Prise en charge médicale des fumeurs en Suisse 2005/06: opinion des fumeurs et anciens fumeurs

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1 Hans Krebs Kommunikation und Publikumsforschung Prise en charge médicale des fumeurs en Suisse 2005/06: opinion des fumeurs et anciens fumeurs Résumé du rapport de recherche 2007 Monitorage sur le tabac Enquête suisse sur le tabagisme Financé par le Fonds de prévention du tabagisme Novembre 2007 Hans Krebs Roger Keller Theda Radtke Rainer Hornung

2 À propos de l enquête Le présent résumé donne des informations sur la prise en charge médicale des fumeurs, du point de vue des fumeurs et des anciens fumeurs de 14 à 65 ans dans la population suisse. Les résultats reflètent la perception subjective des patients de cette prise en charge par les médecins, les cabinets dentaires et les pharmacies. Ce module «Prise en charge médicale des fumeurs dans la population suisse» a été réalisé pour la première fois entre octobre 2001 et mars 2002, puis repris sous une forme fortement modifiée entre octobre 2005 et mars Les évolutions concernant la prise en charge médicale des fumeurs ont exigé diverses modifications du questionnaire. Ainsi, dans l enquête 2005/06, les questions ont été précisées pour différencier les interventions dans les cabinets médicaux et les cabinets dentaires, ce qui limite fortement les possibilités de comparaison avec la première enquête. Ci-après, nous présentons les résultats de l enquête réalisée en 2005/06 auprès de fumeurs et 364 anciens fumeurs ayant arrêté de fumer durant les cinq dernières années. L enquête, détaillée à la fin de ce résumé, consiste en un sondage téléphonique représentatif de la Suisse. Pour des raisons de lisibilité, seule la forme masculine sera employée dans le texte. Les principaux résultats en bref 80% des fumeurs de 14 à 65 ans ont déjà parlé de leurs habitudes en matière de tabagisme avec leur médecin (69%) et/ou dans un cabinet dentaire (25%). Pour 6 fumeurs sur 10, l initiative est venue exclusivement du médecin ou du personnel du cabinet dentaire, 2 fumeurs sur 10 ont pris l initiative de parler de ce sujet. Le médecin de famille est, de loin, l interlocuteur le plus fréquent, aussi bien pour les hommes (81%) que pour les femmes (64%). Le gynécologue est aussi un interlocuteur pour les questions liées au tabagisme surtout pour les femmes entre 20 et 34 ans. 33% de tous les fumeurs rapportent que le médecin leur aurait recommandé d arrêter de fumer lors de leur dernière discussion sur le thème du tabagisme. 62% d entres eux (soit 20% des fumeurs totaux) se sont vu proposer une aide médicale sous la forme d une ou de plusieurs aides à la désaccoutumance (le plus souvent des substituts nicotiniques). 9% de tous les fumeurs rapportent que le personnel du cabinet dentaire leur a recommandé d arrêter de fumer lors de leur dernière discussion sur le thème. 29% d entres eux (soit 3% des fumeurs totaux) se sont vu proposer des aides à la désaccoutumance. 11% des fumeurs ont déjà sollicité des conseils pour arrêter de fumer dans une pharmacie. À propos de leurs attentes de la part du monde médical, en matière de conseils pour arrêter de fumer, les fumeurs ont exprimé les avis suivants: 57% s attendent à être questionner sur leurs habitudes en matière de tabagisme de la part d un médecin et 28% de la part du personnel d un cabinet dentaire. La plupart d entre eux s attendent à ce que leur médecin et/ou leur dentiste leur recommande d arrêter de fumer. 61% souhaitent que les pharmacies proposent des conseils pour arrêter de fumer. 2

3 Évocation des habitudes en matière de tabagisme chez le médecin ou le dentiste Dans l enquête 2005/06, 80% cent des fumeurs de 14 à 65 ans ont rapporté avoir déjà parlé de leurs habitudes en matière de tabagisme avec leur médecin (69%) et/ou au cabinet médical (25%). Dans l enquête 2001/02, ils étaient 81%. Comme le montre la figure 1, pour 60% des fumeurs, l initiative est venue exclusivement du médecin ou du personnel du cabinet dentaire. 19% rapportent avoir eux-mêmes abordé le sujet. 1% rapportent que ce sujet n a été abordé qu à leur propre initiative. 20% rapportent n avoir jamais parlé de leurs habitudes en matière de tabagisme avec leur médecin ou leur dentiste, ou ne plus s en souvenir. Évocation des habitudes en matière de tabagisme chez le médecin ou le dentiste (2005/06) Ni le médecin/dentiste, ni le patient n'ont abordé le sujet du tabagisme Le sujet n'a été abordé que par le patient Le médecin/dentiste a abordé les habitudes en matière de tabagisme; mais le patient en avait déjà parlé de sa propre initiative 1% 19% ne sait pas / pas de réponse 1% 19% 60% Le médecin/dentiste a abordé le sujet du tabagisme; le patient n'a pas abordé lui-même le sujet Base: fumeurs de 14 à 65 ans Interviews effectifs N = 1456 Base de pondération N = 1505 (100%) Figure 1: Évocation des habitudes en matière de tabagisme chez le médecin ou le dentiste (2005/06) Parmi les anciens fumeurs ayant arrêté de fumer au cours de ces 5 dernières années, 65% avaient déjà abordé le sujet avec un médecin et 20% avec un dentiste. 3

4 Prise en charge des fumeurs chez le médecin Les femmes de 20 à 34 ans sont plus souvent interpellées par le médecin quant à leurs habitudes en matière de tabagisme, et prennent également plus souvent que les hommes du même âge l initiative de demander un entretien avec le médecin. Des consultations plus fréquentes, les examens préventifs, les grossesses ou le désir d enfants, de même qu une conscience plus développée de la santé peuvent avoir influencé cette différence chez les jeunes femmes. Médecin et motif de l intervention 69% des fumeurs ont rapporté avoir déjà parlé de leurs habitudes en matière de tabagisme avec leur médecin. La dernière discussion sur ce thème avec un médecin s est faite dans 74% des cas avec leur médecin de famille, 18% avec un spécialiste et 5% avec un médecin hospitalier. Le médecin de famille est, de loin, l interlocuteur le plus fréquent, aussi bien pour les hommes (81%) que pour les femmes (64%). La dernière discussion sur le tabagisme s est également fait pour 10% des hommes et 28% des femmes avec un spécialiste. Le gynécologue est aussi un interlocuteur pour les questions liées au tabagisme surtout pour les femmes entre 20 et 34 ans. Cette discussion sur le tabagisme s est faite à l occasion d un Check-up (40% des femmes, 50% des hommes) ou d une consultation pour une maladie (28% des femmes, 25% des hommes). Parmi les autres motifs cités, à noter la maternité pour 6% des femmes. Conseils médicaux pour arrêter de fumer Environ la moitié (48%) des fumeurs ayant déjà parlé du tabagisme avec un médecin rapportent que le médecin leur a recommandé d arrêter de fumer lors de la dernière discussion sur ce thème. Parmi les personnes qui fumaient au moment de l enquête, la recommandation d arrêter de fumer a eu lieu dans 47% des cas moins d un an avant l enquête, et dans 77% des cas moins de 3 ans. Afin de mieux cerner l intervention avec le médecin, les fumeurs ont également été interrogés sur le contenu de l entretien. 90% des fumeurs auxquels le médecin a recommandé d arrêter de fumer rapportent avoir été interrogés sur leur consommation journalière de tabac. 75% ont été informés de la nocivité du tabac et 69% des avantages d arrêter de fumer. À 60% des fumeurs, le médecin a demandé s ils étaient motivés à arrêter de fumer, et 52% ont été informés des difficultés d arrêter de fumer. 62% des fumeurs se sont vu proposer une ou plusieurs aides à la désaccoutumance par le médecin, alors qu ils n étaient que 37% à envisager d arrêter à ce moment là. 4

5 Soutien médical pour arrêter de fumer La figure 2 présente, pour plusieurs catégories, le nombre de fumeurs auxquels le médecin a recommandé d arrêter de fumer (barres jaunes) et le nombre d entre eux auxquels il a offert un soutien ou recommandé des aides à la désaccoutumance (barres vertes). Tous les pourcentages se rapportent à la population totale des fumeurs. Conseil médical d'arrêter de fumer et soutien proposé N: 1er nombre: interviews effectifs / 2e nombre: base de pondération = 100% Nombre des personnes en % 0 Fumeurs (14-65 ans) 2005/06 Total (N=1456/1505) Région linguistique Suisse alémanique (N= 855/1117) Suisse romande (N= 393/ 321) Suisse italienne (N= 208/ 66) Sexe Hommes (N= 673/ 847) Femmes (N= 783/ 658) Age ans (N= 155/ 123) ans (N= 209/ 201) ans (N= 307/ 348) ans (N= 364/ 347) ans (N= 211/ 297) ans (N= 210/ 189) Etat de santé Très bon (N= 593/ 649) Assez bon (N= 677/ 674) Moyen / mauvais (N= 184/ 179) Statut Fumeurs occasionnels (N= 439/ 470) 7 16 Fumeurs quotidiens (N=1017/1035) Consommation de cigarettes moins de 1 cig./jour (N= 166/ 173) cig./jour (N= 255/ 246) cig./jour (N= 266/ 271) cig./jour (N= 178/ 170) cig./jour (N= 279/ 301) plus de 20 cig./jour (N= 111/ 116) Le médecin a proposé un soutien / recommandé une aide Le médecin a recommandé d'arrêter de fumer Figure 2 : Conseil médical pour arrêter de fumer et soutien proposé (2005/06); différencié par région linguistique, sexe, âge, état de santé, statut et consommation journalière de cigarettes Le médecin a recommandé d arrêter de fumer à 33 % de tous les fumeurs lors du dernier entretien sur ce thème. 1 Le médecin a proposé un soutien à un fumeur sur cinq (20%) en recommandant une ou plusieurs aides à la désaccoutumance % de tous les fumeurs ont déjà parlé du tabagisme avec un médecin; à 48 % d entre eux (= 33 % de tous les fumeurs), le médecin a recommandé d arrêter de fumer lors du dernier entretien sur ce thème. Il est possible que cette recommandation ait déjà été faite dans un entretien antérieur et n ait plus été enregistrée ici. Il serait donc erroné de conclure que le médecin n a recommandé qu à un tiers de tous les fumeurs d arrêter de fumer. 5

6 Le plus souvent, ce sont des substituts nicotiniques (48%) qui ont été recommandés, suivis par les brochures/livres (30%), l acupuncture (12%), la prescription de Bupropion (11%), les programmes d entraide (10%) et les conseils médicaux par téléphone (9%). En moyenne, les médecins ont recommandé 2,7 aides à la désaccoutumance par personne conseillée. Les deux aides les plus souvent recommandées (substituts nicotiniques et brochures/livres) ont été les plus utilisées par les patients. En Suisse alémanique, on compte moins d interventions médicales qu en Suisse romande et en Suisse italienne. En outre, les femmes et les personnes de 45 à 65 ans sont plus souvent invitées à arrêter de fumer que les hommes et les fumeurs plus jeunes. Chez les fumeurs adolescents, le médecin intervient moins souvent, mais cela devrait également être lié au nombre plus réduit de consultations de ces personnes. Cependant, 57% des fumeurs de 18 à 19 ans ont déjà parlé du tabagisme avec leur médecin; la moitié d entre eux (28%) se sont vu recommander d arrêter de fumer la dernière fois qu ils ont abordé le sujet avec le médecin. Les médecins recommandent d autant plus d arrêter de fumer que la consommation de cigarettes est élevée et que la perception de l état de santé du fumeur est mauvaise. D autres analyses montrent qu en présence de symptômes susceptibles d être liés à une consommation régulière de tabac (p.ex. quintes de toux chroniques, respiration sifflante, expectorations le matin et douleurs pectorales), le médecin recommande significativement plus souvent d arrêter de fumer. Environ la moitié (51%) des fumeurs qui fument toujours et auxquelles le médecin a recommandé d arrêter de fumer et a proposé une aide à la désaccoutumance évaluent positivement le soutien médical. Ils ont ressenti ces conseils médicaux comme un soutien, même si elles n ont pas (encore) réussi à arrêter de fumer. 6

7 Prise en charge des fumeurs dans les cabinets dentaires Ci-après, nous présentons les principaux résultats relatifs aux conseils destinés aux fumeurs dans les cabinets dentaires, du point de vue des personnes qui fumaient encore au moment de l enquête. Spécialistes intervenant dans les cabinets dentaires et motif de l intervention 25% des fumeurs de 14 à 65 ans ont déjà parlé de la fumée dans un cabinet dentaire. La dernière discussion sur le thème du tabagisme des fumeurs dans un cabinet dentaire s est faite dans 57% des cas avec le dentiste, pour 38% avec l hygiéniste dentaire et 2% avec l assistante dentaire. Les motifs de cette consultation étaient un nettoyage dentaire (39%), un contrôle dentaire (29%) ou un traitement dentaire (27%). Conseil pour arrêter de fumer et soutien dans les cabinets dentaires Comme déjà relevé, 25% des fumeurs rapportent avoir déjà parlé du tabagisme dans un cabinet dentaire. Lors de la dernière discussion sur ce thème, 36% d entres eux (soit 9% de l ensemble des fumeurs) se sont vu recommander d arrêter de fumer 2. Dans deux tiers des cas, cette recommandation a eu lieu il y a moins d un an. 3% de l ensemble des fumeurs se sont vu proposer un soutien de la part du personnel du cabinet sous la forme d une ou de plusieurs aides à la désaccoutumance. Au moment où on a recommandé aux patients d arrêter de fumer, 27% des personnes qui fumaient encore au moment de l enquête voulaient arrêter de fumer. Comme pour les médecins, les cabinets dentaires interviennent moins souvent en Suisse alémanique qu en Suisse romande et en Suisse italienne. Dans les cabinets dentaires, on parle toutefois davantage avec de jeunes fumeurs (20 à 34 ans); dans les cabinets médicaux, l âge moyen des personnes abordées sur le sujet du tabagisme est plus élevé. Le personnel des cabinets dentaires recommande également d autant plus d arrêter de fumer que la consommation de cigarettes est élevée et que la perception de l état de santé du fumeur est mauvaise. Conseils destinés aux fumeurs dans les pharmacies Jusqu au printemps 2006, 11% des fumeurs ont déjà sollicité des conseils sur la manière d arrêter de fumer dans une pharmacie (9% en Suisse alémanique et au Tessin, 16% en Suisse romande), la demande étant la plus élevée chez les femmes de 25 à 34 ans (17%) et les hommes de 35 à 44 ans (18%). Sur les anciens fumeurs ayant arrêté de fumer au cours des 5 dernières années, 8% se sont fait conseiller dans une pharmacie. Sur les fumeurs ayant sollicité des conseils dans une pharmacie, 8 sur 10 en étaient satisfaits. 2 extrapolé à l ensemble des personnes qui fumaient encore au moment de l enquête 7

8 Attentes en matière de prise en charge des fumeurs par les médecins, les cabinets dentaires et les pharmacies 57% des fumeurs de 14 à 65 ans s attendent à ce que le médecin aborde leurs habitudes en matière de tabagisme; 47% (c.-à-d. 82% de ces 57%) s attendent, en plus, à ce que le médecin leur recommande d arrêter de fumer (cf. fig. 3). Attentes en matière de conseils proposés aux fumeurs par les médecins et de recommandation d'arrêter de fumer (2005/06) S'attendent à ce que le médecin leur demande s'ils fument: Estiment que le médecin devrait recommander à ses patients d'arrêter de fumer: Non 38% Oui 57% 14% 4% 82% Ne sait pas / pas de réponse Non Oui 5% Ne sait pas / pas de réponse N=853 (100%) Base: fumeurs de 14 à 65 ans Interviews effectifs: N = 1456 Base de pondération: N = 1505 (100%) Figure 3: Attentes des fumeurs en matière de conseils médicaux (2005/06) 28% des fumeurs s attendent à ce que le personnel du cabinet dentaire aborde leurs habitudes en matière de tabagisme. 21% s attendent, en plus, à ce qu on leur recommande d arrêter de fumer. Chez les anciens fumeurs, les attentes en matière de conseils destinés aux fumeurs dans les cabinets médicaux et les cabinets dentaires sont encore plus élevées que chez les personnes qui fumaient encore au moment de l enquête. 61% des fumeurs s attendent à ce que les pharmacies proposent des conseils pour arrêter de fumer. En résumé, environ la moitié des fumeurs s attendent à discuter avec le médecin de l arrêt du tabagisme et à avoir des conseils. Environ 1/5 ème s attendent à la même chose de la part des cabinets dentaires. Une large majorité des fumeurs souhaitent de plus à ce que les pharmacies proposent des conseils pour arrêter de fumer. 8

9 Source: Krebs, H., Keller, R., Radtke, T. & Hornung, R. (2007). Raucherberatung in der Schweizer Bevölkerung 2005/06: Ärztliche und zahnmedizinische Interventionen aus Sicht der Rauchenden und ehemals Rauchenden. Tabakmonitoring Schweizerische Umfrage zum Tabakkonsum. Finanziert durch den Tabakpräventionsfonds. Zürich: Psychologisches Institut der Universität Zürich, Sozial- und Gesundheitspsychologie. Enquête suisse sur le tabagisme (Monitorage sur le tabac) Le Monitorage sur le tabac a été réalisé sur mandat de l Office fédéral de la santé publique (OFSP) par l Institut de psychologie de l Université de Zurich, département de psychologie sociale et de la santé (P r Rainer Hornung, Roger Keller et Theda Radtke) et par Hans Krebs, Kommunikation und Publikumsforschung, Zurich. Les données sont collectées par l institut LINK (recherche marketing et sociale). Le Monitorage sur le tabac recense, de manière permanente et représentative, la consommation de tabac chez les personnes de 14 à 65 ans domiciliées en Suisse. Depuis janvier 2001, 2500 personnes sont interrogées chaque trimestre par téléphone ; on obtient ainsi un échantillon de personnes chaque année. Le Monitorage sur le tabac est constitué d un module de base et de plusieurs modules supplémentaires. Le module de base recueille chaque trimestre les données les plus importantes relatives à la consommation de tabac. Les questions du module de base peuvent être complétées par des blocs de questions supplémentaires (p. ex. le module supplémentaire avec des questions la prise en charge médicale des fumeurs ou des questions sur le tabagisme passif) pendant un ou plusieurs trimestres. L échantillonnage est réalisé à l aide du procédé de double randomisation, et le sondage est effectué au moyen d'entretiens téléphoniques entièrement standardisés en français, en allemand et en italien. Afin de disposer de suffisamment de personnes pour l analyse des jeunes, des jeunes adultes, des femmes enceintes et des mères d enfants en bas âge, nous procédons à un oversampling (surreprésentation dans l échantillonnage) des tranches d âges de 14 à 24 ans pour les hommes et de 14 à 44 ans pour les femmes. On veille également à avoir une surreprésentation de la Suisse romande et de la Suisse italienne pour s assurer que toutes les régions linguistiques soient suffisamment représentées. Les entretiens effectués chaque trimestre se répartissent comme suit : en moyenne 1426 entretiens en Suisse alémanique, 711 en Suisse romande et 363 en Suisse italienne. Les données sont ensuite pondérées afin de corriger les distorsions causées par l échantillonnage et d obtenir une représentation correcte des rapports existant dans la population suisse. 9