JOURNAL DU CŒUR D UN FRANC-MAÇON

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1 JOURNAL DU CŒUR D UN FRANC-MAÇON Un secret sans mystère Jak BOAZ

2 PREAMBULE On a tous entendu parler un jour de la Franc-maçonnerie. Société secrète, chargée de mystères agrégés au fil de l histoire d hommes de bien, depuis le moyen âge en passant par le siècle des Lumières ou simple volonté discrète d être avant tout une démarche pour tenter la rencontre avec soi-même? «C était un soir de 1998, à la suite d une conférence humaniste menée par Patrick KESSEL alors Grand Maître du Grand Orient de France et fils de l écrivain, qu il m avait semblé important d en savoir plus et pourquoi pas, tenter d entrer en Franc-maçonnerie. Une fois encore, j allais m apercevoir qu il faut vivre les choses afin de pouvoir s en étonner peut-être» Loin du traitement connu de ce sujet autour des mystères et du sensationnel, ce témoignage largement romancé, souhaite vous faire découvrir ce dont on ne parle que peu ou mal : pourquoi devient-on franc-maçon, que fait-on réellement en Franc-Maçonnerie et quels changements profonds cela peut-il opérer sur une femme ou un homme. Véritable journal intime comme si vous y étiez, vivez cette aventure au cœur de la Franc-maçonnerie pour en saisir, sinon les codes et ses «secrets», le sens et la profondeur d une démarche humaine transmise depuis des siècles. 2

3 «Le seul véritable voyage, ce ne serait pas d aller vers de nouveaux paysages, mais d avoir d autres yeux» Marcel PROUST Chapitre I Il était une fois Au sol, les pavés brillaient du reflet de cette lumière verte que font les lampadaires urbains quand la nuit est installée. Mon pas était assuré. Malgré la pluie, on était loin d une ambiance singing in the rain d autant que j avais oublié de prendre le parapluie. Seul, le bruit des talons de rares passants pressés de rentrer chez eux, m accompagnait. Ce soir, je me rendais à cette convocation que j avais reçu quelques jours auparavant. L adresse du rendez-vous donné, n était en fait qu à une dizaine de minutes de marche depuis mon domicile... 3

4 À l heure dite, j étais arrivé. Le 33 était une cour sombre qu il fallait franchir sans aucune indication apparente. Bon, je ne m attendais pas à une enseigne sur laquelle aurait été écrit «Franc-Maçonnerie, bienvenue au club!», mais quand même, c était plus que discret. Je sonnais, un bip déclencha la grande porte d entrée, j entrais. Dans le hall où quelques vitrines exposaient des objets maçonniques, un des types qui montaient et descendaient un grand escalier l air très affairé, me jeta : «Salut mon Frère!». Je me demandais où je mettais les pieds. Mon frère? Frère de qui? De quoi? ça démarrait fort, il ne manquerait plus que ce soit une secte! Il avait dû se rendre compte de sa méprise et rectifia : «Monsieur, c est pour quoi?». Je lui indiquai que j avais été convoqué. Il acquiesça aussitôt en ajoutant : «Attendez ici, quelqu un va venir vous accueillir». J attendais patiemment avec l idée de repartir qui me traversa l esprit quand arriva un grand gaillard avec une voix douce et posée : «Bonjour, je m appelle Bernard, nous sommes heureux de vous recevoir, je vous propose un verre de bienvenue en «salle humide». «Salle humide», ça m a fait penser cave ou cachot. Faut dire que j étais mûr pour penser n importe quoi à ce moment-là. Intrigué sans être inquiet mais quand même un peu plus rassuré lorsqu on accéda au bar après une porte battante. C est ça la «salle humide», le restaurant et le bar! Son éclairage chaleureux m invitait autant que les mines réjouies de ceux qui étaient là. 4

5 «Bonsoir, vous êtes Jean? Tenez, prenez ce que vous voulez, je reviens dans quelques instants» Même si j avais été mis à l écart dans la salle, ma curiosité m obligeait à observer, tenter d écouter les conversation dont je ne captais pas grand chose et moins encore, le sens complet de leur conversation. Rapidement, je lançais un regard à l autre bout du bar. Quelques hommes en costume sombre, chemise blanche et cravate noire, discutaient, prenant l apéro debout contre le bar. Habillés comme ça, on aurait vraiment dit des pingouins, entre garçons de café et musiciens d orchestre Lumière tamisée, l ambiance de ce qui m apparaissait comme un club pour homme un peu à l anglaise, était celle de joyeux quadras parlant boulot, de leurs familles et de leurs gosses Bizarre, anachronique parfois mais pas vraiment dangereux en fait! Adossé au fond du bar en train de siroter un martini, une main se posa sur mon épaule. «Vous êtes Jean? Bonsoir, venez et suivez moi» furent les seuls mots d accueil. Je finissais mon verre avec empressement et le suivis. On emprunta un couloir qui avait le charme d une caserne au carrelage à damiers noir et blanc. Le long du mur, étaient accrochés des portraits d hommes sans doute importants au vu des décors qu ils portaient. Colliers, tabliers, médailles, ils me rappelaient mon service militaire On entra dans une pièce, le silence était pesant. «Je vais vous passer un bandeau sur les yeux Voilà, il est bien mis» et s assura que je ne voyais rien. Noir absolu, j étais aveugle. «Restez là, Bernard vient vous chercher dans un moment». Comme si j allais bouger, privé de la vue dans un endroit qui tout à coup devenait hostile. 5

6 Tout de suite mon nez avait pris le relais. Une odeur de craie ou celle d une classe d école qui aurait été fermée pendant les vacances. Malgré tout, je me sentais calme et confiant, enfin, c est ce que je me disais fort pour me rassurer. Les mains moites étaient la vérité de mon état, j entendais mon cœur, un peu trop. C est long, très long, au point que j essayais de deviner jusqu à la couleur du papier peint pour passer le temps. Des pas lointains dans le couloir, c est pour moi Des voix qui s éloignent, des rires, des gloussements puis, à nouveau le silence. «Qu est-ce que je fous là?» Je n eus pas le temps d y réfléchir vraiment, tout à coup, la porte s ouvre, Je reconnais la voix douce de Bernard. «Voilà, comment cela va se passer, nous allons ensemble rejoindre une salle où vous serez assis au milieu de gens qui vous poseront des questions, il conviendra d apporter des réponses spontanées, sincères et sans malice», il ajouta que mes yeux resteraient bien sûr bandés jusqu au retour. Curieusement, ce qui sonnait à mon oreille était sa façon parfois de s exprimer, ou plutôt le français employé. Cela me faisait penser à des tournures de vieux français, presque désuètes. «C est ok?» conclut-il, je répondis oui. «Alors, tenez vous fermement à moi, et faitesmoi confiance, marchons!». Il m aida à me lever de ma chaise puis, comme ces infirmières qui vous tiennent le bras pour faire prudemment quelques pas, il me guida dans les dédales du bâtiment. J essayais de réaliser la marche que j effectuais, comptant jusqu à mes pas, tournant là à gauche puis ensuite à droite. 6

7 Très vite, je perdis le sens de l orientation et me retrouvais totalement guidé. Un dernier escalier en colimaçon, soudain, une porte fermée devant mon nez. On s arrêta net. Il frappa curieusement mais fermement ; on parla et l on vint nous ouvrir. «Accompagnez le profane au centre, donnez lui un siège et assurez-vous qu il ne voit rien». Combien étaient-ils autour de moi, impossible à dire mais en nombre important. Seuls, des bruits de chaises au sol, de frottements de vêtements, de bribes et de murmures inaudibles m indiquaient la proximité de ces gens à quelques mètres et moi au centre. Un grand silence succéda au brouhaha de mon arrivée, la voix qui semblait venir de la même direction dit alors : «Monsieur, vous avez marqué le souhait de nous rejoindre. Avant toutes choses et permettre de savoir si vous en êtes digne, vous devez répondre à nos questions sans détour, en êtes-vous d accord?» Je disais oui comme un automate trop occupé à tenter d imaginer ce qui devait m encercler. Des gens, ça, il y en avait mais combien? Impossible de s en faire une idée. Mon cœur battait fort. Le fait d être assis ne l aidait pas et coupait ma respiration. Je tentais de regagner mon calme. Une chose était sûre, ils me voyaient, me regardaient et me scrutaient tandis que moi, pas. Privé de lumière, je me sentais pour la première fois de ma vie affaibli et me cramponnais à cette petite virgule de lumière que faisait mon bandeau à la lisière du creux de mon nez et de mes joues. «Monsieur, qu est-ce qui vous amène ainsi à vouloir nous rejoindre?» Dramatique! Immédiatement, aucune réponse ne me venait! 7

8 Je me sentais aussi honteux que lorsque, écolier sur l estrade, il m arrivait de rester muet à la question du professeur, où le silence s éternisait marquant lourdement mon ignorance et surtout la leçon pas apprise. Retour en arrière : ça n était pas un hasard si j avais reconnu l odeur de la craie et de l école! La question, si elle ne manquait pas de sens, provoquait en moi une incapacité à exprimer le moindre sentiment où tout du moins, réveilla cette gêne que l on a parfois à dire les choses tellement on les ressent. Conscient que chacun des mots que j allais prononcé avait une importance, et s il me paraissait plus simple de tout mesurer et de contrôler ; là, pour le coup, la machine s était grippée et me laissait stupidement sans voix. À ce moment précis, par ce détail, je comprenais combien dans mon existence, mes positions et convictions s exprimaient davantage par le filtre de la forme que par l élan du fond et du cœur. J en fus gêné... Pour être honnête, j avais déjà été furtivement dans cette difficulté, c était lors d un des entretiens préalables à cette étape. On appelle ça les «enquêtes». Trois rencontres avec des frères désignés pour se renseigner et permettre un compte-rendu sur l éventuel candidat. Comprendre leurs motivations réelles, leurs valeurs et la quête qui les porte. De mon point de vue, cela s était bien passé, j étais tombé sur des types très bien et brillant dans des genres différents. Jacques avait été le premier. Nous nous étions rencontrés dans un troquet de son quartier, et la conversation s était engagée rapidement. 8

9 En fait, comme cela m arrivait parfois, je prétendais à une question en considérant dans la seconde suivante où je l avais posée, de son utilité Victime d une sorte d idéalisation abstraite, je m attachais avec obstination à l idée toute faite d un genre humain, entre fleur bleue et ringardise. Un peu comme si, une fois monté dans un taxi, vous aimeriez être d emblée assez intime avec le chauffeur au point qu il puisse deviner l adresse à laquelle vous souhaitez vous rendre pas simple! C était un peu à l image de ma vie, réclamant d autrui intensité et profondeur d âme, j avais moi-même la consistance d un bouchon de liège. Rétif à tous ces gens qui se prennent au sérieux, j oscillais gentiment entre légèreté, dérision et cynisme. J appelais ça «humour», on se rassure comme on peut. Jacques, toujours en face de moi, m avait entrepris sur toutes sortes de questions les plus diverses. Celles auxquelles la banalité de la vie quotidienne ne laissent plus trop de place. J avais le sentiment réel qu il s intéressait à ce que j étais. C était très agréable, pourtant il me donnait la sensation de se passionner plus encore pour ce qu il disait. Non pas au point de s écouter parler mais un peu comme un prof qu il était d ailleurs. Je le découvris plus tard dans la conversation. Puis vint une question totalement saugrenue : «L amour fait-il parti de ta vie?» J étais stupéfait par cette question. Stoppé net. Ramené d un coup à une sorte d écoute primordiale. Qu est-ce que ce type d un mètre quatre-vingt-dix que je ne connais pas vient me parler d amour? Je tentais de m échapper. J ai baragouiné deux, trois banalités, famille, femme, enfant, amitié Ça avait eu l air de le contenter. 9

10 Sauf que là, j étais au milieu d eux, un bandeau sur les yeux, assis sur une chaise et que la question me fut reposée avec insistance : «Excusez-moi monsieur, mais pourriez-vous nous dire ce qui vous amène ainsi à vouloir nous rejoindre?!» À bien y réfléchir et par l éducation que j avais reçue, rien ne me prédisposait un jour, à m intéresser à la Francmaçonnerie et encore moins à imaginer la rejoindre. D ailleurs, je ne connaissais rien, ni de la franc-maçonnerie et encore moins des francs-maçons. Où alors si, juste chaque année lors des vacances sur la plage au bord de la mer lézardant au soleil, le magazine de presse sur la serviette que vous lisez distraitement, contient toujours un article du genre «La franc-maçonnerie, société et réseau secret» ou mieux encore «L argent et le pouvoir des francsmaçons» Bref, juste à lire pour participer à l effort économique de presse! Pour le reste, rien à apprendre concernant l éventuel sens d une telle démarche. Enfant turbulent et imprévisible, auteur de toutes les bêtises et coups tordus, j avais fait suer tous mes professeurs et instituteurs, aumôniers, chefs scout, bref, tous les symboles d une éducation «catho-classique». Pas par conviction, on s en doutera. Sans être rebelle, j étais plutôt le prototype du petit morveux. Contre tout ce qui était pour et inversement, j en avais fait très tôt un principe sans fondement. Mon seul luxe, rêveur. Je l avais toujours été. Sur mon carnet scolaire, chaque mois était inscrit : élève indiscipliné, faisant preuve de «mauvais esprit», doublé d une sorte d absence parce que toujours dans les nuages! 10

11 Être dans la lune était mon adresse, j y étais bien, comme ces écoliers qui ont le regard tourné vers la fenêtre mâchonnant le bout de leur crayon. Plus tard, une seule chose me révoltait, l injustice. Pour le reste, ce curieux sentiment de ne rien avoir jamais décidé de ma vie, je m étais habitué à me laisser porter par les événements Cette insouciance me quitta à l adolescence par le décès prématuré d un père à l âge de quarante-trois ans, suivi quelque temps après par celui de ma mère. Les obligations de l aîné que j étais, m avaient contraint à devenir sage et responsable, arrêtant net les frasques de l enfance. Puis il y eut des rencontres dans le cadre professionnel, des actions militantes, des mandats sociaux, quelques engagements. Parallèlement, un mariage pendant 18 ans, une magnifique fille qui grandissait belle comme un soleil. Puis un divorce, issue d une histoire sans fin juste pour lui tenter de lui en donner une. Je crois que c est à ce momentlà que j ai décidé de faire les comptes. Quarante ans passés pour apprendre à compter, il était peut-être temps. De la Franc-maçonnerie, je ne savais rien. C est un pur hasard que je l aie rencontré. Le tout premier contact avait eu lieu un soir de 1998, Une conférence était donnée dans un grand théâtre de la ville, sur les rapports mondiaux nordsud. Celle-ci était menée par un animateur brillant et généreux, Patrick KESSEL, le fils du célèbre écrivain... J apprenais incidemment ce soir-là qu il était alors Grand Maître du Grand Orient de France. Il avait disséqué les grands questionnements géopolitiques de notre monde, ses échanges déséquilibrés, ces injustices flagrantes sur une 11

12 planète où, pourtant, les richesses ne manquent pas. Rappelant que les systèmes sociaux malgré leurs complications, devaient rester au service des hommes et non l inverse. Ces dissonances développées, racontées, argumentées avec passion et visiblement vécue par l orateur, m avaient touché en plein cœur. Je n avais pas attendu un tel rassemblement pour agir moimême depuis longtemps dans des projets caritatifs, mais le discours que je recevais ce soir-là me touchait particulièrement. Un cocktail succéda à l intervention, des questions furent posées par certains, une réponse en guise de conclusion pourtant retint mon attention. «Voilà, j ai été ravi de vous rencontrer, mais sachez que s il s agit de la fin de ma conférence, c est sans doute le début, pour vous qui m avez écouté ce soir, de comprendre et agir en conscience dans un monde qui en manque!». Longuement applaudi, il quitta rapidement les lieux, mais les échanges continuèrent avec l équipe d organisateurs de la soirée. Ils dirent leur appartenance à la Franc-Maçonnerie, et nous engagèrent à venir les rencontrer si nous souhaitions continuer la conversation. C était la toute première fois que j entendais parler de Francs-maçons et de Franc-Maçonnerie, et il m avait semblé important d en savoir plus. À la suite de quoi, j avais pris mon téléphone et appelé le numéro pour un rendez-vous, tout est parti de là Comme une injonction, je fus brutalement ramené à la réalité : «S il vous plaît Monsieur, nous attendons votre réponse!». Je dis enfin : «Excusez-moi Jusqu à présent ma vie s est déroulée sans accroc, je peux même dire avec un 12

13 certain bonheur. J ai bénéficié d une enfance heureuse, je n ai pas de revanche à prendre sur la vie. Je fais un métier que j aime, j essaie de participer à ma mesure au bonheur des autres, mais tout cela ne me suffit plus aujourd hui. Il n y a pas de cohésion ni de sens réel à mon existence. J attends plus, je veux plus de cette vie qui s écoule si vite que souvent, je ne m en sens pas totalement l auteur. C est pour tenter d en comprendre l essentiel qui m échappe, c est pour mettre de l ordre aujourd hui dans cette sorte de confusion que je souhaite vous rejoindre enfin, si cela peut être». Il y eut un silence et aucun commentaire ne vint troubler celui-ci. Tout était venu d un trait comme si le cœur avait parlé plus vite que l esprit. Puis d autres questions s enchaînèrent : «Qui êtes-vous vraiment?», «Etes-vous croyant et si oui, en quoi?», «La liberté est-elle pour vous une vertu à défendre?», «Votre compagne ou épouse estelle d accord avec votre projet?» Venant de tous côtés, j étais interpellé et chacune de mes réponses appelait un commentaire. Parfois, j avais le sentiment et la légèreté de vivre un match de ping-pong, à d autres moments plus pénibles, celui d être un boxeur sonné sous les coups au centre du ring. J avais hâte d en terminer quand surgit une dernière question : «Monsieur, si nous vous acceptions au sein de notre groupe, et qu à visage découvert vous reconnaissiez quelqu un qui, dans la vie profane aurait eu maille à partie avec vous, accepteriez-vous de lui pardonner?». Je répondis immédiatement : «Ça dépend!». Le silence qui s en suivit m obligea à compléter : «Ça dépend du différend. S il s agit d un conflit engageant seulement un préjudice matériel, je 13

14 peux sans doute passer dessus, par contre si cela devait toucher un individu, un proche, un ami, je ne pense pas!». Au moment même de le dire, je prenais conscience que mon commentaire n était pas celui qu on attendait. Pressentant que répondre «cash» ne paierait paradoxalement pas, je n avais rien changé à ma réponse. Quelques questions encore et l on annonça qu on allait me raccompagner. On me remercia. Je quittais la salle en déambulant à nouveau et me retrouvais vite dans ce qui me semblait être le couloir d entrée. Là, on m ôta mon bandeau, me salua chaleureusement sur l air de «on vous écrira». Le portail se referma derrière moi. Après tant de densité, le vide, le froid de la nuit fraîche. Il ne pleuvait plus, j étais frigorifié, sans doute la tension qui retombait et la fatigue accumulée aussi. En marchant de retour chez moi, je repensais à cette curieuse soirée. En deux heures et quelques phrases, j avais plus parlé de moi qu en toute ma vie! Dans la rue, j entendais mes pas et marchais hâtivement, j en avais marre et voulais me coucher. Quelques semaines après, je recevais un courrier qui m annonçait «l ajournement de ma candidature». J attends toujours! Un temps était passé, les obligations de la vie, son train excessif qui perd l individu qui n y prend pas garde, m avaient englouties. Oubliées les bonnes résolutions, mise de côté la volonté d un rendez-vous avec moi-même. Une inconstance de plus, juste quelques fulgurances ; je m en voulais. Sans doute ni tenais-je pas autant qu à me perdre! Rien que de bonnes excuses. Mon travail, la famille, mon épouse et ma fille bien sûr, me demandaient de consacrer du temps, de l attention; mais l exigence et le tourbillon des responsabilités ne pouvaient me cacher l essentiel : quand m entendrai- 14

15 je enfin? Où aller chercher ce courage pour n être qu à soi? Il a fallu un week-end que nous avions prévu de longue date avec un couple d amis. Partir ensemble pour souffler avaiton dit. Quitter le gris de la ville pour le gris bleu des nuages changeants de l océan. Direction Biarritz. Nos compagnes étaient dans un véhicule devant nous et moi avec Mathieu, en suivant dans l autre. Blabla boulot, blabla responsabilités et projets professionnels, échanges convenus, passages où le silence ronronnait autant que le moteur du véhicule, les yeux parfois hagards à suivre distraitement les essuie-glaces qui chassaient cette petite pluie fine qui accompagne souvent un séjour au Pays basque. Puis Mathieu me posa une question, «As-tu une passion dans la vie?» je répondis oui, qu il s agissait de l art, de la peinture surtout qui permet de m évader de toutes contingences, d élaborer mes rêves en images, de rentrer aussi dans l art et la création des autres. De sentir la vie, mieux, le seul moment où j avais le sentiment de respirer ma vie. J avais été sincère et direct. Je m en voulais un peu de ne pas avoir spontanément répondu «ma fille!». D avoir été surpris par cet élan, d avoir fait cette réponse personnelle, égoïste. Il avait dû sentir ma gêne car il ajouta : «Tu sais, il est sans doute essentiel de donner et d apporter aux autres, à ceux qui sont importants à nos yeux et à notre cœur, mais il est encore plus important de l être à nos propres yeux Ne serait-ce que pour pouvoir partager ou mieux donner». Ce genre d argument elliptique m agaçait toujours un peu et réveillait curieusement en moi, une sourde colère. Vous saisissez le sens général mais jamais réellement une explication 15

16 tangible, une démonstration immédiate. Comme une bonne recette efficace à appliquer, à consommer. Attente puérile mais rassurante. Je prenais la mesure que rien n était décidément écrit, comme parfois on le voudrait confortablement, comme lire une feuille de route, la suivre et avancer dans sa vie. J entrevoyais bien que cette discussion était d une certaine façon, une boîte de Pandore que j allais ouvrir et Dieu seul savait où cela me mènerait J avouais à mon ami m être parfois perdu, disant même l avoir préféré afin de m éviter et surtout ne pas me trouver. Je disais même que cette passion pour la peinture, n avait pas été poussée au bout, que j entretenais avec elle un lien très fort bien sûr, mais que jamais je n avais eu le courage d aller au fond, pour voir qui j étais enfin. J avais même usé de l argument que la peinture des autres m intéressait bien plus que la mienne Si ce médium si précieux avait échoué, que pouvais-je sérieusement envisager alors? Les kilomètres passaient, la campagne basque présentait un ciel dégagé plus nous avancions vers l océan. Notre discussion calme, mais parfois pressante me faisait du bien, rien n avait été négocié, et Mathieu ne m avait guère ménagé. «Chacun de nous, à son heure, se pose des questions de fond et de sens sur sa propre vie. Ton acuité à constater ce qui peut être apparenté à une sorte de fuite, et ta gêne aujourd hui à la vivre tend peut-être, à démontrer qu il est sans doute l heure d un vrai changement. Pourquoi n accepterais-tu pas l idée d aller justement à ta propre rencontre?». 16

17 Nous arrivions dans les faubourgs de Biarritz, la mer au loin était grise et belle avec ses rouleaux cadencés, le ciel devenait bleu, seuls quelques nuages récalcitrants étaient les derniers témoins de ma colère passée. Seul subsistait à cet instant précis, un embarras à essayer de saisir l idée d aller vers soi Replié dans mes pensées, considérant les vertus de la simplicité et sans doute de l humilité, Mathieu m avoua comme un coup de tonnerre : «Jean, je suis franc-maçon, accepterais-tu nous rejoindre. La conversation que nous avons menée ensemble me laisse à penser que cette expérience peut t être enrichissante et profitable. Réfléchis et donne-moi ta réponse dans quelque temps. Si cela devait te tenter, sache que j en serai fier et serai ton parrain. Par contre, reviens vers moi pour me le dire, car de mon côté, je ne t en reparlerai plus, jamais». J étais abasourdi. Je connaissais ce garçon depuis plus de vingt ans, nous avions partagé ensemble par le passé, des moments forts, lors d engagements professionnels et avant tout une profonde amitié. La fidélité trouvée en lui, m avait depuis longtemps, réconcilié avec les hommes, enfin certains. Mais jamais je n aurai pu l imaginer Franc-Maçon! Mais en fait, je ne savais rien de sa vie et lui, si peu de la mienne et pourtant, en quelques instants, dans cette voiture lors de ce voyage, je m étais livré à lui sincèrement. Rarement dans ma vie, je ne m étais laissé aller en confiance à ce point. Il était Franc-maçon! Sans saisir le moindre mot de tout cela qui me rassurait dans cet instant à nommer «hasard», j avais le pressentiment de l importance capitale du moment. La vie parfois, nous fait faire mille circonvolu- 17

18 tions pour vous ramener en un centre à la vitesse d un éclair. Ce dernier détail, je devais le comprendre. C était même urgent. Le week-end était passé. Un peu de temps aussi, mais rapidement je l avais rappelé, j avais besoin de lui poser des questions. D abord, ça veut dire quoi être Franc-Maçon? Pour quoi faire?. Cela restait abstrait pour moi, d ailleurs, je ne voyais pas de rapport qui pouvait exister entre notre conversation et la Franc-maçonnerie. J attendais plus d informations. Je fus assez déçu. Il m avait donné quelques réponses qui ne pouvaient me satisfaire. «C est difficile à expliquer, il faudrait que tu le sois pour comprendre concrètement. Rajoutant : Difficile car tout passe par toimême et ce que je pourrais t en dire ou expliquer ne serait pas d un véritable intérêt». Une savonnette dans des mains humides ne m aurait pas mieux parlé! Et j aurai aimé qu on puisse me dire clairement ce que pouvait être un «accomplissement de soi» par la Franc-Maçonnerie, et surtout comment? Ainsi une démarche initiatique au sein de la Francmaçonnerie, et l initiation plus précisément, serait de nature à provoquer une radicale et fondamentale modification de notre pensée et de notre être, de notre manière de penser et de notre manière de vivre. Sentant ma frustration, Mathieu avait repris : «Bon, je vais essayer de t en dire plus». Je percevais son embarras à rendre concret, une chose qui ne l était apparemment pas. Une chose du cœur avant celle de l esprit et une expérience sans doute difficile à raconter, qui ne vaut que parce qu on l a vécu. 18

19 «Concrètement, il s agit, comme le disent nos vieux rituels, de passer des ténèbres à la Lumière. Et par cette lumière qui nous illumine, de changer notre être et notre vie». En même temps reprit-il, «il ne s agit pas seulement d aller vers la Lumière et de se reposer dans une vaine contemplation, mais par celle-ci, de nous entraîner à une action plus efficace et plus juste». «Il faut comprendre que le but essentiel d une initiation maçonnique est de changer l homme que tu es pour t ouvrir, d abord à toi-même et grandir. Et pour passer du stade où tu te trouves à celui «d homme nouveau», une sorte «d homme conscience». Il convenait donc, d accepter dans ce qu il convient de nommer une renaissance symbolique, une nouvelle naissance et ainsi, de rendre possible cette promesse de changement. «Mais pour atteindre cet objectif, il convient que tu répondes et te soumettes à certaines conditions: La première de toute initiation aux mystères de la Franc-Maçonnerie, est d être un homme «né libre et de bonnes moeurs». La deuxième condition, consiste dans une mort symbolique que tu devras accepter. En effet, celui qui aspire à la lumière doit d abord, dans une première épreuve, se dépouiller de tout son passé, des préjugés que la vie profane a pu accumuler en lui. Il doit «mourir à ce qu il était», redevenir en quelque sorte un enfant, un «enfant nu». Mais cette remise en question, cette renaissance ne saurait se passer n importe où et n importe comment. Elle ne peut s effectuer que dans un lieu séparé du monde et dans un temps différent de celui qui est le nôtre au quotidien. Un espace et un temps séparés, secrets, non pas dans un quelconque édifice, mais dans un Temple sacralisé par le Rite lui-même. Comprends-tu?». 19

20 Pas vraiment. Pour moi, tout cela à entendre n était que des phrases abstraites, n en saisissant pas grand-chose, je me surprenais à être plutôt inquiet. Qu est-ce donc que ce rituel qui vous fait renaître dans un lieu sûr et caché du monde? Sacré, avait-il même dit Toutefois, je ressentais confusément la présence d une vérité dans ses paroles, sans en comprendre le sens, j y sentais intuitivement quelque chose en accord et de bon pour moi. «Attention, continua-t-il profitant de mon attention, ce n est pas une décision à la légère. Se découvrir à ses propres yeux est sans doute passionnant mais souvent, une révélation brutale ou incommodante. J ai vu beaucoup d hommes changer, se modifier pour gagner l harmonie indispensable à la réalisation de soi mais cette mutation ne s est pas faite sans difficulté. Avoir le projet d une initiation maçonnique est donc de permettre à tout homme de devenir un «autre homme», un homme véritable, c est-à-dire de découvrir en lui ce qui est sagesse, force et beauté. Trouver le chemin de sa propre spiritualité, ce qui en soi est amour et vérité, rendre perceptible ce qui s adresse au cœur en premier. Cependant, il ne pourra y parvenir qu en accomplissant dans sa recherche, une action et une oeuvre qui sont à la fois la condition et la raison d être de ce dépassement. Il s agit, une fois encore, de savoir découvrir notre dimension «verticale» ou spirituelle, et de vouloir l accomplir et la réaliser». Bénis des Dieux! C était l exaltante impression que me faisaient les mots reçus de Mathieu. Vite, il me ramenait sur 20

21 terre, insistant sur le fait que toute démarche entamée n aurait de sens que si elle s accomplissait jusqu au bout. «Comprends bien que l initiation n a d intérêt que parce qu elle nous permet d appréhender une certaine idée de notre être et de la vérité qui le constitue. Elle n a de valeur que parce qu elle est une découverte, liée à une démarche elle-même vécue, que l on peut qualifier d existentielle. Si l émotion poétique consiste dans une sorte de perception naissante en une tendance à voir le monde autrement, l initiation s offre alors à toi comme une façon originale de percevoir et d appréhender autrement l Univers et les hommes comme nous-mêmes». Il conclut sa très longue réponse en citant Marcel Proust dans «A la Recherche du Temps Perdu : «Le seul véritable voyage, ce ne serait pas d aller vers de nouveaux paysages, mais d avoir d autres yeux». «De la même façon, Jean, la vocation de l initiation maçonnique est de nous apprendre à voir différemment, sinon de nous donner «d autres yeux». Bref, de nous donner un autre regard, sur les autres mais surtout et avant tout, sur nous-mêmes. Cette nouvelle façon de voir, constitue une conversion de notre âme tout entière et doit entraîner un changement profond en nous pour modifier notre vie». J avais reçu ses paroles studieusement et avec application, c était bien le moins que je pouvais faire après mes questions. Ce que j ignorais encore, c est que celles-ci où plutôt les réponses qu avait faites Mathieu, allaient bousculer en moi des idées bien ordonnées, rangées et à ce moment encore, tranquille. D un coup, j étais embarrassé, n étant pas si sûr au fond de vouloir m exposer, «m ouvrir» pour aller à la rencontre de 21

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