Editorial. Le mot du Recteur

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1 13e année - novembre à janvier N 29 Editorial Editorial 1 Le mot du Recteur 1 Dossier Energie, watt s new? Les pompes à chaleur 2 Le projet Ecostock 3 Energie-climat: osons faire face 4 Quand les véhicules toutterrain virent au vert... 5 Gestion du système électrique européen 6 Le certificat Energétique fait peau neuve... 7 Shell Eco-marathon: halte au gaspi! 7 Recherche MDC La FPMs publie 10 La FPMs publie 11 Enseignement Mais où en sont-ils? 9 Nouvelles du Service Langues 10 Liaisons Le Forum URSI 7 Projet transfrontalier 8 Nouveaux défis de la maintenance 8 Concours Jeunes Bâtisseurs 10 Printemps des sciences 10 Security Day 11 Le mot du service informatique 11 Informations pour les étudiants du secondaire 12 Il faut avoir vécu un «black out» pour mesurer à quel point notre vie quotidienne est conditionnée à la disponibilité permanente de sources d énergie multiples. J ai connu cette situation en décembre 1999: parti très tôt le matin du 27 pour de courtes vacances dans les Vosges, et n ayant pris le temps de m informer ni des conditions météorologiques ni des dernières nouvelles (funeste négligence!), je me suis retrouvé (non sans avoir constaté en chemin que l hexagone ne tournait pas rond) dans un Gérardmer dévasté par l ouragan LOTHAR. Ce qui constitue, du moins je l espère, mon unique et dernière expérience de vacances sans électricité, m a permis d apprécier l effet domino qui s ensuit immanquablement : plus d éclairage, plus de chauffage, plus d essence (à quoi Prof. S. Boucher Recteur Le mot du Recteur Prof. Thierry Dutoit Rédacteur en chef pensez-vous que marchent les pompes?), plus d argent (et les distributeurs de billets?), pas de liaison téléphonique, et très vite pénurie alimentaire (tous les frigos ayant rendu l âme à des kilomètres à la ronde). Il faut très peu de temps pour paralyser une région. Parlons-en, tiens, de région Notre histoire régionale est intimement liée à la production d énergie. Même si les vestiges de ce passé minier sont aujourd hui reconvertis en musées et en parcs d aventures, la vie quotidienne des habitants du Borinage est encore, et pour longtemps, empreinte de son passé industriel. L ancienne Ecole des Mines qui nous réunit aujourd hui était en quelque sorte autrefois une «Faculté d Energie». De l énergie, il nous en reste! Suffisamment pour ce dossier spécial qui y est consacré. On y trouvera des avis, des mises en garde de nos professeurs, mais aussi des réalisations prometteuses de nos chercheurs, et un certain souci de mieux promouvoir les technologies de production, de transport, de stockage, de distribution, et d utilisation de l énergie. J ai d ailleurs ouï dire que l énergie serait au centre des préoccupations de développement de la FPMs dans un futur proche Je souhaite à chacun d entre vous une excellente et heureuse année 2005! Dès maintenant, les élèves de dernière année de l enseignement secondaire vont se préoccuper sérieusement de la poursuite de leurs études à partir de la prochaine année académique. Quelle filière choisir? Dans quelle institution universitaire ou dans quelle haute école? Ce choix sera crucial pour leur formation, pour leur métier, pour leur carrière professionnelle et aussi pour leur devenir. Afin de les aider à prendre leur décision, la Faculté Polytechnique de Mons organise des journées Portes Ouvertes et diverses activités scientifiques (FPMs-Jeunes). L inscription en 1ere année du grade de bachelier ingénieur civil (ou ingénieur civil architecte) est subordonnée à la réussite d un examen d entrée portant sur les mathématiques étudiées dans l enseignement secondaire. Des demi-journées de présentation de cet examen d entrée sont organisées à Mons, à Charleroi et à Tournai. La Faculté Polytechnique de Mons est habilitée à organiser les études de bachelier ingénieur civil à Charleroi. La première année de ce grade de bachelier sera ouverte à Charleroi dès septembre C est une réelle opportunité pour les jeunes gens et les jeunes filles de la région de Charleroi! Les futurs étudiants trouveront dans ce numéro de Polytech-News toutes les informations concernant les activités organisées à leur intention par la Faculté Polytechnique de Mons. Bon choix!

2 Polytech-News 2 Dossier: Energie, Watt s new? Les pompes à chaleur, mode de chauffage de l avenir? Les pompes à chaleurs (PAC) sont des systèmes qui peuvent servir au chauffage des habitations. Elles ont l avantage de consommer moins d énergie que la quantité de chaleur qu elles fournissent au milieu à chauffer, typiquement de 35 à 40% de cette chaleur. Cette technologie, vieille de plus de 50 ans, connaît actuellement un regain d intérêt car les PAC peuvent contribuer à la réduction des besoins en énergie primaire d un pays et par la même occasion limiter les émissions de CO 2 qui accompagnent bien souvent l utilisation de cette énergie primaire. Tous les étudiants de la FPMs ont entendu parler des pompes à chaleur dans le cadre du cours de Thermodynamique de seconde candidature (bientôt deuxième bachelier). La majorité d entre eux en a retenu qu il s agissait d une machine thermodynamique qui fonctionnait selon le principe du frigo : transférer de la chaleur depuis un milieu froid appelé «source froide» vers un milieu plus chaud appelé «source chaude». Comme cette machine transfère de la chaleur dans un sens (milieu froid vers milieu chaud) qui n est pas celui du transfert spontané de chaleur (milieu chaud vers milieu froid), ce transfert consomme de l énergie, habituellement fournie à la machine sous forme électrique (le plus souvent, un compresseur entraîné par un moteur électrique). La PAC diffère PAC instrumentée par le Service de Thermodynamique du frigo par sa fonction : son but n est pas de refroidir la source froide (par exemple les aliments de notre réfrigérateur) mais de réchauffer la source chaude (par exemple l air d une habitation). Le rendement de ce transfert, appelée coefficient de performance ou COP, est le rapport entre la chaleur fournie à la source chaude (l habitation) et l énergie consommée par le compresseur. La quantité de chaleur transférée à l habitation étant, suivant le principe de conservation de l énergie, égale à la somme de la quantité de chaleur puisée à la source froide et de l énergie consommée par le compresseur, le COP d une pompe à chaleur est donc toujours supérieur à 1, ce qui en fait tout l intérêt énergétique. Le Service de Thermodynamique de la FPMs a une longue expérience dans le domaine des pompes à chaleur. En 1947 déjà, un TFE réalisé dans le service était consacré au chauffage des bâtiments du Boulevard Dolez grâce à une PAC qui aurait prélevé la chaleur dans l eau de la Trouille. Dans les années 70, de nombreux TFE et contrats de recherche ont été consacrés aux PAC. Actuellement le service est engagé dans un projet de recherche financé par Electrabel, Intermixt (association des intercommunales mixtes) et l ALE (association liégeoise d électricité) dont le but est de déterminer le COP réel sur une saison de chauffe (septembre à mai en Belgique) de plusieurs systèmes de pompes à chaleur installées dans des habitations individuelles. Toutes les installations ont été instrumentées et leurs performances sont suivies minute par minute pendant 2 ans. Le projet, qui comporte 9 PAC pour le chauffage des habitations et 2 PAC pour la production d eau chaude sanitaire, a débuté en décembre 2000 et se terminera fin Actuellement, le suivi de 6 installations est terminé, les 5 autres étant en cours. Un autre projet réalisé en commun avec le Service de Thermique comporte également un volet pompe à chaleur (voir article de Stéphanie Nourricier dans ce numéro). Les PAC peuvent être caractérisées par la combinaison de leur source froide et de leur source chaude. Pour le chauffage des bâtiments, la source froide peut être l air extérieur, l eau d une nappe phréatique ou d un étang, ou le sol du jardin. La source chaude peut être l air intérieur, l eau d un circuit de distribution de chaleur ou le sol de l habitation. Parmi les 6 PAC dont le suivi est terminé, 2 étaient de type sol du jardin sol de l habitation, 2 de type air intérieur air extérieur et 2 de type air extérieur eau d un circuit de distribution dans le sol. Les résultats obtenus sont encourageants : le COP mesuré pour les PAC sol-sol et air-eau varie entre 2.7 et 3.0. Le COP des PAC air-air est légèrement plus faible : 2.4. Cela signifie que la consommation d énergie représente de 34 à 42 % de celle d une chaudière classique au mazout ou au gaz naturel. D un point de vue environnemental, la consommation d énergie primaire (c est-à-dire le combustible servant à produire l électricité dans les centrales électriques) est réduite. Grâce au aux bons rendements des nouvelles centrales électriques belges (TGV), la réduction de consommation d énergie primaire peut atteindre 25% par rapport à un chauffage au mazout ou au gaz naturel. Grâce au fait que 60% de l électricité belge est produite par des centrales nucléaires qui ne rejettent pas de CO 2, la réduction de l émission de CO 2 peut atteindre 50 à 60% toujours par rapport à une chaudière classique. Mais alors, me direz-vous, pourquoi ce mode de chauffage n estil pas encore massivement introduit dans toutes les habitations? Et bien le COP et le coût de chauffage ne sont pas les seuls critères d excellence, il faut également tenir compte de l investissement de départ et de la durée de vie des installations. Il faut également se battre contre la mauvaise image qu a encore la pompe à chaleur en Belgique alors qu en Suède, en Autriche et en Suisse, la technologie PAC est massivement introduite comme système de chauffage. Cette mauvaise image est due à la première vague d installation des PAC dans les années 70 lors des deux crises pétrolières. Les PAC de cette époque n étaient pas fiables et leur évaporateur d une PAC air-eau Dr Eric Dumont COP laissait à désirer. Ce n est plus le cas actuellement, mais il est clair que les PAC doivent être installées par du personnel qualifié (souvent des frigoristes) ayant une formation spécifique que la plupart des chauffagistes ne possèdent pas. L investissement de départ est plus élevé, mais des subsides à l installation existent. Jusqu à l année passée, ceux-ci étaient distribués par Electrabel. Actuellement, ces subventions sont du ressort de la Région Wallonne. Ces subventions sont accordées aux installations qui respectent un minimum de critères de performance. En ce qui concerne la durée de vie des installations, il est actuellement comparable à celle des chaudières classiques. Et l avenir? Le coût de chauffage par PAC sera de plus en plus compétitif au fur et à mesure de la raréfaction des combustibles fossiles et de l augmentation des prix qui s en suivra. La hausse spectaculaire des prix du mazout de chauffage lors de l année 2004 n en est que l avant-goût. La production massive de PAC ne pourra que contribuer à la diminution de leur coût de production. D un point de vue scientifique, l amélioration des performances (COP) est à l ordre du jour, et le Service de Thermodynamique est impliqué dans ces recherches. L exploitation des données récoltées sur les installations suivies ne fait que commencer Pour en savoir plus:

3 Polytech-News 3 Dossier: Energie, Watt s new? Le projet Ecostock Modélisation du stockage géothermique et de son utilisation dans l habitat individuel Stéphanie Nourricier Cet été, l Unité d énergétique de la FPMs, qui regroupe les services de Thermodynamique et de Thermique, a débuté une recherche théorique et expérimentale du stockage géothermique de l énergie solaire, en collaboration avec le service de Géologie et les services généraux techniques de la FPMs ainsi qu avec le département de Géotechnique de l INISMA. Cette recherche fait l objet d une convention avec la Région Wallonne de juillet 2004 à octobre Les Wallons sont parmi les plus gros consommateurs d énergie au monde. La consommation intérieure brute de notre région (5.5 tonnes équivalent pétrole par habitant et par an) est supérieure de près de 50% à la moyenne européenne, elle-même près de trois fois plus importante Capteur solaire et plancher chauffant que la moyenne mondiale. Cette situation trouve, en partie, son origine dans l histoire économique de la Wallonie, marquée par l activité importante d une industrie lourde tournée vers l exportation. Le secteur le plus énergivore est donc celui de l industrie, suivi directement par le résidentiel. Ces consommations d énergie entraînent, très logiquement, de grandes quantités de CO2 émis. Si le coefficient moyen d émission de CO 2 ne change pas, l augmentation de la consommation d énergie résultera en une augmentation équivalente (5%) d émissions de CO2. Or rappelons que la Belgique s est engagée en 1990 au protocole de Kyoto, à réduire ses émissions. L utilisation d énergies renouvelables et l utilisation rationnelle de ces énergies, permettraient une diminution d environ 7.5% des émissions de CO2. En ce qui nous concerne, c est à dire le secteur domestique, l évolution des techniques utilisées notamment pour le chauffage des bâtiments et la production d eau chaude sanitaire, ainsi que l augmentation de la part des énergies renouvelables (solaire, géothermique, ) sont les objectifs à poursuivre. Les pistes suivies actuellement sont la production d eau chaude sanitaire par capteurs solaires thermiques, l utilisation de pompes à chaleur pour le chauffage des bâtiments, le développement de l architecture «bioclimatique» et des maisons «basse énergie». Chacune de ces pistes a ses avantages et inconvénients. La tendance actuelle est à une intégration de ces différentes techniques sous forme de ce que l on appelle les «combisystèmes». En effet, dans des pays comme le nôtre, l énergie solaire ne peut être utilisée pour le chauffage des habitations que via l intégration d une pompe à chaleur qui permet le rehaussement du niveau de température ou dans l optique des maisons «basse énergie» utilisant des systèmes de chauffage à basse température. Quelle que soit la solution préconisée, la réalisation d un stockage inter-saisonnier d énergie d origine solaire est une nécessité. L utilisation d un stockage sous forme de chaleur sensible dans un réservoir d eau isolé est une solution déjà bien maîtrisée, mais coûteuse. L objectif de ce projet est l étude d un combisystème utilisant l énergie solaire pour le chauffage des bâtiments par plancher chauffant. Le stockage «longue durée» est ici réalisé sous le sol de l habitation, entre les murs de fondations, grâce à un échangeur horizontal eau/sol. L énergie déstockée en période de chauffe subit un rehaussement de température par une pompe à chaleur. Le comportement du stockage fera l objet d une étude expérimentale. Pour ce faire un stockage test sera prochainement construit sur le site du Joncquois, sur la droite des bâtiments, derrière la maison solaire, dans une partie de terrain clôturée. Ce stockage test consistera en des fondations, isolées, de cinq mètres sur cinq, au centre desquelles, sera placé, trente centimètres sous le niveau naturel du sol, un échangeur constitué d un réseau de tuyaux en polyéthylène. Ce stockage sera protégé des eaux de pluie par une toiture. Les cycles de stockage et déstockage seront réalisés par un thermorégulateur permettant de produire du chaud et du froid. Ce stockage sera instrumenté principalement de thermocouples afin de pouvoir valider le modèle numérique qui sera développé parallèlement. Le service de Géologie de la FPMs participe à cette étude expérimentale pour le suivi des mesures d humidité du sol, via des mesures de résistivité et de température. Le service de géotechnique de l INISMA intervient quant à lui pour la réalisation de sondages Un réseau de tuyaux en polyéthylène du sol, la caractérisation du sol (nature, propriétés physiques, ), pour le placement de piézomètres permettant la mesure du niveau de la nappe phréatique et de ses variations, et finalement pour la réalisation des forages permettant le placement des sondes de température. Les services généraux collaborent enfin à la conception du stockage pour les aspects de génie civil, et à l interaction avec les entrepreneurs pour la réalisation des travaux. L attention toute particulière qui est accordée à l étude du comportement du sol se justifie par la complexité du comportement de ce type de stockage (propriétés thermiques et hydrauliques des sols, transferts de chaleur et d humidité couplés, mouvements de la nappe phréatiques, ) et le peu de données disponibles sur le sujet. Les autres composants du système, tel que le capteur solaire, la pompe à chaleur, le plancher chauffant, l habitation, sont, à priori, plus facilement modélisables. Une autre étape importante de l étude portera sur l agencement et la régulation des différents composants sur base Capteur solaire des niveaux de température. Des règles de dimensionnement simples seront recommandées suite à un processus d optimisation basé sur la simulation théorique et l analyse des mesures sur site. Le modèle global permettra d étudier les potentialités réelles d un tel système des points de vue énergétique et économique. Au terme de cette recherche, un guide sera rédigé pour publication. Ce guide reprendra les conclusions de la recherche et fournira au candidat bâtisseur une information complète sur les conditions techniques et économiques d installation du système combiné. Pour en savoir plus sur la géothermie: Pour en savoir plus sur les actions de la Région Wallonne en matière d énergie:

4 Polytech-News 4 Dossier: Energie, Watt s new? Energie ó Climat : Osons faire face! Le Prof. A. Berger, qui enseigne la météorologie et la climatologie à l Université Catholique de Louvain, est depuis cette année Docteur Honoris Causa de la FPMs (voir PN28). Pionnier de la modélisation des variations climatiques, il a publié une dizaine de livres, dont «Le climat de la Terre». Il nous livre ici un condensé de sa pensée sur le réchauffement global et ses implications en matière de gestion de l énergie. Le réchauffement global dont on ne cesse de parler est bien réel, atteignant 1 C entre la fin du XIXième et le début du XXIième siècle. Les records de température ne cessent de tomber : 1998 avec ses 0.63 C au dessus de la moyenne de 1880 à 2003 fut non seulement la plus chaude des 150 dernières années pour lesquelles nous disposons d observations directes, mais aussi du dernier millénaire pour lequel le climat a pu être reconstitué de manière fiable et 2003 viennent juste après et 2004 s est terminée en prenant la quatrième place. Parallèlement, le niveau des mers a monté de 20 cm au cours du dernier siècle et tous les grands glaciers sont en train de fondre. Dans certaines régions, des modifications dans la variabilité du climat et dans les extrêmes climatiques ont été identifiées. A ce propos, les graves inondations de l été 2002 et la vague de chaleur de l été 2003 qui ont touché l Europe, les ouragans et autres tempêtes tropicales qui viennent de frapper le Golf du Mexique avec près de 2000 morts et des dizaines de milliards de dégâts doivent faire plus que nous émouvoir. Que penser alors des prévisions pour la fin de notre siècle. Par rapport à 1990, on s attend à une hausse de la température comprise entre 1.4 et 5.8 C et du niveau des mers de 10 à 90 cm, les fourchettes d incertitude reflétant la difficulté de prévoir le comportement futur de la Société mondiale et les déficiences des modèles climatiques. Mais ces incertitudes ne peuvent en aucune manière servir d excuses pour rester inactif. Il est de la plus haute importance que la Communauté scientifique soit en mesure, le plus rapidement possible, de fournir aux décideurs politiques des projections climatiques fiables, y compris et surtout à l échelle régionale. Pour cela nous avons besoin que les jeunes chercheurs puissent disposer des moyens décents de subsistance et de travail afin que nous soyons à même de mettre en évidence les causes réelles de ce réchauffement global. Certes, le climat a toujours varié de manière naturelle et continuera de le faire. Mais la communauté des experts du changement climatique est à présent convaincue que les activités humaines joueront un rôle majeur dans le futur. En fait, modèles climatiques et théorie du signal, ont déjà permis de montrer que le réchauffement des cinquante dernières années différait significativement de la variation naturelle et ne pouvait s expliquer que par les activités humaines. Combustion des fiouls fossiles liée à notre consommation d énergie et déforestation sont actuellement responsables d émissions de 30 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an (ce qui représente une moyenne de 13 kg par jour qu émettrait chacun des 6.5 milliards d habitants que compte notre Planète aujourd hui). Cela a conduit à une concentration en CO2 de 375 cm3 par m3 d air dans l atmosphère, un tiers de plus qu avant la Révolution Industrielle. Plus significatif encore, les carottes de glace dans l Antarctique montrent formellement que les valeurs actuelles sont largement au dessus de tout ce que la Terre a connu au cours du dernier million d années pendant lequel de manière naturelle la concentration n a varié qu entre 180 et 280 cm3/m3. Que dire alors des prévisions pour la fin du XXIième siècle pour laquelle on prévoit des concentrations 1.5 à 3 fois supérieures à l actuelle, c est-à-dire des concentrations inégalées au cours des dizaines voire centaines de millions d années du passé de notre Terre. Certes, l énergie est indispensable au progrès, mais son utilisation a des rétroactions vitales sur un aspect fondamental du développement, le climat. Le remède au problème du réchauffement global passe inévitablement par celui qu il faut apporter aux émissions de gaz à effet de serre. Les solutions à promouvoir dépendent d un pays à l autre et certains des commentaires faits ici s adressent Dans un pays, la Belgique, qui a su développer et maîtriser une des formes d énergie parmi les plus propres et les plus sures, rejetons tout préjugé sectaire basé sur des à priori non scientifiquement fondés. Prof. A. Berger Docteur Honoris Causa de la FPMs en priorité à la Belgique et à la Wallonie. Toutes les études dont celle de la Commission AMPERE en particulier montrent, en effet, que la lutte contre le gaspillage énergétique, l utilisation rationnelle de l énergie et la diversification des sources d approvisionnement des renouvelables au nucléaire requièrent de façon urgente notre plus grande mais combien prudente attention. Par exemple, les énergies renouvelables ne pourront être retenues valablement que si leur stockage est possible (via la production d hydrogène en particulier) et que si leur intermittence est vaincue. Cette dernière, fonction des caprices du temps et du climat, rend en effet leur production aléatoire et requiert dès lors l aide des seules sources à production continue que sont les centrales classiques et nucléaires. De plus, limiter notre utilisation des combustibles est d autant plus urgent qu au vu des réserves, il est de toute façon exclu de poursuivre une consommation effrénée de nos ressources. Faut-il rappeler qu en un siècle, nous avons consommé la grande majorité des réserves exploitables que la Terre a mis plus de 300 millions d années à créer. Osons faire face sereinement et objectivement. La demande d électricité, cette forme la plus conviviale d énergie, et le parc automobile sont appelés à augmenter de façon drastique dans les décennies à venir partout en Europe. Il nous appartient donc, à nous scientifiques, de trouver les remèdes adéquats et durables qui, tout en permettant un développement à la hauteur du XXIième siècle, garantira aux générations futures de pouvoir faire de même. Dans un pays, la Belgique, qui a su développer et maîtriser une des formes d énergie parmi les plus propres et les plus sures, rejetons tout préjugé sectaire basé sur des à priori non scientifiquement fondés. Saisissons l occasion de montrer au Monde notre knowhow et profitons du marché considérable qui va inévitablement s ouvrir dans le domaine de l énergie. Le défi à relever est considérable, impliquant à la fois éducation, recherche et politique, mais il est à la hauteur et à la portée de la renommée de nos dirigeants et de nos chercheurs. FPMs étudie l adsorption d hydrogène sur des nanotubes Dr. E. Dumont L un des principaux problèmes de l utilisation de l hydrogène comme combustibles pour les applications mobiles (secteur du transport) est son stockage. En effet l hydrogène est un gaz dit permanent c est-à-dire qu il ne peut être stocké sous forme liquide par compression. Son stockage sous forme gazeuse (gaz comprimé) est dès lors problématique car les densités de stockage restent faibles malgré des pressions pouvant atteindre plusieurs centaines de bar. En ce qui concerne le stockage sous forme liquide (liquéfaction par refroidissement), il est également problématique au vu des très faibles températures à atteindre (en dessous de -240 C). De plus, la compression ou la liquéfaction par refroidissement sont très énergivores (de l ordre de 2.21 kwh/kg d énergie mécanique de compression pour un stockage sous forme comprimée à 700 bar). Suite en page 5

5 Polytech-News 5 Dossier: Energie, Watt s new? Quand les véhicules tout-terrain virent au vert... En matière d automobile, les habitudes de consommation diffèrent fortement aux Etats-Unis et en Europe. Il existe cependant une convergence de goût. En effet, les Européens montrent un intérêt de plus en plus marqué pour des véhicules orientés vers les loisirs, qu il s agisse de monovolumes, de toutterrains ou de «crossovers» métissant différents concepts, notre collègue Robert Viseur fait ici le point sur la propulsion hybride, permettant d abaisser la consommation de ces véhicules. De plus en plus de tout-terrains, des deux côtés de l Atlantique Aux Etats-Unis, la part des 4x4, pick-ups, vans et autres monovolumes tourne autour de 50% du marché. En Europe, ils s adjugent près de 20%, dont environ 5% pour les toutterrains. Ces derniers connaissent un important engouement, notamment dans le haut de gamme. Cette nouvelle mode ne va pas sans poser des questions au niveau écologique. Quoique modernes et équipés de moteurs récents, ces véhicules pèsent lourds, possèdent des caractéristiques aérodynamiques défavorables et consomment donc davantage qu une berline d encombrement équivalent. A titre d exemple, quand une Toyota Corolla D4-D consomme 5,8 litres aux cent (cycle mixte), le RAV-4 D4-D en engloutit 7,1 (soit 20% de plus). La propulsion hybride à la rescousse Pour les rendre «écologiquement corrects» auprès des gouvernements et des associations écologistes (certaines allant jusqu à l écoterrorisme, en incendiant les véhicules incriminés), les constructeurs se penchent aujourd hui sur des procédés technologiques permettant d abaisser les consommations : il s agit notamment des motorisations hybrides (association plus ou moins étroite d un moteur thermique et d un moteur électrique) voire, plus rarement, des motorisations à hydrogène. Soulignons avant de commencer que deux types d hybrides existent. Les «vrais» hybrides utilisent le moteur électrique pour la propulsion du véhicule, généralement à faible vitesse. Les pseudos hybrides (ou hybrides light) ne possèdent qu un alterno-démarreur électrique : le moteur thermique stoppe lorsque le véhicule s immobilise et est remis en route dès que l accélérateur est pressé. Dans les deux cas, l énergie est récupérée pour recharger les batteries lors des ralentissements. Toyota, via sa filiale de luxe Lexus, a choisi de développer un Suite de la page 4 L une des solutions pressenties pour résoudre ces problèmes consiste à stocker l hydrogène sous forme adsorbée. L hydrogène est piégé dans les pores de matériaux nanostructurés donnant lieu ainsi à une phase dense pour des conditions de température et de pression moins sévères que celles nécessaires pour les autres formes de stockage. Dès leur découverte, les nanotubes de carbone ont été considérés comme des matériaux nanoporeux à haute potentialité de stockage d hydrogène. Les premiers résultats de capacité de stockage d hydrogène dans de tels matériaux ont été publiés à la fin des années nonante. Le moins que l on puisse dire est que les résultats étaient particulièrement contradictoires, montrant notamment l importance de l utilisation de nanotubes de grande pureté et la nécessité de développer des techniques expérimentales permettant la mesure de masses adsorbées sous pression. C est sur base de cette constatation que le laboratoire de Thermodynamique de la FPMs et le laboratoire de Résonance Magnétique Nucléaire des FUNDP ont entrepris une campagne de mesure de capacité d adsorption d hydrogène sur des nanotubes de haute pureté. Ceux-ci sont synthétisés par le laboratoire de Résonance Magnétique Nucléaire des FUNDP. Les tests de mesure des masses adsorbées sous pression étant réalisés à la FPMs. véritable hybride. Le modèle, baptisé RX400h, ne consomme «que» 8,5 litres (à comparer aux 13 litres de la version normale), à l instar d une berline familiale. Les prix devraient cependant être élitistes (au delà des euros). Toyota équipe également son toutterrain 7 places Highlander d une motorisation hybride. A l instar de Citroën (C3 Start&Go), les constructeurs américains choisissent plutôt de réaliser des «pseudos hybrides». Plus simple et moins coûteuse, cette solution permet d économiser environ 10% de carburant, soit 2 litres aux cent kilomètres sur un tout-terrain américain! Les Américains ont par ailleurs truffé leurs réalisations d astuces propres à appâter le client, comme la présence de prises électriques et d un groupe électrogène sur certains modèles! Les annonces en matière de véhicules hybrides se sont récemment multipliées, notamment chez DaimlerChrysler et General Motors. Leurs derniers prototypes combinent motorisations électrique et thermique diesel, ce qui constitue une première. Les hybrides sont actuellement peu performants dans le cadre d une utilisation autoroutière (favorable au diesel), où les ralentissements sont rares. En Europe, l accueil est plus tiède. Pour Yves Dubreil, directeur de l ingénierie Architecture chez Renault, il s agit d une solution très américaine, compte tenu de la résistance opposée face au diesel aux Etats-Unis. L hybride pose problème face au diesel : il coûterait en effet 4 fois plus cher. Et pour Jean- Martin Folz, président de PSA, des gains de consommation et de pollution équivalents peuvent être obtenus par des moteurs diesels équipés de filtres à particules. Les futurs hybrides diesels pourraient cependant perturber ce schéma de pensée. Cinq millions de véhicules hybrident devraient être commercialisés dans le monde en 2010, dont 1 million en Europe. A plus long terme : la pile à combustible Dr R. Viseur Le prototype de la Lexus RX400h, présent en 2004 au salon de l automobile de Bruxelles Toyota investit également dans le domaine du moteur à hydrogène. Des agences gouvernementales nipponnes louent ainsi plusieurs Toyota FCHV (Fuell Cell Hybrid Vehicule). Il s agit en fait d un Toyota Highlander équipé d un moteur électrique et d une pile à combustible. La technologie doit encore être améliorée (par exemple, l autonomie se limite pour l instant à 250km) et démocratisée (le prix de location s élève à près de euros par mois). D autres constructeurs automobiles, comme GM ou BMW, réfléchissent plutôt à des moteurs thermiques fonctionnant à l hydrogène. Le principal obstacle à l hydrogène réside dans l approvisionnement en combustible. Les constructeurs hésitent entre l alimentation directe et l utilisation d un réformeur, transformant de l essence, du gaz naturel ou du méthanol. Les dernières réalisations américaines (GM Hy-Wire) et japonaises (Honda Kiwami et Toyota Fine-N) de véhicules à piles à combustible traduisent cependant de réelles avancées techniques (notamment en matière d autonomie). Ces dernières pourraient même être là où on les attend le moins : une meilleure répartition des masses pour ces véhicules conduirait par exemple à un comportement routier de premier plan. Un argument intéressant pour faire accepter aux clients ces technologies alternatives!

6 Polytech-News 6 Dossier: Energie, Watt s new? LE NOUVEAU PARADIGME POUR LA GESTION DU SYSTEME ELECTRIQUE EUROPEEN: UN DEFI POUR LES INGENIEURS! L énergie électrique : vecteur énergétique stratégique L énergie électrique n est pas, contrairement à ce que voudraient certains, un banal produit de consommation qui n obéirait qu aux lois du marché et pourrait simplement être régi par ce qu Adam Smith appelait «la main invisible du marché». L énergie électrique est avant tout un vecteur énergétique d une importance stratégique essentielle pour le fonctionnement des sociétés industrialisées. A tel point que ces dernières présentent actuellement et pour longtemps encore une fragilité de plus en plus prononcée vis-à-vis de ce vecteur énergétique. L interruption de l alimentation en énergie électrique paralyse complètement la société, avec de graves répercussions humaines, sociales et économiques. Les récentes pannes spectaculaires, qui ont affecté les Etats-Unis, puis la Suède et le Danemark, la Suisse et l Italie et enfin la Grèce, sont venues rappeler que les problèmes d effondrement de réseau n étaient pas purement académiques, et que la sûreté du système électrique doit être une préoccupation de premier plan pour tout pays industrialisé. Août 2003 : New York et Toronto plongés dans le noir Evolution du système électrique européen et nouvelles contraintes Or la profonde restructuration du secteur de l énergie électrique, imposée par les Directives européennes CE 96/92 et CE 2003/54, organisant un marché ouvert de l électricité dans l Union Européenne, concomitante de nouvelles contraintes en matières de réduction des émissions de gaz à effet de serre (Protocole de Kyoto), d utilisation de sources d énergie renouvelable (Livre Blanc de la Commission Européenne) et de dépendance énergétique (Livre Vert de la Commission Européenne), conduit véritablement à un nouveau paradigme pour la gestion et la conduite des systèmes électriques (production, transport et distribution) en Europe. Cette profonde mutation intervient alors que les systèmes électriques européens ont déjà connu ces dernières années une importante évolution liée à un accroissement considérable des interconnexions à travers le continent (interconnexion Est et Ouest), une exploitation au plus près de leurs limites de stabilité et de sécurité pour des raisons économiques et une opposition croissante à la construction de nouveaux ouvrages (lignes, centrales). Les réseaux électriques (ensemble de lignes, câbles, postes de transformation et dispositifs de réglage, de protection et de télécommunications associés) constituent des éléments clés pour assurer une alimentation fiable et de qualité en énergie électrique. Toutefois, la complexité de grands réseaux, tel celui de l UCTE auquel la Belgique est raccordée, en rend la gestion et la conduite difficiles. La coordination des systèmes de réglage pose de plus en plus de problèmes. Les moyens classiques de contrôle pourraient dans un avenir proche s avérer trop lents et insuffisants pour répondre efficacement aux inévitables perturbations. Il faudra vraisemblablement compléter leur action en mettant en œuvre plus systématiquement les dispositifs électroniques de puissance, à grande vitesse de réponse, connus sous l acronyme FACTS (Flexible Alternative Current Transmission Systems) et les ressources offertes par les nouvelles technologies de communication et de traitement du signal. Certains étudient déjà un contrôle de ces dispositifs à partir de signaux éloignés (Remote Control) basés sur des mesures synchronisées par satellites et réparties sur l ensemble du réseau. L ouverture du marché de l électricité L ouverture du marché de l électricité constitue sans aucun doute la contrainte avec les effets les plus importants sur la structure et la gestion du système électrique européen. En exigeant une séparation des activités de transport de celles de production et de distribution, elle a conduit à une transformation radicale de la structure des entreprises avec passage de la structure traditionnelle à intégration verticale des activités à une structure éclatée avec multiplication des acteurs et accroissement considérable de la complexité du secteur La libéralisation porte principalement sur la production et en modifie profondément l organisation, avec notamment le développement d une part appréciable de production dite décentralisée (ou distribuée voire dispersée) par des producteurs indépendants, sur base d unités de cogénération, de sources d énergie renouvelable ou de production traditionnelle. Ce type de production présente la caractéristique fondamentale d être pilotée par d autres facteurs que la demande d électricité, le besoin de chaleur pour les unités de cogénération et les conditions climatiques dans le cas des éoliennes. Il en résulte des incertitudes sur la localisation géographique, la dynamique de développement et les niveaux et moments d activité de production, qui compliquent le développement et la gestion des systèmes électriques. Le raccordement de la production décentralisée sur les réseaux posent en outre de très nombreux problèmes techniques, en particulier dans les réseaux de distribution qui n ont pas été conçus ni développés pour accueillir de la production. La sûreté du système électrique doit être une préoccupation de premier plan pour tout pays industrialisé Dans la définition de la politique de libéralisation du marché de l électricité les problèmes techniques ont été initialement sinon quasi ignorés tout au moins très peu considérés. Il était même au départ politiquement incorrect de les évoquer. Cette attitude a fort heureusement bien changé, c est ainsi que la sûreté des réseaux et en particulier la gestion des transits internationaux et l intégration de la production décentralisée font actuellement l objet de nombreuses étude. Ces problèmes sont devenus des actions cibles dans les programmes européens. On s est rendu compte que la «main invisible du marché» ne suffisait pas à gérer les réseaux électriques et qu il appartenait aux ingénieurs d adapter le fonctionnement du système électrique à la nouvelle donne pour garantir la sûreté. Nouveaux besoins en recherches et développements Prof. M. Crappe Professeur émérite Les nombreux problèmes résultant de la restructuration du système électrique européen et des nouvelles contraintes sur ce dernier ne pourront être résolus qu au prix d aménagements des réseaux actuels, par notamment la mise en œuvre de nouveaux équipements et de nouvelles méthodes de gestion. Il est essentiel que les recherches et développements correspondants anticipent les effets de la véritable mutation vécue par le secteur électrique pour avoir la maîtrise du changement et éviter les incidents, de manière à réduire les inconvénients et accroître les avantages de cette mutation. C est le défi que doit relever l ingénieur électricien. De hautes compétences techniques seront de plus en plus nécessaires dans l avenir pour le secteur de l énergie électrique. Il faut qu un plus grand nombre d étudiants s orientent vers les filières électrotechniques pour répondre à ces besoins et exercer un métier exaltant, celui de fournir aux citoyens et aux entreprises l énergie électrique fiable et de qualité, indispensable au fonctionnement et au développement de notre société.

7 Polytech-News 7 Dossier: Energie, Watt s new? Shell Eco-marathon: Halte au Gaspi! L économie d énergie est une des préoccupations majeures de ce début de 21 ième siècle car pollution et gaspillage énergétique règnent en maîtres sur notre planète. Consciente de ce constat, la société pétrolière Shell propose chaque année au mois de mai une compétition où s affrontent de nombreux bolides dans une course à la moindre consommation : le Shell Eco-marathon. Chaque équipe a le souci de concevoir et de construire un véhicule le plus écologique possible. Deux catégories sont proposées aux participants : Prototype et Urban Concept. La différence essentielle entre les deux est l aspect citadin de la seconde. Toujours en quête de nouvelles expériences enrichissantes, le service de Génie Mécanique de la Faculté Polytechnique de Mons a décidé de relever le défi cette année. Quatre étudiants de la spécialité Mécanique (Cédric Leleu, Olivier Majot, Stéphane Nouille et Giuseppina Salamone) ont décidé de représenter la Faculté et de s engager dans ce projet. Les contraintes sont lourdes, les délais sont courts mais la motivation est grande Nos chercheurs se distinguent... Nous avons le plaisir de vous informer que M. Johan Yans a reçu un prix, d une valeur de 1250 EUR, pour son mémoire intitulé «Litho stratigraphie, minéralogie et diagenèse des sédiments à faciès wealdien du Bassin de Mons (Belgique)» déposé dans le cadre du concours annuel 2004, organisé par la classe des sciences de l Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts de Belgique (Groupe IV Géologie). Giuseppina Salamone Le Prix Baron Van Ertborn, d une valeur de 1250 EUR, destiné à récompenser le meilleur travail de géologie publié par un Belge n appartenant pas à l Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts de Belgique, a été décerné à Mme Sara Vandycke pour ses travaux et publications en microtectonique de l Europe occidentale, et pour son activité scientifique dans l organisation de plusieurs colloques aux niveau national et européen. Liaisons Le Forum URSI 2004 a été organisé au Palais des Académies par la FPMs Le certificat Energétique fait peau neuve... Prof. J. Lobry Un nouveau certificat Energétique de 2x160 heures est proposé aux étudiants de 4 e et 5 e année de la spécialité Electricité depuis quelques années. L objectif de ce certificat est de mettre l accent sur les aspects actuels et futurs de la production et de la consommation de l énergie électrique. En effet, la libéralisation du marché de l énergie, les problèmes soulevés par le protocole de Kyoto (voir l article du Prof. Berger dans ce dossier) et les conclusions de la commission Ampère (voir l article du Prof. Crappe dans ce dossier) impliquent des axes nouveaux. Notamment, les énergies renouvelables (l éolien, le photovoltaïque, la biomasse), la cogénération ou encore les piles à combustible constituent de nouveaux défis pour l ingénieur électricien. D autre part, le secteur du transport est riche en applications de l électronique de puissance et des techniques de contrôle. Citons, par exemple, la voiture électrique et la traction ferroviaire. Nous n oublions pas non plus que les machines électriques font appel de plus en plus aux techniques numériques les plus évoluées de CAO. Les étudiants ont l occasion de découvrir les méthodes de calcul en fin de cursus. Enfin, un projet de 120 h conclut le cycle en plongeant le futur ingénieur dans un problème concret avec des résultats directement valorisés par l industrie électrique. Le 10 décembre 2004, la FPMs et le Service d Electromagnétisme et de Télécommunications ont organisé le douzième Forum URSI. Le thème principal de cette rencontre concernait les télécommunications à large bande. L Union Radio-Scientifique Internationale (URSI) est une organisation non-gouvernementale et sans but lucratif sous les auspices du Conseil International pour la Science. Cette association a pour but de stimuler et de coordonner, à l échelle internationale, les études, recherches, applications, échanges scientifiques et transferts d information dans les domaines des sciences de la radioélectricité. C est dans l esprit de ce dernier but que le comité belge de l URSI (Comité national belge de radioélectricité de l Académie des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts de Belgique), actuellement présidé par le Prof. Claude Vloeberghs de l Ecole Royale Militaire et dont le Prof. Michel Blondel est membre effectif et les Prof. Patrice Mégret et Thierry Dutoit membres associés, organise chaque année un Forum qui a principalement deux objectifs. Tout d abord, ce Forum se veut un moyen de rencontre et de discussion pour les chercheurs belges préparant une thèse de doctorat dans un des domaines couverts par l URSI. Ceci se fait par l intermédiaire d une session poster durant laquelle chaque chercheur présente ses activités de recherche et s informe sur celles de ses collègues d autres institutions. Le second objectif du Forum URSI est de fournir la possibilité à des chercheurs, possédant déjà un doctorat, de présenter, par l intermédiaire d une session orale, les avancées significatives obtenues dans le cadre de leur travail post-doctoral. Dr Marc Wuilpart C est le Service d Electromagnétisme et de Télécommunications de la FPMs qui s est vu confier l organisation de l édition 2004 de cet événement. Celui-ci, subsidié par l Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, s est déroulé le 10 décembre au Palais des Académies à Bruxelles et a réuni 68 participants provenant de diverses institutions belges : FUNDP, ULB, VUB, KUL, UCL, Ulg, ERM, IMEC, UGent, HEPL Rennequin Sualem et, bien sûr, la FPMs. Durant cette journée, 55 contributions scientifiques ont été présentées (7 orales et 48 posters). Les sujets traités ont touché à des domaines variés : l électromagnétisme, l électronique, le biomédical, les télécommunications, le traitement du signal et la photonique. Dans ces trois derniers domaines, 7 contributions (1 orale et 6 posters) sont à mettre à l actif de la FPMs! Enfin, une partie de la journée a été consacrée à un exposé oral plus détaillé touchant au thème principal. Celui-ci a été présenté par Ir Jean-Charles Point (JCP-Consult) et avait pour titre Broadband communications for all : state of the art ; what is happening now?. Lors de son exposé, J.-C. Point a dressé l état actuel des réseaux de télécommunications à large bande et a brossé les principales transformations et évolutions en cours et futures de ces réseaux (couche physique et protocoles) nécessaires afin de répondre à la demande croissante en bande passante. Pour en savoir plus :

8 Polytech-News 8 Liaisons Un projet transfrontalier de cycles de conférences et de rencontres pour les entreprises Lorsque deux établissements de formation et de recherche universitaires renommés unissent leurs forces et leurs énergies, c est qu ils sont animés d une volonté forte de réussir. De fait la FPMs, Faculté Polytechnique de Mons et l ENSIAME, Ecole Nationale Supérieure d Ingénieurs de Valenciennes, ont mis sur pied un projet transfrontalier de cycle de conférences et de rencontres à destination des entreprises. Ces conférences se dérouleront alternativement dans l un et l autre établissement. Le vendredi 7 janvier 2005, le Recteur a organisé une conférence de presse, qui s est tenue à la salle des Mariages de l Hôtel de Ville de Mons. Y assistaient Mme Houdart, Echevine à la Ville de Mons, qui représentait M. le Bourgmestre E. Di Rupo, empêché; Mme G. Adam, adjointe au Maire de Valenciennes, qui représentait M. le Maire, D. Riquet; le Recteur Serge Boucher et M. C. Delebarre, Directeur de l ENSIAME; les professeurs de le FPMs et de l ENSIAME chevilles ouvrières de ce projet. Les villes de Mons et de Valensiennes se sont montrées fort intéressées et ont appuyé cette coopération transfrontalière. Un projet structurant M. le Recteur et M. Delebarre, Directeur de l ENSIAME L intérêt d un tel projet conduit en commun relève de l articulation des trois dimensions sur lesquelles il s appuie. La première est géographique puisqu il implique une région transfrontalière, le Hainaut. La seconde concerne bien évidemment le savoir, la recherche et les enseignements. La troisième prend en compte, autour des métiers de l ingénieur, les relations avec les entreprises. Il est essentiel en effet d appréhender les attentes de nos partenaires en termes de professionnalisation et d adaptation à l entreprise. Le projet est structurant en ceci que l ENSIAME et la FPMs veulent le construire efficacement et durablement autour de ces trois dimensions, à destination des Evolution technologique et organisationnelle des entreprises oblige : ce qu on appelait jadis l entretien a considérablement évolué et est devenu l art de gérer un parc d équipements intégré de manière optimale. De corrective, l activité est devenue préventive, ou prédictive : on ne se contente plus de lubrifier ou de remplacer des pièces, on prévoit la durée de vie de la machine, on met au point des indicateurs de son état et on établit des modèles de fiabilité donnant l occurrence probable des pannes. Il s agit, par exemple, d effectuer des mesures vibratoires, d interpréter les indications fournies par une caméra infra-rouge, voire même d assurer une télémaintenance des installations. Bref, le travail requiert de plus en plus un personnel très qualifié de gradués, d ingénieurs industriels et d ingénieurs polytechniciens. A l aide des modèles de fiabilité des équipements établis par les ingénieurs, l entreprise peut déterminer de véritables stratégies de maintenance: faut-il attendre la panne? faut-il anticiper? quand faut-il intervenir? qu est-ce que cela coûtera?... Telles industriels en priorité, tout en restant ouvert aux étudiants des deux établissements. L ambition est grande et la modestie reste de mise. En effet ces dernières années ont montré qu il reste beaucoup à faire en matière de coopération transfrontalière dans notre région. Un projet qui crée de la valeur Les nouveaux défis de la maintenance En même temps, les connaissances et les savoirs deviennent des enjeux économiques importants de compétitivité et de création de richesses. Capitalisation des connaissances, travail en collaboration, capital humain de haut niveau, autant de concepts qui s imposent aujourd hui et sont reconnus comme facteurs de création de valeur, de réactivité, d innovation et de rentabilité. La professionnalisation relève autant de la «cerveau-facture» que de la manufacture. La maîtrise de ces complexités nouvelles passe aussi par l animation d un processus de construction collective. C est le cas de ce projet porté par la FPMs et l ENSIAME, en conformité avec la vocation de ce deux établissements centrés sur les savoirs de haut niveau et le professionnalisme de leurs étudiants, en même temps qu ils sont attentifs au rayonnement économique de leur région, au service de son tissu industriel. Ils ont compris que les entreprises et les territoires qui veulent renforcer leur créativité, leur compétitivité et leur confiance doivent devenir des acteurs des flux de connaissances, de l innovation et de la création de valeur. Dans cette perspective l ENSIAME et la FPMs veulent témoigner de leur volonté de contribuer efficacement au «maillagement» de la région du Hainaut et proposent une série d actions en commun dans les années à venir. Première pierre de ce cycle de conférences qui auront lieu chaque trimestre, la journée dédiée à la maintenance a été organisée le 13 janvier 2005 à Valenciennes. Le public était constitué des responsables des services de maintenance dans les entreprises et des membres des associations nationales de maintenance, AFIM et BEMAS. sont quelques unes des questions posées. Les modèles de fiabilité se greffent donc sur des modèles de coûts, de sorte que l ingénieur est amené à collaborer étroitement avec l économiste. Un exemple de cette collaboration est fourni par le projet «Optimain» subsidié par la Région Wallonne, et qui est copiloté par la FUCaM et la FPMs, en collaboration avec le CRIF et le CEMI (Centre d Excellence en Maintenance Industrielle, Gosselies). 50 «ingénieurs en maintenance» français et belges ont participé à cette manifestation soutenue par les associations nationales professionnelles de la maintenance. Prof. S. Boucher Recteur Prof. P. Dehombreux L enjeu est loin d être strictement académique : menée en Wallonie à l initiative d Optimain, une étude révèle que, si les dispositifs classiques de la maintenance industrielle semblent bien implantés, les outils d aide à la décision basés sur la fiabilité et le retour d expérience sont encore très rarement utilisés. La journée du 13 janvier était donc l occasion d informer les partenaires industriels, de montrer qu un pôle de maintenance émerge dans nos régions et de sensibiliser les politiques à la nécessité d une formation.

9 Polytech-News 9 Nouvelles des services d enseignement Mais où en sont-ils? Sept questions pour tenter d en savoir plus grâce aux boîtiers électroniques Prof. Calogero Conti Comme annoncé dans PN28, la FPMs a fait l acquisition cette année d un système de vote électronique à l attention des étudiants. Il s agit d un outil précieux, apte à dynamiser un cours en favorisant la discussion. Notre collègue le Prof. Calogero Conti, qui l utilise abondamment pour ses cours de candidature, fait ici le point sur les modalités d utilisation d un système qui pourrait bien changer à terme notre façon d enseigner. M. C. Conti, vous utilisez depuis le début de cette année académique des boîtiers de vote électronique pendant les cours de mécanique rationnelle de candidature. De quoi s agit t-il? Suite à une initiative de la Commission EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur) présidée par notre collègue P. Manneback, 50 boîtiers de vote électronique ont été achetés par la FPMs en septembre Couplés à un ordinateur et à un outil de projection, ces boîtiers permettent de proposer aux étudiants des tests à choix multiples, de façon interactive durant les cours, et de disposer directement de la statistique de leurs réponses. Pour quelles raisons l utilisezvous dans le cadre de vos cours de candidature? Quand durant un cours ex cathedra classique, on demande à l assistance si chacun suit ou si quelqu un a une question à poser, les étudiants adoptent généralement un air aussi convaincant que possible, apte à donner l impression que tout va bien, ou au contraire, plongent dans leurs notes pour éviter tout regard qui risquerait d aboutir à un dialogue. Il est difficile dans ces conditions de disposer d un retour utile susceptible d indiquer qu un point devrait être réexpliqué, ou qu un raisonnement vient d être mal assimilé. Le système des boîtiers présente notamment l avantage de pouvoir évaluer instantanément le niveau de compréhension d un auditoire, ce qui est appréciable surtout pour des grands groupes d étudiants (une centaine actuellement, un boîtier étant utilisé par groupe de deux étudiants). D autre part, si on souhaite mettre l accent sur certains points, comme par exemple le sens physique d une notion, même si dans un enseignement classique, on insiste en usant (et peut-être en abusant) du terme «important», le risque reste grand de noyer cette notion dans l ensemble des autres. L emploi de boîtiers électroniques autorise un temps d arrêt, dans le contexte d une question pratique sur laquelle les étudiants peuvent réfléchir et discuter entre eux pendant quelques minutes. Leur réceptivité semble alors progresser, lorsqu après cette courte phase de réflexion, la solution est commentée en portant à leur connaissance quelles ont été leurs performances. Ces tests en auditoire sont-ils nominatifs ou anonymes? Au stade actuel, ils sont anonymes et ils devraient le rester. L anonymat permet aux étudiants d y répondre sans stress et l expérience a montré que l ambiance, momentanément plus ludique lors des tests, n altère en rien leur application et leur motivation à y répondre. D autre part, le but de ces QCM interactifs en auditoire est d informer l enseignant sur la perception globale de son cours. Pour autant que la motivation des étudiants reste évidente, il m apparaît inutile de détourner cet outil pour en faire un outil d évaluation individuel. La préparation des tests avant le cours et leur exploitation pendant le cours n est-elle pas trop fastidieuse? Le système présente l avantage d être intégré dans Powerpoint, ce qui le rend assez convivial. Son emploi est également facilité grâce à la Cellule EAO. D autre part, l apport de Véronique Van Renterghem, assistante pédagogique à mi-temps dans le Service, m a certainement facilité la tâche car elle s est notamment investie dans le transfert au Service, de techniques modernes d enseignement, comme des QCM sur le réseau ou l utilisation de boîtiers électroniques interactifs. La récente création par le Recteur de la Cellule de Pédagogie Universitaire et le rattachement des assistants pédagogiques à cette Cellule devraient en principe permettre de faciliter ce type de transfert aux enseignants de la FPMs qui le souhaitent. Pourriez-vous donner un exemple concret de test réalisé cette année? Voici un exemple représentatif tiré du cours de Cinématique qui illustre bien certains biais classiques de raisonnement Sur la périphérie d une pièce de 2 euros fixe (de rayon R), vous placez une pièce de 1 cent (de rayon r), dont le rayon r vaut la moitié du rayon R (R = 2r). Vous faites ensuite rouler la petite pièce sur la grande tout en prenant garde qu elle ne glisse pas. La question est de savoir «combien de tours fait la petite pièce sur elle-même pour revenir à sa position initiale?». Toute personne s efforçant de raisonner logiquement à partir de ses connaissances en géométrie vous répondra 2 car comme la circonférence de la petite pièce vaut exactement la moitié de la circonférence de la grande pièce, elle devrait donc exactement faire deux tours sur ellemême. C est d ailleurs ce que répondent massivement les étudiants de 1 ère candidature. En fait, la bonne réponse est 3. En fait, la réponse 2 se rapporte plutôt à la rotation par rapport à la ligne joignant les centres des deux pièces. Il faut rajouter le tour supplémentaire réalisé par cette ligne des centres ellemême par rapport à un repère fixe. En d autres mots, si la petite pièce avait été soudée à cette ligne des centres, elle aurait quand même fait un tour sur elle-même pour revenir à sa position initiale. Il faut donc rajouter à ce tour, les deux tours provenant du roulement sans glissement. Quand on s est trompé en répondant à cette question après y avoir réfléchi, on donne probablement une signification physique plus concrète à l expression mathématique de la vitesse de rotation angulaire de la petite pièce que l on établit par ailleurs en appliquant les lois classiques de la cinématique. Quels enseignements tirez-vous de après quelques mois? Statistiques des réponses de deux groupes d étudiants de 1 e année (test des 2 pièces) l utilisation de ces boîtiers L étudiant profite manifestement de l occasion qui lui est donnée de s exprimer tout en ayant la possibilité de s autoévaluer et de situer son niveau de compréhension par rapport aux autres étudiants. Il semble jusqu à présent, le faire sérieusement, en prenant le temps d y réfléchir, Le fait qu il puisse répondre de façon anonyme et sans stress semble s avérer un facteur positif. D autre part, l utilisation d un boîtier pour deux étudiants apparaît préférable à une utilisation individuelle, car elle force la discussion entre étudiants Il ne faut toutefois pas trop en abuser et ne pas perdre de vue qu il ne s agit que d un complément à un enseignement ex-cathedra classique et structuré. Un rythme de l ordre d une question par heure de cours s est avéré optimal dans le contexte d une matière telle que la Mécanique rationnelle OK pour le coté attrayant et ludique de boîtiers interactifs de vote, mais pensez-vous sincèrement que leur utilisation favorise la réussite? Il n y a pas de formule miracle pour favoriser la réussite des étudiants, car une des clés importantes de celle-ci est la motivation des étudiants eux-mêmes. Le bénéfice apporté par des actions ponctuelles de ce type ne peut toutefois pas être balayé d un revers de la main, sous prétexte qu il peut difficilement être quantifié. En terme d aide à la réussite, ce type d action va manifestement dans le bon sens, car en plus du côté ludique et participatif qu elle induit au cours, elle peut provoquer un déclic chez certains étudiants : elle les aide à prendre conscience de leurs lacunes en cours d année, quand il en est encore temps, et elle leur permet de situer leur retard éventuel par rapport aux autres étudiants. En terme d image de l institution vis-à-vis du secondaire, il ne faut pas non plus sous-estimer le signal positif de ce type d actions, car elle témoigne des préoccupations pédagogiques de notre institution.

10 Polytech-News 10 Liaisons Concours Jeunes Bâtisseurs 2005 Le concours consiste à réaliser une maquette T. Descamps de pont de maximum 600 x 300 x 300 mm la plus résistante possible. Les seuls matériaux permis sont le carton et la colle. L objectif est de réaliser une structure esthétique donnant le plus grand rapport possible entre la charge de ruine et son poids propre. Échéances : Les maquettes doivent être remises au Service de Génie Civil & Mécanique des Structures pour le lundi 14/03/2005 au plus tard. Inscriptions et prix : L inscription au concours est gratuite. Le lauréat de la catégorie «enseignement supérieur» (étudiants Ingénieurs Civils, Ingénieurs Industriels, Architectes ) sera récompensé par un prix d une valeur de 750. La remise des prix aura lieu le 07 avril Le règlement complet du concours est disponible sur le site: Pour en savoir plus: Nouvelles des services de recherche MDC 2005 Matinée des chercheurs Dr V. Feldheim Le mercredi 9 mars 2005, l amphithéâtre Richard Stiévenart accueillera la matinée des chercheurs. Ce rendez-vous bisannuel de la recherche en sera à sa troisième édition. Tous les deux ans, l assemblée du Personnel Scientifique et des Chercheurs de la Faculté (le «Persci»), organise sa «matinée des chercheurs» avec le soutien de la Faculté, et en particulier du service du rectorat et des relations publiques et du service de valorisation de la recherche. Cette fois-ci, l accent est mis sur la participation de tous les chercheurs. La formule a été revue: chacun aura l occasion de présenter l état de ses recherches à l aide d un poster. Cette optique a été préférée aux présentations ex-cathedra qui permettent moins la rencontre entre les acteurs de la recherche à la Faculté. Cette matinée comportera trois sessions au cours desquelles les participants auront l occasion de poser des questions aux auteurs des posters. L objectif premier de cette manifestation est de favoriser le dialogue entre les chercheurs de toutes les disciplines. Vitrine de la recherche à la Faculté, cette matinée est également ouverte aux étudiants des deux dernières années: ceux de quatrième qui se renseignent pour un sujet de travail de fin d étude ou un thème de stage et les étudiants de dernière année qui pourraient bien, demain, être engagés pour effectuer une thèse de doctorat ou travailler comme chercheur sur contrat Plusieurs «stands» seront d ailleurs organisés, pour donner des informations sur les carrières de recherche, les financements possibles ainsi que sur la valorisation de la recherche Enfin, cerise sur le gâteau, un concours est proposé à tous les participants. Le comité organisateur décernera deux prix : l un pour l auteur du meilleur poster (tous les participants votent) et l autre pour celui ou celle qui aura découvert, parmi l ensemble des posters présentés, le «poster-bidon». Rendez-vous donc, le 9 mars prochain pour découvrir tout ce qui se passe derrière les portes de nos laboratoires et enfin dans la prochaine édition du Polytech News pour le compterendu de cette matinée! LA FPMs reçoit SE l Ambassadeur d Allemagne Nouvelles du Service Langues Dans le cadre du projet POCLHA (Pôle de Compétences Linguistiques du Hainaut), des formations de néerlandais et d anglais sont proposées prochainement à la Faculté Polytechnique et aux FUCAM. Pour toute information : voir La FPMs publie La Faculté a accueilli récemment SE l Ambassadeur d Allemagne dans le cadre d une visite de courtoise au sein de la Province de Hainaut. Il a souhaité rencontrer des étudiants de la FPMs et visiter la société Gabriel Technology installée à Baudour (photo source photothèque). LA FPMs reçoit AXE Investments Le Conseil d Administration du Groupe de Sociétés AXE Investments a été reçu par le Recteur à la FPMs et chez MULTITEL le 15 octobre Les exposés prononcés par le Recteur et par le Prof. Th. Dutoit, ainsi que par des représentants de MULTITEL et de BABEL, ont mis en évidence nos potentialités en matière de NTIC. Cette rencontre a suscité beaucoup d intérêt de la part des participants. Bouyssou, D., Pirlot, M. A note on Wakker s cardinal coordinate independence. Mathematical Social Sciences, 48 (2004), pp Bouyssou, D., Pirlot, M. Preferences for multi-attributed alternatives: Traces, dominance, and numerical representations. Journal of Mathematical Psychology, 48 (3), 2004, pp Bouyssou, D., Pirlot, M. Additive Difference Models without Additivity and Subtractivity. Journal of Mathematical Psychology, 48, 2004, pp A. Podlipensky, A. Abdolvand, G. Seifert, H. Graener, O. Deparis, P. G. Kazansky, Dissolution of silver nanoparticles in glass through an intense DC electric field, Journal of Physical Chemistry B, vol. 108, n. 46, pp , B. Ibarra-Escamilla, E. A. Kuzin, O. Pottiez, J. W. Haus, F. Gutiérrez- Zainos, R. Grajales-Coutiño, P. Zaca-Moran, Fiber optical loop mirror with a symmetrical coupler and a quarter-wave retarder plate in the loop, Optics Communications, vol. 242, pp , F. Rogister, R. Roy, Spatiotemporal chaos synchronization in a large array of locally coupled non-identical lasers, Laser Physics, vol. 16, n. 2, pp. 1-7, O. Pottiez, E. A. Kuzin, B. Ibarra-Escamilla, F. Gutiérrez-Zainos, U. Ruiz- Corona, J. T. Camas-Anzueto, High-order amplitude regularization of an optical pulse train using a power-symmetric NOLM with adjustable contrast, IEEE Photonics Technology Letters, vol. 17, n. 1, pp , J. Haag, A. Vande Wouwer, P. Bogaerts, Dynamic Modeling of Complex Biological Systems: A Link between Metabolic and Macroscopic Description, Journal of Mathematical Biosciences (2004), (in press corrected proofs available online at Science Direct on 28 December 2004). J. Haag, A. Vande Wouwer, P.Bogaerts, Systematic Procedure for the Reduction of Complex Biological reaction Pathways and the Generation of Macroscopic Equivalents, Chemical Engineering Science 60 (2005), B. Bozkurt, T. Dutoit, R. Prudon, C. D Alessandro, V. Pagel, 2004, «Chapter 1: Reducing discontinuities at synthesis time for corpus-based speech synthesis», in Text To Speech Synthesis: New Paradigms and Advances, S. Narayanan, A. Alwan, ed., Prentice Hall PTR, ISBN X.

11 Polytech-News 11 Liaisons FPMs Security Day Le 25 novembre dernier, La Faculté accueillait deux conférenciers prestigieux pour une journée intensive sur le thème de la sécurité informatique. Rafal Lukawiecki étudie les mathématiques dans sa Pologne natale et complète sa formation à l Imperial College, University of London. Après la création de plusieurs sociétés, le passage par Oxford Computers Group, Rafal travaille aujourd hui pour sa propre compagnie basée à Londres, Project Botticelli Ltd. Ses domaines de prédilection vont de l étude des modèles de programmation à la gestion de très larges projets de déploiement, en passant par les réseaux sous IPV6 et, bien entendu, la sécurité et la cryptographie. Jesper Johansson a beaucoup fréquenté les universités américaines pour avoir été assistant professeur à l université de Boston et défendu sa thèse de doctorat à l université du Minnesota. Il est également diplômé de l université du Maryland et renoue avec ses racines européennes, par un diplôme en littérature française de l université de Californie. Il travaille aujourd hui comme Security Program Manager dans le groupe Security Communications and Engineering de la division Sécurité de Microsoft (Microsoft s Security Business and Technology Unit). Après une traditionnelle et brève introduction, Rafal commence la journée par le domaine complexe de la cryptographie, ses aspects théoriques, algorithmiques et ses applications dans le stockage et les échanges de données ou encore la mise en œuvre des infrastructures de clés publiques. L après midi fut ensuite très démonstratif puisque Jesper a présenté une simulation d attaque sur un réseau, mettant en avant les méthodologies utilisées par les «pirates» et les moyens de s en protéger. Il Dr. A. Amorison fut ensuite question de risques et de mesures de protection. De quoi parfois inquiéter, souvent informer et toujours conscientiser le gestionnaire En fin de journée, une heure a été consacrée au traitement de questions que l auditoire a pu poser par formulaire ou sur le forum interactif du site portail de l événement, accessible par un réseau sans fil pendant toute la journée. L audience de l événement, initialement prévu pour les étudiants, les enseignants et le personnel des université et hautes écoles, s est élargie pour accueillir une belle représentation du monde industriel et professionnel. Outre les étudiants des universités montoises, ceux de la Haute Ecole de la province de Liège ont également fait le déplacement. Les Facultés Notre-Dame de la Paix de Namur et La Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux complètent la représentation académique. Citons enfin quelques participants du monde professionnel, dont les noms reflètent l importance du domaine couvert : Banksys, le Ministère de la Défense, les Communautés Européennes, AtosOrigin, CapGemini, Ce sont environ 200 personnes qui ont pu assister gratuitement à cette journée, grâce au soutien de nos trois sponsors que nous remercions encore : Microsoft, SignPost et bien entendu notre Faculté. L enquête de satisfaction remplie par les participants est un fervent encouragement à la réalisation d une édition En attendant, les conférences sont disponibles en version intégrale sur DVD et bientôt en accès sur la médiathèque (mediatheque.fpms.ac.be). Le mot du Centre Informatique L organisation d une journée de conférences sur le sujet en fin d année passée traduit notre préoccupation pour la grande question de la sécurité informatique. Avec la nouvelle année, vient son lot de bonnes résolutions et, en l occurrence, une volonté claire de renforcer la sécurité au sens large sur l ensemble de l infrastructure informatique de notre institution, de son réseau à ses applications, en passant par les utilisateurs eux-mêmes. Plus clairement, au moins la première moitié de l année 2005 sera consacrée à l information de nos utilisateurs, à la mise en place de nouvelles règles, à la configuration de nouveaux dispositifs. Ces mesures auront bien entendu un impact sur les usages de chacun. Nous les voulons les moins limitatifs possibles, dans l optique d une meilleure sécurité pour un meilleur service. Le site Intranet accueille, depuis bientôt trois années, des pages d information fournies par les services administratifs et de gestion. Il héberge également l annuaire et permet la soumission de diverses demandes par des formulaires en ligne. Les technologies choisies à l époque de son élaboration répondaient à un objectif principal : la simplicité de publication de l information. De nouveaux outils sont aujourd hui disponibles et la prochaine mise en ligne de notre nouveau site public nous encourage à travailler sur l Intranet version 2. Il verra le jour dans les semaines qui viennent et offrira son lot de nouveaux services comme l accès au système d information et à de nouvelles procédures administratives électroniques. Avec le nouveau site public et le nouvel Intranet, c est toute la stratégie de publication «Web» qui évolue pour également fournir un service d hébergement de qualité au sujet duquel le CI peut bien entendu être contacté. Les étudiants ne seront pas en reste avec une évolution de leur portail «MyFPMs». Les fonctionnalités de valves électroniques, de forums et autres y seront bien entendu conservées et étendues. Cet environnement numérique de travail intégrera de nouvelles fonctionnalités comme l accès par Internet à son dossier personnel, l intégration des outils de courrier électronique et de télétravail et, à terme, la possibilité de proposer des modifications à son dossier administratif et consulter son dossier académique Après la gestion du programme de cours et des étudiants, le projet HAL (système d information intégré), prendra en charge la réalisation des bulletins dès la session de janvier Plus d informations sur le site Intranet (v2) du Centre Informatique. La FPMs publie Résolution de problèmes de RO par les métaheuristiques traité IC2, série Informatique et systèmes d information Sous la direction de Marc Pirlot et Jacques Teghem Hermès-Science Publications, ISBN: Le Service de Mathématiques et de Recherche Opérationnelle (MATHRO) publie un second volume consacré aux «métaheuristiques» aux éditions Hermès. Ces méthodes approchées de résolution de problèmes d optimisation combinatoire sont ici déclinées selon différents domaines d applications. Le livre, édité par Marc Pirlot et Jacques Teghem, réunit les contributions de spécialistes de ces domaines, dont trois émanent du service MATHRO. Cet ouvrage montre l apport d outils algorithmiques nouveaux pour la résolution approchée de problèmes d optimisation de nature combinatoire. Leurs applications nombreuses se rencontrent particulièrement en gestion de production et en logistique. Les trois premiers chapitres traitent de l application des métaheuristiques à la coloration de graphes, aux tournées de distribution et au problème d affectation quadratique. Le chapitre 4 présente trois études de cas conduites pour répondre à des demandes provenant de l industrie. La fin de cet ouvrage aborde des aspects plus avancés et divers ouvrant des perspectives sur des voies de recherche nouvelles (chapitres 5, 7, 8) ou donnent un exemple d étude fouillée sur un domaine particulier (chapitre 6). Introduction -M. Pirlot et J. Teghem. Application des métaheuristiques à la coloration des sommets d un graphe -A. Hertz. Métaheuristiques pour le problème des tournées de véhicules -M. Gendreau, G. Laporte, J.-Y. Potvin. Métaheuristique pour le problème d affectation quadratique -Th. Mautor. Implémentation des métaheuristiques : études de cas -D. Tuyttens, M. Pirlot, J. Teghem. Implémentations parallèles des métaheuristiques -V.-D. Cung, C. Roucairol. Application des algorithmes génétiques et l ordonnancement de la production -C. Bloch, M.-C. Portmann, A.Vignier. Adaptation des métaheuristiques en optimisation multicritère -J. Teghem, B. Ulungu-Ekunda, D. Tuyttens. Satisfaction de contraintes flexibles. Application aux problèmes d ordonnancement -Ph. Fortemps. Bibliographies/Index.

12 Polytech-News 12 Liaisons Portes ouvertes Informations pour les étudiants du secondaire... Aider les jeunes étudiants dans le choix de leurs études universitaires et leur assumer un passage harmonieux du secondaire à l université sont assurément des missions auxquelles une institution universitaire se doit d être attentive. La FPMs ouvre ses portes à Mons les 16 février (de 9 à 17h), et 12 mars et 14 mai (de 9 à 13h). Le programme complet est disponible auprès du Secrétariat des Etudes. Pour tout renseignement: 065/ à 32, fax 065/ et mail: secretu@fpms.ac.be Initiation scientifique et stages Stages FPMs- Jeunes Durant les vacances de Pâques, du 5 au 7 avril 2005, des stages de 2 à 3 jours et des journées d initiation scientifique sont organisées à l intention des étudiants des 3 dernières années du secondaire. En 2005, les thèmes proposés sont, notamment: l architecture, l informatique, la chimie, la mécanique, les matériaux, l électricité, la géologie et l environnement, l informatique musicale, l astronomie,... Les résultats du concours «Jeunes Bâtisseurs» seront proclamés le 7 avril, à l issue de ces journées. Pour tout renseignement: M. Christian Dumortier (065/ ); Mme Marie-Josée Stoquart (065/ ) ou Salons de l Etudiant La Polytech participe aux Salons de l Etudiant «Etudes, formations et professions» organisés par le SIEP. Son stand est situé dans l espace réservé aux institutions universitaires de la Communauté française de Belgique. Des enseignants, des scientifiques et des étudiants des dernières années de toutes les spécialités sont à votre disposition pour répondre à vos questions et vous remettre la documentation sur les études et els carrières d ingénieur civil, l examen spécial d admission et la vie universitaire. SIEP Liège (Palais des Congrès) du 16 au 19 février 2005; SIEP Tournai (Tournai Expo) les 25 et 26 février 2005; SIEP La Louvière (Hall des expos) les 18 et 19 mars Informations sur l examen d admission Un examen spécial d admission aux études d ingénieur civil portant sur les mathématiques enseignées dans l enseignement secondaire, est organisé dans toutes les Facultés de Sciences Appliquées. Le programme est commun à toutes ces Facultés. La réussite de cet examen donne accès aux études d ingénieur civil dans chacune d entre elles. Des séances d informations sur l examen spécial d admission sont prévues à Mons, Charleroi et Tournai, les mercredis 20 et 27 avril et 4, 11 et 18 mai de 14 à 17h. Cet examen se déroulera pour la 1 ère session du 4 au 12 juillet. Des questions-types accompagnées du solutionnaire ainsi que les détails de l organisation de ces séances d information vous seront envoyées sur simple demande. 065/ à 32, fax 065/ et mail: secretu@fpms.ac.be La Faculté à Charleroi Depuis plus de dix ans, la Faculté Polytechnique de Mons organise à Charleroi des formations à horaire décalé. Jusqu à présent, ces enseignements s adressaient à des diplômés de l enseignement supérieur. La situation changera en Pour les étudiants sortant de l enseignement secondaire, la FPMs organise aussi à Charleroi des demi-journées de préparation à l examen spécial d admission aux études d ingénieur civil: les 20 et 27 avril 2005 et les 4, 11 et 18 mai 2005 de 14 à 17h. Pour la première fois, elle organisera à Charleroi, comme à Mons, les épreuves de cet examen spécial d admission, du 4 au 12 juillet Ces préparations et examens auront lieu dans les bâtiments de l Interuniversitaire à Charleroi, 64 bd Joseph II. Pour la première fois, elle organisera à Charleroi, comme à Mons, à partir de septembre 2005, la première année du grade de Bachelier en sciences de l ingénieur (orientation ingénieur civil en horaire de jour). Les enseignements seront dispensés par nos professeurs dans les bâtiments de l Université de Mons-Hainaut, boulevard Joseph II. La Faculté Polytechnique de Mons (FPMs) participe activement à la cinquième édition du Printemps des Sciences! Durant la semaine, plusieurs laboratoires de la FPMs ouvriront leurs portes afin de rendre la science accessible aux jeunes du primaire et du secondaire. Pour l occasion, enseignants, chercheurs et techniciens se tiendront à la disposition du public pour lui faire découvrir le monde des sciences de l ingénieur, de sorte à faire naître, pourquoi pas, de futures vocations! Point d orgue de cette semaine, la FPMs sera présente au traditionnel «Festival Scientifique pour Petits et Grands» qui aura lieu le week-end à l Hôtel de Ville de Mons, au cœur de la Cité, sur la Grand Place. Pour en savoir plus : printempsdessciences.be (site officiel) ou (activités FPMs) Polytech- News Paraît quatre fois l an Editeur Responsable Serge Boucher Recteur de la FPMs Comité de Rédaction Thierry Dutoit Rédacteur en chef Alexandre Amorison Jean-Marc Baele Jean-Marc Carpentier Anne-Marie Decoster Eric Dumont Véronique Feldheim Viviane Grisez Jean Hanton Frédéric Lavis Christine Martens Julie Rommelaere Robert Viseur Rédacteurs André Berger Calogero Conti Michel Crappe Pierre Dehombreux Thierry Descamps Jacques Lobry Stéphanie Nourricier Giuseppina Salamone Marc Wuilpart Rédacteurs invités Joëlle Tilmant Secrétaire de rédaction La plupart des photos disponibles dans ce numéro ont été prises par la cellule UAVM de la FPMs. Si vous désirez contribuer aux articles parus dans ce journal, envoyez-nous un polytech-news@fpms.ac.be Ce journal est édité sous forme électronique, à l adresse Web :

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