LA LUTTE CONTRE LE TABAGISME, PRIORITE DE SANTE PUBLIQUE!
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- Emmanuelle Aubé
- il y a 7 ans
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1 LA LUTTE CONTRE LE TABAGISME, PRIORITE DE SANTE PUBLIQUE! 1 er février 2007 : l interdiction l de fumer dans tous les lieux publics est applicable BESANCON NON FUMEUR, un dispositif pionnier.
2 PREVENTION, INFORMATION BESANCON NON FUMEUR! Depuis 1988 : le programme Besançon Non Fumeur s'adresse à toute la population bisontine. Plusieurs actions sont réalisr alisées par la Direction Hygiène ne- Santé : 600 à 700 scolaires par an bénéficient b d'interventions éducatives ; élaboration de stratégies de communication auprès s du grand public ; soutien financier et/ou logistique aux associations médicom dico-sociales oeuvrant dans ce domaine notamment l'anpaa (Association Nationale e de Prévention en Alcoologie et Addictologie, 2 rue Morand, Besançon, téléphone ) qui accompagne les personnes désireuses d de s arrêter de fumer.
3 Le tabac tue chaque année e personnes dont par tabagisme passif La fumée e de cigarette contient substances chimiques dont plus de 40 sont cancérig rigènes. Un fumeur d un paquet de cigarettes par jour inhale l él équivalent de 250 ml de goudron par an, soit l él équivalent de deux pots de yaourt. 95 % des cancers des poumons sont liés s au tabac.
4 Pour les non-fumeurs, le tabagisme passif entraîne ne également des risques : augmentation de 25 % du risque d accident d cardiaque et du risque de développer d un cancer du poumon, augmentation de 50 % du risque de développer d un cancer des sinus de la face et du risque d accident vasculaire cérébral. c
5 Pour les enfants : fréquence accrue des rhinopharyngites et des otites, plus grand risque de crise d asthme d et d infections respiratoires (pneumonie et bronchite), significative diminution du développement d du poumon, augmentation du risque de mort subite chez le nourrisson.
6 La législation l applicable : Loi «EVIN» N du 10 janvier 1991 Décret N N du 15 novembre 2006 Circulaire ministérielle du 27 novembre 2006
7 L interdiction totale de fumer dans les espaces collectifs entre en vigueur le 1 er février 2007 : dans les transports en commun, dans tous les lieux fermés s et couverts accueillant du public : accueil, réception, restauration collective, lieux de passage (couloirs, coursives, paliers...), salles et espaces de repos, locaux réservr servés s aux activités s culturelles, sportives et de loisirs, locaux sanitaires et médicom dico-sanitaires.
8 dans les locaux de travail : bureaux à usage individuel ou collectif, ateliers, bibliothèques, salles de réunion r et de formation ; dans les établissements de santé ; dans les établissements scolaires (cours de récrr création) et les universités s ; enfin dans les établissements destinés à l'accueil, à la formation ou à l'hébergement de mineurs.
9 SIGNALISATION OBLIGATION DE SIGNALISATION A LA FOIS DES LIEUX OU LE TABAC EST PROSCRIT ET DES EMPLACEMENTS RESERVES AUX FUMEURS. La signalisation est disponible à la Direction Hygiène ne-santé.
10 La création de fumoirs, sur décision d du responsable de l él établissement : devra être soumise : pour les établissements dont les salariés s relèvent du Code du Travail : à la consultation du Comité d Hygiène et de SécuritS curité ou des délégués s du personnel et du médecin m du travail pour les administrations et établissements publics : à la consultation du Comité d Hygiène et de SécuritS curité ou du Comité Technique Paritaire et répondre r aux normes prescrites par l article l R du Code de la Santé Publique.
11 La création de ces espaces pour fumeurs est interdite dans : les établissements d'enseignement publics et privés, y compris les universités, s, les centres de formation des apprentis, les établissements destinés à l'accueil, la formation, l'hébergement ou la pratique sportive des mineurs, les établissements de santé.
12 En outre, pour l'exemplarité de la Fonction Publique dans sa lutte contre le tabagisme passif, il est recommandé aux responsables des administrations de ne pas user de la faculté dont ils disposent pour la création d espaces d fumeurs.
Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.
Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour
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