QUALITE DES EAUX DE PISCINE

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1 QUALITE DES EAUX DE PISCINE Département de la LOZERE Résultats 2009 et évolution depuis l année 2000 DELEGATION TERRITORIALE DE LA LOZERE Immeuble «Le Saint-Clair» - Avenue du 11 novembre BP MENDE Cedex Tél. : Télécopie :

2 La présente synthèse réalisée par l ARS du Languedoc-Roussillon regroupe les informations sur la qualité des eaux de piscine relevées au cours de l année 2009 et l évolution des résultats d analyse depuis l année SOMMAIRE GENERALITES Page 3 I L ANNEE 2009 EN QUELQUES CHIFFRES page 4 II LA LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DES PISCINES DE LOZERE page 6 III LA REPARTITION DES ETABLISSEMENTS SUIVIS page 7 BILAN DES CONTROLES DES INSTALLATIONS TECHNIQUES Page 9 I QUELQUES RAPPELS REGLEMENTAIRES page 10 II LES ROLES DES TRAITEMENTS DE L EAU D UNE PISCINE page 12 III L ORGANISATION DES CONTROLES REALISES page 14 IV LES RESULTATS DES INSPECTIONS REALISEES page 15 QUALITE D EAU OBTENUE POUR L ANNEE 2009 Page 19 I L ENSEMBLE DES PISCINES DU DEPARTEMENT DE LA LOZERE page 20 II SUIVANT L ENVIRONNEMENT DES BASSINS page 22 III SUIVANT LE MODE DE DESINFECTION DES EAUX page 24 IV SUIVANT LE TYPE DE BASSIN page 26 V SUIVANT LE TYPE D ETABLISSEMENT page 28 EVOLUTION DE LA QUALITE D EAU DEPUIS L ANNEE 2000 Page 31 I LE PARC DES PISCINES DU DEPARTEMENT DE LA LOZERE page 32 II L EVOLUTION DE LA QUALITE DES EAUX DE PISCINES page 34 III SUIVANT L ENVIRONNEMENT DES BASSINS page 42 IV SUIVANT LE MODE DE DESINFECTION DES EAUX page 44 V SUIVANT LE TYPE DE BASSIN page 46 ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 1/52

3 CONCLUSIONS Page 49 I CONCLUSIONS SUR LES INSTALLATIONS TECHNIQUES page 50 II CONCLUSIONS SUR LA QUALITE DE L EAU REVELEE EN 2009 page 50 III CONCLUSIONS SUR L EVOLUTION DEPUIS 2000 page 51 ANNEXES ANNEXE I : Organisation de la surveillance sanitaire Annexe I-1 I CONTEXTE REGLEMENTAIRE annexe I-2 II DEFINITION D UNE PISCINE ET D UN BASSIN annexe I-2 III PRELEVEMENTS ET ANALYSES annexe I Paramètres physico-chimiques 2 - Paramètres microbiologiques 3 - Observations et contrôles de terrain IV NORMES DE QUALITE annexe I-4 ANNEXE II : Les principaux risques liés a la baignade en piscine Annexe II-1 I LES RISQUES PATHOGENES annexe II-2 1 Les pathologies cutanéo-muqueuses 2 Les pathologies oculaires 3 Les pathologies oto-rhino-laryngées 4 Les pathologies digestives II LES AUTRES RISQUES annexe II-3 1 La noyade 2 Les chutes 3 Le soleil, la chaleur et l alimentation 4 Les intoxications 5 Autres sources d inconfort ANNEXE III : Présentation des fiches de résultats Annexe III ANNEXE IV : Fiches des résultats obtenus en 2009 et depuis 2000 par bassin suivi Annexes IV La qualité des eaux de piscine fait l objet d une surveillance sanitaire du Service Santé- Environnement de l ARS du Languedoc-Roussillon exercée sous la responsabilité du Ministère chargé de la Santé. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 2/52

4 GENERALITES ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 3/52

5 La piscine est un atout important dans la vie d une collectivité qu elle soit publique ou privée. Une piscine est un équipement permettant des activités de sports et de loisirs ; mais, c est aussi un équipement où se pratiquent l apprentissage, les échanges socioculturels et la réadaptation motrice et psychologique... Cependant, par ses propres caractéristiques (chaleur et humidité), une piscine est un lieu à forts risques sanitaires et sécuritaires. I L ANNEE 2009 EN QUELQUES CHIFFRES 1 Les installations en Lozère : Pour le département de la Lozère, 74 établissements font l objet d un contrôle des eaux de leur piscine pendant l année Répartition des piscines de Lozère Piscines permanentes * : 15 soit 20,3 % Piscines saisonnières : 59 soit 79,7 % Total : 74 ( * : ouverte plus de 6 mois de l année) Une piscine est un équipement composé d un ou plusieurs bassins : en Lozère, 106 bassins ont été suivis en Répartition des bassins en Lozère Bassins couverts : 21 soit 19,6 % Bassins extérieurs : 86 soit 80,4 % Total : 107 Le mode de désinfection de l eau des bassins est l un des facteurs qui détermine la conformité de l eau (voir annexe I). Les produits utilisés pour la désinfection de l eau des bassins sont au nombre de trois en Lozère : Répartition des traitements des eaux de piscines en Lozère Chloration simple : 18 soit 16,8 % Chloration stabilisée : 86 soit 80,4 % PHMB ** : 3 soit 2,8 % Total : 107 ( ** : PolyHexaMéthylène Biguanide) 2 Les contrôles réalisés en 2009 : Au total, 305 prélèvements ont été réalisés pendant l année Répartition des prélèvements Bassins couverts : 130 soit 42,6 % Bassins extérieurs : 175 soit 57,4 % Total : % des contrôles sont effectués pendant la période estivale. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 4/52

6 Répartition des prélèvements sur l année Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octob re Novembre Décembre Remarques : les prélèvements et analyses réalisés pendant l année 2009 ont été effectués par le laboratoire départemental de la Lozère. Aucun prélèvement n a été réalisé en janvier afin de caler la procédure de prélèvements avec le laboratoire. Les 305 prélèvements réalisés en 2009 mettent en évidence 54% de contrôles non conformes (au moins un des paramètres analysés ne respecte pas les exigences de qualité). 49% des contrôles physico-chimiques présentent au moins un dépassement des normes de qualité et 11% des contrôles bactériologiques sont non conformes. (Le détail des résultats est présenté dans le chapitre «Qualité d eau obtenue pour l année 2009».) Lors de ces contrôles, 30 fermetures immédiates de bassin ont été demandées : il s agit de fermetures temporaires faisant suite à un constat sanitaire présentant un risque immédiat pour la santé des baigneurs. Ces fermetures sont levées une fois que l exploitant a fait la preuve du retour à une situation conforme aux normes en vigueur. Les fermetures demandées pendant l année 2009 concernent principalement des établissements (sauf un hôtel) disposant d une piscine estivale. Elles concernent 20 établissements répartis de la manière suivante : 8 piscines d hôtels ; 7 piscines de village de vacances ; 4 piscines de camping 2 piscines municipales. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 5/52

7 II LA LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DES PISCINES EN LOZERE La répartition géographique des piscines montre une certaine disparité sur le territoire de la Lozère : les piscines se situent principalement sur Mende, sur l axe de l autoroute de l A75 et au niveau des gorges du Tarn et de la Jonte ; une quasi-absence de piscines sur l Aubrac et les grands causses ; une absence complète d établissement permanent au sud de Mende et dans les Cévennes. Piscine permanente Piscine saisonnière saisonière ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 6/52

8 III- LA REPARTITION DES ETABLISSEMENTS SUIVIS Sept types d établissements peuvent être identifiés en tenant compte du mode d occupation des piscines (le type et le nombre d usagers, et la fréquence d utilisation des bassins). Répartition des établissements Piscine municipale : 13 établissements (17,6 %) 29 bassins (27,1 %) Hôtel : 21 établissements (28,4 %) 22 bassins (20,6 %) Camping : 21 établissements (28,4 %) 28 bassins (26,2 %) Village de vacances : 13 établissements (17,6 %) 19 bassins (17,8 %) Gîte : 1 établissement (1,4 %) 1 bassin (0,8 %) Piscine médicale : 3 établissements (4,1 %) 3 bassins (2,8 %) Centre de remise en forme : 2 établissements (2,7 %) 5 bassins (4,7 %) Piscine municipale Hôtel Camping et VVF Piscine médicale Centre de remise en forme ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 7/52

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10 BILAN DES CONTROLES DES INSTALLATIONS TECHNIQUES ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 9/52

11 Une piscine est un équipement complexe faisant appel à des connaissances techniques diverses : - l hydraulique ; - les traitements physiques et chimiques d une eau ; - la thermique I QUELQUES RAPPELS REGLEMENTAIRES La réglementation sanitaire impose pour les piscines à usage collectif une obligation de résultats et de moyens avec un large choix sur les technologies utilisées. Les textes d application sont : - les articles D à D du code de la santé publique ; - l arrêté du 7 avril 1981 modifié par l arrêté du 18 janvier 2002 fixant les dispositions techniques applicables aux piscines. Ces textes définissent certaines obligations qui concernent : les équipements sanitaires : Une piscine doit comporter un nombre minimum d équipements sanitaires. Ce nombre est défini en fonction de la fréquentation du ou des bassins. Ces équipements regroupent les installations sanitaires (WC, douches, lavabos) et les accès aux bassins. Concernant ces derniers, la réglementation définit les caractéristiques de ces équipements particuliers : il s agit des pédiluves et des rampes d aspersion. l alimentation en eau des bassins : L alimentation en eau des équipements sanitaires doit être conforme aux textes décrivant la mise à disposition d eau destinée à la consommation humaine. Concernant les bassins, une eau d une autre origine peut être utilisée sous certaines conditions techniques et administratives. De plus, comme le traitement de l eau des bassins nécessite l utilisation de produits incompatibles avec la qualité d une eau destinée à la consommation humaine, une protection physique du réseau public de distribution d eau doit être mise en place. Il s agit de la disconnection. La réglementation impose donc le respect de diverses règles techniques et administratives pour garantir la protection du réseau public. la recirculation de l eau des bassins : Afin de permettre une diffusion optimale des produits de traitement, la réglementation impose des temps de recyclage minimum. Ces temps prennent en compte le type de bassin (profondeur et volume). la filtration de l eau des bassins : La réglementation impose que l eau des bassins soit filtrée en permanence. Pour cela, plusieurs points techniques ont été réglementés concernant l entretien et les équipements de surveillance des filtres. Toutefois, la réglementation française n a pas imposé de mode de filtration afin de ne pas bloquer les avancées technologiques dans ce domaine. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 10/52

12 les traitements chimiques de l eau des bassins : Une eau de piscine doit être désinfectée et désinfectante : l utilisation d un produit désinfectant est donc obligatoire. Ce produit ne doit pas entraîner de risque pour la santé des baigneurs ; c est pour cette raison que les désinfectants utilisés pour le traitement de l eau des bassins doivent figurer sur une liste établie par le ministère de la santé. l'auto-contrôle de l eau des bassins : La réglementation impose aux exploitants de piscine de réaliser journalièrement des vérifications de la qualité de l eau des bassins par des méthodes normalisées. Les résultats de ces mesures doivent figurer sur un carnet sanitaire. l utilisation des produits de traitement des eaux de piscines : Les produits utilisés pour les corrections chimiques de l eau de piscine sont des produits très actifs, donc concentrés, et donc dangereux. Il existe une circulaire de la direction générale de la santé datée du 30 janvier 2003 relative aux risques d incendie et d explosion lors du stockage et/ou de l utilisation de produits de traitement des eaux de piscine. Cette circulaire précise entre autre les mesures de prévention pour le stockage et l utilisation de ces produits. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 11/52

13 II LES ROLES DES TRAITEMENTS DE L EAU D UNE PISCINE Les traitements de l eau d une piscine sont de deux ordres : - le traitement physique : la filtration ; - les traitements chimiques : la correction de l équilibre de l eau et la désinfection. 1 La filtration : L objectif de la filtration est d éliminer les matières en suspension dans l eau des bassins afin de garantir une eau limpide et de détruire les supports et nourritures pour les germes. De ce fait, la filtration participe grandement à l amélioration de la qualité de désinfection de l eau. Les modes de filtration sont de deux types : - la filtration en profondeur réalisée à l intérieur d un média filtrant (en règle générale, il s agit de sable) à l intérieur duquel les matières organiques sont retenues, ce mode de filtration peut être accompagné par une coagulation-floculation ; - la filtration en surface d un support filtrant (filtration sur diatomite) sur lequel sont déposées les matières filtrées. Chacun des deux modes de filtration demande des conditions particulières de fonctionnement qui doit prendre en compte notamment : - la hauteur de média filtrant et la surface de filtration ; - la vitesse de passage à l intérieur du filtre ; - la différence de pression entre l entrée et la sortie du filtre. 2 La correction de l équilibre de l eau : Les dispositifs mis en place ont pour objectif principal de garantir le ph de l eau à des valeurs conformes aux normes. Dans certains cas, ils peuvent aussi permettre une réduction de la concentration en «tartre» dans l eau (adoucissement de l eau). Il existe deux types de produits permettant de corriger le ph : - les produits acides pour diminuer le ph (souvent vendus sous l appellation PHmoins) ; - les produits basiques (ou alcalins) pour augmenter le ph (souvent vendus sous l appellation PHplus). La correction du ph permet d optimiser la qualité de filtration et de désinfection de l eau des bassins. 3 La désinfection de l eau : L eau d une piscine doit être désinfectée (dépourvue de germe pathogène) et désinfectante (disposant d un pouvoir de désinfection, il s agit de l effet rémanent). La réglementation impose certaines règles de mise en œuvre des injections de produit. Notamment, il est interdit d injecter tout produit directement dans les bassins. De plus, elle oblige l utilisation de produits agréés pour la désinfection de l eau des bassins et la déchloramination. En Lozère, il existe trois modes de désinfection de l eau des piscines. - la chloration simple : Cette chloration est réalisée par l injection de produit chloré simple : le chlore gazeux, l eau de javel et l hypochlorite de calcium. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 12/52

14 Les produits utilisant l hypochlorite de calcium comme agent actif doivent figurer sur la liste des produits agréés par le ministère de la santé. Le composé chloré désinfectant est le chlore libre actif (ou acide hypochloreux) déterminé en fonction de la quantité de chlore libre (mesurée par la pilule DPD * 1) et du ph. - la chloration stabilisée : Ce mode de désinfection implique l utilisation d un composé chimique appelé acide isocyanurique (ou stabilisant). Ce composé permet de limiter la destruction par le soleil des formes chlorées libres dans l eau des bassins. Pour cela, il se combine chimiquement avec le chlore pour former des composés appelés les chlorocyanurates. La mise en œuvre de cette chloration est réalisée par l ajout de stabilisant dans le cadre d une chloration simple ou par l utilisation de chlorocyanurates. Les produits à base d acide isocyanurique doivent figurer sur la liste des produits agréés par le ministère de la santé. Le composé chloré désinfectant est le chlore disponible obtenu à partir de la mesure par la pilule DPD * 1. - le PHMB (ou chlorhydrate de PolyHexaMéthylène Biguanide) : Ce désinfectant des eaux de piscine est en cours d évaluation au ministère de la santé. ( * : DiéthylParaphénylèneDiamine : réactif réagissant avec les composés chlorés et formant une coloration rosée). ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 13/52

15 III L ORGANISATION DES CONTROLES La vérification approfondie des installations techniques des piscines de Lozère a débuté en 2004 par l inspection des 13 piscines municipales et suivie en : par l inspection de 10 piscines de village de vacances ; par l inspection de 15 piscines de camping et 1 de village de vacances ; par l inspection de 12 piscines d hôtel. A ce jour, 65% des piscines de Lozère ont fait l objet d une inspection technique approfondie. En 2004, ces inspections techniques ont été réalisées en compagnie de la direction départementale de la jeunesse et des sports (DDJS) et, en partie avec la direction départementale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DDCCRF). Ces inspections ont été réalisées soit inopinément soit avec un rendez-vous avec l exploitant de l établissement. Elles ont pour objectifs de vérifier les règles techniques édictées par la réglementation et de lister les produits et procédés utilisés pour le traitement de l eau des bassins. Elles concernent donc l inspection : - des équipements sanitaires ; - du ou des bassins ; - du local de filtration ; - des modes de traitements chimiques ; - du dénombrement et du stockage des produits utilisés ; - de la vérification des auto-contrôles mis en place. Chaque inspection a fait l objet d un rapport (séparé dans le cadre des visites conjointes d autres directions départementales) transmis à l exploitant dans lequel il est fait état : - de la situation rencontrée ; - du respect ou non des différentes obligations réglementaires ; - de l obligation ou non de mettre rapidement en place des améliorations. De plus, lors des inspections, les responsables ont été informés sur : - les obligations réglementaires ; - les recommandations pour améliorer la qualité d exploitation de leur piscine ; - les risques sanitaires et sécuritaires en piscine ; - les produits utilisés, les précautions de stockage et de manipulation. En 2008, il a été organisé par l ARS (anciennement DDASS) plusieurs journées d information à l intention des responsables de piscine : - 4 demi-journées pour l ensemble des piscines organisées avant la saison 2008 ; - 2 journées particulières pour les trois piscines municipales couvertes organisés en septembre En 2009, l ARS (anciennement DDASS) a axé son activité sur la mise en place de procédures de visites et de contre-visites suite à des dépassements des limites de qualité. Ces procédures ont pour objectif d identifier les non conformités rencontrées et d établir, si nécessaire, un plan d action avec l établissement. Pendant la saison 2009, 16 interventions ont été effectuées : 2 piscines municipales, 3 campings, 5 hôtels et 5 villages de vacances. Ces procédures seront généralisées pour les années suivantes. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 14/52

16 IV LES RESULTATS DES INSPECTIONS REALISEES En première approche et d une manière générale, il a été constaté : l absence de données techniques sur les systèmes de pompage et filtration ; des auto-contrôles journaliers incomplets ; des carnets sanitaires insuffisamment remplis ; une méconnaissance au niveau des produits utilisés ; des insuffisances au niveau des stockages de produits. Les inspections réalisées dans les années suivantes permettront de vérifier la réalisation ou non des améliorations demandées. 1 Les équipements sanitaires : Pour les bassins d une surface de plan d eau total supérieure à 240 m 2, le nombre d installations sanitaires est réglementé et fonction de la F.M.I. (Fréquentation Maximale Instantanée). Pour les autres bassins, il est demandé à proximité des bassins qu il existe au minimum deux douches, deux WC et un lavabo par bloc sanitaire. Sur l ensemble des établissements visités, 14 présentent un nombre insuffisant d équipements comprenant notamment : - l absence de douche hormis celles situées sur les pédiluves ; - l absence de lavabo ; - un nombre insuffisant de douches. Les conditions d hygiène rencontrées sont en règle générale acceptables avec, cependant, plusieurs équipements demandant des réfections (reprises de joints de carrelage, changement de carreau ). Il a aussi été rencontré des établissements utilisant des caillebotis qui sont formellement interdits par la réglementation car ces équipements mobiles ou semi-mobiles ne permettent pas de garantir un nettoyage et une désinfection des sols compatibles avec la circulation de personnes pieds-nus. Ces équipements ont été supprimés ou sont en cours de suppression. 2 Les bassins et leur protection sanitaire : 83 bassins (75% des bassins présents en Lozère) ont été inspectés entre 2004 et 2007 correspondant à 9 bassins couverts et 74 bassins extérieurs. Ces inspections ont pour but de vérifier la qualité de circulation de l eau à l intérieur de ceux-ci afin de permettre une bonne diffusion du produit désinfectant. De plus, il a été vérifié la qualité sanitaire des plages et des accès qui doivent se faire uniquement par un pédiluve. Tous les bassins visités ont une reprise par la surface conformément à la réglementation avec ou non une reprise en fond de bassin tout en garantissant au moins 50% du débit de recirculation par la surface. La diffusion des produits de désinfection semble bien assurée à l intérieur de ces bassins. 13 piscines présentent des manques importants au niveau de l accès aux plages par : - soit l absence de pédiluve entre la zone de baignade et des sanitaires ; - soit par l absence de barrière de délimitation entre la plage et les espaces verts. 8 piscines ne sont pas équipées de pédiluves. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 15/52

17 Lors de ces inspections, près de 60 pédiluves ont été vérifiés : 12 sont évitables. Beaucoup de pédiluves ne sont pour la plupart pas alimentés en continu. La majorité des pédiluves sont équipés d un système de désinfection de leur eau et d une douche pour les équipements extérieurs. De plus, il a été constaté pour de nombreux établissements la possibilité de se restaurer sur la plage. Il est à noter que la présence de nourriture dans la zone de baignade est totalement interdite car elle peut être une source importante de pollution microbienne. Il est à noter que depuis l obligation d installer un dispositif de sécurité permettant d en limiter l accès (Loi n du 3 janvier 2003 relative à la sécurité des piscines), de nombreuses piscines ont mis en place une délimitation de la zone de baignade avec un pédiluve d accès. 3 L alimentation en eau des bassins : Une seule piscine n est pas raccordée sur un réseau public d eau potable (piscine d hôtel). Cette dernière devra soit être raccordée soit obtenir une autorisation préfectorale pour l utilisation d une eau autre que celle du réseau. 15 établissements ne disposent pas de compteur d eau spécifique aux bassins et 12 ne disposent d aucune protection du réseau public (obligations réglementaires). De plus, la protection du réseau public (quand elle existe) est souvent mal assurée par : - une non conformité du bac tampon (plusieurs modifications ont déjà été réalisées depuis) ; - l absence de maintenance et de vérification du disconnecteur. Concernant ce dernier point, la réglementation précise qu un disconnecteur peut remplacer un bac de disconnection après accord du préfet et que celui-ci doit être vérifié au moins tous les 6 mois (annuellement pour les bassins extérieurs). L absence de cette vérification ne permet plus de garantir la protection du réseau public d eau potable. 4 La recirculation et la filtration de l eau des bassins : Lors des inspections, il a été relevé les caractéristiques disponibles pour les pompes de recirculation et pour les filtres. Ces relevés permettent de calculer les temps de recyclage et ils permettent de déterminer la capacité de filtration. Pour de nombreux bassins, ces calculs ont été impossibles par l absence de donnée. Pour ceux dont les calculs ont été réalisés, les temps de recyclage et les qualités de filtration apparaissent satisfaisants dans leur ensemble. La réglementation impose pour les piscines, dont la surface totale de plan d eau est supérieure à 240 m 2, l installation d un compteur totalisateur et/ou de débitmètres permettant de vérifier à tout moment les temps de recirculation. 5 Les produits de traitement et leur stockage : Pendant les différentes inspections, il a été rencontré de nombreux produits différents tant par leur nom que par leur agent actif. Les produits de désinfection rencontrés sont tous autorisés ; il s agit d eau de javel, d hypochlorite de calcium, de chlorocyanurates et d acide isocyanurique. Beaucoup d établissements utilisent des produits correcteurs de ph (acide ou base) et quelquesuns utilisent du floculant en complément de la filtration en profondeur (filtration sur sable). ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 16/52

18 Concernant le stockage de ces produits, de régulières anomalies ont été constatées : - un mélange régulier de produits incompatibles ; - la présence de bidons sans étiquetage ; - l absence de bacs de rétention évitant le déversement de produit dans les locaux. De plus, il a été constaté une méconnaissance sur les risques toxiques de ces produits des personnes responsables et, bien évidemment, la non utilisation de protection lors de leur manipulation. Ces inspections ont donc permis d informer les personnels. 6 Les vérifications journalières de la qualité de l eau des bassins : Lors des inspections, il a été vérifié les auto-contrôles réalisés : matériel utilisé, fréquence de contrôles et remplissage du carnet sanitaire. Petit rappel : le carnet sanitaire est un carnet de bord de la piscine permettant d établir un suivi journalier de la qualité de l eau et d établir une liste des différents incidents ou accidents. Le carnet sanitaire est la seule pièce officielle du suivi journalier de la piscine ; pour cela, il doit contenir toutes les informations nécessaires. D une manière générale, les méthodes de vérifications sont conformes mais les carnets sanitaires sont insuffisamment remplis. Depuis les deux dernières saisons, il a été constaté que les piscines sont de plus en plus équipées d appareil de mesures électroniques (photomètre ou colorimètre électroniques). Il est à noter que ces appareils demandent plus de précaution d utilisation que les colorimètres à disques. Ces instruments électroniques présentent des valeurs moyennes suivant la précision des appareils. Les valeurs données peuvent être erronées par : - une mauvaise utilisation ; - un mauvais étalonnage ; - une déviation de la droite d étalonnage de l appareil. En conséquence, l utilisation de ces appareils doit se faire avec prudence (ne pas prendre les résultats données comme une vérité absolue) : pour cela, ne pas hésiter à comparer les mesures obtenues avec un autre appareil (colorimètre à disques, appareil de contrôles des préleveurs, ). 7 Conclusions sur les inspections des installations techniques : Ces inspections ont pour objectif de faire un point sur la situation des piscines vis-à-vis de la réglementation. Elles ont permis de vérifier l adéquation entre l utilisation des piscines et leurs capacités de fonctionnement. Ces inspections ont pour but d aider les gestionnaires de piscines dans leur réflexion sur les améliorations à prévoir dans le cadre de réalisation de travaux ou lors de modifications sur le fonctionnement du ou des bassins. L objectif premier n était pas de faire un état de travaux à réaliser sauf dans le cas de non-conformités importantes mettant en danger les utilisateurs ou les personnels (ce qui ne fût pas le cas). Ainsi, ces inspections ont permis : - d établir une «photo sanitaire» des piscines visitées ; - de présenter aux personnels le fonctionnement d une piscine ainsi que le rôle de chaque organe de traitement de l eau ; ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 17/52

19 - d exposer les risques sanitaires encourus par les baigneurs lors de dépassements des exigences de qualité mais aussi pour le personnel lors de la manipulation des produits ; - de rappeler les exigences réglementaires. Enfin, ces inspections ont permis d établir un dialogue avec l ensemble des responsables et personnels de piscine. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 18/52

20 QUALITE D EAU OBTENUE POUR L ANNEE 2009 ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 19/52

21 I L ENSEMBLE DES PISCINES DU DEPARTEMENT DE LA LOZERE La qualité moyenne obtenue pour l ensemble des prélèvements réalisés en 2009 sur les piscines de la Lozère se présente de la manière suivante : Bilan bactériologique Pourcentage de conformité Moyenne Minimum Maximum Exigences de qualité Eschérichia coli (unité/100ml) 99,7 % <1 0 4 Absence Staphylocoques pathogènes (unité/100ml) 96,7 % <1 0 7 Absence Coliformes totaux (unité/100ml) 96,7 % < 10 Bactéries aérobies revivifiables (unité/ml) 94,1 % 20 0 > 300 < 100 Conformité des contrôles bactériologiques : 88,9 % * Conformité pour les germes pathogènes : 96,4 % * Bilan physico-chimique Pourcentage de conformité Moyenne Minimum Maximum Exigences de qualité PH (unité ph) 85,3 % 7,34 3,20 9,60 6,9-7,7 (chlore) 7,5(PHMB) Chlore libre actif (mgcl 2 /l) 92,3 % 0,92 0,10 2,05 0,4-1,4 Chlore disponible (mgcl 2 /l) 69,2 % 3,22 0,00 30,00-2 Acide isocyanurique (mg/l) 94,1 % 47,60 0,00 160,00-75 Chlore combiné (mgcl 2 /l) 81,3 % 0,37 0,00 1,55-0,6 Conformité des contrôles physico-chimiques : 50,8 % * Paramètres annexes Moyenne Minimum Maximum Température de l eau des bassins ( C) 27,6 19,4 37,6 Conductivité (µs.cm) * : ces pourcentages présentent le taux de contrôles (bactériologiques ou physico-chimiques) pour les lesquels tous les résultats obtenus répondent aux exigences de qualité Sur les 305 prélèvements réalisés en 2009, 46 % des contrôles sont conformes aux normes de qualité pour l ensemble des paramètres bactériologiques et physico-chimiques analysés. 1 Les résultats bactériologiques : Peu de contrôles présentent une qualité bactériologique non conforme (34 contrôles sont non conformes pour les paramètres bactériologiques). Nombre de dépassement des valeurs limites Nombre de dépassement des valeurs limites Concentration maximale relevée Eschérichia coli Staphylocoques pathogènes Coliformes totaux Germes aérobies re vivifiables Exigences de qualité : Absence Absence Concentration bactérienne maximale ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 20/52

22 Les résultats bactériologiques montrent les points suivants : Concernant les germes pathogènes, la fréquence de dépassement est plus importante pour les staphylocoques pathogènes que pour Eschérichia coli. Les staphylocoques pathogènes sont des germes témoins de contaminations oto-rhino-laryngées typique des eaux de piscines (ce germe est émis par les baigneurs lors de toux par exemple). Cependant, les concentrations bactériennes rencontrées restent très faibles. Les germes aérobies sont aussi régulièrement révélés dans les eaux de piscine. Ceux-ci sont des germes témoins de contaminations dites «environnementales» liées aux baigneurs mais aussi à l environnement des bassins. Ils apparaissent surtout pour les eaux traitées au PHMB avec des valeurs supérieures à la norme de qualité. Les données recueillis au niveau national montrent que ce type de traitement présente des insuffisances sur la destruction de ces bactéries. Il est à noter que de très fortes contaminations ont été révélées pour les coliformes totaux. Ces bactéries sont de germes témoins de contaminations fécales. Ce sont des germes très sensibles à la présence de désinfectant : en conséquence, une eau de piscine suffisamment désinfectée et désinfectante ne devrait pas en contenir. 2 Les résultats physico-chimiques : 49% des contrôles physico-chimiques présentent au moins un paramètre non conforme. Chlore libre actif 5% Répartition des non conformités physico-chimiques Chlore disponible 32% ph 26% Acide isocyanurique 6% Chlore combiné 31% Un quart de ces dépassements de normes sont liés aux valeurs du ph, et 30% aux dérivés de chlore (chlore combiné). La forme chlorée désinfectante dans le cadre d une chloration stabilisée (chlore disponible) représente environ un tiers des dépassements de normes. Alors que celle de la chloration non stabilisée (chlore libre actif) ne représente que 5% des non conformités rencontrées. 3 Conclusions : En Lozère, la qualité bactériologique de l eau est satisfaisante. Il convient cependant de surveiller l évolution des non conformités pour les coliformes totaux. La qualité physico-chimique reste à améliorer. Ces résultats doivent être analysés plus précisément car de nombreux paramètres interviennent sur la qualité de l eau (fréquentation, environnement des bassins, ). Cette analyse sera réalisée pour chaque piscine lors de visite spécifique permettant de détecter les faiblesses et de proposer une ou plusieurs solutions. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 21/52

23 II SUIVANT L ENVIRONNEMENT DES BASSINS L environnement des bassins a une influence directe sur la qualité de leur eau : Pour les bassins couverts : l atmosphère fermée peut se saturer rapidement en composés chimiques dérivés notamment de la désinfection de l eau. Sous certaines conditions, ces composés peuvent se retrouver à nouveau dans l eau des bassins. Il est à noter que les dérivés de chlore (notamment les chloramines) sont des composés nocifs pour la santé. Leur nocivité dépend du composé, de la dose ingérée et de la durée d exposition. Pour les bassins extérieurs : les conditions météorologiques agissent directement sur l eau et peuvent faire varier la qualité physico-chimique de l eau : l ensoleillement, fortes pluies, Ainsi, le chlore peut s évaporer ou l eau se troubler. Répartition du nombre de bassins et de prélèvements Bassins couverts Bassins découverts Nombre de bassins Nombre de prélèvements Nombre de prélèvements Bilan bactériologique Pourcentages de conformité Bassins couverts Bassins découverts Moyennes Bassins couverts Bassins découverts Eschérichia coli (unité/100ml) 99,2% 100% <1 0 Staphylocoques pathogènes (unité/100ml) 97,7% 96,0% <1 <1 Coliformes totaux (unité/100ml) 100% 94,3% 0 15,5 Bactéries aérobies revivifiables (unité/ml) 89,2% 97,7% 34,0 9,7 Conformités bactériologiques : 87,7% 89,7% Conformités germes pathogènes : 96,9% 96,0% Bilan physico-chimique Pourcentages de conformité Bassins couverts Bassins découverts Moyennes Bassins couverts Bassins découverts PH (unité ph) 90,8% 81,1% 7,32 7,36 Chlore libre actif (mgcl 2 /l) 93,6% 80,0% 0,92 0,92 Chlore disponible (mgcl 2 /l) 76,2% 68,3% 3,05 3,24 Acide isocyanurique (mg/l) 100% 93,3% 42,6 48,2 Chlore combiné (mgcl 2 /l) 62,6% 93,7% 0,53 0,27 Conformités physico-chimiques : 50,8% 50,9% Paramètres annexes Moyennes Bassins couverts Bassins découverts Température de l eau des bassins ( C) 30,9 25,1 Conductivité (µs.cm) ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 22/52

24 Au niveau bactériologique : Les pourcentages de conformité bactériologique sont très proches quel que soit l environnement des bassins. Pour Eschérichia coli, seul un prélèvement réalisé dans un bassin couvert a révélé une contamination. Le taux de conformité en staphylocoques pathogènes est légèrement plus élevé pour les bassins couverts. Cependant, les dépassements restent inférieurs à 10% des contrôles. Les dépassements pour les coliformes totaux ont été obtenus pour des bassins extérieurs (ils représentent toutefois que 10 prélèvements). Pour les germes aérobies, il a été révélé plus de dépassements pour les bassins couverts : sur les 18 prélèvements non conformes réalisés dans les bassins couverts 12 concernent des bassins traités par du PHMB. Pour les autres bassins traités par du chlore, 2% des contrôles présentent une non-conformité pour les germes aérobies. Ces contrôles présentent une qualité de désinfection insuffisante et la présence d autres germes. Au niveau physico-chimique : Les pourcentages de conformités physico-chimiques sont quasiment égaux mais ils diffèrent suivant le paramètre contrôlé. Les valeurs du ph sont moins bien maîtrisées pour les bassins découverts avec près de 20% des valeurs mesurées non conformes. Les bassins découverts présentent un pourcentage de conformité moins important pour les teneurs en chlore actif (forme chlorée désinfectante dans le cadre d une chloration sans stabilisant). Cependant, seuls 10 contrôles du chlore actif ont été réalisés pour les bassins extérieurs. Le chlore disponible représente la forme chlorée désinfectante dans le cadre d une chloration avec stabilisant. Les dépassements pour ce paramètre sont plus importants que pour le chlore actif et 90% de ces dépassements ont été révélés pour les bassins découverts. Il a été révélé peu de non conformités pour les teneurs en acide isocyanurique (stabilisant) : 11 valeurs dépassent la teneur maximale autorisée de 75 mg/l. Les non conformités pour les teneurs en chlore combiné sont plus fréquentes pour les bassins couverts avec une valeur moyenne proche de la concentration maximale autorisée de 0,60 mg/l. Ce paramètre correspond aux dérivés chlorés (chloramines) dont l élimination s effectue dans l air. L environnement des bassins couverts étant «clos», l élimination des chloramines dans l eau est moins efficace. Conclusions : La qualité bactériologique est satisfaisante. Toutefois, les dépassements en coliformes totaux pour les bassins extérieurs devront être surveillés. D une manière générale, la qualité physico-chimique des bassins est à améliorer. Pour les bassins extérieurs, les valeurs du ph et les teneurs en chlore disponible sont à surveiller. Pour les bassins couverts, l attention sera portée sur les valeurs en chloramines. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 23/52

25 III SUIVANT LE MODE DE DESINFECTION DES EAUX Trois modes de désinfection sont utilisés en Lozère pour le traitement des eaux de piscine : - la chloration simple, - la chloration stabilisée, - le PHMB. Le nombre de prélèvements réalisés suivant le mode de désinfection de l eau des bassins se répartit de la manière suivante : Répartition du nombre de bassins et de prélèvements Chloration simple Chloration stabilisée PHMB Nombre de bassins Nombre de prélèvements Nombre de prélèvements Bilan bactériologique Pourcentages de conformité C. Simple C. Stabilisée PHMB Moyennes C. Simple C. Stabilisée PHMB Eschérichia coli (unité/100ml) 100% 100% 93,3% 0 0 <1 Staphylocoques pathogènes (unité/100ml) 98,1% 95,7% 100% <1 <1 0 Coliformes totaux (unité/100ml) 100% 94,6% 100% 0 14,6 0 Bactéries aérobies revivifiables (unité/ml) 99,0% 97,3% 20,0% 4 11,3 300 Conformités bactériologiques : 98,1% 89,3% 20,0% Conformités germes pathogènes : 98,1% 95,7% 93,3% Bilan physico-chimique Pourcentages de conformité C. Simple C. Stabilisée PHMB Moyennes C. Simple C. Stabilisée PHMB PH (unité ph) 96,2% 81,2% 60,0% 7,31 7,35 7,43 Chlore libre actif (mgcl 2 /l) 92,3% # # 0,92 # # Chlore disponible (mgcl 2 /l) # 69,2% # # 3,22 # Acide isocyanurique (mg/l) # 94,1% # # 47,6 # Chlore combiné (mgcl 2 /l) 60,6% 93,0% # 0,53 0,29 # Conformités physico-chimiques : 51,0% 50,0% 60,0% Paramètres annexes Moyennes C. Simple C. Stabilisée PHMB Température de l eau des bassins ( C) 30,7 25,9 32,4 Conductivité (µs.cm) (# : aucun résultat disponible car certains paramètres n existent pas suivant le mode de traitement utilisé) ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 24/52

26 Au niveau bactériologique : Les pourcentages de conformité bactériologique sont équivalents sauf pour les eaux traitées par le PHMB présentant un pourcentage de conformité de 20% pour les germes aérobies (contre près de 100% pour les eaux traitées au chlore). Ce résultat est lié au fait que le PHMB est peu actif sur ce type de germes. Toutefois, il est à noter que la conformité bactériologique pour les germes pathogènes est supérieure à 90% quel que soit le mode de traitement. Au niveau physico-chimique : La correction des valeurs du ph est la mieux maîtrisée pour les bassins dont l eau est traitée au chlore non stabilisé et la plus délicate pour les eaux traitées par le PHMB. Seules 4 valeurs du ph (sur plus de 100 mesures) sont non conformes pour les eaux chlorées sans stabilisant contre 35 valeurs (sur 186 mesures) pour les eaux chlorées avec stabilisant. Pour les eaux traitées au PHMB, le nombre de contrôles du ph est de 15, il est donc difficile de mettre en évidence une cause particulière. Cependant, il est à noter que la valeur moyenne obtenue (7,43) est proche de la valeur maximale autorisée de 7,50. Aucun contrôle de la qualité désinfectante des eaux traitées au PHMB n est réalisé. Cette vérification sera peut-être mise en place dans les années à venir suivant la position du Ministère de la Santé vis-à-vis de ce mode de désinfection des eaux de piscine. Pour les chlorations, la qualité de désinfection de l eau est mieux maîtrisée dans le cadre d une chloration simple (chlore actif). Pour ce type de chloration, seuls 8 contrôles (sur plus de 100) ont révélé des valeurs non conformes. Il est à noter qu à la différence du chlore actif, les concentrations en chlore disponible sont uniquement soumises à une valeur limite minimale (il n existe pas de concentration maximale réglementaire) ; si on appliquait une valeur maximale de 5 mg/l (valeur recommandée par l OMS), le taux de conformité ne serait plus que de 52% (contre 69%) avec une majorité de valeurs inférieures à la limite minimale autorisée de 2 mg/l. Les dépassements de norme pour la chloration stabilisée (chlore disponible) concernent principalement les bassins découverts. Pour les concentrations en chlore combiné, près de 40% des ces teneurs sont supérieures à la valeur maximale autorisée dans le cadre d une eau chlorée sans stabilisant contre moins de 10% pour les eaux chlorées avec stabilisant. Cette différence de résultats s explique aisément puisque le chlore actif est principalement utilisé pour des bassins couverts. Conclusions : La qualité bactériologique est satisfaisante pour les eaux traitées par une chloration. Pour les eaux traitées par du PHMB, des dispositions seront à prendre suivant les directives du Ministère de la Santé. La qualité des eaux traitée par une chloration sans stabilisant semble relativement bien maîtrisée sauf en ce qui concerne les teneurs en chlore combiné. La maîtrise de ces valeurs demande une gestion appropriée de la qualité de l eau mais aussi des flux de pollution, de la filtration et de l air ambiant (la qualité d eau moyenne révélée est voisine des bassins couverts dont les eaux sont majoritairement traitées par du chlore sans stabilisant). Les eaux traitées par une chloration stabilisée présentent une qualité insuffisante par un manque de maîtrise de la chloration et de la correction du ph : une vérification bassin par bassin doit être mise en œuvre (le bilan des ces eaux est proche des bassins extérieurs dont les eaux sont majoritairement traitées par du chlore avec stabilisant). ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 25/52

27 IV- SUIVANT LE TYPE DE BASSIN De part leurs caractéristiques propres, chaque type de bassin présente une ou des problématiques particulières pour leur qualité d eau : plus le volume d eau est important, moins l impact des pollutions sera marquant, l aération de l eau des bassins par des chutes d eau modifie nettement la qualité physicochimique de l eau (notamment pour les valeurs du ph), l augmentation de la température de l eau accentue les risques sanitaires (à partir de C), De plus, le type d usagers doit être pris en compte : ainsi, par exemple, les jeunes enfants sont les plus sensibles et ils représentent un vecteur important de pollutions. On peut ainsi distinguer cinq types de bassins : les grands bassins avec un volume d eau important ; les petits bassins avec une hauteur d eau et un volume d eau moins importants ; les bassins de réception de toboggan ont une hauteur d eau et un volume peu importants, une aération permanente de l eau et une fréquentation limitée (il n y a pas de baignade prolongée) ; les pataugeoires sont de petits bassins à très faibles hauteur et volume d eau et dont les usagers sont principalement de très jeunes enfants ; les SPA (ou bains à remous) sont de petits bassins à très faibles hauteur et volume d eau avec une température d eau potentiellement élevée. Répartition du nombre de bassins et de prélèvements Grand bassin Petit bassin Toboggan Pataugeoire SPA Nombre de bassins Nombre de prélèvements Trois bassins sont étudiés : les grands bassins, les pataugeoires et les SPA. Nombre de prélèvements Bilan bactériologique Pourcentages de conformité Grand Bain Pataugeoire SPA Moyennes Grand Bain Pataugeoire SPA Eschérichia coli (unité/100ml) 99,5% 100% 100% <1 0 0 Staphylocoques pathogènes (unité/100ml) 97,0% 96,6% 95,0% <1 <1 <1 Coliformes totaux (unité/100ml) 94,9% 100% 100% 13,7 0 0 Bactéries aérobies revivifiables (unité/ml) 91,9% 100% 90,0% 26,3 3,2 35,5 Conformités bactériologiques : 85,3% 96,6% 90,0% Conformités germes pathogènes : 96,5% 96,6% 95,0% Bilan physico-chimique Pourcentages de conformité Grand Bain Pataugeoire SPA Moyennes Grand Bain Pataugeoire SPA PH (unité ph) 85,3% 75,9% 90,0% 7,35 7,29 7,45 Chlore libre actif (mgcl 2 /l) 95,8% 95,2% 88,9% 0,86 0,97 0,75 Chlore disponible (mgcl 2 /l) 66,4% 77,8% 81,8% 2,88 4,41 3,19 Acide isocyanurique (mg/l) 94,0% 91,9% 100% 47,2 48,6 49,6 Chlore combiné (mgcl 2 /l) 87,4% 68,4% 65,0% 0,34 0,42 0,54 Conformités physico-chimiques : 54,3% 36,2% 45,0% Paramètres annexes Moyennes Grand Bain Pataugeoire SPA Température de l eau des bassins ( C) 27,0 25,9 34,5 Conductivité (µs.cm) ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 26/52

28 Préambule : Il a été retenu trois types de bassins : - les grands bassins représentant la majorité des bassins avec près des deux tiers des prélèvements ; - les pataugeoires sont des bassins atypiques avec une population sensible (jeunes enfants), ils représentent le deuxième type de bassin le plus contrôlé avec environ 19% des prélèvements ; - les SPA sont des bassins très atypiques présentant plusieurs caractéristiques particulières, ceux-ci représentant à peine 7% des prélèvements (20 contrôles). Au vu de la représentativité du nombre de prélèvements par type de bassin, il est difficile de mettre en évidence des certitudes mais des tendances peuvent être présentées. Au niveau bactériologique : Les pourcentages de conformité bactériologique sont compris entre 85% et 97% avec une conformité pour les germes pathogènes supérieure à 90% quel que soit le type de bassin. Au niveau physico-chimique : Au niveau des valeurs du ph, la correction de celles-ci semble la moins maîtrisée pour les pataugeoires : l injection de correcteurs de ph est beaucoup plus délicat avec un faible volume d eau. La valeur moyenne est plus importante pour les SPA : ce point s explique par le bouillonnement régulier de l eau qui entraîne une augmentation du ph. Concernant la qualité désinfectante de l eau des bassins (teneurs en chlore actif et en chlore disponible), aucun élément particulier n est mis en évidence pour chacun des trois types de bassins en complément des remarques faites dans les paragraphes précédents. Pour les valeurs en chlore combiné, les pourcentages de non conformité et les valeurs moyennes obtenues sont plus importants pour les pataugeoires et pour les SPA : ce résultat peut s expliquer entre autre par les faibles volumes d eau disponibles par utilisateur. (Les teneurs en chlore combiné représentant les concentrations en dérivés chlorés issus de l action du désinfectant sur les matières organiques apportées par les baigneurs.) Conclusions : La qualité bactériologique est satisfaisante quel que soit le type de bassin. La qualité physico-chimique apparaît insuffisante en ce qui concerne les valeurs en chlore disponibles (élément déjà précisé dans les paragraphes précédents). Les pataugeoires et les SPA présentent une qualité physico-chimique moyenne insuffisante liée principalement aux valeurs en chlore combiné. ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 27/52

29 V SUIVANT LE TYPE D ETABLISSEMENT Les piscines suivies peuvent être répertoriées en six types d établissement. Le mode d utilisation des piscines est différent suivant l établissement tant d un point de vue du nombre d utilisateurs que de la fréquence et la durée d utilisation. (Remarque : en 2009, une seule piscine de gîte a été contrôlée car celle-ci reçoit des scolaires.) Répartition du nombre de bassins et de prélèvements pour les principaux établissements piscine municipale hôtel camping villa ge de vacances Piscine médicale Centre de remis e en fo rme Nombre de bassins Nombre de prélèvements Nombre de prélèvements Conformités des contrôles bactériologiques : 92,9 % 86,4 % 81,8 % 94,7 % 100 % 82,2 % Conformités des germes pathogènes : 95,6 % 97,7 % 92,7 % 97,4 % 100 % 100 % Conformités des contrôles physico-chimiques : 49,6 % 45,5 % 52,7 % 34,2 % 55,6 % 71,1 % - les piscines municipales : Plus du tiers des prélèvements sont réalisés dans des établissements municipaux. Les résultats obtenus pour ces établissements présentent une bonne qualité bactériologique. Au niveau physico-chimique, près de 40% des concentrations en chlore disponible et plus de 30% des teneurs en chlore combiné sont non conformes. - les piscines d hôtels : Les prélèvements réalisés dans les piscines d hôtels représentent 14% des contrôles réalisés. La qualité bactériologique est satisfaisante. Les principales non conformités physico-chimiques concernent les valeurs en chlore disponible (pour un tiers des mesures) et le ph (près de 20% des valeurs obtenues). Il est à noter que ces établissements présentent le taux de conformité le plus bas pour les concentrations en acide isocyanurique (84% des contrôles). - les piscines de campings : Les prélèvements réalisés dans les piscines de campings représentent 18% des contrôles réalisés. La qualité bactériologique est relativement satisfaisante avec, toutefois, les pourcentages de conformité les plus bas. Au niveau physico-chimique, le quart des contrôles du ph et des valeurs en chlore disponible sont non conformes. - les piscines de villages de vacances : Moins de 13% des prélèvements ont été effectués dans les piscines de villages de vacances. Les résultats obtenus pour ces établissements présentent une bonne qualité bactériologique et une qualité physico-chimique la moins bonne. Les non conformités physico-chimiques concernent les valeurs du ph et les teneurs en chlore disponible (35% de ces valeurs sont non conformes). ARS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 28/52

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