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1 DIECCTE Réunion Indicateurs & analyses Juin 2011 N 003 Publication de la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l Emploi de La Réunion Emploi, marché du travail, politiques d emploi Bilan La Réunion

2 Le Service Statistique de la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi de La Réunion (DIECCTE) vous présente la deuxième édition du bilan annuel de l emploi, du marché du travail et des politiques d emploi. Cette publication rassemble les principales informations chiffrées et commentées dans les domaines de l emploi, du marché du travail et des politiques d emploi. Elle est amenée à s enrichir, au fur et à mesure de la collecte et de la fiabilisation de nouvelles données. Vous pouvez retrouver cette publication, toutes les publications de la DIECCTE, ainsi que les informations utiles relevant du champ des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail, de l emploi et de la formation professionnelle sur le site de la DIECCTE à l adresse suivante : 2

3 Sommaire L emploi La population active 4 L emploi total 4 L emploi salarié du secteur concurrentiel 5 Dossier : L emploi des travailleurs handicapés 6 Dossier : Les services à la personne 7 Dossier : L économie sociale et solidaire 7 Le marché du travail Les demandeurs d emploi en fin de mois 8 Les demandeurs d emploi en flux (entrées - sorties) 9 Les demandeurs d emploi hommes et femmes 10 Les demandeurs d emploi par classe d âge 11 Les demandeurs d emploi par ancienneté d inscription 12 Les offres d emploi enregistrées par Pôle emploi 13 Les offres d emploi satisfaites par Pôle emploi 13 Les politiques d emploi La formation en alternance 14 L insertion des jeunes 15 La validation des acquis de l expérience (VAE) 16 Les titres professionnels 16 Les contrats aidés 17 L insertion par l activité économique (IAE) 18 La création et la reprise d entreprises : dispositif Nacre 19 L activité partielle 19 Le Fonds Social Européen (FSE) Le FSE en

4 L emploi La population active La population active au sens du BIT* Evolution Hommes ,2% Femmes ,6% Population active ,9% Le taux d activité des ans Source : Insee - Enquête emploi - situation au second trimestre * BIT : Bureau International du Travail Evolution Hommes 68,0% 68,4% 0,4 pts 15 à 24 ans 35,3% 37,8% 2,5 pts 25 à 49 ans 87,7% 88,4% 0,7 pts 50 à 64 ans 56,2% 58,6% 2,4 pts Femmes 53,6% 54,7% -1,1 pts 15 à 24 ans 27,0% 25,5% -1,5 pts 25 à 49 ans 67,6% 69,6% 2,0 pts 50 à 64 ans 45,9% 47,5% 1,6 pts Taux d'activité 60,5% 61,3% 0,8 pts Une hausse de 3,9 % de la population active en 2010 Au deuxième trimestre 2010, réunionnais sont en emploi ou au chômage et composent la population active, soit une augmentation de 3,9 % par rapport au deuxième trimestre La population active des femmes augmente un peu plus vite que celle des hommes (4,6 % contre 3,2 %) et reste inférieure à celle des hommes. Le taux d activité des réunionnais de 15 à 64 ans atteint 61,3 % en Il est en hausse de 0,8 point par rapport à 2009, mais il reste nettement inférieur à celui de la métropole. Cette différence s explique notamment par le faible taux d activité des femmes réunionnaises. Ce taux, bien qu ayant augmenté de 1,1 point en un an reste bas à 54,7 %. De manière générale, le taux d activité des jeunes de moins de 25 ans est faible, 37,8 % pour les hommes et 25,5 % pour les femmes. De plus, il a baissé de 1,5 point pour les femmes. Enfin, le taux d activité des séniors hommes (50 à 64 ans) a augmenté de 2,4 points pour les hommes et de 1,6 point pour les femmes. Source : Insee - Enquête emploi - situation au second trimestre La population active et l emploi au sens du bureau international du travail (BIT) Le Bureau international du travail (BIT) est un organisme rattaché à l ONU et chargé des questions générales liées au travail dans le monde. Il harmonise les concepts et les définitions relatives au travail et à l emploi, en particulier celle relative à la population active. Ainsi, la population active regroupe la population active occupée et les chômeurs. Le taux d activité est le rapport entre le nombre d actifs (occupés et chômeurs) et la population totale correspondante. La population active occupée comprend les personnes de 15 ans ou plus, ayant travaillé, ne serait-ce qu une heure au cours d une semaine de référence. Les chômeurs sont des personnes de 15 ans ou plus qui répondent simultanément à trois critères : - être sans emploi, c est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu une heure pendant la semaine de référence - être disponible pour occuper un emploi dans les 15 jours - avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois Un chômeur au sens du BIT n est pas forcément inscrit à Pôle emploi. De même, un demandeur d emploi inscrit à Pôle emploi peut ne pas être considéré comme un chômeur au sens du BIT. Les estimations d emplois localisés (ESTEL) Les estimations annuelles d emploi sont calculées avec le dispositif ESTEL (estimations d emplois localisés) à partir des déclarations annuelles de données sociales (DADS) «grand format», qui comptabilisent l ensemble de l emploi salarié sauf les personnels de la Défense, et des fichiers de la CGSS qui comptabilisent l emploi non salarié. Les estimations sont corrigées de la multi activité et correspondent à un concept d emploi au sens du BIT. L emploi total Fin 2009, réunionnais sont en emploi, soit une baisse de 1,1 % par rapport à fin L emploi non salarié dépasse les et progresse de 1 %, alors que l emploi salarié passe en dessous de et diminue de 1,1 %. L emploi salarié et non salarié * Evolution Salarié ,1% Non salarié ,0% Emploi total ,9% Source : Insee - Estel au 31 décembre * Données provisoires 4

5 L emploi salarié du secteur concurrentiel Evolution de l emploi salarié Réunion : Evolution annuelle Métropole : Evolution annuelle Réunion : Emploi salarié total % 8% 6% 4% 2% 0% Une perte de emplois salariés en 2009 En 2009, pour la deuxième année consécutive, l emploi salarié du secteur concurrentiel baisse à La Réunion. Cette baisse est plus importante qu en métropole (4,2 % à La Réunion contre 1,5 % en métropole) et concerne salariés. Cependant, depuis 1998, l emploi n a cessé de croître suivant un rythme annuel moyen de 4,8 %, contre 1,6 % pour la métropole % Source : Pôle emploi au 31 décembre Répartition des salariés par secteur d activité Nombre Poids Nombre Poids Répartition des établissements par secteur d activité -2% Variation Agriculture ,7% ,8% -1,1% Industrie ,0% ,8% 5,5% Construction ,4% ,8% -21,6% Commerce ,7% ,6% -1,9% Services ,2% ,5% 0,1% Ensemble des secteurs ,0% ,0% -4,2% Nombre Poids Nombre Poids Source : Pôle emploi au 31 décembre Variation Agriculture 625 3,6% 619 3,6% -1,0% Industrie ,2% ,1% -1,4% Construction ,1% ,0% -14,6% Commerce ,1% ,8% 2,1% Services ,1% ,5% 2,0% Ensemble des secteurs ,0% ,0% -0.9% Source : Pôle emploi au 31 décembre Le secteur de la construction est le plus touché par cette baisse : il perd près de emplois en un an, soit un cinquième de ses effectifs. L industrie arrive en deuxième position avec 900 emplois perdus et une baisse de 5,5 %. Le secteur du commerce perd 560 salariés, soit une baisse de 1,9 %. Le commerce automobile, et les magasins de bricolage et de fourniture du BTP subissent les plus fortes baisses. A l opposé, certains secteurs d activité affichent des créations d emplois en Le domaine de l action sociale augmente de 850 emplois, notamment dans l aide à domicile, l action sociale et les activités hospitalières. Le transport aérien a, quant à lui, augmenté de 150 salariés. Des situations contrastées par bassin Le bassin Ouest est le plus touché : il perd salariés en 2009, soit une baisse de 7,3 %. Ses plus fortes baisses sont dans la construction (-24 %), les activités de services administratifs (-21 %) et le transport (-7 %). Dans le Nord, la perte d emploi est un peu plus faible (-3,6 %) et concerne principalement la construction et les activités associatives. Dans le Sud et l Est, où la perte d emploi est plus faible, la construction est le principal secteur touché. Enfin, les premières estimations de tendance pour l année 2010 semblent montrer la reprise progressive de la création l emploi, à La Réunion. Répartition des établissements selon le nombre de salariés 50 salariés et plus 2% 20 à 49 salariés 5% 10 à 19 salariés 9% 5 à 9 salariés 20% 1 à 4 salariés 64% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% Source : Pôle emploi au 31 décembre 2009 L emploi salarié et les établissements par bassin Bassin d'emploi Salariés Etablissements / /08 Est ,0% % Nord ,6% % Ouest ,3% % Sud ,7% % La Réunion ,2% ,0% Source : Pôle emploi au 31 décembre Méthodologie Pôle emploi L emploi salarié issu de Pôle emploi concerne tous les établissements réunionnais du secteur privé, industriel et commercial, dont l affiliation à Pôle emploi est obligatoire, ainsi que les établissements publics à caractère industriel et commercial ayant optés pour l affiliation directe à l assurance chômage. 5

6 L emploi Dossier : L emploi des travailleurs handicapés Taux d emploi des travailleurs handicapés Nombre de bénéficiaires Variation Devant être employés directement ,7% Employés directement ,6% Taux d'emploi direct des TH* 1,81% 2,44% - Le taux d emploi des travailleurs handicapés progresse en 2009 En 2009, 591 établissements réunionnais de 20 salariés et plus sont soumis à l obligation d emploi de travailleurs handicapés, soit 26 de moins qu en Parmi eux, 383, soit les deux tiers, emploient directement 973 bénéficiaires. Le taux d emploi direct des travailleurs handicapés réunionnais est ainsi de 2,44 %, et s améliore nettement par rapport à Caractéristiques des travailleurs handicapés Source : DIECCTE - DOETH (20 salariés ou plus) * TH : Travailleurs handicapés Données en % Variation Hommes 69,8% 69,0% -0,8 pts Femmes 30,2% 31,0% 0,8 pts Moins de 25 ans 3,3% 4,0% 0,7 pts De 25 à 49 ans 70,3% 68,3% -4,7 pts 50 ans ou plus 26,4% 27,6% 1,3 pts Par ancienneté dans 100,0% 100,0% l'établissement Moins d'1 an 11,5% 12,0% 0,5 pts De un an à moins de deux ans 10,4% 11,8% 1,4 pts Deux ans ou plus 78,1% 76,2% -1,9 pts Par type de contrat 100,0% 100,0% CDI 91,4% 84,5% -6,9 pts CDD ou autres 8,6% 15,1% 6,5 pts Non renseigné 0,0% 0,4% 0,4 pts Par durée du temps de travail 100,0% 100,0% Temps complet 76,2% 85,5% 9,3 pts Temps partiel 12,0% 14,5% 2,5 pts Non renseigné 11,8% 0,0% -11,8 pts Source : DIECCTE - DOETH (20 salariés ou plus) Les établissements soumis à l obligation peuvent s acquitter de cette obligation, ou alléger la contribution financière de différentes manières, notamment en passant des contrats avec des structures adaptées employant des travailleurs handicapés : ils sont 154 dans ce cas. Ils peuvent aussi mettre en œuvre des accords spécifiques liés à l emploi de travailleurs handicapés : c est le cas pour 43 établissements en Le cumul de ces différentes modalités de réponses est possible. Les travailleurs handicapés sont majoritairement des hommes. Ils occupent, à 84,5 % des emplois en CDI et à 85,5 % des emplois à temps complet. Enfin, ils travaillent, pour 85,5 % d entre eux depuis plus de 2 ans dans l établissement qui les emploie. Réponses à l obligation d emploi des travailleurs handicapées Nombre d'établissements Variation Soumis à l'obligation ,2% N'employant aucun bénéficiaire directement (Quota zéro) Employant directement des bénéficiaires Passant des contrats avec des structures adaptées (EA, CDTD, ESAT) Mettant en œuvre un accord spécifique lié à l'emploi de travailleurs handicapés ,0% ,2% ,4% ,9% Source : DIECCTE - DOETH (20 salariés ou plus) L obligation d emploi des travailleurs handicapés L obligation d emploi de travailleurs handicapés (OETH), issue de la loi du 11 février 2005, concerne tous les établissements de 20 salariés ou plus du secteur privé ainsi que les établissements publics à caractère industriel ou commercial (Epic). Cette obligation s applique également au secteur public, mais fait l objet d un dispositif à part. L obligation porte sur la part de travailleurs handicapés que doivent employer les établissements : elle doit s établir à 6 % de leur effectif d assujettissement, arrondi à l unité inférieure. Les établissements disposent de cinq modalités pour s acquitter de leur obligation d emploi de travailleurs handicapés. - Ils peuvent recruter directement des personnes handicapées ayant une reconnaissance valide de leur handicap et ouvrant droit à l OETH (appelées bénéficiaires). - Ils peuvent recruter indirectement ces personnes en passant des contrats spécifiques avec des établissements agréés du secteur protégé. Il s agit de contrats de sous-traitance, de fournitures, de prestations de service ou de mise à disposition de travailleurs avec des entreprises adaptées (EA), des centres de distribution de travail à domicile (CDTD), des établissements ou service d aide par le travail (ESAT). - Ils peuvent également accueillir des personnes handicapées stagiaires de la formation professionnelle. Cette modalité est peu fréquente et n apparaît pas dans les statistiques présentées dans ce dossier. - Ils ont aussi la possibilité de mettre en œuvre un accord (de branche, de groupe, d entreprise ou d établissement) relatif à l emploi de travailleurs handicapés. Cet accord ne dispense pas de l obligation, mais allège la contribution financière. - Enfin, ils peuvent ou doivent verser une contribution financière à l Agefiph (Association de gestion du fonds pour l insertion professionnelle des personnes handicapées) pour répondre à toute ou partie de leur obligation. 6

7 Dossier : Les services à la personne Les organismes agréés services à la personne 31/12/ /12/2010 Agrément simple Agrément qualité 8 10 Associations 8 9 CCAS 5 4 Entreprises privées Ensemble Source : DIECCTE Les heures travaillées au sein des organismes agréés, en 2010 Prestataire Mandataire Total ETP* 10/09 Assistance aux personnes agées et dépendantes ,9% Ménage ,3% Assistance aux personnes handicapées ,0% Jardinage ,1% Autres ,5% Associations ,3% CCAS ,0% Entreprises privées ,0% Ensemble ,2% Source : Estimations DIECCTE * ETP : Equivalent temps plein (1 432 heures) Le poids des entreprises privées augmente Fin décembre 2010, 65 organismes sont agréés «services à la personne» et actifs, à La Réunion. Les entreprises privées sont majoritaires et comptabilisent de plus en plus d heures. En 2010, les salariés des entreprises privées ont effectué 15,5 % des heures de l ensemble des heures des organismes, contre 3,5 % an Les CCAS sont 6, mais seulement 4 ont eu une activité en Les heures réalisées par les salariés de CCAS représentent 24,4 % de l ensemble des heures de 2010, contre 15,1 % en Globalement, le nombre d heures est en baisse de 15 % en 2010, en raison de la restructuration du secteur, suite à la disparition de l ARAST. La baisse est sensible dans l assistance aux personnes âgées et dépendantes (- 31,9 %) et moins marquée dans l assistance aux personnes handicapées. A l inverse, le nombre d heures de ménage augmente de 74 % et celui du jardinage de 25 %. Les différentes formes d emploi L emploi dans le secteur des services à la personne prend trois formes : l emploi direct, l emploi en mode mandataire et l emploi en mode prestataire. Dans les deux premiers, le particulier est l employeur de l intervenant, soit en direct en utilisant essentiellement le titre de travail simplifié (TTS), soit en déléguant l exécution de certaines tâches administratives (recrutement, contrat de travail, fiche de paye ) à un organisme agréé services à la personne. En mode prestataire, le particulier achète un service à un organisme agréé et l intervenant est salarié de cet organisme. 21 activités, 2 types d agréments Les activités des services à la personne ouvrant droit à l agrément sont fixées par le décret n du 29 décembre 2005, complété par le décret n du 14 mai Ces 21 activités doivent s exercer exclusivement au domicile des personnes ou dans leur environnement immédiat si elles contribuent au maintien à domicile des personnes. Selon l activité l organisme a besoin de l agrément simple ou de l agrément qualité. Ce dernier est obligatoire pour les activités concernant la garde d enfants de moins de 3 ans, l assistance aux personnes handicapées ou aux autres personnes qui ont un besoin d aide personnelle à leur domicile. Dossier : L économie sociale et solidaire (ESS) L emploi dans les quatres familles de l ESS 31/12/2008 Répartition Evolution 08/07 Hors ESS ,5% 1,1% ESS ,5% -6,8% Coopératives ,2% 4,1% Mutuelles 525 2,6% 5,0% Associations ,2% -9,0% Fondations ,0% 5,4% L économie sociale et solidaire concentre 9,5 % de l emploi salarié de La Réunion Fin décembre 2008, l économie sociale et solidaire emploie, à travers les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations, près de salariés, soit 9,5 % de l emploi salarié régional. Ce chiffre est en baisse de 6,8 %, en raison de la forte baisse du nombre de salarié dans les associations (-9 %). Source : Insee, CLAP CRES Réunion Les entreprises de l économie sociale et solidaire Diverses par ses structures, mais unies par la même volonté de placer l homme au cœur de l entreprise : telles sont les caractéristiques principales des entreprises de l économie sociale et solidaire. Elles se regroupent en 4 grandes familles : les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations, suivant des statuts juridiques déterminés. Ce secteur, complémentaire du public et du privé, apporte des solutions opérationnelles et innovantes pour répondre aux attentes des structures, lucratives ou commerciales, tout en ayant une finalité sociale. 7

8 Le marché du travail Les demandeurs d emploi en fin de mois Les demandeurs d emploi en fin de mois (CVS catégorie A) DEFM A DEFM ABC Source : STMT - Pôle emploi, Dares * Les demandeurs d emploi en fin de mois Données CVS Nombre de demandeurs d'emploi Décembre 2009 Décembre 2010 Les demandeurs d emploi en fin de mois de catégorie A Variation Réunion Catégorie A ,2% Hommes ,8% Femmes ,7% Moins de 25 ans ,1% De 25 à 49 ans ,8% 50 ans et plus ,5% Catégorie ABC ,9% DELD (> 1 an) ,9% France entière Catégorie A ,4% Catégorie ABC ,4% Données CVS Nombre de demandeurs d'emploi Décembre 2009 Source : STMT - Pôle emploi, Dares * Décembre 2010 Variation Guadeloupe ,3% Martinique ,0% Guyane ,7% Réunion ,2% Ensemble DOM ,2% France métropolitaine ,0% Avec un taux de chômage de 28,9 %, La Réunion reste la région française la plus touchée par le chômage. De janvier 2002 à décembre 2007, La Réunion a connu une baisse continue de la demande d emploi à un rythme moyen de 0,8 % par mois, passant de à demandeurs d emploi. Depuis janvier 2008, la demande d emploi est repartie fortement à la hausse au rythme moyen de 0,9 % par mois en 2008, de 1,7 % par mois en 2009 et de 1 % par mois en Une hausse de 12 % de la demande d emploi entre janvier et décembre 2010 Fin 2010, réunionnais sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c est-à-dire en recherche active d emploi, disponibles et sans aucune activité, soit une hausse de 12,2 % par rapport à fin décembre Si l on rajoute les catégories B et C (avec une activité réduite) les demandeurs d emploi réunionnais sont En France, la hausse de la demande d emploi de catégorie A est plus faible : 3,4 %. Dans les Antilles et en Guyane elle varie entre 2 et 10,7 %. La hausse de la demande d emploi est plus forte pour les séniors A La Réunion, les demandeurs d emploi de 50 ans et plus sont les plus touchés : ils sont fin 2010, soit une hausse de 27,5 %. Enfin la demande d emploi des hommes a moins augmenté que celle des femmes (9,8 % contre 14,7 %). Les femmes demandeurs d emploi sont désormais 300 de plus que les hommes. Plus d un jeune actif sur deux au chômage Après une baisse de 2004 (32,2 %) à 2007 (24,2 %), le taux de chômage est reparti à la hausse en 2008 pour atteindre 28,9 % de la population active. Même si les jeunes de moins de 25 ans augmentent moins vite sur les listes de Pôle emploi que les séniors, ils sont les plus touchés par le taux de chômage. En 2009, 55,3 % des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage contre 28 % pour les ans et 16,1 % pour les 50 ans et plus. Source : STMT - Pôle emploi, Dares * * Calculs des cvs : DIECCTE Réunion / SEPES, Dares. Les catégories de demandeurs d emploi A : En recherche active, disponibles sans emploi. B : En recherche active, en activité réduite courte (78 heures ou moins au cours du mois précédent). C : En recherche active, en activité réduite longue (plus de 78 heures au cours du mois précédent). D : Sans recherche active, non disponibles, sans emploi. E : Sans recherche active, non disponibles, en emploi Données de références pour La Réunion Population au 1er janvier 2009 (provisoire) Population active (second trimestre 2009) Taux de chômage (second trimestre 2009) 28,9% Hommes 28,0% Femmes 30,0% Moins de 25 ans 55,3% De 25 à 49 ans 28,0% 50 ans et plus 16,1% Source : Insee 8

9 Caractéristiques des demandeurs d emploi en fin de mois (cat. A) Données en % Poids des demandeurs d'emploi Décembre 2009 Décembre 2010 Variation en point Hommes 51,0% 49,9% -1,1 pts Femmes 49,0% 50,1% 1,1 pts Moins de 25 ans 17,8% 16,8% -1,0 pts De 25 à 49 ans 68,9% 68,1% -0,9 pts 50 ans et plus 13,3% 15,1% 1,8 pts Par niveau de qualification Manœuvres 9,7% 9,3% -0,4 pts Ouvriers spécialisés 8,4% 8,0% -0,4 pts Ouvriers qualifiés 6,7% 6,5% -0,2 pts Employés non qualifiés 32,1% 32,2% 0,0 pts Employés qualifiés 39,0% 40,1% 1,1 pts Techniciens 1,3% 1,3% 0,0 pts Agents de maitrise 0,7% 0,7% 0,0 pts Ingénieurs et cadres 1,4% 1,4% 0,0 pts Par niveau d'étude Bac + 3 ou 4 ans (I et II) 3,0% 3,2% 0,2 pts Bac + 2 (III) 4,8% 4,7% -0,1 pts Bac BTN BT BP (IV) 14,3% 14,4% 0,1 pts BEP CAP (V) 38,4% 38,4% 0,0 pts CEP SES BEPC (V bis) 11,4% 11,6% 0,2 pts 1er cycle 2ème degré (VI) 27,9% 27,5% -0,4 pts Un peu plus de femmes, de séniors de 50 ans et plus et d employés qualifiés qu en 2009 Fin 2010, les demandeurs d emploi réunionnais femmes sont légèrement plus nombreux que les hommes. Leur nombre a augmenté plus vite et représente 50,1 % des demandeurs fin 2010, contre 49 % fin Les demandeurs d emploi de 50 ans et plus ont, eux aussi, augmenté plus vite que les plus jeunes. Ils représentent désormais 15,1 % des demandeurs d emploi, contre 13,3 % en fin Les jeunes de moins de 25 ans sont 16,8 % et les demandeurs d emploi de 25 à 49 ans représentent toujours plus des deux tiers des demandeurs. Plus de 70 % des demandeurs d emploi recherchent un emploi d employé. Globalement, le nombre d employés, surtout qualifiés, est en hausse par rapport à fin Les demandeurs d emploi ayant un niveau de formation supérieur ou égal à Bac + 3 représentent 3,2 % de l ensemble et sont en légère hausse. Les demandeurs d emploi en flux (entrées - sorties) Les inscriptions à Pôle emploi en catégorie A, B ou C Données brutes Les sorties de Pôle emploi en catégorie A, B ou C Cumul 2009 Cumul 2010 Variation Nombre Poids Nombre Poids Fins de contrat (CDD) ,2% ,1% -0,6% Fins de missions d'interim ,5% ,9% -38,6% Licenciements économiques* ,8% ,1% -23,6% Autres licenciements ,9% ,6% -45,9% Démissions ,7% ,9% -24,4% Premières entrées ,5% ,7% -9,9% Reprises d'activité ,4% ,7% 28,3% Autres cas ,0% ,1% 20,6% Ensemble catégorie ABC ,0% ,0% 4,8% Données brutes * : y compris fins de convention de conversion, de PAP anticipé et de CRP Cumul 2009 Cumul 2010 Variation Nombre Poids Nombre Poids Reprises d'emploi déclarées ,3% ,5% 13,8% Entrées en stage ,8% ,2% 18,7% Arrêts de recherche ,8% ,1% -7,3% Défauts d'actualisation ,1% ,7% 13,2% Radiations administratives ,9% ,5% -7,1% Autres cas ,1% ,9% 23,6% Ensemble catégorie ABC ,0% ,0% 12,1% 4,8 % d inscription en plus, en un an En 2010, réunionnais se sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B ou C, soit une augmentation de 4,8 % par rapport à Seules les inscriptions suite à une reprise d activité ou au autre cas sont en hausse. Les inscriptions suite à un licenciement, une fin de mission d intérim ou une démission sont en forte baisse. Une hausse des sorties de 12 % Parallèlement, en 2010, les sorties du fichier de Pôle emploi ont plus fortement augmentées (+12,1 %). Cette hausse est principalement due à une augmentation de 13,2 % des défauts d actualisation qui représentent 58,7 % des motifs de sorties. Les sorties du fichier de pôle emploi pour entrées en stages et pour reprises d emploi déclarées augmentent respectivement de 18,7 % et 13,8 %. Les radiations administratives sont en baisse de 7,1 %, tout comme les sorties pour arrêt de recherche. 9

10 Le marché du travail Les demandeurs d emploi hommes et femmes Les demandeurs d emploi en fin de mois Données CVS Nombre de demandeurs d'emploi Décembre 2009 Décembre 2010 Variation Réunion Catégorie A ,2% Hommes ,8% Femmes ,7% Catégorie ABC ,9% Hommes ,9% Femmes ,8% France métropolitaine Catégorie A ,0% Hommes ,4% Femmes ,9% Catégorie ABC ,3% Hommes ,3% Femmes ,2% Source : STMT - Pôle emploi, Dares* * Calculs des cvs : DIECCTE Réunion / SEPES, Dares. Fin 2010, réunionnais et réunionnaises sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c est-à-dire en recherche active d emploi, disponibles et sans aucune activité, soit une hausse de 9,8 % pour les hommes et de 14,7 % pour les femmes en un an. En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d emploi hommes augmente également moins vite que celui des femmes : + 1,4 % pour les hommes et + 4,9 % pour les femmes en un an. La hausse de la demande d emploi est plus forte pour les femmes Les femmes demandeurs d emploi semblent plus touchées que les hommes. Cependant, les hommes et les femmes n ont pas le même comportement vis-à-vis du marché du travail. Les femmes se forment et cherchent un emploi essentiellement dans le tertiaire, qui est plus ou moins saturé. Les hommes, quant à eux, s orientent en masse vers la production et le BTP, secteurs très sensibles à la conjoncture économique. Ainsi, en période de conjoncture favorable pour l emploi ( ), les hommes trouvent plus facilement du travail que les femmes et leur demande d emploi baisse plus vite. A l inverse, en période de crise économique ( ), la production et le BTP sont les secteurs touchés en premier. Les hommes s inscrivent donc plus au chômage que les femmes. La situation de 2010 semble correspondre à une situation de transition après la crise commencée en Caractéristiques des demandeurs d emploi en fin de mois (cat. A) Données en % Poids à décembre 2010 Ecart Hommes Femmes en points Moins de 25 ans 17,4% 17,8% -0,4 pts De 25 à 49 ans 67,8% 68,8% -1,0 pts 50 ans et plus 14,8% 13,4% 1,4 pts Par niveau de qualification 100,0% 100,0% Manœuvres 17,2% 1,5% 15,7 pts Ouvriers spécialisés 14,7% 1,5% 13,2 pts Ouvriers qualifiés 12,7% 0,4% 12,3 pts Employés non qualifiés 20,5% 44,1% -23,6 pts Employés qualifiés 30,4% 50,2% -19,8 pts Techniciens 1,7% 0,9% 0,8 pts Agents de maitrise 0,9% 0,5% 0,4 pts Ingénieurs et cadres 1,9% 0,9% 1,0 pts Par niveau d'étude 100,0% 100,0% Bac + 3 ou 4 ans (I et II) 2,6% 3,7% -1,1 pts Bac + 2 (III) 4,0% 5,5% -1,5 pts Bac BTN BT BP (IV) 11,3% 17,6% -6,3 pts BEP CAP (V) 42,3% 34,7% 7,6 pts CEP SES BEPC (V bis) 10,6% 12,7% -2,1 pts 1 er cycle 2 ème degré (VI) 29,2% 25,8% 3,4 pts Les femmes ont des niveaux de formation plus élevés que les hommes Dans l ensemble, les demandeurs d emploi femmes ont un niveau d étude plus élevé que les hommes. Parmi elles, 27 % ont le niveau bac ou plus, contre 18 % pour les hommes. Elles sont aussi moins nombreuses, en proportion, à s être arrêtées au 2nd degré. Les qualifications des femmes sont très concentrées : 94 % d entre elles se déclarent employées sur les listes de Pôle emploi, dont une majorité d employées qualifiées. Les hommes, quant à eux, déclarent des niveaux de qualifications plus diversifiés. Ils sont, pour 50 % d entre eux employés (avec une majorité d employés qualifiés), pour 27 % ouvriers et pour 17 % manœuvres. Ainsi, les métiers recherchés par les hommes et les femmes sont différents. Les hommes recherchent plus souvent dans le bâtiment-travaux publics et le jardinage tandis que les femmes se concentrent dans le tertiaire. Les demandeurs d emploi en fin de mois (CVS catégorie A) Hommes Femmes Source : STMT - Pôle emploi, Dares * 10

11 Les demandeurs d emploi par classe d âge Les demandeurs d emploi en fin de mois Données CVS Réunion Nombre de demandeurs d emploi Décembre 2009 Décembre 2010 Variation sur 1 an Catégorie A ,2% Moins de 25 ans ,1% De 25 à 49 ans ,8% 50 ans et plus ,5% Catégorie ABC ,9% Moins de 25 ans ,5% De 25 à 49 ans ,6% 50 ans et plus ,8% France métropolitaine Catégorie A ,0% Moins de 25 ans ,2% De 25 à 49 ans ,8% 50 ans et plus ,3% Catégorie ABC ,3% Moins de 25 ans ,8% De 25 à 49 ans ,5% 50 ans et plus ,3% Source : STMT - Pôle emploi, Dares* La demande d emploi des 50 ans et plus croît plus que la moyenne Fin 2010, réunionnais de 50 ans et plus sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c est-à-dire en recherche active d emploi, disponibles et sans aucune activité, soit une hausse de 27,5 % par rapport à fin Ces séniors sont les plus touchés par la hausse continue de la demande d emploi depuis C est aussi le cas en France métropolitaine, mais dans une moindre mesure (16,3 % ). Le nombre de demandeurs d emploi de 25 à 49 ans atteint , soit une augmentation de 11,6 % (1,8 % en métropole). Celui des jeunes de moins de 25 ans augmente plus faiblement, de l ordre de 6,5 % en un an. Dans le même temps, le nombre de jeunes demandeurs d emploi a baissé de 5,2 % en Métropole. Un niveau d étude plus élevé chez les jeunes Comme dans l ensemble de la population réunionnaise, plus le demandeur d emploi est jeune, plus son niveau d étude est élevé. Ainsi, 32 % des demandeurs d emploi de moins de 25 ans ont un niveau bac ou plus, contre 23 % des 25 à 49 ans et 8 % des 50 ans et plus. A l opposé, près des deux tiers des séniors ont seulement suivi la scolarité obligatoire contre 4 % des jeunes. Les séniors sont plus qualifiés Les demandeurs d emploi de 50 ans et plus recherchent globalement des emplois plus qualifiés que les plus jeunes. Compte-tenu de leur expérience professionnelle, ils se déclarent plus souvent ingénieurs, cadres ou ouvriers et moins souvent employés non qualifiés. Les demandeurs d emploi en fin de mois (CVS catégorie A) Caractéristiques des demandeurs d emploi en fin de mois (cat. A) Données en % Moins de 25 ans Poids à décembre 2010 De 25 à moins de 50 ans 50 ans et plus Hommes 49,3% 49,5% 52,2% Femmes 50,7% 50,5% 47,8% Par niveau de qualification 100,0% 100,0% 100,0% Manœuvres 11,3% 8,9% 9,0% Ouvriers spécialisés 5,3% 8,5% 9,3% Ouvriers qualifiés 2,6% 6,9% 9,5% Employés non qualifiés 44,2% 30,4% 27,6% Employés qualifiés 35,1% 41,7% 40,2% Techniciens 1,1% 1,4% 0,8% Agents de maitrise 0,2% 0,8% 1,1% Ingénieurs et cadres 0,2% 1,4% 2,5% Par niveau d'étude 100,0% 100,0% 100,0% Bac + 3 ou 4 ans (I et II) 2,0% 3,8% 1,7% Bac + 2 (III) 5,7% 5,1% 2,0% Bac BTN BT BP (IV) 24,2% 14,0% 4,7% BEP CAP (V) 50,2% 39,2% 20,2% CEP SES BEPC (V bis) 13,8% 11,4% 10,0% 1er cycle 2ème degré (VI) 4,1% 26,5% 61,4% Moins de 25 ans De 25 ans à moins de 50 ans ans et plus Source : STMT - Pôle emploi, Dares * * Calculs des cvs : DIECCTE Réunion / SEPES, Dares. 11

12 Le marché du travail Les demandeurs d emploi par ancienneté d inscription Les demandeurs d emploi en fin de mois de catégorie A, B ou C Données CVS Nombre de demandeurs d'emploi Décembre 2009 Décembre 2010 Variation Réunion Moins d'un an ,1% Un an et plus ,9% dont 1 à moins de ,3% 2 ans dont 2 ans et plus ,9% Part des DELD** 40,6% 47,4% 6,8 pts France métropolitaine Moins d'un an ,9% Un an et plus ,8% Part des DELD** 33,0% 37,6% 4,6 pts Source : STMT - Pôle emploi, Dares * * Calculs des cvs : DIECCTE Réunion / SEPES, Dares. Caractéristiques des demandeurs d emploi inscrits depuis plus d un an en catégorie A, B ou C Données en % Poids des DELD** Décembre 2009 Décembre 2010 Variation en point Hommes 48,8% 51,2% 2,4 pts Femmes 51,2% 48,8% -2,4 pts Moins de 25 ans 9,3% 9,2% -0,1 pts De 25 à 49 ans 73,3% 72,2% -1,1 pts 50 ans et plus 17,4% 18,6% 1,2 pts Par niveau de qualification 100,0% 100,0% Manœuvres 9,7% 9,6% -0,1 pts Ouvriers spécialisés 8,5% 9,2% 0,7 pts Ouvriers qualifiés 6,2% 7,5% 1,3 pts Employés non qualifiés 32,3% 31,0% -1,3 pts Employés qualifiés 40,6% 40,0% -0,6 pts Techniciens 1,1% 1,1% 0,0 pts Agents de maitrise 0,6% 0,6% 0,0 pts Ingénieurs et cadres 1,0% 1,0% 0,0 pts Par niveau d'étude 100,0% 100,0% Bac + 3 ou 4 ans (I et II) 2,2% 2,2% 0,0 pts Bac + 2 (III) 3,8% 3,8% 0,0 pts Bac BTN BT BP (IV) 11,8% 12,0% 0,2 pts BEP CAP (V) 36,4% 37,5% 1,1 pts CEP SES BEPC (V bis) 11,1% 11,3% 0,2 pts 1er cycle 2ème degré (VI) 34,7% 33,2% -1,5 pts ** DELD : Demandeur d emploi de longue durée (1 an et plus) Une hausse de 31,9 % en un an des demandeurs d emploi de longue durée Fin 2010, réunionnais sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B ou C depuis un an ou plus, soit une hausse de 31,9 % par rapport à fin Ces demandeurs d emploi de longue durée représentent 47,4 % de l ensemble des demandeurs d emploi. En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d emploi de longue durée augmente moins fortement de 19,8 % sur un an. La part de ces demandeurs d emploi reste plus faible, à 37,6 %. La hausse des demandeurs d emploi de longue durée est plus marquée chez les hommes et chez les seniors Les hommes sont plus touchés que les femmes par cette hausse. Ils représentent, fin 2010, 51,2 % des demandeurs d emploi de longue durée de La Réunion, contre 48,8 % fin Parmi les demandeurs d emploi de longue durée, les séniors de 50 ans et plus augmentent aussi plus vite que les plus jeunes. Fin 2010, ils représentent 18,6 % de l ensemble de cette catégorie, contre 17,4 % fin Enfin, les demandeurs d emploi de longue durée de niveau CAP, BEP, ainsi que les ouvriers sont venus grossir les rangs de cette catégorie un peu plus souvent que les autres. Les demandeurs d emploi inscrits depuis plus d un an en catégorie A, B ou C (CVS) Un an et plus d'ancienneté Source : STMT - Pôle emploi, Dares * La correction des variations saisonnières (CVS) Les séries mensuelles de demande et d offre d emploi sont marquées par des phénomènes récurrents de nature saisonnière (par exemple inscription plus massive des jeunes en septembre), qui ne reflètent pas des mouvements de nature économique. Il est nécessaire d en faire abstraction pour analyser les fluctuations purement conjoncturelles de ces séries : il faut raisonner sur des données corrigées des variations saisonnières (CVS). La CVS permet d éliminer la composante saisonnière de chaque série pour ne garder que la composante liée à la tendance (évolution de long terme), au cycle (fluctuations de court terme) et à certaines irrégularités (fluctuations résiduelles non périodiques). 12

13 Les offres d emploi enregistrées par Pôle emploi Les offres d emploi enregistrées Données brutes Les offres d emploi enregistrées par secteur d activité Dépôt des offres par domaine professionnels Cumul 2009 Cumul 2010 Variation Nombre Poids Nombre Poids Emplois durables (> 6 mois) ,3% ,2% 0,4% Emplois temporaires (1 à 6 mois) ,1% ,3% -4,9% Emplois occasionnels (< 1 mois) ,5% ,5% 26,6% Ensemble des offres ,0% ,0% 0,8% Données brutes Cumul 2009 Cumul 2010 Variation Nombre Poids Nombre Poids Agriculture 456 1,1% 353 0,8% -22,6% Industrie ,1% ,8% 14,0% Construction ,6% ,6% -12,6% Commerce ,1% ,5% 4,5% Services ,0% ,2% 1,1% Ensemble des offres ,0% ,0% 0,8% Données brutes Cumul 2009 Cumul 2010 Variation Nombre Poids Nombre Poids Services aux particuliers et aux collectivités ,9% ,9% -35,6% Hôtellerie, restauration, alimentation ,5% ,8% 22,9% Commerce ,1% ,8% -1,7% Santé, action sociale, culturelle et sportive ,3% ,1% 22,8% Bâtiment, travaux publics ,5% ,1% -12,3% Gestion, administration des entreprises ,2% ,6% -6,3% Agriculture, marine, pêche ,1% ,3% 18,7% Maintenance ,3% ,8% 135,3% Transport, logistique et tourisme ,1% ,5% 7,7% Communication, information, art et spectacle 883 2,1% ,7% 80,5% Ensemble des offres ,0% ,0% 0,8% Un volume d offres en hausse de 0,8 % par rapport à 2009 En 2010, Pôle emploi a collecté offres d emploi à La Réunion. Ce nombre est en hausse de 0,8 % par rapport à 2009, en raison de la légère hausse des offres d emplois durables et surtout de la forte hausse des offres d emploi occasionnels (26,6 %). Les offres d emplois durables représentent 39 % de l ensemble des offres. Baisse du nombre d offre dans la construction Dans le secteur de la construction, le nombre d offres d emplois est en baisse de 12,6 % par rapport à 2009 (année déjà en forte baisse). Les offres d emplois durables ont baissé un peu plus : 14,2 %. A l opposé, les offres dans le secteur de l industrie ont progressé de 14 %, celles du commerce de 4,5 % et celles des services, qui composent les trois quarts des offres, de 1,1 %. Le domaine professionnel des services aux particuliers et aux entreprises est le premier en termes de nombre d offres déposées à Pôle emploi. Il représente 15,9 % des offres en 2010 et a diminué de 35,6 % en un an. Les métiers de l hôtellerie, restauration et alimentation arrivent deuxième, avec une hausse du nombre des offres de 22,9 % en un an. Les métiers de la maintenance et de la communication, information, art et spectacle, ont connu une forte augmentation du nombre d offres d emplois déposées. Les offres d emploi satisfaites par Pôle emploi Les offres d emploi satisfaites Données brutes Part des offres d emploi satisfaites Cumul 2009 Cumul 2010 Variation Nombre Poids Nombre Poids Emplois durables (> 6 mois) ,9% ,8% 0,4% Emplois temporaires (1 à 6 mois) ,1% ,9% -5,5% Emplois occasionnels (< 1 mois) ,0% ,3% 28,4% Ensemble des offres ,0% ,0% 0,8% Données brutes Cumul 2009 Cumul 2010 Variation en point Ensemble des offres 91,3% 92,0% 0,7 pts Plus de 9 offres sur 10 sont satisfaites En 2010, offres sont satisfaites à La Réunion, soit 92 % de l ensemble des offres collectées par Pôle emploi. Par rapport à 2009, le taux de satisfaction est en hausse de 0,7 points, et le nombre d offres satisfaites est en hausse de 0,8 %. Cette hausse est imputable à la forte hausse du nombre d offres d emplois occasionnels de moins d un mois. 13

14 Les politiques de l emploi La formation en alternance Le contrat d apprentissage Effectifs présents au 31/ Variation Contrats d'apprentissage ,2% Contrats d'apprentissage ,2% Chambre de commerce et d'industrie ,7% Chambre de metiers et de l'artisanat ,9% Université, privé, CREPS Source : Rectorat (Enquêtes lourdes provisoires) Fin 2010, jeunes réunionnais sont apprentis et suivent une formation en alternance. Ils sont 6,2 % de plus qu à fin décembre Cette hausse concerne les CFA agricole et de la CCIR (environs + 13 %). L effectif d apprentis dans les CFA de la chambre de métiers et de l artisanat est en baisse de 3 %. Pour la campagne , 6 CFA ont ouvert, et notamment 3 CFA hors murs (Université, privé et CREPS). Le contrat d apprentissage : une filière de la formation initiale Le contrat d apprentissage constitue une filière de la formation initiale à part entière. Il s adresse aux jeunes de 16 à 25 ans révolus, des dérogations à ces limites d âge étant possibles. Son objectif est de donner aux jeunes, ayant satisfait l obligation scolaire, une formation générale théorique et pratique en vue de l obtention d une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications professionnelles. Le contrat d apprentissage est un contrat de travail particulier à durée déterminée (de 1 à 3 ans), prévoyant une formation alternant périodes en organismes de formation (CFA, section apprentissage) et périodes en entreprise. Le salaire perçu par l apprenti est fonction de son âge et de sa progression dans le cycle de formation. Hormis les entreprises de travail temporaire, toutes les entreprises du privé et du public confondues peuvent contracter des contrats d apprentissage. Le contrat de professionnalisation Entrées dans l'année Nombre de contrats Variation Contrats de professionnalisation ,3% dont jeunes de moins de 26 ans ,3% Hommes ,5% Femmes ,4% Niveau de formation à l'entrée Bac + 2 et plus (I à III) ,7% Bac (IV) ,1% CAP BEP (V) ,3% Autres (Vbis VI) ,0% Situation avant l'entrée Contrat aidé stage formation pro ,8% Salariés ,8% Demandeurs d'emploi ,0% Inactivité ou fin de scoalarité ,5% Type de contrat CDD (yc. le travail temporaire) ,0% CDI ,5% Durée de contrat Moins de 12 mois ,1% 12 mois et plus ,2% Source : DARES - DIECCTE Baisse des entrées en contrats de professionnalisation en 2010 En 2010, réunionnais ont signé un contrat de professionnalisation, soit une baisse de 12,3 %. Les jeunes de moins de 26 ans sont majoritaires. Ils sont en Leur nombre est resté stable en un an. Au final, la proportion de jeunes de moins de 26 ans entrés en contrat de professionnalisation est de 75 % en 2010 contre 66 % en Dans l ensemble, les femmes sont majoritaires : elles représentent 53 % des entrées en contrats de professionnalisation en Le nombre de contrats en CDI augmente en 2010, mais reste très minoritaire. Le contrat de professionnalisation : une formation en alternance commun aux jeunes et aux adultes Le contrat de professionnalisation s est substitué aux anciens contrats en alternance (contrats de qualification jeune et adulte, contrat d orientation et contrat d adaptation), dans le cadre de la loi du 4 mai Il est réservé aux jeunes de moins de 26 ans, aux demandeurs d emploi de 26 ans et plus, aux bénéficiaires de minima sociaux et aux personnes sortant d un contrat aidé, sans restriction liée aux diplômes. Il a pour objectif de favoriser l insertion ou la réinsertion professionnelle des bénéficiaires en leur permettant d acquérir une qualification. Cette qualification doit être enregistrée dans le répertoire national des certifications professionnelles, être reconnue dans les classifications d une convention collective nationale ou figurer sur une liste établie par la commission paritaire nationale de l emploi d une branche professionnelle. La durée des contrats est de 12 mois, portée à 24 mois après dérogation. La durée de la formation et des actions de professionnalisation est de 15 % à 25 % de la durée du contrat avec un minimum de 150 heures. 14

15 L insertion des jeunes Le contrat d insertion dans la vie sociale (CIVIS) Nombre de contrats Variation Entrées globales ,4% Entrées de droit commun ,1% Entrées renforcées ,5% Hommes ,0% Femmes ,0% Taux de sortie positive à 18 mois La Réunion 30,8% 28,9% -1,9 pts Antilles - Guyane 6,8% 6,8% 0,0 pts France métropolitaine 23,5% 22,7% -0,8 pts Source : DARES - DIECCTE Les principaux dispositifs d accompagnement et d insertion des jeunes Le contrat d insertion dans la vie sociale (CIVIS), issu du plan de cohésion sociale, a pour objectif d accompagner vers l emploi durable (CDI ou CDD de plus de six mois, hors contrats aidés du secteur non marchand) les jeunes de 16 à 25 ans en difficultés d insertion professionnelle. Il se décline en deux volets : le CIVIS renforcé pour les jeunes sortis de la scolarité sans CAP-BEP ou avant la terminale et le CIVIS de droit commun pour les jeunes ayant suivi une scolarité jusqu à un niveau BAC+2 non validé. Chaque jeune rencontre régulièrement un conseiller référent unique d une mission locale. Le contrat d autonomie est un dispositif mis en place au quatrième trimestre 2008 dans le cadre du plan «Espoir Banlieues». Il s agit d une expérimentation sur 3 ans d un parcours court et intensif, appliquée sur 35 départements. Il concerne les jeunes de 16 à 30 ans, résidant dans une zone couverte par un contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) et rencontrant des difficultés particulières d accès à l emploi. Il a pour objectif la construction d un projet contractualisé, permettant, à terme, l autonomie du bénéficiaire, reposant soit sur un emploi durable, soit sur une création effective d entreprise, soit sur l accès à une formation qualifiante. Le Projet Initiative-Jeune (PIJ) fait partie des mesures prévues par la loi d orientation pour l Outre-mer du 13 décembre 2000 destinées à élargir les possibilités d insertion professionnelle des jeunes d Outre-mer ainsi qu à contribuer au développement économique local. Le PIJ concerne les jeunes de 18 à 30 ans et se décline en deux dispositifs. Le PIJ volet création vise tout particulièrement à soutenir les créateurs ou repreneurs d entreprise de moins de 31 ans. L aide, ouverte à l ensemble des activités (industrielle, commerciale, artisanale, agricole, ), est constituée d un capital, exonéré de charges sociales et fiscales, dont le montant dépend de la nature du projet, tout en ne pouvant excéder Le PIJ volet mobilité vise tout particulièrement les jeunes de 18 à 30 ans qui doivent suivre une formation professionnelle, en métropole ou à l étranger, de plus de 300 heures, dans le cadre d un projet professionnel. Les bénéficiaires du PIJ mobilité reçoivent une aide financière pendant, au plus, 24 mois jeunes entrés en contrat d insertion dans la vie sociale (CIVIS) En 2010, jeunes réunionnais de moins de 26 ans ont signé un contrat d insertion dans la vie sociale, avec l une des quatre missions locales de l ile. Parmi eux, ont signé un CIVIS renforcé et bénéficient d un suivi plus fréquent. Après 18 mois d accompagnement, 29 % des jeunes réunionnais trouvent un emploi durable. Ce taux de sortie positive est en baisse de deux points par rapport à Il est aussi supérieur à celui des Antillais et Guyanais (7%) et à celui des jeunes métropolitains (22,7 %). 764 en contrats d autonomie Depuis le début du dispositif, 764 jeunes ont signé un contrat d autonomie. Parmi les sortants, 56 % ont trouvé un emploi durable ou une formation qualifiante ou même ont créé leur entreprise. Le contrat d autonomie Entrées globales 764 Taux de sortie positive (Sorties positives / Sorties totales) 56,0% Source : DARES - DIECCTE (2008 porte sur le 4ème trimestre) Plus de PIJ mobilité En 2010, 324 jeunes réunionnais de moins de 31 ans ont bénéficié de l aide financière du PIJ création pour créer une entreprise, soit une hausse de 18,2 % par rapport à Ces créateurs sont majoritairement des hommes, même si le nombre de femmes a augmenté de 28,4 % en un an. En 2010, 947 réunionnais de moins de 31 ans ont bénéficié de l aide financière du PIJ mobilité pour mener à bien un projet professionnel dans le cadre d une formation hors du département. Ils sont 6,7 % de moins qu en Les femmes sont majoritaires. Le projet initiative-jeune (PIJ) création Entrées dans l'année Nombre de PIJ Variation Entrées décisions favorables ,2% Hommes ,5% Femmes ,4% Le projet initiative-jeune (PIJ) mobilité Source : DARES - DIECCTE Entrées dans l'année Nombre de PIJ Variation Entrées décisions favorables ,7% Hommes ,2% Femmes ,5% Source : DARES - DIECCTE 15

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Dares Analyses Novembre 2011 N 081 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques L EMPLOI DE TRAVAILLEURS HANDICAPÉS DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE 20 SALARIÉS

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