[ les éco_fiches ] La crise actuelle ravive le spectre de la déflation : ce risque est déjà très concret au Japon par exemple.

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1 Des fiches pour mieux compren- dre l'actualité économique et les enjeux pour les PME La crise actuelle ravive le spectre de la déflation : ce risque est déjà très concret au Japon par exemple. Origine et mécanisme La déflation est un taux d inflation négatif observé sur une longue période (plusieurs trimestres) à tel point qu elle se transmet aux anticipations des agents économiques. 1. Spirale déflationniste Depuis le début du XXe siècle, plusieurs épisodes de déflation ont été relevés : durant les années 30 et 90. Ils sont liés à l'éclatement de bulles spéculatives sur les marchés financiers et dans l'immobilier. Eclatement d une bulle immobilière Les agents endettés liquident leurs actifs financiers à bas prix Attentisme des agents : désendettement, déstockage et épargne Baisse des prix et des valeurs patrimoniales Chute : -des profits -des investissements -de la production Perte de confiance et pessimisme liés aux faillites et au chômage 2. Lutter contre la déflation Face à la déflation, les banques centrales sont démunies : le seul instrument à leur disposition est la baisse du taux d intérêt. Cependant, cette politique monétaire expansionniste ne peut être une solution durable, la limite de la baisse des taux étant un taux nul. Deux effets pervers peuvent apparaître : La trappe à la liquidité : les agents économiques observant un taux d intérêt durablement trop faible, préfèrent garder leurs actifs sous forme liquide (ils épargnent), repoussant la consommation et asséchant les liquidités sur les marchés. Les acteurs déjà très endettés auront tendance à emprunter davantage ce qui, à terme, peut créer une bulle immobilière et/ou financière. Aussi, est-il important d observer les mouvements de l Indice des Prix à la Consommation: une fois la déflation installée, il est difficile d en sortir. 1

2 Des éléments inquiétants présents en France Au niveau de la production En France, la crise s est d abord manifestée par la contraction des crédit bancaires accordés aux entreprises. Face à ce désengagement, les entrepreneurs ont reporté leurs investissements. En 2008 l investissement des entreprises a brutalement chuté : le taux de croissance de la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) s est établit à 1,5 % contre 7,3 % en En, l investissement se replierait davantage: l acquis de croissance en mars est de -8,8%. La baisse de l investissement, conjuguée au ralentissement de l activité, a provoqué un recul de la productivité. Par conséquent, le taux de marge des entreprises s est contracté en 2008 (-1 %, pour s établir à 30,2 %). Cette tendance s accentuerait en, le taux de marge perdant -2,5 % de sa valeur et atteindrait 27,7 %. Cela intensifie le report des investissements des entreprises. La crise s est aussi traduite par un ralentissement de la demande et l accumulation des stocks. En 2008, la contribution des stocks à la croissance a été négative, -0,2 % (contre 0,2 % en 2007). En, les stocks devraient peser davantage sur la croissance (-1,4%). En outre, les défaillances d entreprises s accélèrent: au premier trimestre, en comparaison à la même période en 2008, le nombre de défaillance a augmenté de 21,3 %. Les entrepreneurs ont perdu confiance en l avenir. L indicateur synthétique du climat des affaires a perdu 8% de sa valeur entre décembre 2008 et avril. Dès lors, les chefs d entreprise ont exprimé une volonté active de déstocker et la production industrielle a nettement reculé : en un an, l indice a perdu 15,45 % de sa valeur. À titre de comparaison, lors de la récession du début des années 90, en France l indice s était dévalorisé de 8,05 % en 3 ans. «Indice de la Production Industrielle». Source: INSEE 2

3 2. Au niveau des ménages La montée du chômage et destruction d emploi La progression du nombre de chômeurs a été très rapide et soutenue : entre les 3 ème et 4 ème trimestres 2008, le chômage au sens du BIT s est accru de 9,3 % pour atteindre 7,8 % de la population active. Selon l INSEE, au 1 er semestre, la hausse du taux de chômage au sens du BIT se poursuivrait pour s établir à 8,8 % en moyenne à la fin du 2 ème trimestre. En outre, le taux d endettement des ménages n a cessé de s accroître au cours des dernières années. Alors qu en décembre 1996 le taux d endettement des ménages représentait environ la moitié de leur Revenu Disponible Brut (RDB), en décembre 2008 ce taux atteint 74,6%, soit une progression de près de 50 % en 12 ans. L endettement des ménages est principalement contracté à long terme et sert à financer l achat de logement. Conséquences sur l investissement et la consommation : Etant donné les difficultés financières rencontrées par les ménages et le retournement de leurs anticipations concernant les prix dans l immobilier, leurs investissements ont reculé depuis le 2 ème trimestre Sur l année 2008, l investissement a baissé de 1,1 % après avoir fortement augmenté en 2007 (+3,0 %). De même les dépenses de consommation ont ralenti : en 2008 elles se sont accrues de 1,3 % après +2,5 % en Pour, les dépenses de consommation seraient davantage freinées, elles n augmenteraient que de 0,6 %. Entre les mois de janvier 2008 et février, les dépenses en produit manufacturés se sont atténuées, +2,57 %, quand elles s élevaient de 3,94 % entre janvier 2007 et janvier Enfin, l indicateur résumé d opinion des ménages, indice traduisant leur moral et leurs anticipations, s établit à des niveaux très faibles (solde d opinion à -41 % en avril), jamais atteints depuis «Indicateur résumé d opinion des ménages». Source: INSEE 3

4 3. Incidence sur le niveau des prix Les répercussions de la crise sur les agents économiques ont eu pour conséquence de diminuer les prix. Le taux d inflation, généralement mesuré par l Indice des Prix à la Consommation (IPC), a ralenti entre juin 2008, période pré-crise de pic d inflation (indice à 120,8) et mars (119,04). En glissement annuel, le taux de croissance de cet indice est de 0,3 %. Ainsi, nous pouvons affirmer que nous sommes en désinflation. En outre, les anticipations concernant l évolution des prix, de la part des producteurs comme des ménages, sont baissières. Source: INSEE Les effets conjugués de la conjoncture économique et des anticipations des agents déclencheraient-il une déflation? 4

5 ...Qui ne représentent pas un risque déflationniste (pour le moment) Certes, ces éléments sont préoccupants et sont les conséquences du ralentissement de l activité économique en France. Cependant, ils ne constituent pas une réelle menace de déflation et ce, pour trois raisons: 1. Evolution de l épargne et endettement des ménages Les ménages français ont tendance à plus épargner que la plupart de leurs voisins européens et américains. En effet, en 2007, le taux d épargne des ménages français s élevait à 15,7 % quand il ne s établissait qu à 5,2 % aux Etats-Unis, 5,1 % au Danemark, 4,6 % en Norvège, ou encore, 2,2 % au Royaume Uni. De plus, les ménages français bénéficient d une protection sociale qui les couvre en cas de changement brutale de situation. De fait, les ménages français sont relativement protégés pour faire face à la crise, si celle-ci ne dure pas trop longtemps. En outre, la croissance économique en France n est pas fondée sur l endettement des ménages, relativement aux autres pays européens : en Allemagne, par exemple le taux d endettement des ménages s établit à 105 % du RDB, de même, en Espagne, où le taux d endettement s enregistre à 130 %. De plus, la part des actifs financiers dans le patrimoine net total des ménages français est moins importante comparée à celle des autres ménages européens: 35 % en France contre 44 % en Allemagne et 38 % en Italie. Aussi, la question est-elle de savoir si le taux d épargne des français augmentera d avantage et repoussera, par suite, indéfiniment la consommation. Le fait que les produits de l épargne suivent le taux d inflation, réduit la probabilité que l épargne de précaution augmente plus que de raison. Ainsi, selon les prévisions de l INSEE, le taux d épargne pour devrait s accroître modérément, +1,27 %, pour s établir à 15,9 % du RDB. La Commission européenne pronostique une hausse plus nette en (+4,5 %), le taux d épargne s élevant à 16,1 %, puis se stabiliserait en 2010 à 16,5 %. 5

6 2. Evolution de la consommation Certes, la crise affecte la consommation des ménages, mais grâce à cette relative protection, elle résiste. En observant l évolution de ces dépenses sur une période longue (13 ans), on constate que la consommation suit un cycle alternant une phase de croissance forte durant 4 ans et une phase de croissance plus lente, de 3 ans. Depuis fin 2007, nous sommes entré dans cette dernière phase. Source: INSEE 6

7 3. Evolution des prix Ces derniers mois, l évolution de l inflation a été principalement le fait de celle des produits dont les prix sont fortement volatils : l indicateur d inflation sous-jacente, s élève à 1,6 % en mars en glissement annuel. La réduction de l inflation est causée par la chute des prix de l énergie : ils ont accusé une baisse de 12,9 % sur un an. Les cours du baril de pétrole sont les plus fluctuants : alors que l on enregistrait le cours du Brent à 50 dollars le 15 décembre après l annonce des pays de l OPEP de réduire la production de pétrole, puis à 36 dollars le 18 décembre, celui-ci progresse de nouveau, +14,4% (soit 50,2 dollars en avril) depuis janvier. Par ailleurs, en observant de série longue concernant l Indice des Prix à la Consommation, on remarque que la tendance est à l accroissement. 7

8 Conclusion La menace de la déflation n est pas manifeste. A l heure actuelle, la France traverse une période de désinflation. Du fait des restrictions de financement, causées par la crise, et de la décélération de la consommation, depuis fin 2007, les anticipations baissières des entrepreneurs s accentuent. Ainsi, ils réduisent la production et leur consommation intermédiaire afin d écouler leurs stocks. La clef d une sortie rapide de crise est donc de redonner confiance aux entrepreneurs, pour qu ils investissent, relancent le processus de production et leurs consommations intermédiaires. Cela permettrait d éloigner une fois pour toute le spectre de la déflation en France. En effet, relancer la production permettrait d accroître les perspectives d embauches et briserait les anticipations maussades des ménages. Pour cela, il faut soutenir les entreprises et particulièrement les PME, sources importantes d emploi et de valeur ajoutée, non seulement dans leurs opérations d investissement, mais aussi dans leur gestion quotidienne, afin qu elles puissent survivre à ces moments difficiles. Il faut également réfléchir à la sortie de crise : se traduira-t-elle par une hausse d impôt? Cette question est importante puisque si la réponse est affirmative, alors la relance du processus de production n aura pas les effets escomptés et risque de produire une «stagflation» : le retour d une inflation soutenue mais non accompagnée de croissance. 8

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