Une spécificité val-de-marnaise : un maillage territorial original

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2 Une spécificité val-de-marnaise : un maillage territorial original Réflexions - Présence historique forte de festivals structurés, dans des esthétiques diversifiées. - Les petits lieux, une piste pour l avenir. - Manque de moyens pour les lieux existants. - Présence d une SMAC : une ressource pour les petits lieux, une ressource pour les festivals, un effet dynamisant pour le territoire.

3 Une spécificité val-de-marnaise : un maillage territorial original Propositions - Faire mieux connaître le dispositif de soutien à l investissement du Conseil Général pour la création, l aménagement et l équipement de locaux pour les musiques actuelles. - Favoriser les conditions de création d une SMAC val-de-marnaise. - Organiser des temps de rencontre entre festivals et lieux.

4 Le décloisonnement des partenariats au plan local, une nécessité pour le développement des pratiques de musiques actuelles Réflexions - Cloisonnement des secteurs culture, jeunesse, social. - Opposition entre partenariat «affectif» et partenariat pérenne. - Une piste : l affirmation d une politique d accompagnement des pratiques de musiques actuelles au plan local.

5 Le décloisonnement des partenariats au plan local, une nécessité pour le développement des pratiques de musiques actuelles Propositions - Favoriser une coordination de ces différents secteurs au niveau local. - Faire du partenariat local un critère d appréciation de l intervention départementale.

6 L intercommunalité, une bonne échelle pour travailler sur l accompagnement des musiques actuelles Réflexions - Répartition des responsabilités entre les différentes structures. - Répartition des responsabilités entre les différents échelons d action publique. - Réponses au plus près des besoins des acteurs et des publics.

7 L intercommunalité, une bonne échelle pour travailler sur l accompagnement des musiques actuelles Propositions - Engager des concertations par territoire. - Favoriser l élaboration de schémas locaux à l échelle des communautés.

8 La fragilité des structures investies dans le secteur des musiques actuelles Réflexions - Professionnalisation récente du secteur. - Précarité des emplois. - Adéquation avec les orientations politiques. - Absence d une ou de plusieurs dimensions de l accompagnement. - Faiblesse des budgets artistiques. - Difficulté à solliciter les subventions publiques. - Des personnels polyvalents en demande de formation.

9 La fragilité des structures investies dans le secteur des musiques actuelles Propositions - Définir un véritable projet pour les musiques actuelles s inscrivant dans le cadre du projet de la structure. - Renforcer les aides publiques pour ces structures. - Mettre en oeuvre un dispositif de formation pour les personnels à l échelle départementale.

10 FOCUS : La place des musiques actuelles dans les établissements publics d enseignement musical du Val-de-Marne Source : Enquête conduite par le Conseil Général via un questionnaire envoyé aux 43 établissements d enseignement musical. Décembre 2012 Un bon taux de retour (un peu plus de 50%). Résultats qui sont à croiser avec ceux de l enquête réalisée par l Ariam Ile-de-France auprès des conservatoires franciliens sur la même thématique

11 FOCUS : La place des musiques actuelles dans les établissements publics d enseignement musical du Val-de-Marne Constats : - 61% des établissements proposent un enseignement diversifié dans des disciplines de musiques actuelles : activités instrumentales ou vocales, MAO, ateliers musiques actuelles/amplifiées, improvisation. - Dans la majorité des cas, cette activité reste malgré tout relativement minime en terme de volume horaire et de nombre d élèves concernés.

12 FOCUS : La place des musiques actuelles dans les établissements publics d enseignement musical du Val-de-Marne - 26% des établissements proposent un accompagnement pédagogique pour des groupes amateurs locaux. - 9% des conservatoires proposent l accès à des studios de répétition aux groupes locaux, indépendamment d un accompagnement pédagogique. - 48% des établissements déclarent établir des partenariats avec d autres structures dans le domaine des musiques actuelles. - 56% des établissements envisagent des projets nouveaux en terme d organisation pédagogique et d équipement.

13 FOCUS : La place des musiques actuelles dans les établissements publics d enseignement musical du Val-de-Marne Conclusion : - Une ouverture de plus en plus grande des conservatoires aux musiques actuelles. - Une meilleure prise en compte des besoins au plan local. - Une volonté plus forte de travailler en partenariat.

14 Une volonté de coopération entre structures d enseignement musical et lieux de musiques actuelles Réflexions - Structures d enseignement musical et lieux de musiques actuelles : des objectifs, des fonctionnements, des temporalités, des cultures différents. - Difficultés des conservatoires à répondre aux demandes des groupes de manière souple et dans la durée. - La force des projets véritablement montés en coopération, dans le respect des objectifs de chacun. - Manque de locaux adaptés pour la répétition ou l enregistrement des groupes dans les conservatoires.

15 Une volonté de coopération entre structures d enseignement musical et lieux de musiques actuelles Propositions - Prévoir des budgets dédiés à la mise en œuvre de projets et de coopérations laissant des marges de manœuvre et permettant une vraie réactivité. - Mieux faire connaître aux conservatoires la possibilité de solliciter le soutien du Conseil général pour l aménagement de locaux. - Mettre au centre le projet du groupe, avec une organisation modulaire.

16 Une volonté de coopération entre structures d enseignement musical et lieux de musiques actuelles Coopération Lieu d enseignement/lieu musiques actuelles/groupes Temps de répétition Projet artistique Formation scénique diffusion Ressource Cours instrumental/vocal

17 L accompagnement des artistes amateurs, un projet impliquant plusieurs acteurs Réflexions - Une difficulté à s entendre sur les définitions de : musicien amateur / musicien semi-professionnel / musicien professionnel. - L accompagnement : une notion qui ne recouvre pas la même réalité pour tous. - Diffusion des amateurs prise en compte par les municipalités, par l organisation de tremplins. - Souhait des acteurs d une large ouverture au niveau des esthétiques. - Aucune structure ne peut prendre en compte toutes les dimensions de l accompagnement des groupes. - Différents modules et outils à apporter aux groupes.importance de la temporalité.

18 L accompagnement des artistes amateurs, un projet impliquant plusieurs acteurs Propositions - Référencer les tremplins, les scènes ouvertes, les possibilités de diffusion. - Organiser des inter-tremplins au plan départemental. - Référencer les ressources existant au plan départemental et créer des outils de communication. - Développer, via réseau Musiques 94, des actions de sensibilisation concernant l accueil des amateurs au sein des structures culturelles, socio-culturelles.

19 L intervention des collectivités départementale et régionale, essentielle pour soutenir la diffusion des artistes en développement Réflexions - Le projet artistique, une question centrale. - Phénomène de concentration des programmations. - Saturation des réseaux de diffusion. - Une demande très forte de jouer de la part des musiciens. - Sollicitations des collectivités principalement axées sur la diffusion événementielle. - Stratégies des artistes visant à investir d autres lieux, culturels, socio-culturels, éducatifs, voire l espace public. - Souhait des programmateurs de mieux connaître la richesse de l offre val-demarnaise.

20 L intervention des collectivités départementale et régionale, essentielle pour soutenir la diffusion des artistes en développement Propositions - Créer une aide à la diffusion, sur le modèle d Itinérance, mais pour le Val-de-Marne. - Soutenir les lieux souhaitant accueillir des résidences de musiques actuelles. - Référencer les groupes du Val-de-Marne. - Relancer les «levers de rideau» du Festi Val-de-Marne. - Soutenir les festivals de musiques actuelles pour la programmation des groupes en développement.

21 FOCUS : La musique et les 16/25 ans dans le Val-de-Marne Source : Etude réalisée par le Service Départemental de la Jeunesse Décembre 2012 Personnes interrogées : 900 jeunes âgés de 16/25 ans résidant dans le Val-de-Marne. Questionnaire articulé autour de trois items : - Ecouter de la musique - Sortir pour écouter de la musique - Pratiquer de la musique

22 FOCUS : La musique et les 16/25 ans dans le Val-de-Marne Constats : - Les jeunes Val-de-Marnais sont des habitués des sorties parisiennes. Ainsi, près de 50% sortent exclusivement à Paris, moins de 8% sortent uniquement dans le Val-de-Marne.

23 FOCUS : La musique et les 16/25 ans dans le Val-de-Marne Constats : - Plus de 48% des jeunes Val-de-Marnais assistent à des concerts. Toutefois, cette sortie arrive en 5 ème position, derrière la soirée au cinéma, au restaurant, chez des amis ou à la maison.

24 FOCUS : La musique et les 16/25 ans dans le Val-de-Marne Constats : - Le fait d aller à un concert semble être une activité pratiquée par un grand nombre de jeunes. Toutefois plus de 44% de jeunes ne vont à des concerts qu une à trois fois par an. Parmi les arguments qui inciteraient les jeunes à se rendre plus facilement à des concerts, la question du coût est évoquée en premier lieu.

25 FOCUS : La musique et les 16/25 ans dans le Val-de-Marne Les jeunes ont un degré de connaissance assez faible des équipements et des événements musicaux départementaux. Le Festival le mieux connu par les jeunes est le Festi Val-de-Marne connu par 46% des jeunes.

26 FOCUS : La musique et les 16/25 ans dans le Val-de-Marne - Les jeunes sont de gros consommateurs de musique. Plus de 58% des jeunes interrogés écoutent de la musique pendant plusieurs heures par jour, sur des supports divers.

27 FOCUS : La musique et les 16/25 ans dans le Val-de-Marne - Les jeunes sont 44% à jouer d un instrument et/ou à chanter. Ils sont majoritaires à ne pas prendre de cours. - Parmi les jeunes qui jouent d un instrument de musique, près de la moitié se sont déjà produits sur scène.

28 La communication auprès du public à améliorer Réflexions - Demande d un agenda des concerts musiques actuelles dans le Val-de-Marne. - Degré de connaissance assez faible des équipements et des événements musicaux départementaux par les ans.

29 La communication auprès du public à améliorer Propositions - Faire évoluer le site du Réseau Musiques 94 et le «Fréquence 94» - Communiquer plus et mieux sur les concerts des musiques actuelles au niveau du Conseil Général. - Développer les moyens de communication dématérialisés, en particulier en direction des jeunes.

30 L invention de nouvelles stratégies pour fidéliser, renouveler et diversifier les publics Réflexions - Les lieux des musiques actuelles rencontrent aujourd hui les mêmes problématiques que les lieux généralistes en terme de renouvellement du public. - Proposition artistique de qualité et environnement programmatique: éléments déterminants. - Enjeux de société : la convivialité, le vivre ensemble. - Changement des comportements et des pratiques. - Quel rôle, quelles missions des lieux sur un territoire? - Comment faire évoluer les savoirs faire en matière de communication et d action culturelle?

31 L invention de nouvelles stratégies pour fidéliser, renouveler et diversifier les publics Propositions - Inciter les festivals à développer un volet d action culturelle partenariale. - Travailler en lien avec l Education Nationale développer des programmes d action culturelle avec les collèges.

32 La nécessité d espaces de concertation et de coopération entre acteurs Réflexions - Manque de lien entre les acteurs sur un même territoire, parfois même sur une même ville. - Volonté des acteurs d échanger et de partager autour des pratiques et des projets. - Souhait de pouvoir échanger autour de la programmation. - Besoin de pouvoir mutualiser le matériel technique.

33 La nécessité d espaces de concertation et de coopération entre acteurs Propositions - Optimiser l information sur les ressources au plan départemental. - Mettre en place un pool de matériel technique mutualisable, par exemple au niveau des communautés d agglomération. - Créer des «espaces-temps» réguliers permettant aux acteurs de se connaître, d échanger et d amorcer des coopérations.