UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

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1 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL DYNAMIQUE DE LA POLITIQUE MONETAIRE DEPUIS LA GRANDE MODERATION ANALYSE A PARTIR DE LA COURBE DE TAYLOR MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉCONOMIQUE PAR JEAN PAUL BOKETSU BOFILI JUIN 2011

2 REMERCIEMENTS Au erme de ce ravail, il m es un devoir d exprimer mes senimens de graiude à oues les personnes qui, par leur concours e leur dévouemen, on conribué d une manière ou d une aure à la producion de cee œuvre qui couronne nos effors e marque un pas de plus dans mon cheminemen scienifique. Mes remerciemens s adressen premièremen au Professeur Seve Ambler pour avoir voloniers accepé e assuré la direcion de ce ravail. Ses orienaions, nos échanges e surou sa méhode de ravail on non seulemen approfondi mes connaissances, mais von aussi foremen coninuer d influencer mon syle de recherche sur les grands sujes acuels en macroéconomie. Mes senimens de graiude s adressen égalemen à ous les professeurs du déparemen des sciences économiques de l Universié du Québec à Monréal (UQÀM) pour leur formaion e leur encadremen; e ou pariculièremen aux Professeurs Yvon Fauvel, Louis Phaneuf e Alain Guay pour leur appui e leurs conseils scienifiques combien uiles e perinens. Enfin, que oue ma famille ainsi que ous mes collègues e mes ami(e)s se conenen de mes remerciemens rès humbles pour le souien auquel vous m avez oujours apporé. Que oues e ous rouven dans ce ravail le frui de nore dur labeur qui récompense an d effors déployés e an de sacrifices consenis.

3 TABLE DES MATIÈRES LISTE DES TABLEAUX. v LISTE DES FIGURES. vi LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES... viii RESUMÉ. ix INTRODUCTION. 1 CHAPITRE I REVUE DE LA LITTÉRATURE Cadre macroéconomique d analyse de la poliique monéaire Poliique monéaire opimale Quelques considéraions de poliique monéaire Grande Modéraion e courbe de Taylor. 25 CHAPITRE II MODÈLE D ANALYSE Le modèle Équilibre du modèle e poliique monéaire opimale Échanillons e données uilisées Procédure d esimaion e de consrucion de la courbe de Taylor Calibraion du modèle e disribuion à priori des paramères

4 iv CHAPITRE III PRINCIPAUX RÉSULTATS ET ANALYSES Paramères esimés du modèle Poliique monéaire opimale e dynamique de l arbirage Règle opimale de poliique monéaire Dynamique des variables macroéconomiques CONCLUSION.. 81 APPENDICE A SOLUTION DU MODÈLE APPENDICE B SOURCES DE DONNÉES APPENDICE C TABLEAUX.. 88 APPENDICE D FIGURES 94 APPENDICE E CODES DYNARE : ESTIMATIONS ET SIMULATIONS DU MODÈLE RÉFÉRENCES

5 LISTE DES TABLEAUX Tableaux Page 1.1 Change in volailiy of four-quarer growh of Real GDP per capia in he G7, and Valeurs esimées des paramères du modèle Mesures de glissemens des poins de performance e des fronières d efficience Règles opimales de poliique monéaire vs aux de préférence de la banque cenrale Foncions de réponses relaives à un choc srucurel C.1 Définiion des paramères du modèle linéaire.. 88 C.2 Disribuion à priori des paramères du modèle 89 C.3 Paramères esimés du modèle (ensemble : 1984T1-2010T1).. 90 C.4 Paramères esimés (1984T1-1991T4).. 90 C.5 Paramères esimés (1992T1-2007T2).. 91 C.6 Paramères esimés (2007T3-2010T1).. 91 C.7 Volailiés de l inflaion e de l écar de producion de 1984T1-2010T1 92 C.8 Variabiliés opimales e réalisées de l inflaion e de la producion par sous-période 92 C.9 Auocorrélaions des variables macroéconomiques.. 93

6 LISTE DES FIGURES Figures Page 1.1 Courbe de Taylor (courbe d efficience) Poins de performance e fronières d efficience de la poliique monéaire pour les rois sous-périodes Peres opimales e réalisées occasionnées par la poliique monéaire par sous-période D.1 Disribuions à priori e à poseriori des paramères esimés (1984T1-2010T1).. 94 D.2 Disribuions à priori e à poseriori des paramères esimés (1984T1-1991T4).. 95 D.3 Disribuions à priori e à poseriori des paramères esimés (1992T1-2007T2).. 96 D.4 Disribuions à priori e à poseriori des paramères esimés (2007T3-2010T1).. 97 D.5 Foncions de réponses relaives à un choc de demande 1984T1-1991T4. 98 D.6 Foncions de réponses relaives à un choc d offre 1984T1-1991T D.7 Foncions de réponses relaives à un choc monéaire 1984T1-1991T D.8 Foncions de réponses relaives à un choc de demande 1992T1-2007T D.9 Foncions de réponses relaives à un choc d offre 1992T1-2007T

7 vii D.10 Foncions de réponses relaives à un choc monéaire 1992T1-2007T D.11 Foncions de réponses relaives à un choc de demande 2007T3-2010T D.12 Foncions de réponses relaives à un choc d offre 2007T3-2010T D.13 Foncions de réponses relaives à un choc monéaire 2007T3-2010T D.14 Déviaions sandards des variables macroéconomiques (1984T1-1991T4, en rimesre) D.15 Déviaions sandards des variables macroéconomiques (1992T1-2007T2, en rimesre) D.16 Déviaions sandards des variables macroéconomiques (2007T3-2010T1, en rimesre) D.17 Volailiés des chocs exogènes (1984T1-2010T1, en rimesre)

8 LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES BCE CANSIM DSGE DYNARE IPC IS CURVE Banque Cenrale Européenne Canadian Socio-Economic Informaion Managemen Dynamic Sochasic General Equilibrium model Dynare es un préprocesseur e une collecion de GNU Ocave e de rouines MATLAB qui permeen de résoudre, de simuler e d esimer les modèles non linéaires à variables prospecives. Dans le domaine de l économie, il ser pariculièremen à résoudre e à esimer les modèles d équilibre général dynamique e sochasiques (DSGE). Il es conçu e développé par le Cenre pour la Recherche Économique e ses Applicaions (CEPREMAP). voir Indice des Prix à la Consommaion Invesmen and Saving Curve IS-LM Invesmens and Savings (IS), Liquidiy preference and Money supply (LM) MH NKPC OCDE PIB RBC TOTEM VAR Meropolis Hasings New Keynesian Philips Curve Organisaion pour la Coopéraion e le Développemen Économique Produi Inérieur Bru Real Business Cycle model Terms of Trade Economic Model Vecorial Auoregressive

9 RÉSUMÉ Ce ravail uilise un modèle d équilibre général dynamique e sochasique (DSGE) sandard pour calculer la courbe de Taylor, mesurer ses mouvemens e évaluer l efficience de la poliique monéaire pour les rois sous-périodes depuis la Grande Modéraion (1984T1-2010T1). Le bu es d apprécier le degré d arbirage auquel la Banque Cenrale a éé confronée e l efficacié de la poliique monéaire suivie. Les résulas obenus son rès perinens pour la conduie de la poliique monéaire. (i) Ils semblen indiquer un déplacemen des poins de performance vers les courbes d efficience e un glissemen de celles-ci vers l origine. Touefois, ce déplacemen des poins de performance ne s es pas opéré dans la même direcion. Sous la Grande Modéraion, le déplacemen vers l origine, dû à la réducion simulanée des volailiés de l inflaion e de la producion, améliore significaivemen l arbirage pour la Banque Cenrale, rédui foremen les peres occasionnées e accroî l efficience de la poliique monéaire. Alors que pendan la Grande Récession pos-2007, le déplacemen du poin de performance vers le coin Sud-Es déériore ce arbirage, car, une faible réducion de la variabilié de l inflaion es réalisée au coû d une fore variabilié de la producion. Ce qui perme de conclure que cerains choix de poliique monéaire son plus efficiens que d aures. (ii) Ils éablissen égalemen que le degré d efficience de la poliique monéaire es inversemen lié à l ampleur des chocs macroéconomiques aléaoires. Cee relaion négaive appore une conribuion majeure sur le déba relaif aux faceurs explicaifs de la Grande Modéraion e perme de monrer que ous les faceurs (good luck vs good policy) jouen un rôle imporan pendan la modéraion ou la récession économique. (iii) E enfin, ils soulignen l imporance des gains d efficacié, enregisrés par une poliique monéaire agressive e crédible axée sur la mairise de l inflaion, lesquels permeen d anéanir les effes des chocs exogènes qui perurben l économie, surou en période de crise lorsque l insrumen de poliique monéaire devien quasi-inopéran. Mos clés : Poliique monéaire opimale, Grande modéraion, courbe de Taylor, courbe d efficience, Arbirage, modèle DSGE.

10 INTRODUCTION Dès le débu de la décennie 80, plusieurs banques cenrales on adopé de nouvelles poliiques axées sur la réducion de l inflaion e du chômage. Mais sur le plan opéraionnel, leur efficacié dépend foremen de l arbirage enre l inflaion e la producion auquel elles doiven opérer pour déerminer le niveau opimal. Selon Taylor (1979, 1994), à long erme, la banque cenrale ne peu réduire la variabilié de l inflaion qu au dérimen d une hausse de la variabilié de la producion e vice-versa. La courbe de Taylor qui défini cee relaion es, à ce effe, devenue pour les banques cenrales un ouil de référence ou mieux un guide pour la conduie de leur poliique monéaire (Fuhrer, 1997). Elle a l avanage de corriger la courbe de Phillips 1 qui préconisai un arbirage à long erme enre le aux d inflaion e le aux de chômage, au lieu de leurs variabiliés. L inérê accordé à la courbe de Taylor en an qu ouil d évaluaion de l efficience de la poliique monéaire es esseniellemen dû à l imporance que revê la quesion d arbirage sur le choix opimal de la banque cenrale. Plusieurs éudes 2 ayan abordé cee quesion souiennen qu un meilleur arbirage perme de réduire les coûs liés à l inflaion (Ambler, 2008) e aux flucuaions de la producion, lesquels on une incidence direce sur le bien-êre social. Fuhrer (1997) va même plus loin e insise en monran que cee quesion d arbirage devien rès cruciale lorsque l économie aein un niveau de faible inflaion (el que celui enregisré depuis les années 90) e perme, dans ce sens, d apprécier la manière don la poliique monéaire répond aux chocs exogènes qui perurben l économie. 1 Hornsein (2008). La courbe de Phillips défini la relaion négaive enre le aux d inflaion e le aux de chômage. Cependan, face à la poliique monéaire expansionnise des années 1970 caracérisée par un niveau élevé d inflaion e de chômage, il s es dégagé que la réducion du aux de chômage n es réalisable qu à cour erme. À long erme, ce arbirage n exise pas, car, la courbe es vericale. 2 Fuhrer (1997) ; Adolfons e al. (2008) ; Honjo e Hun (2006) ; McCaw e Morka (2005) ; Lee (2004) ; Aspergis (2003).

11 2 Mais, depuis la Grande Modéraion on observe une réducion simulanée de la volailié de l inflaion e de la volailié de la producion dans presque oues les économies développées, voire émergenes 3. Pour expliquer les réducions observées, bon nombre d aueurs s accorden à la héorie économique d arbirage pour monrer que les performances économiques enregisrées son la résulane, soi du passage de l économie d un poin d inefficience à un niveau d efficience, soi du glissemen de la courbe d efficience elle-même (Sock e Wason, 2003; Bernanke, 2004; Cecchei e al., 2006; Benai e Surico, 2008). Touefois, il exise des divergences concernan les forces morices ayan occasionné ces mouvemens. Un couran préconise la diminuion des variabiliés des chocs macroéconomiques aléaoires 4 observées «good luck» andis que l aure souien le changemen srucurel de l économie ainsi que les poliiques monéaires acives suivies 5 «good policy». Malheureusemen, les ravaux qui s inéressen à évaluer cee efficience pendan la Grande Modéraion s avèren souven limiés, soi par leurs méhodes, soi par leur approche saique 6, soi encore par leurs données parielles. En effe, Sock e Wason (2003) e Bernanke (2004) s aarden uniquemen sur des illusraions héoriques. Lee (2004) uilise un modèle GARCH 7 mulivarié pour esimer les variances de l inflaion e celles de la producion de 22 pays de l OCDE alors que Cecchei e al. (2006) procèden par l esimaion OLS 8 d un sysème de deux équaions linéaires de ype VAR(2). Même si leur démarche semble plus inéressane avec un modèle néo-keynésien ouver, Honjo e Hun (2006) n uilisen qu une approche saique e comparaive des courbes d efficience de cinq pays 9. 3 Blanchard e Simon (2001) monren que depuis 1980, la volailié de la producion a diminué de près de 50% andis que celle de l inflaion d environ 30%. Spécifiquemen pour le Canada, Longworh (2002) idenifie les changemens significaifs enre les décennies 80 e Hamilon (1983); Sock e Wason (2003). 5 Galí e Gambei (2009) ; Bernanke (2004) ; Clarida e al. (2000). 6 Il s agi principalemen des papiers de Fuhrer (1997), Honjo e Hun (2006). 7 GARCH : Generalized Auoregressive Condiional Heeroscedasiciy. 8 Ordinary Leas Square (OLS). 9 Il s agi de l Irlande en comparaison au Canada, Nouvelle-Zélande, US e UK de 1992T2-2004T4.

12 3 Sous cee perspecive, ce ravail cherche à calculer la courbe de Taylor, à mesurer ses mouvemens e à apprécier le degré d efficience de la poliique monéaire suivie depuis la Grande Modéraion, à ravers les rois sous-périodes suivanes : (i) avan l adopion de la poliique de ciblage d inflaion (1984T1-1991T4), (ii) sous le régime de ciblage d inflaion à 2% (1992T1-2007T2) e enfin, (iii) sous ce régime de ciblage d inflaion à 2% perurbé par les chocs exogènes de la Grande Récession pos-2007 (2007T3-2010T1). Cee approche dynamique es fondée sous la considéraion selon laquelle les paramères srucurels ne son pas invarians à ravers les sous-périodes reenues (Fernández-Villaverde e Rubio-Ramírez, 2007). Le ravail recour à un modèle d équilibre général dynamique e sochasique (DSGE) sandard e fermé avec des rigidiés nominales sur les prix. Le choix poré à ce modèle uilisé par Caselnuovo (2006) es dû à ses conclusions relaives à l allure convexe e monoone que présene la courbe de Taylor sous le régime de poliique monéaire acive. Nore méhodologie es subdivisée en deux emps. D'abord, nous uilisons les echniques bayésiennes pour esimer les paramères pour chaque sous-période e valider le modèle srucurel. Ensuie, nous recourons aux méhodes de simulaions avec perurbaions pour calculer d une par, les variabiliés observées de l inflaion e de la producion e d aure par, la règle la plus opimale de poliique monéaire ainsi que les couples de variabiliés opimales de l inflaion e de la producion suivan l algorihme développé par Dennis (2007). Ces couples de variabiliés observées e opimales serven respecivemen à déerminer les poins de performances e à consruire les courbes d efficience. Au regard des résulas obenus, nous relevons rois implicaions majeures pour la conduie de la poliique monéaire. Primo, nous indiquons une amélioraion de l arbirage pour la banque cenrale pendan la Grande Modéraion mais une déérioraion pendan la Grande Récession pos-2007 éan donné que le déplacemen des poins de performance ne s es pas opéré dans la même direcion. En effe, malgré

13 4 le déplacemen des poins de performance vers les courbes d efficiences e le glissemen de celles-ci vers l origine, on observe que pendan la Grande Modéraion (1984T1-2007T2), la réducion simulanée des volailiés de l inflaion e de la producion a oriené la performance vers l origine, amélioran ainsi l arbirage de la Banque Cenrale e son efficacié par une réducion significaive des peres. Mais, sous la Grande Récession pos-2007 (2007T3-2010T1), on enregisre un phénomène ou à fai différen. La déviaion de la performance vers le coin Sud-Es implique une faible réducion de la variabilié de l inflaion au coû d une fore variabilié de la producion, ce qui déériore l arbirage e occasionne des peres élevées de bien-êre social. Secundo, nous monrons que le degré d arbirage auquel la banque cenrale fai face es posiivemen corrélé au degré d efficience de la poliique monéaire laquelle dépend négaivemen de l ampleur des chocs aléaoires qui perurben l économie, noammen les chocs d offre. Cee relaion capivane suggère l imporance non négligeable de ous les faceurs («good policy» e «good luck») pour expliquer les performances macroéconomiques observées. Terio, nous soulignons l imporance de la poliique monéaire acive e crédible sous le régime de ciblage d inflaion don les gains d efficacié permeen d anéanir les effes négaifs des chocs aléaoires qui frappen l économie, surou en période de récession où l acion de la poliique monéaire es réduie. Le ravail es subdivisé en rois chapires. Le premier es consacré à la revue de la liéraure poran sur la poliique monéaire, la Grande Modéraion e la courbe de Taylor. Le deuxième décri le modèle d analyse, la méhodologie suivie, les données uilisées ainsi que le calibrage des paramères du modèle. Enfin, le roisième chapire présene e analyse les principaux résulas. Il discue profondémen des variaions observées au niveau des paramères srucurels esimés, de l efficience de la poliique monéaire suivie, de l efficacié en ermes de peres de bien-êre social occasionnées e enfin, des implicaions macroéconomiques liées à la dynamique de la poliique monéaire éudiée.

14 CHAPITRE I REVUE DE LA LITTÉRATURE La conduie de la poliique monéaire a significaivemen évolué depuis ces rois dernières décennies. Ainsi, ce chapire présene une synhèse sur les conceps clés. Il s agi noammen du cadre de la poliique monéaire (1.1), de la poliique monéaire opimale (1.2), des considéraions praiques de poliique monéaire (1.3) ainsi que de la Grande Modéraion e de la courbe de Taylor (1.4). 1.1 Cadre macroéconomique d analyse de la poliique monéaire Le nouveau cadre d analyse de la poliique monéaire s inscri dans la synhèse Néo-Keynésienne, aussi appelée la nouvelle synhèse Néoclassique (Galí, 2008 ; Goodfriend e King, 1997). King (2000), Clarida e al. (1999) e Goodfriend e King (1997) monren que cee synhèse découle de la symbiose des courans Néoclassique e Keynésien. Du couran Néoclassique, elle es fondée sur la héorie d équilibre général dynamique e des modèles de cycles réels (RBC) résulan de l opimisaion du comporemen des ménages e des firmes. Tandis que du couran Keynésien, elle es basée sur la héorie néo-keynésienne qui préconise la présence de la monnaie, la compéiion monopolisique des firmes individuelles ainsi que les rigidiés nominales sur les prix e les salaires. Conrairemen aux modèles de cycles réels (RBC), la synhèse Néo-keynésienne sigmaise le rôle imporan que joue la poliique monéaire sur les flucuaions macroéconomiques. La présence des firmes monopolisiques compéiives e des rigidiés nominales sur les prix e les salaires enraine la

15 non-neuralié de la monnaie e de ce fai, la poliique monéaire a significaivemen des effes à cour erme sur le niveau de l acivié économique. 6 LM 10 Cee synhèse Néo-Keynésienne se démarque de l ancienne approche ISdans ce sens que les équaions consiuives des modèles dynamiques d équilibre général son issues de l opimisaion du comporemen des ménages e des firmes. Ces microfondemens consiuen une caracérisique ayan une fore implicaion dans la nouvelle perspecive d analyse de la conjoncure économique. Car, selon Clarida e al. (1999), la conjoncure courane es dès lors influencée aussi bien par le comporemen acuel que fuur de la poliique monéaire. Pour analyser la poliique monéaire, on disingue un évenail des modèles Néo-Keynésiens 11. Taylor (2001a) propose une synhèse inéressane sur ces modèles. Aussi, Taylor e Wieland (2009) présenen une lise non exhausive dans leurs annexes. Cependan, face à cee muliplicié, nore descripion es basée sur le modèle de Clarida e al. (1999). Il s agi d un pei modèle sandard d économie fermée avec les rigidiés nominales sur les prix. Les salaires son flexibles. Il y a ni invesissemen, ni accumulaion du capial e cee absracion n affece pas les implicaions qualiaives du modèle. Selon Clarida e al. (1999), King (2000) e Galí (2008), les modèles Néo-keynésiens d analyse de la poliique monéaire son principalemen composés de deux équaions agrégées. Il s agi de la nouvelle courbe IS e de la courbe de Phillips Néo-keynésienne (NKPC). À cela, on peu ajouer une foncion du aux d inérê considéré comme l insrumen de poliique monéaire de la banque cenrale. 10 Le modèle IS-LM perme d'éablir un équilibre général à l'inersecion du marché des biens e services, qui lie épargne e invesissemen (invesmens and savings, d'où IS), e du marché monéaire, qui lie offre e demande de monnaie (liquidiy preference and money supply, d'où LM). 11 Taylor e Wieland (2009) éablissen une lise complèe des principaux modèles. Taylor (2001a) présene une synhèse sur les poins de convergence e de divergence poran sur leurs spécificaions.

16 7 Les rois équaions caracérisiques se présenen comme sui : où x ( R E 1) E x 1 g (1.1) x E 1 u (1.2) R f,... M (1.3) x es la producion, le aux d inflaion e R le aux d inérê nominal. 12 E es l opéraeur d anicipaion condiionnelle à l informaion en période, déermine le aux d escompe andis que, son des paramères. Enfin, M g, u e son des chocs exogènes correspondan respecivemen au choc de demande, au choc d offre e au choc monéaire. Il s agi des chocs indépendans e ideniquemen disribués d espérances nulles e de variances respecives un processus 2 g, 2 u e 2 M. Ils suiven AR 1 el que g g ˆ 1 g, u u ˆ 1 u e M M ˆ 1 où,, déerminen le degré de persisance de ces chocs avec 0,, 1. L équaion (1.1) es la nouvelle courbe IS ou la foncion de demande agrégée. Elle es dérivée de la log-linéarisaion de l équaion d Euler sur l opimisaion de la consommaion du ménage représenaif, en imposan que la consommaion soi égale à la producion moins les dépenses publiques. Elle monre que la producion dépend posiivemen de son niveau fuur anicipé e négaivemen du aux d inérê réel. La relaion posiive enre la producion courane e son niveau fuur anicipé s explique par l effe de lissage de la consommaion par les ménages. En effe, l anicipaion d une hausse de la consommaion dans le fuur suie à une hausse de la producion, incie les ménages à augmener leur consommaion courane e par ricoche, la producion ; e vice-versa en cas de baisse. 12 Toues ces variables son en déviaion par rappor à leur niveau de long erme. x y z es l écar de producion mesuré en logarihme de la producion courane y par rappor à son niveau d équilibre z, obenu lorsque les prix son parfaiemen flexibles; es le aux d inflaion déerminé par p p 1, p éan le logarihme du niveau des prix.

17 Par conre, la relaion négaive enre la demande agrégée e le aux d inérê réel es due à la subsiuion de la consommaion que les ménages opèren suie à la variaion du aux d inérê réel, don le degré d élasicié es déerminé par le paramère. Lorsque le aux d inérê augmene, les ménages on endance à diminuer les encaisses allouées à la consommaion pour les affecer dans les acifs plus renables; e ce, vice versa. Le choc g a un impac sur la demande agrégée e es ainsi considéré comme un choc de la demande ou de préférence. Il es relaivemen foncion des variaions anicipées des dépenses gouvernemenales sur celles de la producion. 8 L équaion (1.2) es la courbe de Phillips néo-keynésienne (NKPC) ou la courbe d offre agrégée. Elle es dérivée de l approximaion log-linéaire des décisions agrégées des firmes individuelles en compéiion monopolisique qui ré-opimisen leurs prix de façon échelonnée à la Calvo (1983) 13. Ce ajusemen des prix à la Calvo suppose qu à chaque période, chaque firme a une probabilié de ne pas ajuser son prix e une probabilié 1 de réviser son prix, e ce, indépendammen de la dernière période don elle a modifié son prix. Ainsi, à chaque période on dispose de deux cohores disinces : des firmes à «prix flexibles» c es-à-dire celles ayan ajusé leurs prix e des firmes à «prix fixes» ou celles n ayan pas ajusé. Cee présence monopolisique e la rigidié des prix consiuen une source rès imporane de la non-neuralié de la monnaie e donc, de la poliique monéaire. La courbe de Phillips néo-keynésienne (NKPC) monre que l inflaion es posiivemen influencée par le niveau de la producion courane ainsi que celui de l inflaion fuure anicipée. Selon King (2000), les paramères e son posiifs els que 0 1 e 0. Le paramère indique la mesure don l inflaion répond 13 Dans les modèles Néo-Keynésiens, il exise plusieurs manières don les firmes révisen leurs prix e salaires. On noe noammen à la Taylor (1980), à la Calvo (1983), à la Chrisiano e al. (2005), ec.

18 aux déviaions de la producion. Une valeur élevée de indique que la producion a un effe considérable sur l inflaion e ainsi l ajusemen des prix es plus fréquen. Le choc d offre, appelé aussi choc d inflaion par les coûs ou «cos push shock», es un élémen déerminan de cee équaion. Il désigne ou aure faceur pouvan occasionner les variaions du aux d inflaion couran en dehors des variaions de la producion. E surou, il condiionne l arbirage enre l inflaion e la producion auquel la banque cenrale fai face pour conduire sa poliique monéaire. 9 L équaion (1.3) es la foncion de réacion de la banque cenrale où le aux d inérê nominal es défini comme l insrumen de la poliique monéaire 14. Suivan King (2000), f (,...) représene la parie sysémaique de la poliique monéaire andis que M comprend l ensemble des chocs qui incien la banque cenrale à agir en dehors de sa poliique sysémaique. Éan donné que le aux d inérê réel, noé r, influence direcemen l acivié économique 15, son lien avec le aux d inérê nominal es défini par l équaion de Fischer : E r R E (1.4) 1 1 La foncion du aux d inérê nominal perme à la banque cenrale de réagir aux déviaions de la producion e de l inflaion. Cependan, il es à noer que face aux chocs exogènes, la poliique monéaire n agi pas direcemen sur la producion e l inflaion. Elle les influence en agissan sur les aux des marges des firmes afin de réduire les disorsions liées au pouvoir monopolisique e à la rigidié des prix. 14 Le choix d un el insrumen es une quesion cruciale discuée dans la liéraure. Cerains modèles néo-keynésiens uilisen les agrégas monéaires (lire McCallum, 2001; King e Woolman, 2004). Cependan pour Clarida e al. (1999), le aux d inérê nominal es plus réalise e reflèe concrèemen la manière don la poliique monéaire es conduie par les banques cenrales, noammen la Fed, depuis les années 1965, sauf de où les réserves on éé uilisées comme insrumen. 15 La baisse du aux d inérê réel simule l invesissemen e donc la producion compe enu des condiions favorables du crédi; andis qu une hausse freine la producion éan donné le resserremen des condiions de crédis.

19 10 Woolman (2001) idenifie deux canaux par lesquels les aux des marges des firmes peuven êre affecés. Il s agi, soi par le aux d inflaion (même s il es consan), soi par les poliiques qui affecen l acivié réelle. Ainsi, paran des variaions du aux d inérê nominal e de la présence des rigidiés nominales des prix dans ce modèle, la banque cenrale peu changer le aux d inérê réel à cour erme e ainsi, influencer le niveau de l acivié e des prix. C es donc le mécanisme le plus préconisé par lequel la poliique monéaire influence les condiions économiques depuis ces rois dernières décennies, même si le déba demeure oujours ouver. On ne peu clore cee secion sans relever que selon Clarida e al. (1999) e King (2000), une des caracérisiques rès imporanes des modèles néo-keynésiens réside dans les «anicipaions». Ceci peu-êre observée par iéraions anicipaives des équaions (1.1) e (1.2) qui donnen : (1.5) x E i E g i i i i0 i (1.6) E x u i i i0 Au erme des équaions (1.5) e (1.6), les niveaux de la producion e de l inflaion courane dépenden respecivemen des seniers d expansion du aux d inérê réel e du choc de la demande; e de l écar de producion e du choc d offre. En effe, à ire illusraif, lorsque les firmes anicipen une hausse (baisse) de leurs coûs marginaux 16, elles procèden à un ajusemen à la hausse (baisse) de leur prix, ce qui a un effe sur le niveau de l inflaion courane. Ce comporemen prospecif pluô que rérospecif de l inflaion consiue une différence avec la courbe de Phillips sandard e a des implicaions rès fores dans la conduie de la poliique monéaire acuelle. Alors quelle poliique monéaire la banque cenrale doi-elle mener en vue d influencer le niveau de l acivié économique? 16 Galí (2001) monre qu il exise une relaion enre le coû marginal e l écar de producion elle que mc x, où es un faceur de proporion.

20 Poliique monéaire opimale Nous allons poser d abord le problème de la poliique monéaire (1.2.1) avan de dériver la poliique monéaire opimale sous discréion (1.2.2) ainsi que sous crédibilié parfaie (1.2.3), ou en analysan les implicaions de chacune Problème de la poliique monéaire Le problème de la poliique monéaire consise à la maximisaion du bien-êre, mieux de l uilié de l agen représenaif. Roemberg e Woodford (1998), Woodford (2002b) e Benigno e Woodford (2006) monren que ce objecif es équivalen à la minimisaion d une foncion quadraique de pere de la forme 17 : 1 min L min E x 2 = i i i i0 sous conraine des équaions (1.1) e (1.2) ; 2 2 (1.7) où L es la foncion de pere, es le aux d inflaion, es la cible d inflaion; x es l écar de producion; 0 1 es le aux d escompe, es le poids relaif accordé aux déviaions de la producion à celles de l inflaion (0 ). Une valeur plus élevée de indique que la banque cenrale es plus préoccupée à réduire les flucuaions de la producion que celles de l inflaion. Les peres du bien-êre pour la sociéé associées à l inefficacié de la poliique monéaire son évaluées par une espérance non condiionnelle de la foncion de pere ci-après : 1 E( L) E var x var 2 i (1.8) i i i0 17 À côé de l inflaion e de la producion, la banque cenrale peu inclure aussi d aures variables dans sa foncion objecif, noammen le aux d inérê, les salaires ou encore le aux de change. La spécificaion de la foncion de pere dépend de chaque banque cenrale suivan les variables considérées comme significaives pour la conduie de sa poliique monéaire.

21 12 Le problème de la banque cenrale consise donc à déerminer le riple, x, R opimal. Il s agi du aux d inérê opimal correspondan au aux d inflaion e au niveau de l écar de producion qui minimise la foncion objecif (1.7), rédui les disorsions exisanes dans le marché e de ce fai, maximise le bien-êre de l agen représenaif. Mais, la difficulé renconrée dans cee opimisaion réside dans le fai que les variables cibles, à savoir l inflaion e l écar de producion, dépenden de leurs niveaux fuurs anicipés. Cela soulève donc la quesion de la crédibilié de la poliique monéaire. Ainsi, la banque cenrale peu choisir de conduire sa poliique monéaire soi de façon discréionnaire, soi de façon crédible. Selon Clarida e al. (1999) e Galí (2008), la différence réside sur les implicaions découlan du lien enre les inenions de poliique monéaire e les anicipaions du seceur privé Poliique monéaire discréionnaire La poliique monéaire sous discréion es plus réalise car, elle reflèe la manière don les banques cenrales conduisen leurs poliiques. La banque cenrale choisi à chaque période les valeurs opimales du aux d inflaion e de l écar de producion qui maximisen la foncion objecif (1.7) sous les conraines (1.1) e (1.2). Ensuie, elle déermine le aux d inérê nominal correspondan. Ici, les anicipaions du seceur privé son raiées comme données e n influencen pas la conduie de la poliique monéaire. Le choix à chaque période de x e se fai indépendammen des anicipaions du seceur privé. Par conséquen, le aux d inflaion fuur ainsi que le niveau de producion fuure ne dépenden pas de la poliique monéaire acuelle.

22 13 Ainsi, le problème de la poliique monéaire (1.7), sous conraine (1.1)-(1.2) devien un problème d opimisaion saique qui peu êre réécri sous la forme : 1 1 max i 2 2 x E x i i x, 2 2 i1 sous conraines des équaions (1.1) e (1.2). (1.9) Suivan la méhode Lagrangienne 18, la résoluion du problème peu-êre faie en deux éapes : d abord la banque cenrale choisi x e qui maximisen la foncion objecif (1.7) sous la conraine du niveau de l inflaion (1.2) ; e ensuie elle déermine à parir de l équaion (1.1) le aux d inérê nominal opimal, correspondan aux valeurs opimales de x e des condiions du premier ordre son : x R,. Ainsi, les valeurs opimales issues (1.10) En subsiuan (1.10) dans la conraine (1.1) e en supposan que les anicipaions du seceur privé son raionnelles, on obien après réarrangemen des ermes, les valeurs d équilibre des déviaions de la producion e de l inflaion : x qu (1.11) qu (1.12) où q L équaion (1.10) explique commen la banque cenrale doi agir pour sa poliique de sabilisaion. Elle monre que pour réduire l inflaion lorsqu elle se rouve au-dessus de son niveau cible, la banque cenrale doi conracer la demande agrégée; andis que pour ramener la producion lorsqu elle se rouve au-dessus de sa cible, elle doi baisser le aux d inflaion. 18 Ce problème d opimisaion peu êre résolu par la méhode Lagrangienne ou par la méhode de programmaion dynamique.

23 14 Cee relaion inrodui donc un arbirage enre l inflaion e la producion. L inensié de cee réducion (ou augmenaion) es proporionnelle à la mesure don l inflaion répond à l écar de producion ( ) e inversemen proporionnel au poids relaif accordé aux flucuaions de la producion par rappor aux flucuaions de l inflaion ( ). Les deux équaions (1.11) e (1.12) indiquen que les flucuaions de l inflaion e de la producion par rappor à leurs niveaux cibles son proporionnelles à l inensié du choc d offre couran. Ce choc agi négaivemen sur le niveau de la producion e posiivemen sur celui de l inflaion. Ainsi, la banque cenrale doi ajuser les flucuaions de la producion e de l inflaion proporionnellemen à l inensié du choc d offre u. Ce ajusemen se fai au moyen de l insrumen de la banque cenrale. Ce aux d inérê nominal opimal s obien en subsiuan la valeur opimale (1.10) dans l équaion de la nouvelle courbe IS (1.1), où l on obien après réarrangemen : 1 R E 1 g (1.13) avec e E 1 qu Selon l équaion (1.13), la mesure de réacion de la banque cenrale face aux flucuaions de l inflaion e de l écar de producion dépend donc du paramère. Ce paramère doi êre supérieur à «1» afin que le aux d inérê nominal agisse efficacemen sur les anicipaions fuures de l inflaion. Eu égard à ce qui précède, Clarida e al. (1999) prescriven quelques conclusions inéressanes relaives à la poliique monéaire opimale. Ils monren premièremen que considéran l équaion (1.10), il exise, en présence d un choc d offre, un arbirage à cour erme enre le niveau de l inflaion e de la producion.

24 Deuxièmemen, la poliique monéaire opimale suppose le ciblage de l inflaion, lequel consise à ramener «d une manière progressive» le aux d inflaion vers sa cible. Touefois, l ajusemen immédia du aux d inflaion à sa cible ne peu êre opimal que, soi en l absence d un choc d offre qui alimene l inflaion, soi lorsque la banque cenrale es indifférene aux flucuaions de la producion ( 0 ). Troisièmemen, suivan l équaion (1.13), une poliique opimale exige que la banque cenrale (i) réagisse efficacemen face aux anicipaions à la hausse de l inflaion fuure, e ce, par une augmenaion plus que proporionnelle du aux d inérê nominal, d où 1 ; (ii) ajuse le aux d inérê nominal pour compenser les chocs de la demande, g, (iii) mais garde le aux d inérê nominal consan pour accommoder les chocs de la producion poenielle. 15 En dépi de ses forces, l insuffisance de la poliique monéaire discréionnaire es surou liée au biais d inflaion 19. Ce dernier s explique dans ce sens que sous discréion, lorsque la banque cenrale cherche à augmener le niveau de la producion à un niveau supérieur à sa valeur cible, cee acion résule à une poliique monéaire non-opimale e provoque une inflaion persisane avec une pere de producion. D où la nécessié d un engagemen de la banque cenrale Poliique monéaire crédible ou sous engagemen Sous engagemen, la banque cenrale annonce au seceur privé ses inenions de poliique, inègre leurs anicipaions dans la conduie de sa poliique monéaire e s engage à ne pas dévier. Sous cee opique, e considéran les conraines (1.1) e (1.2), l inflaion e la producion couranes dépenden aussi bien de leurs niveaux acuels que de leurs anicipaions fuures. Auremen di, elles dépenden de la manière don la poliique monéaire es conduie acuellemen e dans le fuur. 19 Kydland e Presco (1977) ainsi que Barro e Gordon (1983) soulèven e expliquen ce problème.

25 Selon le degré d engagemen de la banque cenrale, on disingue deux ypes de poliiques monéaires sous crédibilié Poliique opimale sous engagemen conrain La banque cenrale s engage e prome de suivre une règle. Considérons à ire illusraif la règle sous discréion (1.10). Suie au choc exogène u, elle procède par un ajusemen de la producion e de l inflaion proporionnellemen à l inensié du choc. L ajusemen se présene sous la forme ci-après : x c u (1.14) avec q où x c es le niveau ajusé de l écar de producion sous engagemen : Considéran (1.14), l équaion des prix NKPC (1.2) peu êre réécrie sous la forme : 1 c u (1.15) 1 1 c c x u (1.16) 1 1 La banque cenrale doi chercher à déerminer la valeur opimale de qui maximise son problème 20 (1.17) sous la conraine (1.16): 1 max - c c 2 x 2 2 L (1.17) La foncion objecif max - E i c c 2 xi i peu êre réécrie en ermes de muliple de la 1 i0 foncion des peres par max - xc c L où L i 2 E ui u. i0

26 17 Les condiions de premier ordre nous donnen : x c c c (1.18) où c 1 (1.19) En subsiuan (1.18) dans (1.16) e en supposan que les anicipaions du seceur privé son raionnelles, on obien après arrangemen des ermes, les valeurs d équilibre de l écar de producion e de l inflaion : x c (1.20) qcu qu (1.21) c c c où q c 1 2 c 1 (1.22) Même si on consae que la poliique opimale sous engagemen conrain ressemble à celle sous discréion, il fau cependan noer que les équaions (1.18) e (1.19) révèlen des différences significaives. Sous engagemen conrain, le poids relaif accordé aux flucuaions de la producion es inférieur, c, ce qui exige de la banque cenrale une fore conracion de la producion face aux fores pressions inflaionnises. Cee acion agressive améliore la naure de l arbirage enre l inflaion e la producion que la banque cenrale fai face. Paran des équaions (1.20) e (1.21), elle perme de ramener l inflaion e la producion oue proche de leur cible, ce qui améliore le bien-êre. Par ailleurs, en combinan les équaions (1.18) e (1.13), on dédui la réacion de la banque cenrale dans ce cas qui se défini par : 1 R c E 1 g (1.23) où 1 1 c 1 1 c (1.24)

27 18 Aux ermes de la condiion de l équaion (1.24), la réacion de la banque cenrale face aux anicipaions fuures de l inflaion es plus fore sous engagemen conrain que sous la discréion. Car, la banque cenrale augmene plus foremen le aux d inérê nominal afin de réduire la pression inflaionnise e de mainenir l inflaion e la producion plus proche de leurs cibles. Ceci consiue le poin for de la poliique monéaire sous engagemen par rappor à celle sous discréion Poliique opimale sous engagemen non-conrain Selon Clarida e al. (1999) e Galí (2008), il s agi du cas qui présene une descripion générale de la poliique opimale sous engagemen. La banque cenrale peu s engager, mais ne prome pas de suivre une règle définie. Elle n opimise pas à chaque période comme sous discréion, mais défini au emps i 0 un plan, x, R i 0 qui demeure opimal duran oue la période. Ainsi, le problème (1.7) sous conraine (1.2) peu s écrire par le Lagrangien suivan 21 : 1 max - 2 E x x i (1.25) i i i i i i i i0 L opimisaion dynamique nous donne les condiions d opimalié suivanes : x, i 0 (1.26) x i x i1 i, i 1 (1.27) Sous engagemen non-conrain la banque cenrale n agi comme sous discréion que duran la première période ( i 0 ), en ajusan l écar de producion par rappor à l inflaion (1.26). Une fois en dehors de la première période, sa poliique opimale change. 21 où i i 0 es le muliplicaeur de Lagrange associé à chaque période i. 1 2

28 19 Dès lors selon l équaion (1.27), la banque cenrale ajuse non pas l écar de producion, mais pluô les variaions de l écar de producion par rappor au niveau de l inflaion. E paran de l équaion (1.27), on peu remarquer que le niveau opimal couran de chaque variable (inflaion e producion) dépend de sa valeur reardée. Cela inernalise donc les effes de la poliique monéaire sur les anicipaions de l inflaion e rend dynamique le problème d arbirage enre la variabilié de l inflaion e la variabilié de la producion auquel fai face la banque cenrale dans la conduie de sa poliique monéaire. Il perme aussi, par ce ajusemen graduel, de réduire l impac des chocs d offre sur l inflaion courane. Malgré ces avanages, quelques limies de la poliique opimale sous engagemen non-conrain son à signaler. La première relève de l incohérence dynamique elle que soulevée par Kydland e Presco (1977) e Presco (1977). Ils monren que si la banque cenrale devai choisir sa poliique opimale au emps i, elle serai enée de dévier de son plan iniial, surou en choisissan le plan opimal réalisé au emps. Ce qui indui à une poliique sous-opimale. La seconde es liée aux effes désabilisans qui pourraien résuler de la réacion de la banque cenrale. En combinan les équaions (1.27) e (1.1), on a : 1 R 1 E g 1 où 1 1 (1.28) (1.29) Éan donné que la réacion de la banque cenrale es insuffisane face aux anicipaions de l inflaion fuure, ceci pose un problème de l unicié de l équilibre e ouvre le modèle à une indéerminaion, c es-à-dire à une siuaion de plusieurs équilibres. Cee indéerminaion s explique par le fai qu une faible réacion de la banque cenrale face à la hausse des anicipaions inflaionnises rédui le aux

29 20 d inérê réel. Clarida e al. (2000) monren que cee réacion sous-opimale alimene les anicipaions auoréalisarices des ménages sur l inflaion, ce qui provoque des flucuaions de naure endogènes de l inflaion e de la producion. 1.3 Quelques considéraions de poliique monéaire En dehors du cadre macroéconomique de la poliique monéaire analysé ainsi que de la poliique monéaire opimale dérivée, nous présenons quelques considéraions praiques renconrées dans la conduie e l évaluaion des poliiques monéaires. Clarida e al. (1999) fon une descripion non exhausive, mais inéressane. Ainsi, en ce qui nous concerne, nous nous sommes concenrés spécifiquemen sur les quesions qui présenen une uilié dans la suie de ce ravail à savoir, les règles de poliique monéaire, le lissage des aux d inérê, ainsi que la dynamique de l inflaion e de la producion dans les modèles néo-keynésiens Règles de poliique monéaire En réalié, les banques cenrales recouren aux règles dans la conduie de leurs poliiques monéaires. Taylor (2001b, 1993) défini une règle de poliique monéaire comme une relaion algébrique ou graphique qui monre commen l insrumen de poliique monéaire, en l occurrence la base monéaire ou le aux d inérê nominal, change en réponse des variables économiques. Le recours à une règle a pour bu de réduire la discréion dans la conduie de la poliique monéaire éan donné que lorsque la banque cenrale n es pas conraine à suivre une règle, elle aura endance à richer, ce qui occasionne une poliique sousopimale. Taylor (1999) idenifie les avanages que procure une règle de poliique monéaire par rappor à une poliique discréionnaire. Elle perme noammen : d évier les incohérences dynamiques; de rassurer les anicipaions; de renforcer la

30 21 crédibilié laquelle améliore la performance; de réduire l inceriude; de renforcer la confiance e enfin, de servir comme un ouil pour l évaluaion de l efficacié des acions menées. Touefois, il recommande que ces règles soien simples, car leur performance es si proche de celle de la poliique opimale. Considéran le aux d inérê nominal comme l insrumen approprié pour la conduie de la poliique monéaire, il exise plusieurs spécificaions de la règle de poliique monéaire. La plus générale e compace es celle définie par Dennis (2004). R Y Y E Y v (1.30) où 1, 2, 3 e 4 son des marices soumises à ceraines condiions, Y es un veceur des variables d acions e v es un veceur des chocs exogènes. Plus arayane, cee formulaion indique de façon générale commen la banque cenrale peu réagir aux différens niveaux de variables : soi reardées, soi couranes ou encore fuures, e voire leurs combinaisons. En oure, par la présence des chocs exogènes, elle prend en compe le caracère sochasique de la réacion de la banque cenrale. D une manière plus explicie, Rudebusch e Svensson (2001) présenen les rois ypes de règles simples pour le ciblage de l inflaion où le aux d inérê nominal répond, soi à l informaion passée, soi à l informaion conemporaine ou soi encore aux anicipaions fuures. Cependan, la règle de poliique monéaire la plus uilisée es celle proposée par Taylor (1993, 2001b). Elle es généralemen connue sous le nom de la règle de Taylor, e indique commen le aux d inérê nominal répond aux valeurs couranes de l inflaion e de la producion Taylor (2001b) donne une forme générale de oues les règles de poliique monéaire : R R 1 1 xx, où si 0, elle se rédui sous la forme R xx. Il insise sur le fai que ces dernières règles avec la spécificaion réduie son plus robuses.

31 22 où, en déviaions, R x (1.31) x R es le aux d inérê nominal, le aux d inflaion, x es la producion e es l inercepe. Suivan son principe 23, Taylor recommande 1.5 e x 0.5 comme éan les valeurs opimales de la réponse du aux d inérê nominal aux déviaions de l inflaion e de la producion. Cependan, plusieurs limies de cee règle son soulevées noammen par Woodford (2001) qui récuse un inercepe consan e propose un inercepe variable qui pourrai s ajuser aux flucuaions. Il monre aussi que si le aux d inérê nominal répond seulemen aux variables couranes ceci resrein l acion de la poliique monéaire surou «sous crédibilié» laquelle prend en compe les anicipaions des ménages. Eu égard à ces lacunes, on considère généralemen une règle avec 0, ce qui devien : R x (1.32) x On peu signaler que cee règle a connu des développemens noammen par l inégraion des anicipaions ou encore des reards, voir même du lissage Lissage du aux d inérê nominal La quesion du lissage monre de quelle manière la banque cenrale ajuse son aux d inérê nominal. En réalié, ce ajusemen ne se réalise pas auomaiquemen comme l exigen les règles ci-dessus décries. Mais, il prend pluô en compe le niveau hisorique du aux d inérê. 23 Le principe de Taylor recommande 1 c es-à-dire que la banque cenrale, au moyen de son aux d inérê nominal, réagi plus que proporionnelle aux déviaions de l inflaion par rappor à sa cible.

32 23 En considéran ce comporemen de lissage, plusieurs aueurs dériven la foncion de réacion sous la forme : R R x (1.33) 1 1 x où 0 1 es le coefficien de lissage. L ajusemen du aux d inérê nominal se fai de manière sochasique. Il es pondéré par sa valeur reardée e sa valeur courane. La variable aléaoire représene les faceurs non sysémaiques de la poliique monéaire auxquels la banque cenrale peu réagir. Selon les esimaions saisiques sur les données rimesrielles, le aux de lissage es rès élevé e se siue enre 0.80 ou 0.90 (Clarida e al., 1999). Ce qui monre que l ajusemen du aux d inérê nominal par les banques cenrales dépend surou de son niveau passé. Roemberg e Woodford (1998) expliquen cee fore persisance par le fai qu elle perme à la banque cenrale de manipuler aisémen à cour erme les mouvemens du aux d inérê réel e de la demande agrégée afin d évier les flucuaions excessives e désabilisanes du aux d inérê nominal Dynamique de l inflaion e de la producion dans le modèle néo-keynésien Enfin, une dernière considéraion pore sur la quesion relaive à la dynamique de l inflaion e de la producion dans le modèle néo-keynésien. Son imporance réside dans le fai qu elle déermine la source de la persisance des variables du modèle, laquelle peu êre : soi exogène lorsque le modèle es exclusivemen fondé sur les valeurs anicipaives, forward-looking; soi endogène lorsqu il dépend exclusivemen des valeurs hisoriques ou rérospecives, backward-looking; e enfin, soi hybride, c.-à-d. endogène e exogène, éan donné une ceraine pondéraion enre les valeurs reardées e fuures.

33 24 Eu égard à ces considéraions, la plupar de modèles néo-keynésiens recouren à la formulaion hybride (Fuhrer, 1996 ; Clarida e al., 1999; Smes e Wouers, 2003 ; Fuhrer e Rudebusch (2004) ; Schmi-Grohé e Uribe, 2008 ; Schorfheide, 2008) en incorporan les valeurs reardées des variables dans les équaions agrégées IS (1.1) e NKPC (1.2) que l on peu réécrire : x R E (1 ) x E x g (1.34) x (1 ) E (1.35) 1 1 avec 0, 1 Les paramères e déerminen le degré d influence des valeurs fuures sur le niveau des variables couranes. Les deux cas exrêmes consisen à : - si 1 e 1, le modèle devien prospecif ou forward-looking. - si 0 e 0, le modèle devien rérospecif ou backward-looking. Le degré d influence des valeurs reardées es un indicaeur imporan de la persisance de l inflaion ou de la producion. Car, il monre dans quelle mesure les valeurs reardées condiionnen la valeur courane e ceci a un effe considérable dans la ransmission des effes de la poliique monéaire. Malgré l absence de consensus sur les microfondemens de la présence des valeurs passées dans ces équaions agrégées, la spécificaion hybride présene des implicaions inéressanes e saisfai ous les principes de poliique monéaire opimale discués au poin (1.2). En oure, elle perme d incorporer le délai relaif à la réalisaion des effes de la poliique monéaire el qu observé dans les données.

34 Grande Modéraion e Courbe de Taylor Depuis le débu des années 80, plusieurs changemens cycliques on éé observés au sein des économies développées. Ainsi, ce chapire décri succincemen la Grande Modéraion (1.4.1) ainsi que la courbe de Taylor (1.4.2) La Grande Modéraion La Grande Modéraion consiue un des sujes d acualié dans la liéraure économique e ne cesse de couler d encre. Lancée par Bernanke (2004), ce concep décri par la réducion simulanée de la volailié de l inflaion e de la producion observée dans plusieurs économies 24 depuis ces rois dernières décennies. Plusieurs aueurs 25 esimen généralemen la dae d amorce à parir de l année La Grande Modéraion fai suie à la période des années 60 e 70 caracérisée par une hyperinflaion ayan occasionné de fores flucuaions de la producion e en ricoche, de la consommaion e de l emploi. À la lumière des conclusions de plusieurs aueurs 26 qui se son consacrés à l analyse de ce phénomène, les volailiés de la producion e celle de l inflaion duran la période pos-1984 se son foremen réduies e ne représenen respecivemen qu environ 13 e 12 de leurs valeurs de Cependan, Sock e Wason (2003) noen que ces réducions ne ce son pas réalisées au même ryhme e ils observen de fores dispariés enre les économies. En effe, comme le monre le ableau 1.1 suivan, on peu remarquer que la réducion des volailiés ne s es pas opérée de manière similaire dans ous les pays, à el poin qu on peu croire 24 Il s agi d économies indusrialisées e aussi quelques économies émergenes. 25 Galí e Gambei (2009), Sock e Wason (2003). Cependan, ceraines éudes approfondies, comme Summers (2005), enen d esimer la dae d amorce propre à chaque pays. 26 Blanchard e Simon (2001), Sock e Wason (2003), Galí e Gambei (2009), Clarida e al. (2000), Caselnuovo (2007), ec.

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