Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download ""

Transcription

1 L extermination En 1910, un an après la déposition du sultan Abdülhamid II et l arrivée au pouvoir des Jeunes Turcs, la décision fut prise d exterminer les chiens des rues d Istanbul. L affaire fut rondement menée. On commença par détruire les portées. Puis des agents de police et des gitans recrutés pour l occasion capturèrent les chiens adultes et les enfermèrent dans des cages en fer qu ils chargèrent ensuite sur des charrettes. Au tout début, cela ne posa pas trop de difficultés, les chiens se laissaient tenter par un appât. Mais, alertés par les aboiements de leurs congénères, ils opposèrent très vite une farouche résistance. Les personnes chargées de leur capture durent se munir de gants de cuir épais. Elles employèrent aussi des lassos et de grosses tenailles. Un missionnaire qui enseignait à Istanbul, P. Colomban, rapporte la suite des événements. Son témoignage est corroboré par d autres écrits publiés à la même époque : On avait d abord pensé entretenir les chiens aux portes de la ville, mais on n avait pas calculé avec les protestations bruyantes des proscrits. Entassés les uns sur les autres, hurlant jour et nuit, se battant sans cesse, ils 15

2 rendaient le voisinage inhabitable. Les gens étaient écœurés de ce spectacle de chiens se dévorant entre eux. Tout le monde protesta contre cette relégation. La municipalité, pour en finir, résolut alors de reléguer les tapageuses bêtes dans l île déserte de Sivri, où elles seraient, dit-on, parquées par groupe de vingt. Les chiens furent donc de nouveau chargés dans des voitures, jetés dans des embarcations et exilés. Chaque jour, une barque leur porte du pain de munition, et deux gardiens sont chargés de tirer de l eau d un puits creusé dans l île. Malgré cela, la situation de ces pauvres animaux ne s est guère améliorée. Habitués à vivre des restes de viandes, beaucoup ne touchent pas au pain qu on leur jette, préférant dévorer leurs congénères. Beaucoup meurent et leurs cadavres abandonnés au soleil ont rendu l île inabordable. Sur l îlot désert, les quelques personnes chargées de l approvisionnement en eau et en nourriture avaient rapidement cessé d être payées. De toute façon, les rations étaient insuffisantes et leur distribution s avérait extrêmement périlleuse. Toute tentative de rapatriement était en outre formellement interdite et passible de poursuites exemplaires. Les chiens, ainsi abandonnés, s entredévorèrent et moururent les uns après les autres. Un caricaturiste français, Sem, qui avait interrogé un officiel sur le sort réservé à ces chiens, s était entendu répondre que «trente mille francs avaient été votés par le parlement pour leur entretien, qu ils étaient bien 16

3 soignés et nourris aux frais de l État». Toutefois, témoin de «rafles» musclées, il avait eu quelques doutes sur la véracité de cette version et avait décidé de se rendre sur place. Le yacht leva l ancre le 12 juillet. À près d un mile de l îlot, il découvrit un lieu escarpé et aride, sans la moindre trace de végétation. Ébloui par la lumière, il ne distingua pas les chiens mais seulement une sorte de «grouillement informe», comme si toutes les pierres tremblaient. Il attribua d abord ce phénomène à l effet de la chaleur, mais, à mesure que l embarcation s approchait et que la puanteur devenait toujours plus insupportable, il comprit que ces pierres étaient des chiens. Voici la suite de son témoignage, vision qui, écrit-il, continuait à lui soulever le cœur et qu il compara à une «sorte de Stromboli vomissant des plaintes et des râles» : Les plus nombreux se pressaient, se bousculaient sur la grève ; ils montaient les uns sur les autres pour atteindre l eau, cherchaient à rafraîchir leurs membres cuits par le soleil et brûlés de fièvre. Beaucoup d entre eux nageaient, se battant dans la mer, se disputant des charognes qui flottaient de tous côtés. Quelques-uns, à moitié morts de soif, essayaient de boire l eau salée. À terre, ce n était que sauvages mêlées de chiens qui s arrachaient des cadavres. Des groupes, fuyant la morsure du soleil, s entassaient dans les creux d ombre et utilisaient les moindres saillies. D autres enfin, atteints d une sorte de folie, couraient, s agitaient comme des possédés. Des bandes nageaient désespérément vers nous. Le yacht en fut bientôt environné. Ils étaient tout près, à nous toucher, 17

4 essayant de s accrocher aux parois glissantes du navire. Beaucoup avaient les oreilles à moitié dévorées, ils étaient couverts de plaies hideuses qui, avivées par le sel, laissaient des traînées de sang sur l eau limpide. Une Anglaise, ne pouvant supporter la vue de ce spectacle, suppliait les marins d achever les chiens. À un kilomètre de l île, nous rencontrâmes encore des groupes errants de ces affreux nageurs mutilés, agitant leurs pattes comme des bras, avec des convulsions d agonie, qui s entêtaient à nous suivre et finissaient par se noyer dans le remous de l hélice. Au loin, nous aperçûmes un petit vapeur qui remorquait vers l île deux gabarres chargées de cages. On apportait de Stamboul à ces chiens affamés du chien frais. Peutêtre était-ce ainsi que les Turcs entendaient les nourrir * L idée de se débarrasser des chiens en les expédiant sur une île n était pas nouvelle. Elle avait été lancée une première fois sous le règne du sultan réformateur Mahmud II ( ). Selon Paul de Régla, qui fonda à Istanbul un établissement d hydrothérapie, la décision fut prise peu après qu un ressortissant anglais eut été «trouvé sur la voie publique, les habits en lambeaux, le corps tatoué de plusieurs coups de dents et l âme complètement dégagée de sa prison mortelle». Aux dires des défenseurs des chiens, l homme était ivre et leur avait jeté des pierres. Scénario que n entendait pas admettre l ambassade d Angleterre qui exigea illico presto que la ville fût débarrassée 18

5 de ces dangereuses créatures. Mahmud II, soucieux d entretenir de bons rapports diplomatiques, signa un décret en ce sens. Celui-ci fut suivi de peu d effet. «La guerre ayant éclaté avec la Russie à peu de temps de là, écrit Camille Allard dans ses Souvenirs d Orient, la population, excitée par la partie hostile aux réformes du Sultan, s était empressée d attribuer à cet ostracisme les revers de l armée ottomane.» En 1828, des bateliers allèrent chercher les chiens exilés et les ramenèrent en triomphe. Le Sultan ne songea plus à renouveler l expérience. Même scénario sous Abdülaziz ( ). Cette fois, l opération était sur le point de réussir lorsqu un incendie ravagea la ville. Les habitants établirent alors un lien entre le sort des chiens et les feux destructeurs, dans lesquels d aucuns virent la marque d un châtiment divin. Cette façon d envisager les événements était suffisamment partagée et répandue pour que les chiens fissent l objet d un rapatriement dans leur quartier d origine. * En 1910, des Occidentaux proposèrent différents projets pour régler la question de la surpopulation canine. L un d entre eux fut rédigé par le docteur Remlinger, directeur de l Institut Pasteur d Istanbul : Avec sa peau, ses poils, ses os, sa graisse, ses muscles, ses matières albuminoïdes en général, son intestin même, la valeur marchande d un chien de rue est de 3 à 4 francs. 19

6 Il y a en ville de à chiens. Ils représentent donc un capital de 200 à francs. Ne serait-il pas possible de confier, après adjudication, la décanisation à un concessionnaire qui, en différents points de la banlieue, installerait des enclos d équarrissage économiques? Ceux-ci comprendraient une chambre hermétique communiquant avec la canalisation du gaz et un atelier de dépeçage pourvu de ce qui serait nécessaire pour le traitement des produits utilisables de l animal. Les animaux seraient appréhendés la nuit discrètement et transportés à pied d œuvre dans des voitures du modèle des fourrières européennes. Dix enclos d équarrissage pourraient chacun traiter par jour une centaine de chiens. En deux mois la décanisation serait terminée et l opération procurerait à la ville un bénéfice qui serait affecté à des œuvres de bienfaisance. Le rapport du docteur Remlinger fut rejeté par le Conseil d hygiène. «La jeune Turquie n avait pas besoin de l avis d un étranger et ce dit étranger ne réclamerait-il pas pour lui, et conformément à la loi, le dixième de ce qui était dû à la ville?» Tels furent, selon l intéressé, les arguments avancés pour que «la manière forte l emportât». Remlinger, qui jugeait son programme «moins barbare» que celui qu appliquèrent finalement les Jeunes Turcs, préconisait cependant, dans le but de ne pas éveiller les soupçons de la population, de capturer les chiens seulement à la nuit tombée et de les mettre à mort en périphérie deux procédés que les Jeunes Turcs devaient par la suite reprendre à leur compte. Pour justifier le bien-fondé de 20

7 son projet, Remlinger avait pris soin de préciser que les bénéfices de l opération seraient distribués à des œuvres de bienfaisance. Toutefois, avant d en arriver à ces considérations, les méthodes qu il prônait étaient bien celles d une organisation industrielle d extermination, prévoyant une mécanisation du travail, visant à l efficacité et à la rationalité. Remlinger est revenu sur les événements de 1910 dans un article paru en 1932 dans le Mercure de France : Dans cette extermination, la morale et l hygiène n intervinrent en rien. [ ] Les malheureuses bêtes furent anéanties parce que, par une de ces bouffonneries dont la politique est coutumière, on s avisa de voir en elles chose à peine croyable! la personnification, le symbole de l ancien régime turc. [ ] Leur présence dans les rues n était-elle pas un symbole d obscurantisme, de réaction? Quelle réforme serait plus accessible à toutes les intelligences, plus propre à frapper les imaginations, plus facile surtout à réaliser que le changement radical dans la physionomie de la ville obtenu par la suppression de ces animaux historiques? Aussi est-ce dans les quartiers traditionnels musulmans que les habitants furent les plus hostiles à la capture des chiens. Certains étaient prêts à la désobéissance civile et à affronter physiquement policiers et gendarmes. Toujours selon Remlinger, un imam d une mosquée des environs de Péra, mécontent de voir les chiens traités de manière aussi violente, rappela les 21

8 préceptes coraniques aux hommes en charge de les capturer, leur recommandant plus de ménagement. Il fut conduit manu militari au poste de police le plus proche. Pierre Loti, dans Suprêmes visions d Orient, rapporte qu un général, soucieux de protéger les chiens qui vivaient dans la cour de sa caserne, en interdit l accès aux agents venus les capturer. Il fut mis aux arrêts par le ministre de la Guerre. Un capitaine de cavalerie chassa les mêmes agents et confisqua leurs grosses pinces. Il écopa quant à lui d un mois de prison. De toute évidence, des habitants d Istanbul éprouvaient un réel attachement pour ces chiens qui partageaient avec eux le même espace. Le missionnaire P. Colomban avait entièrement raison lorsqu il protestait contre les épithètes d errants et de vagabonds dont on gratifiait ces animaux : «De toute la population de Constantinople, la plus sédentaire, la moins coureuse, était certainement la population canine.» Les chiens vivaient depuis des siècles en bon voisinage avec la population et, si des citadins étaient prêts à empêcher la capture des chiens, ce n était pas tant par crainte de perdre de bons gardiens et des auxiliaires dans le nettoiement de la voirie que par réaction à des mesures considérées comme une inadmissible ingérence dans leur mode de vie traditionnel. Les croyances religieuses, en contribuant à façonner une représentation à la fois irrationnelle et empreinte de compassion de l animal, ont également influencé les Stambouliotes. Tuer une bête inoffensive était considéré 22

9 comme un péché, une atteinte à la Création, tandis qu éprouver de la pitié pour un chien assoiffé et affamé était un acte méritoire. Dans les quartiers musulmans, ce rapport à l animal était renforcé par des réactions hostiles au gouvernement jeune-turc conduit par le Comité Union et Progrès. Dès octobre 1908, des religieux et des étudiants d écoles de théologie l accusèrent de favoriser l occidentalisation et le relâchement des mœurs. Le leader du mouvement fut condamné et exécuté quelques semaines plus tard. L année suivante, l opposition n avait pas lâché prise. Elle était le fait d oulémas de rangs inférieurs, d étudiants d écoles religieuses et de cheikhs de confréries soufies, en particulier du cheikh Vahdetî, de la confrérie nakchibendie, qui, dans le journal Volkan, accusait les autorités politiques d impiété. Cette attitude, foncièrement hostile aux réformes des Unionistes qu on accusait d abandonner la religion, trouvait un large écho parmi les gens du peuple. Les musulmans qui manifestèrent leur opposition à l exécution des chiens de leur quartier virent sans doute en eux des victimes innocentes et sans défense. C est parfois, comme le souligne François Lyotard, «parce que l animal est privé de la possibilité de témoigner selon les règles humaines d établissement du dommage que tout dommage est comme un tort qui fait de lui une victime ipso facto». Autre hypothèse : le sort des chiens, relativement facile à régler, pouvait prêter à l identification : à qui le tour, après eux? 23

10 Selon le maire d Istanbul de l époque, l Unioniste Cemil Topuzlu, trente mille chiens furent éliminés. Des Occidentaux, telle l enseignante américaine Mary Mills Patrick, louèrent le régime jeune-turc pour cette campagne d éradication, au motif que les chiens n étaient «pas à leur place dans une ville civilisée». Un linguiste américain, qui avait décrit les rues d Istanbul en 1907 comme «un endroit où le pied pressé pouvait à peine trouver où se poser pour éviter les hordes de roquets galeux qui faisaient office de nettoyeurs de la ville», apprécia, en y revenant en 1910, qu ils en eussent été chassés. D autres observateurs furent cependant plus récalcitrants, voire dénoncèrent sans ambages l opération. Un officier britannique, Sir Mark Sykes, regretta ainsi la disparition des chiens, l associant à la déposition d Abdülhamid II et à son envoi en exil. Durant le règne du sultan, écrit-il, «on assistait à une grande et noble tolérance : l idiot sans défense, les chiens, les pauvres, les mendiants, les orphelins, chacun avait sa place dans la société». À ses yeux, l élimination des chiens errants s inscrivait dans le prolongement des mesures instituées par la nouvelle Constitution visant notamment à mettre fin à l ancienne organisation bureaucratique et à confier des responsabilités aux femmes. Selon l officier britannique, qui voyait d un très mauvais œil les bouleversements qui agitaient la capitale ottomane, cette éradication constituait la marque indéniable de l insensibilité des nouvelles autorités : «Les chiens avaient été tués en 1910 avec la même cruelle violence, la même stupidité insensée et impitoyable avec lesquelles les honnêtes soldats furent tués en

11 en combattant dans les Balkans et en Libye.» Lorsqu il retourna à Istanbul en 1913, les chiens des rues avaient disparu, mais le choléra avait fait son apparition, signe, selon lui, de l incurie du gouvernement constitutionnel. Claude Farrère, dans Fin de Turquie, tient des propos similaires et pointe du doigt «le gouvernement jeuneturc, qui, sous prétexte de civilisation prétexte aussi vaniteux que barbare, massacra soixante ou quatrevingt mille chiens, et se montra dans cette occurrence infiniment plus cruel et sanguinaire que n avait jamais été le vieil Abdülhamid, Sultan prétendu rouge». Par la suite, ajoute-t-il, «ce même gouvernement massacra pareillement la Turquie elle-même. Il ne fallait pas être grand prophète pour prévoir ceci, après cela» En fait, pour Farrère, «il y a Turc et Turc», et le responsable de «ce crime imbécile», du «hideux massacre» des chiens errants, ce n est pas «le vrai Turc musulman» mais «le Turc mi-occidental, le Jeune-Turc, encanaillé par trop de contacts avec les Levantins, qui furent de tout temps les mauvais génies de la Turquie». * La presse, surtout satirique, ne fut pas en reste de commentaires et de rapprochements. Le sujet s y prêtait d autant mieux que le théâtre d ombre traditionnel et populaire, Karagöz, qui mettait en scène les aventures d un héros du même nom (littéralement «œil noir», 25

12 homme pauvre, moqueur et insolent), associait déjà de façon récurrente les chiens des rues aux hommes miséreux. Les dialogues farfelus et pleins de drôlerie étaient d un humour appuyé, parfois scabreux, et la critique sociale, plus ou moins explicite, souvent présente. Dans une scène, un ivrogne dit à Karagöz : «Chacun doit gagner sa vie, quitte à ramasser des cadavres de chiens dans les rues.» Il apparaît clairement, dans les reparties, que le paresseux Karagöz est assimilé à un chien des rues et que le ramassage des cadavres de chiens pouvait constituer une source de revenu pour les plus démunis. C est aux marginaux, aux exclus que revenaient ces tâches ingrates. Le docteur Remlinger n hésita d ailleurs pas à parler d hommes «appartenant à la lie de la population». Dans une caricature publiée en avril 1910 dans le journal Karagöz, le héros interpelle un officiel jeune-turc et lui dit : «Pourquoi voulez-vous empoisonner ces pauvres créatures? Laissez-les donc nettoyer les rues. Depuis leur départ, la saleté n a fait qu augmenter» (cf. p. 27, en haut). Les réformes imposées à la société traditionnelle s inscrivaient dans une idéologie de progrès. Les chiens, qui furent les premières victimes de cette politique, inspirèrent de la sympathie à la population qui les érigea en symboles de la résistance au changement, l ancien mode de vie étant jugé plus humain que celui que l on voulait instaurer. Ils incarnèrent bientôt le mécontentement populaire et le rejet des réformes (cf. p. 27, en bas ; Kalem, avril 1909). 26

13 27

14 Dans d autres caricatures, les chiens demandent justice et réparation à la place des hommes. Ainsi ce Meeting non autorisé, pétition à l appui, qui réclame l annulation du projet d éradication. (cf. p. 29, en haut ; Kalem, avril 1909). La caricature de deux chiens rescapés du massacre de leurs congénères dénonce les traitements de faveur tels qu ils se pratiquent toujours sous le nouveau régime et à tous les échelons (cf. p. 29, en bas ; Cem, novembre 1910). De nombreux journalistes établirent un parallèle entre le sort des chiens et celui du peuple, en proie à l impérialisme européen. De plus, les chiens, qui préféraient mendier leur nourriture aux hommes plutôt que de chasser, symbolisaient la dépendance de l Empire ottoman à l égard des puissances occidentales. Autrement dit, accepter ou refuser la pitance des mains du maître revenait à se soumettre ou à résister. Des caricatures exprimaient la même idée avec parfois pour légende ce proverbe bien connu que le Parti socialiste ottoman utilisa comme slogan pour son journal : «Entre celui qui mange et celui qui le regarde, la querelle n est pas loin» (cf. p. 30, Kalem, décembre 1909). Les chiens pouvaient également incarner les appétits des grandes puissances, en particulier dans les Balkans. Ainsi ces chiens salivant autour de la Macédoine : 28

15 29

16 «La Macédoine n est autre qu un os autour duquel six chiens se surveillent mutuellement. Ils se contentent de le regarder. Personne ne veut encore s en emparer» (cf. p. 31, Karagöz, 1911). 30

17 Avec les guerres balkaniques, ce sont dorénavant des bateaux chargés de réfugiés qui passent au large de l île de Sivri. Les Stambouliotes continuaient-ils à établir un lien entre la chute de leur Empire et l exil des chiens? C est ce que suggère Pierre Mille, témoin de leur extermination, qui, dans les Mémoires d un vagabond en retraite, met en scène deux ultimes survivants de «l île des chiens» et des pêcheurs qui les virent en jetant près de là leurs filets : «Mahmoud, dit l un d eux à son compagnon, est-ce que tu te rappelles la prophétie : les Ottomans sont entrés à Constantinople avec les chiens, et, quand il n y aura plus de chiens à Constantinople, c en sera fait des Ottomans. Ne crois-tu pas que ce temps est venu? Allah le sait, répondit l autre pêcheur, gravement.» 31

18 Le gouvernement jeune-turc ne renouvela pas l opération de Il fit au contraire des efforts pour redorer son image auprès des Occidentaux, en particulier des Français et des Britanniques, dont il attendait soutien et approbation. Il s agissait d appréhender le dossier des chiens errants dans un esprit progressiste. Plus question, dès lors, de montrer des photographies d hommes hilares brutalisant des chiens et les brandissant au bout de longues tenailles. En 1913, le journal officiel de la police donnait pour modèle un officier français à la mine grave et au costume flambant neuf s acquittant de la capture des chiens et les enfermant dans les cages individuelles d un camion. Reste toutefois que le sombre épisode de 1910 a frappé et frappe encore les esprits. Il ne s agissait pas d un simple «exil», pour reprendre un euphémisme prisé des Européens et des Levantins. Une page de l histoire commençait à se tourner. La cohabitation entre les habitants d Istanbul et les chiens de leur quartier serait à l avenir de moins en moins fondée sur la familiarité, les intérêts communs et les échanges mutuels. 32

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE

UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE ÉCOLE DOCTORALE 2 HISTOIRE MODERNE ET CONTEMPORAINE UMR 8138 Identités, Relations internationales et civilisation de l Europe T H È S E pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L UNIVERSITÉ

Plus en détail

C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS.

C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS. C ÉTAIT IL Y A TRÈS LONGTEMPS QUAND LE COCHON D INDE N AVAIT PAS ENCORE SES POILS. MAIS UN JOUR IL PARTIT PLUS AU NORD POUR DÉCOUVRIR LE MONDE. IL MARCHAIT, MARCHAIT, MARCHAIT SANS S ARRÊTER.IL COMMENÇA

Plus en détail

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications La présente annexe au document de politique du Procureur

Plus en détail

I) La politique nazie d extermination

I) La politique nazie d extermination I) La politique nazie d extermination La Seconde guerre mondiale a été marquée par l extermination de 10 millions de personnes par les nazis. Les Juifs en particulier ont été les victimes d un génocide

Plus en détail

«Longtemps, j ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance.»

«Longtemps, j ai pris ma plume pour une épée : à présent, je connais notre impuissance.» Métonymie : image désuète de l instrument servant à écrire. Représentation traditionnelle et glorieuse du travail de l écrivain. Allusion à une époque révolue. Idée de durée, de permanence. edoublée dans

Plus en détail

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit

J ai droit, tu as droit, il/elle a droit J ai droit, tu as droit, il/elle a droit Une introduction aux droits de l enfant Toutes les personnes ont des droits. Fille ou garçon de moins de 18 ans, tu possèdes, en plus, certains droits spécifiques.

Plus en détail

El Tres de Mayo, GOYA

El Tres de Mayo, GOYA Art du visuel / «Arts, ruptures, continuités» Problématique : «Comment l expression du sentiment surgit-elle dans l art au XIX è siècle?» El Tres de Mayo, GOYA Le Tres de Mayo, Francisco Goya, huile sur

Plus en détail

EXEMPLE DE QUESTION À DÉVELOPPEMENT PARTIE II : COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT TEXTE D INFORMATION

EXEMPLE DE QUESTION À DÉVELOPPEMENT PARTIE II : COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT TEXTE D INFORMATION FRANÇAIS LANGUE SECONDE IMMERSION 12 EXEMPLE DE QUESTION À DÉVELOPPEMENT PARTIE II : COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT TEXTE D INFORMATION Comment le café est-il devenu une boisson très populaire? Petite histoire

Plus en détail

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chanson : Nuit et brouillard de Jean Ferrat http://www.youtube.com/watch?v=94yoxycqo6s

Plus en détail

27 janvier 2015 Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l Humanité

27 janvier 2015 Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l Humanité Monsieur le Maire, Eric LEJOINDRE Mesdames et Messieurs Les enseignants et représentants de l Education Nationale Mesdames et Messieurs les Présidents et représentants d associations patriotiques Mesdames

Plus en détail

Cour suprême. simulation d un procès. Canada. Introduction génér ale. Comment réaliser une simulation de procès?

Cour suprême. simulation d un procès. Canada. Introduction génér ale. Comment réaliser une simulation de procès? simulation d un procès Introction génér ale Un procès criminel se déroule devant un juge seul, parfois assisté d un jury composé de jurés. L avocat de la défense représente l accusé, qui est présumé innocent,

Plus en détail

Questionnaire du projet Innocence

Questionnaire du projet Innocence 1 Questionnaire du projet Innocence Directives : Répondez de façon aussi détaillée que possible à chacune des questions suivantes ayant trait à votre dossier. Des réponses complètes et précises nous permettront

Plus en détail

Correction sujet type bac p224

Correction sujet type bac p224 Correction sujet type bac p224 Tragique : ne peut pas échapper à son destin. Pathétique : inspire la compassion, la pitié du lecteur envers le personnage. Poignant. Méthode : Pour la question, être synthétique,

Plus en détail

CLASSE : : : ; : : : : LA LIBERTE GUIDANT LE PEUPLE EUGENE DELACROIX

CLASSE : : : ; : : : : LA LIBERTE GUIDANT LE PEUPLE EUGENE DELACROIX HISTOIRE DES ARTS CLASSE : 4 ème Période historique : XIXème siècle Moment choisi : le retour à la monarchie ; les Trois Glorieuses Thématique : Arts, Etats et pouvoir (œuvre engagée) Sujet : Comment un

Plus en détail

Exemples de réclamations Erreurs et omissions Agents et courtiers

Exemples de réclamations Erreurs et omissions Agents et courtiers Groupe ENCON inc. 500-1400, Blair Place Ottawa (Ontario) K1J 9B8 Téléphone 613-786-2000 Télécopieur 613-786-2001 Sans frais 800-267-6684 www.encon.ca Exemples de réclamations Erreurs et omissions Agents

Plus en détail

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est L enfant sensible Qu est-ce que la sensibilité? Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est de le surprotéger car il se

Plus en détail

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés

SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité. Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements. Un guide pour les aînés SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Sachez où aller et quoi faire si vous êtes victime de mauvais traitements Un guide pour les aînés 43 SECTION 5. Élaboration d un plan de sécurité Les violences

Plus en détail

Magic Manouches. Enfants voyageurs et auteurs de BD s échangent des histoires. Éditions Flblb / Les Alliers

Magic Manouches. Enfants voyageurs et auteurs de BD s échangent des histoires. Éditions Flblb / Les Alliers Magic Manouches Enfants voyageurs et auteurs de BD s échangent des histoires Éditions Flblb / Les Alliers 2015, Centre Social Les Alliers & Éditions FLBLB ISBN : 978-2-35761-084-2 Dépôt légal : premier

Plus en détail

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187

Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187 Décision du Défenseur des droits MDE-MSP-2014-187 RESUME ANONYMISE DE LA DECISION Décision de recommandations - article 25 de la loi organique Domaine(s) de compétence de l Institution : Défense des droits

Plus en détail

RÉSUMÉS NOUVEAUX RÈGLEMENTS Printemps 2013. SQ 02 2012 sur les systèmes d alarmes SQ 02 2012 02 (amendement)

RÉSUMÉS NOUVEAUX RÈGLEMENTS Printemps 2013. SQ 02 2012 sur les systèmes d alarmes SQ 02 2012 02 (amendement) DONT CERTAINS ARTICLES SONT APPLICABLES PAR LA SÛRETÉ DU QUÉBEC SQ 02 2012 sur les systèmes d alarmes SQ 02 2012 02 (amendement) Article Disposition Amendes 4 Besoin d un permis () pour modifier ou installer

Plus en détail

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant Texte de la comédie musicale Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques Les Serruriers Magiques 2013 2 Sommaire Intentions, adaptations, Droits

Plus en détail

Mais revenons à ces deux textes du sermon sur la montagne dans l évangile de Matthieu.

Mais revenons à ces deux textes du sermon sur la montagne dans l évangile de Matthieu. «AIMER SES ENNEMIS» «Qui veut prendre ta tunique, laisse lui aussi ton manteau». Si quelqu un te force à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui». «Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent»

Plus en détail

Les libertés individuelles et le monde du travail : Scènes de ménage?

Les libertés individuelles et le monde du travail : Scènes de ménage? Les libertés individuelles et le monde du travail : Scènes de ménage? Comment concilier au mieux les conditions de travail avec les libertés individuelles des salariés? Une telle question s avère souvent

Plus en détail

V3 - LE PASSE COMPOSE

V3 - LE PASSE COMPOSE CM1 V.3 LE PASSE COMPOSE DE L INDICATIF Il s agit de mettre en évidence la conjugaison des verbes en «er», en «ir-iss» des verbes être, avoir, faire, prendre, aller, pouvoir. On mettra en évidence le fait

Plus en détail

De la discrimination à l extermination

De la discrimination à l extermination De la discrimination à l extermination La crise des années trente a réveillé en France l antisémitisme qui sommeillait depuis l affaire Dreyfus. Les groupes d extrême-droite mènent des campagnes dont la

Plus en détail

PUNAISES DE LIT. prévention et intervention

PUNAISES DE LIT. prévention et intervention PUNAISES DE LIT prévention et intervention À quoi ressemble la punaise de lit? La punaise de lit, aussi appelée punaise, est un insecte brunâtre visible à l œil nu qui mesure de 4 à 7 millimètres. Elle

Plus en détail

«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23.

«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23. «Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23. Pour faire suite au récit des disciples sur le chemin d Emmaüs et pour

Plus en détail

La seconde guerre mondiale

La seconde guerre mondiale CM2 Découverte du monde Histoire Compétences : La violence du XXe siècle : les deux conflits mondiaux La seconde guerre mondiale - À partir de l étude de cartes et de documents statistiques, comprendre

Plus en détail

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS N T 10-81.568 F-P+B+I N 255 CI/CV 8 FÉVRIER 2011 REJET M. LOUVEL président, R E P U B L I Q U E F R A N C A I S E AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, en son audience publique

Plus en détail

CONVENTION DE REPRÉSENTATION sur la protection des adultes et la prise de décisions les concernant, Partie 2

CONVENTION DE REPRÉSENTATION sur la protection des adultes et la prise de décisions les concernant, Partie 2 Pour des renseignements supplémentaires concernant des conventions de représentation, veuillez consulter la brochure intitulée Conventions de représentation. Une convention de représentation est une convention

Plus en détail

- Je m appelle le Docteur - Docteur qui? - Juste le Docteur. Biographe

- Je m appelle le Docteur - Docteur qui? - Juste le Docteur. Biographe - Je m appelle le Docteur - Docteur qui? - Juste le Docteur Biographe Le Docteur une personne énigmatique à bien des égards. Peu de personne ont pu le voir, l approcher ou même voyager avec lui. Et s il

Plus en détail

MUNICIPALITÉ DE ST-ETIENNE-DE-BEAUHARNOIS

MUNICIPALITÉ DE ST-ETIENNE-DE-BEAUHARNOIS MUNICIPALITÉ DE ST-ETIENNE-DE-BEAUHARNOIS CONTRAT D ENTRETIEN DES CHEMINS D HIVER DE LA MUNICIPALITÉ DE ST-ETIENNE-DE-BEAUHARNOIS POUR LES SAISONS : 2013-2014; 2014-2015; 2015-2016 ONT COMPARU EN CE JOUR

Plus en détail

Rappels. Prenons par exemple cet extrait : Récit / roman

Rappels. Prenons par exemple cet extrait : Récit / roman Les genres littéraires d un texte (1) Rappels Les genres littéraires sont une classifi cation qui permet de distinguer les textes en fonction de certaines caractéristiques d écriture. Voici les principaux

Plus en détail

Convention sur la réduction des cas d apatridie

Convention sur la réduction des cas d apatridie Convention sur la réduction des cas d apatridie 1961 Faite à New York le 30 août 1961. Entrée en vigueur le 13 décembre 1975. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 989, p. 175. Copyright Nations Unies

Plus en détail

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...

Plus en détail

Les Principes fondamentaux

Les Principes fondamentaux Les Principes fondamentaux DU MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Christoph von Toggenburg/CICR Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du

Plus en détail

Méthodologie du dossier. Epreuve d histoire de l art

Méthodologie du dossier. Epreuve d histoire de l art Méthodologie du dossier Epreuve d histoire de l art Fiche d identité de l oeuvre Nature de l oeuvre : Huile sur toile Auteur Eugène Delacroix (1798-1863) Titre : La liberté guidant le peuple : le 28 juillet

Plus en détail

CONSIGNE : Lis attentivement les textes suivants. Réponds aux questions en relisant chaque fois les textes.

CONSIGNE : Lis attentivement les textes suivants. Réponds aux questions en relisant chaque fois les textes. CONSIGNE : Lis attentivement les textes suivants. Réponds aux questions en relisant chaque fois les textes. Texte 1 La colombe et la fourmi Une fourmi se penche dans l'eau et tombe. Le ruisseau est pour

Plus en détail

La politique d'extermination nazie. Les ghettos

La politique d'extermination nazie. Les ghettos La politique d'extermination nazie Les ghettos Le regroupement des Juifs dans les ghettos (ici : le ghetto de Varsovie) Vivre dans le ghetto de Varsovie Les plus pauvres ne pouvaient se protéger du froid

Plus en détail

Subordonnée circonstancielle de cause, de conséquence et de but

Subordonnée circonstancielle de cause, de conséquence et de but DE MATÉRIEL CONSÉQUENCE POUR ET DE BUTALLOPHONES 1 Notion de phrase Subordonnée circonstancielle de cause, de conséquence et de but 1 LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE DE CAUSE La subordonnée circonstancielle

Plus en détail

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie?

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie? «En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie? Paroles : «En avant les p tits gars». Fragson. 1913.

Plus en détail

POURQUOI DIEU PERMET-IL LE MAL? Masson Alexis - www.epistheo.com

POURQUOI DIEU PERMET-IL LE MAL? Masson Alexis - www.epistheo.com POURQUOI DIEU PERMET-IL LE MAL? 1 Pourquoi Dieu permet-il le mal? Brève initiation au problème du mal MASSON Alexis Philosophie de la Religion www.epistheo.com 2 Première Partie UN SERIEUX PROBLEME 3 1

Plus en détail

COUR DU QUÉBEC «Division des petites créances»

COUR DU QUÉBEC «Division des petites créances» Marionnet c. Ani-Puce 2014 QCCQ 2683 CANADA PROVINCE DE QUÉBEC DISTRICT DE LAVAL LOCALITÉ DE LAVAL «Chambre civile» N : 540-32-025647-122 COUR DU QUÉBEC «Division des petites créances» DATE : Le 8 avril

Plus en détail

Techniques d accueil clients

Techniques d accueil clients Techniques d accueil clients L accueil est une des phases capitales lors d un entretien de vente. On se rend tout à fait compte qu un mauvais accueil du client va automatiquement engendrer un état d esprit

Plus en détail

Le vol à l étalage 1

Le vol à l étalage 1 Le vol à l étalage 1 Le vol à l étalage, c est du vol tout court Définition ; Le vol consiste à prendre sans en avoir la permission quelque chose, si petit que soit-il, qui appartient à autrui, à un magasin

Plus en détail

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES Tout à l heure, le Président de la République m a demandé, avec le Premier ministre, de vous apporter un certain nombre d éléments sur le contexte dans

Plus en détail

LOI N 61-10 DU 7 MARS 1961 déterminant la nationalité sénégalaise, modifiée

LOI N 61-10 DU 7 MARS 1961 déterminant la nationalité sénégalaise, modifiée LOI N 61-10 DU 7 MARS 1961 déterminant la nationalité sénégalaise, modifiée (JO n 4984 p. 13) L assemblée nationale à délibéré et adopté, Le président de la république promulgue la loi dont la teneur suit

Plus en détail

«Ce Qui Sort de la Bouche de l Éternel»

«Ce Qui Sort de la Bouche de l Éternel» «Ce Qui Sort de la Bouche de l Éternel» Quelqu un remarqua un jour une chose étrange dans un cimetière. Une grande pierre tombale portait l épitaphe suivante : Passant, réfléchis et arrêt-toi Tu es là

Plus en détail

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DU RÈGLEMENT NUMÉRO 697 CONCERNANT LES SYSTÈMES D ALARME SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE MASCOUCHE

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DU RÈGLEMENT NUMÉRO 697 CONCERNANT LES SYSTÈMES D ALARME SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE MASCOUCHE 1 CODIFICATION ADMINISTRATIVE DU RÈGLEMENT NUMÉRO 697 CONCERNANT LES SYSTÈMES D ALARME SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE MASCOUCHE La codification administrative comprend le texte du règlement d origine,

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES DE LOCATION MEDIACO YACHTS

CONDITIONS GENERALES DE LOCATION MEDIACO YACHTS CONDITIONS GENERALES DE LOCATION MEDIACO YACHTS ART. 1 : OBJET DU CONTRAT Le présent contrat a pour objet la mise à disposition d un bateau avec ou sans équipage. L identification du loueur, du locataire,

Plus en détail

Mesures préventives suggérées afin d éviter une infestation dans l établissement

Mesures préventives suggérées afin d éviter une infestation dans l établissement MESURES DE PRÉVENTION POUR LES ÉTABLISSEMENTS OFFRANT DE L HÉBERGEMENT Les travailleurs œuvrant dans les établissements de santé ou communautaire offrant de l hébergement sont susceptibles d être confrontés

Plus en détail

Une banque de données d ADN va aider à identifier les victimes de la dictature

Une banque de données d ADN va aider à identifier les victimes de la dictature Une banque de données d ADN va aider à identifier les victimes de la dictature Les parents vont aider à constituer le profil génétique des victimes du régime militaire 1 et les données seront comparées

Plus en détail

RC Auto. comment s y prendre?

RC Auto. comment s y prendre? RC Auto comment s y prendre? RC Auto Une assurance, pour quels conducteurs et pour quels véhicules? «Pas de voiture» sans assurance Parler de l assurance automobile, c est songer aussitôt à l assurance

Plus en détail

Le jugement de Pâris et la pomme Par A. Labarrière 2 2

Le jugement de Pâris et la pomme Par A. Labarrière 2 2 Le jugement de Pâris et la pomme Par A. Labarrière 2 2 I. Origine et Protagonistes Cette légende fut narrée pour la première fois par Homère, un poète grec du 9 e siècle avant J.-C. ayant écrit l Iliade

Plus en détail

La responsabilitié civile... vous connaissez?

La responsabilitié civile... vous connaissez? Fiche d activité FA La responsabilitié civile... vous connaissez? Lorsqu on parle d assurance habitation, le feu et le vol sont les deux sortes de sinistres qui viennent d abord à l esprit. Mais il y en

Plus en détail

Sommaire. Première partie. Inspirez votre client interne

Sommaire. Première partie. Inspirez votre client interne Sommaire VII Sommaire Remerciements 1 Introduction 3 Première partie Inspirez votre client interne 1. Rêvez plus grand 17 Les véritables débuts de l Apple Store 19 La question qui a fait la réussite d

Plus en détail

que dois-tu savoir sur le diabète?

que dois-tu savoir sur le diabète? INVENTIV HEALTH COMMUNICATIONS - TERRE NEUVE - FRHMG00277 - Avril 2013 - Lilly - Tous droits de reproduction réservés. que dois-tu savoir sur le diabète? Lilly France 24 boulevard Vital Bouhot CS 50004-92521

Plus en détail

HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS

HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS HISTOIRE / FRANCAIS CYCLE 3 TITRE : L UNION FAIT LA FORCE (1915), LA FRANCE ET SES ALLIÉS DOCUMENT : 1979. 29489 (1). «L'Actualité. L'union fait la force. Jeu stratégique». Sans éditeur. Vers 1915. PLACE

Plus en détail

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Commentaire de la décision n 2007-557 DC du 15 novembre 2007 Loi relative à la maîtrise de l immigration, à l intégration et à l asile Déposé sur le bureau

Plus en détail

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes)

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Sujets 2 Fautes Conditions de base pour une faute Direct Indirect Inadvertance, imprudence, excès de combativité Charger un adversaire Tenir un adversaire

Plus en détail

Partager? En parler avec les enfants de 6-11 ans

Partager? En parler avec les enfants de 6-11 ans Ecole du dimanche Partager? En parler avec les enfants de 6-11 ans Jeunes Ateliers-débat Réflexions bibliques Culte Témoignages Actions pour tous L objectif de cette séance est de montrer aux enfants que

Plus en détail

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite

Cahier d enquête. Suspect N 5. Reproduction interdite Cahier d enquête Suspect N 5 Reproduction interdite 1ère étape : dé découvrez votre suspect Le Gypaè Gypaète barbu À l aide du plan, trouvez le Gypaète barbu dans les expositions. Le Gypaète barbu est

Plus en détail

Séance 1 - Classe de 1 ère. Cours - Application Introduction à la typologie et à l analyse des figures de style

Séance 1 - Classe de 1 ère. Cours - Application Introduction à la typologie et à l analyse des figures de style Séance 1 - Classe de 1 ère Cours - Application Introduction à la typologie et à l analyse des figures de style I) Rappel définition d une figure de style A) Définition d une figure de style. - Le langage

Plus en détail

Trait et ligne. La ligne avance, Elle indique une direction, Elle déroule une histoire, Le haut ou le bas, la gauche et la droite Une évolution.

Trait et ligne. La ligne avance, Elle indique une direction, Elle déroule une histoire, Le haut ou le bas, la gauche et la droite Une évolution. Trait et ligne I La ligne me fascine. Le trait qui relie ou qui sépare Qui déchire le néant et marque une trace Qui me fait entrer dans l univers des signes. La ligne avance, Elle indique une direction,

Plus en détail

Epithète. Person a. i!(mouton de vapeur) i! Epithète. et Person a

Epithète. Person a. i!(mouton de vapeur) i! Epithète. et Person a Epithète et Person a Marionnettes habitées et déshabitées. Epithète et Person a i!(mouton de vapeur) i! -Jeux de masque sur, dans, avec, contre le masque! -Corps qui «fait face»! -Personnages échappés

Plus en détail

La machine à remonter le temps

La machine à remonter le temps La machine à remonter le temps @ 2007 - Le Centre de Loisirs de Lannilis Public : - 4 groupes d enfants de 6 à 12 ans - 3 animateurs Principe du jeu : Le professeur Zébulon invite les enfants à essayer

Plus en détail

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

DISPOSITIONS GÉNÉRALES DISPOSITIONS GÉNÉRALES Le présent contrat est régi par le Code civil du Québec Les références aux articles du Code civil du Québec accompagnant certaines dispositions ne sont données qu à titre indicatif

Plus en détail

TOUS MALADES! (Texte de M.-A. Ard) - Le Médecin : -----------------------------------------------------------------------------

TOUS MALADES! (Texte de M.-A. Ard) - Le Médecin : ----------------------------------------------------------------------------- L ATELIER du COQUELICOT 1 «Spectacle marionnettes», juillet 2015 TOUS MALADES! (Texte de M.-A. Ard) Personnages : - Le Médecin : -----------------------------------------------------------------------------

Plus en détail

scaricato da www.risorsedidattiche.net

scaricato da www.risorsedidattiche.net Le Français en ligne Verbes je-tu-il/elle-ils-elles Ecrivez les verbes au présent du. Je ne crois pas qu'il... possible de tout faire en même temps. (être) Je doute que tu... la capacité de comprendre

Plus en détail

Le principe de fonctionnement. Réserver. Monter. Démarrer.

Le principe de fonctionnement. Réserver. Monter. Démarrer. Le principe de fonctionnement Réserver. Monter. Démarrer. Rouler malin Le car sharing, c est une manière intelligente de prendre la route: vous êtes mobile en permanence, sans les contraintes qu implique

Plus en détail

Questionnaire pour les enseignant(e)s

Questionnaire pour les enseignant(e)s info@educatout123.fr www.educatout123.fr +31 614303399 L enfant qui bouge beaucoup! C est un fait, un enfant bouge beaucoup, il a besoin de se dépenser. Il arrive même parfois qu on n arrive plus à tenir

Plus en détail

CONSTRUCTION DE LA CIBLE

CONSTRUCTION DE LA CIBLE CONSTRUCTION DE LA CIBLE TACHES Jeux sur cibles fixes N 1 Remplir sa maison Posséder les plus de ballon que l adversaire. Au signal de l éducateur, chaque joueur part en course chercher un ballon dans

Plus en détail

RENCONTRES EFFRAYANTES

RENCONTRES EFFRAYANTES RENCONTRES EFFRAYANTES Vampire ou loup-garou? Un frisson me saisit soudain, non pas un frisson de froid, mais un étrange frisson d angoisse. Je hâtai le pas, inquiet d être seul dans ce bois, apeuré sans

Plus en détail

La liberté guidant le peuple sur les barricades

La liberté guidant le peuple sur les barricades La liberté guidant le peuple sur les barricades Eugène DELACROIX 1830 Une étrange lumière Le soleil brille à travers la fumée de la poudre. Les écrits nous disent que nous sommes en début de matinée et

Plus en détail

TROISIEME PARTIE LA FRANCE DE 1945 A NOS JOURS. Bilan et mémoires de la seconde guerre mondiale

TROISIEME PARTIE LA FRANCE DE 1945 A NOS JOURS. Bilan et mémoires de la seconde guerre mondiale TROISIEME PARTIE LA FRANCE DE 1945 A NOS JOURS Bilan et mémoires de la seconde guerre mondiale Qu est-ce que ce film nous apprend sur l évolution de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France?

Plus en détail

Interview du journaliste Phocas Fashaho de la Voix de l Amérique avec Abdul Ruzibiza ancien officier de l Armée du FPR, Dimanche le 2 mai 2004.

Interview du journaliste Phocas Fashaho de la Voix de l Amérique avec Abdul Ruzibiza ancien officier de l Armée du FPR, Dimanche le 2 mai 2004. Interview du journaliste Phocas Fashaho de la Voix de l Amérique avec Abdul Ruzibiza ancien officier de l Armée du FPR, Dimanche le 2 mai 2004. (traduit du kinyarwanda par E. Shimamungu) Phocas Fashaho

Plus en détail

CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité?

CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité? CERTIFICATS DE SÉCURITÉ Qu est-ce qu un certificat de sécurité? Automne 2011 QU EST-CE QU UN CERTIFICAT DE SÉCURITÉ? Créée en 1978, la procédure actuelle trouve son fondement dans la loi sur l immigration

Plus en détail

Je et Nous. Projet. Campement Urbain. Fondation Evens / janvier 200 2

Je et Nous. Projet. Campement Urbain. Fondation Evens / janvier 200 2 Je et Nous Projet Fondation Evens / janvier 200 2 Campement Urbain " Je " et " Nous" Dans nombre de métropoles, l appartenance communautaire et la reconnaissance par la communauté, sont les conditions

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

Extrait de l'ouvrage Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. éditions A.Pedone EAN 978-2-233-00653-0 AVANT-PROPOS

Extrait de l'ouvrage Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. éditions A.Pedone EAN 978-2-233-00653-0 AVANT-PROPOS Extrait de l'ouvrage Le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. éditions A.Pedone EAN 978-2-233-00653-0 AVANT-PROPOS «Charbonnier est maître chez soi. Nous traiterons comme nous l'entendons nos

Plus en détail

«Laissez-moi jouer en sécurité»

«Laissez-moi jouer en sécurité» 12 MISE EN PLACE DU CODE DU FAIR-PLAY Publicité pour le Code Tous les parents, les joueurs, les éducateurs et les arbitres doivent se familiariser avec les Règles du jeu et le Code du Fair-play avant le

Plus en détail

Conditions Générales. Télécharger. Site Internet : http://caping-arclusaz.fr. Mail : campingarclusuaz@orange.fr. Article 1 : Durée du séjour

Conditions Générales. Télécharger. Site Internet : http://caping-arclusaz.fr. Mail : campingarclusuaz@orange.fr. Article 1 : Durée du séjour Conditions Générales Télécharger Site Internet : http://caping-arclusaz.fr Mail : campingarclusuaz@orange.fr Article 1 : Durée du séjour Le locataire signataire du présent contrat conclu pour une durée

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. La Commission a entendu Mme M.R., sa fille, Mme M.K., ainsi que MM. S.A., capitaine de police, et S.C., brigadier-chef.

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. La Commission a entendu Mme M.R., sa fille, Mme M.K., ainsi que MM. S.A., capitaine de police, et S.C., brigadier-chef. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE COMMISSION NATIONALE DE DÉONTOLOGIE DE LA SÉCURITÉ Saisine n 2010-109 AVIS ET RECOMMANDATIONS de la Commission nationale de déontologie de la sécurité à la suite de sa saisine, le

Plus en détail

L assurance des deux-roues à moteur. Fédération française des sociétés d assurances DEP 407 - MARS 2003

L assurance des deux-roues à moteur. Fédération française des sociétés d assurances DEP 407 - MARS 2003 DEP 407 - MARS 2003 L assurance des deux-roues à moteur Fédération française des sociétés d assurances Centre de documentation et d information de l assurance 26, bd Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Fax

Plus en détail

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution?

ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? SANCTIONNER AUTREMENT Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France. Et si la prison n était pas toujours la solution? ACAT-France.

Plus en détail

Où et quand cette photo a-t-elle été prise? Comment le devinez-vous?

Où et quand cette photo a-t-elle été prise? Comment le devinez-vous? Les textes de l exposition «Dictature et démocratie» et le questionnaire pédagogique sont assez longs. Nous vous conseillons donc de répartir les fiches de travail entre vos élèves et de mettre les réponses

Plus en détail

Les rapports du chrétien avec les autres

Les rapports du chrétien avec les autres Leçon 13 Les rapports du chrétien avec les autres C était le moment des témoignages, lors de notre rencontre du lundi matin, à la chapelle de l Ecole biblique. Une jeune fille nommée Olga se leva pour

Plus en détail

De l Etat français à la IVème République (1940-1946)

De l Etat français à la IVème République (1940-1946) De l Etat français à la IVème République (1940-1946) Introduction : Présentation de la défaite : -En juin 1940, la chute de la IIIème République (1875-1940) accompagne la déroute militaire. -Le 10 juillet

Plus en détail

17 ou 112 depuis un téléphone portable.

17 ou 112 depuis un téléphone portable. LA SECURITE DES PERSONNES AGEES COMMENT SE PROTEGER? -=- Étant trop souvent victimes de la lâcheté et de la ruse de certains agresseurs, voici certaines précautions que vous devez prendre. La délinquance

Plus en détail

La mort imminente à domicile

La mort imminente à domicile Renseignements pour les personnes soignantes La mort imminente à domicile À quoi s attendre? Que faire? Table des matières À quoi s attendre?... 1 Quand une personne est mourante... 2 Au moment de la mort...

Plus en détail

Un contrat de respect mutuel au collège

Un contrat de respect mutuel au collège Apprentissage du respect - Fiche outil 01 Un contrat de respect mutuel au collège Objectifs : Décrire une action coopérative amenant élèves et adultes à s interroger sur leurs propres comportements en

Plus en détail

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 -

Guide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 - Guide d intervention sur l intimidation destiné aux intervenants - 1 - Rédaction Linda Laliberté : Mélanie Blais : Michèle Gariépy : Joanie Charrette : Espace Bois-Francs InterVal Pacte Bois-Francs organisme

Plus en détail

«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.»

«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.» «Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.» Les Turcs, les Persans et autres Arabes musulmans (...) Extrait de lettre de lecteur au journal Le Monde À cette idée reçue, il faut opposer d emblée

Plus en détail

Compréhension de l oral

Compréhension de l oral 1 DOCUMENT RÉSERVÉ AUX CORRECTEURS CORRIGÉ ET BARÈME Compréhension de l oral 25 points Vous allez entendre trois documents sonores, correspondant à des situations différentes. Pour le premier et le deuxième

Plus en détail

Abords d école : limitation à 30km/h à certaines heures seulement?

Abords d école : limitation à 30km/h à certaines heures seulement? 1 Concerne : Abords d école limitation 30Km/h Gilet rétro réfléchissant Camions Nouvelles cartes de stationnement - Motards Abords d école : limitation à 30km/h à certaines heures seulement? Arrêté Royal

Plus en détail

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS Strasbourg, 17 février 2010 [cdcj/cdcj et comités subordonnés/ documents de travail/cj-s-ch (2010) 4F final] CJ-S-CH (2010) 4F FINAL GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH)

Plus en détail

Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION. Infos INTRODUCTION : SOMMAIRE :

Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION. Infos INTRODUCTION : SOMMAIRE : Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Dordogne - Infos Prévention n 15 Octobre 2010 Infos Prévention LES ENJEUX DE LA PREVENTION SOMMAIRE : LES ENJEUX DE LA PREVENTION Introduction

Plus en détail

Une association à un seul membre? Est-on vraiment sérieux?

Une association à un seul membre? Est-on vraiment sérieux? Une association à un seul membre? Est-on vraiment sérieux? Synthèse L identité d un régime juridique découle des caractéristiques du sujet qu il couvre et non du seul fait que l entité ait la personnalité

Plus en détail