Vivre avec le VIH. Données de base sur le VIH et le SIDA CE QUE NOUS SAVONS AUJOURD HUI SUR LE VIH ET LE SIDA 2010

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1 Vivre avec le VIH 1 CE QUE NOUS SAVONS AUJOURD HUI SUR LE VIH ET LE SIDA 2010 Données de base sur le VIH et le SIDA Le texte concernant les données de base sur le VIH et le SIDA a été élaboré en collaboration avec Anders Blaxhult de la clinique des homosexuels Venhälsan à l hôpital de Söder (Södersjukhuset) de Stockholm. Le VIH est un virus, et cette abréviation signifie Virus de l Immunodéficience Humaine (HIV en anglais, soit Human Immunodeficiency Virus). Le SIDA est un état pathologique occasionné par le VIH. L abréviation signifie Syndrome de l Immunodéficience Acquise (en anglais : AIDS, Acquired Immuno Deficiency Syndrome). Un «syndrome» est un état pathologique comportant de nombreux symptômes différents ayant tous la même cause. Être contaminé par le VIH et avoir le SIDA sont deux choses bien différentes. «Vivre avec le VIH» est le nom d un bulletin d information publié par «Hiv-Sverige / riksförbundet för hivpositiva» (VIH Suède / La fédération nationale des séropositifs). Vivre avec le VIH fait partie d un important projet d information visant à accroitre les connaissances sur la manière de vivre lorsque l on est porteur du VIH. Pour en savoir plus sur la maladie, son traitement et sur la meilleure manière de se protéger contre le VIH, rendezvous sur le site Internet Vous pouvez également y recevoir des réponses à vos propres questions sur le VIH et le SIDA. Hiv-Sverige est une structure de regroupement (organisation parapluie) qui travaille en premier lieu sur les droits des séropositifs dans la société. Pour en savoir plus sur nous, rendez-vous sur le site ou bien appelez notre secrétariat à Stockholm au Vivre avec le VIH est un document conçu avec le soutien de Roche AB, Pfizer AB et MSD. Être séropositif au VIH implique de porter une infection virale en cours mettant le plus souvent longtemps à occasionner des lésions sérieuses dans le corps. Avoir contracté le VIH ne signifie pas nécessairement que l on se sente malade. Il est important de savoir que le VIH peut contaminer bien que l on ne se sente pas malade. La contamination peut intervenir

2 lors de contacts sexuels non protégés, d une grossesse, d un accouchement, de l allaitement et lorsque des toxicomanes pratiquant des injections intraveineuses partagent des instruments hypodermiques (seringues). Qu est-ce que le VIH? Le VIH appartient à un groupe de virus pouvant pénétrer dans de nombreuses cellules différentes dans le corps et les attaquer. Chez une personne contaminée par le VIH, les cellules, c est-à-dire les globules blancs appelées cellules T ou «cellules d aide», sont attaquées et détruites. Ces cellules ont un rôle important dans notre système de défense immunitaire (défense de l organisme contre les maladies). Le nombre de ces «cellules d aide» est mesuré dans le sang. Même en l absence de traitement comportant des «médicaments freinant la progression du VIH», il existe un laps de temps important, d une durée moyenne d environ dix ans, entre le moment où la contamination intervient et le moment où la personne devient gravement malade. Cette période est cependant variable en fonction de chacun. Quand les défenses immunitaires diminuent et le nombre de «cellules d aide» tombe à un niveau très bas, l organisme peut alors être frappé par différentes infections graves, par exemple une inflammation sérieuse des poumons appelée Pneumocystis, un type de cancer de la peau appelé acrosarcomatose de Kaposi, ou bien des micoses à répétition des voies respiratoires ou de l œsophage. Avoir le SIDA signifie que l on est touché par une ou plusieurs de ces maladies graves. Comment s aperçoit-on que l on a été contaminé par le VIH? De nombreuses personnes ne s en aperçoivent pas le moins du monde, d autres peuvent, seulement une ou deux semaines après avoir été contaminés, présenter des symptômes rappelant d autres infections virales comme de la fièvre, un mal de gorge, des glandes enflées (ganglions) ou des éruptions. Le moyen encore le plus sûr pour savoir si l on a été contaminé est de se prêter à un test de dépistage. Ce test consiste en une prise de sang, et s il s avère que la personne est contaminée, on dit alors qu elle est séropositive. Le VIH peut-il être traité à l aide d antibiotiques? Non, les antibiotiques n ont pas d effet sur le virus. Il n existe à ce jour aucun médicament pouvant guérir le VIH, on porte donc pour l instant le virus pour la vie entière. Il existe par contre plusieurs médicaments permettant de ralentir les effets nocifs du virus dans l organisme et

3 par conséquent de renforcer les défenses immunitaires et empêcher/retarder le développement du SIDA. Même si l on suit un traitement, le virus demeure dans l organisme. En cas de traitement efficace comportant des «médicaments freinant la progression du VIH», la transmissibilité est considérablement inférieure à ce qu elle est si le VIH n est pas traité. La transmissibilité est particulièrement importante les 6 premiers mois après avoir contracté le virus. Qu est-ce que le SIDA? SIDA est un terme générique pour désigner les maladies que l on peut attraper lorsque le VIH a détérioré les défenses immunitaires et fait ainsi en sorte que les «cellules d aide» qui doivent normalement protéger l organisme contre les infections et le cancer ne peuvent plus remplir leur rôle. On peut obtenir des symptômes sur la peau et les muqueuses, de la fièvre, un amaigrissement, de la fatigue, des micoses, des diarrhées et des inflammations pulmonaires. Si une personne a un virus d herpès «en sommeil» dans l organisme, ce dernier peut se réveiller et provoquer des plaies sur les lèvres, de l herpès sur les organes génitaux ou un zona. En cas de traitement contre l infection au VIH comportant des «médicaments freinant la progression du VIH», on empêche la détérioration des défenses immunitaires qui déclenchent les maladies du SIDA. Les médicaments freinant la progression du VIH diminuent la quantité de virus dans le sang (ou charge virale), et aident ainsi les défenses immunitaires à protéger votre corps contre les infections et autres maladies. Virus et cellules Les virus sont de petits organismes de taille inférieure à des bactéries, et différents virus peuvent entraîner une série de maladies diverses, du simple rhume à de l herpès, à la jaunisse et au SIDA. Les virus ne peuvent pas proliférer par eux-mêmes. Ils doivent pénétrer dans d autres cellules vivantes et utiliser les «mécanismes de cellules» de ces dernières afin de pouvoir fabriquer de nouvelles copies d eux-mêmes. Le VIH attaque le plus souvent un type de cellules dans le corps humain, les globules blancs appelés cellules d aide T, qui aident l organisme à se défendre contre les maladies. Ces cellules ont précisément une protéine (l albumine) sur leur surface servant de réceptrice du virus. Quand le virus s accroche sur ces réceptri-

4 ces (appelées CD4), le VIH pénètre ensuite dans la cellule et commence à y proliférer. Les cellules cibles dans les muqueuses jouent un grand rôle lorsque le VIH se transmet par contact sexuel (qui est la forme de transmission la plus courante). Le virus se propage par les liquides corporels tels le sang, le sperme et les sécrétions vaginales, mais uniquement si ces liquides entrent en contact avec les muqueuses ou une plaie chez une autre personne. Le VIH appartient à un groupe appelé lentivirus (ou «virus lent»). Cela signifie que le virus peut «être en sommeil» dans les cellules du corps pendant une période courte ou longue, puis subitement se réveiller et commencer à attaquer les défenses immunitaires de l organisme. Le virus VIH possède la faculté de se «cacher» et de se transformer en nouvelles variantes, ce qui rend une guérison du VIH et du SIDA et la mise au point d un vaccin efficace si difficiles. Origine de l apparition du virus Le VIH est très semblable à un autre virus, le virus SIV, qui touche les singes en Afrique de l ouest et entraîne des symptômes ressemblant à ceux du SIDA. On pense que le virus qui a donné lieu à l épidémie mondiale a été transmis du singe à l humain au début du 20ème siècle. Puisque la viande de singe était alors un aliment ordinaire, cette transmission peut par exemple très bien s être produite lorsque les chasseurs capturaient des singes ou les dépeçaient. Ce que nous appelons aujourd hui SIDA a été découvert la première fois au cours de l été Aux États-Unis, un nombre anormalement élevé de jeunes hommes d habitude en bonne santé en bonne santé est alors tombé malade et a contracté un type particulier d inflammation des poumons (Pneumocystis) et une tumeur cancéreuse de la peau appelée acrosarcomatose de Kaposi. Il s est avéré que tous avaient en commun des défenses immunitaires qui fonctionnaient très mal. La plupart de ces hommes étaient homosexuels, et on a d abord pensé que les défenses immunitaires affaiblies allaient de paire avec l homosexualité masculine. On a ensuite découvert que les toxicomanes partageant des seringues avaient également attrapé cette maladie, de même que des personnes ayant reçu des transfusions sanguines avec du sang contaminé. On a alors compris que la cause en était un organisme spécifique et qu il pouvait également se transmettre entre hommes et femmes, et pas seulement lors de rapports sexuels entre hommes. En 1983, on a découvert le virus qui était la cause de la maladie : le VIH.

5 GLOSSAIRE Acrosarcomatose de Kaposi une forme de cancer de la peau qui provient lors du développement du SIDA et se manifeste par des taches sombres et des bosses sur la peau. ADN acide désoxyribonucléique, une substance chimique dans les chromosomes. L ADN se trouve dans un modèle de chaîne et contient le «code» génétique de la cellule ou les informations sur les gènes (le caractère héréditaire). Anticorps les anticorps appartiennent au groupe des protéines (albumines) appelées les immunoglobulines (abréviation : Ig). Les anticorps sont produits par les globules blancs appelés lymphocytes B. Les anticorps identifient les substances étrangères lors d une étape d élimination par les défenses immunitaires des différents intrus présents dans l organisme. Dans une certaine mesure, les anticorps peuvent ainsi contribuer directement à neutraliser/éliminer des menaces particulières pour l organisme, mais ils transmettent principalement un signal aux autres cellules dans les défenses immunitaires. Antigène ce mot provient de «génération d anticorps». Structures sur et dans les agents infectieux (ou pathogènes) qui occasionnent des réactions de la part des défenses immunitaires et mettent en marche la production d anticorps. ARN acide ribonucléique, une substance jouant habituellement un rôle dans la production de l albumine et dans d autres processus dans les cellules. Un certain nombre de virus, VIH y compris, enregistrent également leurs informations génétiques sous la forme d ARN à la place de l ADN. Bactéries microorganismes unicellulaires avec des corps ronds, en forme de bâtonnets, de spirale ou de fil qui vivent dans la terre, l eau, ou bien dans les plantes, les animaux et les humains. CD4 une structure en surface existant sur certaines cellules dans le corps. Le VIH s accroche sur cette surface afin de pénétrer dans la cellule. Défenses immunitaires ou système immunitaire c est le mécanisme de défense de l organisme contre les corps étrangers et les organismes provoquant la contamination par pénétration et pouvant causer des lésions/blessures. La réaction des défenses immunitaires dépend, entre autres, de la charge virale et de si l on est frappé par une maladie affaiblissant les défenses immunitaires (par ex. le SIDA). Quand les défenses immunitaires réagissent à quelque chose de non dangereux, des allergies proviennent alors. Les maladies pour lesquelles les mécanismes de défenses immunitaires se retournent contre son propre tissu corporel s appellent les maladies auto-immunes. Les défenses immunitaires chez l être humain se composent de deux parties : la partie adaptative et la partie innée. Le système adaptatif a une mémoire pour reconnaître les antigènes déjà rencontrés et peut démarrer une réponse immunitaire spécialement adaptée à chaque type d antigène dont il s occupe. Les composants les plus importants du système adaptatif sont les lymphocytes et les anticorps. Les défenses immunitaires innées réagissent à peu près de la même manière pour tous les antigènes qu elles reconnaissent. Celles-ci sont globalement déjà entièrement développées à la naissance.

6 Enzymes protéines particulières (les albumines) qui, entre autres, jouent un grand rôle dans le métabolisme du corps (chez l être humain, particulièrement dans le foie). Les enzymes font partie de pratiquement tous les processus dans un organisme vivant, et sans enzymes, aucune vie n est possible. De nombreuses hormones agissent en stimulant la production de certaines enzymes données. Graisses dans le sang le foie produit des particules de graisse dans le sang dont les trois plus importantes sont : Les LDL, le «mauvais cholestérol» pouvant pénétrer dans les parois des vaisseaux sanguins et démarrer une inflammation qui devient petit à petit une «artériosclérose». Les triglycérides : le fait de manger des aliments très sucrés peut augmenter la teneur en triglycérides dans le sang. Les HDL, le «bon cholestérol» pouvant en réalité «mettre de l ordre» dans les vaisseaux sanguins et enlever les particules de graisses dans le sang présentant un danger. En examinant les enzymes dans le sang, on peut diagnostiquer plusieurs maladies (en particulier du cœur, du foie et de la vésicule biliaire). Hépatite C un virus occasionnant une inflammation du foie. La plupart des personnes contaminées (70 à 80 %) porte cette infection à vie. Beaucoup ne présentent aucun trouble mais le symptôme peut également apparaitre de nombreuses années après la contamination. La maladie se transmet par le sang, c està-dire que le sang de celui qui porte le virus entre en contact avec le sang d une autre personne. Cela peut, par exemple provenir lors d une transfusion sanguine avec du sang contaminé, non contrôlé ou par le partage de seringue avec une personne contaminée. Le risque de contracter l hépatite C lors de rapports sexuels est très faible et concerne principalement les cas où les muqueuses des organes génitaux sont abimés. Inhibiteurs d entrée (ou de fusion) ce sont des médicaments bloquant les récepteurs nécessaires pour que le virus puisse s accrocher aux cellules cibles. Il en existe actuellement deux types : - Les inhibiteurs de fusion ils empêchent le virus d infecter les cellules en bloquant une protéine que le VIH envoie afin de pénétrer dans un hôte. La fusion entre le virus et l hôte est empêchée. Les inhibiteurs de fusion doivent être pris sous la forme d injections que l on s administre soi-même. Les inhibiteurs de fusion sont utilisés lorsque d autres combinaisons de médicaments contre le VIH ne peuvent pas être utilisées, par ex. quand une résistance et des effets secondaires apparaissent. - Les inhibiteurs CCR5 ils bloquent un autre des récepteurs que le VIH utilise pour infecter les cellules. Inhibiteurs d intégrase Ces médicaments pour le traitement du VIH agissent en ralentissant l intégration du VIH dans l ADN dans les cellules cibles sur le point d être infectées. Inhibiteurs de protéase ces médicaments bloquent l enzyme appelée protéase du VIH. Cette enzyme est nécessaire pour diviser de grandes protéines en protéines de moindre taille pendant la formation de nouvelles particules virales. En bloquant la division, on empêche la prolifération du virus. Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI, ou encore NNRTI en anglais) ils agissent également

7 dans les cellules infectées par le VIH. Les produits INNTI influencent la même phase du cycle de vie du virus que les inhibiteurs nucléosidiques, mais d une manière un peu différente. La propagation du virus est arrêtée par le biais du médicament qui bloque une enzyme utilisée par le VIH. Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI, ou encore NRTI en anglais) ils font pratiquement toujours partie d une thérapie combinée contre le VIH. Les inhibiteurs (ou analogues) nucléosidiques se nomment ainsi car ils ressemblent naturellement à des maillons préventifs (nucléosides) dans le patrimoine héréditaire/ génétique du virus. En se liant d abord à une enzyme utilisée par le virus, les inhibiteurs nucléosidiques s encastrent comme de «faux maillons» dans leur patrimoine héréditaire/génétique. De cette façon, la formation de nouvelles particules de virus est ainsi arrêtée. Lymphocyte un des divers groupes de globules blancs. Un type important de lymphocytes T, également appelés «cellules tueuses». Leur tache la plus importante est de réagir aux cellules étrangères et de les tuer par un contact direct. Ils ont également une grande importance pour les défenses immunitaires contre les virus et les bactéries pouvant proliférer à l intérieur des cellules. Mutation signifie changement/transformation. Lorsque le VIH prolifère, de nombreuses et nouvelles particules virales se forment, et chez ces dernières, de petits changements/transformations et mutations interviennent en permanence. Lorsque l infection par le VIH est correctement combattue à l aide de médicaments, le virus ne se propage pas, mais si le traitement n est pas suffisamment efficace, la prolifération peut néanmoins intervenir. Les particules virales connaissant des mutations permettent au virus de résister plus facilement au médicament et, petit à petit, une souche de virus résistante au médicament peut se développer. Opportuniste les infections opportunistes sont des maladies pouvant être développées après de nombreuses années lorsque le virus VIH a détérioré une grande partie des défenses immunitaires. Des exemples de telles infections sont une inflammation des poumons, des micoses et la tuberculose. Patrimoine héréditaire/génétique voir ADN et ARN. Résistance un agent infectieux (ou pathogène) peut se transformer de sorte qu il devienne résistant au médicament. Le VIH peut acquérir très rapidement une résistance au médicament. La résistance implique que le VIH se transforme de sorte que le virus soit moins sensible à un médicament donné. Lorsque le virus devient moins sensible au médicament, l effet du traitement peut devenir moins grand. Combiner plusieurs médicaments offre par conséquent une meilleure efficacité tout en permettant d empêcher la résistance. La résistance est empêchée à la fois par l effet positif du traitement (l infection est combattue et le virus ne peut pas se propager) et par le fait qu il deviendra plus difficile pour le virus d acquérir de la résistance contre plusieurs médicaments différents en même temps. Si le VIH a développé une résistance à un médicament particulier, il peut alors exister pour la personne une sensibilité réduite y compris aux autres médicaments contre le VIH, même si la personne n utilise pas

8 ces derniers. Il s agit alors de médicaments semblables entre eux au niveau chimique. On appelle cela la résistance croisée. Un virus multirésistant est résistant à des produits appartenant à plus d une catégorie de médicaments. La multirésistance est bien entendu encore plus grave que la résistance à un médicament unique. SIDA cela signifie en français Syndrome de l Immunodéficience Acquise (en anglais : AIDS, Acquired Immuno Deficiency Syndrome). SIDA est un terme générique désignant les maladies que l on peut contracter lorsque le virus VIH a détérioré les défenses immunitaires. Syndrome un état pathologique comportant de nombreux symptômes différents ayant tous la même cause. Transcription une enzyme rendant possible une «traduction» des informations génétiques d une langue à une autre est souvent appelée transcriptase. La traduction signifie dans ce cas une vraie transformation de l ADN en ARN ou l inverse. Transcriptase inversée une enzyme traduit le patrimoine héréditaire/génétique chez le VIH d ARN en ADN afin que l ADN-virus puisse s encastrer dans le patrimoine héréditaire/génétique de la cellule contaminée. Vaccin Les vaccins sont des médicaments empêchant l accès de maladies infectieuses occasionnées à la fois par des bactéries et des virus. Tous les vaccins ont en commun que sans eux-mêmes causer une maladie, ils provoquent l immunité. Lors du processus immunitaire, les défenses immunitaires reconnaissent et neutralisent/éliminent les bactéries et virus avant qu ils aient le temps de suffisamment proliférer. VIH appartient à un groupe de virus pouvant pénétrer de nombreuses cellules différentes dans le corps et les attaquer. Chez une personne contaminée par le VIH, des cellules appelées globules blancs (lymphocytes T) sont attaquées et détruites. Elles ont un rôle important pour nous protéger contre les maladies (elles font partie de nos défenses immunitaires). Ces cellules ont précisément sur leur surface une protéine (l albumine) servant de «réceptrice» du virus. Lorsque le virus s est accroché sur ces réceptrices le VIH pénètre alors dans la cellule et commence rapidement à proliférer dans le corps. Le VIH appartient à un groupe appelé lentivirus (ou «virus lent»). Cela signifie que le virus peut «être en sommeil» dans les cellules du corps pendant une période courte ou longue, puis subitement se réveiller et commencer à attaquer les défenses immunitaires de l organisme. Virus les virus sont de petits organismes, de taille inférieure à celle des bactéries, et pouvant occasionner une série de maladies différentes, du simple rhume à de l herpès, à la jaunisse et au SIDA. Les virus ne peuvent pas proliférer par eux-mêmes sans devoir préalablement pénétrer dans d autres cellules vivantes afin de pouvoir fabriquer de nouvelles copies d eux-mêmes.

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