«UNE LACTATION SE PREPARE AVANT LA MISE-BAS» L Eleveur de Chèvres - numéro 9 - juin 2001
|
|
- Corinne Lecompte
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 «UNE LACTATION SE PREPARE AVANT LA MISE-BAS» L Eleveur de Chèvres - numéro 9 - juin 2001 Dossier réalisé par F. JENOT, Chambre d Agriculture Deux-Sèvres N. BOSSIS, Institut de l Elevage J. CHERBONNIER, Contrôle Laitier Maine et Loire C. FOUILLAND, Chambre d Agriculture Vienne, Agrotransfert M.-P. GUILLON, Chambre d Agriculture Vienne A. LAURET, Association Régionale Caprine P. LETOURNEAU, Chambre d Agriculture Charente-Maritime B. POUPIN, Contrôle Laitier Vendée A. REVEAU, Chambre d Agriculture Charente Abréviations utilisées PDI : Protéines Digestibles dans l intestin PDIE: Protéines Digestibles dans l intestin par rapport à l'énergie PDIN: Protéines Digestibles dans l intestin par rapport à l'azote IF : Indice de Fibrosité UFL : Unités Fourragères Lait MG : Matière Grasse TB : Taux Butyreux MGP : Matière Grasse Protégée MS : Matière Sèche MB : Mise Bas
2 CHAPITRE I : APPORTS ALIMENTAIRES RECOMMANDES : NOTIONS DE BASE Pour les abréviations, voir page précédente Energie et Azote Les apports énergétiques et azotés recommandés pour les chèvres laitières sont mesurés respectivement par les unités UFL et les grammes de PDI. Pour l entretien, l apport énergétique recommandé par l INRA pour une chèvre de 60 kg est de 0,79 UFL. Il varie de 0,10 UFL pour une différence de 10 kg de poids vif. Au cours des cinq dernières semaines de gestation, il doit être majoré d au moins 25%, pour les besoins de gestation. Pour la production d un kilo de lait à 3,5 % de TB, l apport recommandé est de 0,385 UFL. L apport de PDI d une chèvre de 60 kg à l entretien est de 50 g/j et varie de 6,2 g/j par 10 kg de poids vif. Cet apport augmente respectivement de 55 à 65% et 110 à 130% pendant les 4 et 5 mois de gestation. Produire 1kg de lait à 3,5 % de TB nécessite 45 g de PDI. En résumé : UFL PDI Besoins d'entretien 0, g Besoin de production pour 1 kg de lait 0, g Minéraux Il faut adapter les apports de phosphore et de calcium à la production laitière et au stade physiologique de la chèvre. Toutefois, les rations sont souvent excédentaires en phosphore et calcium, excepté les systèmes à base de foin de graminées-ensilage de maïs-céréales ou de foin de graminées-céréales qui peuvent être déficitaires. Les besoins d entretien d une chèvre laitière en phosphore et calcium sont respectivement de 3 g/j et 4 g/j. Pour une production de 4 kg de lait les besoins sont de 8 g en phosphore et 16 g en calcium. Pour le sodium et le magnésium, les apports doivent être de 2 g/kg MS.
3 Notation de l état corporel : «un outil d avenir pour la gestion de l alimentation» (voir la figure n 1) L état corporel en caprin peut être estimé aux niveaux lombaire et sternal. Deux notes peuvent ainsi être attribuées aux animaux entre 0 et 5 avec des écarts possibles de 0,25 points. Dans nos systèmes intensifs d élevage, ces notes vont varier : - de 2 à 3 en lombaire, - de 3 à 4 en sternal Une première notation de la région lombaire permet d obtenir une indication rapide de l état des chèvres. Il est indispensable pour l éleveur de faire le point sur l état de son troupeau au sixième mois de lactation. L estimation de l état corporel doit permettre d obtenir dès le 6 ème mois et jusqu au tarissement des notes d état corporel au niveau lombaire comprises entre 2,5 et 2,75. Pour des états corporels voisins de 2, l éleveur peut enrichir la ration journalière de 0,3 à 0,4 UFL, soit 0,3 à 0,4 kg de concentré. A l inverse, il faut éviter des sur-engraissements, quitte à diminuer les quantités de concentrés énergétiques, on ne pénalisera pas la production laitière. Les notes d état corporel : quelques repères objectifs au niveau lombaire Mise-bas : 2,25-2,5 100 jours :2, jours : 2,5-2,75 Tarissement : 2,75 Figure 1. Notation de la région lombaire (Morand-Fehr). Anatomie du site lombaire (coupe transversale). L'état de maigreur est encore très net. Le muscle (faux-filet) couvre au maximum les 2/3 des apophyses transverses. La peau n'entre pas dans les espaces des apophyses, mais il est très facile de localiser avec les doigts les apophyses articulaires.
4 Les apophyses transverses et épineuses sont saillantes. Les creux des espaces entre les apophyses transverses sont palpables sans pression. La peau détermine une ligne concave entre les pointes des apophyses. L'espace de l'angle vertébral est rempli. la peau détermine une ligne droite entre les pointes des apophyses, mais les apophyses épineuses sont encore bien détectables. Contactez votre technicien caprin pour plus d'informations.
5 CHAPITRE II : L ALIMENTATION AUX DIFFERENTS STADES PHYSIOLOGIQUES 1. De la saillie au tarissement "Je m'engraisse" C est le moment de reconstituer les réserves corporelles nécessaires pour la future lactation. Lorsqu elle reconstitue ses réserves adipeuses, la chèvre a besoin de 4 UFL pour stocker 1 kg de gras. Pour reconstituer des réserves, avec un objectif de 6 kg sur une période de 100 jours, soit 60 g/j, il faudra 0,24 UFL/jour. Schéma 1. Besoins énégétiques, poids vif et capacité d'ingestion. Il convient d en tenir compte dans le rationnement. C est-à-dire les apports UFL sont calculés d une part à partir de la production laitière, comme nous l avons décrit ci-dessus, et d autre part des besoins d entretien. Attention toutefois dans les troupeaux où les chèvres auraient repris de l état corporel précocement. A cette période, environ 2 mois après la saillie, il faut penser à effectuer une mise en lot après les échographies pour adapter l alimentation à chaque stade physiologique. 2. Les deux derniers mois de gestation «Ma panse, j y pense» La réussite du démarrage de lactation est fonction des capacités d ingestion de la chèvre à la mise-bas et de son état corporel à cette date.
6 Figure 2. Alimentation et capacité d ingestion Réserver les meilleurs fourrages Qualité et quantité des fourrages Modération des concentrés MAINTENIR UN VOLUME DE RUMEN SUFFISANT Eviter les niveaux d engraissement extrêmes Appétit à la mise-bas Développement du rumen en début de lactation Production laitière La production laitière d une chèvre est en grande partie fonction de sa capacité d ingestion à la mise-bas. L objectif en fin de gestation, et ce malgré le volume occupé par le ou les fœtus, est donc de préserver un volume de panse suffisant. Ainsi, il convient de favoriser l ingestion d un fourrage de forte valeur alimentaire, pour soutenir les besoins supplémentaires des fœtus, et de fibrosité correcte pour maintenir une capacité d ingestion satisfaisante à la mise-bas. L ingestion de ±10 % de MS de foin en fin de gestation provoque une variation de ±5 % de la quantité de MS ingérée en début de lactation. De plus il existe un parallèle entre la MS de fourrage ingéré et la production de lait. Ainsi, l ingestion de 100 g de MS de fourrage en plus par jour, en fin de gestation, correspond à une production de 120 g de lait en plus par jour ; d où l intérêt de la maîtrise du système fourrager. La mobilisation des réserves corporelles, même si elle est inévitable, ne devrait pas être trop importante avant la semaine précédant la mise-bas. Pour éviter tout changement de régime alimentaire préjudiciable au moment de la misebas, la ration de base qui sera utilisée en lactation, sera distribuée progressivement, six à sept semaines avant celle-ci. Dès cette date, la quantité d aliment concentré distribué doit augmenter progressivement pour atteindre à la mise-bas 50 % de la quantité prévue au pic de lactation. Suivant la qualité du fourrage et du gabarit des chèvres, la quantité de concentré mise à disposition variera de 500 à 700 g par animal et par jour à la misebas.
7 3. Le rationnement en début de lactation (voir tableau 1) «Je maigris, mais je produis» En début de lactation, juste après la mise-bas, les besoins augmentent très rapidement alors que la capacité d ingestion est encore limitée. Les réserves corporelles sont alors mobilisées et permettent de compenser l insuffisance des apports énergétiques. La mobilisation de 1 kg de gras est équivalente à un apport de 3,7 à 3,9 UFL. Et une chèvre peut perdre sans risque jusqu'à 12 % de son poids pendant la période fin de gestation et début de lactation. Toutefois, attention aux excès d état corporel qui favorisent les toxémies de gestation, les mises-bas difficiles et les démarrages de lactation généralement moins bons. Concernant les apports de matières azotées, il est nécessaire de couvrir rapidement la totalité des besoins des chèvres notamment avec un concentré riche en PDIA (exemple : tourteaux tannés). La première puis la deuxième semaine de lactation, un déficit en PDI dans la ration de 80 à 90 g puis de 20 à 30 g est toléré ; en effet, en début de lactation, les chèvres peuvent utiliser une partie des protéines tissulaires. Au contraire, à partir de la troisième semaine, les besoins en PDI doivent être entièrement couverts par les apports alimentaires recommandés. Tableau 1. Les clefs du rationnement à chaque stade physiologique 4e et 5e mois de gestation Le meilleur des fourrages Limiter les apports d'ensilage de maïs à 1,5 kg de matière brute à la MB Le quart des concentrés à MB - 15j Eviter les modifications brutales d'alimentation Début de lactation Pleine lactation Fin de lactation Augmentation prioritaire des apports azotés (apports de PDIA) Evolution progressive de la ration sur une durée d'un mois après la MB L'ingestion augmente progressivement de 200 à 250 g MS par semaine Réviser les apports de concentrés en fonction de la production laitière Si possible, réaliser un allotement à partir des productions laitières individuelles Préparation de la prochaine lactation: adapter les concentrés à l'état corporel En ce qui concerne les concentrés énergétiques, veiller à atteindre la quantité totale en cinq à six semaines après la mise-bas. Sinon, des risques de substitution de concentrés au fourrage existent par la faible capacité d ingestion des chèvres à cette période. Les concentrés d au moins 1 UFL/ kg de MS favorisent l élaboration de la ration, avec un niveau élevé de couverture des besoins, et un niveau de MS ingérée limité, laissant de la place pour l ingestion de fourrages. En début de lactation, l écart PDI/UFL peut être raisonné en fonction des réserves corporelles des chèvres. Avec des chèvres en état à la mise-bas, une courbe de lactation en pic est envisageable. Si ce n est pas le cas, il convient de limiter les excès azotés qui
8 risqueraient d amplifier trop rapidement l amaigrissement des animaux. Dans cette situation, un faible écart PDI/UFL induira une courbe de lactation plus persistante. 4. Rationnement en pleine lactation (voir le tableau 2) «Je garde mon poids de forme» La production laitière durant cette période est fortement dépendante du départ en lactation. Toutefois, des excès, notamment azotés, au cours de ces deux premiers mois de lactation, peuvent avoir des incidences sanitaires après le pic de lactation.(acétonémie, stéatose hépatique). On observe alors des chutes brutales de production de lait ou de taux au niveau de certains individus. Tableau 2. Des indicateurs du rationnement des chèvres laitières Ingestion (kg MS/j). Chèvre de 60 kg, à 4kg lait Concentration énergétique (UFL/kg MS) Concentration azotée (1) (g PDI/kg MS) PDIA (2) (g/kg MS) Cellulose brute Pourcentage de concentré/ms Matière grasse (en % de la MS) 4 e et 5 e mois de gestation Début de lactation 1,5 à 2 kg 2,3 kg à 2 semaines Pleine lactation 2,5 à 3 kg au pic Fin de lactation 2,4 à 2,6 kg 0,80 0,95 0,90 à 0,95 0,85 70 à à à à % de la MS minimum 30 % de la MS minimum 40 % minumum 70 % maximum 18 % minimum 18 % minimum 20 % minimum 60 % minimum 60 % minimum 3 % minimum 6 % maximum 3 % minimum 1 - Veiller à avoir un écart entre les valeurs PDIN et PDIE le plus réduit possible. 2 - Protéines digestibles d'origine alimentaire. N.B. Les valeurs notées dans ce tableau restent des indicateurs moyens qui varient en fonction des animaux, de leur production laitière et des aliments laissés à leur disposition. Les apports de matière grasse protégée dans la ration peuvent permettre dans certaines rations carencées en matière grasse une amélioration du taux butyreux. Le rendement de cet apport est plus intéressant en début de lactation. Jusqu'à présent, l intérêt économique de cette supplémentation n est pas réellement prouvé avec les prix de paiement du gramme de TB. Lorsque l animal est au Contrôle Laitier, à partir des deux premiers contrôles il est
9 intéressant de pouvoir repérer d une part les niveaux de production laitière individuels et d autre part les écarts de production entre individus. Ces remarques doivent éventuellement conduire à réviser la ration et/ou l allottement. Parfois, il convient de partager un lot unique en deux lots à deux niveaux d apport énergétiques et azotés adaptés à la production laitière. De plus, il faut se souvenir que des accidents métaboliques au cours d une année peuvent avoir des répercussions sur la lactation suivante, notamment quand les séquelles ont été importantes. Dans ce cas précis, il ne faut pas obligatoirement remettre en cause le système alimentaire, quel qu il soit, mais préserver un rationnement cohérent. Dans tous les cas, il faut éviter les expériences alimentaires farfelues (produits miracles, quantités déraisonnables, rapport PDI/UFL déséquilibré). CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS PRATIQUES : DE L ANIMAL AU TROUPEAU 1. Quelle ration pour mon troupeau? Au sein d un troupeau, les variations des performances laitières sont fréquemment de 20 à 40 %.entre les animaux On peut considérer, dans un élevage, que la répartition des productions laitières suit une loi normale ou «courbe en cloche». Quand une ration couvre les besoins correspondant à la production laitière moyenne plus un écart type, les besoins d environ 85 % des chèvres sont au moins couverts. (voir schéma n 2). Ce qui fait que seulement 15 % des chèvres, les plus performantes, sont insuffisamment nourries, alors qu inversement 50 % des chèvres, les moins performantes, sont largement suralimentées. Cette inadéquation des apports aux besoins énergétiques se traduit par un accroissement de l état d engraissement chez les faibles productrices (augmentation de la note d état corporel) et par une mobilisation des réserves chez les plus performantes. La mise en lot Pour coller aux besoins des animaux, et éviter sous-alimentation ou gaspillage, il faut constituer des lots. Deux situations se rencontrent le plus souvent : L éleveur gère un lot unique : il peut être intéressant dans ce cas de constituer deux lots en fonction du niveau de production des animaux. Il a été montré que la constitution de deux lots permettait de réduire d environ 25 % l hétérogénéité initiale des niveaux de production entre les animaux, qui induit des différences d ingestion. Le passage de deux à trois lots semble moins efficace (- 6 % d hétérogénéité). Il faudra faire alors une ration par lot, avec le choix d un «animal cible» adapté au lot. Si l on ne fonctionne qu avec un seul lot, il sera constitué de chèvres à des stades physiologiques différents : des chèvres en fin de gestation, d autres qui ont mis-bas ou qui sont déjà en pleine lactation. Il faut déterminer le stade moyen et la production moyenne pour choisir le niveau d apports. Toutefois, tant sur le plan physiologique qu économique, cette stratégie peut conduire à des difficultés de gestion de troupeau.
10 C est pourquoi, il convient au minimum de respecter une évolution raisonnée du rationnement par semaine en fonction du stade physiologique entre le 5 ème mois de gestation et le 2 ème mois de lactation. Dans ce choix de lot unique, il faudrait favoriser les mises-bas groupées en saison afin de faciliter le suivi de l alimentation. De nombreux accidents métaboliques ont été observés dans des troupeaux en lot unique avec une maîtrise imparfaite de la reproduction et un étalement important des mises-bas. L éleveur gère déjà plusieurs lots constitués en fonction du stade physiologique des animaux : le processus est le suivant pour chaque lot : choix d un «animal cible» adapté au lot ration. La ration pour «l animal cible» Il faut déterminer «l animal cible» du lot (ou du troupeau). Il est fonction des objectifs de l éleveur : 2/3 à 3/4 des animaux du lot auront une production, donc des besoins, inférieure. La production de «l animal cible» correspond à la moyenne du lot plus un écart-type, c est-à-dire que le plus souvent ceci correspond aux besoins pour le niveau moyen du lot plus 20 à 30 %. En pratique, la production permise par la ration devra couvrir 0,5 à 1 l de plus en UFL que cette production moyenne et 1 l à 1,5 l de plus en g de PDI en début de lactation. Exemple : pour un lot de chèvres à 4 l de moyenne (variant de 3 l à 5 l) en début de lactation, rationner à 4,5 l en UFL et 5 l en PDI. Les besoins en lactation pour une production de 4 l sont de 2,33 UFL et 230 g de PDI, et les apports pour le lot vont être de 2,5 UFL et 275 g de PDI, c est-à-dire que les apports seront de 107 % en UFL et 120 % en g de PDI des besoins théoriques de l animal moyen. Schéma 2. Courbe de répartition des productions laitières des chèvres dans un troupeau
11 2. Ajustements et recommandations pratiques Qualité des fourrages Il faut tenir compte pour la ration de la qualité des fourrages. Si l on distribue des fourrages de médiocre qualité (foin à moins de 0,65 UFL, ensilages humides à moins de 15 % de MS pour l herbe et moins de 25 % de MS pour le maïs), il faudrait rationner les chèvres par petits lots pour faire face aux faibles ingestions de fourrage des moins bonnes laitières. Pour les bons fourrages distribués à volonté, il est possible d avoir un même niveau de concentré pour l ensemble des animaux. Témoignage sur la valorisation alimentaire des foins Bernard, éleveur de 160 chèvres en Deux-Sèvres, a misé sur le foin depuis l'évolution de l'alimentation des chèvres vers une ration "sèche". Les foins constituent 50 % de la matière sèche totale ingérée (une quantité proche de 2 kg en pleine lactation est quotidiennement distribuée). "Dans la mesure du possible, les foins (principalement luzerne et graminées) sont récoltés tôt et dans de bonnes conditions climatiques : leur valeur nutritive est donc élevée, suffisamment élevée pour couvrir (à raison de 2 kg distribués) les besoins d'entretien des animaux et une partie des besoins de production. Reste à couvrir le solde des besoins de production par une complémentation en aliments concentrés (céréales et concentré du commerce) et déshydratés, l'apport d'aliments déshydratés permettant également d'accroître légèrement le niveau d'ingestion". Rythme de distribution des concentrés Pour une même quantité de concentrés, multiplier le nombre de repas augmentera l efficacité de la ration. Dans tous les cas, il ne faut pas dépasser 400 g/repas. 1 repas de concentrés/jour = risque d acidose 2 repas/jour = efficacité moyenne de la ration, baisse du TB 3 repas/jour et plus = peu de risque
12 Il est souvent utile de vérifier les quantités réellement distribuées et celles ingérées. Un tarage de temps en temps des diverses boites servant à la distribution est nécessaire. Equilibre PDI/UFL Comme toutes les sources d énergie et d azote ne sont pas utilisées à la même vitesse dans la panse, il faut faire coïncider autant que possible les apports de ces deux types de nutriments. Pour éviter les alcaloses qui apparaissent lors d un déséquilibre entre PDIN et PDIE, il faut vérifier que : PDIE - PDIN <= 12 UFL En effet, grâce au recyclage de l urée endogène dans le rumen, la chèvre pourrait compenser un déficit PDIE - PDIN = 25 g/j. Vérifications Une fois la ration calculée sur le papier, il est indispensable de vérifier les quantités réellement distribuées voire ingérées quand cela est possible. Les distributions à volonté ne correspondent pas toujours à une ration calculée. On fera régulièrement attention aux refus. Il convient aussi, bien sur, de contrôler que la production réelle du troupeau correspond à la production attendue. Stocks Le calcul des apports pour chaque lot et pour tout le troupeau permet de prévoir les besoins du troupeau durant toute la lactation et de prendre ses dispositions suffisamment tôt en cas de manque. Un exemple : une ration type pour 4 kg de lait MS ingérée Fibrosité Refus MS distribuée Ration brute 1 kg Foin (90% MS) 0,750 kg 80 % 0,6 kg 15% 0,9 kg 1,0 kg Ensilage de maïs (33% MS) 1 kg 40% 0,4 kg feuille tige 0% (grain) 10% 1,1 kg 3,3 kg Concentré kg 0% 0 Total 2,5kg MS 40% 1kg fibre
13 Norme : 40 % de fibre dans une ration La substitution du maïs ensilage par du maïs grain dans le cas d un changement de système induit une perte de 0,4 kg de fibre qui devra être remplacée par le foin, c est-àdire par 0,5 kg MS de foin à 80 % de fibrosité, soit 1,25 kg MS de foin à ingérer au total ou encore 1,5 kg MS de foin distribué. Attention donc à ne pas sous-estimer le stock de foin quand on passe d un système ensilage à un système foin. La Fibrosité L indice de fibrosité (IF) est une durée de mastication qui s exprime en minutes/kg de matière sèche. Il s agit d un potentiel de grattage des brins de fourrage sur la muqueuse du rumen (longueur des brins : 0,5 à 5 cm). Même s il n est pas actuellement possible de définir un indice de fibrosité pour chaque ration, les IF de chaque aliment ne s additionnant pas, il semble impératif d avoir un minimum de 40 % de fourrage dans une ration pour chèvre laitière en lactation. Ce rapport fourrages/concentrés doit être au moins de 60 % en période de gestation. L utilisation des déshydratés doit se raisonner en fonction de ses valeurs alimentaires et de ses qualités fibreuses. Dans la mesure où les stocks fourragers le permettent, les luzernes déshydratées ne devront pas représenter plus d un tiers des quantités de fourrages offertes à la mise-bas. Attention, en aucun cas un déshydraté, même fibreux, ne pourra se substituer à 100 % à un fourrage de qualité en terme de fibrosité. Quelques repères : l indice de fibrosité (IF) de quelques aliments (selon Sudweeks et al) Fourrages Maïs ensilage : 40 minutes/kg MS Foin : 80 à 100 min/kg MS Paille : 130 min/kg MS Céréales : 5 à 15 Maïs grain : 5 min/kg MS Orge : 12 min/kg MS Déshydratés Luzerne déshydratée brin long : 60 min/kg MS Luzerne déshydratée bouchon 16 mn de diamètre : 30 min/kg MS Luzerne déshydratée bouchon 5 mn de diamètre :20 min/kg MS Pulpe de betterave : 35 min/kg MS
Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal
GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8
Plus en détailL ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège
L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège Plan L ensilage de maïs en général Caractéristiques anatomiques
Plus en détailSorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses
Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au
Plus en détailACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie
ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie Capacité d adaptation des systèmes en Agriculture Biologique aux épisodes de sécheresse AUTONOMIE ALIMENTAIRE Maître d œuvre : Chambres d Agriculture
Plus en détailCAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS
CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans
Plus en détailImpact des pratiques alimentaires de fin de gestation sur la lactation publié dans L'égide n 15, 1999
Impact des pratiques alimentaires de fin de gestation sur la lactation publié dans L'égide n 15, 1999 Au cours d'un cycle de production, les semaines qui entourent la mise-bas sont capitales : elles conditionnent
Plus en détailFAIRE DU BON FOIN POUR LES CHÈVRES!
FAIRE DU BON FOIN POUR LES CHÈVRES! INTRODUCTION Dans un contexte économique tendu pour la filière caprine, la valorisation des fourrages dans la ration est un levier important pour gérer le coût alimentaire
Plus en détailQUOI DE NEUF DANS LE NOUVEAU NRC?
QUOI DE NEUF DANS LE NOUVEAU NRC? Daniel LEFEBVRE, Ph.D., agronome PATLQ inc. Sainte-Anne-de-Bellevue Conférence préparée en collaboration avec : Doris PELLERIN, Ph.D., agronome Professeur en sciences
Plus en détailles cinq étapes pour calculer les jours d avance
À retenir l expérience, acquise grâce à ces outils, permet également une bonne évaluation de la ressource disponible. une fois les mesures réalisées, la quantité d herbe disponible pour le lot se calcule
Plus en détailYves PYTHON 1, Sylvain MORVAN 2 et Dominique TRISTANT 2, Ferme expérimentale de AgroParisTech - Août 2013
Ferme expérimentale de AgroParisTech 2013 Essai CH 4 COOP DE FRANCE Déshydratation Thiverval-Grignon 78850 Evaluation des effets de deux modalités alimentaires différentes incluant de l ensilage de graminées
Plus en détailEn zones herbagères, un système spécialisé lait, tout herbe
Cas type HL 1 En zones herbagères, un système spécialisé lait, tout herbe Rouen Évreux Amiens Beauvais Arras Lille Laon Culture à faible densité d'élevage Herbagère à forte densité d'élevage Mixte à moyenne
Plus en détailmon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,
Ma vache, mon maïs fourrage, et moi 50 ans de progrès! Depuis maintenant 50 ans, le maïs fourrage a bénéficié avec succès du progrès génétique et de l innovation variétale. Il a su s inscrire durablement
Plus en détailSystèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes
R E F E R E N C E S Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes Avril 2008 Les cas-types... mode d emploi R E F E R E N C E S Vous avez dit cas-type? Un cas-type est une exploitation représentative d'un
Plus en détailAVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE?
AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? Traduit de: PRODUCERS MIGHT WANT TO CONSIDER CREEP FEEDING Auteur: Stephen B. Blezinger, Ph.D., PAS (Copyright 2015 Dr. Stephen B. Blezinger) Adapté en français
Plus en détailConventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique
Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique Conjoncture retenue pour la construction des cas-types Prix de la viande bovine Conjoncture 1 er trimestre 2012 Prix des
Plus en détailContexte : Objectif : Expérimentation :
Estimation de la valeur fertilisante de digestats issus de la biométhanisation. Résultat de 3 années d expérimentation en culture de maïs (2009 à 2011). (JFr. Oost 1, Marc De Toffoli 2 ) 1 Centre pilote
Plus en détailSPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE
SPECIAL FINANCEMENT DE L AGRICULTURE L installation, la mise aux normes, le renouvellement d un matériel, ou tout autre investissement sont autant de situations ou d évènements qui nécessitent des besoins
Plus en détailÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER
ÉDUCATION Côtes d Armor Collèges publics DIRECTION ÉDUCATION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER Charte de la restauration collective Préambule Dans le cadre de l article 82 de la loi du 13 août 2004, le Département
Plus en détailL eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %
24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.
Plus en détailLe séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA
Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA Séchage du foin en grange Séchage en grange Technique originaire des zones de montagnes Suisse Autriche Jura
Plus en détailMoyens de production. Engrais
Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement
Plus en détailBovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013. Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4
Bovins viande Effectifs troupeaux et animaux par région en 2013 Chif Régions Nbre de Nbre de Nbre de troupeaux troupeaux troupeaux adhérents adhérents suivis en en VA4 en VA0 engraissement Nbre de troupeaux
Plus en détailÉCONOMIQUES OU PAS LES FOURRAGES, FAUDRAIT SAVOIR!
ÉCONOMIQUES OU PAS LES FOURRAGES, FAUDRAIT SAVOIR! CONFÉRENCIER Doris Pellerin COLLABORATEURS Guy Allard Charles Bachand Raymond Levallois Diane Gilbert Philippe Savoie La rumeur veut que les fourrages
Plus en détailL équilibre alimentaire.
L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter
Plus en détailQui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.
Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes
Plus en détailRÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010
Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,
Plus en détailTrajectoires laitières
Trajectoires laitières Yannick PECHUZAL Lot Conseil Elevage 13 mars 2014 Cantal 2100 producteurs de lait 1000 élevages mixtes 420 ML 5 AOP fromagères Filière Collecte : 360 Ml 60% SODIAAL et assimilés
Plus en détailNORHUIL. Un circuit court pour un produit de qualité. Les Hamards 61350 PASSAIS LA CONCEPTION
NORHUIL Les Hamards 61350 PASSAIS LA CONCEPTION Un circuit court pour un produit de qualité Tél : 09 61 05 21 96 / 06 83 40 95 38 Fax : 02 33 64 33 95 Email : sarl.norhuil@orange.fr 0 PRESENTATION Triturateur
Plus en détailTâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.
13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser
Plus en détailProduire des veaux bio de qualité
LOIRE ATLANTIQUE GAB 44 02-40-79-46-57 gab-44@wanadoo.fr MAINE ET LOIRE GABBAnjou 02-41-37-19-39 gabbanjou@wanadoo.fr MAYENNE CIVAM Bio 53 02-43-53-93-93 La filière veaux bio est à la recherche d une certaine
Plus en détailMONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE
MEDRIA 2014 DOSSIER DE PRESSE Alimentation-Reproduction-Santé MONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE 1/18 COMMUNIQUÉ DE PRESSE MEDRIA lance au SPACE 2014 sa dernière innovation, le FeedPhone
Plus en détailUn niveau de performance moyen est en général calculé à l échelle de la bande
Optimum économique du niveau en acides aminés dans les aliments pour porcs charcutiers Impact du contexte de prix des matières premières et de la conduite d élevage Un niveau de performance moyen est en
Plus en détailPOURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR
POURQUOI VISIOLYS? EXPERTISE STRATÉGIE ÉCONOMIE Visiolys est né de la volonté commune des deux entreprises de conseil en élevage Clasel et Eilyps de se projeter dans un monde en pleine mutation, de permettre
Plus en détailNOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis
TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son
Plus en détailGuide sur la régie du maïs ensilage BMR
Guide sur la régie du maïs ensilage BMR Les hybrides BMR de marque Mycogen MD procurent des résultats hors du commun. Ce qui différencie le BMR de Mycogen des autres BMR et hybrides de maïs conventionnels
Plus en détailAVERTISSEMENT PREALABLE
AVERTISSEMENT PREALABLE Le présent document a été réalisé par des étudiants du Master Pro Qualimapa (USTL-Lille) dans le cadre de leur scolarité. Il n a pas un caractère de publication scientifique au
Plus en détailElevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois
RÉFÉrences - Réseau Économique de la Filière Équine Haute-Loire Elevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois Cet élevage de trait Comtois
Plus en détailAdaptation Aux changements climatiques. Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso
Adaptation Aux changements climatiques Agriculture et sécurité alimentaire: Cas du Burkina Faso Sommaire Le Le contexte Notion Notion d adaptation Stratégies Stratégies et techniques d adaptation Les Les
Plus en détailSite d étude. Résultats
Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude
Plus en détailBien choisir sa variété de maïs ensilage
Bien choisir sa variété de maïs ensilage Le maïs ensilage n est pas une culture difficile à cultiver. Pour choisir sa variété, l agriculteur dispose aujourd hui d une multitude de critères : attention
Plus en détailGénétique et génomique Pierre Martin
Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée
Plus en détailPAC. ce qui change. vraiment
PAC 2014 2020 ce qui change vraiment Dotée d un budget préservé de l ordre de 9,1 milliards par an, la nouvelle pac entrera pleinement en application en 2015 et sera le cadre commun de l agriculture européenne
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailAssemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires
Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME Vendredi 9 Décembre 2011 Pontaumur La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Emilie CHANSEAUME Lucile AUMOINE Céline
Plus en détailUN VEAU PAR VACHE ET PAR AN
RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THÉMA UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN Pour les éleveurs allaitants dont la principale activité est de faire naître des veaux, il est primordial
Plus en détailRéforme de la PAC 2015. Réunion d information Septembre 2014
Réforme de la PAC 2015 Réunion d information Septembre 2014 DE NOMBREUX DEFIS POUR LA PAC : LES PROPOS DE D. CIOLOS Juillet 2010 Le contexte : -> fin de la programmation 2007-2013 -> contexte de crise
Plus en détailFiche technique n 1 : le logement construction des boxes.
Bâtiments d élevage : Pourquoi? Aspects climatiques : Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes. - le porc est sensible aux brusques changements du climat, - surexposition au soleil : déshydratation
Plus en détailL intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui
L intérêt technico-économique Titre de du l'engraissement diaporama des mâles avec simulations à l'appui Christèle PINEAU Institut de l'elevage Christele.Pineau@idele.fr Matthieu COUFFIGNAL ARVALIS, Institut
Plus en détailAnnexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020
Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation 2014 2020 CADRE REGLEMENTAIRE : FEADER, PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT RURAL 2014 2020, REGION LIMOUSIN Cette annexe
Plus en détail& Que choisir. favoriser le bien-être
Label Rouge & Agriculture Biologique Que choisir pour favoriser le bien-être des animaux? Un guide des tiné au consommateur Protection mondiale des animaux de ferme Ce petit guide a pour objectif d aider
Plus en détailDéveloppement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage
Développement d un système de monitoring du bien-être des veaux en élevage Joop LENSINK 1, Kees VAN REENEN 2, Hélène LERUSTE 1 1 Institut Supérieur d Agriculture (ISA) Lille, France 2 Animal Science Group,
Plus en détailACTU ÉLEVAGE LES SOLUTIONS DE MONITORING INFO LAIT P. 8-11. INFO viande P. 12-13 N 6 - JUIN 2013. analyser ses fourrages. stratégie de sélection
INFO LAIT P. 8-11 MEILLEURES MOYENNES stratégie de sélection INFO viande P. 12-13 COMplémentation AU pâturage INFO CAPRINE P. 14 analyser ses fourrages ACTU ÉLEVAGE Le magazine d information d Élevage
Plus en détail«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY
«Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration
Plus en détailComment utiliser les graines de soja à la cuisine
Comment utiliser les graines de soja à la cuisine Auteur : Renate Schemp Box 90612 Luanshya Zambie Traduction : SECAAR Service Chrétien d Appui à l Animation Rurale 06 BP 2037 Abidjan 06 Côte d Ivoire
Plus en détailda Vinci Pontage gastrique
da Vinci Pontage gastrique Une nouvelle approche de la chirurgie bariatrique Êtes-vous intéressé par la dernière option de traitement de l'obésité? Votre docteur peut vous proposer une nouvelle procédure
Plus en détailLa vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures»
Donner à la nature les moyens d exprimer son potentiel! La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures» BIO3G : 3 rue Basse Madeleine - BP 22-22230 MERDRIGNAC Tél : 02 96 67 41 41 - Fax :
Plus en détailPour une meilleure santé
Pour une meilleure santé LA CONSOMMATION QUOTIDIENNE DE VIANDE APPORTE DES GRAISSES SATURÉES. => AUGMENTATION TAUX DE CHOLESTÉROL ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES. => RISQUE DE SURPOIDS ET D'OBÉSITÉ. LES
Plus en détailTableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline
Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction
Plus en détailProgrammation linéaire
Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire
Plus en détailPréface. Betterave fourragère, un concentré de fourrage
Préface Les anciens le diront tous, la betterave fourragère a des atouts incontestables pour l alimentation des animaux d élevage. En production bovine de lait ou de viande ou pour la production ovine
Plus en détaild importantes quantités de CO,. Summary. Influence of diet on respiratory quotients and fat deposition in growing pigs.
Influence du régime sur les quotients respiratoires chez le porc en croissance Geneviève CHARLET-LERY Marie-Thérèse MOREL Laboratoire de Physiologie de la Nutrition LN.R.A., 78350 Jouy-en-Josas Summary.
Plus en détailEnvironnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts
Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts Millions t 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 La demande en grains va augmenter avec la population 500 MAÏS : +76% 0 2000 2010 2015 2020 2030 RIZ
Plus en détailL importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes
FICHE D INFORMATION L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2 ) dans la production de dindes info.hybrid@hendrix-genetics.com www.hybridturkeys.com Dans la production de dindes, la performance
Plus en détailDIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable
DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne
Plus en détailUn expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale
Le développement du semis-direct sous couverture végétale pour les agriculteurs des exploitations familiales des biomes Cerrados (2005-2009) et Amazonia (2008-2013) Un expérience pluridisciplinaire de
Plus en détailBonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille!
Bonus Bon Client 10 % Pack Modulis Agriculture Des garanties exclusives pour vous, vos activités et votre famille! Modulis, pour une vision globale et une gestion simplifiée de vos assurances! L agriculture
Plus en détailAVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO
AVANT-PROPOS L Annuaire statistique de la FAO fournit une sélection d indicateurs par pays sur l alimentation et l agriculture. Les données proviennent de FAOSTAT, la base de données statistique de l Organisation
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour
Plus en détailProposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché
IP/03/1022 Bruxelles, le 16 juillet 2003 Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché Aujourd'hui la
Plus en détailProtéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?
Protéines Pour des Canadiens actifs De quelle quantité avez-vous besoin? 1 Protéines 101 Les protéines sont les principaux éléments fonctionnels et structuraux de toutes les cellules du corps. Chaque protéine
Plus en détailDECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes
DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes 14 ème journée d étude des productions porcines et avicoles,
Plus en détailApport hydrique et boissons
Besoin hydrique de l organisme L eau représente chez l homme adulte 60% de la masse corporelle, 50% chez la femme adulte et jusqu à 80% chez le nouveau-né. Par exemple un homme qui pèse 80 kilos est constitué
Plus en détailRevenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières
Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le
Plus en détailBesoins de recherche et de transfert en agriculture biologique Horizon 2016
Besoins de recherche et de transfert en agriculture biologique Horizon 2016 Comité agriculture biologique du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CAAQ) Octobre 2012 mise à jour
Plus en détailDAIRYMAN aux Pays-Bas
DAIRYMAN aux Pays-Bas Frans Aarts, Wageningen-UR 15 October 2013 Le secteur laitiers Néerlandais: Une place importante Une production intensive 65% des surfaces agricoles dédiées à la production laitière
Plus en détailMaïs Inoculants LE CATALOGUE PIONEER 2015
Maïs Inoculants LE CATALOGUE PIONEER 2015 LA GAMME MAIS ET LE GUIDE DES SOLS PIONEER 2015 Choisissez la variété adaptée à vos besoins PRECOCITE VARIETE MAIS ENSILAGE TYPE DE SOL Rendement énergétique Densité
Plus en détailPoint d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015
Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la
Plus en détailProgressons vers l internet de demain
Progreon ver l internet de demain COMPRENDRE LA NOTION DE DÉBIT La plupart de opérateur ADSL communiquent ur le débit de leur offre : "512 Kb/", "1 Méga", "2 Méga", "8 Méga". À quoi ce chiffre correpondent-il?
Plus en détailMaîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet?
1. Introduction : Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet? P. Rondia* et J. Wavreille** Centre wallon de recherches agronomiques *Unité Nutrition
Plus en détailMEDRIA 2013 DOSSIER DE PRESSE MEDRIA INVESTIT LA SANTÉ ANIMALE ET LANCE SON APPLICATION MOBILE
MEDRIA 2013 DOSSIER DE PRESSE MEDRIA INVESTIT LA SANTÉ ANIMALE ET LANCE SON APPLICATION MOBILE 1 2 Retrouvez-nous Au SPACE 2013 HALL 1 STAND E46 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Depuis près de 10 ans, MEDRIA met au
Plus en détailQuoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique
Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique (comparaison entre athlètes et non-athlètes; nouvelles tendances comme le jus de betteraves) Comme vous le savez, l'alimentation de l'athlète
Plus en détailL information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments
L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments Présenté par Micheline Séguin Bernier Le 19 mars 2007 Tiré et adapté du document de Santé Canada Le tableau de la valeur nutritive : plus facile
Plus en détailFin des quotas laitiers, contractualisation et stratégies productives : enseignements d une modélisation bioéconomique
INRA Prod. Anim., 2012, 25 (1), 67-76 Fin des quotas laitiers, contractualisation et stratégies productives : enseignements d une modélisation bioéconomique B. LELYON 1, V. CHATELLIER 2, K. DANIEL 2,3
Plus en détailL assurance récoltes en France
P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil
Plus en détailRéférences technico-économiques Palmipèdes gras. Année 2011
Références technico-économiques Palmipèdes gras Année 2011 FILIERE LONGUE : ELEVAGE 1-Les points clés de «l'atelier type» élevage d'aujourd'hui DESCRIPTIF 36 000 Volume animal /an 6 000 6 Nb de bandes
Plus en détailLa couverture des risques agricoles
PACIFICA - ASSURANCES DOMMAGES La couverture des risques agricoles Patrick Degiovanni Directeur Général Adjoint Page 1 Marrakech, Jeudi 28 octobre 2010 Sommaire Le contexte Les risques du métier en Agriculture
Plus en détailTeneur en glucides des produits de la Réunion. 15 décembre 2011
Teneur en glucides 15 décembre 2011 Objectif Avoir des éléments de comparaison de l offre sur : - les produits laitiers frais (PLF) - les boissons rafraichissantes sans alcool (BRSA) entre la Réunion et
Plus en détailCHAPITRE 1 : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ
CHAPITRE : DE LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR À LA DEMANDE DE MARCHÉ..Introduction.2. Le point de départ de l analyse micro-économique du consommateur.3. La fonction de demande individuelle.4. Effets
Plus en détailFiches techniques : Filière Porc Fleuri
Fiches techniques : Filière Porc Fleuri FICHE TECHNIQUE 1 LE PORC FLEURI SAVOUREUX Méthode de production : RACE ET TYPE DE PORC : La viande doit provenir d un animal de type Piétrain. On entend par «type
Plus en détailGRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne
LA RESTAURATION SCOLAIRE GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014 Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LES OBJECTIFS Apporter aux enfants une alimentation de Qualité pour répondre à leurs
Plus en détailPLAN D AFFAIRES SOMMAIRE
ÉTUDE DE FAISABILITÉ PORTANT SUR L ÉTABLISSEMENT D UNE PÉPINIÈRE DE CHEVRETTES AU QUÉBEC PLAN D AFFAIRES SOMMAIRE remis à Société des éleveurs de chèvres laitières de race du Québec Ministère de l Agriculture
Plus en détailFertiliser le maïs autrement
Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein
Plus en détailAllégations relatives à la teneur nutritive
Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante
Plus en détailDéfinition des variables présentées dans le RICA
Les termes en gras italique sont définis par ailleurs dans le lexique. Les termes en italique désignent des variables explicitement recueillies dans le Rica. A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V
Plus en détailPOULET DE CHAIR. Manuel de Gestion. An Aviagen Brand
POULET DE CHAIR Manuel de Gestion 2010 An Aviagen Brand Manuel L objectif de ce manuel est d assister les clients d Aviagen à atteindre les meilleures performances de ses oiseaux. Il n a pas l intention
Plus en détailIntroduction. CRA-W- Département Productions et Filières, Unité Mode d élevage, bien être et qualité
Gestion raisonnée du parasitisme gastro-intestinal chez le jeune bétail laitier à l herbe Remience Virginie, attachée scientifique 1 ;Vanvinckenroye Caroline, assistante 2 ; Decruyenaere Virginie, attachée
Plus en détailDésherbage maïs. Synthèse 2014. Présentation des essais. Le protocole
Désherbage maïs Synthèse 2014 Cette synthèse regroupe les résultats de 9 essais du réseau de désherbage maïs Poitou-Charentes Vendée. L animation du réseau et la synthèse des données brutes sont assurés
Plus en détailCHAPITRE III - LES CONSOMMATIONS INTERMÉDIAIRES
CHAPITRE III - LES CONSOMMATIONS INTERMÉDIAIRES 1. Présentation générale... 91 2. Les consommations intermédiaires hors TVA... 91 3. Les consommations intermédiaires hors TVA déductible... 102 4. Sources
Plus en détailTCS, strip-till et semis direct
Témoignage dethierry Lesvigne Polyculture Elevage Bovin Lait La Bernaudie 24 480 ALLES- SUR-DORDOGNE Depuis 2008, Thierry Lesvigne a choisi repenser l ensemble de son système agronomique et a arrêté définitivement
Plus en détailLettre de rappel sur HODUFLU
Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Office fédéral de l agriculture Secteur Paiements directs - Programmes Département fédéral de l environnement, des transports,
Plus en détail