Mémoire pour le Diplôme Inter Universitaire de Pédagogie Médicale. Par Valeria Martinez. Titre. Nouveau programme d enseignement des urgences à

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Mémoire pour le Diplôme Inter Universitaire de Pédagogie Médicale. Par Valeria Martinez. Titre. Nouveau programme d enseignement des urgences à"

Transcription

1 Universités Paris Descartes, Pierre et Marie Curie, Paris Sud et Paris-Est Créteil Val de Marne Mémoire pour le Diplôme Inter Universitaire de Pédagogie Médicale Par Valeria Martinez Titre Nouveau programme d enseignement des urgences à la faculté de médecine Paris-Ouest Années universitaires

2 Sommaire Résumé.P 3 Introduction..P 4 Législation P 4 Mise en place du groupe de travail..p 6 Réflexion du groupe de travail.p 6 Proposition du nouveau programme...p 8 Conclusion...P 12 Références P 14 Annexes P 15 2

3 Résumé Un nouveau programme d enseignement des urgences a été proposé pour la rentrée 2011 à la faculté de médecine Paris-Ouest. Ce nouveau programme repose sur la réflexion d un groupe de travail pluridisciplinaire qui avait pour mission de faire des propositions d enseignement en accord avec les textes de loi et les constats informels du très faible niveau de savoir-faire des étudiants en fin de second cycle. Les modifications apportées ont suivi 4 axes : (1) enseignement progressif, cohérent et répété tout au long du cursus, (2) une valorisation du savoir-faire (3) une formation obligatoire (4) une plus grande pluridisciplinarité dans l enseignement. Ce nouveau programme propose 5 modules progressifs repartis tout au long du cursus validant deux niveaux d acquisition niveau licence et niveau maîtrise associé à un livret de stage. 3

4 1. Introduction Le décret sur la réforme des études médicales du 11 avril 2011 et applicable pour la rentrée 2011 a modifié les trois premières années de l enseignement médical, dorénavant appelé : «Diplôme de formation générale en sciences médicales». Concernant l enseignement des urgences, certains points sont nouveaux. L intégration de ces points dans l enseignement a été l occasion de repenser totalement l enseignement des urgences, d autant que ce programme n avait pas été revu depuis plusieurs années. De nombreux constats informels ont mis en évidence un très faible niveau de savoir-faire des étudiants en fin de second cycle. Si nous faisons une petite incursion dans les théories de l apprentissage, nous pouvons pointer, dans ce dossier, le problème du décalage entre les connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles. Dans le cadre de ce mémoire, les contenus d enseignements sont au centre de nos préoccupations. Comment alors, améliorer la formation des étudiants dans le domaine des urgences? Ce travail, déclenché par une réforme de l enseignement est aussi dû à la volonté de la commission pédagogique et de la motivation de certains d entre nous d améliorer les contenus d enseignements et leur validation. Un groupe de travail pluridisciplinaire a alors été formé. Nous présenterons, dans ce mémoire, la législation, la réflexion du groupe de travail et le nouveau programme d enseignement des urgences. 2. La législation Le décret sur la réforme des études médicales du 11 avril 2011 et applicable pour la rentrée 2011 a modifié les trois premières années de l enseignement médical, dorénavant appelé : Diplôme de formation générale en sciences médicales» (1). Concernant l enseignement des urgences, certains points sont nouveaux. Premièrement, l article 4 stipule que les étudiants doivent avoir une 4

5 formation permettant d acquérir le niveau AFGSU en fin de troisième année Art 4 «.formation permettant acquisition AFGSU niveau 1». Cet article reste cependant assez flou et ne précise pas si c est l obtention de cette attestation ou la formation permettant son obtention qui est nécessaire. Le deuxième point, est l introduction de l enseignement des gestes d urgences lors du stage d initiation aux soins en L2, Art 7 «La formation comprend également un stage d initiation aux soins... Pendant ce stage, les étudiants sont également initiés aux gestes de premier secours. Ces gestes sont enseignés sous la responsabilité d'un enseignant - praticien hospitalier désigné pour organiser cette formation par le directeur de l'unité de formation et de recherche de médecine, après avis du conseil de cette dernière» D autre part, ce décret valorise la mutualisation de l enseignement entre les cursus de dentaires et sage femmes Art 7 «la mutualisation des enseignements entre les filières de la première année commune aux études de santé est favorisé» et la pluridisciplinarité de l enseignement Art 5 «La pluridisciplinarité : cette apprentissage se fait par la mise en place d unités d enseignements faisant appel à des spécialistes de disciplines différentes autour de l étude d un organe, une fonction..». Concernant l arrêté relatif à l attestation de formation aux gestes et soins d urgences à la date du 3 mars 2006 (2), il est dit que cette attestation est délivrée, à l issue d une formation dispensée par les structures de formation des professionnels de santé, sous la responsabilité du médecin directeur scientifique et pédagogique d un centre d enseignement des soins d urgence (CESU) art. 3 et que cette validation est basée sur l évaluation pratique de l acquisition des gestes et des comportements du stagiaire art.4. Les critères d habilitation des personnels enseignants du CESU sont définis par l arrêté du 29 mars 2007 (3). Les enseignants du CESU doivent eux même avoir validé le niveau AFGSU 2 et avoir reçu une formation spécifique à l enseignement de l AFGSU. D autre part, un principe de base de l'enseignement dans les formations professionnelles est que l on ne peut enseigner qu'à compétence professionnelle équivalente. Cela est précisé dans le J.O n 76 du 30 mars 2007 page 5964 texte n 69. 5

6 3. Mise en place du groupe de travail Un groupe de travail a été constitué afin de réfléchir à un nouveau programme de formation «des gestes d urgences» au cours des études médicales. Ce groupe de travail pluridisciplinaire composé de trois médecins praticiens, un urgentiste, le Dr A. Descatha (MCU-PH), un réanimateur médical Dr D. Orlikowski ( PU-PH) et un anesthésiste, moi-même, (PH) avait pour mission de redessiner le programme des urgences. Ce groupe de travail s est entouré d un représentant des étudiants en DCEM4, ainsi que de l aide de l administration pour la logistique. Nous avions comme lignes directrices : - Intégrer un enseignement universitaire se rapprochant au plus près de l enseignement délivré par les CESU, - Intégrer une initiation aux gestes de premier secours dès le stage d initiation aux soins, - Valoriser la pratique avec une meilleure articulation entre l enseignement et les stages pratiques, - Réfléchir un enseignement progressif, continu et cohérent tout au long du cursus, - Valoriser l autonomie dans l apprentissage et l autoévaluation. 4. Réflexion du groupe de travail 4.1. Des difficultés de mise en place des textes Il ressort à la lecture des textes de loi, la difficulté de leur mise en application. D une part, les CESU des départements correspondants ne peuvent faire face au nombre important d enseignés, 6

7 d autre part les enseignants praticiens universitaires spécialistes de l urgence ne sont pas habilités à délivrer l AFGSU Des contenus trop théoriques et pas assez pratiques. La formation des gestes d urgence délivrée, jusqu'alors aux étudiants de médecine était à prédominance théorique, avec peu de place pour la pratique. Cette pratique arrivait plus tard dans le cursus au moment des stages hospitaliers (DCEM2). La formation proposée favorisait l acquisition des connaissances déclaratives au détriment des connaissances procédurales et conditionnelles. Pourtant, ce n est pas parce que l étudiant sait le dire ou l écrire qu il sait le faire et ce n est pas parce qu il sait le dire et le faire qu il sera capable de l exécuter en fonction des conditions particulières dans lesquelles il sera placé Absence d équité dans la formation. Seulement 15 % de la promotion suivait le module optionnel obligatoire «aide médicale d urgence» comprenant 18 h de théorie et 12h de pratique proposé en DCEM1. Le reste de la promotion suivait le module «Base de la Réanimation Cardio-Respiratoire, module de 12 h avec 4h de TP proposé en PCEM2. Enfin, une grande différence dans le nombre de gestes réalisés apparaissait en fonction du parcours de stages hospitaliers (recueil évaluation de stage) et de la personnalité de l étudiant. Ces différences étaient renforcées par le manque de cadrage des contenus minimum à s approprier et l absence de suivi du nombre de gestes réalisés Des lacunes dans l évaluation L évaluation ponctuelle ne semble pas adaptée à l acquisition de gestes qui nécessitent répétition et maturation. L évaluation uniquement en début de cursus n est pas cohérente avec les objectifs que l on doit attendre en fin de deuxième cycle. L absence de carnet de stage ne favorise pas l autoévaluation indispensable dans ce type d apprentissage. 7

8 L absence d indicateurs, sur le nombre et la qualité des gestes réalisés par les étudiants en fin de cursus, ne permet pas aux enseignants de remise en cause La prise en compte de la motivation des étudiants. En deuxième année, les étudiants viennent de passer une année difficile, très théorique et loin des connaissances qu ils vont s approprier au cours des années suivantes. Enfin ils vont apprendre à être médecins et ont une représentation assez «imagée» de leur futur passage dans les hôpitaux. «Les gestes qui sauvent» font partis des représentations véhiculées par les médias ainsi que l image positive qu ils se font de leur futur métier. Nous devons profiter de cette motivation et de cette envie d être confronté à la réalité du terrain. 5. Proposition d un nouveau programme Le nouveau programme peut se décliner en 4 principaux axes. L annexe 1 permet une comparaison entre l ancien et le nouveau programme AXE 1 : Enseignement progressif, cohérent et répété tout au long du cursus (des relations «théorie/pratique»). Le programme proposé se déroule sous forme d une progression sur 5 modules correspondant à deux niveaux (licence et maîtrise) répartis pendant le cursus des étudiants en sciences médicales. L objectif général est l acquisition des gestes de premiers secours et des premiers soins, que tout médecin doit avoir face à une détresse potentielle, quel que soit son mode d exercice et le matériel dont il dispose. Le niveau licence correspond au module 1, 2, 3. Ce niveau doit être validé avant la fin de la troisième année (en fin du diplôme de formation générale en sciences médicales). L enseignement proposé permettra à l étudiant de se présenter à l AFGSU 2. Le niveau maîtrise 8

9 correspond aux modules 4 et 5. Ce niveau doit être validé avant la fin du deuxième cycle (ancien DCEM4). Chaque module comporte des objectifs spécifiques (annexe 2). Une articulation entre les différents modules est pensée afin que la difficulté et la complexification des tâches soient progressives. Par exemple, un des objectifs du module 1 sera de prendre connaissance du chariot d urgence, le module 2 abordera son utilisation chez l adulte, le module 3 son utilisation chez l enfant, enfin le module 5 reprendra l ensemble des apprentissages dans différents contextes. En didactique, il est possible de jouer sur les paramètres de la tâche à effectuer en jouant, entre autre, sur les incertitudes : spatiales (où cela va arriver?), temporelles (à quel moment et quel temps j ai pour agir?) et événementielles (Comment, dans quelles circonstances?). C est une piste possible à suivre tout au long de la formation. L apprentissage des gestes d urgence est particulier car peu de situations d apprentissages mettent en jeu la vie de quelqu un avec une pression temporelle. De ce fait, les gestes doivent être faits rapidement, précisément, sans erreur ce qui nécessite un nombre important de répétitions. Le découpage de l enseignement en plusieurs modules à plusieurs avantages. Premièrement, il laisse un temps pour la maturation connu pour être nécessaire à l acquisition de toute gestuelle. Deuxièmement, il permet la répétition de l enseignement à différents stades de la progression des étudiants. Enfin, il permet d avoir un retour de l enseignement effectué AXE 2 : Valoriser le savoir faire et l autoformation Cinq changements ont été faits dans ce sens. 1) Augmentation du nombre de TP L ancien programme proposait un module optionnel obligatoire choisi par une trentaine d étudiants avec l entraînement aux gestes d urgence. Pour les autres étudiants, la pratique n était jamais abordée. Le nouveau programme propose 14h30 de TP sur mannequin pour tous les étudiants, effectué en petit groupe de 12 étudiants avec deux enseignants par groupe. Cet enseignement pratique est reparti tout au long du cursus 9

10 2) Enseignement théorique plus près du terrain. L enseignement théorique se fait en amont immédiat de mise en situation en stage hospitalier ou mise en pratique sur mannequin. Il a pour objectif de sensibiliser l étudiant avant son stage aux situations d urgences qu il peut être amené à rencontrer au sein de l hôpital. Par exemple, cours théorique sur le chariot d urgence, précédant l apprentissage de sa vérification en stage infirmier. Cours théorique sur l arrêt cardiaque suivi de l apprentissage de l arrêt cardiaque sur mannequin. A chacun des 5 modules, correspond une liste de gestes progressifs à valider en stage (annexe 2). Enfin, le moment dans le cursus de la réalisation de ces différents modules joue un rôle important. Le module 1 situé avant le stage d initiation à la vie hospitalière et comme tout premier cours de l entrée en L2 a une place de choix car il exploite les motivations, les attentes et les représentations qu ont les étudiants de médecine au tout début de leur cursus. 3) Mise en place d un livret de stage (annexe 3) La mise en place d un livret de formation remis à l étudiant le premier jour de son stage d initiation aux soins. Ce livret l accompagnera tout au long de ses études. Ce livret permet de colliger les gestes réalisés/ ou vus et les situations d urgences vitales vécues. Les objectifs de ce livret sont : - Permettre une autoévaluation continue des acquis - Promouvoir l enseignement de ce savoir-faire au cours de la formation hospitalière - Evaluer le nombre de gestes réalisés en fin de cursus -Evaluer l enseignement aux gestes d urgence pratiques reçus lors des stages hospitaliers. Les items des gestes de ce livret sont progressifs en rapport direct avec des items enseignés dans les modules. L étudiant doit y inscrire si l item lui a été enseigné, s il l a vu faire et s il l a pratiqué sur mannequin ou patient. Ainsi que le nombre de fois, qu il l a pratiqué. Ce livret a été introduit, commenté lors du module 1. 10

11 4) Evaluation des acquis sur mannequin. Deux évaluations des connaissances sont prévues dans le cursus. La première en fin de licence (niveau L3), le deuxième en fin de maîtrise (niveau maîtrise). L évaluation des connaissances est uniquement sur le contrôle du carnet de stage et une mise en situation sur mannequin. Le niveau «licence» correspond aux prérogatives de l AFGSU 2, le niveau «maîtrise» correspond à une intervention d urgence avec l utilisation du chariot d urgence dans sa totalité. 5) Une réflexion sur la pédagogie de l enseignement d un «savoir-faire». Nous insisterons sur l intérêt de pratiquer un grand nombre de fois. L apprentissage ici passe surtout par l action (4). La formation passera par le triptyque : le dire, le voir faire, le faire. L apprentissage par imitation d un modèle est souvent utilisé en médecine de façon informelle. La démonstration des gestes techniques a ici toute sa place. Son enseignement mérite aussi une réflexion quant à la qualité du modèle et aux explications données au cours de la démonstration pour aller au plus important rapidement. Le travail par petit groupe nous semble aussi porteur (5) Les cours magistraux s attacheront à être le plus près du terrain possible en s appuyant sur des images (photos-films) ou des démonstrations faites par l enseignant connu sous le nom d apprentissage vicariant (6,7) Axe 3 : Une formation obligatoire La nécessité de se rapprocher de la validation AFGSU qui est basée sur la présence et l évaluation pratique de l acquisition des gestes et des comportements du stagiaire. Nous avons fait le choix de rendre obligatoire l enseignement des 5 modules des gestes d urgence et ceci a été validé par la commission pédagogique. La validation de chaque module est nécessaire pour l obtention du niveau correspondant. Présence au module 1, 2, 3 pour le niveau licence, présence au module 4, 5 pour le niveau maîtrise. La présence des étudiants aux cours sera contrôlée par une feuille d émargement et la réalisation des gestes sur mannequin par un tampon sur le carnet de stage. En cas d absence, 11

12 chaque situation sera étudiée individuellement. Un TP de rattrapage sera proposée. Afin de rendre plus attractif possible le module 5 effectué en dernière année de maîtrise, les cours théoriques de ce module se consacreront à la préparation aux questions d internat. Concernant les urgences, les différents points seront abordés sous forme de cas cliniques Axe 4 : Une plus grande pluridisciplinarité dans l enseignement Les urgences et son enseignement impliquent plusieurs disciplines. Cette richesse à la fois en compétences variées et en effectif d enseignants a été exploitée. Le groupe de travail étant plurisdiciplinaire, nous avons voulu que l enseignement soit également pluridisciplinaire, chacun d entre nous a cherché à faire venir des enseignants motivés (CCA, PH, MCU, PUPH) pour enseigner dans les différents modules. Les enseignants les plus légitimes ont été choisis pour l enseignement des gestes d urgences en pédiatrie (réanimateur pédiatrique) et en obstétrique (sage femme). Enfin, nous sommes allés demander aux formateurs CESU leur participation pour leur savoir-faire plus spécifique dans l enseignement des items «immobilisation», «brancardage» «retrait de casque». Cette pluridisciplinarité a permis de doubler l effectif des enseignants. 6. Conclusion Le nouveau décret sur la réforme des études médicales a été l occasion de repenser l enseignement des urgences dans notre faculté. La réflexion et les efforts d un groupe de travail multidisciplinaire a abouti à la proposition d un nouveau programme de l enseignement des gestes des urgences. Les principaux axes de ce programme sont : la cohérence et l articulation de 5 modules progressifs validant deux niveaux d acquisition ; un niveau licence et un niveau maîtrise, une valorisation du savoir-faire et de l autoformation ; un enseignement obligatoire ; une plus grande pluridisciplinarité dans l enseignement. Ces changements ont principalement reposés sur l augmentation des cours pratiques, par la mise en place d un livret de stage et par une réflexion sur les contenus et la 12

13 pédagogie à mettre en œuvre pour entretenir la motivation des étudiants. Les perspectives futures sont : une poursuite des réflexions axées sur les contenus et leur mode de transmission, la prise en compte des retours étudiants et enseignants sur cette première proposition. 13

14 7. Références Arrêté du 22 mars 2011 relatif au régime des études en vue du diplôme de formationen sciences médicales. NOR : ESRS A Arrêté du 3 mars 2006 relatif à l attestation de formation aux gestes et soins d urgence NOR: SANP A Décret no du 25 mars 2007 relatif à la composition, au fonctionnement et aux missions des centres d enseignement des soins d urgence NOR : SANH D George. C. «Apprendre par l action». Paris. PUF Willem Doise et Gabriel Mugny, Psychologie sociale et développement cognitif, Paris, Armand Colin, «U», 1997 Bandura, A. (1986). Social foundations of thought and action : A social cognitive theory. Englewood Cliffs, NJ : Prentice Hall Inc Winnykamen.F. «Apprendre en imitant?». Paris. PUF

15 8. Annexes Annexe 1 : Comparaison de l ancienne et nouvelle version du programme d enseignement des gestes d urgence à la faculté de médecine Paris-Ouest. Avant 2011 Rentrée Coordination programme enseignement Modules séparés; pas de coordination Equipe coordinatrice multidisciplinaire : 1 réanimateur/ 1 urgentiste/ 1 anesthésiste Législation Arrêté du 18 mars 1992 Modification en accord avec décret du 28 avril Art 4 «..formation permettant acquisition AFGSU» Art 5 «.multidisciplinarité.» Art 7 «..mutualisation enseignement» «stage d initiation aux soins... comprenant gestes d urgence» Répartition heures/ étudiant P2 : 16h D1 : 30h Niveau licence : 3 ECTS Niveau maîtrise : 2 ECTS Enseignement pratique P2 : 4h D1 : 12 h uniquement pour 20 étudiants (option) Heures enseignants Environ 60 heures Environ 180 heures Répartition module et articulation entre eux 1 module obligatoire 1 module optionnel suivi par 30 étudiants Réanimateurs médicaux et médecins SAMU Nombre d enseignants = 12 Absence d autoévaluation Enseignants 13h 30 pour tous les étudiants sur l ensemble du cursus 5 modules obligatoires, 2 niveaux Niveau licence = équivalent AFGSU 2 Niveau maîtrise = Réanimation avec chariot d urgence, cas cliniques questions d internat, Plus grande pluridisciplinarité, intégration anesthésiste/pédiatre/ sage femme/ secouristes du CESU Nombre d enseignants prévu =24 Evaluation Autoévaluation avec livret Evaluation par épreuve écrite Epreuve sur mannequin Pas d évaluation écrite Evaluation sur mannequin Présence obligatoire aux modules Vérification du livret AFGSU : Attestation à la formation des gestes de premiers secours CESU : Centre enseignement des soins d urgence ECTS : European credit transfer system 15

16 Annexe 2 : Programme d enseignement Module 1 L2 1S Module 2 L2 1S Module 3 L3 2S Module 4 M1 1S Module 5 M3 2S Volume h/étudiant 3h TD 9h TD 1h30 TP (atelier mannequin) 6h TP (atelier mannequin) 3h TD 12 h TD Dont 2h cas cliniques 6h TP (Atelier mannequin) 3h TD (cas clinique) Objectifs 1) Préparer l étudiant au premier contact avec l hôpital Savoir se présenter à l équipe/aux malades Notion d hygiène 2) Poser quelques bases des gestes de premiers secours à connaitre pour le stage infirmier Reconnaître l urgence vitale Connaître les limites de paramètres vitaux (Pouls, TA, Saturation, FR, T ) Savoir situer le matériel d urgence et connaître le nom ainsi que les procédures de maintenance et de matériovigilance des matériels d urgence. Savoir mettre en place des appareils non invasifs de surveillance des paramètres vitaux Appliquer les règles de protection face à un risque infectieux. Savoir préparer le matériel de perfusion et les principes de la voie veineuse. 3) Explication du fonctionnement et objectif du livret des gestes d urgence L objectif d obtenir une formation équivalente à celle proposé dans le cadre de la formation aux gestes et soins d urgences de niveau 1 et sur les détresses vitales de niveau 2. Savoir prendre en charge les urgences vitales en lien avec les recommandations médicales françaises de bonne pratique: - identifier un danger immédiat dans l environnement et de mettre en oeuvre une protection adaptée, au quotidien ; - alerter le SAMU (15) ou le numéro interne à l établissement de santé dédié aux urgences vitales, de transmettre les observations et de suivre les conseils donnés ; - identifier l inconscience et d assurer la liberté et la protection des voies aériennes d une personne inconsciente en ventilation spontanée ; - identifier un arrêt cardiaque et de réaliser une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) de base avec matériel (défibrillateurs automatisés externes : semi-automatiques (DSA), défibrillateurs automatiques (DA); - identifier un arrêt cardiaque et de réaliser une réanimation cardiopulmonaire avec le matériel d urgence prévu (chariot d urgence, matériel embarqué...) en lien avec les recommandations médicales françaises de bonne pratique ; - identifier une obstruction aiguë des voies aériennes et de réaliser les gestes adéquats Savoir prendre en charge des urgences potentielles permettant : -d utiliser le matériel d immobilisation adapté à un traumatisme, enlever un casque intégral, participer et d effectuer un relevage et un brancardage - de arrêter une hémorragie externe et identifier les signes de gravité d une brûlure et d agir en conséquence - d utiliser le matériel d immobilisation adapté à un traumatisme, enlever un casque intégral, participer et d effectuer un relevage et un brancardage - de arrêter une hémorragie externe et identifier les signes de gravité d une brûlure et d agir en conséquence - de faire face à un accouchement inopiné - arrêt cardiaque, détresse respiratoire du nouveau né et de l enfant - réaliser une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) de base avec matériel (défibrillateurs automatisés externes); - identifier une obstruction aiguë des voies aériennes et de réaliser les gestes adéquats - réaliser une réanimation cardio-pulmonaire avec le matériel d urgence prévu (chariot d urgence, matériel embarqué...) en lien avec les recommandations médicales françaises de bonne pratique Connaître Objectifs, fonctionnement et bénéfices attendus de la médicalisation pré et inter-hospitalière Connaître indications, différentes formes et voies des médicaments de l urgence Connaître modalités d administration et indication de l oxygénothérapie Connaître conduite à tenir devant les urgences traumatologiques, les urgences neurologiques, les états de choc, douleurs thoraciques et urgences coronariennes, les urgences circonstancielles Connaître l orientation diagnostique face à une douleur thoracique Savoir utiliser le protoxyde d azote, savoir effectuer une titration de morphine Connaître les principes de l anesthésie en urgence L objectif ce séminaire comprendra également une journée pratique sous forme d atelier incluant des mises en situation avec variation contextuelle et une préparation à l ECN En cours de réflexion L : Licence, M : Maîtrise ; S : semestre 16

17 Annexe 3 : GESTES d urgence (Module 1) Savoir passer un message d alerte, connaître le protocole de l hôpital Connaître les constantes vitales, les limites normales Savoir prendre le pouls/ la TA/ la FR cliniquement Savoir mettre en place élément de surveillance non invasif (scope) Connaître les moyens de surveillance capillaire Savoir utiliser un appareil de mesure capillaire Savoir situer, vérifier chariot d urgence Savoir situer et vérifier défibrillateur Savoir situer oxygène et aspiration Savoir mettre en place oxygénothérapie (branchement mural masque) Savoir mettre en place aspiration (branchement mural sonde) Savoir préparer matériel pour poser voie veineuse Savoir poser voie veineuse périphérique Connaître le matériel nécessaire à une intubation Savoir préparer le matériel à une intubation Connaître les principales drogues de l urgence Savoir préparer les différentes drogues de l urgence Connaître les procédures de maintenance et de matériovigilance des matériels d urgence et savoir appliquer les règles de protection face à un risque infectieux.* Enseigné Validé 17

18 GESTES d urgence (Module 2) Détresse respiratoire Enseigné J ai fait sur mannequin Reconnaître une détresse respiratoire Manoeuvre de désobstruction buccale Manœuvre de subluxation mandibulaire Introduire une canule de Guedel Mettre en place un apport d oxygène (lunettes et masques) Ventilation manuelle au ballon auto-remplisseur à valve unidirectionnelle Ventilation bouche à bouche et ses limites Intubation endotrachéale* Manœuvre de désobstruction orotrachéale chez l adulte et libération des voies aériennes Détresse cardio-respiratoire Enseigné J ai fait sur mannequin Reconnaître la détresse hémodynamique (choc) Massage cardiaque chez l adulte Utilisation défibrillateur (automatisé externe et manuel) Inconscience Enseigné J ai fait sur mannequin Reconnaître l inconscience Mise en position latérale de sécurité J ai fait* J ai fait* J ai fait* 18

19 GESTES d urgence (Module 3) Accouchement inopiné Enseigné J ai fait sur mannequin Evaluer l imminence d un accouchement Préparer le matériel pour l accouchement Reconnaître le stade de l accouchement Effectuer un accouchement normal* Accueillir le nouveau-né et assurer les premiers soins* Traumatisme Enseigné J ai fait sur mannequin Relevage- Brancardage Techniques d immobilisation d un membre Pose de collier cervical Retrait de casque Parage traumatismes cutanés (brûlure, fracture ouverte) Reconnaître l hémorragie Savoir stopper une hémorragie Malaises Enseigné J ai fait sur mannequin Connaître les principales causes de malaise Savoir rechercher les éléments de gravité d un malaise Savoir réaliser les premiers gestes devant malaise Coordination de situations complexes Enseigné J ai fait sur mannequin Réanimation cardio-respiratoire avec chariot d urgence et défibrillateur Principe de prise en charge des victimes multiples et risques collectifs Pédiatrie Enseigné J ai fait sur mannequin Bouche-à-bouche / ventilation au masque chez l enfant Désobstruction orotrachéale chez l enfant et libération des voies aériennes Massage cardiaque chez l enfant J ai fait* J ai fait* J ai fait* J ai fait* J ai fait* 19

20 GESTES d urgence (Module 4) Perfusion/ voie d administration médicament Enseigné J ai fait* Connaître les principaux solutés de perfusion Connaître les différentes voies de perfusion Connaître les différentes voies d administration d un médicament en urgence Transfusion Enseigné J ai fait* Connaître les ultimes vérifications au lit du malade* Savoir réaliser un test de Beth Vincent* Anesthésie-analgésie aux urgences Enseigné J ai fait* Connaître indication- contre indication MEOPA Savoir faire et surveiller une titration de morphine Savoir utiliser les anesthésiques locaux (doses/ toxicité/ précaution d emploi) Connaître la séquence d induction rapide (indications, doses, manœuvre de Sellick) Détresses : identification et prise en charge Enseigné J ai participé à une prise en charge* Savoir reconnaître et prendre en charge la détresse hémodynamique (chocs) Savoir reconnaître et prendre en charge la détresse respiratoire Savoir reconnaître et prendre en charge la détresse neurologique Savoir reconnaître et prendre en charge l urgence cardio-vasculaire Savoir reconnaître et prendre en charge les urgences traumatologiques (polytraumatisme) 20

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67).

Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67). Cher Client, Ce document est destiné à vous permettre de découvrir l offre de formation du Centre d enseignement des soins d urgence du Bas-Rhin (CESU 67). Rattaché au pôle d anesthésie réanimations chirurgicales

Plus en détail

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA)

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Que devons nous savoir? Utiliser en toute sécurité un défibrillateur semi-automatique au cours de la réanimation cardio-pulmonaire Durée

Plus en détail

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Docteur Jean-Pierre PERTEK Chef de service d anesthésie réanimation L arrêt cardio-respiratoire est un événement

Plus en détail

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE p. 3 LE CESU Les outils Le centre de simulation Quelques chiffres Un exemple : la formation à l emploi des infirmiers des services d urgences En annexe p. 4 p. 5 p. 6 p. 6

Plus en détail

FICHES FORMATIONS 2013

FICHES FORMATIONS 2013 FICHES FORMATIONS 2013 Comment faire? Pour visualiser les formations qui vous intéresse, il vous suffit de cliquer sur le nom de la formation lorsqu une main apparait. Vous aurez la possibilité de revenir

Plus en détail

Formations à la sécurité Obligations de l employeur

Formations à la sécurité Obligations de l employeur Formations à la sécurité Obligations de l employeur 1 2Sommaire Introduction 3 Obligation liée à la formation à la sécurité incendie 4 Mise en oeuvre des extincteurs 5 Equipier de 1 ère intervention 6

Plus en détail

INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des Soins d Urgence

INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des Soins d Urgence Centre Hospitalier Universitaire Groupe Hospitalo-Universitaire Carémeau Place du Professeur R. Debré - 30009 Nîmes cedex 9-04 66 68 68 68 www.chu-nimes.fr INAUGURATION DU CESU Centre d Enseignement des

Plus en détail

UNIVERSITE DES ANTILLES ET DE LA GUYANE

UNIVERSITE DES ANTILLES ET DE LA GUYANE UNIVERSITE DES ANTILLES ET DE LA GUYANE UFR DES SCIENCES MEDICALES FACULTE DE MEDECINE Hyacinthe BASTARAUD Campus Universitaire de Fouillole B.P. 145 97154 Pointe-à-Pitre Cedex Tél. : 0590 48 33 33 Fax

Plus en détail

informations pratiques

informations pratiques COLLECTIVITÉS LOCALES Arrêt cardiaque informations pratiques avec le soutien de Arrêt cardiaque I Informations pratiques I 1 2 I L arrêt cardiaque L arrêt cardiaque est la première cause de mortalité des

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

LES FORMATIONS CONTINUéES

LES FORMATIONS CONTINUéES 8.1. Hygiène dans les cuisines collectives Module I : Formation de base reprenant la réglementation et les exigences légales dans le secteur alimentaire ainsi que les bonnes pratiques d hygiène Economes,

Plus en détail

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR H e a r t S t a r t ( Philips ) Démonstration réalisée par les Docteurs Alain LIAGRE & Thierry LEDANT Membres du Conseil Syndical DOMAINE DE SAINT PIERRE

Plus en détail

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte 25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte Plan A. Introduction B. Donner l'alerte I. L'alerte en milieu

Plus en détail

PROJET PEDAGOGIQUE Formation conduisant au

PROJET PEDAGOGIQUE Formation conduisant au INSTITUT DE FORMATION FILIERE AMBULANCIER PROJET PEDAGOGIQUE Formation conduisant au DIPLOME D ETAT D AMBULANCIER Juin à Novembre 2013 Directrice, Cadre supérieur de Santé : Agnès MISSAULT Infirmières

Plus en détail

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation automatisée externe par le public Conférence d Experts Coordonnateur : Pr P

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Ma future formation. 1. Quelle est la formation en cursus complet? 2. Qui accède à la formation partielle?

Ma future formation. 1. Quelle est la formation en cursus complet? 2. Qui accède à la formation partielle? Ma future formation 1. Quelle est la formation en cursus complet? 2. Qui accède à la formation partielle? 3. Qu est-ce que la Validation des acquis de l expérience (VAE)? 4. Comment se passent les stages?

Plus en détail

OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS

OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS OFFRE EN STAGE SIP POUR LES ETUDIANT(E)S D ANNEE PROPEDEUTIQUE SANTE ET LES ETUDIANTS BACHELOR FILIERE SOINSINFIRMIERS Filière : APS et Bachelor en soins infirmier Nom de l institution : CHUV Nom de l

Plus en détail

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin.

Or 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin. La mort subite est la conséquence d un arrêt cardiaque et respiratoire. Elle survient soudainement chez un individu qui se livre à ses occupations habituelles : au travail, en faisant ses courses, mais

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

Simulation en santé. Outil de gestion des risques. Avril 2014. Dr MC Moll 1

Simulation en santé. Outil de gestion des risques. Avril 2014. Dr MC Moll 1 C E N T R E H O S P I T A L I E R U N I V E R S I T A I R E D ' A N G E R S Simulation en santé Outil de gestion des risques 1 La Simulation : définition 2 Le terme «simulation en santé» correspond à l

Plus en détail

Pro. EPN- Education Nationale Initiation grand public ACR et DAE Page - 1 -

Pro. EPN- Education Nationale Initiation grand public ACR et DAE Page - 1 - Pro EPN- Education Nationale Initiation grand public ACR et DAE Page - 1 - SOMMAIRE Page de garde page : 1 Sommaire page : 2 Fiche pratique page : 3 Programme page : 4 Progression pédagogique pages : 6

Plus en détail

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Défibrillation et Grand Public Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Quelques chiffres (1) 50 à 60 000 décès en France par mort subite dont la moitié font suite à l apparition d une tachycardie

Plus en détail

www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie

www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie www.u-bordeaux3.fr Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie Une formation approfondie à la réflexion éthique appliquée aux secteurs du soin et de la santé En formation continue,

Plus en détail

Education Thérapeutique (ETP)

Education Thérapeutique (ETP) Education Thérapeutique (ETP) Enfant diabétique type I Marie Caron Infirmière puéricultrice référente en éducation thérapeutique Maryse Tamburro Cadre puéricultrice Centre initiateur de pompes à insuline

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

FORMATION SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL

FORMATION SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL FORMATION SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL «Au-delà de l obligation réglementaire, un enjeu de prévention» EVOLUTION DES PROGRAMMES DE SST Des textes récents des ministères chargés de la santé et de l intérieur

Plus en détail

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES SOMMAIRE : Définitions DAE / DSA / DEA. Les accessoires recommandés. Notion de système d information pour les secours spécialisés. Les

Plus en détail

simulation c est [parfois] formidable

simulation c est [parfois] formidable La simulation c est [parfois] formidable Thierry PELACCIA Faculté de médecine de Strasbourg SAMU - CESU 67 La simulation c est [parfois] formidable Thierry PELACCIA Faculté de médecine de Strasbourg SAMU

Plus en détail

Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales

Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales ! Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales Recommanda)ons DE LA DIRECTION DE LA SÉCURITÉ CIVILE relatives!!! à l initiation du grand public à la prise en charge de l

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

INSTITUT REGIONAL DE FORMATIONS SPECIALISEES EN SANTE HOUPHOUET BOIGNY INSTITUT DE FORMATION D INFIRMIERS PUERICULTEURS 416 chemin de la Madrague Ville 13314 MARSEILLE Cedex 15 Tél : 04 91 96 67 18 Réanimation

Plus en détail

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE SITUATION DE DETRESSE MEDICALE Société Française de Médecine d Urgence Décembre 2011 1 INTRODUCTION La Société Française

Plus en détail

MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION Mention DROIT PUBLIC

MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION Mention DROIT PUBLIC Adopté par le conseil d UFR le 10 juillet 2013 Voté au CA du 1 er octobre 2013 Adopté par la CFVU du 09 septembre 2013 MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION Mention DROIT PUBLIC Master année 1 Arrêté d habilitation

Plus en détail

DESCRIPTION DU METIER D AUXILIAIRE AMBULANCIER IFPS - BESANCON

DESCRIPTION DU METIER D AUXILIAIRE AMBULANCIER IFPS - BESANCON Institut de Formation de Professions de Santé Centre Hospitalier Régional Universitaire de Besançon Formation auxiliaire ambulancier 44 chemin du Sanatorium 25 030 BESANCON CEDEX Tél. : 03.81.41.51.37

Plus en détail

Lignes directrices pour une compétence continue chez les hygiénistes dentaires de l Ontario

Lignes directrices pour une compétence continue chez les hygiénistes dentaires de l Ontario Lignes directrices pour une compétence continue chez les hygiénistes dentaires de l Ontario Section F Tenue d un portfolio professionnel Toutes les hygiénistes dentaires en Ontario doivent maintenir un

Plus en détail

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS.

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. Mémoire de D.E.S.C. de Médecine d Urgence Olivier Vuillot Matériel et Méthode : Design

Plus en détail

dmt Organisation des urgences dans l entreprise Sauvetage-secourisme du travail (89 TC 85)

dmt Organisation des urgences dans l entreprise Sauvetage-secourisme du travail (89 TC 85) dmt dossiers médico-techniques Organisation des urgences dans l entreprise Sauvetage-secourisme du travail (89 TC 85) Le défibrillateur semi-automatique : place dans la chaîne des secours et intérêt dans

Plus en détail

Ken Bell s Sommaire des Abréviations

Ken Bell s Sommaire des Abréviations Ken Bell s Sommaire des Abréviations AUG: CSAM: DSA: PUI: RCP: RIA: SCR: Arrêt Urgence Général CERN Safety Alarm Monitoring Défibrillateur Semi-Automatique Plan Urgence D Intervention Réanimation Cardio-Pulmonaire

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Maintenance industrielle et sûreté des process de l Université Paris-Est Marne-la-Vallée - UPEM Vague E 2015-2019

Plus en détail

METIERS DES LANGUES ET CULTURES ETRANGERES

METIERS DES LANGUES ET CULTURES ETRANGERES Mention : METIERS S LANGUES ET CULTURES ETRANGERES Domaine : Spécialité : Volume horaire étudiant : Niveau : MASTER 2 année ARTS LETTRES LANGUES ET VEILLE DOCUMENTAIRE INTERNATIONALE M2 120 ES 120 h 48/78

Plus en détail

Le laboratoire Laerdal, leader du marché du matériel de simulation adhère à ce projet et se propose d en être le principal partenaire.

Le laboratoire Laerdal, leader du marché du matériel de simulation adhère à ce projet et se propose d en être le principal partenaire. Page 1 sur 12 Introduction Il y a 75 ans..les premiers simulateurs aéronautiques arrivaient. Aujourd hui ils sont :. Une obligation réglementaire pour les compagnies aériennes Maintien des compétences

Plus en détail

Atelier gestes d urgences

Atelier gestes d urgences Atelier gestes d urgences L arrêt cardio-respiratoire Pré-test 1- Question à choix multiples: A- L arrêt cardio-respiratoire est plus souvent d origine respiratoire chez l enfant. B- L arrêt cardio-respiratoire

Plus en détail

7 octobre 2014 Entretiens Jacques Cartier

7 octobre 2014 Entretiens Jacques Cartier Le projet de formation «Partenaires, jusqu à la fin» Déterminer avec le patient et ses proches les objectifs de ses soins en contexte de maladie grave et de fin de vie 7 octobre 2014 Entretiens Jacques

Plus en détail

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP 1- Sécurité civile et police administrative L activité opérationnelle des sapeurs pompiers s exercent dans le cadre de la police administrative. La police administrative

Plus en détail

La formation dans tous ses états. Programme et méthode de formation continue sur la

La formation dans tous ses états. Programme et méthode de formation continue sur la La formation dans tous ses états Programme et méthode de formation continue sur la «Préparation des médicaments anticancéreux» Répond à (Art R 950-4 al 1 du Code du Travail) Par qui, Comment et Pourquoi.

Plus en détail

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant

Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier. Portfolio de l étudiant Ministère chargé de la santé Diplôme d Etat d infirmier Annexe VI Portfolio de l étudiant Nom et prénom de l étudiant : Institut de formation en soins : Date d entrée dans la formation : Nom et prénom

Plus en détail

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone SOMMAIRE 1. La mort aux urgences 2. Les Limitations et Arrêts des Thérapeutiques

Plus en détail

LICENCE PROFESSIONNELLE

LICENCE PROFESSIONNELLE LICENCE PROFESSIONNELLE Composante : IUT Domaine : Droit, économie, gestion Mention : E-Commerce et Marketing numérique Parcours : Marketing et commerce sur internet Numéro d accréditation : 20150290 Régime

Plus en détail

LICENCE PROFESSIONNELLE

LICENCE PROFESSIONNELLE LICENCE PROFESSIONNELLE Composante : UFR SHS Domaine : Droit Economie Gestion Mention : Organisation et gestion des établissements hôteliers et de restauration Parcours : Management des entreprises de

Plus en détail

ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION

ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION ÉNONCÉ DE PRINCIPE CONJOINT DE L'AMERICAN COLLEGE OF SPORTS MEDICINE ET DE L'AMERICAN HEART ASSOCIATION «La défibrillation externe automatique dans les centres de conditionnement physique». Cette énoncé

Plus en détail

UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré

UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2 Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré ESPE Lille Nord de France Année 2014-2015 Cette note de cadrage a pour but d aider les collègues

Plus en détail

Le monde bouge, change, nous nous devons de le suivre voire de le précéder en anticipant son évolution.

Le monde bouge, change, nous nous devons de le suivre voire de le précéder en anticipant son évolution. FORMATION CEFIEC Editorial La formation est par essence continue. Le monde bouge, change, nous nous devons de le suivre voire de le précéder en anticipant son évolution. La technique, l informatique semblent

Plus en détail

LICENCE PROFESSIONNELLE

LICENCE PROFESSIONNELLE LICENCE PROFESSIONNELLE Composante : IUT d EVRY Département Génie Thermique et Energie Domaine : DEG / STS Mention : Métiers de l'immobilier : gestion et développement de patrimoine immobilier Parcours

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Écrit par Jocelyn Théoret, directeur en gestion de l expérience client, Groupe-conseil en stratégie et performance de Raymond Chabot Grant Thornton, en collaboration avec

Plus en détail

DOSSIER D INSCRIPTION AU CONCOURS D ENTREE AU CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE D AMBULANCIERS

DOSSIER D INSCRIPTION AU CONCOURS D ENTREE AU CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE D AMBULANCIERS INSTITUT DE FORMATION INTERHOSPITALIER THEODORE SIMON CJ/PV/23/11/2005 DOSSIER D INSCRIPTION AU CONCOURS D ENTREE AU CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE D AMBULANCIERS 2 concours d entrée par an 2 sessions

Plus en détail

REGLEMENT DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES FORMATION EN INITIAL, APPRENTISSAGE, FORMATION CONTINUE

REGLEMENT DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES FORMATION EN INITIAL, APPRENTISSAGE, FORMATION CONTINUE UNIVERSITE D EVRY VAL D ESSONNE IUT d EVRY-BRETIGNY-ATHIS MONS Département TC Arrêté d habilitation : 20014028 LICENCE PROFESSIONNELLE COMMERCE Spécialité : MARKETING ET COMMERCE SUR INTERNET Les métiers

Plus en détail

PANORAMA NORD AMÉRICAIN ET EUROPÉEN DES COMPÉTENCES DES INFIRMIERS DES URGENCES

PANORAMA NORD AMÉRICAIN ET EUROPÉEN DES COMPÉTENCES DES INFIRMIERS DES URGENCES PANORAMA NORD AMÉRICAIN ET EUROPÉEN DES COMPÉTENCES DES INFIRMIERS DES URGENCES C.PIEL T.CHERFAOUI CARHAIX 18 MARS 2008 INTRODUCTION La médecine d urgence est reconnue comme spécialité depuis 2004 Les

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE. C Assouline

LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE. C Assouline LA SIMULATION: INTERETS EN FORMATIION MEDICALE CONTINUE C Assouline Principes «Human error is the price we pay for intelligence» 3 buts principaux de la simulation : détecter les erreurs éviter les erreurs

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

LICENCE PROFESSIONNELLE ASSURANCE BANQUE - FINANCE

LICENCE PROFESSIONNELLE ASSURANCE BANQUE - FINANCE LICENCE PROFESSIONNELLE ASSURANCE BANQUE - FINANCE Spécialité: Gestion Clientèle Particuliers Arrêté d habilitation : 20090979 REGLEMENT DU CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 2013-2015 VU la loi 84-52 du 26 janvier

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

GUIDE DE CONSTITUTION DE DOSSIER EN VUE DE LA RECONNAISSANCE ET/OU DE L EQUIVALENCE DES DIPLOMES, TITRES ET GRADES DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

GUIDE DE CONSTITUTION DE DOSSIER EN VUE DE LA RECONNAISSANCE ET/OU DE L EQUIVALENCE DES DIPLOMES, TITRES ET GRADES DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR CONSEIL AFRICAIN ET MALGACHE POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (C. A. M. E. S.) 01 B.P. 134 OUAGADOUGOU 01 (BURKINA FASO) Tél. : (226) 50.36.81.46 - Fax : (226) 50.36.85.73 Email : cames@bf.refer.org GUIDE

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES

BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES Septembre 2014 CARTOGRAPHIE DES MÉTIERS DES PRESTATAIRES BRANCHE DU NÉGOCE ET PRESTATIONS DE SERVICES DANS LES DOMAINES MÉDICO-TECHNIQUES www.metiers-medico-techniques.fr CPNEFP de la branche Négoce et

Plus en détail

Je soussigné(e) Mme, Mlle, M.., reconnaît avoir pris connaissance du règlement ci-dessus et en accepte les conditions. Fait le..

Je soussigné(e) Mme, Mlle, M.., reconnaît avoir pris connaissance du règlement ci-dessus et en accepte les conditions. Fait le.. Fiche d inscription Prévention et Secours Civiques de Niveau 1 (PSC1) DELEGATION LOCALE DE SURESNES Madame Mademoiselle Monsieur NOM d usage : NOM de naissance : Prénom : Date de naissance : Lieu de naissance

Plus en détail

INAUGURATION Du service de Pédiatrie Dossier de presse JEUDI 14 NOVEMBRE 2013

INAUGURATION Du service de Pédiatrie Dossier de presse JEUDI 14 NOVEMBRE 2013 Dossier de presse INAUGURATION Du service de Pédiatrie JEUDII 14 NOVEMBRE 2013 Le dossier Le service de Pédiatrie Introduction La Pédiatrie : Ses activités Quelques données chiffrées Son fonctionnement

Plus en détail

LICENCE PROFESSIONNELLE. Systèmes informatiques et logiciels

LICENCE PROFESSIONNELLE. Systèmes informatiques et logiciels LICENCE PROFESSIONNELLE Systèmes informatiques et logiciels Spécialité : Gestion des systèmes d information analyse de production exploitation systèmes réseaux et applications Arrêté d habilitation : 2001299

Plus en détail

LA LICENCE D ENSEIGNEMENT (LE)

LA LICENCE D ENSEIGNEMENT (LE) La licence d enseignement (LE) Licence d enseignement dans les matières reconnues par l Etat libanais comme disciplines d enseignement. Nombre de crédits : 40 crédits, capitalisables dans le CAPES, à effectuer

Plus en détail

Aide kinésithérapeute : une réalité?

Aide kinésithérapeute : une réalité? Aide kinésithérapeute : une réalité? Fabien Launay Cadre supérieur du pôle rééducation CHU de Dijon Dijon (21) Préambule : La fonction d aide-kinésithérapeute n est pas nouvelle. Elle peut être occupée

Plus en détail

Diplôme de Docteur en chirurgie dentaire ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS 2015-2016

Diplôme de Docteur en chirurgie dentaire ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS 2015-2016 FACULTE D ODONTOLOGIE UNIVERSITE de MONTPELLIER Diplôme de Docteur en chirurgie dentaire ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS 05-06 Pour avoir le diplôme de Docteur en chirurgie dentaire, il faut suivre le cursus

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé Domaine Santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé HES-SO, les 5 et 6 mai 2011 1 PEC Modules complémentaires santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé 1. Finalité des modules

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

L'oxygène. Rappel. plus d informations au : 02 54 21 97 39 ou par mail à : gaz-medicaux@spengler.fr

L'oxygène. Rappel. plus d informations au : 02 54 21 97 39 ou par mail à : gaz-medicaux@spengler.fr L'oxygène Spengler, fabricant français de matériel médical et établissement pharmaceutique distributeur en gros de gaz à usage médical, propose des ensembles de premiers secours conformes à la législation

Plus en détail

CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES

CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES CHARTE POUR L ACCUEIL DES INTERNES Formalisation des engagements réciproques entre l EPS Ville-Evrard et les internes Ressources humaines médicales Delphine LEBIGRE AAH NOVEMBRE 2012 Objectifs L établissement

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION NOVEMBRE 2010 PRÉAMBULE L agrément des programmes constitue un exercice important qui permet non

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE

STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE FACULTÉ DE MÉDECINE FACULTÉ DE CHIRURGIE DENTAIRE Université de Strasbourg STAGE D'INITIATION AUX SOINS INFIRMIERS D'ACCES EN PCEM2 ou en 2ème ANNEE DE CHIRURGIE DENTAIRE JUILLET ou AOUT ou SEPTEMBRE 2012

Plus en détail

Devenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation

Devenez expert en éducation. Une formation d excellence avec le master Métiers de l Enseignement, de l Education et de la Formation Institut Universitaire de Formation des Maîtres Université de Provence - Aix-Marseille Université 20 ans d expérience dans la formation des professionnels dans les métiers de l enseignement, de l éducation

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Formation obligatoire d adaptation à l emploi

Formation obligatoire d adaptation à l emploi Cycle de formation Praxis Conforme à l arrêté du 16 juillet 2009 Formation obligatoire d adaptation à l emploi Agent de service mortuaire Madame, Monsieur, Depuis l arrêté du 16 juillet 2009 relatif à

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

OFFRE DE FORMATION. 1er semestre 2015. Formez vos salariés, vos dirigeants, vos bénévoles et vos licenciés.

OFFRE DE FORMATION. 1er semestre 2015. Formez vos salariés, vos dirigeants, vos bénévoles et vos licenciés. COMITÉ DÉPARTEMENTAL OLYMPIQUE ET SPORTIF DE L ORNE OFFRE DE FORMATION 1er semestre 2015 Formez vos salariés, vos dirigeants, vos bénévoles et vos licenciés. A qui s adresse les formations? Les formations

Plus en détail

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * République du Sénégal Ministère de la Santé et de l Action Sociale Direction Générale de la Santé Direction des Laboratoires Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * PLAN DE FORMATION DES PERSONNELS

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

Organisation des enseignements au semestre 7

Organisation des enseignements au semestre 7 Organisation des enseignements au semestre 7 UE1 : Pratiques pédagogiques différenciées et adaptées aux besoins éducatifs particuliers (responsable : J. Divry) Transmettre des connaissances et des références

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

La réingénierie de la formation en kinésithérapie suite à l arbitrage interministériel du 9 décembre 2014. Foire aux questions

La réingénierie de la formation en kinésithérapie suite à l arbitrage interministériel du 9 décembre 2014. Foire aux questions La réingénierie de la formation en kinésithérapie suite à l arbitrage interministériel du 9 décembre 2014 Foire aux questions Réalisée le 1 er mars 2015 Les études de kinésithérapie sont actuellement en

Plus en détail

Rapport d évaluation des masters réservés aux établissements habilités à délivrer le titre d'ingénieur diplômé

Rapport d évaluation des masters réservés aux établissements habilités à délivrer le titre d'ingénieur diplômé Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation des masters réservés aux établissements habilités à délivrer le titre d'ingénieur diplômé Grenoble INP ENSE Campagne d évaluation 2013-2014 Section

Plus en détail