Santé. nquêtes. Le comportement tabagique des jeunes en province de Luxembourg. Les de. Assuétudes. Principaux résultats de l Enquête Tabac 2015

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1 Les de E nquêtes Santé Le comportement tabagique des jeunes en province de Luxembourg Principaux résultats de l Enquête Tabac 215 Assuétudes Observatoire de la Santé

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3 Table des matières PRÉFACE... 5 INTRODUCTION... 6 MATÉRIEL ET MÉTHODES... 7 RÉSULTATS Catégories tabagiques Habitudes tabagiques des proches Consommation tabagique Dépendance tabagique Désir et essai d arrêt tabagique Cigarette électronique Consommation de chicha Consommation de cannabis FAITS MARQUANTS CONCLUSION ET PERSPECTIVES BIBLIOGRAPHIE

4 Le comportement tabagique des jeunes en province de Luxembourg Principaux résultats de l Enquête Tabac 215 Ce rapport est disponible sur le site web de l Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg. Ce service public provincial encourage la diffusion et la reproduction de l information contenue dans cette publication. Dépôt légal : D/216/9151/2. Tous droits réservés. Veuillez citer cette publication de la façon suivante : Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg. Service Provincial Social et Santé. Le comportement tabagique des jeunes en province de Luxembourg. Principaux résultats de l Enquête Tabac 215, Arlon,

5 Préface L Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg présente les résultats de sa dernière enquête sur le comportement tabagique des jeunes. Les méfaits du tabagisme ne sont plus à démontrer. La diminution de la consommation tabagique chez les adolescents représente un défi majeur de santé publique. La lutte contre le tabac est un combat de chaque instant. L adolescence est une période où les jeunes sont plus enclins à vouloir faire de nouvelles expériences et à prendre des risques. L âge d initiation au tabagisme en témoigne. Après le démarrage du tabagisme, les jeunes peuvent tomber rapidement dans la dépendance. En effet, celle-ci s installe rapidement après le début de la consommation chez une majorité de fumeurs, et ce, d autant plus si elle est précoce. Depuis longtemps déjà, l Observatoire de la Santé travaille sur cette thématique afin d adapter au mieux les stratégies de promotion de la santé et de prévention des risques. Les enquêtes réalisées tous les 5 ans depuis 2 nous permettent d observer l évolution sur 15 années de la consommation de tabac chez les jeunes. La comparaison des données entre les enquêtes est présentée lorsque les évolutions chiffrées ont un sens. Même si la prévalence tabagique des jeunes est à la baisse depuis 15 ans, la diminution est moins marquée entre 2 et 215. Les efforts consacrés au suivi du tabagisme doivent donc continuer. Ce recueil de données doit permettre d améliorer la prévention des assuétudes grâce à des actions bien ciblées. Nathalie Heyard Députée provinciale en charge du Service provincial Social et Santé 5

6 Introduction L épidémie de tabagisme tue près de 6 millions de personnes chaque année. Quelle que soit sa forme, la consommation de tabac est dangereuse et est la cause de décès la plus évitable. Les dommages causés par le tabagisme aujourd hui vont s étendre sur des dizaines d années, situation d autant plus tragique que les effets négatifs du tabac sont parfaitement évitables [1]. La consommation de tabac fait partie du quotidien de nombreuses personnes en Belgique où un tiers des décès pour causes médicales est lié au tabac [2]. Il est directement responsable d un certain nombre de pathologies respiratoires (broncho-pneumopathies chroniques obstructives, emphysème, etc.) et de cancers du poumon, des bronches et de la trachée et des voies aéro-digestives supérieures. Il a un rôle non négligeable dans l apparition des maladies cardiovasculaires. Le tabagisme est un problème qui touche la population de tout âge. Néanmoins, le tabagisme débute souvent tôt dans la vie et affecte fortement les jeunes. En effet, c est principalement à l adolescence, période d intégration dans le cercle des pairs et de prise de distance vis-à-vis des parents que se fait l initiation à la consommation de substances psychoactives, comme le tabac, mais aussi illicites, comme le cannabis. L adolescence constitue une phase de curiosité, de prises de risque et de défi [3]. C est sans aucun doute un public qui justifie des actions prioritaires [4]. La mesure de l étendue du tabagisme permet d assurer un suivi de son évolution dans le temps. En effet, une bonne connaissance de la consommation de tabac est nécessaire pour informer la population, les professionnels de santé, les décideurs politiques et ainsi améliorer les orientations des programmes et les interventions de promotion de la santé. Dans cette optique, l Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg, mène, tous les cinq ans depuis 2, une enquête sur la prévalence tabagique des jeunes de l enseignement secondaire. Afin de bénéficier d un suivi sur 15 ans, reflet de l évolution de la consommation de tabac chez les jeunes, cette enquête a été réitérée en début d année 215. Cette année, de nouveaux indicateurs ont été analysés, notamment la cigarette électronique, le type de tabac consommé, la dépendance tabagique ainsi que la consommation de chicha et de cannabis. 6

7 Matériel et Méthodes L Observatoire de la Santé de la Province de Luxembourg a mené cette enquête en partenariat avec l ensemble des Centres de santé provinciaux de Promotion de la Santé à l École (PSE). La récolte des données a été réalisée via un questionnaire confidentiel, écrit et auto-administré aux élèves de l enseignement secondaire ordinaire de la province de Luxembourg. Ainsi, 2975 jeunes provenant de 27 écoles différentes, des différents réseaux et sections d enseignement ont complété ce questionnaire. Cette enquête s est déroulée au sein des établissements scolaires sélectionnés. L ensemble des questions ont été codées, scannées et vérifiées selon les normes strictes de contrôle qualité. L ensemble des données récoltées ont été analysées à l aide de différents tests statistiques. Les variables qualitatives ont été comparées à l aide du test statistique du chi-carré de Pearson (ou Fischer exact si nécessaire). L association entre variable qualitative et quantitative a été testée via une analyse de la variance à un critère (ANOVA) ou un test t de Student (ou un test non paramétrique de Mann-Withney ou de Kruskal Wallis). Pour chaque test, la significativité a été fixée à 5%. L influence des variables indépendantes (sexe, âge, section et réseau) a été analysée pour certains indicateurs (ex : le fait d être fumeur). Ces résultats sont exprimés en rapport de prévalence (RP). Le rapport de prévalence est un rapport de fréquence d une caractéristique étudiée dans deux groupes, dont un des groupes est choisi comme référence. Ce groupe de référence a une valeur de «1» et apparait en gras dans les tableaux. Si la valeur du RP est supérieure à «1», c est que la fréquence de la caractéristique étudiée est plus importante dans le groupe observé que dans le groupe de référence. Si la valeur du RP est inférieure à «1», c est que la fréquence de la caractéristique étudiée est plus faible dans le groupe observé que dans le groupe de référence. Une p-valeur comprise entre,5 et,1 (*) indique une différence significative, une p-valeur comprise entre,1 et,1 inclus (**) une différence très significative et lorsque la p-valeur est strictement inférieure à,1 (***) une différence hautement significative. Pour l analyse, les jeunes ont été regroupés en trois groupes d âge : 12 ans accompli à 13 ans (groupe d âge 13 ans) ; 14 ans accompli à 15 ans (groupe d âge 15 ans) et 16 ans accompli à 19 ans (groupe d âge 17 ans). 7

8 Résultats 1. Catégories tabagiques Les élèves interrogés ont été regroupés en quatre catégories tabagiques : les fumeurs : les élèves qui fument du tabac au moment de l enquête ; les anciens fumeurs : les élèves qui ne fumaient plus lors de l enquête ; les fumeurs essai : les élèves qui ont juste essayé une fois de fumer du tabac ; les non-fumeurs : les élèves qui n ont jamais fumé du tabac. Figure 1.1. Répartition des élèves selon les catégories tabagiques, Fumeurs Anciens fumeurs Fumeurs essai Non-fumeurs % ,5 42,3 5,9 55,4 24,6 25,1 11,1 23,2 21,6, 7,8 7, 31,8 22,6 18,1 16,1 2 (n=2398) 25 (n=2753) 2 (n=3499) 215 (n=2975) Année Entre 2 et 215, la proportion de fumeurs a diminué de moitié, passant de 31,8 % à 16,1 %. Néanmoins, nous remarquons une diminution moins marquée de la prévalence tabagique entre 2 et 215. La proportion d anciens fumeurs a également diminué au cours des quinze dernières années mais de manière beaucoup moins importante, passant de 11,1 % à 7, %. Une diminution comparable est observée chez les fumeurs essai (de 24,6 % à 21,6 % entre 2 et 215). Par conséquent, le pourcentage des non-fumeurs s est accru au cours du temps. En 215, plus de la moitié des adolescents sont non-fumeurs, soit une augmentation de 22,9 % en 15 ans. 8

9 Tableau 1.1. Facteurs associés à la consommation de tabac, 215 Afin de réaliser cette comparaison, les élèves ont été regroupés en deux groupes. Les fumeurs correspondent aux élèves qui fument du tabac au moment de l enquête. Les non-fumeurs reprennent les fumeurs essai, les anciens fumeurs et les non-fumeurs. n % RP Sexe Filles ,9 1, Garçons ,8 1,53*** Catégories d âge 13 ans 82 4,1 1, 15 ans ,3 3,49*** 17 ans ,9 6,32*** Réseau d enseignement Libre 28 14,6 1, Fédération Wallonie Bruxelles ,6 1,34** Section d enseignement par âge Transition 13 ans 23 3,1 1, Qualification 13 ans 11 12,9 4,12*** Transition 15 ans 94 13,4 1, Qualification 15 ans 43 16,7 1,25 Transition 17 ans ,2 1, Qualification 17 ans ,3 1,8 Les consommateurs des produits de tabac sont plus nombreux à être de sexe masculin que féminin. La prévalence tabagique augmente avec l âge du jeune. À 17 ans, les jeunes sont six fois plus nombreux à fumer qu à 13 ans. Les jeunes de l enseignement de la Fédération Wallonie Bruxelles déclarent plus fréquemment fumer que les jeunes de l enseignement libre. À 13 ans, les jeunes de l enseignement de qualification sont quatre fois plus nombreux à déclarer fumer que les jeunes de l enseignement de transition. 1.1 Fumeurs quotidiens et occasionnels Certains jeunes ne fument qu à l occasion alors que d autres fument déjà régulièrement. C est pourquoi les élèves fumeurs ont été catégorisés en deux types : les fumeurs quotidiens : les élèves qui ont fumé tous les jours au cours du mois précédent l enquête ; les fumeurs occasionnels : les élèves qui n ont pas fumé tous les jours durant le mois précédent l enquête. Parmi l ensemble des fumeurs, notre enquête révèle que 46,4 % sont fumeurs occasionnels et 53,6 % sont fumeurs quotidiens. Résultats 9

10 2. Habitudes tabagiques des proches L existence d un lien entre la consommation de tabac d un jeune et celle de son entourage est fortement documentée au sein de la littérature [5, 6, 7]. L adolescence est aussi marquée par l apparition des cercles d amis, des regroupements de jeunes du même âge ayant les mêmes centres d intérêt. Avoir la plupart de ses amis qui fument peut pousser à fumer [8]. Il semble donc important de souligner que les attitudes des parents ainsi que celles d autres adultes de l entourage (enseignants, parents d amis) vis-à-vis des consommations de produits des adolescents, peuvent influer sur les trajectoires de consommation [9, ]. Figure 2.1. Habitudes tabagiques des proches chez les fumeurs et les non-fumeurs, 215 (n= 2839) 8 Fumeurs Non-fumeurs % ,1 29,3 44,2 24,8 64, 35,8 75,3 18,6 Père fume Mère fume Frère/sœur fument Meilleur ami fume Le tabagisme des proches (parents, frères/sœurs et meilleur ami) augmente le risque de fumer du jeune. Parmi les élèves fumeurs, une plus grande part déclare avoir des proches qui fument. Cette différence est encore plus marquée lorsqu il s agit du meilleur ami. Résultats

11 2.1 Tabagisme parental Les adolescents dont les parents sont consommateurs de tabac ont un risque 2 à 3 fois plus élevé de l expérimenter de façon précoce et de devenir fumeurs réguliers, surtout si le parent fumeur est la mère ou si les deux parents fument [3]. Nous avons défini le tabagisme parental lorsque le père et/ou la mère était(ent) fumeur(s). Figure 2.2. Tabagisme parental, (n= 2197) 2 (n= 2676) 215 (n=2839) % ,9 31, 3,6 32,5 29,7 27,5 5 18,9 15,7 14,5 Père fume Mère fume Père et Mère fument Entre 25 et 215, la proportion de tabagisme parental (père et/ou mère) est en légère diminution. En effet, une diminution se situant entre 4 et 5 % pour chacune des trois catégories est constatée entre les enquêtes de 25 et de 215. Résultats 11

12 3. Consommation tabagique 3.1. Âge de la première cigarette L âge d initiation au tabagisme est déterminant dans le comportement tabagique futur du jeune. La précocité de l expérimentation est identifiée comme un facteur de risque important pour l installation durable dans la consommation et de la dépendance [11]. En effet, plus l âge de la première cigarette sera précoce, plus il sera difficile d arrêter. La dépendance s installe chez l adolescent avec un usage de tabac moindre que chez l adulte [12]. L initiation ou la consommation occasionnelle précoces sont des facteurs considérables de risque de dépendance lourde, de morbidité et de mortalité [13]. Selon une étude de l Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l initiation au tabac est favorisée par la pression des pairs, par les évènements indésirables de l enfance, par la présence de troubles psychiatriques et par la consommation d alcool ainsi que par la facilité d obtention de cigarettes des parents ou d adultes [3]. Figure 3.1. Âge moyen de la première cigarette chez les fumeurs, Age moyen (Ans) , 12,6 12,9 12,9 2 (n= 761) 25 (n= 623) 2 (n= 632) 215 (n= 476) Année L âge moyen d initiation au tabagisme se situe vers 13 ans. Il reste stable au cours des années. La période de 12 à 13 ans s avère donc être un âge charnière où les jeunes commencent à fumer. En 215, l analyse de l âge moyen de la première cigarette ne montre pas de différence significative entre les filles et les garçons. Il n est pas associé non plus à la section d enseignement et au statut tabagique. L enquête Escapad de 211 souligne que, parmi les jeunes de 17 ans interrogés, l âge moyen de la première cigarette est de 14,1 ans [14]. La version antérieure de cette enquête (28) montre que l âge moyen lors de la première cigarette est de 13,4 ans pour les garçons et de 13,7 ans pour les filles [15]. 12 Résultats

13 3.2.. Type de tabac consommé Parmi les fumeurs, 98,1 % fument des cigarettes manufacturées, 58,3 % des cigarettes de tabac à rouler et 21,4 % des cigares, cigarillos ou la pipe. Figure 3.2. Type de tabac consommé selon le sexe, 215 (n=45) Garçons Filles % , 99,5 67,6 46, 22,1 9,6 Cigarettes manufacturées Cigarettes de tabac à rouler Cigare, cigarillo, pipe Type de tabac La quasi-totalité des adolescents fumeurs consomment des cigarettes manufacturées. Deux tiers des garçons et près de la moitié des filles fument également des cigarettes de tabac à rouler. Le tabac sous forme de cigare, cigarillo ou pipe est nettement moins consommé, quel que soit le sexe. Les garçons consomment cependant plus fréquemment ce type de tabac. La consommation de tabac à rouler est plus fréquente chez les garçons, tout comme la consommation de cigare, cigarillo ou pipe. Selon la Fondation contre le cancer, le tabac à rouler connait un succès croissant dans notre pays [16]. Malheureusement, le tabac à rouler cause encore plus de dommages qu une cigarette manufacturée avec filtre. Les doses de nicotine, de goudron et de monoxyde de carbone, absorbées lors de la consommation d une cigarette roulée sont, entre autre, par le manque de filtre, de 3 à 6 fois plus importantes que lors de la consommation d une cigarette préfabriquée. Lors de l inhalation de la fumée d une cigarette roulée, de plus fortes substances dangereuses sont libérées suite à une incinération plus intensive et pénètrent plus profondément dans les voies respiratoires [17]. De plus, les fumeurs de cigarettes roulées courent un risque encore plus grand de développer un cancer de la bouche, de la gorge et de l œsophage que les fumeurs de cigarette classique à filtre [17]. En outre, il s avère que les fumeurs de tabac à rouler sont plus dépendants au tabac et qu ils ont moins envie d arrêter de fumer que les fumeurs de cigarettes classiques [18]. Résultats 13

14 3.3. Consommation journalière moyenne Figure 3.3. Consommation journalière moyenne de cigarettes par jour de tabagisme chez les fumeurs, Nombre moyen de cigarettes/jour , 8,7 8,6 9,4 2 (n= 761) 25 (n= 623) 2 (n= 632) 215 (n=479) Année La consommation moyenne de cigarettes diminue légèrement au cours du temps mais reste stable depuis ans. En 215, les fumeurs fument en moyenne 9,4 cigarettes par jour. Notons que le sexe de l élève et la section d enseignement ne ressortent pas comme étant lié de manière significative à la consommation journalière moyenne de cigarettes. Figure 3.4. Consommation journalière moyenne de cigarettes par jour de tabagisme chez les fumeurs quotidiens et occasionnels, 215 (n=476) 14 Nombre moyen de cigarettes/jour , 5,4 Fumeurs quotidiens Type de fumeurs Fumeurs occasionnels Une différence importante de consommation est constatée entre les fumeurs quotidiens et les fumeurs occasionnels. En effet, les fumeurs quotidiens fument en moyenne 13, cigarettes par jour de tabagisme contre 5,4 chez les fumeurs occasionnels. 14 Résultats

15 Figure 3.5. Consommation journalière moyenne de cigarettes par jour de tabagisme chez les fumeurs en fonction du groupe d âge, 215 (n=476) 12 Nombre moyen de cigarettes/jour ,8 9,1, 13 ans 15 ans 17 ans Groupe d'âge La consommation moyenne de cigarettes par jour de tabagisme croît avec l âge. Cette différence de consommation est beaucoup plus marquée entre les jeunes de 13 ans et celle de leurs ainés. Résultats 15

16 3.4. Catégories de fumeurs Un peu plus de sept jeunes sur dix (73,9 %) ont une consommation inférieure ou égale à cigarettes par jour de tabagisme. Un peu moins de deux jeunes sur dix (18,7 %) fument de 11 à 2 cigarettes par jour. Un peu moins d un jeune sur dix (7,4 %) a une consommation supérieure à 2 cigarettes par jour et est donc considéré comme grand fumeur [4]. Figure 3.6. Catégories de fumeurs selon le type de fumeur, 215 (n=476) 1- cig/j tabac 11-2 cig/j tabac > 2 cig/j tabac 9 2,7 5, 11, ,6 6 % , , Fumeurs occasionnels Type de fumeur Fumeurs quotidiens La majorité des fumeurs occasionnels ont une consommation inférieure ou égale à cigarettes par jour de tabagisme contre seulement un peu moins de six jeunes sur dix chez les fumeurs quotidiens. Un peu moins d un tiers des fumeurs quotidiens fument de 11 à 2 cigarettes par jour. Un peu plus d un fumeur quotidien sur dix fument plus de 2 cigarettes par jour. 16 Résultats

17 3.5. Situations dans lesquelles le jeune fume Parmi l ensemble des fumeurs interrogés, la majorité déclarent fumer lors de sorties entre copains, lors de grands évènements ou lorsqu ils sont en groupe. Figure 3.7. Situations dans lesquelles le jeune fume selon le type de fumeur, 215 (n=444) Fumeurs quotidiens Fumeurs occasionnels % ,7 9,7 7,2 45, 96,4 92,6 84,2 83,5 58,8 49,3 N'importe quand Grands évènements Sorties avec des copains Situation En groupe Absence des parents Près de neuf jeunes fumeurs quotidiens sur dix déclare fumer «n importe quand». Par conséquent, la quasi-totalité des fumeurs quotidiens fument dans tous les types de situations proposés. La majorité des fumeurs occasionnels fument lors de sorties entre copains, lors de grands évènements ou lorsqu ils sont en groupe. Résultats 17

18 3.6. Ce que le jeune retire de sa consommation de tabac Les adolescents commencent à fumer le plus souvent par curiosité, pour faire partie d un groupe de fumeurs ou paraître plus âgé, décontracté ou séduisant. Ils continuent ensuite de fumer pour le plaisir mais aussi pour gérer leur stress, faire face à des émotions négatives (déprime, nervosité, mauvaise humeur) [19]. Figure 3.8. Sensations retirées de la consommation de cigarettes selon le type de fumeur, 215 (n=432) % Fumeurs quotidiens Fumeurs occasionnels 86, 72,7 7, 57,6 12,3 18,5 Intégration dans un groupe Gestion du stress Apaisement Sensation Pour la majorité des fumeurs (quotidiens et occasionnels), la consommation de tabac les aide à gérer leur stress et les apaise. Selon les fumeurs, la consommation de tabac facilite l intégration dans un groupe pour 12,3 % des fumeurs quotidiens contre 18,5 % des fumeurs occasionnels. 18 Résultats

19 4. Dépendance tabagique Pour cette édition 215, la dépendance tabagique chez les jeunes fumeurs a été évaluée. En effet, la dépendance au tabac se développe rapidement chez les jeunes fumeurs. La moitié des fumeurs adolescents deviennent dépendants au tabac à partir du moment où ils fument sept cigarettes par mois, la moitié de ceux qui répondent aux critères de dépendance définis par la «Classification Internationale des Maladies e révision» (CIM-) le deviennent dès qu ils fument une à deux cigarettes par mois [2]. Le tabac est un produit qui induit une forte dépendance physique et psychologique. Cette dépendance va entraîner très rapidement une consommation régulière et une perte de contrôle sur la liberté de ne pas fumer [21]. Le test de dépendance physique validé chez l adulte (test de Fargesrtröm) présente des biais chez le jeune. Le plus adapté auprès des adolescents est celui de Di Franza (l échelle HONC= Hooked on Nicotine Checklist). Il a été développé afin d identifier l apparition de la dépendance nicotinique chez les adolescents. Celle-ci apparait avec la perte d autonomie vis-à-vis de la cigarette. Il a été validé par l étude de Wheeler et al. [3]. Ce test explore le ressenti du jeune sur sa propre dépendance plutôt que des arguments quantitatifs ou temporels plus adaptés aux adultes [22, 23, 24]. Parmi les fumeurs, seulement un peu moins d un jeune sur dix ne présente pas de signes de dépendance tabagique. La moitié des fumeurs présentent des signes de perte d autonomie vis-à-vis du tabac et donc le début d une dépendance. Et enfin, 42,2 % des fumeurs présentent des signes de forte dépendance nicotinique. Figure 4.1. Dépendance tabagique en fonction du groupe d âge, 215 (n=448) 13 ans 15 ans 17 ans % ,5 49,2 47,4 42,7 43,3 29, 6,5 8,1 9,2 Pas de dépendance Perte d'autonomie Forte dépendance Catégorie de dépendance Quel que soit le groupe d âge des fumeurs, moins de % des jeunes ne présentent pas de dépendance nicotinique. Celle-ci apparaît avec la perte d autonomie vis-à-vis de la cigarette et est constatée chez 64,5 % des jeunes de 13 ans ainsi que chez la moitié des jeunes de 15 ans et de 17 ans. La proportion de jeunes fumeurs présentant une forte dépendance nicotinique augmente entre les jeunes de 13 ans et 15 ans, mais reste stable entre ces derniers et ceux de 17 ans. Résultats 19

20 Figure 4.2. Dépendance tabagique chez le fumeur quotidien et occasionnel, 215 (n=445) Fumeurs quotidiens Fumeurs occasionnels % , 64, 2 33,5 16, 17, 2,5 Pas de dépendance Perte d'autonomie Forte dépendance Catégorie de dépendance Seulement 2,5 % des fumeurs quotidiens ne présentent pas de dépendance nicotinique contre 16, % chez les fumeurs occasionnels. Cette dépendance apparait avec la perte d autonomie vis-à-vis de la cigarette et est observée chez 67, % des fumeurs occasionnels contre 33,5 % des fumeurs quotidiens. À l inverse, une proportion beaucoup plus importante de fumeurs quotidiens présente une forte dépendance par rapport aux fumeurs occasionnels. Le jeune fumeur devait également se prononcer sur sa capacité à «savoir se passer de fumer». Il en ressort que près de deux tiers des fumeurs quotidiens déclarent ne pas pouvoir se passer de fumer. Chez les fumeurs occasionnels, cette proportion est réduite à moins d un jeune sur cinq. 2 Résultats

21 5. Désir et essai d arrêt tabagique Les bénéfices associés à un arrêt du tabac sont importants. En effet, arrêter la consommation de tabac permet de diminuer la durée du tabagisme qui apparaît comme le facteur de risque le plus important. Ces bénéfices ont été mis en évidence en termes de mortalité comme de morbidité pour l ensemble des maladies liées au tabac, notamment les maladies cardio-vasculaires et le cancer broncho-pulmonaire [25]. Figure 5.1. Désir d arrêt tabagique chez les fumeurs, Désir d'arrêter Ne le souhaite pas Indécis % ,5 38,5 4,8 2,8 29,5 24,8 42,7 32, 34,4 25 (n= 623) 2 (n = 632) 215 (n= 471) Année Entre 25 et 215, la proportion d adolescents qui désirent arrêter de fumer tend à diminuer. Par contre, le pourcentage d adolescents fumeurs qui sont indécis augmente légèrement au fil du temps. En 215, un quart des fumeurs ne souhaitent pas arrêter de fumer. Résultats 21

22 Figure 5.2. Désir ou tentative d arrêt tabagique chez les fumeurs, (n=466) 25 (n=623) 2 (n=632) 215 (n=466) % ,7 32, 34,4 67,2 55,1 51,2 Désir Arrêt tabagique Tentative La proportion de jeunes fumeurs qui désirent arrêter de fumer diminue entre 25 et 215, passant de 42,7 % à 34,4 %. La proportion de jeunes fumeurs qui ont déjà essayé d arrêter de fumer est également en baisse, passant de 67,2 % en 25 à 51,2 % en 215. En 15 ans, la proportion de jeunes fumeurs qui ont envie d arrêter de fumer et ceux qui ont déjà essayé d arrêter de fumer diminue. Après une carrière de tabagisme de deux à trois ans, les jeunes deviennent peu à peu conscients qu il est vraiment difficile d arrêter. Des données internationales montrent qu environ 6 % des fumeurs adolescents de à 2 ans ont essayé d arrêter pendant les six derniers mois mais que 9 % de ceux qui y étaient parvenus ont repris ce comportement à risques endéans les six mois [26]. Ces chiffres s avèrent très proches de nos résultats, où nous obtenons, en 215, 51,2 % des fumeurs actuels qui ont déjà essayé d arrêter de fumer. Donc, la moitié des fumeurs de tout âge ont essayé d arrêter de fumer. Et un tiers parmi ceux-ci souhaitent arrêter. Ces chiffres doivent donc encourager à maintenir des actions en milieu scolaire vers une prévention primaire mais aussi vers une aide au sevrage tabagique dans le cadre d une prévention secondaire [21]. 22 Résultats

23 5.1. Délai envisagé pour arrêter de fumer Parmi les jeunes qui désirent arrêter de fumer : 21,7 % déclarent avoir le projet d arrêter dans le mois à venir, 13, % dans les six prochains mois, 16,8 % dans les douze prochains mois et 48,4 % dans une période supérieure à un an ou un avenir non déterminé 1. Le délai envisagé par le jeune pour arrêter de fumer n est pas influencé par le sexe, l âge, la section d enseignement et le type de fumeur. Tableau 5.1. Motifs de tentatives d arrêt tabagique chez le fumeur actuel, 215 (n=146) Très important (%) Moyennement important (%) Pas important (%) Parce que ton entourage t a poussé à arrêter 34,6 18,7 46,7 Parce que tu veux rester en bonne santé 64,7 17,3 18, Parce que tu as préféré arrêter avant de ne plus savoir t en passer 36,6 27,3 36,1 Parce que les cigarettes étaient trop chères 46, 2,7 33,3 Parce que le goût et l odeur de la cigarette te dérangent 17,3 16, 66,7 Parmi les fumeurs actuels ayant déjà essayé d arrêter de fumer, 64,7 % déclarent que la préservation de leur santé est la raison la plus importante qui les a poussés à essayer d arrêter. La raison invoquée la moins importante est le goût et l odeur de la cigarette. D autres raisons ont également motivé l essai d un arrêt tabagique : l entourage, la peur de ne plus pouvoir s en passer et le prix du tabac. Le même classement est observé chez les fumeurs quotidiens et les fumeurs occasionnels, excepté que ces derniers identifient la pression de l entourage comme la raison la moins importante dans leur tentative d arrêt tabagique. Malgré le fait que les jeunes invoquent la volonté de vouloir préserver leur santé comme première motivation à l arrêt, les adolescents sont plus attentifs aux effets à court terme (sur le souffle, le teint terne, les cheveux cassants, la mauvaise haleine, les caries et les dents jaunes) qu aux pathologies graves se développant dans le long terme [21]. Les jeunes fumeurs sont moins enclins à arrêter de fumer que les adultes. Ils ne perçoivent pas de la même manière les risques du tabagisme et ne sont pas toujours conscients du rôle prépondérant que joue la dépendance dans la difficulté du sevrage [27]. 1 Certaines filles ont déclaré envisager d arrêter de fumer lorsqu elles souhaiteront avoir un enfant. Résultats 23

24 6. Cigarette électronique Développée en Chine au milieu des années 2, la cigarette électronique, aussi appelée e-cigarette, est très répandue chez les jeunes. Il s agit d un petit appareil électronique présenté sous forme de cigarette, cigare ou pipe, consistant en une capsule remplie d un liquide et d une batterie avec un système de chauffe à commande électronique. Le système de chauffe permet au liquide présent dans la capsule de s évaporer, la vapeur étant ensuite inhalée par l utilisateur. Le liquide se compose d eau et/ou d arômes et peut contenir ou non de la nicotine à diverses concentrations. Des extraits de tabac sont également parfois ajoutés [28]. Nous avons défini le terme «vapoteurs» lorsque les jeunes ont déjà essayé, au moins une fois la cigarette électronique. Le questionnaire de cette enquête ne permet pas de distinguer les vapoteurs essai des vapoteurs réguliers. La fréquence d utilisation des cigarettes électroniques est un aspect qui pourrait être investigué lors des prochaines éditions Connaissance de la présence éventuelle de nicotine dans les cigarettes électroniques Parmi les jeunes qui connaissent la cigarette électronique, plus de la moitié sait qu elles peuvent contenir de la nicotine et quatre jeunes sur dix l ignorent. Figure 6.1. Connaissance de la présence éventuelle de nicotine dans les cigarettes électroniques selon le vapotage, 215 (n=2662) Oui Non Ne sait pas ,3 6,9 47, 6 % ,8 3,9 49,1 Oui Non Vapotage Parmi les non-vapoteurs, un jeune sur deux déclare connaître la présence éventuelle de nicotine et la moitié l ignore. Par contre, chez les vapoteurs, deux tiers affirment connaître la présence éventuelle de nicotine. En outre, un quart des vapoteurs l ignore. 24 Résultats

25 6.2. Consommation de la cigarette électronique Parmi l ensemble des jeunes interrogés, un tiers (33,4 %) ont déjà fumé une cigarette électronique. En Belgique, selon la dernière enquête de la Fondation contre le cancer sur le comportement des fumeurs en Belgique, 1 % de leur échantillon total (47 individus de ans) fume occasionnellement ou fréquemment des cigarettes électroniques. Selon la même étude, les jeunes (15-24 ans) ont plus fréquemment déjà fumé une e-cigarette [18]. Les résultats du dernier Baromètre santé 2 (214) montrent que 45 % des jeunes de 15 à 24 ans ont déjà expérimenté la e-cigarette [29]. Selon l enquête etincel-ofdt (Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies) qui a été réalisée en 213 auprès de 252 individus de 15 à 75 ans, la tranche d âge des ans compte 31 % d expérimentateurs de cigarettes électroniques. 3 % d entre eux en fument quotidiennement [28]. Figure 6.2. Répartition des jeunes ayant déjà fumé une cigarette électronique selon le statut tabagique, 215 (n=9) Fumeurs Anciens fumeurs Fumeurs essai Non -fumeurs 14,9% 4,7% 3,1% 14,3% Quatre vapoteurs sur dix sont fumeurs. 14,3 % des vapoteurs sont d anciens fumeurs et 3,1 % sont des fumeurs essai. 14,9 % des jeunes ayant déjà essayé la cigarette électronique sont des non-fumeurs. Lorsque nous regardons la proportion des jeunes qui ont déjà fumé une cigarette électronique selon leur statut tabagique, nous remarquons qu un peu moins de la moitié des vapoteurs sont soit fumeurs essai ou non-fumeur de tabac. Il faut être vigilant à ce que la cigarette électronique ne soit pas une porte d entrée vers le tabagisme. 2 En France, depuis le début des années 199, une série d enquêtes appelées Baromètre santé sont réalisées auprès des personnes de 15 à 75 ans. Résultats 25

26 Figure 6.3. Proportion de vapoteurs selon le sexe et le groupe d âge, 215 (n=2684) 6 Garçons Filles 5 4 % ,5 13,4 44,3 31, 48,1 33,5 13 ans 15 ans 17 ans Groupe d'âge La proportion de vapoteurs augmente avec l âge, et ce, quel que soit le sexe. L augmentation la plus importante se situe entre 13 ans et 15 ans. Quel que soit le groupe d âge, la cigarette électronique est plus utilisée chez les garçons. Tableau 6.1. Facteurs associés au fait d avoir déjà fumé une cigarette électronique n % RP Sexe Filles ,5 1, Garçons ,2 1,46*** Catégories d âge 13 ans 76 17,7 1, 15 ans ,8 2,8*** 17 ans 96 4,6 2,29*** Réseau d enseignement Libre ,3 1, Fédération Wallonie Bruxelles ,4 1,23*** Section d enseignement par âge Transition 13 ans ,4 1, Qualification 13 ans 68 39,7 2,58*** Transition 15 ans ,2 1, Qualification 15 ans ,2 1,29 Transition 17 ans ,3 1, Qualification 17 ans ,9 1,26** Ces chiffres confirment que les garçons sont plus enclins à avoir déjà fumé une cigarette électronique. De plus, à 15 et 17 ans, les jeunes sont deux fois plus nombreux à avoir déjà vapoté que les jeunes de 13 ans. Les jeunes de l enseignement de la Fédération Wallonie Bruxelles déclarent plus fréquemment avoir déjà fumé une cigarette électronique. À 13 et 17 ans, les jeunes de l enseignement de qualification sont plus nombreux à avoir déjà fumé une cigarette électronique que leurs condisciples du même âge de l enseignement de transition. 26 Résultats

27 Figure 6.4. Motifs du vapotage, 215 (n= 881) % ,2 Pour arrêter de fumer 2,3 5,6 Pour imiter une vraie cigarette 79,8 6,1 Pour le "style" Pour essayer Autre Raison de fumer des cigarettes électroniques Lorsque nous analysons les raisons pour lesquelles les jeunes fument des cigarettes électroniques, la raison principale est le fait de vouloir essayer, par simple curiosité. Seulement 6,2 % des jeunes déclarent avoir fumé des cigarettes électroniques dans le but d arrêter de fumer. Parmi les jeunes, la consommation d e-cigarette n est donc pas dans un but de sevrage tabagique. L enquête etincel-ofdt confirme cette hypothèse en déclarant qu il est probable que l effet de mode joue davantage chez les jeunes, qui feraient l expérience de ce produit par curiosité, alors que les utilisateurs plus âgés seraient plus nombreux à l utiliser dans le but précis de réduire ou d arrêter de consommer du tabac [28]. Selon le Conseil Supérieur de la Santé (CSS), l e-cigarette avec nicotine semble efficace pour arrêter de fumer. Néanmoins, il estime avoir peu de recul et le vapotage n est pas encore suffisamment ancré dans la société afin de pouvoir se prononcer de manière définitive. Selon le CSS, cette incertitude est une raison de plaider pour la réserve et la vigilance lors de l introduction des e-cigarettes. L hypothèse que l e-cigarette soit une porte d entrée vers le tabac reste plausible. Le CSS recommande également que l utilisation de l e-cigarette contenant de la nicotine et sans nicotine doit être déconseillée et peu accessible aux personnes qui ne fument pas [3]. Résultats 27

28 7. Consommation de chicha La chicha ou narguilé est une pipe à eau permettant de fumer du tabac. Chez les jeunes, c est le terme «chicha» qui est le plus utilisé. Un mélange de tabac et de mélasse est chauffé par du charbon. La fumée passe dans l eau avant d être aspirée par le fumeur par un bec au bout d un tuyau [31]. La chicha est en recrudescence dans les pays européens depuis quelques années [32]. Beaucoup de jeunes fumeurs croient que fumer la chicha est moins nocif que fumer des cigarettes, peut-être à cause de son odeur attrayante. Contrairement aux croyances populaires, l eau présente dans la chicha filtre seulement une partie des substances nocives. Les fumeurs de chicha absorbent des concentrations plus élevées de monoxyde de carbone que les fumeurs de cigarettes en raison des volumes inhalés plus grands à chaque bouffée et de la durée en général plus longue d une séance de chicha [33] Avoir déjà fumé la chicha Les résultats de notre enquête montrent que quatre jeunes sur dix ont déjà fumé la chicha. Cette consommation est plus importante chez les garçons et augmente avec l âge. En effet, à 17 ans, six jeunes sur dix ont déjà fumé la chicha contre un peu plus d un jeune sur dix à 13 ans. Figure 7.1. Proportion de jeunes ayant déjà fumé la chicha en fonction du statut tabagique, 215 (n= 2956) Oui Non ,8 29,8 4, ,6 % ,2 7,2 59,9 2 13,4 Fumeurs Anciens fumeurs Fumeurs essai Non-fumeurs Statut tabagique La proportion de jeunes ayant déjà fumé la chicha varie en fonction du statut tabagique. Parmi les fumeurs, près de neuf jeunes sur dix ont déjà fumé la chicha. Cette proportion diminue à sept jeunes sur dix chez les anciens fumeurs et à six jeunes sur dix chez les fumeurs essai. Un peu plus d un jeune sur dix a déjà fumé la chicha parmi les non-fumeurs. Selon le Fonds des Affections Respiratoires (FARES), la chicha peut constituer une porte d entrée dans le tabagisme pour un certain nombre de personnes, particulièrement des jeunes, qui sans cela n auraient jamais commencé à fumer [34]. 28 Résultats

29 Tableau Facteurs associés au fait d avoir déjà fumé la chicha n % RP Sexe Filles ,8 1, Garçons ,7 1,35*** Catégories d âge 13 ans ,6 1, 15 ans ,3 2,52*** 17 ans ,8 4,47*** Réseau d enseignement Libre ,8 1, Fédération Wallonie Bruxelles ,8 1,13 Section par réseau d enseignement Transition FWB 667 4,8 1, Qualification FWB ,9 1,2 Transition Libre ,6 1, Qualification Libre ,49*** Les garçons sont plus nombreux à avoir déjà fumé la chicha que les filles. L expérimentation de la chicha augmente considérablement avec l avancée en âge du jeune. Les jeunes de l enseignement libre de qualification sont plus nombreux que les jeunes de l enseignement libre de transition à avoir déjà fumé la chicha. Résultats 29

30 Figure 7.2. Consommation de chicha, 215 (n=2942) Les «expérimentateurs» représentent les jeunes qui ont déjà fumé la chicha mais qui n en consomment plus au moment de l enquête. 1 fois par semaine ou plus 2 ou 3 fois par mois Au maximum 1 fois par mois Expérimentateurs 2,3% 3,7% Non-fumeurs de chicha 61,% Fumeurs de chicha 39,% 13,% 2,% Parmi l ensemble des jeunes, quatre sur dix ont déjà fumé la chicha. La répartition de ces derniers montre que : un jeune sur cinq a expérimenté la chicha et n en consomme plus ; 13, % des jeunes fument la chicha au maximum une fois par mois ; 3,7 % la fument deux ou trois fois par mois ; 2,3 % la fument une fois par semaine ou plus. 3 Résultats

31 8. Consommation de cannabis Le cannabis est le premier produit illicite consommé chez les jeunes. Il est l appellation scientifique du chanvre. Il est indéniable que la majorité des consommateurs font un usage «doux» du cannabis sans conséquences dommageables manifestes, une minorité de consommateurs problématiques existe, chez lesquels l abus de cannabis entraine une série de conséquences néfastes. Certains d entre eux développent une véritable dépendance au cannabis [35] Avoir déjà consommé du cannabis Parmi l ensemble des jeunes interrogés, un jeune sur cinq (21, %) a déjà consommé du cannabis. Selon l enquête Espad 3, en 211, 24 % des jeunes de ans ont expérimenté le cannabis en Belgique. Ces chiffres sont supérieurs à la moyenne des pays participant à l enquête (17 %). Toujours selon l enquête Espad, en France, 49 % des jeunes précisent avoir déjà fumé du cannabis [36]. Figure.1. Proportion de jeunes ayant déjà fumé du cannabis en fonction du statut tabagique, 215 (n=293) Oui Non % ,8 55,1 72,5 98,5 68,2 44,9 27,5 1,5 Fumeurs Anciens fumeurs Fumeurs essai Non-fumeurs Statut tabagique La consommation du cannabis est associée au statut tabagique du jeune. Parmi les fumeurs, deux tiers des jeunes ont déjà consommé du cannabis. Cette proportion diminue à la moitié chez les anciens fumeurs et à trois jeunes sur dix chez les fumeurs essai. Chez les non-fumeurs, une très faible minorité a déjà consommé du cannabis. 3 L enquête «European school Survey Project on Alcohol and other Drugs» (ESPAD) permet de comparer les différents niveaux d usage de substances psychoactives des adolescents européens âgés de ans. Résultats 31

32 Tableau 8.1. Facteurs associés au fait d avoir déjà fumé du cannabis n % RP Sexe Filles ,5 1, Garçons ,4 1,77*** Catégories d âge 13 ans 82 3,4 1, 15 ans ,3 4,5*** 17 ans ,4 11,*** Réseau d enseignement Libre ,9 1, Fédération Wallonie Bruxelles ,4 1,18 Sexe par section d enseignement Filles Transition , 1, Filles Qualification ,8 2,7*** Garçons Transition 37 24,6 1, Garçons Qualification ,6 1,49 Section d enseignement par âge Transition 13 ans 719 2,6 1, Qualification 13 ans 83 9,6 3,69*** Transition 15 ans ,2 1, Qualification 15 ans ,4 1,1 Transition 17 ans ,6 1, Qualification 17 ans 4 42,7 1,23 La propension des élèves à figurer dans les groupes des consommateurs de cannabis est plus élevée parmi les garçons. À 15 ans, les jeunes sont 4,5 fois plus nombreux que ceux de 13 ans à avoir consommé de cannabis. À 17 ans, les jeunes sont 11 fois plus nombreux que ceux de 13 ans à avoir consommé du cannabis. Le risque d avoir déjà fait usage du cannabis est 2 fois plus grand lorsque les filles sont issues de l enseignement de qualification en comparaison aux filles de l enseignement de transition. À 13 ans, les filles de l enseignement de qualification sont plus nombreuses que leurs condisciples de l enseignement de transition à avoir déjà fumé du cannabis. 32 Résultats

33 Figure 8.2. Proportion de jeunes qui ont déjà consommé du cannabis et ceux qui en consomment actuellement selon le groupe d âge, 215 (n=2921) Les «expérimentateurs» représentent les jeunes qui ont déjà fumé du cannabis mais qui n en consomment plus au moment de l enquête. Expérimentateurs Actuels ,3 25 % ,2 21,1 5 1, 8,1 2,4 13 ans 15 ans 17 ans Groupe d'âge À 13 ans, 3,4 % des jeunes ont déjà consommé du cannabis : 2,4 % en ont consommé une seule fois alors que 1, % en consomment toujours actuellement. À 15 ans, 15,3 % des jeunes ont déjà consommé du cannabis : 8,1 % en ont consommé une seule fois alors que 7,2 % en consomment toujours actuellement. À 17 ans, plus d un tiers des jeunes ont déjà consommé du cannabis : un cinquième des jeunes en ont consommé une seule fois alors que 16,3 % en consomment toujours actuellement. Résultats 33

34 Figure 8.3. Consommation de cannabis, 215 (n=2925) Non-fumeurs de cannabis 79,1% Fumeurs de cannabis 2,9% 4,1% 1,4% 3,6% 11,8% 1 fois par semaine ou plus 2 ou 3 fois par mois Au maximum 1 fois par mois Expérimentateurs Parmi l ensemble des jeunes, un sur cinq a déjà consommé du cannabis. La répartition de ces derniers montre que : un jeune sur dix a expérimenté le cannabis et n en consomme plus ; 3,6 % des jeunes consomment du cannabis au maximum une fois par mois ; 1,4 % la fument deux ou trois fois par mois ; 4,1 % la fument une fois par semaine ou plus. 34 Résultats

35 Faits marquants 16,1 % des jeunes sont fumeurs au sein de la province de Luxembourg. Entre 2 et 215, la proportion de fumeurs a diminué de moitié, passant de 31,8 % à 16,1 %. La proportion de fumeurs est plus élevée chez les garçons. Le tabagisme des proches augmente le risque de fumer du jeune. Parmi les élèves fumeurs, une plus grande part des élèves déclare avoir des proches qui fument. Cette différence est encore plus marquée lorsqu il s agit du meilleur ami. L âge moyen d initiation au tabagisme se situe vers 13 ans. Il reste stable au cours des années. En 215, l analyse de l âge moyen de la première cigarette ne montre pas de différence significative entre les filles et les garçons. La période de 12 à 13 ans s avère donc être un âge charnière où les jeunes commencent à fumer. Les jeunes fument également du tabac à rouler. La quasi-totalité des adolescents fumeurs consomment des cigarettes manufacturées. Deux tiers des garçons et près de la moitié des filles fument des cigarettes de tabac à rouler. Les jeunes fumeurs fument en moyenne 9,4 cigarettes par jour. La consommation moyenne de cigarettes diminue légèrement au cours du temps mais reste stable depuis ans. En 215, les fumeurs fument en moyenne 9,4 cigarettes par jour. Cette proportion était de 8,6 en 2, 8,7 en 25 et 11, en 2. 42,2 % des fumeurs présentent des signes de forte dépendance tabagique. Parmi les fumeurs, seulement un peu moins d un jeune sur dix ne présente pas de signes de dépendance tabagique. La moitié des fumeurs présentent des signes de perte d autonomie vis-à-vis du tabac et donc le début d une dépendance. Un jeune fumeur sur deux a déjà essayé d arrêter de fumer. La proportion de jeunes fumeurs qui désirent arrêter de fumer diminue entre 25 et 215, passant de 42,7 % à 34,4 %. La proportion de jeunes fumeurs qui ont déjà essayé d arrêter de fumer est également en baisse, passant de 67,2 % en 25 à 51,2 % en 215. Un tiers des jeunes ont déjà fumé une cigarette électronique. Quatre vapoteurs sur dix sont fumeurs. De plus, 14,3 % des vapoteurs sont d anciens fumeurs et 3,1 % sont des fumeurs essai. Enfin, 14,9 % des jeunes ayant déjà essayé la cigarette électronique sont des non-fumeurs. La proportion de vapoteurs augmente avec l âge, et ce, quel que soit le sexe. L augmentation la plus importante se situe entre 13 ans et 15 ans. Quel que soit le groupe d âge, la cigarette électronique est plus utilisée chez les garçons. La raison principale pour laquelle les jeunes ont déjà fumé des cigarettes électroniques est le fait de vouloir essayer, par simple curiosité. Quatre jeunes sur dix ont déjà fumé la chicha. La proportion de jeunes ayant déjà fumé la chicha varie en fonction du statut tabagique. Parmi les fumeurs, près de neuf jeunes sur dix ont déjà fumé la chicha. Cette proportion diminue à sept jeunes sur dix chez les anciens fumeurs et à six jeunes sur dix chez les fumeurs essai. Un peu plus d un jeune sur dix a déjà fumé la chicha parmi les non-fumeurs. Un jeune sur cinq a déjà consommé du cannabis. Les garçons sont plus souvent consommateurs de cannabis que les filles. La consommation de cannabis est plus fréquente avec l avancée en âge du jeune. 35

36 36

37 Conclusion et perspectives Depuis 15 ans, l enquête tabac de l Observatoire de la Santé dresse l évolution du comportement tabagique chez les jeunes de la province de Luxembourg. Chaque nouvelle édition permet de confronter les derniers résultats avec ceux observés précédemment. Les résultats de l enquête tabac 215 indiquent une diminution de la prévalence tabagique auprès des adolescents. De 31,8 % en 2, elle est passée à 16,1 % en 215. Notons néanmoins que la diminution est beaucoup moins marquée entre les enquêtes de 2 et 215 (18,1 % à 16,1 %). Même si ces résultats sont encourageants, les efforts consacrés au suivi du tabagisme doivent se poursuivre et s intensifier. Le tabac à rouler séduit beaucoup les jeunes. Son succès s explique surtout par son prix abordable. Avec la crise, de nombreux fumeurs se sont tournés vers ce type de tabac. Malheureusement, ce type de tabac cause encore plus de dommages qu une cigarette manufacturée. L analyse des facteurs associés à une consommation tabagique montre que les garçons sont plus fréquemment fumeurs que les filles. La section d enseignement apparait, elle aussi, fortement liée à la consommation de tabac. En effet, les adolescents de l enseignement de qualification sont plus enclins à consommer du tabac que leurs homologues de l enseignement de transition. Par ailleurs, le tabagisme des proches est associé au fait que le jeune devienne fumeur. Ce phénomène est encore plus marqué lorsqu il s agit du meilleur ami. En 15 ans, l âge auquel les jeunes fument leur première cigarette reste stable. La période de 12 à 13 ans constitue un âge charnière dans le démarrage du tabagisme. Idéalement, la sensibilisation doit commencer en amont, d où l intérêt d aborder la thématique du tabagisme dès l école primaire. La dépendance s installe rapidement après le début de la consommation chez une majorité de fumeurs, et ce, d autant plus que celle-ci est précoce. La cigarette électronique a fait son apparition dans l univers des jeunes. Ce phénomène a été intégré lors de l enquête 215. Les résultats montrent qu un tiers des jeunes ont déjà essayé la cigarette électronique. Chez les adolescents, la raison principale de consommation d e-cigarettes est plutôt liée à une simple curiosité et non dans le but d un sevrage tabagique. Nous remarquons que des jeunes non-fumeurs ou des fumeurs essai ont déjà fumé la cigarette électronique. Il faut être vigilant à ce qu elle ne soit pas une porte d entrée vers le tabagisme. De plus, la popularité croissante de la cigarette électronique fait craindre une renormalisation du geste de fumer. À l heure actuelle, l état des connaissances sur son usage reste faible. Soulignons tout de même qu il ne s agit pas d un produit banal, en particulier lorsqu elle contient de la nicotine. Il sera important de suivre l évolution de l usage de ce produit émergent. La chicha mais aussi la consommation de cannabis attirent de plus en plus de jeunes. Même si ces consommations sont plus fréquentes parmi les élèves fumeurs, elles sont tout de même présentes chez des élèves non-fumeurs, surtout la chicha. Par ailleurs, les jeunes semblent ne pas être conscients des risques encourus par la consommation de ce type de substances. Les données recueillies dans l enquête tabac 215 permettent d éclairer sur les habitudes tabagiques des adolescents et de dégager des pistes de réflexion dans le but de réaliser des actions de prévention dans la lutte contre le tabagisme. Les professionnels de santé ont un rôle primordial dans la diminution de la morbidité et la mortalité liées à l usage du tabac. Il est essentiel de continuer à mesurer le comportement des jeunes en ce qui concerne les habitudes tabagiques afin de fournir un appui important aux décideurs et professionnels engagés dans la lutte contre le tabagisme chez les adolescents. 37

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