FLUX DES ELEMENTS NPK DANS DES SYSTEMES PLURISPECIFIQUES A BASE DE CULTURES PERENNES DANS LES FORETS HUMIDES DU SUD OUEST CAMEROUN

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "FLUX DES ELEMENTS NPK DANS DES SYSTEMES PLURISPECIFIQUES A BASE DE CULTURES PERENNES DANS LES FORETS HUMIDES DU SUD OUEST CAMEROUN"

Transcription

1 FLUX DES ELEMENTS NPK DANS DES SYSTEMES PLURISPECIFIQUES A BASE DE CULTURES PERENNES DANS LES FORETS HUMIDES DU SUD OUEST CAMEROUN 1 E. E. EHABE 1, P. SAMALANG 1, A. BIKOI 1, I. de BARROS 2, F. ENJALRIC 3 1 Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), Centre Régional de Recherche d Ekona, B.P. 25 Buea, Cameroun. e_ehabe@yahoo.com 2 INRA Antilles-Guyana, URAPC, Guadeloupe (FWI). indebarros@antilles.inra.fr 3 Unité Mixte de Recherche Système, CIRAD Cultures Pérennes, 2 Place Viala, 34 Montpellier, France. enjalric@cirad.fr RESUME La gestion de la fertilité des sols est devenue cruciale dans les exploitations paysannes plurispécifiques où certains processus influençant leur durabilité sont ignorés. Une étude a été menée dans certaines parcelles à base de cultures pérennes implantées dans la forêt humide du sud ouest Cameroun afin de mieux comprendre la gestion de cette fertilité et identifier les facteurs qui contribuent à l épuisement des macros éléments. Les données collectées ont été modélisées avec l outil NUTMON. Les résultats ont montrés que les systèmes de cultures influencent les stratégies globales d exploitation. Tandis que le flux des éléments nutritifs dans les parcelles est confirmé, les mouvements en N, P et K étaient différents selon la culture pérenne principale. Le bilan complet en élément nutritif moyen de chaque parcelle a été négatif largement pour l azote et positif pour potassium et phosphore. Le bilan partiel, ignorant les flux biophysiques (fixation d azote, lessivage, érosion), était positif pour les trois éléments, indiquant ainsi que ces facteurs étaient responsables en majeure partie pour l épuisement en N. Mots clés : sols fertilité épuisement - NUTMON forets humides Cameroun ABSTRACT Soil fertility is a survival issue in multi-cropped peasant farms where long-term processes affecting sustainability are often ignored. A study was conducted in some perennial crop-based farms in the humid forests of South West Cameroon to better understand soil fertility management in such cropping systems and identify factors contributing to major nutrient depletion trends. Collected data were modelled using the farm NUTrient MONitoring (NUTMON) tool. Results showed that the farming systems played key roles in the overall exploitation strategies. Whereas nutrient flows in separate farm units and between associated crops were confirmed, the net flows in soil N, P and K nutrient balances differed with the main perennial crop. The average nutrient balance of each farm was markedly negative for N but positive for P and K. The partial balance, ignoring biophysical flows (N-fixation, leaching, erosion), was however positive for the three nutrients indicating that N depletion was mostly as a result of biophysical flows in these farming systems. Key words : soils fertility depletion - NUTMON humid forests Cameroon

2 2 Introduction Les pratiques de production au sein des exploitations paysannes en Afrique sub-saharienne progressent au dépend de leur durabilité puisque les planteurs sont plus concernés par la production dans le court terme (de la saison actuelle et suivante). Les processus influençant la production à long terme, tels que la diminution des stocks d éléments nutritifs, sont peu visible et reçoivent ainsi une faible priorité. Ces sols sont donc progressivement dépourvus de leurs éléments nutritifs [1]. Afin de sécuriser la productivité actuelle et assurer la durabilité des systèmes de productions, ces planteurs gèrent la fertilité des sols en manipulant les mouvements des éléments nutritifs à l entrée, à l intérieur et à la sortie de leurs exploitations. Les décisions sur la gestion de la fertilité des sols sont conditionnées par les objectifs du ménage (sécurité alimentaire, maximisation du revenu, diminution des risques, etc.), les ressources disponibles (main d œuvre, argent, outils, ressources naturelles, etc.) et l environnement socio-économique. La fertilité des sols est devenue une affaire de survie, surtout dans les exploitations paysannes plurispécifiques à base de cultures pérennes dans les forets humides du Cameroun. Sans un contrôle adéquat pour maintenir cette fertilité à travers des pratiques actuelles de gestion de l exploitation, la sécurité alimentaire et l importance économique du secteur agricole dans cette région seront menacés [1]. Cependant, la complexité de l exploitation paysanne ne facilite pas la quantification des entrées, sorties et stocks. La méthode NUTMON (NUTrient MONitoring) est une approche multi-échelle qui permet d évaluer les fluxes de N, P et K dans une unité géographique donnée et cela sur la base des intrants (engrais minéraux, fumures, dépôts atmosphériques, sédimentation) et sorties (récoltes, résidus, lessivage, dénitrification, érosion) [2]. Ce logiciel contient quatre modules donnent les directives pour la collecte et saisie des données, le calcul et interprétation du bilan des fluxes d éléments nutritifs, stocks et des indicateurs de performance économique des exploitations. Le logiciel permet donc d obtenir une analyse complète des éléments nutritifs entre les différentes activités au sein d une exploitation ainsi qu entre l exploitation et ses environs. Ce projet a été mené pour assurer une meilleur compréhension et amélioration de la gestion de la fertilité des systèmes d exploitations et à déterminer le rôle d une gestion intégrée des éléments nutritifs pour renverser les tendances actuelles d épuisement au sein de chaque parcelle. Les objectifs spécifiques ont donc été d évaluer les variations des stocks d éléments nutritifs des sols, et identifier les facteurs clés influençant la gestion de la fertilité des exploitations agricoles afin d identifier certains causes fondamental de l épuisement de la fertilité des sols des parcelles à base des cultures pérennes dans les forets humides du sud ouest du Cameroun. 1. Méthodologie 1.1. Localité de l étude L étude a été menée sur des exploitations agricoles mixtes mais à base de cultures pérennes. Ces exploitations étaient situées dans deux localités de la forêt humide du sud ouest du Cameroun (Figure 1). Cette zone est caractérisée par des températures moyennes à élevées (~ 23 C) uniformément reparties toute au long de l année, d humidité relative élevée (76-9%), de pluviométrie annuelle élevée (> 25 mm) repartie dans deux saisons pluvieuses et sèche distinctes, et des sols fertiles et profonds avec des poches de sols ferrugineux et volcaniques très fertiles [3]. La région est également caractérisée par différents types d exploitations agricoles allant de petites exploitations paysannes avec essentiellement des cultures vivrières (banane-plantain, macabo, manioc, igname, maïs, etc.), des plantations industrielles pour la production des cultures de rentes (palmier à huile, Hevea, cacaoyer, caféier, etc.), et des champs mixtes avec différentes combinaisons de cultures pérennes et vivrieres [4].

3 3 Figure 1. Carte du Cameroun montrant les grandes zones agro-écologique et les forets humides du sud ouest du Cameroun 1.2. Caractérisation des parcelles L inventaire et données quotidiennes ont été collectées sur 19 exploitations à base de cultures pérennes (Table 1) situées dans les localités de Bombe Bakundu et Malende, lesquelles ont été préalablement jugée suffisamment homogènes en termes des activités agricoles et non-agricoles ainsi que la présence des plantations de petites et moyennes tailles sur lesquelles étaient cultivées l hévéa (Hevea brasiliensis), le palmier à huile (Elaeis guineensis) ou le cacaoyer (Theobroma cacao) comme culture principale en association avec d autres cultures vivrieres ou de rentes. Deux approches ont été adoptées pour identifier les exploitations («farm section units» ou FSU) une basée sur l évaluation traditionnelle des terres et l autre sur l analyse statistiques multi-variées des données de chaque parcelle : localité, altitude, pluviométrie, superficie, topographie, morphologie du sol (profondeur, texture ou teneur en argile, couleur, roche mère) et sa composition (humidité, état des racines, etc.). Les détails de cette méthodologie qui ont menée à la définition des FSUs sont d une légère modification de celles proposées par de Jager et al. [5] déjà décrites ailleurs [6].

4 4 Plot Localité Teneur en argile (%) Roche mère Pente (%) FSU 23 Bombe 4 5 Volcanique/Base complexe 5 (a) 25 Bombe 4 5 Volcanique/Base complexe 5 (a) P 26 Bombe 4 5 Volcanique/Base complexe 5 (a) 38 Bombe 4 5 Volcanique/Base complexe > 1 (c) 27 Bombe 4 5 Volcanique/Base complexe > 1 (c) R 18 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 21 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 3 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 31 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 32 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 33 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 34 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) J 35 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 36 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 37 Bombe 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 22 Malende 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 24 Malende 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 29 Malende 2 35 Volcanique/Base complexe 5 (a) 28 Malende 2 35 Volcanique/Base complexe > 1 (c) L Table 1. Exploitations agricoles couvertes par cette étude 1.3. Analyses des éléments nutritifs du sol Les échantillons de sol ont été analysés pour leurs propriétés physiques et chimiques en utilisant des techniques standards : La texture a été déterminée par la méthode de pipette, la teneur en phosphore disponible par la methode de Bray-2, l azote total avec la methode semi-micro de Kjeldahl, des bases échangeable (K, Ca, Mg) avec de l acétate d ammonium neutre à ph de 7, acidité échangeable (AlH + ) par de KCl normal, le carbone organique par la technique de Walkley- Black et le ph dans de l eau. La densité de masse a été déterminée par la méthode du cylindre [7]. Cela a impliqué l utilisation des noyaux cylindrique en acier (~ 75 mm de long, 75 mm diamètre interne, 3 mm d épaisseur du mur, biseauté d un bout à 15 mm) lubrifié à l intérieur et à l extérieur en essuyant avec un chiffon contenant un filme mince d huile végétale pour diminuer la friction et l adhésion sans pour autant affecter de façon significative la précision de la mesure [8]. Des échantillons acceptables ont été séchés à 15 C et puis pesé. La densité de masse a été enregistrée comme étant le rapport entre la masse du sol séché (en mg) au volume interne du noyau cylindrique (en cm 3 ) Collection des données et analyse avec la méthodologie Nutmon Le logiciel Nutmon, appliqué aux niveaux de l exploitation et des activités, a inclus un questionnaire structuré, une base de données, et deux modèles statiques simples - NUTCAL pour le calcul des flues d éléments nutritifs et ECCAL pour le calcul des paramètres économique. Une interface facilite la saisie des données, leur manipulation et l extrait des données pour produire des intrants pour les deux modèles [9]. Un inventaire initial de la composition du ménage, la disposition de l exploitation, les activités agricoles et éléments nutritifs a été complété pour chaque exploitation. Cet inventaire a été

5 succédé par un suivi mensuel des activités agricoles affectant le mouvement des éléments nutritifs. Les activités des individus du ménage, leurs revenues et la répartition du temps de travail ont été également étudié. Le bilan en éléments nutritifs (intrants moins sorties) a été calculé pour toutes les exploitations ainsi que pour leurs champs séparés. La sortie d éléments nutritifs a inclue les produits récoltés et résidus, les éléments lessivés en dessous de la zone des racines, des pertes gazeuses de la surface des sols, l érosion et les excréta humains perdues qui se termine dans les latrines profonds hors de la zone des racines. Les entrées étaient des engrais minéraux, intrants organiques (fumure, résidus des plantes importées et aliments), déposition aérienne, fixation biologiques d azote par les plantes, sédimentation et éléments extraits du sous sol par les racines profondes. 2. Résultats et discussion 2.1. Caractérisation des unités d exploitation («farm section units») L évaluation initial, présentée dans la Figure 2, montre que le banane-plantain et le manioc ont été les cultures vivrières (annuelles) les plus intercalées tandis que le cacaoyer, et à une moindre mesure le palmier à huile ont été les cultures pérennes les plus intercallees dans la zone de l étude. En effet, ces deux cultures respectives dans chaque catégorie ont été impliquées a plus de 5% des fréquences observées d intercalée. Des interviews ont confirmés que les planteurs étaient conscients du déclin progressif de la productivité des terres au cours des ans, un phénomène attribué à l utilisation continuelle des mêmes champs, l érosion des sols et surtout la baisse des apports en fumure. Ils n étaient pas, cependant, conscients du rôle majeur que joue les éléments nutritifs dans ces processus ou comment ils affectent la productivité des sols a 5 4 b Frequency (%) Figure 2. Plantain Cassava Pumpkin Maize Maize Rice Pineapple Taro/Cocoyam Yam Banana Bean Frequency (%) Fréquence d apparition des principales (a). cultures annuelles et (b). cultures pérennes associées dans les exploitations agricoles à base des cultures pérennes Cocoa Oil palm Rubber Avocado Njansang Papaya Cashew Guava Mango Oranges Plum 2.2. Fluxes d éléments nutritifs dans les exploitations agricoles Le flux complet de N-P-K a montré que ces mouvements ont variés avec les éléments nutritifs et les facteurs de distribution considérés (Figure 3). L entrée des éléments N, P et K a paru uniformément repartie entre l engrais organique importé (IN1a), la déposition atmosphérique humide et sèche (IN3), la fixation d azote (IN4) et a une moindre mesure les minéraux dans les produits récoltés. Ceci, cependant, n était pas le cas avec les sorties puisque les proportions variaient de façon considérable avec les éléments nutritifs

6 considérés. Premièrement, l élément le plus grandement perdu a été l azote, et cela a été attribué essentiellement au lessivage (~7%), pertes gazeuses (~2%), et aux produits et résidus exportés. En ce qui concerne les autres minéraux, très peu de P et K ont été perdus des exploitations. Au lieu de cela, les éléments nutritifs ont été obtenus des engrais organiques importés et la déposition atmosphérique. Ces chiffres ont confirmés par les plutôt différents bilans complets d azote, négatif pour l azote et positif pour le phosphore et le potassium (Figure 3a). En ignorant toutes pertes dûes au lessivage (bilan nutritif partiel), les chiffres globaux deviennent positif pour les trois éléments, surtout pour l azote (Figure 3, insérer). Ceci, en général, les planteurs arrive à compenser cet épuisement provoqué par l export des produits récoltés Mineral fertiliser, IN1 Imported organic fertiliser, IN2a Imported manure, IN2b Atmospheric deposition, IN3 N-fixation, IN4 Harvests, OUT1 Exported crop residues, OUT2a Manure excretion outside farm, OUT2b Quantity of nutrients transferred, g Nutrients transferred (kg/ha) Leaching, OUT3 Gaseous loss, OUT4 Erosion, OUT Full balance Partial balance N P K Figure 3. Flux globaux de N-P-K pour les exploitations étudiées, ainsi que les bilans complets et partiels spécifiques des N-P-K transférés (insert) 2.3. Flux d éléments nutritifs entre exploitations agricoles Des bilans complets et partiels des éléments nutritifs ont montré des différences énormes entre les unités d une exploitation (Figure 4). Tandis que toutes les exploitations ont présentées des bilans complets négatifs pour l azote (Figure 4a), seul environ un quart de ces exploitations ont présentées des bilans partiels négatifs for cet élément (Figure 4b). Cette situation était légèrement différent pour le K transféré, mais beaucoup plus différent pour P. En effet, presque toutes les unités d exploitation ont présentées des bilans complets et partiels positif pour P tandis qu une petite proportion de ce dernier ont continué à avoir des valeurs négatives pour K pour les bilans complets et partiels. Ces résultats indiquent clairement que le lessivage est le facteur le plus important contribuant à l épuisement des éléments nutritifs des sols, surtout l azote.

7 7 Full balance of nutrients transferred, kg/ha Partial balance of nutrients transferred, kg/ha a - N - - P - - K b - N - - P - - K Figure 4. Bilans spécifiques complets et partiels des N-P-K globaux transférés pour les différentes exploitations agricoles En considérant toutes les exploitations agricoles comme une FSU, la contribution des différents facteurs modelés au statut global d éléments nutritifs (Figure 5) ainsi qu aux bilans complets et partiels (Figure 5, insérer) ont considérablement changé. De ceux-ci, on trouve que la déposition atmosphérique a été responsable pour la plupart d azote transféré dans le FSU, suivi par la fixation d azote et d engrais organique importés. Une fois de plus, le lessivage et la perte gazeuse ont contribué pour la plupart d azote perdus tandis que les produits récoltés et leurs résidus exportés ont contribués pour les pertes de P et K.

8 8 3 Nutrient balance, g/ha N P K Full Partial N K P 75 N and P transferred, g/ha K transferred, g/ha Mineral fertiliser, IN1 Imported organic fertiliser, IN2a Atmospheric deposition, IN3 N-fixation, IN4 Harvests, OUT1 Exported crop residues, OUT2a Leaching, OUT3 Gaseous loss, OUT4 Erosion, OUT5 Figure 5. Contribution de divers facteurs aux bilans en N-P-K dans le FSU et leurs contributions au bilan nutritif total (insérer) Les pertes nettes du sol en N, P et K ont été plus prononcées dans les exploitations à base de cacaoyer et palmier à huile que dans les exploitations d hévéa. Ceci serait certainement lié à la multiplicité des produits récoltés des deux premières cultures pérennes. L analyse économique, qui formait une partie de cette étude mais présentée ailleurs, a montré que les cultures de rente peut être plus profitable que les cultures vivrières et pourtant souvent associée avec les bilans nutritifs moins négatifs (Table 3). Au niveau de l exploitation, une perte plus sérieuse a été enregistrée pour les parcelles qui ont été lourdement intercalées (plus de cultures) notamment le palmier à huile et le cacaoyer. En effet, ces parcelles ont subi le plus grand épuisement d éléments nutritifs à cause des formes multiples des produits récoltés. Comme le montre le Tableau 2, les champs d Hevea ont perdus les éléments nutritifs par la saignée et le drainage du latex tandis que le palmier à huile perdait par les régimes récoltés (graines et feuilles). Les fluxes par unité à l extérieure des exploitations pour toutes les FSUs a). Champ d hévéa Mouvement Matériel Fraiche, kg/ha Sèche, kg/ha N, kg/ha P, kg/ha K, kg/ha OUT Caoutchouc coagulé ,8,3,8 OUT Fruits d ananas 4 1,,, IN Acide formique 4 4,,, IN Ethrel 1 1,,,

9 9 b). Champ de palmier à huile Mouvement Matériel Fraiche, kg/ha Sèche, kg/ha N, kg/ha P, kg/ha K, kg/ha OUT Tubercules manioc ,7,1,7 OUT Fruits palmier à huile ,7 15,6 2,9 OUT Huile de palme ,1 16,2 12,7 OUT Graines de pumpkin 8 72,6,1,2 IN Fongicides 1 1,,, IN Engrais 2/1/ ,,2,4 IN Graines de maïs 4 3,1,, IN Graines de gombo,,, IN Rejets de plantain 7 7,3,3,1 IN Rejets d ignames 23 6,,, IN Graines de pumpkin 11 1,1,, IN Insecticides 1 1,,, IN Régimes de plantain 23 4,,, IN Epis de maïs 3 26,4,1,1 IN Tubercules macabo 15 15,1,1,2 c). Champ cacaoyère Mouvement Matériel Fraiche, kg/ha Sèche, kg/ha N, kg/ha P, kg/ha K, kg/ha OUT Fèves/graines cacao , 5,6,4 OUT Fruit d ananas 3 1,,, OUT Régime de plantain ,8,2 2,8 OUT Graines de riz 6 54,6,2,2 OUT Manioc transformé 7 27,1,,1 OUT Graines d arachides ,8 1,3 1,7 IN Tubercules de patates 1 2,,, IN Plantules de cacao , 2,1 1,5 IN Grains de riz 68 61,7,2,2 IN Tubercules manioc 78 29,1,,1 IN Epis maïs ,9 1,2 1,4 IN Rejet de plantain ,4 1,8,7 IN Graines de cacao ,5 25,8 2, IN Tubercules macabo 5 5,2,3,6 3. Conclusions La majorité des sols dans les tropiques humides du Cameroun sont en train de perdre de façon progressive leurs éléments nutritifs, compromettant ainsi leur productivité dans l avenir et la survie de ces systèmes d exploitation, surtout dans des exploitations mixtes des paysannes à base de cultures pérennes. Cette étude a été menée pour mieux comprendre la gestion de la fertilité dans ces systèmes de cultures et d identifier les facteurs clés qui influencent les fluxes en elements nutritifs N-P-K dans ces exploitations. Les fluxes N-P-K globaux ont variées avec les éléments nutritifs et des facteurs de distributions considérées. Les entrées d éléments a été uniformément reparties entre des engrais inorganiques importées, les dépôts atmosphériques secs, la fixation d azote et les produits récoltées. L azote a été l élément épuisé dans les plus grandes quantités, essentiellement a cause du lessivage, pertes sous forme gazeux, et aux produits et déchets des récoltes. Les quantités moins importantes de P

10 et K ont été perdues puisqu il y a eu des apports substantielle des engrais organiques importes et les dépôts atmosphériques. Des grandes écarts ont été observés entre les exploitations agricoles, en termes leur bilans nutritifs pleins et partiels. Toutes les exploitations ont présentées des bilans négatifs pour N et presqu aucune pour P, et a une moindre ampleur, le K. Le lessivage a été le facteur le plus important contribuant à la perte des elements nutritifs, surtout d azote. Les pertes nettes des sols en N, P et K ont été plus prononcées dans les exploitations à base des cacaoyers et palmier à huile que dans les champs à base d hévéa. Ceci serait probablement dû à la multiplicité des produits récoltés dans les palmiers. 4. Remerciements Ce travail a été mené dans le cadre du Projet ATP CARESYS financé par le Centre International de Coopération en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD). Le soutien logistique de la Direction Régionale du CIRAD pour l Afrique Central est hautement apprécié Références [1] Kanmegne, J. (24). Slash and Burn Agriculture in the Humid Forest Zone of Southern Cameroon: Soil Quality Dynamics, Improved Fallow Management and Farmers' Perceptions. PhD thesis Thesis, Wageningen University and Research Centre, Wageningen, The Netherlands, 18 pp. [2] Bosch, H. V. d., de Jager, A. and Vlaming, J., Agriculture, Ecosystems and Environment, 71, 49 (1998). [3] Ehabe, E. E., Besong, M. T. and Almy, S. W., Trop Sci, 41, 137 (21). [4] Plaza, C. (23). Situation de l'hévéaculture villageoise dans une filière en évolution : Cas de la région d'ekona, province du Sud-Ouest Cameroun. M.Sc. Thesis, Universite Montpellier I, France, Montpellier, 8 pp. [5] De Jager, A., Nandwa, S. M. and Okoth, P. F., Agriculture, Ecosystems and Environment, 71, 39 (1998). [6] Ehabe, E. E., Gobina, S. M., Samalang, P., Bikoi, A. and Enjalric, F. (27). Statistical validation of traditional land evaluation for definition of farm section units in perennial cropbased farm holdings,. Technical Report, Institute of Agricultural Research for Development (IRAD), Ekona, Cameroon. [7] Tisdall, A. L., Australian Journal of Agricultural Research, 2, 349 (1951). [8] Brasher, B. R., Franzmeier, D. P., Valassis, V. and Davidson, S. E., Soil Science, 11, 18 (1966). [9] Envista, L. E. I. and Alterra (26). Nutmon Toolbox - Data Background, Data Entry, and Data Processing Modules, v "Atambua". Downloadable at

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

Contexte : Objectif : Expérimentation :

Contexte : Objectif : Expérimentation : Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Informations techniques sur la culture de l ananas

Informations techniques sur la culture de l ananas Informations techniques sur la culture de l ananas Conditions de culture favorables (choix de la parcelle) : Sol drainant et plutôt acide. Terrain exposé au soleil. Accès à l eau pour l irrigation durant

Plus en détail

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015 Mise en contexte Résultats des essais du CETAB+ Méthodologie; Biomasse et facteurs de variation; Rendements en maïs et corrélations avec l azote apporté;

Plus en détail

SERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière

Plus en détail

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015 Umweltauswirkungen durch Biomassenutzung Etude d impact de l utilisation de la biomasse sur l environnement 26.Juni 2015 / 26 juin 2015 Akademiehotel Karlsruhe Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence

Plus en détail

Fiche Technique. sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre. (Solanum tuberosum L.) au Cameroon

Fiche Technique. sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre. (Solanum tuberosum L.) au Cameroon Fiche Technique sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre (Solanum tuberosum L.) au Cameroon I. JUSTIFICATION La pomme de terre est une culture importante qui participe à la sécurité alimentaire

Plus en détail

La diversification de la mise en valeur traditionnelle des bas-fonds en zone de savane humide du Togo et les conséquences sur l environnement

La diversification de la mise en valeur traditionnelle des bas-fonds en zone de savane humide du Togo et les conséquences sur l environnement La diversification de la mise en valeur traditionnelle des bas-fonds en zone de savane humide du Togo et les conséquences sur l environnement Soklou Worou To cite this version: Soklou Worou. La diversification

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE 2 I- JUSTIFICATION La consommation de la pastèque est en nette expansion en réponse à une forte demande nationale et régionale ; Cependant la production

Plus en détail

Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés

Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés Annexe 2: Région des Savanes Caractéristiques et bas fonds identifiés La mise en valeur des bas fonds en saison des pluies est intense et est l œuvre des femmes qui y pratiquent essentiellement la culture

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

Le développement durable peut-il se passer d engrais minéraux?

Le développement durable peut-il se passer d engrais minéraux? Avec la participation i de l Le développement durable peut-il se passer d engrais minéraux? Philippe EVEILLARD UNIFA Union des Industries de la Fertilisation Le développement durable et l agriculture :

Plus en détail

4. Résultats et discussion

4. Résultats et discussion 17 4. Résultats et discussion La signification statistique des gains et des pertes bruts annualisés pondérés de superficie forestière et du changement net de superficie forestière a été testée pour les

Plus en détail

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION

République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION République de Côte d Ivoire NOTE D INFORMATION UN INSTRUMENT PROFESSIONNEL AU CŒUR DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DES FILIERES DE PRODUCTION Investir pour le futur Anticiper - Innover 01 BP 3726 ABIDJAN

Plus en détail

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l

Plus en détail

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF

Présenté par : Dr Asmae Nouira. Novembre Hanoi -2007. Journées Scientifiques Inter-Réseaux AUF Efficacité du semis direct à contrer l érosion hydrique en milieu agricole : mise en évidence à l'aide des techniques de radioéléments, de modélisation et de mesures aux champs (MAROC-CANADA) Présenté

Plus en détail

Comment utilisons-nous notre argent?

Comment utilisons-nous notre argent? Comment utilisons-nous notre argent? L'alimentation et le logement constituent les deux dépenses les plus importantes des ménages antillo-guyanais. C'est pour leur logement que les ménages dépensent le

Plus en détail

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire Le ph Qu est-ce que le ph? Le ph mesure l acidité d un liquide. Sa valeur s exprime sur une échelle graduée de 0 à 14 où 1 désigne une substance fortement acide, 7, une substance neutre, et 14, une substance

Plus en détail

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE Exploiter le Potentiel de la Science, de la Technologie et de l Innovation dans les chaînes Agro-alimentaires en Afrique : Créer emplois et richesse

Plus en détail

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso

Adaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables:

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables: Conférence de presse UNIFA - 23 septembre 2005 Sommaire Le marché des engrais : campagne 2004-2005 La hausse des prix de l énergie pèse sur la nouvelle campagne Le contexte réglementaire : la nouvelle

Plus en détail

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs La gestion du ph du sol Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval Le chapitre 3 Les rédacteurs Anne Vanasse (responsable) Marc Hébert Lotfi Khiari Sébastien Marchand Abdo Badra Hélène Moore 1 Introduction

Plus en détail

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace 3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de

Plus en détail

Semis direct du maïs

Semis direct du maïs Département fédéral de l'économie DFE Station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART Semis direct du maïs Etude comparative de différents semoirs pour semis direct Bernhard Streit Journée d information

Plus en détail

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITRE

CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITRE IUFRO International Congress, Nice 2015 Global challenges of air pollution and climate change to the public forest management in France Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque Manuel Nicolas

Plus en détail

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol?

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Introduction La vie végétale et animale, telle que nous la connaissons, n'existerait pas sans la terre fertile qui forme à la

Plus en détail

PRESENTATION DES PROGRAMMES

PRESENTATION DES PROGRAMMES REPUBLIQUE DE CÔTE D IVOIRE UNION DISCIPLINE - TRAVAIL PROGRAMME NATIONAL D INVESTISSEMENT AGRICOLE (PNIA 2010 2015) PRESENTATION DES PROGRAMMES ((Documentt proviissoiire)) Mai 2010 Table des matières

Plus en détail

DAIRYMAN aux Pays-Bas

DAIRYMAN aux Pays-Bas DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET SESSION 2011 France métropolitaine BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE ÉPREUVE N 2 DU PREMIER GROUPE ÉPREUVE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Option : Génie des équipements agricoles Durée : 3 heures 30 Matériel(s)

Plus en détail

CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013

CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013 1/9 CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013 I. EXAMEN DE LA DISTINCTION, L HOMOGENEITE ET DE LA STABILITE (D.H.S.). L examen

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE CONCEVOIR ET GÉRER DES AMAS DE FUMIER SOLIDE AU CHAMP UNE MEILLEURE CONNAISSANCE pour un meilleur environnement En 2002, le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) prévoyait l échéance des dispositions

Plus en détail

PIC Meeting, 9 et 10 juin 2015 à Angers

PIC Meeting, 9 et 10 juin 2015 à Angers PIC Meeting, 9 et 10 juin 2015 à Angers Saisissez l opportunité du PIC Meeting pour participer à des groupes de travail internationaux, intégrer les projets européens et rencontrer vos futurs partenaires.

Plus en détail

ExPost. Aménagements de bas-fonds. septembre 2007. Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse

ExPost. Aménagements de bas-fonds. septembre 2007. Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse Division Évaluation et capitalisation Série Note de Synthèse n 02 septembre 2007 expost ExPost Aménagements de bas-fonds en Guinée forestière ExPost est une note de synthèse qui présente sur un thème ou

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 «Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 Mangroves, Sénégal Hellio-Vaningen En octobre 2013, dans le cadre d un partenariat entre la Convention de Ramsar et le Groupe Danone,

Plus en détail

Quelques éléments de bibliographie :

Quelques éléments de bibliographie : Quelques éléments de bibliographie : La plupart des données et schémas sont issus des travaux de recherche du Laboratoire d Ecologie du Sol et de Biologie des Populations, Université de Rennes 1 (Cluzeau

Plus en détail

Typologie à dire d expert des systèmes de production agricole du district de Cho Don, province de Bac Kan

Typologie à dire d expert des systèmes de production agricole du district de Cho Don, province de Bac Kan Typologie à dire d expert des systèmes de production agricole du district de Cho Don, province de Bac Kan Jean-Christophe Castella Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et International Rice

Plus en détail

Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules

Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules Convention de production et de vente de TtCR de saule Note récapitulative : culture de Taillis à très Courte Rotation (TtCR) de saules 1. Généralités Le taillis à très courte rotation (TtCR) est une culture

Plus en détail

Essais sur l apport de différents types de matières organiques appliquées en bande à l implantation d un verger de cassis.

Essais sur l apport de différents types de matières organiques appliquées en bande à l implantation d un verger de cassis. Programme d appui pour un secteur agroalimentaire innovateur Essais sur l apport de différents types de matières organiques appliquées en bande à l implantation d un verger de cassis. Rapport final n 11-321

Plus en détail

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE

THEME 5: CONDITIONS DE VIABILITE FINANCIERE DE LA MICROFINANCE AGRICOLE RESEAU DES CAISSES POPULAIRES DU BURKINA ********************************* Fédération des Caisses Populaires du Burkina (F.C.P.B.) Tél.: 50.30.48.41, Fax : 50.30.49.10 ; E-mail : fcpb@fasonet.bf ; Adresse

Plus en détail

LIVRET D AMENAGEMENT. VetAgro Sup, agro campus de Clermont Ferrand

LIVRET D AMENAGEMENT. VetAgro Sup, agro campus de Clermont Ferrand 22 09 2010 VetAgro Sup, agro campus de Clermont Ferrand Mathieu BOOGHS Guillaume COUEPEL Caroline COUFFIGNAL Aurore DESGROUX Morgane GRASSELLY Estelle PAULHIAC LIVRET D AMENAGEMENT Vulgarisation d une

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

MULTI-LEVEL ASSESSMENT OF LAND DEGRADATION: THE CASE OF VIETNAM

MULTI-LEVEL ASSESSMENT OF LAND DEGRADATION: THE CASE OF VIETNAM DISS. ETH NO. 21980 MULTI-LEVEL ASSESSMENT OF LAND DEGRADATION: THE CASE OF VIETNAM A thesis submitted to attain the degree of DOCTOR OF SCIENCES of ETH ZURICH (Dr. Sc. ETH Zurich) presented by MANH QUYET

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail

Les ouvriers du sol et les pratiques agricoles de conservation

Les ouvriers du sol et les pratiques agricoles de conservation COLLOQUE EN AGROENVIRONNEMENT «Des outils d intervention à notre échelle» Le 23 février 2005, Drummondville Les ouvriers du sol et les pratiques agricoles de conservation Odette MÉNARD, M.Sc. Génie, ing.,

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Par Akoété Ega AGBODJI FASEG/Université de Lomé

Par Akoété Ega AGBODJI FASEG/Université de Lomé CSI- Afrique Renforcement des interventions dans le domaine de la politique économique et sociale Atelier de développement des compétences des chercheurs des syndicaux Session 6 Les méthodes et procédures

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

Bien choisir sa variété de maïs ensilage

Bien choisir sa variété de maïs ensilage Bien choisir sa variété de maïs ensilage Le maïs ensilage n est pas une culture difficile à cultiver. Pour choisir sa variété, l agriculteur dispose aujourd hui d une multitude de critères : attention

Plus en détail

Trois productrices de coton de la coopérative de Sababougnounam, dans le village de Ouangolo en Côte d Ivoire. La Charte Olam du Bien-Etre

Trois productrices de coton de la coopérative de Sababougnounam, dans le village de Ouangolo en Côte d Ivoire. La Charte Olam du Bien-Etre Trois productrices de coton de la coopérative de Sababougnounam, dans le village de Ouangolo en Côte d Ivoire La Charte Olam du Bien-Etre 2013 Nous engageons à conserver notre position de leadership dans

Plus en détail

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU)

Accès au financement pour la mise en valeur de cultures de diversification dans les régions de caféiculture CFC/ICO/30 (AEP : FGCCC/OCIBU) PJ 39/12 Add. 1 (F) 21 septembre 2012 Original: anglais F Comité des projets Conseil international du Café 24 28 septembre 2012 Londres, Royaume Uni Résumé du rapport de situation soumis par les Agences

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Modélisation grande échelle du fonctionnement des écosystèmes terrestres: comment mieux rendre compte des pratiques agricoles?

Modélisation grande échelle du fonctionnement des écosystèmes terrestres: comment mieux rendre compte des pratiques agricoles? Modélisation grande échelle du fonctionnement des écosystèmes terrestres: comment mieux rendre compte des pratiques agricoles? B. Guenet / N. Vuichard Plan Eléments de contexte Représentation du couvert

Plus en détail

La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet

La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet T. Wassenaar, J. Queste, J.M. Paillat Assemblée Générale du RMT Fertilisation &

Plus en détail

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de

Plus en détail

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique

diffusion externe les services d'orange pour l agriculture en Afrique les services d'orange pour l agriculture en Afrique ce catalogue a pour objectif d éclairer sur les méthodes développées par Orange pour améliorer la productivité dans le monde rural 2 sommaire 1 2 3 l'apport

Plus en détail

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu (TP multiposte : groupes de 4 élèves qui se répartissent sur les 4 postes une fois chaque poste travaillé, un bilan sera établi

Plus en détail

ICC 115-6. 26 août 2015 Original: anglais. L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur les prix du café

ICC 115-6. 26 août 2015 Original: anglais. L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur les prix du café ICC 115-6 26 août 2015 Original: anglais F Conseil international du Café 115 e session 28 septembre 2 octobre 2015 Milan (Italie) L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur

Plus en détail

STOCKAGE SOUTERRAIN. Gestion de l élimination en Europe toute entière Sécurité à long terme Solutions répondant aux besoins de nos clients

STOCKAGE SOUTERRAIN. Gestion de l élimination en Europe toute entière Sécurité à long terme Solutions répondant aux besoins de nos clients STOCKAGE SOUTERRAIN Gestion de l élimination en Europe toute entière Sécurité à long terme Solutions répondant aux besoins de nos clients Prestations de service complètes à l échelle européenne Gestion

Plus en détail

Lettre de rappel sur HODUFLU

Lettre de rappel sur HODUFLU Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Office fédéral de l agriculture Secteur Paiements directs - Programmes Département fédéral de l environnement, des transports,

Plus en détail

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique Economies d'énergies dans les procédés agro-alimentaires : l'optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Plus en détail

Estimer le poids spécifique du maïs bien mûri après le séchage... 17-4. Classement... 17-15

Estimer le poids spécifique du maïs bien mûri après le séchage... 17-4. Classement... 17-15 17. Maïs Détermination du taux d impuretés... 17-2 Définitions... 17-2 Impuretés non déclarées... 17-2 Procédure normale de nettoyage... 17-2 Composition des impuretés... 17-3 Estimer le poids spécifique

Plus en détail

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation

Plus en détail

Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement?

Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement? Comment prouver que les végétaux ont besoin d eau, de minéraux, d air et de lumière pour se développer normalement? La question que l on se pose : Les végétaux ont-ils besoin d eau, de minéraux, d air

Plus en détail

Bibliothèque Royale Albert 1er

Bibliothèque Royale Albert 1er Bibliothèque Royale Albert 1er Description du projet Ce projet a pour but de valoriser des espaces plats et inutilisés (toit, terrasse ou autre) par la création de potagers écologique (sans pesticide,

Plus en détail

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire

Plus en détail

RAPPORT INDICATEURS IAD

RAPPORT INDICATEURS IAD RAPPORT INDICATEURS IAD ESTIMER LES FUITES EN NITRATES EN SURFACE ET EN PROFONDEUR A L ECHELLE DE LA PARCELLE Claire Leroy Camille Ormancey Responsables : Romain Armand et David Houben Année: 2013/2014

Plus en détail

Cirrus Activ Cirrus Cirrus Ac A tiv cti

Cirrus Activ Cirrus Cirrus Ac A tiv cti Cirrus Activ 1 Le bon semoir de toutes les situations Le semis est une étape importante pour la réussite d une culture avec des rendements stables et élevés. L efficacité et la rentabilité d un matériel

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

Résumé du rapport final du Projet ECDD

Résumé du rapport final du Projet ECDD Résumé du rapport final du Projet ECDD Janvier 2010 avril 2013 A propos du projet ECDD Le projet ECDD a été mis en œuvre par la Bristol Conservation & Science Foundation (une unité opérationnelle de Bristol,

Plus en détail

COMMENT ARRIVER A L EFFET/IMPACT dans un état fragile en voie de développement? Étude de cas: bassin de MousGque HaïG

COMMENT ARRIVER A L EFFET/IMPACT dans un état fragile en voie de développement? Étude de cas: bassin de MousGque HaïG COMMENT ARRIVER A L EFFET/IMPACT dans un état fragile en voie de développement? Étude de cas: bassin de MousGque HaïG Julien Deroy Jeudi 16 octobre 2014 Contexte d HaïG 76% de la popula,on: < 2$US/jr Importa,ons

Plus en détail

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle

Agriculture paysanne durable: innovations et meilleures pratiques aux fins de transposition et de reproduction à plus grande échelle Méthodes innovantes d amélioration sylvo-pastorale: Le cas du projet de lutte participative contre la désertification et de réduction de la pauvreté dans les écosystèmes arides et semi-arides des hauts

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Projet MERINOVA : Les risques météorologiques comme moteurs d innovation environnementale dans la gestion des agro-écosystèmes

Projet MERINOVA : Les risques météorologiques comme moteurs d innovation environnementale dans la gestion des agro-écosystèmes Projet MERINOVA : Les risques météorologiques comme moteurs d innovation environnementale dans la gestion des agro-écosystèmes Y. Curnel 1, F. Vanwindekens 1, A. Gobin 2, S. Zamani 3, H. Van de Vijver

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

Bilan Carbone des interventions viticoles

Bilan Carbone des interventions viticoles Chambre d agriculture de Vaucluse Bilan Carbone des interventions viticoles Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse Tél : 04.90.23.65.65 fax : 04.90.23.65.40 email : accueil@vaucluse.chambagri.fr

Plus en détail

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de :

Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : GUIDE EXPLICATIF POUR LES CITOYENS RÈGLEMENT SUR L UTILISATION DES ENGRAIS ET DES PESTICIDES Les objectifs du règlement sur l utilisation des engrais et des pesticides sont de : Réduire l apport par ruissellement

Plus en détail

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière L'impact des biocarburants sur l'effet de serre Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière Auteur(s) : Etienne POITRAT, ADEME (Agence de l'environnement

Plus en détail

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin

Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin FICHE AGRI - MIEUX août 2011 Les principaux sols de la plaine et des collines du Bas-Rhin Pourquoi est-il important de connaître les sols? ARAA Objectifs de ce document Ce document présente une synthèse

Plus en détail

Ray-grass anglais auto-regarnissant

Ray-grass anglais auto-regarnissant Robuste COMME L ACIER Ray-grass anglais auto-regarnissant Une technologie révolutionnaire : auto-regarnissage et tolérance au jeu la plus élevée, même avec une tonte courte! RPR technology inside! RPR

Plus en détail

Bulletin d information

Bulletin d information Bulletin d information CULTURES EN SERRES No 17 1 er mars 2004 RÉGULATEURS DE CROISSANCE EN ORNEMENTAL : GUIDE DES BONNES PRATIQUES La majorité des régulateurs de croissance employés en floriculture sont

Plus en détail

FERTILISATION AZOTÉE. DANS LE MAïS-GRAIN

FERTILISATION AZOTÉE. DANS LE MAïS-GRAIN L'azote est un facteur important dans la fertilisation du maïs. Un manque d'azote peut occasionner une baisse de rendement, alors qu'un excès représente un risque de contamination de l'air et de l'eau,

Plus en détail

ECONOMIE CACAOYERE DURABLE : UNE APPROCHE GLOBALE ET PARTICIPATIVE

ECONOMIE CACAOYERE DURABLE : UNE APPROCHE GLOBALE ET PARTICIPATIVE Page 1 ECONOMIE CACAOYERE DURABLE : UNE APPROCHE GLOBALE ET PARTICIPATIVE I. INTRODUCTION 1. L Accord international de 2001 sur le cacao consacre un chapitre spécifique à la question de la durabilité dans

Plus en détail

Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR

Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR Ecole Chercheurs AgroEcologie 5-8 Juin 2012 1 Diversité spécifique

Plus en détail

TERRES CULTIVABLES ET TERRES CULTIVÉES : APPORTS DE L ANALYSE CROISÉE DE TROIS BASES DE DONNÉES À L ÉCHELLE MONDIALE

TERRES CULTIVABLES ET TERRES CULTIVÉES : APPORTS DE L ANALYSE CROISÉE DE TROIS BASES DE DONNÉES À L ÉCHELLE MONDIALE TERRES CULTIVABLES ET TERRES CULTIVÉES : APPORTS DE L ANALYSE CROISÉE DE TROIS BASES DE DONNÉES À L ÉCHELLE MONDIALE Laurence ROUDART Professeur de Développement agricole à l Université Libre de Bruxelles

Plus en détail

Biomasse forestière et bioénergie: Danger ou solution?

Biomasse forestière et bioénergie: Danger ou solution? C est correct. La scie mécanique fonctionne au biocarburant. Biomasse forestière et bioénergie: Danger ou solution? Evelyne Thiffault David Paré Jacques Morissette Sébastien Dagnault Ressources naturelles

Plus en détail

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Dans ce travail, nous avons évalué les possibilités d une intensification de l agriculture dans le Plateau Central à partir des nouvelles technologies (techniques traditionnelles

Plus en détail

Claudio J. Reis de Carvalho Embrapa Labex Europe. René Poccard-Chapuis Cirad DP Amazonie

Claudio J. Reis de Carvalho Embrapa Labex Europe. René Poccard-Chapuis Cirad DP Amazonie Forêts, agricultures et développement territorial em Amazonie : du local au Global La conception du dispositif partenarial EMBRAPA/ UFPA/ Cirad en Amazonie Orientale Claudio J. Reis de Carvalho Embrapa

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS CAROLINE PROVOST, MANON LAROCHE, MAUD LEMAY LES OBJECTIFS Objectif principal:

Plus en détail