Typologie Poitou-Charentes : Une nouvelle approche des systèmes d exploitation

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1 Typologie Poitou-Charentes : Une nouvelle approche des systèmes d exploitation Juillet 2013

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3 Typologie Poitou-Charentes : Une nouvelle approche des systèmes d exploitation Une nouvelle approche des systèmes d exploitation construite par le réseau des Chambres d Agriculture en collaboration avec des Instituts Techniques et la D.R.A.A.F. Une typologie permet de classer l ensemble des exploitations agricoles en un nombre restreint de catégories et selon une clé de tri raisonnée. La typologie «INOSYS» des systèmes d exploitation distingue des types d exploitations à partir de données structurelles, fonctionnelles et de performances techniques. Cette typologie est partagée entre les différentes régions pour une grille de lecture commune. La typologie Poitou-Charentes s intègre dans le dispositif national «INOSYS» structuré autour d une approche et de méthodes harmonisées ainsi que d une expertise existante en matière de construction de typologie. Le socle national définit les premières clés de discrimination des systèmes d exploitation à partir des éléments structurels des exploitations et des combinaisons des productions. Chaque région peut donc se comparer aux résultats nationaux et affiner sa déclinaison régionale pour intégrer ses spécificités agricoles. La typologie vise à : disposer d une grille de lecture pour la connaissance des systèmes d exploitation agricoles ; déterminer les principales caractéristiques des systèmes d exploitation et ses productions dans les territoires ; localiser et quantifier la production ; construire des outils d aides à la décision ; caractériser l agriculture par la diversité des combinaisons d association de production. 1

4 Les exploitations agricoles peuvent être caractérisées selon différents types de critères. La typologie INOSYS, élaborée par les Chambres d agriculture en collaboration, avec les Instituts et centres techniques agricoles (Institut de l élevage, Institut du porc, Institut technique de l aviculture) est une typologie de systèmes techniques d exploitations agricoles. Un canevas national a servi de base à l élaboration de déclinaisons régionales, préparées conjointement par les chambres d agriculture et les directions régionales de l alimentation, de l agriculture et de la forêt. Il permet une comparaison des systèmes d exploitation entre toutes les régions. La typologie INOSYS s appuie sur les résultats du recensement agricole 2010, apparié avec les données de la BDNI (base de données nationales de l identification) pour les exploitations d élevage bovins. L OTEX (orientation technico-économique des exploitations) est une classification européenne standardisée des exploitations, à dominante économique. Elle a été élaborée à partir des résultats du recensement agricole 2010 et de valeurs unitaires standards de production appliquées aux surfaces de culture et aux cheptels de chaque exploitation. La contribution de chaque culture et cheptel à la production brute standard (PBS) permet de classer l exploitation agricole dans une orientation technico-économique. L OTEX est la principale typologie utilisée par les services de statistique agricole européens pour caractériser les exploitations agricoles. Ces typologies ont des objectifs et des méthodes d élaboration très différents et ne peuvent pas être directement comparées. 2

5 Une arborescence très éclatée pour classer les exploitations régionales Le système d exploitation agricole est considéré comme une combinaison d ateliers de culture et d élevage et de facteurs de production dans un environnement donné. Il se définit donc avant tout par une combinaison d ateliers, jugés «significatifs» pour l exploitation à partir de seuils minimaux (nombre d animaux, nombre d hectares, etc). Ces seuils ont été définis par les experts pour chaque production à partir des travaux réalisés au sein des réseaux d élevage et des réseaux de grandes cultures végétales et pérennes. Au-delà de la simple identification des combinaisons de production, certaines d entre elles sont jugées plus structurantes pour l organisation du système agricole, notamment en termes de mobilisation de la main d œuvre de l exploitation. C est notamment le cas pour l élevage (d herbivores ou de granivores) et plus particulièrement encore pour la production laitière. Dès lors, la clé de tri des exploitations a pris en compte les impacts différenciés des types d ateliers sur l organisation du système de production. 3

6 Arborescence détaillée des systèmes d'exploitation (typologie INOSYS ) I.3. Autres élevages spéciaux (gibier, fourrure,...) I.2. Exploiattions équines spécialisés II.1.A- Exploitations avec cultures industrielles II.1.B- Exploitations spécialisées COP II.1- Exploitations spécialisées en grandes cultures / cultures industrielles ou 274 légumières56 II.1.C- Exploitations avec cultures spéciales à haute valeur ajoutée 160 I.1.Apiculteurs spécialisés I- Exploitations avec animaux à vocation non alimentaire ou loisir et apiculteurs sans autre activité II- Exploitations exclusivement végétales exploitations non affectées II.1.D- Exploitations COP + herbe >=20%SAU II.2.A- Maraîchage dominant II.2- Exploitations végétales avec cultures II.2.C- Horti/pépi dominantes 213 pérennes ou spécialisées exploitations non classées II.2.B- Arboriculture dominante II.2.D- Viticulture dominante V- Petits élevages II.2.E- Exploitations avec productions végétales diversifiées (Polyculture) exploitations au RA exploitations moyennes et grandes et petites exploitations dont UTA>+0.5 ET SAU vigne >=0.75ha 316 III- Exploitations avec au moins un élevage herbivore III.2- Exploitations avec élevage laitier III.1- Exploitations avec élevage herbivore spécialisé viande III.2.A- Exploitations lait avec atelier végétal (polyculteurs-éleveurs avec lait) III.2.B- Exploitations spécialisées élevage avec atelier laitier III.1.A- Exploitations viande polyculteurs éleveurs petites exploitations exclues de la typologie (PBS< et UTA<0,5) IV- Exploitations avec élevage uniquement monogastrique = granivores IV.1- Exploitations avec élevage monogastrique et poductions végétales III.1.B- Exploitations spécialisées viande IV.1.A - Exploitations élevage monogastrique+grandes cultures ou légumes IV.1.B - Exploitations élevage monogastrique+ cultures pérennes exploitations non affectées : IV.2- Exploitations spécialisées en élevage monogastrique IV.2.A - Exploitations spécialisées volailles / palmipèdes IV.2.B - Exploitations spécialisées porcs IV.2.C - Exploitations spécialisées cunicoles 39 IV.2.D - Exploitations granivores mixtes 5 4

7 Une taille minimum d atelier: Chaque atelier doit atteindre un seuil minimum pour être classé dans un système d exploitation. La construction de la typologie considère que l élevage structure l organisation du travail de l exploitation et que la production laitière est plus astreignante. Elle est donc traitée en priorité dans la typologie. Des seuils minimums d effectifs ont été arrêtés au niveau national en dessous desquels l élevage n est pas considéré structurant et n entre donc pas dans la construction du système d exploitation. Effectif minimum pour l élevage : 5 vaches laitières ou 10 vaches allaitantes ou 10 bovins de plus de 1 an ou 50 brebis allaitantes ou 25 brebis laitières ou 50 chèvres (ou 10 avec transformation fromagère) ou 10 truies ou 50 places d engraissement de porcs ou 50 lapines (ou 200 lapins d engraissement) ou 200 poules pondeuses ou 200 volailles de chair ou 100 oies et canards à gaver. Ainsi une exploitation avec de l élevage en dessous de ces seuils est classée dans le groupe des exploitations exclusivement végétales. Par contre une exploitation avec un troupeau laitier au-dessus des seuils est affectée dans le groupe des exploitations avec élevage laitier même en présence d autres productions animales ou végétales. Les déclinaisons successives permettront d identifier le groupe de combinaisons de production. Sur les exploitations du recensement 2010, 77.8 % sont classées dans la typologie, soit un total de Parmi les exploitations, on dénombre 115 apiculteurs spécialisés, 274 exploitations équines spécialisées, 56 exploitations avec des animaux à vocation non alimentaire, 322 petits élevages et exploitations à vocation alimentaire. exploitations avec un ou plusieurs ateliers ruminants (BL,BV,OV,Cap) et éventuellement monogastriques 39% exploitations avec très petits élevages 2% Orientations de production exploitations exclusivement végétales 52% exploitations avec élevage uniquement monogastrique et équin 6% exploitations à vocation non alimentaire, loisirs et apiculture source : Recensement agricole INOSYS mars

8 Répartition des systèmes par département Répartition départementale des exploitations par grand système 100% 80% 60% 40% 20% 0% Vienne Deux Sèvres Charente Maritime Charente source : Recensement agricole INOSYS mars 2013 Part départementale dans les grandes familles de système 100% 80% 60% 40% 20% 0% 20% 25% 18% 22% 19% 1 19% 28% 45% 4 40% 33% 26% 18% 17% 29% 23% 19% 20% 27% Vienne Deux Sèvres Charente Maritime Charente source : Recensement agricole INOSYS mars 2013 Les systèmes d exploitations exclusivement végétales représentent 53 % de l ensemble des exploitations moyennes et grandes, soit un total de Les systèmes avec au moins une production animale totalisent exploitations (certaines d entre-elles peuvent développer diverses productions végétales annuelles ou pérennes). 6

9 100% 80% 60% 40% 20% 0% Part des systèmes dans chaque département 2% 2% 2% 22% 32% 3% 4 4% 63% 5% 6 72% 10% 24% 52% Charente Charente Deux Sèvres Vienne expl. de très petits élevages expl. BL,BV,OV,Cap + éventuellement monogastriques expl. élevages monogastriques ou équins expl. de loisirs et apicoles exploitations végétales source : Recensement agricole INOSYS mars % des exploitations ont au moins une production végétale annuelle ou pérenne. Pour être intégrée dans le système d exploitation, la céréaliculture doit représenter au moins 33 % de la surface agricole utile ou plus de 40 ha et les autres productions végétales doivent être supérieures à un seuil spécifique pour chacune d elle. Seuils de production : 1 ha d arboriculture, 0.75 ha de vignes, présence de serre de cultures ornementales, de tabac et de légumes Les systèmes à orientations exclusivement végétales Les systèmes viticoles et céréaliers dominent : Parmi les exploitations à orientations exclusivement végétales, les systèmes céréaliers spécialisés et les systèmes viticoles spécialisés en rassemblent près des trois quarts (74 %). La spécialisation viticole est définie par le franchissement du seuil des 66% de la production brute standard issue de la viticulture. L équivalence économique est approximativement atteinte avec un hectare de vigne pour 9 ha de céréaliculture. exploitations exclusivement végétales % % % % % % % % COP et cultures industrielles spécialisées COP cultures spéciales à haute valeur ajoutée COP+ herbe(+20%sau) maraichage dominant source : Recensement agricole INOSYS mars 2013 Production brute standard (PBS) : détermine la dimension économique de l exploitation par la somme des résultats de la multiplication d un coefficient pour chaque production par le nombre d unité de production (ha ou tête d animal présent) hors toute aide. 7

10 Avec moins de 66% de la PBS viticole, 686 exploitations sont classées dans le système mixte viticulture et grandes cultures. Parmi les 160 exploitations avec cultures spéciales à haute valeur ajoutée, 84 produisent du tabac et 70 exploitations cultivent des plantes à parfums, aromatiques et médicinales (soit 1.6 % du groupe des exploitations exclusivement végétales). Le système avec cultures industrielles regroupe les légumiers cultivant moins de 5 espèces (melon asperges,.), les producteurs de semences grainières, de légumes secs, de plantes à fibres associées à de la céréaliculture (267 exploitations soit 2.6 % du groupe). Les systèmes Céréales Oléagineux Protéagineux (C.O.P.) : Pour être classé dans le système spécialisé COP, les surfaces en betteraves industrielles ainsi qu en plantes à fibre ne doivent pas dépasser 10 ha, les surfaces en pomme de terre doivent être inférieures à 5 ha, les surfaces en légumes secs, semences grainières, légumes frais, fraises, melons ne doivent pas excéder 1.5 ha et l ensemble de ces productions ne doit pas représenter plus de 10% de la SAU de l exploitation. Quant aux surfaces en prairies et en jachères, elles ne doivent pas représenter plus de 20% de la SAU et les surfaces en plantes aromatiques et médicinales, en tabac, en ail sont inexistantes. Dans ce groupe constitué de exploitations en céréalicultures (COP), 29 % pratiquent la technique de l irrigation. Le salariat concerne 28 % des exploitations irriguantes et 15 % des exploitations en système sec. Une exploitation de plus de 55 ha irrigués sur 2 emploie de la main d œuvre salariée % exploitations spécialisées COP exploitations cultures sèches avec MO familiale exploitations cultures sèches avec MO salariée exploitations irriguées avec MO familiale % exploitations irriguées avec MO salariée

11 Les systèmes avec cultures pérennes ou spécialisées: la viticulture domine La déclinaison typologique pour ce groupe utilise le critère de la production brute standard des productions. Le franchissement des 66% de la production brute standard de l exploitation par une production classe l exploitation dans le système spécialisé de cette production. Avec exploitations, les systèmes viticoles représentent 83 % des exploitations des systèmes d exploitation avec une production pérenne ou spécialisées. On dénombre 155 exploitations maraîchères, 79 arboricoles, 213 horticoles et florales, et 212 combinent ces productions.il faut ajouter les 176 exploitations qui associent l une de ces productions avec les grandes cultures. La production de pépinière viticole est intégrée aux systèmes horticulture et pépinière. La mixité de production en systèmes d exploitation avec cultures pérennes ou spécialisées est peu pratiquée. Elle concerne 32 % des exploitations ,4% 21 0,4% 212 4,4% 213 4,4% 155 3,2% 41 0,8% exploitations végétales avec cultures pérennes ou spécialisées 79 1,6% 7 0, viticulture dominante COP et viticulture combinaisons de cultures pérennes ou spécialisées COP et horticulture ,2% ,4% COP et maraîchage COP et arboriculture horticulture et pépinière maraîchage dominant La spécialisation domine en systèmes de productions végétales La spécialisation dans une production végétale concerne 78% des exploitations. Elle atteint 81 % en ajoutant les 703 exploitations du système d exploitation Céréales Oléagineux Protéagineux avec des surfaces en fourrage ou en gel sans présence d animaux. la spécialisation des systèmes exclusivement végétaux 22% systèmes spécialisés dans une production végétale 78% systèmes mixtes de plusieurs productions végétales source : Recensement agricole INOSYS décembre

12 La spécialisation en production maraîchère est retenue dès lors que les productions brutes standards en légumes frais et sous serres ainsi que les cultures maraichères totalisent plus de 66% de la production brute standard (PBS) de l exploitation. En arboriculture spécialisée, la production brute standard des surfaces en fruits, baies fruits à coque agrumes et raisins de table doit représenter plus de 66% de la production brute standard de l exploitation. Il en est de même pour l arboriculture, avec la PBS de surface en fleurs et en pépinières ainsi qu en viticulture avec la PBS de la surface en vigne pour la production de vins. Les systèmes avec des productions animales L association élevage et productions végétales bien développée en Poitou- Charentes Les systèmes mixtes associant au moins une production animale et au moins une production végétale concernent 52 % des exploitations d élevage (y compris les exploitations avec des petits élevages). répartition des exploitations d'élevage avec une production végétale systèmes spécialisés élevages % % systémes combinant productions animales et productions végétales source : Recensement agricole INOSYS mars La mixité polyculture élevage : Cette mixité se rencontre parmi les exploitations classées dans les systèmes de polyculture élevage, soit 24% de l ensemble des exploitations moyenne et grandes du RA Répartition des 4792 exploitations de polyculture élevages en PC polyculteurs polyéleveurs diversifiés 16.2% polyculteurs laitiers (bovins lait caprins) 0.4% polyculteurs équins 1.9% polyculteurs granivores 10.6% polyculteurs caprins spécialisés 10.0% polyculteurs bovins viande ovins 3.2% polyculteurs ovins viande 6. polyculteurs bovins viande 37.4% polyculteurs bovins lait spécialisés 14. source : Recensement agricole INOSYS mars % des exploitations moyennes et grandes Poitou-Charentes 10

13 Les systèmes associant l élevage à la polyculture se rencontrent dans toutes les productions animales, mais surtout en système avec un atelier laitier (64%), et dans une moindre mesure en systèmes avec des granivores ou des bovins viande. C est avec la production ovine que la mixité polyculture élevage est la moins développée (36%). Part des systèmes de polyculture élevage pour les principales productions animales 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 65% 64% % % des exploitations classées en polyculture élevage polyculteur avec au moins un élevage bovin viande polyculteur avec au moins un élevage ovin polyculteur avec au moins un élevage bovin lait polyculteur avec au moins un élevage caprin polyculteur avec au moins un élevage granivore source : Recensement agricole INOSYS mars 2013 Précaution de lecture : Les exploitations détenant plusieurs productions animales sont comptabilisées dans chaque production. Les systèmes de polyélevage : Les systèmes de polyélevages concernent 28 % des exploitations spécialisées dans l élevage. Les systèmes de polycultures élevages (avec un ou plusieurs élevages) sont majoritaires, avec 54% des exploitations hors petits élevage. Répartition des systèmes d'élevages (hors petits élevages) 54% 33% 13% systèmes d'élevage spécialisé systèmes polyélevages systèmes polycultures élevages 11

14 Les systèmes laitiers Au sein du groupe des exploitations d élevage herbivore, soit 30 % élèvent un troupeau laitier. Dans la construction de la typologie INOSYS, la présence d un atelier laitier au-delà des seuils d effectifs classe l exploitation dans les systèmes laitiers, même en présence d autres ateliers animaux ou végétaux. On dénombre exploitations en systèmes d exploitations bovin lait dont 63 associent les vaches laitières à des chèvres. Le système spécialisé vaches laitières compte 265 exploitations soit 19% du groupe, alors que le système mixte polycultures vaches laitières sans autre production animale en totalise 673 soit 39%. C est le système dominant. 23% Systèmes d'exploitation bovin lait 16% éleveurs bovins lait spécialisés polyculteurs bovins lait spécialisés 2% 16% 39% polyéleveurs laitiers (bovins caprins ) polyculteurs laitiers (bovins lait caprins) polyéleveurs bovins lait + bovins viande et ou ovins polyéleveurs bovins lait et granivores (y compris associés BV et OV) polyéleveurs laitiers, ruminants viande, granivores polyculteurs polyéleveurs bovins lait avec, bovins viande et ou ovins, et ou granivores Avec exploitations en systèmes caprin lait dont 63 mixtes lait de vache lait de chèvre, la répartition des systèmes d exploitation caprins ressemble étroitement à celle des systèmes d exploitation vaches laitières : 13% de systèmes spécialisés (150 exploitations) et 4 de systèmes polycultures caprins (477 exploitations). 2% 20% Systèmes d'exploitation caprin lait éleveurs caprins spécialisés 13% polyculteurs caprins spécialisés polyéleveurs laitiers (bovins caprins ) polyculteurs laitiers (bovins lait caprins) 19% 4 polyéleveurs caprins bovins viande ovins polyéleveurs caprins granivores (y compris associés BV et OV) 2% polyéleveurs laitiers, ruminants viande, granivores polyculteurs caprins avec, bovins viande et ou ovins, et ou granivores 12

15 Les systèmes d élevage herbivores viandes Dans l arborescence INOSYS, les systèmes intégrant l activité laitière sont comptabilisés et affectés aux systèmes laitiers. Une recommandation de lecture est donc apportée sur les systèmes mixtes laitiers et herbivores viandes qui sont réintégrés dans ce chapitre exploitations détiennent au moins un élevage herbivore viande dont exploitations l associent à un élevage laitier soit 19 % de la population. Parmi ce groupe d exploitation d élevages herbivores spécialisés viande, 8.5 exploitations sur 10 détiennent un élevage de bovin viande et 2.5 sur 10 un élevage ovin. Les systèmes avec de la polyculture représentent 49% des exploitations et les systèmes spécialisés en élevage 5. La spécialisation est plus marquée en systèmes viande qu en systèmes laitiers. Les systèmes avec au moins un élevage bovin viande ou et ovins viande % % système spécialisé bovins viande système spécialisé ovins viande % % 503 8% système polyélevage système polyculture monoélevage système polyculture polyélevage Les systèmes d exploitation bovin viande : La production bovin viande a la particularité d être souvent associée à d autres productions, qu elles soient laitières, granivores ou végétales. Ces systèmes d exploitation mixtes de plusieurs productions représentent 68% des systèmes d exploitation bovin viande sur un total de 5129 exploitations. Les systèmes d'exploitation bovins viande 7% 6% 13% 10% 35% 28% bovins viande spécialisé polyculture bovins viande polyculture polyélevage bovins viande ovins polyculture et polyélevage bovins viande bovins lait (y compris OV) polyculture et polyélevage bovins viande caprins lait (y compris OV) polyélevage laitier bovins viande et granivores (y compris ovins et cap) polyculture et polyélevage bovins viande et granivores (y compris OV) 13

16 Les systèmes monoélevage bovins viande comprenant les systèmes de polyculture représentent 63% de l ensemble des systèmes d exploitation. C est donc en monoproduction ou associé à des productions végétales que l élevage bovin viande est essentiellement développé en Poitou Charentes. Les systèmes de production bovin viande sont analysés au travers les systèmes d exploitation avec un élevage bovin viande (spécialisé ou polyculture) et les systèmes d exploitation de polyélevages et de polyculture associant les ovins et les bovins viande. (Un total de 3712 exploitations). Les systèmes naisseurs dominent avec 55.2% des exploitations et l engraissement des mâles est développé dans 37.5% des exploitations. L engraissement concerne 43.2% des exploitations de la région Poitou-Charentes. 0.9% % Systèmes de production bovins viande 2.3% 13.9% 48.5% 33.0% engraisseurs veaux de boucherie producteurs de veaux de lait sous la mère naisseurs engraisseurs voie mâle naisseurs commercialisation mixte indéterminé sur la voie male source : Recensement agricole INOSYS décembre 2012 Les systèmes d exploitation ovins viande : Parmi les 1513 exploitations avec un atelier de plus de 50 brebis, le système spécialisé concerne 38% des exploitations. Comme en production bovin viande, les ovins sont souvent associés à une autre production. Mais la mixité animale est plus marquée en production ovine avec 48% des exploitations contre 37% en production bovin viande. Les systèmes monoélevage ovins viande( comprenant les systèmes de polyculture et spécialisés) représentent 52% de l ensemble des systèmes d exploitation. Près d une exploitation sur deux élève une autre production animale. Diversité des systèmes d'exploitation ovins viande 3% 5% 6% 33% 33% 19% ovins viande spécialisé polyculture ovins viande polyculture et polyélevage bovins viande ovins polyculture et polyélevage ovins viande bovins lait (y compris BV) polyculture et polyélevage ovins viande caprins lait (y compris BV) polyélevage laitier ovins viande et granivores(y compris BV et cap) polyculture et polyélevage ovins viande et granivores (y compris BV) 14

17 Les systèmes de production ovin viande sont analysés parmi les systèmes d exploitation spécialisés et de polyculture. Le système de production herbager (chargement inférieur à 1.4 UGB/ ha de surface fourragère) regroupe 75% des exploitations. Systèmes de production ovins viande 22.8% herbager bergerie 1.6% 1.6% 74.0% pastoral fourrager Les systèmes d élevage monogastrique Tous les systèmes d exploitation avec un élevage de granivores sont réintégrés dans ce chapitre Ainsi, les systèmes d exploitation avec un élevage de granivores regroupent exploitations. La spécialisation concerne 26.8% des exploitations. Elle est plus marquée qu en système laitier, mais légèrement inférieure au système bovin viande. Les systèmes avec polyculture regroupent 38. des exploitations. C est équivalent aux autres productions animales à l exception des ovins. Systèmes d'exploitation granivores 17.3% 4.5% 1.7% 0.3% 11.3% % spécialisés granivores polyculture granivores polyélevage granivores laitier polyculture granivores laitier polyélevage granivores laitier et élevages viandes polyélevage granivores et élevages viandes polyculture granivores et élevages viandes 15

18 nombre d'élevages L élevage avicole domine avec 68% des ateliers granivores mais regroupe une diversité de production. Les élevages dans les systèmes d'exploitation avec granivores atelier porcin atelier volailles atelier lapin mixité de granivores Dans une agriculture régionale diversifiée, les systèmes spécialisés sont majoritaires : La spécialisation des systèmes d exploitation dans une des productions développées dans la région concerne 56 % des exploitations. Cette spécialisation est de 48 % en système d élevage, tous élevages confondus. (lait de vaches, lait de chèvres, bovins viande, ovins viande, porcs, volailles, lapins, équins) alors qu elle est de 78 % en productions végétales (grandes cultures, arboriculture, maraîchage, horticulture et pépinière, viticulture). La spécialisation des systèmes 24% 4 systèmes spécialisés dans une production végétale systèmes mixtes de plusieurs productions végétales sytèmes spécialisés dans une production animale 8% 15% 12% sytèmes mixtes d' élevages systèmes mixtes productions animales et végétales 16

19 Méthodologie : Le champ de l étude repose sur les exploitations ayant déclaré une activité agricole dégageant au moins l équivalent de de PBS ou le nombre d UTA est égal à 0.5 ou la surface en vigne est supérieure à 0.75 ha. La typologie des systèmes d exploitation agricoles a été élaborée à partir des connaissances d un collectif d experts pour définir les types d exploitation et les caractériser au moyen de quelques critères discriminants relatifs à la structure, aux facteurs de production ou aux combinaisons de cultures et d élevages pratiqués. La réalisation d un tel projet, qui a associé une quinzaine de régions, a été permise grâce au partenariat entre les Chambres régionales d agriculture et les SRISE (Services Régionaux de l Informations Statistique et Economique) pour réaliser le traitement de la base de données du recensement agricole. Les critères utilisés pour construire les typologies permettent de caractériser : les systèmes de production, définis par la combinaison des activités productives (nature et proportions) et des facteurs de production (Terre, Capital, Travail), et des types de fonctionnement, manières de produire et de valoriser les productions agricoles avec la caractérisation des systèmes élevage, de modes de valorisation et de commercialisation des produits, le système d alimentation ou fourrager. S y rattachent donc, les critères traitant de dimension (de cheptel, atelier ou d exploitation), de combinaison de productions, de nature de production (espèces animales ou végétales) et de performances techniques (chargement), de mode de transformation (lait, fromage, vinification), de commercialisation et du niveau économique (Production Brute Standard). La construction d un arbre dichotomique permet de typer la totalité des exploitations (avec ou sans élevage) à partir de critères agricoles classiques (en valeurs absolues, relatives ou agglomérées) et du recours aux PBS pour certaines productions. Les activités d élevage seront analysées pour les branches de l arbre dans lesquelles elles dominent, avec une logique de gestion de la mixité (notamment lait-viande). Olivier PAGNOT Chargé de missions économiques Dispositif INOSYS Chambre Régionale d Agriculture Poitou-Charentes 17

20 Chambre Régionale d'agriculture Poitou-Charentes Agropole CS MIGNALOUX-BEAUVOIR Tél : Fax : accueil@poitou-charentes.chambagri.fr

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