REPUBLIQUE DU BURUNDI. Cadre National Stratégique des Priorités d Intervention à Moyen Terme de la FAO au Burundi ( ) (NMTPF)

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1 REPUBLIQUE DU BURUNDI Cadre National Stratégique des Priorités d Intervention à Moyen Terme de la FAO au Burundi ( ) (NMTPF) Bujumbura, Octobre 2009

2 Table des matières PREFACE... 3 RESUME EXECUTIF... 6 I. INTRODUCTION... 7 II. SITUATION FINANCIERE ET INTERVENTIONS EXTERIEURES... 8 II.1 Introduction... 8 II.2 Principales sources de financements... 8 II.3 Complémentarité avec les interventions des autres bailleurs II.4 Coordination de l aide... 9 II.5 Coordination des opérations Agricoles d Urgence et de Réhabilitation... 9 II.6 Complémentarité avec les organisations régionales III. PRINCIPALES ORIENTATIONS DU SECTEUR AGRICOLE III.1 Cadre politique III.1.1 Programme du Gouvernement en matière d agriculture et d élevage III.1.2 Stratégie Agricole Nationale ( ) III.1.3 Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) III.1.4 La politique sectorielle du MINEEATU III.2 Cadre institutionnel IV. DIAGNOSTIC GENERAL DU MONDE RURAL IV.1 Généralités V. PRESENTATION DES PRIORITES D INTERVENTION A COURT ET A MOYEN TERME V.1 Interventions actuelles de la FAO au Burundi ( ) V.2 Articulations du NMTPF au sein de l UNDAF V.3 Priorités retenues et appui de la FAO à moyen terme VI. MATRICE DES DOMAINES PRIORITAIRES DU GOUVERNEMENT ET DE LA FAO VII. MISE EN OEUVRE, SUIVI ET EVALUATION DU NMTPF VII.1 Principes d intervention VII.2 Mise en œuvre et coordination VII.3 Suivi-évaluation VIII. CONCLUSION GENERALE IX. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Liste des annexes Annexe 1 : Diagnostics sous sectoriels de l environnement, de l agriculture et des pêches Annexe 2 : Programmes sectoriels des Ministères MINAGRIE et MINEEATU...Error! Bookmark not defined. Annexe 3 : The New FAO strategic Framework - Draft Elements...Error! Bookmark not defined. Annexe 4 : Indicateurs macro-économiques du Burundi, Error! Bookmark not defined. Annexe 5 : Principales sources de financement (en million de FBu)...Error! Bookmark not defined. Annexe 6 : Complémentarité entre les différents partenaires au Burundi...Error! Bookmark not defined. Annexe 7 : Fiches de projets par sous-secteur...error! Bookmark not defined. 2

3 PREFACE Le présent document intitulé «Cadre national stratégique des priorités d intervention à moyen terme» de la FAO au Burundi (CNSPIMT ou NMTPF en anglais) constitue un document de référence qui fixe le cadre d intervention conjoint du Gouvernement du Burundi et de la FAO pour les cinq prochaines années ( ). Il est partie intégrante de l UNDAF (Stratégie intégrée d appui des Nations Unies au Burundi ), outil des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix et le Développement communautaire du pays. Il est préparé et rédigé à la demande du Gouvernement en conformité avec la politique de développement du pays. Les responsables des différents départements du siège de la FAO ont développé le cadre stratégique des interventions à court terme ( ) qui reprend la vision et les objectifs connus de la FAO, à savoir un monde libre de la faim et de la malnutrition où l alimentation et l agriculture contribue à améliorer socialement, économiquement le standard des ménages et particulièrement des pauvres et en préservant l environnement de manière durable. Le NMTPF s inscrit dans cette vision et contribue à la mise en œuvre au niveau du Burundi des 11 objectifs stratégiques sous-sectoriels de l agriculture (annexe 3). Le but du NMTPF est également de définir les modalités qui permettront une meilleure intégration des portfolios multiples de la FAO au Burundi pour obtenir les meilleures synergies possibles entre les interventions de l urgence, de la réhabilitation et des activités de développement. En effet, dans le contexte de crise qu a traversé le Burundi et en cette période dite post-conflit, la FAO mène notamment des actions qui cadrent avec la protection et la réhabilitation des moyens d existence agricole. Il s agit notamment des domaines de mise en place de la réforme institutionnelle et du renforcement des différents Ministères (Ministère de l Agriculture et de l Elevage et Ministère de l Eau, de l Environnement, de l Aménagement du Territoire et de l Urbanisme), d appui au processus de professionnalisation des producteurs, du redéploiement de la recherche agricole et de transfert de technologies et de promotion du crédit agricole. La préparation du NMTPF a été placée sous la responsabilité de la Représentation de la FAO au Burundi avec l appui des services du Bureau Sous-régional de la FAO pour l Afrique de l Est basé à Addis Abeba et du Siège de la FAO Rome. Le processus de son élaboration a été mené d une manière participative avec les autres partenaires et sous le leadership du Ministère de l Agriculture et de l Elevage. Le présent document a par ailleurs reçu l accord du Ministère de l Agriculture et de l Elevage et du Ministère de l Eau, de l Environnement, de l Aménagement du territoire et de l Urbanisme. Le NMTPF représente un outil important pour mobiliser l intérêt des bailleurs de fonds. Les détails des potentiels et des stratégies des interventions pour chaque sous-secteur sont présentés dans les rapports nationaux sous-sectoriels qui font parties intégrante du résultat final de ce travail. Nous tenons à exprimer notre gratitude à l endroit de ceux et celles qui ont participé de près ou de loin à son élaboration. Nous profitons également de l occasion pour réitérer notre engagement à promouvoir le partenariat et la coopération entre le gouvernement et la FAO ainsi que les autres partenaires pour relever durablement les défis du progrès et réaliser les objectifs nationaux qui s inscrivent dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.. Ferdinand Nderagakura Ministre de l Agriculture et de l Elevage Déo Nduwimana Ministre de l Eau, de l Environnement, de l Aménagement du Territoire et de l Urbanisme. Arlindo Bragança Gomes Représentant de la FAO au Burundi 3

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5 Sigles et abréviations utilisés BAD : Banque Africaine de Développement CNDD/FDD : Conseil National pour la Défense de la Démocratie/Force pour la défense de la démocratie CNSPSA : Commission nationale de suivi et de promotion de la sécurité alimentaire CSLP : Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté DPAE : Direction Provinciale de l Agriculture et de l Elevage EAC : East African Community (Communauté Economique des pays de l'afrique de l'est) FAO : Food and Agriculture Organization FIDA : Fonds International de Développement Agricole FINNIDA : Agence Finlandaise pour le Développement GISAN : Groupe Intégré Sécurité Alimentaire GSAN IASZ : Groupe Sécurité Alimentaire et Nutrition : Intégration agro-sylvo-zootechnique LOA : Letter of Agreement MINAGRIE : Ministère de l Agriculture et de l Elevage MINEEATU : Ministère de l Eau, de l Environnement, de l Aménagement du Territoire et de l Urbanisme NEPAD : New Partnership for Africa s Development NMTPF NMTPP OMD ONG PAM PIB PNSA PNUD SAN SFE SNEB/PAE TAD TCE TCP UNDAF VIH/SIDA : National Mid-Term Priority Framework : Plan National des Priorités d interventions à Moyen Terme en matière de santé animale ( ) : Objectifs du Millénaire pour le Développement : Organisation Non Gouvernementale : Programme Alimentaire Mondial : Produit Intérieur Brut : Programme National de Sécurité Alimentaire : Programme des Nations Unies pour le Développement : Stratégie Agricole Nationale : Sub Regional Office For Eastern Africa : Stratégie nationale de l environnement et son Plan d action : Transboundary Animal Disease : Technical Cooperation Emergency : Technical Cooperation Programme (PCT, Programme de Coopération Technique) : United Nations Development Assistance Framework : Virus d immuno-déficience humaine/ Syndrome d Immuno-Déficience Acquise 5

6 RESUME EXECUTIF L objectif du document NMTPF est de préciser les actions prioritaires pour la relance et l intensification de la production des cultures végétales, animales, forestières, et halieutiques. Il propose des actions qui doivent contribuer à l augmentation de la productivité comme élément prioritaire et capital. Il propose en outre des actions qui réfèrent à la restauration, l amélioration et le maintien de la productivité des terres et la préservation des ressources naturelles, la mobilisation des aides d urgence, la promotion des organisations professionnelles paysannes capables de défendre leurs intérêts et la création des centres et des organisations prestataires de services. Le NMTPF a intégré et inséré toutes les priorités telles que dictées par les différents documents de référence stratégiques officiels du MINAGRIE et du MINEEATU. En effet, pour relancer le secteur de la production agricole, le Gouvernement et ses partenaires ont élaboré des orientations politiques transcrites dans des documents comme la Vision Burundi 2025, le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté, la Stratégie Intégrée du Système des Nations Unies, la Stratégie Agricole Nationale et le Programme National de Sécurité Alimentaire. Il est aussi important de citer la Stratégie Nationale pour l Environnement et son Plan d Action Environnementale (SNEB/PAE). Le travail s est effectué en interactions avec les partenaires au développement et les propositions d interventions s articulent autour des complémentarités des agences et des offices régionaux et sous-régionaux de la FAO. Le NMTPF est articulé autour de cinq axes prioritaires spécifiques: 1. Appui à l intensification agricole à travers notamment le renforcement des filières potentiellement rentables ; 2. Appui à la diversification des sources de revenus spécialement pour les populations vulnérables ; 3. Promotion de l entreprenariat rural par la valorisation et la commercialisation des produits du terroir et de la pêche ; 4. Contribution à l élaboration et mise en œuvre des politiques et stratégies nationales agricoles et environnementales et des politiques d intégration régionale ; 5. Contribution au développement, à l utilisation et à la protection durable des ressources naturelles et de l environnement (eaux, forêts, pêches et ressources génétiques). Le NMTPF repose également sur trois axes transversaux car recouvrant plusieurs domaines à la fois : 1. Renforcement des capacités techniques et de gestion de tous les acteurs des différentes chaînes de valeur intégrant la dimension «genre» 2. Gestion de l information et des statistiques agricoles 3. Mobilisation des ressources financières La mobilisation des ressources nécessaires et la nécessité de coordination des multiples interventions notamment dans le domaine du développement rural et de la sécurité alimentaire restent cependant des défis majeurs, l objectif étant à terme que l Etat renforce son rôle de planification, de coordination et de suivi/contrôle des interventions dans ces matières. En définitive, le NMTPF se veut être un outil important pour mobiliser l intérêt des bailleurs de fonds. Les détails des potentialités des stratégies des interventions pour chaque sous-secteur sont présentés dans les rapports nationaux qui font partie intégrante du résultat final de ce travail. 6

7 I. INTRODUCTION Le Burundi traverse actuellement une période de post conflit consécutive à une crise qui a débuté depuis Dès 2001 cependant, le gouvernement du Burundi s est engagé dans un processus de recherche de la paix, de reconstruction et de relance économique car tout est à reconstruire, en particulier dans le secteur agricole qui constitue la principale base de l économie nationale. Parallèlement, il a sollicité l appui de la Communauté internationale, qui intervient déjà dans la recherche de l amélioration de la situation politique et sécuritaire, la bonne gouvernance et la protection des droits de l homme, ainsi que la réduction de la pauvreté. Dans cette approche, le Gouvernement et la Communauté internationale ont élaboré des documents de référence constituant des documents d orientation, de stratégies et de programmes à réaliser en partant des défis majeurs à relever pour améliorer le bien être de la population. Parmi ces documents, on peut retenir : la «Vision Burundi 2025», le «Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté» (CSLP). En outre, dans le but de concentrer ses interventions et créer des synergies avec le Gouvernement et d autres partenaires, le système des Nations Unies a élaboré une «Stratégie intégrée d appui des Nations Unies au Burundi » (UNDAF). C est l outil des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix et le Développement communautaire du pays. Cette stratégie s articule autour des quatre axes prioritaires qui sont : la planification stratégique et la coordination de l aide, le relèvement communautaire, la réconciliation nationale, la promotion et la protection des Droits de l Homme, la Gouvernance démocratique. Par ailleurs, le Gouvernement vient d adopter la «Stratégie Agricole Nationale » (SAN) et le «Programme National de Sécurité Alimentaire » (PNSA) qui constituent des outils de concrétisation dans le secteur agricole des orientations communes du Gouvernement et de ses partenaires. Le Burundi couvre une superficie de km² dont km² de lacs et km² de terres potentiellement agricoles. Il existe aussi un potentiel de développement au niveau des marais qui couvrent 1200 km² environ. La population, estimée à un peu plus de habitants en 2008, compte plus de 90 % de familles rurales et 51 % de femmes. C est une population très jeune: 50% ont moins de 15 ans. La croissance annuelle de la population est de 3 % et la densité démographique moyenne de 310 hab./km². Celle-ci peut atteindre 650 hab./km² dans les provinces du Nord et 500 hab./km² au Centre et à l Ouest. Le produit intérieur brut (PIB) par habitant avoisine à peine 100 $ E.U. Le déficit d exportation accumulé pendant la guerre représente 23% du PIB et le niveau de pauvreté reste élevé dans toutes les provinces du pays. Près de 70% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (moins de 1$ E.U/jour et par habitant). Cette situation cache cependant des disparités entre régions ou groupes sociaux. Le niveau de pauvreté passe de 41% dans la mairie de Bujumbura à 86% dans la province de Bubanza. La vulnérabilité alimentaire et financière reste, en outre, plus critique pour les ménages aux faibles capacités de production comme : Les nombreux ménages sans terre ou ayant un accès très limité à la terre et sans ressources financières pour acquérir d autres intrants améliorés de production comme le bétail et les semences (environ 15% de la population), Les ménages ruraux ayant un accès à la terre mais dont les autres facteurs de production ont été pillés ou détruits pendant la guerre (rapatriés et déplacés en phase de réinstallation, autres) ; Les ménages vivant encore dans les camps de déplacés intérieurs (environ personnes) et de réfugiés extérieurs (environ personnes), Les femmes veuves et enfants chefs de ménages, les familles victimes du VIH/SIDA, les personnes âgés ou handicapés et le groupe marginalisé de Batwa (ces catégories représentent plus de 10% de la population). On estime que seule une proportion de 5% de la population n a pas de problèmes de sécurité alimentaire. Cet ensemble de faits explique une situation critique du secteur agricole qui reste cependant d une importance capitale pour l économie nationale et familiale. Les spéculations agricoles, en effet, contribuent pour 40 à 56% au produit intérieur brut et pour 86 % aux recettes d exportation (essentiellement café, thé, coton), fournissent 95% de l offre alimentaire et occupent environ 90% de la population. Le secteur agricole est la pierre angulaire de l économie nationale et familiale et demeure le moteur de croissance des autres secteurs de la vie nationale. Il reste malheureusement dominé par une agriculture de subsistance affaiblie par les 15 dernières années de crise et par des perturbations climatiques aux conséquences de plus en plus sévères. 7

8 II. SITUATION FINANCIERE ET INTERVENTIONS EXTERIEURES II.1 Introduction Le Burundi dépend fortement de l aide étrangère : avant 1993, l aide publique au développement rapportait presque deux fois plus de devises que les exportations et plus d un cinquième des recettes publiques (BAD, 1999). Comme on peut le remarquer dans le tableau en annexe 4, les indicateurs économiques se sont sensiblement détériorés, après avoir régulièrement progressé les années précédant la crise qui a débuté en La guerre et l embargo imposé au Burundi ont en effet considérablement affecté tous les secteurs de la vie économique avec le pillage et la destruction des biens des ménages et le vol du bétail, le déplacement des populations et l effondrement des marchés. En particulier, les prix des produits non alimentaires ont augmenté dans les régions rurales ; dans les zones urbaines, bon nombre d ouvriers non qualifiés et parfois même qualifiés ont été licenciés par les entreprises du secteur privé moderne consécutivement à la baisse du PIB industriel de près de 60% depuis Suite à la crise et en partie en raison des sanctions imposées, la pauvreté a rapidement empiré depuis Bien qu on dispose de peu de données récentes, on estime que l incidence de la pauvreté rurale a augmenté de 80% depuis 1993 et que la pauvreté urbaine a doublé (BAD, 1999). L activité du secteur privé s est contractée à la suite de la perturbation du marché intérieur et des marchés d exportation régionaux par divers conflits. II.2 Principales sources de financements Le déficit budgétaire est devenu insoutenable depuis l éclatement de la crise 1. Alors qu environ 80% des budgets d investissement de l Etat provenaient des aides aux projets financés par les bailleurs de fonds, l Etat a dû recourir à des emprunts auprès des banques locales et à l accumulation d arriérés de paiement intérieurs et extérieurs pour relever la balance. Il a fallu attendre la conférence de Paris en décembre 2000 pour voir la reprise timide de l aide extérieure grâce notamment aux programmes de quelques bailleurs bilatéraux tels que la Belgique et la France, les programmes de financement de la Banque Mondiale (CURE) et les projets de l Union Européenne (PREBU, STABEX, etc.). En se référant aux données de l annexe 5, il apparaît que les sources de financement des principaux bailleurs se répartissent comme suit : le groupe UE/FED/STABEX qui occupe la première place avec 17%, suivi de la Banque Mondiale avec 15%, le groupe BAD/FAD avec 8%, et la Belgique avec 5%. II.3 Complémentarité avec les interventions des autres bailleurs. Dans le souci d efficacité, l intervention de la FAO se veut être sélective et mise sur la complémentarité avec les autres partenaires et bailleurs de fonds présentés en annexe 6. La FAO veut traduire sa politique d intervention en résultats concrets en s appuyant sur la synergie existante entre les partenaires et les bailleurs préconisés par la Déclaration de Paris sur l efficacité de l aide au développement. 2 Les intervenants dans le financement de l agriculture et du monde rural sont caractérisés par la diversité de leurs portfolios. Au Burundi, la Commission Européenne intervient dans le domaine agricole et le développement rural par le canal de trois types d appui principaux ayant des objectifs, moyens, durée et souplesse différents: i) ECHO (aide humanitaire d urgence) ; ii) Le Fond Européen de Développement (FED) et iii) La ligne budgétaire thématique «sécurité alimentaire». 1 Le déficit du compte courant a avoisiné 12% du PIB en moyenne entre 1998 et 2000, avant d atteindre 16,1% en 2001, 18,6% en 2002 et un record de 23,5% en 2003 (Banque Mondiale, 2004). 2 Ce forum de haut niveau qui s est tenu du 28 Février au 2 Mars 2005 partait essentiellement du postulat selon lequel les principes de la gestion axée sur les résultats en matière de développement augmenteraient les effets de l aide sur la réduction de la pauvreté et des inégalités, la consolidation de la croissance, le renforcement des capacités et l accélération des avancées vers les OMD. Ces principes-clés sont : appropriation, harmonisation, alignement, résultats et responsabilité mutuelle. 8

9 Les pays membres de l Union Européenne actifs en matière de sécurité alimentaire et de développement agricole au Burundi sont principalement la Belgique, l Allemagne et les Pays Bas à travers leurs services de coopération respectifs. L agriculture a été définie comme étant un secteur de concentration de l aide de la Belgique au Burundi et l orientation qui a été donné à travers le Programme Intégré Commun (PIC) est la suivante: «Le programme d ' appui au secteur de l'agriculture visera le développement de l'économie rurale par l'appui aux petits producteurs, la réhabilitation et le renforcement des institutions en charge de ce secteur au niveau local avec la Direction Provinciale de l Agriculture et de l Elevage (DPAE) et central et l'amélioration de la recherche agronomique». La coopération allemande intervient prioritairement dans l eau et l assainissement alors que la coopération hollandaise intervient via un appui à la stratégie foncière, ainsi que sur un programme régional d intensification de la production agricole. Les autres principaux bailleurs et agences de coopération actifs au Burundi dans le domaine du développement rural, du développement agricole et de la sécurité alimentaire sont entre autres : la Banque Mondiale, le FIDA, le PAM, USAID, la BAD. La Banque Mondiale intervient dans le domaine agricole essentiellement via le projet PRASAB (Programme de Réhabilitation Agricole et de Gestion Durable des Terres), ayant pour mission la contribution à la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. La Banque intervient également dans la réforme des filières café, coton, thé et autres sources de croissance via le Projet d Appui à la Gestion Economique (PAGE). Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) intervient sur trois projets de développement rural : 1 ) le Programme de Relance et de Développement du Monde Rural (PRDMR - en voie d achèvement); 2 ) le Programme Transitoire de Reconstruction Post-Conflit (PTRPC) et 3 ) le Projet d Appui au Secteur de l Elevage (PARSE). L aide américaine (USAID) intervient au Burundi surtout au travers des ONGs américaines : World Vision, CRS, CARE, et jusqu à présent cette aide s est orientée vers l aide d urgence et l appui aux populations les plus démunies. II.4 Coordination de l aide Dans le domaine de l agriculture/développement rural/sécurité alimentaire, la coordination entre les différentes interventions n'est pas encore optimale. Le Comité National de Coordination des Aides (CNCA) mis en place par le Gouvernement en décembre 2005 est en passe de devenir opérationnel. Dans ce cadre, des groupes sectoriels ont été créés et ont pour tâche primordiale de traiter tous les aspects techniques liés à l élaboration et au suivi des stratégies sectorielles. Un Groupe sectoriel «Agriculture et développement rural» a vu le jour à la fin de l année Ce groupe constitue un cadre de discussions et d orientation des appuis techniques aux secteurs concernés et devra veiller à ce que ses activités concourent à la mise en œuvre effective des actions prioritaires de la politique agricole du pays. II.5 Coordination des opérations Agricoles d Urgence et de Réhabilitation Dans le contexte de crise qu a traversé le Burundi et en cette période dite post-conflit, la FAO mène notamment des actions qui cadrent avec la protection et la réhabilitation des moyens de production agricole. Son Unité de Coordination des opérations Agricoles d Urgence et de Réhabilitation (FAO-CAUR) remplit notamment diverses fonctions en matière de sécurité alimentaire et de relance de la production agricole, y compris : l IPC ou système de classification de zone de Sécurité Alimentaire, le Système d Alerte Précoce et de Surveillance de la Sécurité Alimentaire (SAP/SSA bulletins mensuels et spéciaux) ; l analyse et la diffusion de l information nécessaire à l élaboration de réponses visant la réhabilitation du secteur agricole ; les évaluations des besoins notamment grâce aux Evaluations des Récoltes et des Approvisionnements Alimentaires ; la coordination d interventions d urgence et de réhabilitation du secteur agricole en vue d harmoniser certaines approches. Dans cette démarche, cette unité est appuyée par les départements techniques de la FAO du Siège et des Bureaux régionaux et sous-régionaux. La représentation de la FAO au Burundi apporte en outre un appui technique aux ONG nationales et internationales impliquées dans le secteur agricole ainsi qu un appui à la structuration du monde rural et au renforcement des capacités des acteurs locaux de l agriculture. 9

10 II.6 Complémentarité avec les organisations régionales. Le Burundi est membre de nombreuses Organisations régionales dont les objectifs sont de contribuer soit au développement de l agriculture des pays membres soit de faciliter les échanges économiques, Parmi ces Organisations, on peut citer : La COMESA ou Commun Market of Eastern and Southern Africa qui regroupe 20 pays de la Région; La CEEAC ou Communauté économique des Etats de l Afrique Centrale qui concerne 9 pays de la Région ; Et dernièrement de la CEA ou Communauté économique des Etats de l Afrique de l Est qui regroupe le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, le Kenya et l Ouganda. Au niveau de la COMESA, de la CEEAC et de la CEA, les membres reconnaissent que l agriculture doit jouer un rôle moteur dans les économies nationales de chaque pays. Ce secteur compte en effet pour en moyenne de 32% dans le PIB des Etats membres, constitue 80% des ressources du milieu paysan et représente 65% des échanges commerciaux des pays. Le Burundi est reconnu comme un exportateur important de café, de thé et de plantes médicinales au sein des pays de la COMESA. Afin de garantir la compétitivité du secteur agricole de la zone de nombreuses initiatives sont en cours d exécution. Bien que la sous-région Afrique Centrale soit reconnue pour être immensément riche en ressources minières et pourvue d une hydrographie très abondante, sa population est en voie de paupérisation inquiétante, et cela représente pour les organisations régionales de nombreuses contraintes importantes à combattre de manière regroupée et solidaire. Pour répondre à ces différents défis, le Secrétariat de la CEEAC, conjointement avec la CEMAC, a demandé l appui de la FAO pour mettre à jour et définir un Programme régional de sécurité alimentaire pour l Afrique centrale ayant pour objectifs : (i) Créer un environnement régional politique, économique, technique, institutionnel et financier favorable à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les pays de la sous-région ; (ii) promouvoir des actions spécifiques à caractère régional, susceptibles d être développées au niveau des pays et qui sont de nature d une part, à faciliter les échanges de produits agricoles et notamment l harmonisation des normes (phytosanitaires et zoosanitaires). (iii) assurer une participation compétitive de la sous-région aux échanges commerciaux mondiaux liés au secteur agricole. 10

11 III. PRINCIPALES ORIENTATIONS DU SECTEUR AGRICOLE III.1 Cadre politique Lors de la Conférence des Nations Unies sur l Environnement et le Développement (CNUED) qui s est tenue en 1992, les gouvernements des pays participants ont pris l engagement d adopter des stratégies nationales de développement durable. Depuis lors, bon nombre de pays, y compris le Burundi, recherchent des solutions aux problèmes liés au développement ; ce qui les a conduits à élaborer des plans d action nationaux ponctuels et globaux assortis d un ensemble de projets à réaliser. Dans bien des cas, leur démarche faisait suite à une demande (ou à des directives) émanant d organismes extérieurs, et répondait à des conditions financières imposées. Depuis 2001, le Burundi s est engagé dans un processus de recherche de la paix et de reconstruction des institutions nationales. Ce processus, marqué par l Accord d Arusha de 2000 et l Accord global de cessez-lefeu de 2003 avec le CNDD-FDD qui constituent les fondations du processus de paix et portent les principes sous-jacents d un ordre politique, social et économique post-conflit a permis de mettre fin au conflit armé et a abouti en 2005 au vote d une nouvelle constitution et à la mise en place d institutions démocratiquement élues. La vision «Burundi 2025» validée en décembre 2008 après une large consultation de la population et sous tendue par plusieurs études de base repose sur sept piliers. Le deuxième de ces piliers de la vision souhaite «une économie prospère au service du bien être socio-économique des Burundais et Burundaises.» Le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), qui définit la base des orientations et des programmes du Gouvernement et pouvant aider à concrétiser les aspirations de la population, a dégagé quatre axes prioritaires à travers des consultations participatives. Ces axes sont : l amélioration de la gouvernance et de la sécurité; la promotion d une croissance économique durable et équitable; le développement du capital humain; et la lutte contre le VIH/SIDA. Le secteur de l agriculture reste identifié comme la priorité des priorités renfermant plusieurs sources de croissance de l économie du pays. Cependant, et en dépit de son rôle prépondérant dans l économie, ce secteur est faiblement financé puisque depuis plus de vingt ans, la loi des finances lui réserve moins de 5% par an du budget national au moment où les services généraux non productifs accaparent de 60% à 70%. Une révision du budget consacré au secteur agricole à la hausse pourrait contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et à réduire sensiblement le chômage devenu endémique et par conséquent contribuer à la réduction de la pauvreté. C est par ailleurs un objectif qui rentre dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Le Burundi est confronté à une forte pression sur les quelques ressources disponibles. La principale source de croissance économique se réduit à une agriculture qui ne dispose qu environ 2,35 millions d hectares potentiellement exploitables. Il n est pas étonnant dès lors que le marché du travail se concentre en agriculture qui, couplée avec le secteur informel, représente 95% des emplois. Selon un rapport de la BAD (BAD, 2005), la longue période de conflit et d embargo imposé au Burundi n a pas induit de modifications sur la répartition intersectorielle de l emploi, puisque le ralentissement de la création d emplois dans les sous-secteurs manufacturiers et l administration publique a été compensé par une forte croissance des emplois par les ONG et associations qui œuvrent dans le pays. Le taux de chômage ne peut dès lors qu être sous-estimé compte-tenu également de l importance du secteur informel de subsistance, des qualifications inadaptées d une majorité de demandeurs d emplois, etc. Des stratégies, plans d action et des textes légaux régissant l environnement ont été élaborés et sont entrain d être mis en œuvre. Il s agit notamment de : (i) Stratégie Nationale de l environnement au Burundi (SNEB) (1997), (ii) les codes forestier (1985), foncier (1986) et de l environnement (2000), (iii) Plan d action 11

12 National d Adaptation aux changements climatiques (PANA, 2006) et (iv) Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (2006). III.1.1 Programme du Gouvernement en matière d agriculture et d élevage Le programme du Gouvernement s inscrit dans la logique d une bonne gouvernance et de relance du développement socio-économique. C est un programme qui concrétise et traduit en orientations les propositions et engagements pris par le parti CNDD-FDD lors de la dernière campagne électorale. Pour la période allant de 2005 à 2010, le Programme du Gouvernement a identifié les principaux atouts et les principales contraintes qui freinent le développement du secteur agricole, notamment la faible productivité des cultures vivrières, une chute vertigineuse des productions d exportation en quantité et en qualité, la destruction du cheptel et une dégradation des ressources naturelles et des terres. Les objectifs poursuivis dans ce secteur sont le rétablissement de l équilibre alimentaire, l amélioration de la balance commerciale, l augmentation des revenus des familles rurales et l amélioration de la productivité. Les détails des axes d intervention retenus par le programme du Gouvernement sont présentés dans l annexe 2 et concernent les sous-secteurs de l Agriculture, de l Elevage, de l Agro-industrie, des cultures d exportation, de la pisciculture et de la foresterie. III.1.2 Stratégie Agricole Nationale ( ) Le secteur agricole au Burundi est très complexe et traverse actuellement une situation critique. Dans le souci de contribuer aux efforts du Gouvernement et de ses partenaires en matière de lutte contre la pauvreté et de restauration de la sécurité alimentaire, le MINAGRIE a proposé une Stratégie Agricole Nationale (SAN) qui tient compte des orientations contenues dans le CSLP-Complet, l OMD, le Programme Compréhensif de Développement Agricole des pays membres du NEPAD et la politique de développement des pays membres de l EAC 3. Ce document de stratégie constitue une base de formulation et de mise en œuvre des programmes et projets capables d aider à réhabiliter et moderniser le secteur. L objectif global de la Stratégie Agricole Nationale consiste, d une part à réhabiliter l outil de production et redynamiser l activité agricole afin de relancer la production et atteindre, voire surpasser les meilleurs niveaux d avant la crise et, d autre part à moderniser à moyen et long terme le secteur agricole de manière à transformer l agriculture de subsistance en une agriculture de marché. Un taux de croissance annuelle de 6% est retenu. Les objectifs spécifiques retenus par la SAN sont présentés en détails dans l annexe 2. III.1.3 Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) Le Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) , en cohérence avec le CSLP et la SAN, intègre les priorités des groupes vulnérables qui composent l immense majorité des exploitants agricoles. Ce programme a pour objectif global le rétablissement de la sécurité alimentaire, l amélioration de la couverture nutritionnelle de la population, la réduction de la vulnérabilité des ménages ainsi que la mobilisation rapide, efficace des aides d urgence en cas de catastrophes (détails en annexe 2). III.1.4 La politique sectorielle du MINEEATU La politique sectorielle du Ministère ayant l environnement dans ses attributions est la concrétisation de la volonté politique du Gouvernement dans la prise en considération des problèmes relatifs à la gestion des ressources naturelles et à la préservation des équilibres écologiques. Celles-ci constituent une dimension nouvelle et essentielle des actions à entreprendre en matière du développement durable. 3 En octobre 2008, le Gouvernement a approuvé la «Stratégie Agricole Nationale» (SAN) élaborée par le Ministère de l agriculture et de l élevage (MINAGRIE) et validée en juin 2008 par les différents intervenants dans le secteur de l agriculture. 12

13 Cette politique met en avant les objectifs suivants : - La gestion coordonnée de l environnement ; - La gestion rationnelle des terres, des eaux et des forêts ; - La préservation et la conservation de la biodiversité ainsi que des habitats écologiques. Une Stratégie Nationale de l Environnement et son Plan d Action (SNEB/PAE), proposant des mesures propres à rétablir ou à sauvegarder l équilibre entre les intérêts du développement et ceux de l environnement a été élaboré par le Gouvernement du Burundi en 1992 ; révisé pour la première fois en 1997 et en deuxième lieu en Cependant, l étude de 2003 n a pas pu être validée faute de moyens financiers. Ce document de référence regroupe huit thèmes intersectoriels à savoir : la politique macroéconomique, les mines et carrières, l environnement humain durable, l énergie, la communication, le patrimoine culturel et touristique, le genre et l aménagement du territoire. III.2 Cadre institutionnel Le secteur agricole est organisé au sein du Ministère de l agriculture et de l élevage. Les activités relatives à la gestion des forêts, de l environnement ainsi que la gestion des eaux relèvent du Ministère de l eau, de l environnement, de l aménagement du territoire et de l urbanisme. Au niveau du Ministère de l agriculture et de l élevage, les activités de législation, de production, de commercialisation des intrants agricoles sont regroupées soit dans la Direction générale de l agriculture qui elle-même comprend trois directions en charge respectivement de la promotion des semences et plants, de la protection des végétaux, de la fertilisation et protection des sols, soit de la Direction générale de l élevage qui se subdivise en trois départements responsables de la promotion des productions animales, de la santé animale, de la pêche et de la pisciculture. L encadrement agricole est géré par la Direction générale de la mobilisation pour l auto-développement et la vulgarisation agricole (DGMAVA) et dans les Directions provinciales de l agriculture et de l élevage (DPAE). Cette direction assure entre autres le perfectionnement des techniciens de terrain. La recherche agronomique et zootechnique est menée essentiellement par six organisations : l Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU), la Faculté des Sciences Agronomiques (FACAGRO) et l Institut supérieur de l agriculture (ISA) de l Université du Burundi, l Institut de Recherche Agronomique et zootechnique (IRAZ) de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL), le Laboratoire Vétérinaire et le Centre National de Technologie Agro-alimentaire (CNTA). 13

14 IV. DIAGNOSTIC GENERAL DU MONDE RURAL IV.1 Généralités 4 Le climat du Burundi est de type tropical humide, tempéré par l altitude : la pluviométrie a tendance à augmenter avec l altitude (de 800mm à 1400mm), tandis que la température suit un mouvement inverse : 23 à C en moyenne. Les sols ont une fertilité faible, et sont généralement acides. Ils sont souvent soumis à une forte érosion de ruissellement facilitée par des pentes abruptes de collines sur lesquelles l agriculture est pratiquée. Les actions conjuguées du relief, du climat et de l homme ont façonné différents types de sols à valeur agricole très inégale. Selon les données du Ministère de la planification, du développement et de la reconstruction, l agriculture occupe plus de 90% de la population active, contribue pour 51% du PIB, procure au pays plus de 86% des recettes d exportation et fournit 95% des apports alimentaires. Les cultures vivrières qui contribuent pour 80% au PIB agricole sont largement autoconsommées pendant que les cultures de rente (café, thé et coton) contribuent pour 4 % au PIB, sans oublier l élevage qui y participe pour 5 %. La contribution de la production forestière est d environ 6%, tandis que le sous-secteur de la pêche, qui est en constante régression, ne fournit plus qu une contribution marginale. Malgré des performances enregistrées dans le secteur agricole, ses taux de croissance ont été inférieurs à ceux de la population. La faible croissance du secteur agricole est davantage liée à des causes externes telles que la variation erratique des cours mondiaux du café et du thé et les aléas climatiques. Le secteur de l élevage a été particulièrement touché pendant la crise avec des pertes en gros bétail estimées, à travers les rapports de la FAO, à plus de 32% entre 1993 et Avec la crise qui a été plus durement ressentie en milieu rural, les conditions de vie et de production se sont dégradées. En outre, les structures publiques et privées d'appui à la production ont été désorganisées et ont perdu des hommes, des infrastructures et matériels. La crise des finances publiques a réduit fortement la capacité opérationnelle des services, les ressources budgétaires étant incapables de couvrir leurs besoins de fonctionnement En matière de sécurité alimentaire, le pays n arrive plus à répondre aux besoins alimentaires de la population et la situation est assez catastrophique: 85% des ménages font quotidiennement face à une insuffisance alimentaire. Le taux de malnutrition aiguë est supérieur à 10%. La couverture des besoins en nutriments essentiels est assurée à 75% pour l énergie, 40% pour les protéines et 22% pour les lipides avec une consommation insignifiante de denrées riches en vitamines et en minéraux (fruits et légumes) surtout en milieu rural. L examen de la situation nutritionnelle montre que près 75% de la population nationale (soit six millions de personnes) souffre de la faim et de l insécurité alimentaire avec plus de conséquences sur les populations les plus vulnérables. Ces situations se retrouvent dans toutes les provinces du pays. Le déficit alimentaire chronique enregistré ces dernières années nécessite une intervention appropriée. La principale source de l offre alimentaire des burundais est constituée par les récoltes des cultures vivrières. La consommation des lipides et des protéines d origine animale est très limitée. Il en est de même des fruits et légumes. Durant les dix dernières années, le secteur agricole a stagné voire reculé suite aux effets néfastes de la crise mais également par le fait que les circuits d approvisionnement des intrants agricoles ont été perturbés ou que les agriculteurs n avaient plus de pouvoir d achat pour acquérir des intrants nécessaires. Les productions affichent toujours une tendance baissière et ne parviennent plus à couvrir les besoins nutritionnels et financiers d une population en perpétuelle croissance. De 1982 à 2007, la production annuelle brute en vivres par habitant a baissé de 26% alors que sur la même période la population a augmenté de 45%. Ceci oblige le Gouvernement à demander des aides alimentaires d urgence. 4 l annexe 1 présente les diagnostics sous sectoriels de manière approfondie 14

15 V. PRESENTATION DES PRIORITES D INTERVENTION A COURT ET A MOYEN TERME V.1 Interventions actuelles de la FAO au Burundi ( ) La FAO au Burundi mène un grand nombre d interventions d appui qui touchent de nombreux domaines techniques et institutionnels, une priorité est données aux interventions qui contribuent a l augmentation de la productivité agricole et de ses sous-secteurs, comme philosophie d intervention vitale pour le future du pays. Le but du NMTPF est de définir ces modalités et celles qui permettront une meilleure intégration des portfolios de l urgence, de la réhabilitation et des activités de développement. Le plan d action des Urgences permet de promouvoir les interventions articulant le plus parfaitement possible la réponse aux besoins de court et de moyen termes des ménages vulnérables et visant à garantir à ces derniers un niveau acceptable de sécurité socio-économiques. Ceci apparaît comme une condition incontournable pour motiver leur participation à la recherche de solutions de long terme. Le plan d action des urgences est un élément complémentaire vital aux stratégies de développement qui seront mises en œuvre par le NMTPF. Les interventions de la FAO peuvent être regroupées en trois catégories : 1. Appui au Gouvernement dans l élaboration des politiques et stratégies: a) élaboration du Programme national pour la sécurité alimentaire (PNSA); b) élaboration de la Stratégie nationale et Plan d action chiffrée pour réduire l impact négatif de la flambée des prix sur la Sécurité alimentaire; c) élaboration de la Stratégie nationale élevage et Programme national de gestion des ressources génétiques animales; d) élaboration de l UNDAF dans le cadre du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) qui a retenu comme axes d intervention pour l appui à la Planification stratégique et coordination, l appui au Relèvement communautaire, l appui à la Réconciliation et la promotion et la protection des droits de l homme, et l appui à la Gouvernance démocratique. 2. Assistance technique pour la mise en œuvre des projets : a) Six projets de développement à couverture nationale (intégration agro- sylvo-zootechnique, aménagement des bassins versants, système national de suivi des activités de renforcement de la sécurité alimentaire, organisation du monde rural et renforcement des capacités des organisations professionnelles agricoles, gestion des boisements, introduction approche FFS sur financement TCP, BAD, PNUD, FIDA, projet Mécanisme du Programme Forestier National qui débutera en septembre prochain. b) Cinq projets de développement à couverture régionale dans les domaines de la pêche, la gestion des ressources naturelles et de la sécurité alimentaire/promotion des échanges commerciaux sur financement Italie et TCP. c) Un projet national de développement de l horticulture périurbaine et urbaine sur Bujumbura d) Des TCP en cours de finalisation sur le développement des approches de formation des adultes (FFS) et sur le développement d une stratégie de préservation et d amélioration des ressources génétiques animales. e) Six microprojets TELEFOOD en appui aux petites associations de producteurs f) Projet transfrontalier pour la gestion des Agro-écosystèmes du bassin de la Kagera (Kagera-TAMP) 3. Diffusion des informations en rapport avec le secteur rural et la sécurité alimentaire et aide d urgence et de réhabilitation : a) Production par les équipes des projets et diffusion par le Bureau de fiches techniques et tenue d une bibliothèque à la disposition du public particulièrement les lauréats des institutions de formation agricoles et les consultants. b) Sous le leadership de l unité de coordination des urgences de la FAO (FAO/CAUR), production deux fois par an du Rapport conjoint MINAGRIE /FAO/PAM/ UNICEF/OCHA d évaluation des récoltes et des approvisionnements alimentaires ; c) Collecte et centralisation des données sur terrain par la FAO/CAUR, notamment l état des cultures en champs et les prix des denrées de base (panier de la ménagère), et édition d un bulletin d alerte précoce en collaboration avec les partenaires du Gouvernement, du SNU et des ONG ; 15

16 d) Cartographie deux fois par an de la sécurité alimentaire suivant le cadre Intégré de Classification de la Sécurité alimentaire (IPC) par la FAO/CAUR en collaboration avec l ensemble des spécialistes du secteur sécurité alimentaire et nutrition ; Les actions suivantes portent sur des résultats attendus ayant un impact positif et immédiat sur la vie des ménages, notamment l amélioration de leur résilience aux causes de l insécurité alimentaire, ainsi que l augmentation des revenus et des opportunités d emplois. Il est important de souligner que le plan d actions des urgences est partie prenante du NMTPF. a) Création de l unité de coordination des opérations agricoles d urgence et de réhabilitation depuis 1996 pour la coordination, le renforcement des capacités, la mobilisation des ressources et la mise en œuvre des projets ; b) Assistance d'environ à ménages vulnérables par grande saison agricole avec des pics de ménages par an suivant la gravité de la vulnérabilité. Un total de ménages assistés en 2008 à raison de cinq (5) personnes par ménage c) Réhabilitation de la filière de production et de distribution de semences et plants, promotion culture maraîchère et fruitière pour améliorer la qualité de l alimentation des vulnérables/source de revenus, réhabilitation des marais, réhabilitation et construction de hangars communautaires de stockage de semences d) Distribution de caprins aux ménages vulnérables, rapatriés, démobilisés pour faciliter leur réinsertion économique. e) Une dizaine de projets dans le cadre des opérations agricoles d Urgence et de Réhabilitation de la FAO (FAO/CAUR) et financés par l Union Européenne, ECHO, la Belgique, la Suède, le Royaume Uni, l Espagne, le Canada, et le CERF (Central Emergency Response Fund) Toutes catégories confondues, le programme de la FAO au Burundi ( ) correspond à un portefeuille d environ 18 millions de dollars dont 25% environ pour les urgences pures/distributions intrants agricoles, 60% pour la réhabilitation et seulement 15% pour le développement (prédominance urgence et réhabilitation 85% des ressources). La mobilisation des ressources n a pas de commune mesure avec les besoins réels de développement du secteur dans un environnement comme celui du Burundi d où un bilan assez mitigé pour le volet développement. Par contre le soutien appréciable des bailleurs de fonds aux interventions d urgence et de réhabilitation a pu permettre aux ménages vulnérables d amortir le choc des effets pervers de la crise et aléas climatiques sur la sécurité alimentaire et la nutrition. Dans la mesure du possible, la FAO intervient en partenariat avec d autres partenaires au développement du pays. Elle participe : 1. aux réflexions stratégiques comme membre ou comme Team Leader dans un certain nombre de fora internes au SNU ou élargis aux autres partenaires comme : a) le Groupe Intégré Sécurité Alimentaire (GISAN) que la FAO copréside avec le PAM qui réunit toutes les Agences concernées par la Sécurité alimentaire, b) le Groupe Sécurité Alimentaire et Nutrition GSAN présidé par la FAO et élargi au Gouvernement, aux ONG nationales et internationales c) le groupe thématique «Semences» animé conjointement par la FAO et le Gouvernement pour coordonner la relance de la production des semences de qualité d) la Commission nationale de suivi et de promotion de la sécurité alimentaire (CNSPSA) e) la Plateforme nationale de prévention des risques et de gestion des catastrophes. f) Groupe de coordination des partenaires g) Comités de pilotage des projets et programme mis en place conjointement avec le Gouvernement et le bailleur de Fonds. 2. A la mise en œuvre des programmes et projets de terrain. La FAO développe un partenariat à travers notamment des Lettres d Accord (LOA) avec le PNUD, le PAM, le HCR, le FIDA, la BAD les ONGs nationales et internationales, les services techniques décentralisés du Gouvernement (Directions provinciales d agriculture et de l élevage, les associations d agriculteurs et d élevage etc. 16

17 V.2 Articulations du NMTPF au sein de l UNDAF Depuis Janvier 2007, le Système des Nations Unies au Burundi travaille dans un cadre plus cohérent, le Bureau Intégré des Nations Unies au Burundi, BINUB, avec comme principal outil d intégration stratégique l UNDAF+ ou la Stratégie Intégrée des Nations Unies d appui à la Consolidation de la Paix au Burundi. L UNDAF+ est basé sur les priorités nationales telles que reflétées dans le Cadre stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), finalisé en 2006, ainsi que sur les priorités de consolidation de la paix telles que reflétées dans le Cadre Stratégique pour la Consolidation de la Paix (CSCP). La planification des Nations Unies pour la période s inscrit dans le cadre des processus et instruments clés au niveau politique, stratégique et programmatique. Le diagramme ci-après met en évidence les liens stratégiques entre les principaux instruments qui guident les processus et cadres de coopération. Diagramme 1 : Liens structurels entre les principaux instruments stratégiques Source : BINUB, 2009 Les quatre priorités stratégiques de l UNDAF sont les suivantes : 1. Appui à la planification stratégique et coordination ; 2. Appui au relèvement communautaire ; 3. Appui à la réconciliation nationale, à la promotion et protection des Droits de l Homme ; 4. Appui à la gouvernance démocratique. Compte tenu de ses avantages comparatifs, les interventions de la FAO s intègrent aisément dans les deux premiers axes de l UNDAF. Ses actions contribueront à atteindre les résultats définis par rapport à ces axes prioritaires de l UNDAF, à savoir que : 1/ le système de planification stratégique est ancré dans une vision nationale appropriée par toutes les couches de la population ; il est soutenu par un système d analysé stratégique doté de mécanismes efficaces de coordination de l aide et il tient compte des engagements régionaux et internationaux du Burundi ; 2/ les communautés, les structures étatiques et les organisations de la société civile au niveau local prennent en charge les besoins de relèvement socio-économique et participent effectivement au processus de consolidation de la paix et de la démocratie. Le document NMTPF a l objectif de détailler les actions techniques à mener qui appuieront le relèvement communautaire. Ces actions contribueront à obtenir les résultats définis à travers le UNDAF en ce domaine d intervention : 1. Les structures décentralisées au niveau provincial et communal ont les capacités nécessaires pour conduire une planification locale participative, améliorer la gestion foncière, assurer la sécurité des communautés et leur fournir des services de qualité ; 2. Les communautés ont un accès équitable aux services sociaux de base et à terme elles ont les capacités nécessaires pour en assurer l autogestion ; 17

18 3. Les systèmes de production et l entreprenariat local sont renforcés pour assurer la sécurité alimentaire des ménages, la réintégration socio-économique durable des populations affectées par la crise et contribuent à trouver une solution durable à la question foncière. Dans les processus et démarches de mises en œuvre de ses interventions, la FAO veillera à intégrer la dimension «genre» car, qu il s agisse de la main-d œuvre, de la prise de décision, de l accès aux ressources de production et de leur contrôle, les différences liées au genre sont apparentes en milieu rural burundais. D autant plus que les femmes sont actives dans le secteur agricole et leur travail de production de denrées alimentaires n est pas souvent suffisamment valorisé. V.3 Priorités retenues et appui de la FAO à moyen terme Les interventions prioritaires retenues seront focalisées sur des domaines pour lesquels la FAO possède un avantage comparatif reconnu par le Gouvernement et par les autres partenaires au développement. Ces avantages comparatifs peuvent se résumer en: (i) conseils en stratégie et politique dans le secteur agricole et la sécurité alimentaire ; (ii) préparation des dossiers pour des investissements et appui à la mobilisation de ressources pour l agriculture, le secteur rural et la sécurité alimentaire ; (iii) le transfert des connaissances et la gestion des informations ; (iv) la formation et le renforcement des capacités institutionnelles ; (v) l établissement des partenariats dans le domaine du développement agricole ; (vi) l urgence et la réhabilitation ; (vii) la mise en œuvre directe des programmes et projets. Les actions identifiées ne sont pas exhaustives. Certaines interventions peuvent constituer des initiatives pouvant susciter l intérêt d autres partenaires au développement pour renforcer les actions lancées. Les actions de la FAO peuvent aussi se regrouper en quatre catégories: Les activités normatives : Le Burundi peut bénéficier de l expérience de la FAO à travers le monde et la connaissance des traités, des politiques et des cadres réglementaires internationaux qui lui permettent d assurer le transfert de bonnes pratiques et d approches d un pays à un autre et d aider les pays à développer des actions communes pour mieux faire face à des problèmes transfrontaliers ou faire bénéficier ces pays de nouveaux cadres adaptés aux circonstances internationales. Dans cette optique, la FAO peut apporter son appui sur les aspects législatifs (Réglementation sur la sécurité sanitaire des aliments, la filière semencière ou autre) ainsi que la production de statistiques agricoles. Le transfert des connaissances : La FAO peut contribuer au renforcement des capacités à travers des programmes de formation, d information et d éducation dans le secteur agricole, y compris l identification de méthodologies appropriées et des pratiques durables qui permettront de fortifier et d augmenter les productions agricoles et sous-sectorielles. Les activités opérationnelles : Il s agira d appui technique direct de terrain visant à faire bénéficier de l expertise technique accumulée dans des domaines variés intéressant le secteur agricole, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles retenues. Bien entendu, d autres aspects seront progressivement retenus en fonction des besoins du Gouvernement et des moyens disponibles. Les interventions d urgences : Depuis 1993, les interventions tant de la FAO que d autres partenaires du pays se sont concentrées sur les urgences avec la fourniture d intrants, la lutte contre les maladies animales et les prédateurs des cultures. Les futures actions si nécessaires viendront en complément des actions de développement qui seront prioritairement encouragées. Il est à souligner qu un grand nombre de bailleurs souhaitent renforcer les appuis vers des activités de réhabilitation et de développement. Le bureau SFE et les unités d urgences de la sous-région sont dès lors amenées à renforcer leurs complémentarités dans tous les domaines de compétences techniques de la FAO. Des fiches de projets se rapportant aux cinq sous-secteurs considérés dans la préparation du présent NMTPF figurent en annexe 7. Ces fiches ont été élaborées en fonction des priorités exprimées par des officiels du Gouvernement. Elles donnent une idée du niveau des besoins qu il est urgent de satisfaire à brève échéance pour chaque sous-secteur considéré. Les données présentées ci-dessous sous forme matricielle constituent une synthèse des orientations du NMTPF mettant en parallèle les priorités du Gouvernement et les domaines dans lesquels l action de la FAO serait efficiente. 18

19 VI. MATRICE DES DOMAINES PRIORITAIRES DU GOUVERNEMENT ET DE LA FAO Les domaines prioritaires présentés ci-dessous sous forme matricielle constituent une synthèse des priorités du Gouvernement, inter-liées à celles de l UNDAF et qui mènent naturellement aux axes stratégiques proposés par le NMTPF (FAO/Gouvernement). Le point de départ du processus de priorisation sont les deux grands documents stratégiques nationaux ; la Vision 2025 et le Cadre Stratégique de la Lutte contre la pauvreté (CSLP), puis le document de l UNDAF qui définit les réponses des agences des Nations Unies au travers de ses quatre priorités stratégiques. Tous les appuis de la FAO en matière de sécurité alimentaire et de développement rural s insèrent dans «l Appui au relèvement communautaire» (UNDAF). Les axes d intervention du NMTPF sont définis en fonction des éléments contenus dans les documents stratégiques sectoriels du MINAGRIE et du MINEEATU en harmonie avec ceux de l UNDAF, du CSLP et de la vision Le NMTPF propose trois axes stratégiques transversaux qui sont interconnectés, omniprésents et indispensables à la réalisation des activités composant les cinq axes stratégiques (NMTPF) présentés dans la matrice. Il s agit des aspects transversaux suivants ; (T1) renforcement des capacités techniques et de gestion de tous les acteurs des différentes chaines de valeur en respectant les aspects liés au «genre», (T2) gestion de l information et des statistiques agricoles, et (T3) mobilisation des ressources financières indispensables à la mise en œuvre des différentes activités liées aux axes stratégiques. (T1) : renforcement des capacités techniques et de gestion de tous les acteurs des différentes chaines de valeur en respectant les aspects liés au «genre» La FAO compte mettre à profit son expertise au transfert de technologies et de gestion en appuyant les Ministères du MINAGRIE et du MINEEATU. Les acteurs qui seront appuyés sont nombreux et présents, du niveau central au niveau décentralisé (depuis les producteurs, acteurs des filières, le personnel des structures publiques et également du secteur prive). Les capacités seront renforcées au travers du développement et de la mise en œuvre conjointe de programme d interventions. Cet axe d interventions transversal propose les objectifs spécifiques suivants : - Renforcement des capacités techniques, de planification, de coordination et de suivi évaluation des agents (tous niveaux) du MINAGRIE et du MINEEATU ; avec la formation et transfert de technologies des intervenants avec un appui particuliers aux agents décentralisés - Renforcement des capacités des différents acteurs de la filière et transfert de nouvelles technologies de production, de méthodes de transformation post récolte, de transport et de commercialisation touchant l agriculture, l agroforesterie, la pisciculture, la pêche, l élevage, etc. - Renforcement et promotion de la recherche pour le développement ; appui à l information et à la formation des meilleures pratiques de personnel de recherche et scientifique des différentes institutions de recherche ; - Professionnalisation des producteurs et de l initiative privée, par la promotion des organisations paysannes et le renforcement des capacités d'intervention. 19

20 Tableau 1 : Matrice d identification et harmonisation des priorités (SNU, GoB, FAOR) PRIORITES DU GOUVERNMENT Vision 2025/ CSLP DOMAINES PRIORITAIRES D INTERVENTIONS UNDAF STRATEGIES ET POLITIQUES SECTORIELLES (MINAGRIE, MINEEATU- SAN, PNSA, ) AXES STRATEGIQUES NMTPF (FAO/GOUVERNEMENT) Promouvoir les technologies de l information et de la communication dans tous les secteurs (V 2025 ) Renforcer le développement du capital humain et la lutte contre le VIH/SIDA (CSLP) Promouvoir une économie à croissance rapide dans la stabilité, durable et autoentretenue (V 2025, CSLP) Appui à la planification stratégique et coordination Appui au relèvement communautaire Renforcer les capacités de gestion et de développement durable du secteur agricole (SAN, PNSA) Accroître la productivité et la production agricole et développer des systèmes durables de production durables (SAN, PNSA) Promouvoir les filières et l agrobusiness dans une perspective de développer et diversifier les sources de croissance (SAN) Améliorer le revenu monétaire des producteurs, surtout ceux des femmes et des jeunes (PNSA) Améliorer l état nutritionnel de la population (PNSA) Mettre en place et renforcer le dispositif de suivi, d'alerte et de réaction rapide aux crises alimentaires dans les régions à risques (PNSA) Renforcement des capacités techniques et de gestion de tous les acteurs des différentes chaînes de valeur intégrant la dimension «genre» Gestion de l information et des statistiques agricoles Mobilisation des ressources financières A.1. Appui à l intensification agricole à travers notamment le renforcement des filières potentiellement rentables A.2. Appui à la diversification des sources de revenus spécialement pour les populations vulnérables

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