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1 Meme là o~ la qualification professionnelle ~ ' évolue pas aussi rapidement, la compréhensi0n du eystème 'soc-i al.et de l a finalité de la pro- duction, la participation à. la ges.tion, san..s lesquelles un.ouvri er 1.et un einployé ne 'peuvent ~tre réellement qualifiés; conetituent des élément e indispensables de la formation professionnel:+e. -.. Ainsi les exigence.s de la qualification professionnelle rencontrent celles de l ' éducation générale et les temps sont mrirs pour tenter,.. au niveau d '~e politique globale, une synthèse de la vie et de la culture. C'est là une entreprise considérabl e qui néce s~ ite pour ~tre pleinement réussie, non seulement un effort d 1 adaptation aux transformations éconòmiques et techniqu~s, mais encore des choix claire sur la société à promouvoir et sur les traits fondamentaux de l 'homme à former. Entreprise d'aut~t plus - di~ficile à mener qu 'il s'agit de donner.. uné reponse globale à des problèmes pensés jusqu 'ici isolément. Entreprise vitale pour l 'Europe qui ne peut repondre au.x besoins de ses habitants qua si elle réalise à. tous. moments le meil1eur ac!)ord possib.le en~ ~e conditions de développement économique et social et :les p!!ogrèe de. lléducat~on. Une première conc1us~on sur le plan pratique est que désojrme.ib ; :.> ; il ne f~ut plus t.rai ter séparément les problèmes d'éducation générale et de f~rmation professionnelle, qui forment un tout indissociab.le. Si l 1 éducation générale n 'a pas pour mission de répondre aux besoins. de l'économie et si, par contra, la formation profeesionnelle. doit mieux répondre. à. qes besoins, toutes deux doivent constìtuer deux pha ses successi ves. du processus d ' ~nseignement les et aucun élève ne doi t entrar dane la yie active sans avoir reç,u une form~tion profe~sionnelle. Pour répondre aux besoins de l ' économie, la f ormation professionnelle pourrait, dans une première étape, avoir un.caractère polyvalent et s 'acheminer progressivement vers la préparation directe ~~ t.ches spéqialisées.

2 ~ 'exigence d 'une formation polyvalente s 'affir me au fur et à mesure que se transforment les connaissances de base nécessaires pour exercer les activités de la vie moderne. Il faut av9ir présent à 1 l 'esprit que le découpage des activit és humaines par professione, par métiers, comporte une part d 'arbitraire qui peut ~tre légitimement remise en cause au fur et à mesure que se développent les connaissances techniques et les modalités du savoir-faire. En fait, il faut probablement refaire l 'inventaire des connai.ssances et des savoir-faire nécessaires à l 'exercice de certaines professione et de certains métiers. Il faut m~me accepter la perspective d'efforts nouveaux pour créer de nouvelles professione et de nouveaux métiers, c'est- à- dire pour regrouper sous de nouvelles dénominations l es connaissances et les savoir-faire qu 'appellent les innovations technologiques de tous ordres. A tous les niveaux de l 'instruction, les générations montantes doivent ~tre initiées à la vie sociale en général, à la vie des entreprises, à la vie économique, aux ~oyens et méthodes nouveaux de gestion, d'information, aux moyens de communication et de télécommunication. Elles doivent aussi ~tre préparées à intégrer dans leur vie courante les méthodes et moyens actuellement recouverts par le mot 11 informatique 11 et à consentir les efforts de perfectionnement et de recyclage do~t on sait aujourd 'hui clairement qu 'ils s 'imposent et s 'imposeront plus encor~,_, dans un proche avenir, mais dont l 'on conçoit également qu'ils puissent faire peser sur de nombreux travailieurs une véritable angoisse. Dans les années qui viennent, devra notamment se aévelopper la profession de conseiller socio-économique, apte à développer chez les travailleurs un état d'esprit conciliant la recherche de la sécurité d'emploi, le souci de la promotion du revenu 1 la nécessité du changement et l 'effort d 'adaptation professionnelle. La formation générale et professionnelle doivent avoir un caractère ~ermanent et continu. Cela signifie non seulement que les conditions permettant le perfectionnement continu e t des recyclages doivent ~tre organisées, mais que les rapporta entra processus d 1 enseignement et vie

3 professionnejle doivent etra revus dane le cadre d'une éducation permanente. La formation professionnello des adultes pour satisfaire aux besoins qui découlent de la mobilité, prendra vrais~mblablement à ~ ' aven ir un autre caractère. Elle comportera des périodes de recy clago fréquentes et brèvos. En attendant, les m~yens da ce typo de formation doivent otre renforcés, l0s métiers enseignés plus diversifi és ot les méthodes mieux adaptées à la psychologie des adultes. La pratiquc du congé- éducation qui consisto à accordar un congé spécial payé aux travailleur s désireux d'acquérir uno for mation sociale, culturello, syndical0 ou professionn~lle devrait etre généralisée.

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5 III. TENDRE VERS UN EMPLOI OPTU.u'\.1 # L' économie, ce sont d' abord des hommes qui travaillent, par,ce travail acquièrent un revenu et consomment, d ' où l ' importanoe de l ' emploi. L'un des problèmès f ondarnentaux de l'économie èst celui de l ' adéquation entra la population demandée et la population disponible. Cette adéqu~t~tion est très difficiie à établir. La population demandée est très mal connue. Bien qu'en progrès constant, les techniques de prévision d ' emploi ne permettent pas encore d' orientar avec suffisamment de certitude, les actions de formation professionnelle. Construites à partir de l ' évolution probable de la production des différentes branches, laquelle ne peut avoir un caractère rigoureux, elles sont tributaires du degré d ' accélération du progrès technique qui est très difficile à PFévoir. Quel.s qua soient les progrès accomplis en ce domaine - la recherche de techniques t oujours plus ~ine_s do i t ~tre favorisée, notamment celles qui visent à traduire en termes ~ ' empl o is les besoins de la collectivité - une très grande souplesse devra toujours présider à l ' organisation du marché du travail. La population disponible est constituée de personnes cherchant un travail correspondant à la formation qdelles ont reçue, choisi, en fonction de "leurs aptitudes, de leurs aspirations, d ' informations généralement incomplètes sur le marché du travail et des.circ~~~~ances. Le recours à l ' ordinateur qui transformera profondément les Qothodes utilisées par les services de l ' emploi, doit permettre d ' am31iorer d' une manière importante la connaissance des forces de travail da.ns la Conummauté notamm8nt quan"t à leur qualifica"tion et leur localisation. A: c.e _propos il convi..ndrai t que soi t assurée dès le départ une coordination des-: io chhiquc~ et des méthodes utilisées, Il serait de plus nécessaire qu'une définition commune des travailleurs en cbomage et en sous- emploi soit adoptée. Un échange accru d' informations a.~ d' ~xpériences portant t:ur les moyens de donner une meilleuro efficacité aux services de main-d'oeuvre rendrait un service appréciable. La population disponi ble s 'idenhfie ma1 à là. population demandéc. Nombreuses sont, parmi les jeunes, les personnes qui n ' ont pas été formées, ou qui l'ont été pour un travail qu 'ils n ' effeotueront jamais. Le cas le plus

6 typique est celui des jeunes des milieux ruraux qui, préparés pour restar à l a t er re, se voient contraints de la qui tter. c homage pour l es hommes cle professions excédentaires, mauvaise utilisation d ' hommes inadaptéar. insuf- ' 1 fisance de revenus pour les personnes et les familles, et de ressources publiques, l ' inadéquation entre population demandée et population disponible 1 coftte très cher. Elle oriente de plus la production et la distribution de biens dans des directions qui ne répondent pas nécessairement à l ' intéret général. C' est que la politique économique et la politique de l ' emploi sont conditionnées l ' une par l'autre. Si l ' économie doit dana l ' élaboration de ses programmes tenir compte des ressources actuelles et potentielles de naind' oeuvre, une politique de l ' emploi doit s ' efforcer d ' adapter cette main-d' oeuvre aux besoins de l ' économie. Bien que la population active disponible exerce une influence sur l ' organisation de la production et de la distribution, les contraintes sont beaucoup plus fortes en sens inverse. C' est la r aison pour laquelle une politique de l ' emploi doit intégrer, au coeur m~me de ses préoccupations, les problèmes de la création d ' emplois, de l ' orientation et de la localisation des investissements. Une politique active de l ' emploi doit viser à réduire le plus possible les d5séquilibres numériques et qualitatifs entre les ressources et les besoins en main-d' oeuvre tant réels que potentiels ; ~nél i o rer la structure~ofessionnelle et géographique de la main- d' oeuvre en fonction des besoins de l ' economie et réciproquement tenir compte dans l ' élaboration et l a mise en oeuvre des prograrnmes d' activité économiquo de la structure des ressources r éelles et potentielles en main-d' oeuvre accordar des aides diversifiées techniques, financières et administratives 1 aux personnes jeunes et adultes, en ch8mo.ge total ou partiel ou n ' a~rant encore jamais exercé d' activité, désireuses et susceptibles de travuiller mais qui rencontrent des difficultés dans la recherche d'une activité rémunérée, adaptée à leurs c~pacités et répondant à leurs aspirations, en raison d 'un manque de formation théorique ou pratique, d 'un handicap physique ou ment al ou d' un autre obstacle tenant à la distance du lieu d ' emploi, au manque de logement ou à tòut un autre motif. x x x

7 De nos jours, au point de développement économique et de pro0rès social où l ' on est parvenu dans la CommUnauté économique européenne, il est nécessaire de dépasser l ' aspect purement quantitatif de l'emploi, afi~ de donner pricirité à l'aspect qualitatif. Des. difficultés les pl~s tenaces, les lacunes les plus graves que rencontrent en effet les initiatives prises en vue d' assurer un meilleur équilibre général de l ' emploi,sont essentiollement d ' ordre qualitatif. Il convient notamment de cerner d ' une manièpe toujours plus prgcise la réalité du sous-emploi. Est sous-employé celui dont le revenu est particulièrement b~s rapport aux moyennes de rémunérations, celui dont les conditions de travail sont mauvaises du fait d 'un temps de travail trop réduit, d' un budget- temps daséquilibré, eolui doni).: l è t rava.il -.ae inférieur à des possiolités et n ' offre pas de possibilités de réelle ~ ;. promotion. Par 1' intégration au sous-emploi des élt:itnents de salaire, de condìtions de travail, d ' ::environnement, de possiblités de promo.tion et l tenda' rev~tir sa véritable dimension. Il d'eff~cacité, le plein emp o~ ~ devient l'emploi optimal. Pour que le progrès technique coincide avec un réel progrès social, il faut " ennoblir" 1 es postes de tra\l'ail et en particulier : automatiser les taches f astidieuses par leur simplicité extreme - ou rebutantes-par leur pénibilité ou leur malpropreté ; _ alléger les postes de travail, suite à dea études bénéficiant des progrès de l ' ergonomia. Cet all égement des poste~ devrait bén~ficier, en tout premier lieu, aux h an d., femmes aux J'eunes, aux travailleurs agés. ~capes, aux, par

8 - 67 Il est de plue souhaitable d'introduire de l a souplesse dans les conditions qui président à l a mise au travail et notamment étudier l es possibilités de développement du travail à temps partiel, dans des conditions qui assurent à cette forme de travail toutes l es garanties nécessair es et n ' entravent pas les per spectives de pr omotion. Les femmes ayant des r esponsabilités f amiliales, les jeunes, les tra.vailleurs, techniciens et cadres.. qui r essentent l a nécessité de stages de perfectionnement ou de recyclcge 1 doivent etr e les premiers à en profiter. x x La r éalisation d~ emploi optimal dans la Communauté au cours de la période posera un certain nombr e d' exigences découlant, d'une part, de l ' accroissement continu de la dem~de individuelle et collective, et, d ' autre part, de la diminution relative du volume de la popul ati on active dçns 1 1 ensemble de la Communauté, ainsi que des r éductions importantes de la duroc du travail auxquelles l ' on peut s ' attendre compte tenu de l'amélioration de l a productivité. Les années qui viennent seront vraisemblablement marquées par une forte diminution des emplois dans le primaire, une stabilisation dans le secondaire, une augmentation dans le ter tiair e et une diminution du nombre de travailleurs indépendants. Il sera ìmportant de veiller à ce que ces mouvements cotncident avec le dével oppement économique et que la répar tition des forces de travail entre l es différents secteurs ne précède pas les développements économiques, mais les accompagna en l es aidant. Cette évolution ira de pair avec une diminu t;ion relative et absolue du nombre des travailleurs manuels. Les problèmes liés aux localisations de la main-d' oeuvr e pr~ndront une grande importance. En effet, l ' exode de l ' agriculture se poursuivra en m~me temps que les efforts pour aménager le territoire, décongestionner les grandes villes et favoriser des regroupements de population active autour de x

9 , de centres d ' activité d ' importance variée. L' aménagement èt l ' or ganisation des traneports quotidiens des ~ravailleure devront faire l ' ob3et d 'une gtande. l attention pour éviter la naissance de problèmes difficilement sol ubles, tels que : la fatigue anormale et le bruit, sources de dép~ession et d ' aik~deptation pr ofondes ; la cherté du logement, déterminée par la spéculation foncière, la congestion urbaine, sources de montée de prix des terrains et des services. Pour répondre aux conditions dans leequelles s ' exerce l ' é1.ctivit6 économique aujourd ' hui, sous l ' influence des déc.ouvertes scientifiques, du progrès technique et de la transformation des modes de produire et de Sbr&~niser, il faut promouvoir la ~qbilité. doit y ~tre S' adapter a ùhe situation nouvelle demanda un effort, le tr~vailleur aidé. A la base de cette action, une distinction faite entra le revènu 1 la carrière. professionnelle et le contenu de 1 ' ernpioi, Pour ce qui est du revenu e't de la carrière, des ga.tanties : aides. à la réc.da.ptation, ' à la réinstallation, au logement,... ~. -.., et une certaine sécuri té doivent ~tre accordées. L' emploi en contraire doit ~tre mobile. Aucun progrès, tant sur le plan humain qu ' économique, n ' est possible si cette distinction n ' est pas établi e ' car en san abs.ence l i on est condui t soit à pr~ner une stabilité qui freine le progrès, sòit ~aire supporter ce dernier par les travailleurs les plus désarmés et les plus démunis, alors que le co~t de l ' évolution doit ~tre assumé par la société. Les mutations ne doivent. pas constituer pour les intéressés une surprise, un événement brutal, destructeur. C' est la raison pour laquelle ils doivent ~tre associés à toutes décisions relatives aux mutations, lesquelles doivent ~tre nécessaire. qui posent,. sa~f Il faut ~tre préparées en tenant compte du temps d 1 adaptati9n particulièrement attentif au cas. des ~sonnes adultes très r~es exceptions, dea èas difficiles. La mise à le. retraite anticipée ne doit pas ~tre la solution à ces cas..

10 _; 69 Un hornme, m~me rendu inapte par l ' évàution technique, ne doit pas ~tre exclu de la société. Cependant, la rapidité prévisible de çette évolution dans les dix années àvenir, risque de poser pour les personnes de 45 à 60 ou 65 ans, des.problèmes à. la solution desquels il fa:udra de plus en plu; travailler. Dans tous les cas où le choix est possible, à la solution d ' assistance viagère 1 de rètraite anticipée, doit ~tre préférée la réadaptation à une nouvelle ~ctivit é, solution plus humaine mais aussi plus économique, Il faut lutter, notamment par l' information, con tre des idées fe.usses trop souvent admises par les directions d ' entreprises relatives à la structpre d ' age du personnel. Se référant à certains exemples de société hautement industrialisées et par un souci exagéré de productivité, trop d ' entreprises se refusent à recruter certaines catégories de personnel, par exemple, des jeunes non encore libérés de leursobligations militaires, des dipl8més r6cents et donc insuffisamment expér.imentés, d es travailleurs de plus de 40 <:'ns sous pr0texte de leur incapacité à s ' adapter. En ngriculture et, naturellement dans une moindre mesur e, dans le petit commerce, la population occupée est manifestement en surnombre. Cette évidence longtemps contestée est aujourd'hui admise. Le départ des uns est nécessaire pour améliorer le revenu des aut ree. Or, jusqu ' à présent, peu a été fait pour prévoir et org~~iser grande majorité des travailleurs, après avoir suivi ~ne la r econversion de ces secteurs. La très filière traditionnelle de départ, occupen"7ies ernplois non qualifiés. Des structures, des progr.:unmes et des m6thodes adéquates doivent donc ~tre besoins et l ' on doit ~tre créas ou adaptés pour r épondre ~tx attentif aux aspects psycho- sociologiques de l a reconversion, qui ont ici une grande irnportance parce qu ' elle met en c~use un mode de vie et non seulement une activité professionnelle. Les intéressés doivent ~tre intimement associés à toutes les phases de la reconversion. Il ne suffit pas d' aider le travailleur à s ' adapter par des aides appropriées. Il faut encore et peut-~tre surtout, mettre en oeuvre une politique cohérente de mobilité. Les éléments d ' une telle politique ont déj~ indiqués : ne plus séparer éducation générale et formation professionnello, 6t é '

11 organiser une orientation scolaire et professionnelle continue - l ' orientation devant également toucher les personnes de 45 à 60 ou 65 ans - dispenser une formation professionnelle échelonnée allant de la polyvalence, à la,spéciwlisation7 utiliser des méthodes pédagogiques actives, créer une éducati~n permenente et continue, lutter contre l ' échec scolaire, organiser un contrale permanent des connaissances, a.ffiner le s. méthodes de prévision d' emploi 1 améliorer l ' efficacité des services de main- d ' oeuvre, développer les moycns de réadaptation professionnelle. Dans les activités où le lien avec la production est direct, et à plus forte raison mesurable, le problème des travailleurs en surnombre peut etre posé correc tement... Il n ' eri est. pas de meme dans les activités où l'acte productif est moins bien défini, moins visible, notamment dans les professione du tertiaire. L 1 optimation de l'emploi doit cependant etre recherchée dans toutes les activités et le t r avaù imp:i:-òductif éliminé. L' opinion. selon laqu~lle.,. mieux vaut qu' une personne soit mal employée plut8t què de n'etre pas employée du tout, doit etre comba~t~e. Elle entretient une paresse d'esprit préjudiciable à la solution des problèmes de l'emploi, elle est contraire à l"in-téretgénéral bien compris. Les. accqrds, conqentrations ou fusions d ' cntre- ; :. prises peu.vent etre l ' occasion de rechercher une optimation,, mais ils peuvent : ;.. conduire aussi à des éliminations abusives, ~i doivent etre combattues. Là encore, les intéressés. doivent etre as~ociés. aux mesures qui les conce1~cnt. Si dans le secteur industrie! les r econv:er si:ons se font de plus en plus d 'une man:em organi sé e, il n' en est pas de J;lleme daris l' artisanat 1 peti t corrunerce et l ' agricul ture. Dans ce dernier secteur notamment, co1,1pte tenu du nombre de personnes dont le départ est prévu dans les dix proch~ines années, il n'est pas possible de laisser au hasard le soin de disposer de milliers de personnes. Une programmation d ' ensemble do i t et re pensée e!; mise en oeuvre. La mobilité professionnelle, la transformation rapide des taches mettront de plus en plus les travailleur~;j lo dans des condi tions susce ptibles de nuire à leur sécuri té et à l eur santé. Le ;risque v~endr~.surtout de l ' ignorance - toxic i té. du produi t, 'danger invisi ble d~ radiatj,p_~, é tran~eté dos innovations - La prévention sera donc rendue plus difficile par la mobilité de l'emploi et exigera, plus encore que par le passé, beaucoup d ' efforts.

12 x x x La participation de la fomme à l'activité économique pose des problèmes d' ordre particulier dont la bonne solution peut contribuer à faire face aux besoins de main- d'oeuvre ainsi qu'à alléger les charges qui pèseront do plus en pl~s sur la population active, compte tenu de la diminution du vohme de cette population et de la réduction de l~ vie de travail. L'accès de la main-d'oeuvre féminine aux activités professionnelles doit ~tre favorisé par une politique appropriée de formation et do rédaptation professionnelles, conçue non seulement pour facilitar le passage d ' un type d'activité à un autre, mais aussi pour inciter les femmes, qui y seraicnt disposées, à entrer ou à rentrer dans la vie active. A cet égard, il convient de donner aux femmes des possibilités de qualification leur ouvrant pratiquement tous les emplois. Les objectifs à poursuivre, afin de valoriser pleinement le travail féminin par aissent ~tre les suivants : assurer l ' éducation et l'information des femmes et des jeunes filles tout en éveillant leur intéret pour une activité professionnelle, notamment adapter et développer l ' enseignement technique des jeunes filles en vue d ' c,ccro~tre la qualité et la diversité de la formation professionne'lle ; supprimer les limitations à caractère discriminatoire, qui, pour ellas, barrent l ' accès de certaines professions;. réaliser intégralement l'égalité des salaires entre hommes et femmes s r.:ieaximiner d~ns un esprit de progrès les critères médicaux règlementant les mesures de protection des femmes au travail ; faciliter le travail à temps partiel, pour autant que l'organisation en soit réglementée légalement ou par conventions collectives ; procéder à certaines adaptations en matière de ~écurit é sociale et de fiscalité ; développer la participation des femmes aux organes de représentation des travailleurs dans l'entreprise. Pour ce qui est du travail des mères, les objectifs socio-économiques peuvent ~tre définis camme suit :

13 réaliser une pro~ection effective et génoralisée de la maternité au b5néfice de toutes les femmes exerçant une activité professionnelle; int~rdire~ur les femmes en état de grossesse l es travau~ dangereux, tant par leur nature que par les conditions dans lesquelles ile sont effect~és - acoor der la possibilité aux femmes qui ne se trouvent pas en état de reprendre leur emploi du fait de la maternité,.de bénaficier d'un congé.post- natal assorti d' une clause de réemploi obligatoire ; interdire le licenciement et le déclassement d ' une femme en état de groseesse ou dtsposant d 1 ttn congé de maternité - assurer à cette m~me catégorie de travailleusee, gra.ce aux éqitipements sociaux, notamment l ee crèchee, gar deries d ' enfante, éool es maternel les qui sont encore en nombr e très insuffisant, une aide économique eet eanit aire ten~t c ompte. à la foia d 'impératifs liés à des critères financiers et de préoccupations de santé visant la protection de la mère et de l ' enfant. VALORISER LA MIGRATION La libre circulation des t~availl eurs a intéressé, au cours 'des dernières années, à peù près salariés par an, dont l a très grande majorité. provient d' Italie... Environ italiens travaill nt en effet 'actuellement dans les autres pays membres, de la Communauté, dont en Allemagne et en Fre..nce. Y comp,ris. les JDembres d~ leur famill.e, ce sont presque 2 millions de personnes dont..le st atut professionnel et social dé.pend de la: libre circulation. Nais dans les cinq pays de la Còmmunauté que l'on classe aujourd 1 hui camme pays d 'immigration, il est également f ait de plus en plus appel. à aes travailleur s migrante qui proyiennent des pa;ys "extérieurs" à' la Commu.nauté. Leur nombre dépasse les 2 millions dont 1/3 de femmes. Ils sont p~at ique ment tous originaires du bassin méditerra.née, 90 %. sont occupés en Allemagne et en Fra.noe. La grande_ major~té d'entre eux occupent des emplois non qualifiés. S' il est fait recours aux travailleurs migrants c ' est, d' une p~rt, pour pourvoir aux besoins en travailleurs qualifiés des indùstries dont le rythme de développement dépasse la croissance deé 'dieponib'ni tés du marché

14 73 '"t régulier de l'empl oi. C' est, d' autre part, pour accomplir des t!ohes ingrates, pénibles, insalubres, que les nationaux ne veulent plus r emplir et que l ' immigrant, sans qualification, sane réserves économiques et habitué à un niveau de vie plus bas se pli e à acqepter... Aux inconvénients et. aux difficultés, d ' ordre social notamment, soulevés par les mi grations, s ' ajoutent sur le plan économique une série d' autres. Le recour s facile à la main-d' oeuvre extérieure à la Communauté peut contr ibuer à créer dana certains cas une surchauffe éc~n omique. Ce recours peut dana las pays d' accueil, réduire les efforts pour l a pleine utilisation de to~ts la populati on d ' ~ge actif - femmes, handicapéa, -.La mécanisation de certainea t~hes peu attrayantes peut ~t re retardée par le fait que l ' on peut utiliser de la main-d' oeuvr e extra- nationale encore disposée à s ' en charger. Il y a plus, l ' émigration soustrait au pays d'origine les éléments les plus ~namiques de l a population, masque parfois et accentua les difficultés du développement, re~arde enfin le décoll age économique. Cela étant ia situation actuelle, il f~ut~terminer l es objectifs essentiels pour donner à l~ migration, à la fois le maximum de pr otection humaine, et, pour t ous les pays concernés, le maximum d ' efficacité sur le plan de la promotion sociale et du rendement économique. Avant tout, le système de l a libra circulation et notamment l ' ensemble dee moyens politico-techniques qu' il présuppose, doit etre utilisé pour mettre au point dee méthodes et des solutions qui, en partant de l a plateforme communautaire, pourraient etre graduellement appliquées à l ' ensemble des trav~illeurs migrants. Il s ' agit d 'un processus déjà amorcé, mais qu ' il faut rendre plus rapide et pluà c ohérent. Toutes les solutions étudiées et réalisées à l ' avant age des travailleurs communautaires devraient etre étendues, par étapes, et en commençant par les travailleurs des pays associés, à l ' ensemble de la force de travail régulièrement immigr.ée dans la Communauté. Ce processus devrait commencer par établir une parité e~tre les travailleurs nationc~ux et les travailleur s étrangers employés dans la Communauté en ce qui concerne les mesures de sécurité sociale et les initiatives de formation professionnelle.

15 pourraient ~tre Cette exigence de base posée, les objectifs concrete à atteindre - l ' Europe communau~aire.. dpi~, et ici apparatt la l iaison entre l' inulligfation et le développement sol~daire. d~s peuples,, poursu~vre une politique d' immigration dans la perspective du développement écon.omique de toutes les parties intéressées. par le prapessus migratoire. Il faut aviter une croissance désé- ;. ~ ' quilibrée des seul,s pays les plus ~vancé s. - les pays d 'immigrati an -.,.. notamment si cette croiss~ce devait avoir camme condition ou résultat un recul soci al. et un affaib~issement des r égions médi~erranéennes de l'appar e il productif, de le. 'plupart... d' où sont originaires les migrante - il est indispensable, pour que l a migration constitue un fact eu~. positif pour l es pays en voi e de développement,.. ql.ie l t émigrant puisse, à son retour, -prendre t out de sui te et ef'ficacement place. dana l ' effort de dév:elopp!3ment - de son peys... Cet objectif ess~nti~l peut seulement etre réalisé par une concertàti:on organique entre pays d' émigration; d ' immigration et ~ rganes, communautaires, afin de r éaliser dea programmés.spécifiques qe fqrmatio~ professionnel.le qui r ép0ndent au double but dè :r:endre rapidement utilisables les travaipeurs migrants dépourvus de qualification dans l~s.~vructures indust:éelles.. des pays d.' accueil et de compléter cette formation çlans l t optique de l es rend.l e '. j!.-,......,... aptes à ex~rcer les actiy~tés _ professionnelles correspondant aux besoins et l!!. a.tpr stand.,~s de l'industrie du PaJ"S d ~ origine. C et effort, qui d.émande -- en mesur~ ~ gal~, i~~éniosi.~é ~echni~~~ gé~é ~o~ité po~iùque et moyens ' ii~~ciers.. '... ~.... l eff.icaces, pourrai t ~tre pr~posé camme l ' une dea t aches priori t aires du _.. t! i. ~. J Fonds Social renouvelé; - immédiatement après la formati oh professiopnelle conçue de manièr~ à r épondre aux particulari tés de l a si tuation de l' émigrant, le problème le plus i lilportant à r ésoudre semble celui de donner une instruction adéquate aux en~ants des travailleu rs migrante dans le pays d' accueil. Tout en permettant à c es enfants de bénéficier de l ' enseignement de ce. pays..._ des coure pr oparatoir ee int ensifs de langue et d ini tiation aux méthodes utilisées sont.très souvent nécessairef il est indispensableie l eur donner la possibilité de maintenir et de ronforcer la connaissance de l eur langue et d ' approfondir les él éments essentiels de leur culture d ' origine. De pair avec cette action pour les jeunes, il faut menar une politique plus généreuse et davantage marquée par l ' imagination en faveur de la promotion social e et culturelle dea adultes cela quelqu ' en soit les difficultés réelles.

16 Le pr oblème - souvent angoissant - du logement doit t r ouver dea solutions plus appropriées et plus concertées que ce n ' a été le cas jusqu' à p1~sent. - Des efforts multipliés doivent ~tre faits pour favor iser l ' inse~ion social e des migrants dana la société d ' accueil. L' aotion doit concerner,d' une part, la personne du travailleur migrant et lorsqu' ils l ' accompagnent les mcmbres de sa famille et, d'autre part, la collectivité d ' e~cueil afin qu' elle se comporte, à l ' égard des migrante, confor mément aux principes de l~ solidarité humaine l~ piu~ a~tiye. A cette fin, une grande extension doi t tre donnée aux servicès sociaux spécialisés dans les problèmes de 1 1 immigration capables de répondr e à un large éventail de besdns, tels que : l ' information, la lutte contre le déracinement, l'assistance pour assurer ~ne égalit~ complète en matière de conditions de vie et de travail et pour aider l ' émigrant à faire valoir ses droits, l ' ercouragement à la participution à la vie locale sur le plan administratif, s,yndical et politique - perticipation des émigrants aux organes syndicaux, et conseils d es comr.nxnes - Si toutes l es actions esquissées ci-de ssus sont très opportunes, voire nécessaires, le but essentiel est de fonder les mouvements migratoires sur les bases de libre ohoix et non sur un fait d ' explusion du milieu d ' origine à cause d' inexorables exigences -économiques. C' est dana une politique rationnelle - dorio sociale - de l ' invostissement et de l ' équilibre régional de la croissance que réside la clé des l corrections indispensables aux distorsions sociales et aux misères humaines qui naissent des migrations actuelles. Celles- ci restent cependant encore nécessaires comme facteur d' une politique de plein emploi et de promotion professionnelle dans ~ l ' ensemble de la C.E.E. et dana certaines régions socio- économiques dont le développement est lié aux relations avec la C. ~. E...

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