Document de stratégie d observation indépendante des activités forestières sous régime FLEGT de la société civile centrafricaine

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Document de stratégie d observation indépendante des activités forestières sous régime FLEGT de la société civile centrafricaine"

Transcription

1 Document de stratégie d observation indépendante des activités forestières sous régime FLEGT de la société civile centrafricaine Plateforme de la société civile centrafricaine pour la gestion durable des ressources naturelles et de l environnement Octobre 2012

2 Table des matières Sigle et Abréviation... 3 Introduction générale... 4 Pourquoi une stratégie d observation indépendante des activités forestières... 4 L OIF : un concept importé?... 5 L OI dans le temps et l espace : Expériences et leçons tirées... 5 Méthodologie adoptée... 6 Fondements politique et juridique de l OIF... 7 Principaux problèmes du secteur forestier en RCA... 7 Objectifs et approche d une OI de la société civile centrafricaine... 9 Les bases d une Stratégie d Observation Indépendante Axe 1 : Structure organisationnelle Axe 2 : Description du profil de l Observateur Indépendant Axe 3: Relations OI et autres acteurs (administration, secteur privé, ONG, CLA, Partenaires) Axe 4 : Mobilisation des moyens financiers et logistiques Axe 5 : Renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile(OSC) sur les thématiques Axe 6: Information, Education et Communication sur : Axe 7 : Observations et collectes des données Axe 8: Publication et diffusion des irrégularités forestières Axe 9: Négociation, Plaidoyer et lobbying Axe 10 : Suivi du contentieux Conclusion BIBLIOGRAPHIE Annexe : L OI dans cinq pays : réussite et difficultés République Centrafricaine 2

3 Sigle et Abréviation AFD Aménagement forestier durable ACP Afrique Caraïbe Pacifique AFD Agence Française de Développement AFLEG Africa Forest Law Enforcement and Governance initiative (Processus d amélioration de la gouvernance et de l application des lois dans le secteur forestier en Afrique) AI Auditeur Indépendant APV Accords de partenariat volontaire, élément du plan d action EU FLEGT BM CEMAC CIEDD DFID ENA FLEG FAO FLEG FM FODER GDRNE GPS MEFCP OE OI OIF ONG OSC PEA Banque Mondiale Communauté Economique et Monétaire d Afrique Centrale Centre pour l Information Environnementale et le Développement Durable Département de la Coopération du Ministère des Affaires Etrangères Britannique Europe and North Asia Forest Law Enforcement and Governance initiative (Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux pour l Europe et l Asie) Fond des nations pour l alimentation Forest Law Enforcement and Governance (Processus d amélioration de la gouvernance et de l application des lois dans le secteur forestier) Forest Monitor Forêts et Développement Rural Plate forme Gestion Durable des Ressources Naturelles et l Environnement Global Positioning System (système de positionnement planétaire) Ministère des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche Observation Externe Observateur Indépendant Observation Indépendante des Forêts Organisation Non Gouvernementale Organisation de la Société Civile Permis d Exploitation et d Aménagement PV RCA REM STP SVL TDR UE Procès Verbal République Centrafricaine Resource Extraction Monitoring, basée au Royaume-Uni Secrétariat Technique Permanant Système de Vérification de la Légalité Termes de référence Union Européenne République Centrafricaine 3

4 Introduction générale Depuis 2007, la République Centrafricaine s est engagée dans une volonté de réforme de son secteur forestier. Cette reforme a pour objectif la gestion durable du massif forestier du sud-est et du sudouest de la RCA, qui font partie du massif forestier du Bassin du Congo, deuxième massif le plus important après l Amazonie. il est à préciser qu en RCA, l exploitation des forêts constitue la première source de devises pour le pays, ce qui en fait un secteur hautement stratégique. Deux temps forts ont marqué l éveil des consciences quant à la réglementation de l exploitation anarchique des ressources : la mise en place d un système de sécurisation des recettes forestières en 2007 et l élaboration de plans d aménagement des titres forestiers destinés à l exploitation industrielle en Aussi, la loi N du 17/10/2008 portant code forestier a été révisé en 2008 et il intègre un certain nombre d éléments novateurs pour le pays. C est dans ce contexte que l Union européenne (UE), soucieuse de l origine légale des importations en bois tropical, a proposé la négociation d un Accord de partenariat volontaire relative à l application de la règlementation forestière, la gouvernance et le commerce (APV FLEGT) au gouvernement de la RCA. Conformément à cette volonté d assainir le secteur forestier, la RCA est officiellement entrée en négociation en 2009, ce qui a débouché sur la signature de l accord le 28 novembre 2011 par les deux parties et qui est entré en vigueur le 1er juillet Au-delà des objectifs destinés à garantir la légalité du bois à l exportation vers les marchés européens, l APV soulève un certain nombre d enjeux liés à l application de la loi (le système de contrôle) et la gouvernance, notamment avec l implication des parties prenantes à la mise en œuvre de l Accord (l administration, le secteur privé, la société civile et même les communautés locales et autochtones). Cette approche participative est novatrice et constitue un défi important pour la RCA. La société civile a été identifiée comme partie prenante aux négociations de l Accord, au même titre que l administration et le secteur privé. La signature de l Accord marque un tournant majeur et pose un certain nombre d interrogations quant à la manière dont chacun trouvera sa place et son rôle à jouer dans la mise en œuvre. Un des rôles reconnus à la société civile et intégré à l Accord est «l observation indépendante des activités forestières» (OIF). L OIF est un instrument à travers lequel les organisations de la société civile peuvent contribuer à renforcer la gouvernance du système dans la mise en œuvre de l Accord. S il est un élément reconnu de l Accord, il demeure une «coquille vide» en l état actuel car l accord ne donne que très peu d éléments quant à la forme précise de ce rôle. Si certains pays ont expérimenté différentes formes d OI, la RCA n a encore aucune expérience en la matière et au vue du contexte, il est apparu opportun de lancer une réflexion interne à la société civile. Pourquoi une stratégie d observation indépendante des activités forestières Durant la phase de négociation de l Accord, la société civile s'est organisée en une plateforme FLEGT, face à certaines difficultés d ordre interne (matériel et financier ) elle est restée très peu active et progressivement, a été remplacée par une dynamique nouvelle de la Plateforme des OSC centrafricaines pour la Gestion Durable des Ressources Naturelles et l Environnement (GDRNE). Néanmoins, la jeunesse de ce réseau informel, mais pas moins légitime, associée à son manque de compétences et d expériences n en fait pas une structure apte à conduire des activités d OIF, d où la nécessité de créer un cadre propice devant favoriser le développement des synergies et République Centrafricaine 4

5 d harmoniser les actions de la société civile, l enjeu étant de fédérer les diverses initiatives pour aboutir à une stratégie harmonieuse et cohérente de gestion durable des ressources forestières dans son ensemble. Jusqu'à cette date les organisations de la société civile intervenant dans le secteur de la gestion durable des ressources forestières n ont véritablement pas axé leurs activités dans la collecte et le constat des illégalités de l exploitation forestière. Leur rôle s est beaucoup plus limité à la protection de l environnement, au monitoring et au plaidoyer du respect des droits des communautés locales et autochtones. L OI s inscrit alors au registre des améliorations du cadre institutionnel en vue de la mise en œuvre du SVL, ainsi que dans les mesures d accompagnement de la mise en œuvre de l APV FLEGT en vue de renforcer et de crédibiliser le système de contrôle prévu par le dispositif APV FLEGT. L objectif du projet «Appui au développement d une stratégie d observation indépendante de la société civile sous régime FLEGT en RCA» constitue un élément de réponse et un cadre d échanges et de dialogue entre organisations de la société civile, mais également entre société civile et parties prenantes à la mise en œuvre de l Accord. Comment la société civile souhaite-t-elle développer ces activités? Quels seront les objectifs et l approche privilégiés? Quel sera l accueil réservé par les autres parties prenantes? Toutes ces questions ont été abordées tout au long de l exécution du projet. L OIF : un concept importé? L OI dans le temps et l espace : Expériences et leçons tirées D un point de vue historique, bon nombre de gouvernements reconnaissent que la forêt a un rôle à la fois social, environnemental et économique important à jouer, par conséquent ils adoptent des politiques de " justice sociale " en matière d aménagement forestier durable et de distribution équitable des bénéfices issus des activités forestières. Cependant, la mise en œuvre de ces politiques est bien souvent compromise par certaines pratiques des acteurs de la filière bois ; ce qui a suscité un doute sur le fonctionnement du système normal de contrôle forestier, d où la naissance de l Observation indépendante des forêts (OIF) en tant qu outil de justice sociale 1. Le processus d Observation indépendante des forêts (OIF) a été élaboré au cours des dix dernières années afin de permettre la surveillance de l activité forestière, de la conformité aux législations et du respect des réglementations forestières. En mettant à la disposition du public des informations objectives sur le contrôle des activités ayant trait au secteur forestier, l OIF aborde les problèmes de gouvernance et de transparence et soutient l application de la loi forestière. L OIF constitue donc, pour ainsi dire, un outil complémentaire au contrôle des systèmes ou de veille de la gouvernance 2. Historiquement, l OIF a d abord vu le jour en Asie (Cambodge), en Afrique (Cameroun, République du Congo) et en Amérique centrale (Honduras et Nicaragua). La première génération d OIF a été assurée par l ONG internationale Global Witness, qui a participé à la mise en place et l exécution dans quatre de ces pays : Cambodge, Cameroun Honduras et Nicaragua. La deuxième génération quant à elle qui va de a été assumée par l ONG Ressource Extraction Monitoring (REM) au Cameroun et en République du Congo. Entre temps, plusieurs études de faisabilité et missions 1 Global Witness, Power Tool : «Observation indépendante des forêts: un outil pour la justice sociale, Mars 2005, Page 4 2 Global Witness, Une décennie d expérience : Enseignements tirés de l observation indépendante de forêts en vue de la stratégie REDD, décembre 2009, P. 6 République Centrafricaine 5

6 pilotes ont été menées en Afrique Occidentale, dans le Bassin du Congo, en Afrique Australe, en Amérique Centrale et en Amérique du Sud (Cf. annexe 1). De nos jours, trois initiatives importantes d OI sont en cours d exécution en Afrique centrale : au Cameroun par le consortium AGRECO (Bureau d étude international) et Cameroon Environemental Watch (CEW), en République du Congo par une ONG nationale (Cercle d Appui à la Gestion Durable des Forêts (CAGDF)) avec l appui technique et financier de REM et Forest Monitor (FM), deux ONG internationales. Une autre initiative est en cours en République Démocratique du Congo mise en œuvre par l ONG REM. Il faut relever qu il s agit ici d OI formalisée par un contrat avec le gouvernement. D autres initiatives ont vu le jour et ont été mises en œuvre par les OSC nationales et communautaires. L OIF au début a été l apanage des ONG internationales, progressivement les ONG nationales se sont impliquées dans le processus. Egalement, en marge de cette OIF qui revêtait un caractère formel, du fait de la convention que ces ONG internationales signaient avec les gouvernements des pays dans lesquels ces ONG pratiquaient l observation, les OSC nationales peuvent également mener une OI externe. Tel est le cas du Cameroun où la société civile est impliquée de manière active à travers la mise en œuvre des projets financés par l UE impliquant les communautés locales et autochtones aux activités de l OIF. Expériences et leçons tirées. (cf. annexe 1 : l OIF dans cinq (5) pays : réussite et difficultés) Méthodologie adoptée La réflexion autour d une stratégie d observation indépendante des activités forestières en RCA est le résultat d une approche participative dont la mise en œuvre aura impliqué une trentaine d acteurs de la société civile centrafricaine membres de la plateforme GDRNE, principaux bénéficiaires du projet OI-RCA. Les activités suivantes ont été développées : une série de réunions de réflexion et de concertation sur des thèmes clés liés à l APV/FLEGT, la gouvernance forestière, le dispositif de contrôle des activités forestières, etc. un voyage d étude dans le massif forestier du sud-ouest dans le but d améliorer la connaissance et la compréhension des acteurs de la société civile sur l exploitation forestière, le dispositif de contrôle des activités forestières, un atelier régional de partage d expériences sur l OI dans le Bassin du Congo, impliquant les acteurs clés de la société civile du Cameroun, de la RDC, du Congo et de la RCA, enfin un atelier de validation du document ayant favorisé la consultation d autres acteurs au processus (administration, secteur privé, etc.). Ce présent document est la synthèse des réflexions, des analyses et des discussions qui ont été soulevées au cours de ces activités en vue d établir les bases d une stratégie d OIF, fruit d un consensus national. République Centrafricaine 6

7 Fondements politique et juridique de l OIF 1. Sur le plan Politique Le secteur forestier contribue à 4% du PIB et représente 40% des recettes d exportation du pays 3 et favorise d une manière importante la réduction de la pauvreté au sein des populations des zones concernées. Mais il connaît divers problèmes dont : L absence d une politique forestière claire et, L insuffisance des capacités humaines, institutionnelles et techniques du secteur. En vue de remédier à cette situation, des actions et mesures ont été initiées par le gouvernement centrafricain à travers le Ministère en charge des forêts et se sont traduites par : la mise en œuvre du Programme Régionale de Conservation et de Valorisation des Ecosystèmes Forestiers d'afrique Centrale (ECOFAC), le Projet d appui à la réalisation des plans d aménagement forestiers (PARPAF), la prise de textes juridiques relatifs au Code forestier, les Permis d exploitation et d aménagement et la signature d un accord de partenariat volontaire APV/FLEGT. L accord de partenariat volontaire (APV) entre la RCA et l Union Européenne est une réponse au problème de l exploitation illégale des forêts ayant un impact dévastateur sur les espaces forestiers et sur les populations riveraines qui en dépendent. Les objectifs de l APV consistent à : améliorer la gestion durable des forêts afin que toutes les superficies des forêts de production soient dotées d un plan d aménagement ; contribuer à la croissance économique et la lutte contre la pauvreté à travers les recettes fiscales dont une partie est rétrocédée aux communes et aux communautés ; créer des emplois dans la filière bois et, mettre en place des forêts de types privés ou communautaires directement gérées par les concernés. Cet accord permettra d améliorer la gouvernance du secteur forestier par la clarification et la simplification des régies de gestion, l augmentation de la transparence, le recours à l information publique et enfin le respect des droits des Communautés locales et autochtones sur les ressources. 2. Sur le plan juridique L APV entre la RCA et l UE donne à l OI son fondement juridique d abord dans son annexe IX : «Les ONG et la société civile sont parties prenantes du processus. L'observation indépendante de la société civile est le mécanisme qui leur permettra de contribuer efficacement à la mise en œuvre du présent accord. L'observation indépendante de la société civile a pour objectif d'améliorer les systèmes de mise en application de la loi forestière par l'état pour une bonne gouvernance. Elle devra documenter et mettre à la disposition de l'autorité de délivrance des autorisations FLEGT et du comité conjoint de mise en œuvre, l'information collectée». Ensuite, l annexe V Section 2.2 stipule : «La vérification de la légalité fait intervenir plusieurs organes ministériels centralisés et déconcentrés qui pourront être accompagnés dans leurs tâches par une Observation Indépendante de la société civile». Principaux problèmes du secteur forestier en RCA Le secteur forestier centrafricain est confronté à plusieurs problèmes parmi lesquels on peut citer : 3 Note d information sur l Accor de Partenariat Volontaire FLEGT entre la RCA et l Union Européenne, Septembre 2011, P. 3 République Centrafricaine 7

8 l absence d une politique forestière cohérente et claire ; l inobservation des normes d exploitation industrielle; La non-conformité aux normes relatives aux problèmes sociaux et environnementaux et les questions d infrastructures (en ce qui concerne par exemple la qualité des routes, des ponts, les matériaux utilisés pour la construction des écoles) ; L exploitation artisanale informelle; Le non-respect des droits des communautés (exemple : droit à la résidence, à la chasse ou à la récolte d autres produits que le bois ; droit de pratiquer une culture itinérante) dans les concessions forestières; l insuffisance des capacités humaines, institutionnelles et techniques du secteur. illégalité de permis artisanaux ; Le mauvais fonctionnement du système de contrôle des activités forestières (manque des agents de contrôle) ; Non-respect des procédures d attributions des titres d exploitations forestières, La corruption République Centrafricaine 8

9 OBJECTIF PRINCIPAL L objectif de l OI est de contribuer à l amélioration de la gouvernance forestière Objectifs spécifiques: Relever les faiblesses fondamentales de la gouvernance forestière Contribuer à la mise en œuvre effective de l APV/FLEGT ; Lutter contre l exploitation illégale du bois, qu elle soit industrielle ou artisanale, pour une meilleure contribution au développement économique et social du pays garantir le respect des droits des travailleurs et des communautés locales et autochtones; Publier des informations fiables sur les réalités du secteur forestier en RCA via des investigations ; Promouvoir la gouvernance forestière ; Promouvoir la gestion durable des ressources forestières APPROCHES DE L OBSERVATION INDEPENDANTE DE LA SOCIETE CIVILE CENTRAFRICAINE Sur le plan formel l OIF fonctionne sur la base de contrats officiels signés entre le gouvernement et les bailleurs. Ces contrats permettent à un observateur indépendant (société civile, ONG) d avoir accès aux données et aux processus officiels et de mener des investigations régulières sur le terrain pour détecter les activités illégales du secteur privé (i) de documenter systématiquement les problèmes qui y sont liés auprès de l administration pour sanctionner ces illégalités et réduire à termes leur importance (ii) d œuvrer pour déclencher l adoption de mesures officielles en formulant des recommandations adaptées auprès de l administration en charge des forêts et des bailleurs de fonds, et en participant à des réunions multipartites en vue de suivre et promouvoir les progrès réalisés concernant ces recommandations. L observation externe consiste à mener des investigations similaires sur le terrain par la société civile, ONG et les communautés forestières, sans partenariat officiel avec l administration concernée. Cela donne aux observateurs plus de flexibilité et de rapidité, ainsi que de possibilité d exprimer des critiques fortes. Toutefois, l accès aux données et aux sites est plus restreint ce qui limite l information et la transparence sur certaines illégalités et fraudes. En somme, les deux approches sont utiles et complémentaires, car elles encouragent de différentes façons l amélioration dans la mise en application de la loi et de la gouvernance forestière. Combinées, elles peuvent être plus efficaces et se soutiennent mutuellement. République Centrafricaine 9

10 CHAMP D APPLICATION Le champ d application d Observation Indépendante de la Société Civile se situe : sur tout le Système de Vérification de la Légalité. Le processus des reformes des textes au regard de l APV/FLEGT Les bases d une Stratégie d Observation Indépendante La présente stratégie d observation indépendante formelle s articule autour de dix (10) principaux axes à savoir : Axe 1 : Structure organisationnelle La mise en œuvre de l OI nécessite la prise en compte de certaines activités et moyens : La structure organisationnelle de l Observateur Indépendant des activités forestières sera assurée par la Plate-forme de la gestion durable des Ressources Naturelles et de l Environnement ; Le groupes des Observateurs Indépendants issu de la Plate-forme aura la charge de mener l Observation Indépendante des activités forestières Axe 2 : Description du profil de l Observateur Indépendant L observateur indépendant doit avoir les profils suivants : être issu d une organisation juridiquement reconnue et membre de la plateforme ; avoir une crédibilité et une neutralité ; avoir une indépendance vis-à-vis des acteurs du secteur privé ; être une organisation qui travaille dans le domaine forestier et environnemental ; Axe 3: Relations OI et autres acteurs (administration, secteur privé, ONG, CLA, Partenaires) Pour que l'oi atteigne ses objectifs, il faudra : créer un cadre de dialogue constant et / ou via des comités de pilotage composés de l Administration, des Bailleurs de fonds et de la société civile ; signer un protocole d accord entre le Gouvernement et l organisation ; disposer d un ordre de mission permanent. Axe 4 : Mobilisation des moyens financiers et logistiques Les OSC de la plateforme désireuse de mener l OI peuvent: rechercher et mobiliser des fonds pour la formation et les missions de terrain ; acquérir des moyens logistiques (Ordinateurs portables, GPS, Boussoles, Appareils téléphoniques, appareils photos numériques, groupe électrogène, véhicules 4x4, Motos ) ; acquérir de fonds pour la création d une base de données. Axe 5 : Renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile(OSC) sur les thématiques L'aptitude d'une organisation à mener une OI est intimement liée aux moyens mis à la disposition des divers acteurs concernés. L'analyse de la situation montre que les besoins en matière de renforcement de capacités sont importants. Il importe de: République Centrafricaine 10

11 renforcer les capacités des observateurs indépendants sur la technique de collecte d informations, manipulation de GPS, Analyse des informations et rédaction du rapport de l OI ; renforcer les capacités des communautés autochtones et locales sur les droits humains (droit de travail, droit des communautés ; droit de l environnement, droit foncier ); renforcer la capacité des observateurs sur la connaissance et maîtrise des textes réglementant les entreprises forestières (décret d attribution des titres, Plan d Aménagement, les normes, Convention provisoire et définitive et autres documents d exploitation) ; renforcer la capacité des observateurs sur la connaissance des textes juridiques relatifs à la gouvernance forestière et autres documents de contrôle forestier ; renforcer la capacité des observateurs sur la connaissance du fonctionnement du Ministère en charge des forêts ; renforcer la capacité des observateurs sur la connaissance des essences exploitables et exploitées, sommiers d infractions ; Axe 6: Information, Education et Communication sur : L Information, Education et Communication sont capitales dans le cadre de la mise en œuvre de l APV en République Centrafricaine où le taux d analphabétisme est très élevé et pire encore dans les communautés locales et autochtones. A cet effet, cet axe s'adresse principalement aux OSC de la plateforme désireuses de mener l OI, afin de : développer des programmes d IEC sur le processus APV/FLEGT, l exploitation forestière, le concept d OI, le Contrôle forestier, illégalité forestière et conséquences, droits et obligations des communautés etc. mobilisation sociale (par focus groupe et sensibilisation de proximité) ; développer l IEC (Information, Education et Communication) sur la mise en place d un cadre d échange permanent entre les Autorités locales, les OSC locales, le secteur privé et les communautés locales, Axe 7 : Observations et collectes des données Pour les observations et les collectes des informations, il est suggéré de : recenser les instruments juridiques relatifs au secteur forestier pour analyse ; faire un regroupement des informations pour la création d une base des données ; utiliser une approche participative pour la collecte des données afin d obtenir des informations fiables ; avoir des documents juridiques, réglementaires et autres ; mobiliser les matériels pour la descente de terrain ; descendre sur le terrain pour une observation : o au niveau des Autorités locales ; o au niveau de l administration de l entreprise (Cellule d aménagement) sur des PEA, Conventions, Infractions forestières ; cartes, permis PEA, sommiers d infractions etc. o au niveau des chantiers d exploitation ; o sur l impact environnemental de l exploitation ; o auprès des communautés République Centrafricaine 11

12 o sur les bois en transit Axe 8: Publication et diffusion des rapports de mission créer un comité de lecture et de validation des rapports composé de l Administration, de bailleurs de fonds, et de représentants de la société civile nationale ; créer un organe de presse pour l information et la publication des activités de l OI ; créer un site internet de la société civile ; créer un centre de documentation et d information forestière ; publier et diffuser des rapports ; Axe 9: Négociation, Plaidoyer et lobbying renforcer la bonne coopération entre le gouvernement et la société civile sur l OI ; assurer la médiation entre l administration ou le secteur privé et la communauté locale et autochtone organiser des séances de négociation, plaidoyer et lobbying Axe 10 : Suivi du contentieux suivi de la conformité des Procès-verbaux(PV) des infractions et du respect du délai d établissement; observation des procédures des transactions ; suivi des recours judiciaires ; participation aux audiences ; collectes et analyses des décisions de justice ; suivi de l exécution des décisions judiciaires. Conclusion En somme, l Observation Indépendante des Forêts est une approche relativement nouvelle du combat contre l illégalité dans le secteur forestier en ce qu elle intervient délibérément au premier plan des problèmes liés à la gouvernance forestière. Elle constitue à la fois une innovation et un défi. La stratégie développée par la société civile est celle d une observation indépendante formelle. Toutefois une observation externe sera menée par une organisation avec l appui d un Bailleur déterminé. République Centrafricaine 12

13 BIBLIOGRAPHIE 1. Bois Illégal : Vérification et gouvernance 2. Canevas de Base d une stratégie de l OI en RCA (Travail de groupe n 2), Août Observation Indépendante des Forêts : Un outil pour la justice, David Young : Mars Stratégie Nationale et Plan d Action des produits Forestiers Ligneux en République Centrafricaine, FAO, Mars L Accord de Partenariat Volontaire, RCA-UE, 27 Novembre Manuel pratique d Observation Indépendante REM RDC ; 7. Manuel pratique d Observation Indépendante REM Cameroun ; 8. Manuel pratique d Observation Indépendante REM Congo Brazzaville ; 9. «Promouvoir ensemble le commerce de bois légal et une bonne gouvernance du secteur forestier», note d information Accord de Partenariat Volontaire entre la République Centrafricaine Septembre 2011 ; 10. Notes d information FLEGT N 01, 02, 03, 04, 05,06,07 ; 11. Comptes Rendus des Rencontres Tournantes, Projet CIEDD-FAO, Rapport de l atelier régional du 29 au 31 Aout 2012; 13. Rapport de mission d étude sur le dispositif forestier ; République Centrafricaine 13

14 Annexe1 : L OI dans cinq pays : réussite et difficultés Source : Global Witness, 2009 Pays Réussite Difficultés Cambodge Cameroun - preuves concrètes et détaillées d activités illégales et de corruption de haut niveau ; - résiliation d au moins deux grandes concessions qui fonctionnaient dans l illégalité - moratoire national sur les opérations forestières et et l activité de transport connexe - Les missions sur le terrain ont mis en évidence des preuves d illégalité (par ex. exploitation forestière au-delà des limites de la concession, exploitation forestière sans autorisation, etc.) ; - procès engagés et amendes infligées ; - hausse de la motivation et de l engagement des autorités forestières envers la loi ; - mise en place d un système de suivi des dossiers - premier projet d OIF à établir un Comité de lecture ; - hausse de la transparence et de la responsabilité dans le secteur forestier et amélioration en matière d application de la loi - améliorations au niveau de l application de la loi ; hausse des amendes infligées et des résiliations de titres forestiers ; - baisse des infractions liées aux titres forestiers ; - hausse de la capacité à percevoir les amendes infligées pour activités forestières illégales - manque de volonté politique à l égard d une réforme sectorielle - manque d accès à l information et aux zones de concession - seules des missions indépendantes ont pu avoir lieu, les autorités n ayant pas participé aux activités de terrain - le gouvernement a mis fin au contrat de Global Witness la SGS, qui a pris la relève, a opéré dans le cadre de TdR bien plus faibles - peu de progrès réalisés au niveau des cas ainsi signalés ; - évolution de la nature des pratiques illégales ; - Modification progressive de la structure du pouvoir, ce qui a entraîné une baisse de l indépendance de l observateur République Congo du - reconnu comme jouant un rôle clé en assurant la crédibilité des régimes d attribution de licences au titre de l AVP avec l UE ; les travaux de terrain ont présenté des faits à l appui des insuffisances de la gestion forestière et conduit à l élaboration de recommandations propices à une amélioration - seules des missions indépendantes ont pu avoir lieu lors des phases initiales du projet en raison de l inadéquation des communications du ministère ; les informations demandées par l observateur République Centrafricaine 14

15 Honduras Nicaragua - l OI est perçue comme une composante clé d un système de freins et de contrepoids dans le secteur forestier ;- Elle joue un rôle primordial dans la surveillance de l application de la loi forestière récemment entrée en vigueur ; - Travaux de terrain permanents pour rendre compte des activités illégales ; - «Audits sociaux» permettant aux populations locales de jouer un rôle proactif dans l observation des activités forestière et de faire campagne en faveur d une amélioration de la responsabilité et de l application de la loi. - des travaux menés conjointement avec l autorité forestière ont entraîné une amélioration des compétences, de la motivation et des poursuites judiciaires à l encontre de contrevenants ; - Le maintien d une neutralité politique a permis à l OI de perdurer malgré les changements de gouvernement et d instaurer une confiance durable ; - Le renforcement de l élément formation a permis de consolider les techniques d observation des populations locales et aide le gouvernement à mettre en place ses propres unités d observation. n ont pas toujours été fournies en temps utile par le ministère - en raison d un manque de coordination parmi les agences d application de la loi, peu de progrès ont été faits en matière de poursuite judiciaires des contrevenants ; - Manque de sécurité financière qui menace la pérennité du projet - le projet a bénéficié d un budget limité ; l obtention d un financement à long terme reste le plus important obstacle à la poursuite des travaux ; le manque de stabilité politique pose un risque pour l avenir République Centrafricaine 15

Acronymes. Introduction

Acronymes. Introduction Société civile et observation indépendante de la mise en application de la loi forestière et de la gouvernance (OI-FLEG) en République du Congo : progrès, leçons tirées et ouverture sur l avenir Juin 2009

Plus en détail

Examen des initiatives d observation indépendante et enseignements à en tirer

Examen des initiatives d observation indépendante et enseignements à en tirer Etudier les problèmes de crédibilité des Accords de Partenariat Volontaire Examen des initiatives d observation indépendante et enseignements à en tirer septembre 2013 Duncan Brack Claudine Léger Ce rapport

Plus en détail

NOTE DE POSITION DE LA SOCIETE CIVILE CENTRAFRICAINE

NOTE DE POSITION DE LA SOCIETE CIVILE CENTRAFRICAINE NOTE DE POSITION DE LA SOCIETE CIVILE CENTRAFRICAINE Une réunion de restitution de la rencontre des représentants de la société civile avec la délégation de l Union européenne le 21 Novembre 2014 en vue

Plus en détail

========================

======================== RESEAU DES FEMMES AFRICAINES POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (REFADD/RCA) BP : 242/BANGUI Tel :(00236)75 03 77 26 Email : bata_gbako@yahoo.fr ======================== Projet

Plus en détail

Manuel pratique d Observation Indépendante

Manuel pratique d Observation Indépendante Manuel pratique d Observation Indépendante Financé par la ligne budgétaire Environnement / Forêts tropicales, Commission Européenne DFID, NC-IUCN et Banque Mondiale PRCTG Observation Indépendante de la

Plus en détail

RAPPORT DE L OBSERVATEUR INDEPENDANT POUR L ATTRIBUTION DES PERMIS D EXPLOITATION ET D AMENAGEMENT (PEA)

RAPPORT DE L OBSERVATEUR INDEPENDANT POUR L ATTRIBUTION DES PERMIS D EXPLOITATION ET D AMENAGEMENT (PEA) RAPPORT DE L OBSERVATEUR INDEPENDANT POUR L ATTRIBUTION DES PERMIS D EXPLOITATION ET D AMENAGEMENT (PEA) RELATIF A L APPEL D OFFRES N 248/MEFCP/DIRCAB/DGEFCP DU 04 NOVEMBRE 2013 PAR LE CONSULTANT INDEPENDANT

Plus en détail

FLEGT Note d Information

FLEGT Note d Information Série 20 Note FLEGT Note APPLICATION DES REGLEMENTATIONS FORESTIERES, GOUVERNANCE ET ECHANGES COMMERCIAUX Directives sur le Contrôle Indépendant INTRODUCTION Le Plan d action de l UE pour l application

Plus en détail

Réseau Forêts et Commerce d Afrique Centrale (CAFTN) pour la Foresterie Responsable

Réseau Forêts et Commerce d Afrique Centrale (CAFTN) pour la Foresterie Responsable Réseau Forêts et Commerce d Afrique Centrale (CAFTN) pour la Foresterie Responsable En quoi consiste le CAFTN? Cadre de partenariat avec les entreprises forestières dans le but de promouvoir la foresterie

Plus en détail

Rapport de la Table Ronde sur le Soutien Juridique en République du Congo

Rapport de la Table Ronde sur le Soutien Juridique en République du Congo Avril 2013 Rapport de la Table Ronde sur le Soutien Juridique en République du Congo Brazzaville, 27 mars 2013 Table des matières I - INTRODUCTION... 3 II - TRAVAUX DE LA TABLE RONDE... 4 II.1. La session

Plus en détail

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA

Plus en détail

République Démocratique du Congo

République Démocratique du Congo TERMES DE REFERENCE Pour une étude finale du projet Intégration des messages sur la santé dans les émissions radiophoniques et télévisées avec C-Change, FHI360 Search for Common Ground (Centre Lokole),

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication A. Contexte La Conférence des Ministres de l Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) est une organisation

Plus en détail

1 Informations générales

1 Informations générales PAMEC-CEEAC Programme d Appui aux Mécanismes de Coordination et au renforcement des capacités de la CEEAC pour la mise en œuvre et le suivi du PIR Communauté Economique des Etats de l Afrique Centrale

Plus en détail

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA

MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA MISE EN OEUVRE DU BUDGET PARTICIPATIF DANS LES COLLECTIVITES LOCALES DE KAOLACK ET KEUR BAKA Préparé par l ARD de Kaolack Dans le Cadre de la Convention PNDL Enda ECOPOP Table des matières Sigles et acronymes

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

Participation des Communautés Locales et Autochtones à la Gestion des Concessions Forestières en République du Congo

Participation des Communautés Locales et Autochtones à la Gestion des Concessions Forestières en République du Congo Projet Observation Indépendante de l application de la loi forestière et de la gouvernance (OI-FLEG) en appui aux APV FLEGT dans le Bassin du Congo BP 254, Brazzaville, République du Congo Tel (242) 06

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

Atelier Gabon FLEGT, OI-FLEG et GESTION FORESTIERE DURABLE

Atelier Gabon FLEGT, OI-FLEG et GESTION FORESTIERE DURABLE Projet «Observation Indépendante de la mise en application de la loi forestière et de la gouvernance en République du Congo» POIF, BP 254, Brazzaville, République du Congo Tel (242) 660 24 75 Mail : poif_congo@yahoo.fr

Plus en détail

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation

Document technique Outil d évaluation des risques et orientation Promotion de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption Activité T3.3 : (SNAC Tunisie) Apporter des outils et des méthodologies ainsi que consolider les capacités pour soutenir la conception de

Plus en détail

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD

CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE

Plus en détail

Table des matières ANNEXES

Table des matières ANNEXES 2 Table des matières AVANT-PROPOS... CONTRIBUTIONS... LISTE DES ABRÉVIATIONS ET ACRONYMES... 1 INTRODUTION... 1.1 Objectifs du Guide... 1.2 Destinataires du Guide... 1.3 Présentation du Guide... 2 APPROCHES

Plus en détail

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme,

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme, Documents de synthèse DS 2 20.12.09 IIEDH Observatoire de la diversité et des droits culturels Situation des droits culturels Argumentaire politique www.droitsculturels.org 1. Définition des droits culturels

Plus en détail

PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET

PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET ID Projet : P106982 IDA H589 ZR TF010744 Pour le recrutement d un Consultant International

Plus en détail

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante?

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante? Découvrir ISO 26000 La présente brochure permet de comprendre les grandes lignes de la Norme internationale d application volontaire, ISO 26000:2010, Lignes directrices relatives à la responsabilité. Elle

Plus en détail

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre! Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de

Plus en détail

Cadre et Structures Organiques

Cadre et Structures Organiques 1 République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Publique SECRETARIAT GENERAL A LA SANTE PUBLIQUE Cadre et Structures Organiques Août 2012 INTRODUCTION 2 Le présent document relatif au Cadre et

Plus en détail

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC 8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC Compte rendu Par Julie GAGOE Date : Jeudi 05-04-12 Lieu : Bureau du SE COMIFAC Agenda 1. Evaluation de la feuille de route 2011 2. Défis et priorités

Plus en détail

Cadre logique du Programme National de Promotion des Mutuelles de Santé 2009-2010

Cadre logique du Programme National de Promotion des Mutuelles de Santé 2009-2010 1 Cadre logique du Programme National de Promotion des Mutuelles de Santé 2009-2010 Objectif global : Le Programme National de Promotion des Mutuelles de Santé contribue effectivement à la mise en place

Plus en détail

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES CRITÈRES DE SÉLECTION DES PROGRAMMES PILOTES NATIONAUX ET RÉGIONAUX AU TITRE DU PROGRAMME D INVESTISSEMENT FORESTIER I. CADRE GÉNÉRAL 1. On s accorde de plus en plus

Plus en détail

ETUDE DES NORMES ET SAUVEGARDES SOCIALES DE LA REDD-PLUS

ETUDE DES NORMES ET SAUVEGARDES SOCIALES DE LA REDD-PLUS ETUDE DES NORMES ET SAUVEGARDES SOCIALES DE LA REDD-PLUS SYNTHESE INTRODUCTION La présente étude documentaire a été réalisée par le Programme Carbone forestier, Marchés et Communautés (FCMC). Ce programme

Plus en détail

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI) Un partenariat en appui aux politiques environnementales en Afrique de l Ouest PROGRAMME AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE

Plus en détail

CERTIFICATION FORESTIERE FSC. Guide simplifié pour les différents acteurs

CERTIFICATION FORESTIERE FSC. Guide simplifié pour les différents acteurs CERTIFICATION FORESTIERE FSC Guide simplifié pour les différents acteurs 1 Présentation de l équipe Réalisation: CIEFE: Centre International d Etudes Forestières et Environnementales (Cameroun) IMAFLORA:

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO

FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO ANNEE UNIVERSITAIRE 2005-2006 FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO Informations générales, conditions d admission, frais de participation et dossier de candidature.

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT d un(e) ASSISTANT ADMINISTRATIF CONTRATS-FINANCES-MARCHES (AACFM) auprès du RAF ECOFAC V du RAPAC

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT d un(e) ASSISTANT ADMINISTRATIF CONTRATS-FINANCES-MARCHES (AACFM) auprès du RAF ECOFAC V du RAPAC TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT d un(e) ASSISTANT ADMINISTRATIF CONTRATS-FINANCES-MARCHES (AACFM) auprès du RAF ECOFAC V du RAPAC Autorité hiérarchique : Secrétaire Exécutif du RAPAC (SE), Expert-Responsable

Plus en détail

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES DANS LES PLANS NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT»

THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES DANS LES PLANS NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT» ATELIER UNION AFRICAINE / COMMUNAUTÉS ECONOMIQUE RÉGIONALES SUR LE COMMERCE DES SERVICES EN COLLABORATION AVEC JEICP ET LA BAD 29-30 MARS 2012, LUSAKA (ZAMBIE) THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES

Plus en détail

Avancement de la REDD+ en RDC : processus participatif d auto-évaluation pour la soumission du R-Package au Comité des Participants du FCPF

Avancement de la REDD+ en RDC : processus participatif d auto-évaluation pour la soumission du R-Package au Comité des Participants du FCPF République Démocratique du Congo Avancement de la REDD+ en RDC : processus participatif d auto-évaluation pour la soumission du R-Package au Comité des Participants du FCPF Plan de consultation Kinshasa,

Plus en détail

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds Termes de référence 1 1. Contexte et justification La formation en recherche de financement s inscrit dans le cadre du programme «Promouvoir l

Plus en détail

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES ELEMENTS DE CONTEXTE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES EUROPEENNES SUR L EFFICACITE DE L AIDE EXTERIEURE AUX SYSTEMES DE SANTE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE ELEMENTS DE CONTEXTE L audit réalisé par la Cour des Comptes européennes

Plus en détail

QU EST-CE QUE LE PLAIDOYER?

QU EST-CE QUE LE PLAIDOYER? Aimé D. MIANZENZA Qu est-ce que le plaidoyer? QU EST-CE QUE LE PLAIDOYER? I. Introduction Le plaidoyer est devenu un outil d action incontournable des organisations de la société civile (OSC). Il en existe

Plus en détail

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI) 1. PRESENTATION DU PROGRAMME Le Fonds Français pour l Environnement Mondial (FFEM) lance une quatrième phase du Programme

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

PROPOSITION POUR LA MISE EN PLACE D UN SYSTEME DE TRACABILITE DES BOIS CIRCULANT SUR LE TERRITOIRE NATIONAL

PROPOSITION POUR LA MISE EN PLACE D UN SYSTEME DE TRACABILITE DES BOIS CIRCULANT SUR LE TERRITOIRE NATIONAL REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix-Travail-Patrie MINISTERE DES FORETS ET DE LA FAUNE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DES FORETS REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Fatherland - MINISTRY OF FORESTRY AND WILDLIFE

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

Atelier de réflexion et de validation du projet du système de veille/observatoire des réformes foncière et forestière au Cameroun

Atelier de réflexion et de validation du projet du système de veille/observatoire des réformes foncière et forestière au Cameroun Atelier de réflexion et de validation du projet du système de veille/observatoire des réformes foncière et forestière au Cameroun AKONO du 30 au 31 Juillet 2015 Termes de Références Introduction Au Cameroun,

Plus en détail

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun On the spot Ecocertification et images satellites Exploitation forestière tropicale au Cameroun Exploitation forestière tropicale au Cameroun Un nombre croissant d opérateurs forestiers s engagent dans

Plus en détail

OBJECTIFS. Objectif général

OBJECTIFS. Objectif général Le Programme d action pour la promotion et le financement des PME dans l UEMOA est une déclinaison de la Politique Industrielle Commune (PIC) de l UEMOA. Il vise la création de mécanismes de financement

Plus en détail

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) F CDIP/5/7 REV. ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 21 JUILLET 2010 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Cinquième session Genève, 26 30 avril 2010 PROJET RELATIF À LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Plus en détail

Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM) Centre Technique de la Forêt Communale BP 15 107 Yaoundé CAMEROUN

Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM) Centre Technique de la Forêt Communale BP 15 107 Yaoundé CAMEROUN RAPPORT DE L ATELIER DE FORMATION SUR LE THEME : PLANIFICATION DE L EXPLOITATION DESTINEE AU CHARGE DE CARTOGRAPHIE/GESTIONNAIRES DES DONNEES D INVENTAIRES ET D EXPLOITATION ET AUX AMENAGISTES DU CTFC

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Programme des Nations Unies pour le développement LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Les élections

Plus en détail

Création d un groupe indépendant de conseil de la société civile et élaboration d un. savoir mondial transparent sur les forêt

Création d un groupe indépendant de conseil de la société civile et élaboration d un. savoir mondial transparent sur les forêt Création d un groupe indépendant de conseil de la société civile et élaboration d un savoir mondial transparent sur les forêt êts, les moyens d existence et le changement climatique Programme ONU-REDD

Plus en détail

Première Session du Conseil Présidentiel pour l Investissement

Première Session du Conseil Présidentiel pour l Investissement PRESIDENCE DU FASO BURKINA FASO = = = = = = = Unité Progrès Justice Première Session du Conseil Présidentiel pour l Investissement Recommandations de la Première Session du CPI 5 6 Novembre 2009 0 SYNTHESE

Plus en détail

REFORMES OPEREES PAR LE GOUVERNEMENT POUR L AMELIORATION DE L ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES EN RDC

REFORMES OPEREES PAR LE GOUVERNEMENT POUR L AMELIORATION DE L ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES EN RDC république démocratique du congo Ministère du Plan et Révolution de la Modernité Agence Nationale pour la Promotion des Investissements ANAPI REFORMES OPEREES PAR LE GOUVERNEMENT POUR L AMELIORATION DE

Plus en détail

République de Guinée. Ministère de l Economie et des Finances. Unité de Coordination et d Exécution des Projets

République de Guinée. Ministère de l Economie et des Finances. Unité de Coordination et d Exécution des Projets République de Guinée Ministère de l Economie et des Finances Unité de Coordination et d Exécution des Projets PROJET D APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DE GESTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE (PARCGEF)

Plus en détail

E/CN.6/2010/CRP.9. Compte-rendu de l animateur de la réunion. Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais

E/CN.6/2010/CRP.9. Compte-rendu de l animateur de la réunion. Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais Commission de la condition de la femme Cinquante-quatrième session 1 er -12 mars 2010 Point 3 a) de l ordre du jour Suivi de la quatrième Conférence

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

FICHE 9 TECHNIQUE DU CHANGEMENT LE PLUS SIGNIFICATIF

FICHE 9 TECHNIQUE DU CHANGEMENT LE PLUS SIGNIFICATIF FICHE 9 TECHNIQUE DU CHANGEMENT LE PLUS SIGNIFICATIF COTA asbl 7, rue de la révolution 1000 Bruxelles www.cota.be COTA asbl Fiche 9 - Technique du changement le plus significatif Cette fiche s inscrit

Plus en détail

Loi n 7-2010 du 22 juin 2010 régissant l artisanat en République du Congo

Loi n 7-2010 du 22 juin 2010 régissant l artisanat en République du Congo Loi n 7-2010 du 22 juin 2010 régissant l artisanat en République du Congo L Assemblée nationale et le Sénat ont délibéré et adopté; Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

Les personnes handicapées ont les mêmes droits

Les personnes handicapées ont les mêmes droits Les personnes handicapées ont les mêmes droits La stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées Commission européenne Égalité des droits, égalité des chances La valeur ajoutée européenne

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ PROJET D APPUI A L EXTENSION DE LA COUVERTURE DU RISQUE MALADIE DANS LES PAYS MEMBRES DE L UEMOA Note Simplifiée

Plus en détail

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte

Plus en détail

COOPÉRATION EN ÉDUCATION

COOPÉRATION EN ÉDUCATION CENTRE INTERNATIONAL D ÉTUDES PÉDAGOGIQUES Au service du français et de l éducation dans le monde COOPÉRATION EN ÉDUCATION Un établissement public pour la coopération internationale en éducation, opérateur

Plus en détail

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La Banque européenne d investissement en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La banque de l UE La Banque européenne d investissement, la banque

Plus en détail

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix»

Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Volet thématique «Prévention des crises et consolidation de la paix» Résumé des résultats clés et réalisations Problématique Prévention des crises et consolidation de la paix : les défis Quelque 1,5 milliard

Plus en détail

Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France

Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France Paris, 22 septembre 2010 SIFEE Delphine MORANDEAU Chargée de mission biodiversité Ministère de l écologie, de l énergie, du développement

Plus en détail

Créateur d opportunités

Créateur d opportunités Créateur d opportunités Climat, énergie & ressources naturelles Agriculture & développement rural Marchés de l emploi & développement du secteur privé Systèmes financiers Commerce & intégration régionale

Plus en détail

Impacts socioéconomiques des investissements chinois en Afrique : études de cas au Cameroun et au Gabon

Impacts socioéconomiques des investissements chinois en Afrique : études de cas au Cameroun et au Gabon Réunion de concertation du PFBC sur le dialogue avec la Chine Douala, 28 janvier 2013 Impacts socioéconomiques des investissements chinois en Afrique : études de cas au Cameroun et au Gabon Samuel Assembe

Plus en détail

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Groupe de travail Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Les participants ont tous reçu une copie du rapport particulièrement riche du précédent groupe de travail. A l issue des rapports des représentantes

Plus en détail

Le fonds de dotation. Titre. www.artisandumonde.org

Le fonds de dotation. Titre. www.artisandumonde.org Le fonds de dotation d Artisans du Monde Faire un don Pour construire un monde plus juste au Nord comme au Sud Titre Crédit photo : Ellas Cuentan www.artisandumonde.org 1 Fonds de dotation d Artisans du

Plus en détail

CADRE DECENNAL DE PROGRAMMATION CONCERNANT LES MODES DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION DURABLES (10YFP) RIO + 20 ADOPTE LE 10YFP

CADRE DECENNAL DE PROGRAMMATION CONCERNANT LES MODES DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION DURABLES (10YFP) RIO + 20 ADOPTE LE 10YFP CADRE DECENNAL DE PROGRAMMATION CONCERNANT LES MODES DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION DURABLES (10YFP) RIO + 20 ADOPTE LE 10YFP La Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio +20) a

Plus en détail

OFFRE DE CONSULTANCE Volet Gouvernance judiciaire à l Est de la RDC

OFFRE DE CONSULTANCE Volet Gouvernance judiciaire à l Est de la RDC OFFRE DE CONSULTANCE Volet Gouvernance judiciaire à l Est de la RDC «Consultant en suivi-évaluation et élaboration d outils de suivi-évaluation pour le programme PARJ-E «Uhaki Safi» Profil recherché: Objectif

Plus en détail

Secrétariat permanent de la Plateforme 7 mai 2014 Martin Boekstiegel

Secrétariat permanent de la Plateforme 7 mai 2014 Martin Boekstiegel Secrétariat permanent de la Plateforme 7 mai 2014 Martin Boekstiegel Traduction non officielle du texte diffusé fin avril 2014 par le Conseil du Développement Durable (Allemagne) dans le cadre de la consultation

Plus en détail

1. Contexte et justification

1. Contexte et justification Termes de Référence pour l assistance technique à la Cellule de Gestion des Projets et des Marchés Publics du Ministère de la Santé Publique en République Démocratique du Congo 1. Contexte et justification

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Harmonisation des politiques forestières et fiscales en Afrique centrale : Défis et perspectives

Harmonisation des politiques forestières et fiscales en Afrique centrale : Défis et perspectives Harmonisation des politiques forestières et fiscales en Afrique centrale : Défis et perspectives Système de communication du réseau COMIFAC Une Stratégie TIC au Service de la mise en œuvre du Plan de Convergence

Plus en détail

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde

au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde Fiche prolongement 6 Du lien entre environnement et développement au concept de «développement durable» Pour une éducation ouverte sur le monde 20% de la population mondiale consomme 87 % des ressources

Plus en détail

REUNION DE COORDINATION DU CARN RBM YAOUNDE, 13-15 JUILLET 2010

REUNION DE COORDINATION DU CARN RBM YAOUNDE, 13-15 JUILLET 2010 REPORT RBM/EXD/2010/REP. 15 JUL 2010 Official document General distribution Français REUNION DE COORDINATION DU CARN RBM YAOUNDE, 13-15 JUILLET 2010 RAPPORT Le groupe de coordination du réseau Faire Reculer

Plus en détail

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE 37 ème Assemblée Générale de la FANAF YAOUDE (CAMEROUN) 23-28 Février 1 ASSURANCE MALADIE 2 - Un des principaux

Plus en détail

PRESENTATION GENERALE DU MASTER MAITRISE D OUVRAGE PUBLIQUE ET PRIVEE

PRESENTATION GENERALE DU MASTER MAITRISE D OUVRAGE PUBLIQUE ET PRIVEE PRESENTATION GENERALE DU MASTER MAITRISE D OUVRAGE PUBLIQUE ET PRIVEE 1. Règlement des études Habilité par arrêté du Ministère français de l Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Master «Maîtrise

Plus en détail

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Préambule Le Cameroun a révisé son DSRP i 2003 en lui adressant une direction

Plus en détail

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni.

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni. Principes de Belgrade sur la relation entre les Institutions nationales des droits de l Homme et les Parlements (Belgrade, Serbie, les 22-23 février 2012) Le séminaire international de février 2012 sur

Plus en détail

Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive

Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive Service Consolidation de la Paix (S3.1) Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive Introduction Pour exécuter et renforcer la politique étrangère,

Plus en détail

La nécessité d une législation européenne contre le commerce de bois illégal et pour une utilisation durable des ressources forestières

La nécessité d une législation européenne contre le commerce de bois illégal et pour une utilisation durable des ressources forestières La nécessité d une législation européenne contre le commerce de bois illégal et pour une utilisation durable des ressources forestières L exploitation illégale et abusive des forêts par l industrie forestière

Plus en détail

Mutualisation des compétences

Mutualisation des compétences Premières Rencontres richesses humaines associatives 2 & 3 décembre 2014 ATELIER PROSPECTIF Mutualisation des compétences DEFINITIONS Mutualisation La mutualisation se définit comme la synergie entre deux

Plus en détail

Préparation des contrats de ville. Réunions Chefs de projet Novembre 2014

Préparation des contrats de ville. Réunions Chefs de projet Novembre 2014 Préparation des contrats de ville Réunions Chefs de projet Novembre 2014 Contenu des contrats de ville 3 piliers Cohésion sociale Cadre de vie et renouvellement urbain (y compris hors NPNRU) Développement

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

Notre approche de développement local

Notre approche de développement local Notre approche de développement local Renforcer le pouvoir d agir des personnes et des collectivités La grande marche de la démocratie La Déclaration universelle des droits de l homme adoptée en 1948 affirme

Plus en détail

TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la. Collecte des informations pour alimenter une base de données sur les

TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la. Collecte des informations pour alimenter une base de données sur les TERMES DE REFERENCE Pour le recrutement d'un cabinet chargé de la collecte des informations pour alimenter une base de données sur les investissements fonciers à grande échelle (situation année 2013) Composante

Plus en détail

TERMES DE RÉFÉRENCE Contexte : HARMONISER SPECIALISER RENFORCER L établissement des centres régionaux de formation :

TERMES DE RÉFÉRENCE Contexte : HARMONISER SPECIALISER RENFORCER L établissement des centres régionaux de formation : TERMES DE RÉFÉRENCE POUR LE RECRUTEMENT D UN CONSULTANT INTERNATIONAL POUR LA REALISATION DE L ETUDE SUR L ETAT DES LIEUX DES INSTITUTIONS DE FORMATION PROFESSIONNELLE DU NIVEAU UNIVERSITAIRE DANS LE DOMAINE

Plus en détail

Préparation des programmes européens 2007-2013

Préparation des programmes européens 2007-2013 Préparation des programmes européens 2007-2013 Présentation AGILE 9h30-10h30 8 Préparation des programmes européens 2007-2013 Le contexte La méthode de travail État d avancement des travaux : bilan, diagnostic

Plus en détail

Michel Fortin 1 er Vice-président FTPF 26 janvier 2011

Michel Fortin 1 er Vice-président FTPF 26 janvier 2011 Présentation par Michel Fortin 1 er Vice-président FTPF 26 janvier 2011 STANDARD DE GESTION FORESTIÈRE FSC FOREST STANDARD SHIP COUNCIL Historique du FSC Créé en 1993 suite au Sommet de la terre de Rio

Plus en détail

Avancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe. Cécile Lapenu, Cerise

Avancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe. Cécile Lapenu, Cerise Avancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe Cécile Lapenu, Cerise Septembre 2008 1 Cécile Lapenu, CERISE Dans le secteur de la microfinance, les performances

Plus en détail