METHODE AQUATIQUES. Zone humide rétro-littorale du Marais poitevin

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1 ELABORATION D UNE METHODE INDICATRICE EN ZONE DE MARAIS MOUILLES POUR L EVALUATION DE LA QUALITE DE L EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES Zone humide rétro-littorale du Marais poitevin Présenté par Lucille GRIZEAU Master 2 «Génie des Anthroposystèmes Littoraux Université de La Rochelle Stage réalisé au sein de l Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise Février-Août 28 Maître de stage : Mr Gilles CHOURRÉ

2 REMERCIEMENTS Je tiens tout d abord à remercier le Président de l Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise ainsi que Mme TROCME, la directrice de m avoir accueillie au sein de leur structure Je remercie particulièrement, Mr Gilles CHOURRE, chargé de mission CRE Zone Humide, de m avoir accompagné tout au long de ce stage. Merci pour sa patience, son écoute et son apport d expérience. Je tiens aussi à remercier Mme Typhaine MICHEL-VILLAZ, chargée des Systèmes d Informations Géographiques (SIG) et bases de données de l Institution. Ses connaissances m ont beaucoup apportés d un point de vue technique. Un grand merci, à Mr Patrick GILBERT, responsable du bureau d étude Hydroconcept, de m avoir accompagnée d un point de vue scientifique pour la mise en place de cette étude. Merci pour son accueil et pour le temps qu il m a accordé. Je tiens à remercier Mr POINTILLART de m avoir accueilli au sein du laboratoire LASAT à La Rochelle pendant trois jours ainsi qu au service technique du Conseil Général de la Vendée et à la Cellule Qualité des Eaux Littorales de la Charente-Maritime de m avoir accueilli pour les journées de terrain du réseau de suivi. Pour finir je tiens à remercier toute l équipe de l Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise, pour son accueil et son soutien tout au long des six mois passés à leurs côtés ainsi que toutes les personnes que j ai eues à contacter, par téléphone et mails. Je les remercie pour leurs écoutes et leurs conseils. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE 28

3 PRESENTATION DE LA STRUCTURE Créée en 1987, l Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise (I.I.B.S.N.) est un établissement public de coopération interdépartementale qui regroupe les départements de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vendée. Cet organisme de coordination à l échelle du bassin de la Sèvre Niortaise a pour objet de préserver et de mettre en valeur les ressources en eaux superficielles et souterraines et d améliorer les conditions de gestion. Elle conduit différentes études à caractère général à l échelle du bassin Versant (SAGE, études hydrogéologiques, modélisation de nappe ) et d importants programmes de travaux dans la zone humide du Marais poitevin, milieu récepteur. Elle assure plus particulièrement la maîtrise d ouvrage d opérations de restauration et d entretien dans la zone aval des marais mouillés, zone humide sensible et très réactive (territoire de 15 km² qui reçoit les eaux de l ensemble du bassin km²). Une procédure de reconnaissance de l I.I.B.S.N. comme Établissement Public Territorial de Bassin (EPTB) est actuellement en cours. Divers quant à leur forme juridique (entente, institution interdépartementale, syndicat mixte) et leur échelle territoriale (fleuve, bassin, vallée), les EPTB ont une grande unité d'action, qu'ils expriment dans leur association nationale : faciliter la gestion équilibrée de la ressource en eau à l échelle d un bassin ou d un sous-bassin. Ils sont le regroupement intelligent de collectivités locales, départements et régions qui travaillent à l'échelle de fleuves, rivières ou de bassins versants, selon le principe de subsidiarité. Les collectivités locales, à l'échelle d'un bassin versant, les EPTB, institutions publiques reconnues sur leur territoire, à côté des Agences de l'eau et des Comités de Bassin, sont donc les seuls acteurs de gestion globale d'un bassin. Oeuvrant pour l'aménagement du territoire, avec leur spécificité qui concerne aussi bien le domaine économique qu environnemental (eau, lit, berges, faune, flore), ils militent pour définir les termes d'une meilleure utilisation des fleuves, rivières et zones humides et l équilibre entre les différents usages de l'eau. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE 28

4 L IIBSN est régie par un conseil d administration comprenant 9 membres titulaires (et 9 membres suppléants), conseillers généraux désignés par leur assemblée départementale respective (3 conseillers généraux par département). Entre 1995 et 28, M. Jacques Morisset, conseiller général du canton de Mauzé-sur le Mignon (79), a assuré la présidence du conseil d administration de l IIBSN. Le 26 mai 28, M. Dominique Souchet, conseiller général du canton de Luçon (85), a été élu nouveau président de l Institution. L équipe administrative et technique comprend 1 personnes (hors emplois saisonniers) sous l autorité d une directrice (Mme Marie TROCME). L institution est en relation avec les agriculteurs par le biais des organisations professionnelles, les pêcheurs par convention, les communes, les syndicats intercommunaux, les associations de pêche, les services de l État (conventions), les associations de protection de la nature, le Parc Interrégional du Marais poitevin, les universités. L institution bénéficie de financements publics (Union européenne, État, régions, communes, agence de l eau) ; la charge résiduelle étant assurée par les départements en fonction de leur intérêt dans chaque opération ; une clé de répartition financière existe pour les opérations structurantes à l échelle du réseau dit «principal» du Marais poitevin. Le projet de Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques présenté au conseil des Ministres le 9 mars 25 prévoit un renforcement du rôle des EPTB dans le portage des SAGE. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE 28

5 L assemblée délibérante et l exécutif Organigramme de l IIBSN Président de l IIBSN Conseil d administration : 3 conseillers généraux des Deux-Sèvres 3 conseillers généraux de la Vendée 3 conseillers généraux de la Charente-Maritime Les services techniques et administratifs Directrice de l IIBSN Secrétariat et comptabilité (2 personnes) Etude et travaux de restauration et d entretien du marais (2 chargés de mission) Etude et travaux de restauration et d entretien de rivières (1 chargée de mission) Informatique et géomatique (1 chargée de mission) Cellule Schémas d Aménagement et de Gestion des Eaux SAGE Sèvre niortaise Marais poitevin (1 chargé de mission) SAGE Vendée (1 chargée de mission) Etude de modélisation hydrogéologique (1 chargée de mission) Partenaires contractualisés Animations de commission - DDE 79 unité Sèvre et Marais - Syndicats des marais - Syndicat mixte du Parc Interrégional du Marais Poitevin Syndicats de rivière CLE SAGE SNMP CLE SAGE Vendée IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ FEVRIER-AOUT 28

6 TABLE DES FIGURES FIGURE 1 : SCHEMA RELATIONNEL DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES, BIOLOGIQUES, PHYSIQUES ET HYDROLOGIQUES EN ZONE DE MARAIS MOUILLE TABLES DES CARTES CARTE 1 : BASSIN VERSANT DE LA SEVRE NIORTAISE ET DU MARAIS POITEVIN... 8 CARTE 2 : RESEAU DE SUIVI DES EAUX SUPERFICIELLES DES MARAIS MOUILLES EN CARTE 3 : LOCALISATION DES TROIS ZONES ATELIERS CARTE 4 : LOCALISATION DES TROIS STATIONS D ETUDE DU SITE D IRLEAU CARTE 5 : LOCALISATION DES TROIS STATIONS D ETUDE DU SITE DE LA GREVE CARTE 6 : LOCALISATION DES DEUX STATIONS D ETUDE DU SITE DE MARANS TABLES DES TABLEAUX TABLEAU 1 : DIFFERENCES DE FONCTIONNEMENT ENTRE LES RIVIERES ET LES MARAIS TABLEAU 2 : ETUDES REALISEES PAR LE PARC INTERREGIONAL DU MARAIS POITEVIN EN MILIEU AQUATIQUE TABLEAU 3 : RESULTATS DES IBD DE L ETUDE LANCEE PAR L IIBSN SUR DEUX ZONES ATELIERS 27 TABLEAU 4 : RESULTATS DES IBGN DE L ETUDE LANCEE PAR L IIBSN SUR DEUX ZONES ATELIERS 29 TABLEAU 5 : DESCRIPTION DES SITES TABLEAU 6 : DESCRIPTION DES TROIS COURS D EAU D IRLEAU TABLEAU 7 : DESCRIPTION DES TROIS COURS D EAU DE LA GREVE SUR LE MIGNON TABLEAU 8 : DESCRIPTION DES TROIS COURS D EAU DE MARANS TABLEAU 9 : INDICATEURS MESURES POUR L ETAT INITIAL DE L ETUDE TABLEAU 1 : RECAPITULATIF DES CORRESPONDANCES ENTRE LES NOTES INDICIELLES, LES CLASSES DE QUALITE ET LEUR CODE COULEUR... 4 TABLEAU 11 : DEBITS MINIMALES ET MAXIMALES DE LA TIFFARDIERE DE MAI, JUIN ET JUILLET TABLEAU 12 : NIVEAUX D EAU MINIMALES ET MAXIMALE DES TROIS BIEFS TABLEAU 13 : PRINCIPAUX TAXONS DE DIATOMEES IDENTIFIES SUR LES HUIT STATIONS TABLEAU 14 : PARAMETRES CARACTERISTIQUES DE CHAQUE STATION IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

7 TABLES DES GRAPHES GRAPHE 1 : COMPARAISON DE LA PLUVIOMETRIE EN 25, 26 ET 27 A NIORT AVEC LA MOYENNE ( ) A NIORT GRAPHE 2 : EVOLUTION DES IPS ET IBD AVANT / APRES TRAVAUX SUR LA CONCHE DES GRANDS BOIS GRAPHE 3 : COMPARAISON DE LA PLUVIOMETRIE A NIORT DE AOUT 27 A JUILLET 28 AVEC LA MOYENNE CALCULEE DE 1992 A GRAPHE 4 : COMPARAISON DU TAUX D ENSOLEILLEMENT A NIORT (AOUT 27-JUILLET 28) AVEC LA MOYENNE CALCULEE DE 1992 A GRAPHE 5 : COMPARAISON DE LA TEMPERATURE A NIORT (AOUT 27-JUILLET 28) AVEC LA MOYENNE CALCULEE DE 1992 A GRAPHE 6 : CERCLE DE CORRELATIONS DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES GRAPHE 7 : CORRELATION ENTRE LE NOMBRE DE TAXONS DE LA MACROFAUNE DES BERGE ET LA DEGRADATION DES BERGES (%)... 5 GRAPHE 8 : CORRELATION ENTRE LA CONCENTRATION EN OXYGENE DISSOUS DANS L EAU ET LE TAUX DE RIPISYLVE (%)... 5 GRAPHE 9 : CORRELATION ENTRE L IPS ET L AZOTE AMMONIACAL DANS L EAU GRAPHE 1 : CORRELATION ENTRE L IPS ET LE TAUX DE MATIERE EN SUSPENSION GRAPHE 11 : CORRELATION ENTRE LA TEMPERATURE DE L EAU ET LA HAUTEUR D EAU GRAPHE 12 : PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES DE TERRAIN DE L EAU SUR LES HUIT STATIONS 53 CONCENTRATIONS DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES DE L EAU SUR LES GRAPHE 13 : HUIT STATIONS GRAPHE 14 : CONCENTRATIONS DE L AZOTE KJEDHAL DANS L EAU SUR LES HUIT STATIONS 54 GRAPHE 15 : CONCENTRATIONS DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES DE L EAU SUR LES HUIT STATIONS GRAPHE 16 : CONCENTRATIONS DES TENEURS EN MATIERES SECHES ET DU CARBONE ORGANIQUE DES SEDIMENTS SUR LES HUIT STATIONS GRAPHE 17 : CONCENTRATIONS DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES DES SEDIMENTS UR LES HUIT STATIONS GRAPHE 18 : MESURES DU POTENTIEL REDOX DES SEDIMENTS SUR LES HUIT STATIONS. 56 GRAPHE 19 : PARAMETRES PHYSIQUES DES HUIT STATIONS GRAPHE 2 : EFFECTIF TOTAL DE LA MACROFAUNE DANS LES SEDIMENTS, DES CHIRONOMES ET DES OLIGOCHETES DANS LES SEDIMENTS SELON LES HUIT STATIONS GRAPHE 21 : TAUX DE RECOUVREMENT DE LA RIPISYLVE EN POURCENTAGE SELON LES HUIT STATIONS 57 INDICE BIOLOGIQUE DIATOMIQUE, INDICE POLLUOSENSIBILITE SPECIFIQUE ET GRAPHE 22 : RICHESSE SPECIFIQUE DE LA MACROFAUNE DES BERGES SELON LES HUIT STATIONS IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

8 TABLE DES MATIERES Introduction... 2 Partie 1 : Présentation et contexte de l étude Documents réglementaires et contractuels de références La Directive Cadre sur l Eau La Loi sur l Eau et des Milieux Aquatiques (LEMA) Le Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) NATURA Les Contrats Restauration Entretien (CRE) Les zones humides et l évaluation de la qualité de l eau La zone humide du Marais poitevin et son bassin versant Limites du bassin versant de la Sèvre niortaise Caractéristiques du Marais poitevin Un peu d histoire Diversité des milieux Les Marais mouillés de la Sèvre niortaise Limites géographiques Réseau hydraulique Gestion hydraulique Présentation de l étude Objectifs de l étude Le concept d indicateurs La notion de qualité Partie 2 : Diagnostic des dispositifs de surveillance et de suivi de la qualite des eaux superficielles du Marais poitevin Réseau de suivi des eaux superficielles des paramètres physico-chimiques et bactériologiques du marais mouillé Mise en place du protocole Exemple du réseau de suivi Programme de suivi de la qualité écologique du Marais poitevin par bioindicateurs Première étape élaborée par le Parc Interrégional du Marais poitevin Deuxième étape élaborée par l IIBSN Bilan des protocoles, des paramètres les plus pertinents... Erreur! Signet non défini. Partie 3 : Amélioration des protocoles et méthode de suivi en zone de marais mouillé Travaux expérimentaux en zones ateliers Introduction Matériels et méthodes Choix et description des sites Les stations d études Choix des paramètres Paramètres et méthodes d échantillonnage Hypothèses Traitements des données Résultats Impacts des travaux sur la zone atelier de Irleau Analyse du protocole expérimental Discussion et perspectives Interprétation des résultats Limites du protocole et amélioration Perspectives Conclusion... 7 IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

9 INTRODUCTION Les zones humides, espaces de transition entre le milieu terrestre et le milieu aquatique, constituent un patrimoine exceptionnel, en raison de leur richesse biologique et des fonctions naturelles qu'elles remplissent. Très riches d un point de vue faunistique et floristique, les zones humides jouent un rôle fondamental dans la gestion qualitative et quantitative de la ressource en eau. Ce sont des écosystèmes complexes, fragiles et le plus souvent très réactifs. En France, la moitié des oiseaux d eau et un tiers des espèces végétales dépendent de leur existence. Les zones humides assurent potentiellement des fonctions reconnues d intérêt général : autoépuration de l eau, atténuation des effets de crues, contribution au soutien d étiage, habitats biologiques et activités socio-économiques (agriculture, tourisme, pêche ). De nombreuses réglementations visent ces espaces sensibles ; le Marais poitevin, deuxième zone humide de France n échappe pas à la règle. En parallèle, des outils réglementaires, contractuels et financiers définissent les modalités les plus appropriées à l échelon local pour la gestion de l eau et leur restauration (SAGE, Natura 2, CRE zh ). L un des objectifs recherchés est le maintien ou l amélioration de la qualité des eaux. Pour ce faire, il est primordial de pouvoir disposer d indicateurs pertinents dans le cadre de suivis à long terme (démarches patrimoniales) ou à plus court terme dans le cadre de l évaluation des politiques publiques (programmes de travaux). Contrairement aux systèmes «rivières», les zones humides ne disposent pas de grilles d évaluation normalisées pouvant aider à caractériser l état du milieu. Dans ce cadre, l Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise et l Agence de l eau Loire-Bretagne ont souhaité mettre en place une démarche expérimentale afin de proposer à terme un système d évaluation de la qualité des eaux en zones de marais mouillés. L étude qui m a été confiée vise plusieurs objectifs : prendre en charge et analyser le réseau patrimonial de suivi au cours de l année 27 (physico-chimie et bactériologie), examiner les différentes démarches scientifiques déjà expérimentées à l échelle du Marais poitevin (bioindicateur, zones ateliers IIBSN), optimiser et valoriser les protocoles existants afin de proposer une nouvelle méthode indicatrice de la qualité des eaux du marais mouillé du Marais poitevin. Le déroulement précis de mon programme de travail est décrite en annexe 1. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

10 PARTIE 1 : PRESENTATION ET CONTEXTE DE L ETUDE 1. Documents réglementaires et contractuels de références 1.1. La Directive Cadre sur l Eau La Directive Cadre Européenne sur l Eau (n 2/6 du 23 octobre 2) institue les principes d une politique communautaire de l eau. Cette Directive vise au maintien et à l amélioration de l environnement aquatique. Elle fixe un objectif clair : pour les eaux souterraines, atteindre le bon état chimique et l équilibre entre les prélèvements et le renouvellement des eaux ; pour les eaux superficielles, le bon état chimique et le bon état ou le bon potentiel écologique (masses d eaux artificielles ou fortement modifiées). Un second objectif est de prévenir la détérioration de la qualité des eaux. En outre, elle fixe un calendrier précis pour l atteinte des résultats échelonnés entre 215 et 227 selon dérogations et/ou reports de délais pour des motifs à justifier (contexte naturel ou conditions économiques). Le public est associé à la démarche, il sera consulté au moment des choix à faire pour l'avenir, ce qui est le gage d'une réelle transparence, voulue par la Commission Européenne. La DCE a été traduite en droit français par la loi du 21 avril 24. Cette loi prévoit entre autre la révision des SDAGE (Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux) pour 29 au plus tard La Loi sur l Eau et des Milieux Aquatiques (LEMA) La loi n sur l eau et les milieux aquatiques a été promulguée le 3 décembre 26. Cette loi a pour objectif fondamental de donner les outils à l administration, aux collectivités territoriales et aux acteurs de l eau en général pour reconquérir la qualité des eaux et atteindre les objectifs fixer par la DCE. Elle doit permettre de retrouver une meilleure adéquation entre ressources en eau et besoins, dans une perspective de développement durable des activités économiques utilisatrices d eau, en favorisant le dialogue au plus près du terrain. Cette loi et en particulier son article L211-1 définit le principe de gestion équilibrée et durable de la ressource en eau pour satisfaire un ensemble d usages. Cette gestion fixe comme objectif, la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau : La préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides, La protection des eaux et la lutte contre toute pollution par déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects de matières de toute nature, La restauration de la qualité de ces eaux et leur régénération, IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

11 Le développement et la protection de la ressource en eau, La valorisation de l'eau comme ressource économique et la répartition de cette ressource. Cette gestion doit prendre en compte les adaptations nécessaires aux changements climatiques et permette de satisfaire les exigences de la santé, de la salubrité publique, de la sécurité civile et de l alimentation en eau potable Le Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Institué par la loi sur l eau de 1992, modifiée par la loi du 3 décembre 26, le SDAGE est un instrument de planification qui fixe pour chaque grand bassin hydrographique les orientations fondamentales d une gestion équilibrée de la ressource en eau. Ce document a une portée juridique qui s impose aux décisions de l Etat, aux collectivités locales et à leurs établissements publics. La France est divisé en 6 grands bassins hydrographiques : Loire-Bretagne (zone d étude), Adour-Garonne, Rhône-Méditerranée-Corse, Rhin-Meuse, Artois-Picardie et Seine- Normandie. Pour le bassin Loire-Bretagne, le SDAGE en vigueur est celui approuvé le 4 juillet 1996 ; sa mise en conformité avec la DCE et la LEMA est en cours dans le cadre d une révision qui doit intervenir fin 29. Les objectifs viseront à assurer : - la prévention des inondation et la préservation des écosystèmes aquatiques, sites et zones humides, - la restauration de la qualité des eaux et leur régénération, - le développement, la mobilisation, la création et la protection de la ressource en eau, - la valorisation de l eau comme ressource économique, et en particulier, pour le développement de la production d électricité d origine renouvelable, ainsi que la répartition de cette ressource, - la promotion d une utilisation efficace, économe et durable de la ressource en eau. La gestion équilibrée doit ensuite permettre de satisfaire ou concilier les exigences : - de la vie biologique et notamment de la faune piscicole et conchylicole - de la conservation du libre écoulement des eaux et de la protection contre les inondations, - de l agriculture, des pêches et cultures marines, de la pêche en eau douce, de l industrie, de la production d énergie, en particulier pour assurer la sécurité du système électrique, des transports, du tourisme, de la protection des sites, des loisirs et des sports nautiques, ainsi que de toutes autres activités humaines légalement exercées. Entre autres objectifs, le SDAGE défini les sous-bassins hydrographiques pour lesquels un SAGE doit être réalisé. (cf partie I1.4) IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

12 1.4. Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Le SAGE est élaboré au niveau d un bassin versant correspondant à une sous-entité du grand bassin hydrographique et dont le périmètre est arrêté par le préfet coordonnateur compétent. Il est élaboré puis mis en œuvre par une Commission Locale de l Eau (CLE) qui regroupe trois collèges : élus des collectivités concernées (5%), services de l administration (25%) et usagers de l eau (25%). Les objectifs du SAGE doivent être compatibles avec ceux du SDAGE. Ils permettent, une meilleure adaptation de la réglementation aux caractéristiques locales. Le bassin de la Sèvre Niortaise est couvert par deux SAGE, celui de la Sèvre niortaise et du Marais poitevin et celui de la Vendée (dans sa partie amont). L élaboration de ses deux schémas a été réalisée sous-maîtrise d ouvrage de l Institution entre 21 et 27. Les procédures d approbation des documents constitutifs (règlement et Plan d Aménagement et de Gestion Durable) sont en cours. La présente étude s inscrit dans le périmètre du SAGE Sèvre niortaise Marais poitevin. Celuici fixe des objectifs qualitatifs et quantitatifs des eaux superficielles et définit des mesures (outils réglementaires, contractuels, plans de gestion ) pour les atteindre NATURA 2 La richesse écologique et biologique du Marais poitevin a été reconnue dans le cadre de du réseau européen Natura 2. Ce projet d'envergure s'appuie sur deux directives européennes de protection de l'environnement : la "directive oiseaux" (1979) et la "directive habitats" (1992). Le site du Marais poitevin résulte de la fusion de la Zone de Protection Spéciale (ZPS - FR 5411, désignée par arrêté ministériel du 27/8/2, JO du 17/11/2) et des proposition de Site d Importance Communautaire (psic) FR (Poitou-Charentes) et FR (Vendée) qui sont dès lors confondus et constituent le site Natura 2. La démarche Natura 2 a pour objectif de préserver la diversité des espèces animales et végétales dans des territoires remarquables et fragiles. Toutefois, il n'est pas question de faire de ces territoires des sanctuaires dépourvus d'activités humaines. Pour cela l Etat français a choisi la voie contractuelle au travers de mesures de gestion identifiées au sein d un document d'objectifs (Docob). Pour le Marais poitevin, ce document a été approuvé par un arrêté du préfet de la Région Poitou-Charentes (préfet coordonnateur) en date du 18 décembre 23. Sa validité est de 6 ans et des évaluations régulières devraient en être conduites. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

13 2. Les Contrats Restauration Entretien (CRE) Un Contrat Restauration Entretien (CRE) est un outil financier de l Agence de l Eau Loire Bretagne permettant aux maîtres d ouvrages et opérateurs locaux de programmer des travaux à l échelle des cours d eau, des zones humides et de leurs bassins versants. Une phase préalable de diagnostic, permettant de caractériser l état des cours d eau ou canaux inclus dans un périmètre précis, est réalisée avant toute intervention. Ce diagnostic va permettre la définition de propositions d actions ensuite chiffrées et hiérarchisées dans le cadre d un contrat signé entre le maître d ouvrage et l Agence de l Eau, pour une période de cinq ans. L IIBSN a été l opérateur du premier Contrat Restauration et Entretien de la Zone Humide liée à la Sèvre niortaise, au Mignon et aux Autizes entre 2 et 25 (CRE ZH). Le bilan de ce premier contrat a permis de réaliser un nouveau diagnostic de l état des milieux dans l esprit de la démarche souhaitée par la DCE (analyse fonctionnelle et objectifs associés). En septembre 27, un nouveau CRE ZH a été reconduit sur cette zone sensible. La présente étude est identifiée dans ce programme d action. Par ailleurs, l Institution intervient également sur d autres sous-bassins en tant qu animateur technique et coordonnateur d actions (CRE des rivières Mignon, Courance et Guirande) Les zones humides et l évaluation de la qualité de l eau Afin d assurer la préservation des zones humides, un plan national d action en faveur des zones humides est adopté en 1995 par le gouvernement suite au rapport alarmant de l instance d évaluation chargée de mesurer les effets des politiques publiques sur les zones humides. Le plan s est fixé pour objectif d arrêter la dégradation des zones humides, de garantir leur préservation durable et de favoriser leur restauration. Pour cela, quatre types d actions ont été identifiées (Ministère de l Ecologie, de l Energie, du Développement durable et de l Aménagement du territoire) : Inventorier les zones humides et renforcer les outils de suivi et d évaluation Assurer la cohérence des politiques publiques Engager la reconquête des zones humides Lancer un programme d information et de sensibilisation Pour mettre en œuvre ces actions, trois outils ont été progressivement développés : Un plan national de recherche sur les zones humides afin de mieux connaître les zones humides nationales et les enjeux portant sur ces milieux. Mis en œuvre de 1996 à 21, il a IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

14 permis de préciser la connaissance, la caractérisation et les modes de gestion des zones humides. Trois fascicules de synthèse des résultats ont été publiés. Un observatoire national des zones humides : lancé en 1997 et porté par l Institut français de l environnement, son objectif est d assurer le suivi de l évolution des zones humides à partir d un état zéro de leur situation, de contribuer à orienter les politiques publiques et de diffuser l information. Un réseau de "pôles relais" initié en 21, destiné à susciter et accompagner les initiatives locales en faveur de la gestion durable des zones humides et relayer le plan d action vers les gestionnaires de terrain. Ces pôles relais sont établis pour 5 grands types de zones humides : tourbières, lagunes méditerranéennes, marais atlantiques, mares et mouillères et zones humides intérieures. En complément de ces outils, l action de l Etat s est poursuivie dans le domaine législatif et réglementaire, notamment par la promulgation de la loi sur le développement des territoires ruraux, de la loi sur les risques et le débat en cours sur la nouvelle loi sur l eau. Ces lois font déjà aujourd hui ou feront à court terme l objet d applications concrètes au travers de programmes d actions visant une meilleure gestion des zones humides. S adressant quasi exclusivement aux pouvoirs publics et non pas aux gestionnaires quotidiens des zones humides, ce plan gouvernemental ne peut être qu une première étape. Celui-ci est davantage un recueil qu un véritable programme. Aucun financement n est abordé et aucun calendrier n est mis en place. Ce plan d action est une volonté nationale qui est encore au stade expérimental. Il permet seulement de mettre en œuvre la caractérisation et la délimitation des zones humides. Cependant beaucoup de démarches locales sur l indication de la qualité de l eau se mettent en place pour aux répondre aux objectifs des SAGE et autres contrats de restauration de milieux (CRE zh). Toutes ces volontés qualitatives de l eau, pourraient aboutir à terme à l échelon national, à la mise en place d un Système d Evaluation de la Qualité de l eau des zones de marais (SEQ marais). 3. La zone humide du Marais poitevin et son bassin versant 3.1. Limites du bassin versant de la Sèvre niortaise Le bassin versant de la Sèvre niortaise s étend sur km², depuis une zone de sources située au sud-est du département des Deux-Sèvres jusqu à la baie de l Aiguillon et l Océan Atlantique (environ 1 km plus à l ouest). Sa caractéristique essentielle est d inclure une grande partie du Marais poitevin (plus de 7%), l autre partie appartenant au bassin du IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

15 Lay. Le territoire est situé sur deux régions (Pays de la Loire et Poitou-Charentes), quatre départements (Deux-Sèvres, Charente-Maritime, Vendée et Vienne), et 217 communes. La Sèvre niortaise est le fleuve côtier principal qui draine les eaux du bassin sur près de 16 km. Les principaux affluents sont le Chambon,l Egray, l Autize et la Vendée au nord, et puis le Lambon, La Guirande, la Courance et le Mignon au sud. Carte 1 : Bassin versant de la Sèvre niortaise et du Marais poitevin 3.2. Caractéristiques du Marais poitevin Avec une superficie de 1 hectares, le Marais poitevin représente la deuxième zone humide française après la Camargue et le premier des marais littoraux de l Ouest. Son territoire s étend sur 6 kilomètres d Ouest en Est, de la baie d aiguillon à Niort et sur 3 kilomètres du Nord au Sud de la plaine de Vendée aux coteaux calcaires de l Aunis. Il est situé aux confins de trois départements : la Vendée, la Charente- Maritimes et les Deux Sèvres. Le Marais poitevin est un territoire pratiquement plat, dont l altitude ne dépasse pas cinq mètres. Il est ainsi soumis aux risques de submersions marines et aux crues des rivières, qui collectent les eaux de deux bassins versants six fois plus grand, et qui débouchent dans ce territoire. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

16 3.3. Un peu d histoire Il y a environ 1 ans, le golfe des Pictons s'étendait jusqu'à Niort et faisait apparaître des îlots calcaires. Une fois la mer retirée, le golfe s est peu à peu comblé d alluvions d origine marine et fluviale. Le marais d aujourd hui est le résultat de grands travaux hydrauliques échelonnés sur trois grandes périodes principales : - 1 ers travaux de dessèchement engagés par les grandes abbayes et monastères à partir du XI ème siècle, - poldérisation et endiguement des marais desséchés dans le courant du 17 ième par un ingénieurs Hollandais, Humphrey Bradley. - aménagement de la Sèvre niortaise et des marais mouillés connexes au 19 ième et début du 2 ième siècle (navigation et valorisation de terres inondables). Cet écosystème artificiel permet aujourd hui d accueillir simultanément des usages économiques notamment agricoles ainsi qu une importante diversité biologique Diversité des milieux Le Marais poitevin est un complexe humide aujourd hui assaini, dont la majeure partie du territoire est cultivée et l autre en prairie. L étude du SAGE Sèvre niortaise Marais poitevin a retenu la topologie suivante : Les marais «desséchés» : Ils correspondent aux 2/3 de la surface du Marais poitevin. Ce sont des espaces, le plus souvent issus des marais maritimes, qui sont ceinturés de digues destinées d une part à lutter contre les risques de submersions marines à leur aval, d autre part à se protéger des crues des bassins versants à leur amont. Les îlots ainsi constitués, drainés par des fossés et des canaux, sont gérés hydrauliquement de manière autonome. Il s agit d espaces où la gestion de l eau est constante et sécurisée. Les marais desséchés sont caractérisés par de grandes parcelles, couvertes de prairies ou de cultures céréalières. Les marais «mouillés» : Ils représentent 1/3 de la surface du Marais poitevin. Ce sont des espaces qui ont vu leur caractère inondable renforcé du fait des aménagements et de la protection des marais desséchés. En effet, quand les eaux pluviales arrivent massivement de la plaine ou du bocage, elles ne peuvent pas être évacuées aussi rapidement à la mer en raison de la très faible pente du territoire et de l alternance des marées. La persistance de zones tampon est apparue inévitable dans le fonctionnement hydraulique de l ensemble du Marais poitevin. Néanmoins, les marais mouillés accueillent de nombreuses habitations et activités économiques. Les Marais mouillés assurent le lien physique et biologique entre le bassin versant et l océan atlantique. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

17 4. Les Marais mouillés de la Sèvre niortaise 4.1. Limites géographiques La zone d étude, que gère l IIBSN, concerne 15 ha entre Niort et la Baie de l Aiguillon alimentée par les apports hydrologiques d un bassin versant de 3 ha. Les vitesses d écoulement y sont relativement faibles et l envasement constant. Les crues sont cependant fréquentes et leur étalement est facilité par la faible déclivité de la zone, l imperméabilité des sols et la présence de nappes superficielles. Le maillage hydraulique complexe s articule autour du fleuve la Sèvre Niortaise et de ses affluents. La limite avec l océan se situe à Marans (17) où plusieurs ouvrages matérialisent la séparation entre eau douce et eau salée (3 exutoires) Réseau hydraulique Sur le plan réglementaire, les voies d eau se classent en deux catégories : Le Domaine Public Fluvial (DPF) : ce sont les voies d eau de l Etat navigables ou non, auxquelles s applique le code du domaine public fluvial et de la navigation intérieure (aval de Niort). Les cours d eau non domaniaux, auxquels s applique le Code Rural (en amont du bassin versant). Sur le plan hydraulique, la complexité du réseau constituant le maillage du marais mouillé a conduit à distinguer trois types de réseaux : - Le réseau principal, regroupant les voies d eau les plus larges, il assure les fonctions d écoulement, de stockage des eaux et de navigation. Ce réseau présente un intérêt collectif d ordre général. Il comprend l ensemble des voies d eau de l Etat (Domaine Public Fluvial) et certaines des voies d eau propriété de l Union des syndicats du Marais Mouillé (UMM). Il couvre une surface de 5 ha de voies d eau, pour un linéaire total de 255 km. - Le réseau secondaire, constitué de voies d eau interdépartementales ou intercommunales, est raccordé au réseau principal. Ce réseau concerne les cours d eau dont la largeur est comprise entre 4 et 8 mètres. Il couvre une surface de 3 hectares, pour un linéaire total avoisinant 46 km. - Le réseau tertiaire constitue le chevelu du maillage hydraulique. Il se distingue le réseau tertiaire à vocation collective (de plus de 25 km), défini selon des critères hydrauliques, biologiques et paysagers lui conférant une utilité publique à sa IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

18 réhabilitation et le réseau tertiaire de délimitation parcellaire à vocation purement privée. Ces trois unités sont interdépendantes et la qualité de l ensemble de la zone humide considérée dépend de leur bon fonctionnement. En effet, l enjeu d une réhabilitation globale et cohérente s appuie sur les valeurs et fonctions propres à chaque réseau (hydrauliques, biologiques, paysagères, hiérarchisation des objectifs par réseau) 4.3. Gestion hydraulique Deux fonctionnements hydrauliques distincts sont observés sur un cycle annuel. En période hivernale (d octobre à avril), les différents réseaux sont les collecteurs des eaux pluviales du bassin versant et servent de zone tampon pour les inondations. Les débits enregistrés sont parfois importants et les crues sont fréquentes en partie aval. En période d étiage, le marais se comporte comme un vaste plan d eau propice à l eutrophisation et à la décantation des sédiments. Le bilan hydrologique devient rapidement déficitaire compte tenu des faibles apports par le bassin versant ainsi que des prélèvements naturels (évapotranspiration) ou anthropiques. La gestion des eaux du marais mouillé du Marais poitevin s organise à partir d étagements en 33 biefs et sous-biefs, équipés d écluses pour la navigation et de barrages mobiles pour la régulation des niveaux d eau. Un règlement de gestion précise les objectifs de niveau pour chacun des biefs et sous-biefs en fonction des régimes hydrologiques dits «d été et d hiver». L Etat (DDE 79) est désigné comme opérateur unique pour l application de ce règlement. Une convention a été passée avec l union des sociétés de marais mouillés en 1996 afin de prendre en compte l ensemble des ouvrages majeurs de régulation permettant l application de ce règlement. Le secteur de gestion globale correspond à un ensemble de parcelles dépendant d une même gestion de l eau. Chaque bief correspond donc à un secteur de gestion et sert d entité d application de l analyse fonctionnelle. 5. Présentation de l étude 5.1. Objectifs de l étude Depuis plusieurs années le fonctionnement des zones humides intéresse la communauté scientifique et les pouvoirs publics. Des études portant sur le sujet ont donc été lancées sur le Marais poitevin. L Institution a pris l initiative en 21 de mettre en place un réseau patrimonial de suivi de la qualité des eaux superficielles du marais mouillé fondé sur le suivi de paramètres IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

19 physico-chimiques et bactériologiques. Il a pour objectif de comparer et d analyser, dans l espace et dans le temps, différentes mesures effectuées en des points représentatifs du réseau hydraulique. Cependant, aucune interprétation scientifique du milieu et des espèces ne peut s établir puisqu à ce jour il n existe aucuns outils qui le permettent contrairement aux rivières où le SEQ (système d évaluation de la qualité de l eau) peut être appliqué. L objectif primordial de cette étude est donc de pouvoir déterminer à long terme, les critères de qualité hydrologique et biologique les plus pertinents, applicables à la zone des marais pour définir la qualité de l'eau et du fonctionnement du marais. Ces paramètres permettront aussi de qualifier l'impact de certaines interventions de type curage, reprofilage ou entretien de ripisylve en marais mouillé. C est pourquoi, l IIBSN a décidé d instaurer une nouvelle démarche. Celle-ci consiste à mettre en place un protocole expérimental afin d évaluer la qualité hydrobiologique, biologique, physique et physico-chimiques des eaux superficielles en zone de marais mouillé. Des sites expérimentaux ont été mis en place afin de tester ces diffèrents paramètres et d établir le cas échéant des corrélations entre eux. Le but à long terme, est d adapter la liste des descripteurs qui alimente le réseau patrimonial de suivi au regard des résultats obtenus dans le cadre du protocole expérimental d une durée de cinq ans Le concept d indicateurs Un indicateur caractérise une situation évolutive qui peut être une action ou les conséquences d une action. Il permet de comparer une situation à différentes dates, passées ou projetées, ou de réaliser des études de nature similaire à la même date. Il nécessite une mesure de référence, un état initial ou une valeur guide. Il visualise un état sur une échelle de valeur simple, propre à rendre plus compréhensible cet état. La qualité de l eau peut être décrite à l aide d un grand nombre d indicateurs, appelés aussi paramètres ou descripteurs, lesquels peuvent être de nature physique, chimique ou biologique. Chacun de ces indicateurs permet de mesurer et quantifier un aspect spécifique de la qualité de l eau Les indicateurs hydrologiques Les indicateurs hydrologiques sont des indicateurs qui s intéressent au cycle de l eau c'est-à-dire aux échanges entre l'atmosphère, la surface terrestre et son sous-sol. Ces paramètres regroupent la pluviométrie, le climat, les niveaux d eau, les débits IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

20 Les indicateurs physiques Ces indicateurs permettent une analyse du milieu physique, prenant en compte différents paramètres qui donnent forme au cours d eau et à l'ensemble des écosystèmes qui le composent. Ces indicateurs permettent d évaluer l'état de la qualité des composantes physiques des cours d'eau (lit mineur, lit majeur, berges) et de leur degré d'altération par rapport à une situation de référence les indicateurs physico-chimiques Les indicateurs physico-chimiques sont des indicateurs qui permettent de mettre en évidence la qualité de l eau d un point de vue physique (température, Ph ) et chimique (oxygène dissous, phosphore ). La qualité d'une eau est caractérisée par les diverses substances qu'elle contient, leur quantité et leur effet sur les écosystèmes aquatiques et la santé humaine. Ces substances peuvent être, soit d'origine naturelle soit découler de la présence humaine (eaux usées) ou des activités industrielles et agricoles. C'est la concentration en ces différents éléments qui détermine la qualité d'une eau et permet de savoir si celle-ci convient à un usage particulier Les indicateurs biologiques Un bioindicateur ou indicateur biologique, est un «organisme ou une espèce, animal ou végétal, dont les caractéristiques permettent de déterminer la nature de certains facteurs du milieu, est utilisé pour détecter ou mesurer l importance d une pollution» (Dictionnaire des Sciences de l environnement, 1991). Cette définition générale, qui a l avantage de la simplicité, masque cependant en partie l étendue du concept de bioindicateur. En effet, ce concept repose sur une loi biologique universellement admise, celle de l adaptation des êtres vivants dans lesquels ils vivent. Cette adaptation peut revêtir plusieurs formes, correspondant aux diffèrents niveaux d organisation du vivant : molécule, gène, organe, individu, population, communauté, peuplement. A chacun de ces niveaux, les êtres vivants développent des adaptations particulières vis-à-vis d une, mais plus souvent de plusieurs, contraintes du milieu. La réponse est en général d autant plus marquée que la contrainte est forte et durable. Il y a donc aussi plusieurs niveaux de réponse dans le temps, selon que la contrainte est temporaire ou permanente. Le choix d un bioindicateur nécessite d avoir au préalable identifié le milieu que l on souhaite suivre, mais aussi d avoir une idée des facteurs les plus importants pour l évolution de ce milieu. Enfin, il faut connaître l écologie voire la physiologie des espèces susceptibles de réagir à ces facteurs. Le choix devra également intégrer les contraintes spatiales (échelle à IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

21 laquelle se déroulent les phénomènes, taille des unités que l on veut suivre) mais aussi temporelles (vitesse à laquelle se déroulent les phénomènes, vitesse de réaction des bioindicateurs et durée de vie) (Cera Environnement, 1998). Les bioindicateurs sont utilisés pour : déceler les changements dans l'environnement naturel; surveiller la présence de pollution et les effets de la pollution sur l'écosystème et les organismes; surveiller les progrès des actions de restauration et d entretien de l'environnement; Un indicateur seul peut rarement rendre compte de tous les aspects à décrire. Il est donc nécessaire de constituer un ensemble cohérent d indicateurs pour décrire le plus exactement possible une situation précise. Le choix se fera en fonction à la fois du type de pollution surveillée, des usages de l eau que l on souhaite préserver et, bien sur, des ressources financières disponibles La notion de qualité La notion de qualité (du latin qualitas, de qualis : quel) peut se définir comme «une manière d être, un attribut, un caractère, ou une propriété plus ou moins caractéristique» (Dictionnaire Petit Robert, 1998). Il sous-entend une notion de valeur, une idée de bon ou meilleur par opposition à mauvais. La qualité de l eau est l aptitude de l'eau, déterminée par ses caractéristiques physiques, chimiques, biotiques ou organoleptiques, à servir à un usage défini ou à permettre le fonctionnement d'un milieu aquatique donné. Pour permettre l évaluation de la qualité, il existe à l échelon national, des outils de mesures normalisés de type grille ou échelle de lecture avec des codes couleurs correspondants à des classes de qualités (de très mauvais à excellent). En ce qui concerne l évaluation de la qualité des eaux superficielles, trois grilles d évaluation normalisées ont été mises en place : SEQ physique, SEQ physicochimique et SEQ biologique. Ces grilles d évaluation n existent pas pour les zones humides. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

22 PARTIE 2 : DIAGNOSTIC DES DISPOSITIFS DE SURVEILLANCE ET DE SUIVI DE LA QUALITE DES EAUX SUPERFICIELLES DU MARAIS POITEVIN La zone de marais mouillé, par laquelle transitent les eaux du bassin avant d être rejetées à la mer, est au cœur des problématiques de gestion de l eau (agriculture, toursime) et de préservation d un patrimoine écologique remarquable (site classé de la Venise Verte). Le suivi d un tel milieu ne peut donc être pertinent qu à l échelle de son bassin versant afin d intégrer l ensemble des facteurs et paramètres pouvant influencer la qualité du milieu. A partir de 1998, des études ont été initiées par le Parc Interrégional du Marais poitevin puis par l IIBSN sur le Marais poitevin afin de pouvoir déterminer à terme, des critères de qualité hydrologique et biologique applicable à la zone des marais. 1. Réseau de suivi des eaux superficielles des paramètres physico-chimiques et bactériologiques du marais mouillé 1.1. Mise en place du protocole L Institution, qui a une compétence interdépartementale dans le domaine de la préservation de la ressource en eau, a donc pris l initiative en 21 de mettre en place un réseau de suivi de la qualité des eaux superficielles sur l ensemble de la zone de marais mouillé du Marais poitevin (15 ha), tout en s appuyant sur au moins deux outils déjà existants : le Réseau National de Bassin (RNB) piloté localement par l Agence de l Eau Loire Bretagne et les Réseaux Complémentaires de suivis Départementaux (RCD) mis en place par les collectivités territoriales des trois départements. Ce réseau de surveillance, avait été mis en place pour la période en référence au Contrat de Restauration et d Entretien de la Zone Humide liant l IIBSN et l Agence de l Eau Loire Bretagne. Le bon fonctionnement de ce réseau de suivi nécessitait au préalable une concertation entre les différents partenaires, chacun ayant son propre réseau, afin de localiser les stations de mesures, de connaître les paramètres utilisés, les méthodes de prélèvements et les dates des campagnes de prélèvements. Chaque année, une synthèse annuelle de l évolution de la qualité de l eau dans le marais mouillé est réalisée et distribuée à tous les acteurs concernés. Aujourd hui ce réseau de suivi, fait référence au deuxième contrat de restauration des zones humides pour la période Ce réseau a pour objectif de suivre, dans l espace et dans le temps, l évolution de la qualité des eaux superficielles dans le marais mouillé. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

23 L étude des stations d amont en aval permet de comparer les caractéristiques physicochimiques de l eau entre l entrée et la sortie de la zone des marais mouillés. Depuis la mise en place du réseau de suivi, les prélèvements sont réalisés le même jour. Cela permet d éviter les biais causés par les épisodes pluvieux qui peuvent empêcher la comparaison des stations entre elles lorsque les dates de prélèvement sont espacées. Ces derniers sont effectués six fois par an, en mars, mai, juillet, août, septembre et décembre Exemple du réseau de suivi Description réseau Les stations hydrologiques permettent de mesurer les débits. Pour la synthèse 27, trois stations ont été retenues (cf.annexe 2): Saint-Hilaire des Loges (sous bassin de l Autize), La Tiffardière (sous bassin de la Sèvre amont) et Pissotte (sous bassin de la Vendée). En ce qui concerne les autres affluents du marais, les stations de mesures n existent pas ou leur suivi a été interrompu. Les données pluviométriques sont intégrer dans ce réseau afin de prendre en compte la répartition des précipitations sur l ensemble du bassin versant. Les données ont été récupérées par l intermédiaire de la DDE 79 et de Météo France 79 et 17. Cinq stations pluviométriques (cf. annexe 2) ont été retenues pour cette synthèse : Niort, La Rochelle, La Ronde, Surgères et Fontenay-le-Comte. En ce qui concerne la physico-chimie et la bactériologie, le réseau de suivi des eaux superficielles des marais mouillés en 27 comprend un total de 21 stations de mesures. Sont représentées ci-après sur la carte 2, la localisation des différentes stations du réseau de suivi en 27. A chaque station, des prélèvements d eau sont faits et des mesures de terrain sont effectués grâce à une sonde U-22 (température, ph, conductivité, turbidité, oxygène dissous). Par la suite, les échantillons d eau sont envoyés en laboratoires (Laboratoire d Analyse Sèvre ATlantique LASAT - et laboratoire départemental d analyse de la Vendée) afin de mesurer précisément les différents paramètres. Donc, au total, une vingtaine d indicateurs sont mesurés : les indicateurs physiques (température de l air et de l eau, ph, conductivité), les indicateurs chimiques (l oxygène dans l eau, turbidité, matières en suspension, azote, phosphore, chlorophylle a, phéopigments, salinité) et les indicateurs bactériologiques (coliformes fécaux, coliformes totaux et streptocoques). Le réseau de suivi des eaux superficielles des marais mouillés en 27 comptait donc au total 29 stations (cf. annexe 2) dont 21 physico-chimiques et bactériologiques. IIBSN / STAGE QUALITE DE L EAU / LUCILLE GRIZEAU/ SEPTEMBRE

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