PATRONS CES GRANDS 4,90. qui se sont faits tout seuls SPÉCIAL. Paris, ils l aiment ou ils la quittent! d Armor-Lux
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- Edgar Audy
- il y a 8 ans
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1 SUPPLÉMENT REPRISE D ENTREPRISE Le magazine des décideurs N 78 - FÉVRIER ,90 seulement DOSSIER SPÉCIAL Sommes-nous tous devenus des marques? INTERVIEW Jean-Guy Le Floch, président d Armor-Lux SONDAGE EXCLUSIF 1 CADRE SUR 2 prêt à créer ou reprendre une entreprise! Zoom sur Paris, ils l aiment ou ils la quittent! Carrière Sachez vous faire chasser DANS CE NUMÉRO, SUPPLÉMENT GRATUIT REPRISE D ENTREPRISE Le magazine des décideurs Réussir sa Reprise d entreprise Donner un autre souffle à sa carrière La recherche de l entreprise à reprendre Gare aux illusions Les réseaux d aide Bien négocier SPÉCIAL Xavier Niel, fondateur de Free. CES GRANDS PATRONS M F: 4,90 E - RD 3 :HIKLKG=VUY^U\:?k@a@h@i@k"; GROUPE qui se sont faits tout seuls
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3 É D I T O R I A L Enfin du changement! Par Laurent Minaud, directeur de la publication. On l aura attendu ce changement, désiré ou imposé, qu importe ce n est plus le débat! Aujourd hui ce pacte de responsabilité, c est une volonté, un choix et des engagements! L expression est bien tournée, car le mot pacte s accommode aussi bien avec le politique, l économique, la société que la personne. De plus, il est étymologiquement lié à la paix. Quant à responsabilité, le terme porte ces notions de devoir et de promesse. En tant que chef d entreprise d une PME, je vais évidemment retenir ce virage sur la baisse des charges me permettant de mieux investir dans mon développement, seul levier durable à la création d emplois et de richesses. En tant que citoyen, je vais répondre à ce rendez-vous historique du monde de l entreprise, de la sphère publique, de la société civile et du monde syndical pour concrétiser ensemble ces promesses en mettant de côté les contingences et les postures politiques. En tant qu électeur, j ai suffisamment critiqué l archaïsme des dogmes pour saluer aujourd hui cette volonté de s ancrer dans le pragmatisme et d assumer le virage de la social-démocratie qui va, je l espère, définitivement faire bouger les lignes et nous libérer de certains blocages. Enfin, en tant que père, mon principal souhait est que nos jeunes talents reprennent confiance en notre pays plutôt que de les voir s expatrier, qu ils prennent force dans l engagement et foi en eux-même. Preuve en est le sondage exclusif que nous avons réalisé chez nos lecteurs de Courrier Cadres, quelle que soit la sphère dans laquelle il évolue, un sur deux est prêt à créer ou reprendre une entreprise. N est-ce pas la preuve d une certaine confiance en l avenir et dans notre capacité à réagir? L excellence entrepreneuriale, la prise de risque, le désir de réussir n ont pas quitté la France, contrairement aux messages de désespérance que véhiculent certains esprits inconscients. Et si en plus nous simplifions les contraintes, nous allons libérer des énergies pour éliminer ce chômage qui est le plus grand mal dont nous souffrons et retrouver notre rang. Très loin de moi l envie d imposer à nos dirigeants ma vision que je reconnais partielle, mais je veux être de ceux qui promeuvent notre avenir économique et social et pas un horizon législatif. Car c est là toute notre mission au sein du groupe Courrier Cadres. Aussi, c est avec ce fil rouge que je vous invite à parcourir ce numéro dédié à des dirigeants qui se sont faits tout seuls, qui sont des entraîneurs, des femmes et des hommes de tête remarquables. Ils portent cette audace qui a longtemps caractérisé notre France et dont nous avons plus que jamais besoin. L excellence entrepreneuriale, la prise de risque, le désir de réussir n ont pas quitté la France. COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
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5 SOMMAIRE Numéro 78FÉVRIER ZAPPING 6 ACTUALITÉS 10 L INTERVIEW DU MOIS ARMOR-LUX Expatrié de l intérieur Jean-Guy Le Floch, président d Armor-Lux. 14 POINT DE VUE Libérer la croissance, ouvrir le dimanche Par Pierre-Antoine Gailly 16 SONDAGE Un cadre sur deux prêt à créer ou reprendre une entreprise 18 ZOOM SUR PARIS Ils l aiment ou ils la quittent 24 LIVRES 26 AGENDA 28 CONJONCTURE 2014 Didier Truffaut. 30 À LA UNE REGARDS D EXPERTS 54 FORMATION Le futur de l apprentissage des langues est dans l e-formation 55 ORGANISATION L environnement de travail, reflet et levier du changement 56 MANAGEMENT La solitude du manager 58 EFFICACITÉ MANAGÉRIALE Optimiser ses réunions grâce au cloud : le nouvel eldorado des managers? 59 NUMÉRIQUE La transformation numérique des entreprises : un facteur clé de croissance MANAGEMENT & CARRIÈRE 60 MÉTIER Traffic manager : bientôt remplacé par des algorithmes? 62 OPPORTUNITÉS INTERNATIONALES Japon : les portes s ouvrent aux initiés 64 CADRES ET DIRIGEANTES Quand je serai grande, je serai... Ces grands patrons qui se sont faits tout seuls 68 DROIT Formation : misez sur le dispositif qu il vous faut! 70 COMMENT JE GÈRE? - Sachez vous faire chasser - Amour au travail : pour le meilleur ou pour le pire? 73 LE CADRE DU MOIS Pascal Verbe, créatrice de Luki-Atelier 74 DOSSIER SPÉCIAL SOMMES-NOUS TOUS DEVENUS DES MARQUES? INITIATIVES 86 FRANCHISE - Le franchisé face au secret du savoir-faire - Choisir son réseau - Franchise et liberté des prix : liberté pilotée, savoir-faire et avantage concurrentiel! 92 VOTRE VIE VOTRE AVIS 94 CULTURE 96 CONSO 51 OFFRE D ABONNEMENT COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
6 ZAPPING ACTUALITÉS TRAVAIL EN ÉQUIPE : INDISPENSABLE POUR LES CADRES FRANÇAIS EUROPEAN WOMEN ON BOARDS : UN NOUVEAU RÉSEAU POUR PROMOUVOIR L ACCÈS DES FEMMES AUX CONSEILS D ADMINISTRATION Une étude réalisée par EY révèle que 9 cadres supérieurs sur 10 en France affirment que les problématiques auxquelles ils sont confrontés aujourd hui sont si complexes que le travail en équipe est indispensable pour être en mesure d y apporter des solutions efficaces. En France, les réunions physiques sont considérées comme le moyen le plus performant pour échanger au sein des équipes (citées par 70 % des répondants), suivies à égalité par les échanges d s de groupe et les réseaux sociaux internes (32 % des répondants pour les 2). En France, les répondants affirment passer 57 % de leur temps au travail en activités d équipe contre 43 % en travail individuel (53 % de travail en équipe au Royaume-Uni, 65 % en Chine et 48 % au Canada). Après plusieurs mois de débat, les eurodéputés ont approuvé le texte qui donne un objectif de 40 % de femmes dans les conseils d administration à l horizon Pour appuyer ce changement, l Association des femmes diplômées d expertise comptable administrateurs a lancé le réseau l EWoB (European women on boards), entièrement dédié à cette cause. L EWoB est un réseau d organisations ayant pour objectif de devenir celui de référence promouvant l accès de femmes, hautement qualifiées et avec des profils diversifiés, aux Aux âmes bien nées, la valeur n attend point le nombre des années... ni l expérience! Selon une étude Neoma Business School, menée par Burak Koyuncu, enseignant-chercheur et sa collègue Monika Hamori, les PDG sans expérience dans la fonction affichent de meilleures performances que les expérimentés. Ceux qui sont passés d un ancien à un nouveau poste de PDG affichent des résultats 48 % inférieurs aux résultats obtenus par des PDG conseils d administration des entreprises en Europe. EWoB compte déjà cinq associations membres : Women on board en Belgique, l Institut norvégien des administrateurs, l Association of board professionals en Finlande, l Institute of directors au Royaume-Uni et l Association des femmes diplômées d expertise comptable administrateurs en France. Le but est d étendre le réseau à toute l Europe, avec une approche sélective. Ainsi, il y a un maximum de trois associations membres par pays. LES PDG SANS EXPÉRIENCE PLUS PERFORMANTS QUE LEURS HOMOLOGUES EXPÉRIMENTÉS sans expérience du poste. À l inverse, les PDG qui avaient connu une autre expérience après avoir exercé comme dirigeant et avant de reprendre un poste équivalent, ne présentaient aucune différence significative, comparativement aux PDG novices. Selon l étude, l expérience des PDG à un poste similaire porte atteinte à leurs performances parce qu ils se reposeraient sur leurs expériences passées, ce qui ralentirait leurs apprentissages. Ils sont donc plus enclins à adopter des raccourcis lors de certaines prises de décisions, apportant ainsi une réponse identique à une problématique différente. Les auteurs de l étude recommandent donc aux entreprises qui embauchent des dirigeants de les placer à un poste provisoire au moins un an avant de leur confier leur véritable poste de PDG. 6 - COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
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8 ZAPPING ACTUALITÉS MBA : L INSEAD, ÉCOLE CHOUCHOU DES RECRUTEURS EN EUROPE Harvard Business School, Insead et London Business School sont les écoles préférées des recruteurs de MBA, selon le QS Global 200 Business Schools Report. Ce classement, fondé sur une étude mondiale menée auprès d employeurs, est publié sur En Europe, l Insead se classe en première position. La troisième école préférée des recruteurs est l IE Business School (Espagne). Le rapport met en avant un groupe de 33 Business Schools élites réparties entre l Amérique du Nord (18), l Europe (13) et l Asie Pacifique (2). Bien que les États-Unis sont en tête avec 12 écoles élites globales, seul Harvard arrive au niveau de l Insead et de la London Business School, pour la réputation internationale auprès des recruteurs. Les États- Unis dominent également les classements complémentaires dans dix spécialisations MBA. Harvard détient cinq des dix meilleures places, les cinq autres sont réparties entre Insead, Kellogg, MIT Sloan, Stanford et Wharton. Selon cette étude, les diplômés des grandes écoles américaines gagnent en moyenne davantage que ceux diplômés en Europe. Les salaires dans les écoles élites aux États- Unis se situent à euros en moyenne comparés aux euros en Europe. Les salaires moyens des diplômés des écoles élites en Europe et aux États-Unis avoisinent les euros. La moyenne du salaire des diplômés la plus élevée est en Suisse à IMD ( euros), qui devance Stanford Graduate School of Business aux États-Unis ( euros). Les candidats à l Indian Institute of Management Bangalore et à l Indian Institute of Management Ahmedabad Candidates ont les scores au GMAT* les plus élevés devançant très largement les performances aux États- Unis et en Europe. * Graduate Management Admission Test, examen d origine américaine qui détermine les capacités d un postulant au MBA à manager. LES TALENTS, NOUVELLE VALEUR ÉCONOMIQUE D UN PAYS : LA SUISSE MONTRE L EXEMPLE Le nouvel index de l Insead, le GTCI* (Global talent competitiveness Index) mesure la compétitivité des pays en fonction de leur capacité à produire des talents de qualité, à les attirer et à les retenir. La Suisse prend la tête du classement, fortement dominé par des pays européens. L index calcule comment un pays fait grandir, attire et retient les talents en prenant en compte différents éléments comme les politiques gouvernementales, la qualité de l éducation ou le mode de vie. La France se retrouve 20 e, juste après les Émirats Arabes Unis et devant le Japon. Le top 10 est très marqué par la présence de pays européens, seuls deux ne font pas partie du continent. La Suisse décroche donc la première place, suivie par Singapour. La ville de Zurich en Suisse. Ensuite, on retrouve le Danemark (3 e ), la Suède (4 e ), le Luxembourg (5 e ) ou encore les Pays-Bas (6 e ). Le Royaume- Uni est 7 e, la Finlande 8 e, les États-Unis 9 e et l Islande ferme le top 10. Au total, 103 pays ont été étudiés. Selon l Insead, les pays du top 10 ont différents aspects en commun dont un long et permanent engagement envers des formations de qualité (Royaume- Uni, Suisse, Finlande et Suède), une histoire marquée par l immigration (les États-Unis et l Australie) et une stratégie clairement orientée vers la volonté de faire grandir et d attirer les meilleurs talents (Singapour). * En partenariat avec Human capital leadership institute of Singapore (HCLI) et Adecco. 8 - COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
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10 ZAPPING L INTERVIEW DU MOIS ARMOR-LUX Expatrié de l intérieur En 1994, Jean-Guy Le Floch reprenait avec son ami d enfance, Michel Gueguen, l entreprise de textile Armor-Lux. Devenue l un des symboles du Made in France suite à la photo d Arnaud Montebourg posant en marinière, l entreprise se veut aussi solidaire du territoire breton comme l ont prouvé les bonnets rouges fournis par la marque. Rencontre avec un dirigeant attaché à la préservation du savoirfaire et de l emploi autant qu à ses racines. Propos recueillis par Aline GÉRARD Quel bilan dressez-vous de l année 2013? 2013 a été pour nos vêtements grand public une belle année. Dans ce domaine, notre chiffre d affaires a progressé d à peu près 10 %. Nous avons ouvert de très Quand la mer est démontée, les petits bateaux sont assez faciles à mettre à l abri. beaux points de vente à Plaisir (78), Guérande (44) et Vitré (35). Cela fonctionne très bien. L année a été encourageante, malgré une crise que pour l instant nous ne sentons pas trop dans les actes d achats de nos fidèles consommateurs. Sans doute nos vêtements sont-ils des vêtements refuges. Quel regard portez-vous sur l avenir de la Bretagne, la région est-elle selon vous réellement en crise ou est-ce simplement une crise de l agroalimentaire? Non, ce n est pas tellement une crise. Je crois que nous avons subi ici quatre accidents dans l agroalimentaire coup sur coup : Doux, Tilly-Sabco, Marine Harvest et Gad. Ce sont quatre accidents que le Finistère (car c est essentiellement lui qui est touché) va essayer d oublier très vite. Au-delà de cela, l agroalimentaire va se refaire une santé en rentrant dans des techniques avec plus de valeur ajoutée. Dans deux ou trois ans, je pense que tout cela sera oublié. Pourquoi avoir choisi de vous associer au mouvement des Bonnets rouges? Le regrettezvous aujourd hui? Je m y suis associé à deux titres. Tout d abord, j ai fourni 110 bonnets à tous mes amis qui ont voulu en acquérir. Deuxièmement, l ensemble du monde économique était présent à Quimper pour la manifestation. J y étais avec le patron du Medef, avec ceux de toutes les chambres de commerce et d industrie et de métiers. Je ne regrette pas du tout d y avoir participé. Comme vous le disiez précédemment, vous êtes épargnés par la crise. Faut-il en conclure que vous avez fait de meilleurs choix, opté pour les bons positionnements et que les échecs dont vous parliez sont aussi dus en partie à des erreurs stratégiques? Il y a de tout dans les accidents économiques que nous avons évoqués. Il y a sans doute de mauvaises appréciations de l avenir par les dirigeants. Mais il y a aussi - si l on prend le cas de Marine Harvest par exemple - la mondialisation, avec un centre de décision qui est complètement déporté en dehors de France et des arbitrages qui se font entre des usines à bas coûts et d autres avec un Smic chargé dont on connaît le niveau. Je crois qu il n y a pas de vérité. Il y a certainement des actes de gestion qui ont été mal évalués mais vous savez, nous sommes une PME, nous avons 600 personnes ; c est un petit bateau. Quand la mer est démontée, les petits bateaux sont assez faciles à mettre à l abri. Les accidents dont nous parlons concernent d énormes vaisseaux, avec des milliers de personnes. Quand la tempête est là, pour les faire manœuvrer, c est un peu tard. Personne ne pouvait prévoir qu en 2013, il y aurait un grand creux dans l économie. Et les plus gros, 10 - COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
11 Didier Truffaut. en tout cas dans le secteur agroalimentaire, sont les plus fragiles. Fin octobre, un mouvement d extrême droite a déposé la marque Bonnets rouges à l Institut national de la propriété industrielle et vous a précédés de quelques jours seulement. N avez-vous pas le sentiment que tout cela vous a échappé? La marque a été déposée par ce mouvement du sud de la France dans des classes qui ne concernent pas le textile. Donc cela ne nous touche pas. Mais il est vrai que ce dépôt sauvage de marque n est pas très sympathique. N avez-vous pas peur que cela salisse l image d Armor-Lux? Franchement non. Les bonnets rouges étaient une initiative bretonne qui était faite pour rester très calme et très digne. Les choses sont rentrées dans l ordre après quelques petits débordements regrettables. Nous sommes une marque bretonne, solidaire de son territoire. En tout cas, le Finistère est désormais repéré par les instances du pouvoir. Cela fait déjà deux fois que le ministre de l Intérieur nous rend visite Vous êtes diplômé de l École centrale de Paris, d un master en sciences à Stanford et d expertise comptable. Vous avez également été directeur du contrôle de gestion chez Bull à Angers avant de rencontrer Vincent Bolloré. Qu est-ce qui à l époque vous a poussé à rejoindre son entreprise? C est simple, je travaillais à Angers et j étais déjà très Breton, attaché aux racines. Un jour, j ai lu une annonce dans Ouest-France (à l époque les recrutements fonctionnaient encore comme cela). Vincent Bolloré, qui venait de racheter son entreprise, cherchait un contrôleur de gestion pour le rejoindre dans un petit village breton, Scaër, tout près de Quimper. Mes parents y avaient été instituteurs durant plusieurs années, c était donc l un des bourgs où j avais vécu ma toute première jeunesse. Sur un lot de 50 ou 100 candidatures, j ai été retenu après des tests et après avoir passé quelques heures avec Vincent et Michel-Yves Bolloré. L idée était déjà pour moi de revenir au pays. Lors de précédentes interviews, vous avez utilisé la formule d expatrié de l intérieur. Celleci vous convient-elle toujours? Oui, la Bretagne, c est toujours difficile d en partir. J ai toujours rêvé de revenir. Quand je suis rentré chez Vincent, c était pour ça. Heureusement pour lui, le La mise en avant en tant que symbole du Made in France est-elle une force ou un cadeau empoisonné? Une partie de la production étant délocalisée Délocalisée n est pas le bon terme. Quand nous sommes arrivés, l entreprise réalisait 19 millions d euros de chiffre d affaires, avec 500 opératrices de confection. Aujourd hui, nous faisons 100 millions d euros, et nous comptons autour de 400 personnes ici à Quimper. Nous n avons absolument pas délocalisé. Mais pour gagner beaucoup de marchés, surtout ceux des grandes administrations, il a fallu que nous fassions des cotations avec de la sous-traitance à l étranger. C était la seule solution pour les remporter. Ainsi, nous avons largement protégé nos emplois français. Nous avons pris aujourd hui un rythme soutenu d embauches d opératrices de confection, grâce à la protection que nous ont apporté ces gros marchés et à des partenaires que nous respectons énormément (essentiellement situés au Maroc, en Inde, en Tunisie, en Bulgarie et en Roumanie). groupe a progressé Ce n était donc pas pour nous un cadeau très vite et est empoisonné. Nous n en avons pas peur du tout devenu incroyablement grand et puis- commencé à sous-traiter à l étranger et cela fait parce que cela fait 15 ans que nous avons sant. Il a alors fallu 15 ans que cela se fait en toute transparence. Bien que je reparte vers sûr, lorsqu à l époque le premier camion est arrivé, Paris en 1985 pour nos délégués du personnel et les syndicats ont eu rejoindre le cœur un peu peur. Nous leur avons bien expliqué que tout des décisions du cela était fait pour les protéger et que cela ne se groupe. J ai donc de ferait jamais à leurs dépens. Depuis 15 ans nouveau quitté la également, nous avons toujours été francs et Bretagne pour une transparents avec les médias. Tout le monde sait petite quinzaine que ces marchés publics, notamment, ne peuvent d années. être que fabriqués à l étranger. J ai tout appris avec Vincent. C est un visionnaire, c est un manager et financier hors pair. Mais je lui ai toujours dit que je rentrerais un jour, il le savait. Et puis j ai croisé cette opportunité Armor-Lux, avec un propriétaire qui avait 89 ans, qui voulait absolument passer la main et très peu de candidats à la reprise. Il faut dire que le risque social était énorme. Il y avait à l époque 500 à 600 opératrices de confection dans un métier dont on disait qu il était condamné. Jean-Guy Le Floch, président d Armor-Lux. Pourquoi avoir choisi avec votre associé Michel Gueguen, un ami d enfance, de reprendre Armor- Lux? Comment imaginiez-vous cette entreprise à long terme? À l époque franchement, je pensais que le monde du textile était u COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
12 ZAPPING L INTERVIEW DU MOIS Ci-dessus avec son associé, Michel Gueguen. L amitié est-elle une valeur fondamentale dans l entreprise? On vit dans un monde économique qui est de plus en plus difficile. Ma vision de l entreprise consiste à dire que c est un peu la deuxième famille des gens qui y travaillent. Ils y passent presque autant de temps que dans leur vraie famille. Je crois que ce temps de travail doit se passer dans la meilleure des ambiances possibles, dans un bel esprit de camaraderie. Ainsi, l entreprise s en porte mieux. Avec mon associé (Michel Gueguen, ndlr), c est ce que nous pratiquons ici. C était d ailleurs aussi la façon de procéder de Vincent Bolloré. J ai beaucoup appris dans les années , au début du rachat de son entreprise. Il a vraiment tout fait pour qu il n y ait jamais un seul licenciement et pour protéger des ouvriers qui travaillaient dans des papeteries dont il savait qu il les fermerait. J ai vu sa façon de faire, cela m a énormément appris. Cette dimension humaine dans l entreprise est vraiment essentielle, surtout en ces temps chahutés. Au moment du rachat, il y avait 500 à 600 opératrices de confection dans un métier dont on disait qu il était condamné. u plus facile. Je croyais qu en achetant un peu de publicité, en faisant un peu de communication autour de la marque, le chiffre d affaires allait se développer plus rapidement. L une des difficultés que j ai rencontrées, c est une chose à laquelle je ne m attendais pas. L entreprise était gérée de manière un peu unipersonnelle par son fondateur depuis sa création en Les cadres n avaient pas l habitude de prendre des initiatives importantes. Je venais d un grand groupe très structuré où ils prenaient plutôt plus de décisions qu il n en fallait. J ai eu une vraie Yves Pouchard. rupture psychologique à vaincre et malheureusement, au fil des mois, les cadres qui étaient là nous ont quittés car le rythme n était pas assez soutenu. Finalement, aujourd hui, nous avons reconstitué une équipe d encadrement qui est fantastique et l entreprise est à peu près au même niveau que ce dont je rêvais à l époque. Cela signifie-t-il qu il est difficile de bousculer la culture d une entreprise que l on reprend? Oui, dans ce cas, cela a été très difficile. L ancien propriétaire qui avait 89 ans n a pas pu nous accompagner, il a donc fallu que l on se repose sur la seule mémoire d entreprise qui était l encadrement, mais qui n était finalement que le relais de transmission entre l usine et l énorme savoir-faire du fondateur. Avec Michel, nous avons beaucoup souffert car c était une culture très monolithique, qui était celle du cédant qui faisait tout de A jusqu à Z. C était une maison très paternaliste. En plus, nous ne connaissions pas le métier, il a fallu que l on donne un sacré coup de collier pour convaincre l encadrement de changer ou de partir. Malheureusement, la plupart ont choisi de partir et il est vrai que nous avons perdu deux ans. Mais nous avons aussi trouvé en arrivant des opératrices de confection qui nous ont beaucoup aidés. Comment l entreprise est-elle parvenue à traverser les différentes tempêtes depuis le rachat en 1994? D abord avec beaucoup de ténacité, beaucoup d énergie, mais ça je crois que c est propre à la Bretagne. Nous n avons jamais baissé les bras et nous avons toujours montré un esprit de solidarité avec tous les salariés. Dans les tempêtes les plus fortes, tout le monde a fait des sacrifices. Aujourd hui, ces galères sont derrière nous, et définitivement derrière nous puisque l entreprise est devenue sur le plan de son business model complètement sereine. Elle n est plus confrontée au risque fondamental de son métier d origine, le textile, qui est celui de la délocalisation vers des pays à bas salaires comme le Bangladesh. Nous avons maintenant un modèle économique qui nous permet de raisonner à très long terme. Les marchés publics représentent une part importante de votre chiffre d affaires (entre 35 % et 40 %). Vous avez connu de beaux succès avec La Poste, la SNCF, mais en avril 2013 vous avez perdu le contrat de la Police nationale malgré le recours que vous aviez entrepris. Cela a-t-il déstabilisé la société? C est sûr que l entreprise a été déstabilisée. J avais l équivalent de 30 à 35 personnes qui travaillaient sur ce dossier depuis 5 ans. Elles avaient l impression d avoir rendu un service irréprochable aux clients que représente aujourd hui la Police nationale en France. Il y a eu ici très clairement une énorme déception. Dans ces cas-là, il faut que les dirigeants soient très forts, gardent toujours le sourire et essayent de se projeter vers l avenir. Depuis, on répond à beaucoup d autres appels d offres. Il s agit de démontrer que ce n était qu un incident de parcours, regrettable certes, et que notre avenir dans ce segment du vêtement professionnel et d image n est pas définitivement bouché. Nous restons de très bons acteurs. Vous restez aussi une PME face à des poids lourds, est-ce compliqué? Effectivement, c est très compliqué à gérer. Le marché de la Police a été remporté par le Groupe GDF Suez dont le chiffre d affaires approche les 100 milliards d euros. C est certain que la lutte n est pas égale. Se retrouver face à des mastodontes, c est exactement le risque de ce métier. Mais si l on prend 12 - COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
13 l exemple de GDF Suez, qui fait 100 milliards d euros de chiffre d affaires dans des métiers historiques, je pense qu ils comprendront qu en Europe le textile n offre pas à des groupes de cette nature les taux de rentabilité que leur impose leur cotation en bourse. Ce phénomène va certainement s estomper assez rapidement. Quelle est votre stratégie pour les années à venir? Elle va consister en de nouvelles ouvertures de points de vente, dont deux ou trois en Europe du Nord dans les deux ans qui viennent. Et puis nous allons essayer de développer très fort l export en Asie et en Amérique du Nord. L un des inconvénients des PME, c est que le nombre de cadres est assez réduit. On a beaucoup travaillé ces dix dernières années sur les marchés publics et nous avons peut-être délaissé certains éléments importants, c est-à-dire l export et les ventes en ligne. Comment fait-on d une marque locale un symbole du Made in France? C est tout d abord le reflet de notre stratégie depuis 20 ans. Nous avons toujours promis aux gens que nous ferions tout pour défendre leur emploi, surtout au personnel d exécution. Non seulement nous l avons fait, mais nous recrutons. Nous sommes de fervents défenseurs de l emploi breton et bien sûr de l emploi français. Si nous sommes quelque part devenus ce symbole, c est parce que nous nous sommes battus pour cela, et que nous avons eu la chance aussi de croiser l effet de communication du ministre Arnaud Montebourg. Quel regard portez-vous sur la préservation du savoir-faire en France. De plus en plus d entreprises forment ellesmêmes les salariés à ces métiers qui se perdent, est-ce votre cas? C est quelque chose que nous avons été obligés de faire depuis deux ans. Nous recrutons des opératrices de confection que nous formons car nous n avons pas du tout envie que l âme de l entreprise s en aille avec des départs en retraite. C est un vrai challenge pour les entreprises françaises, parce qu il y a des pans entiers de l Éducation nationale qui ont disparu. Dans le textile, il n y a plus de formation de couturière en France. Nous sommes donc obligés de nous en charger nous-mêmes si nous voulons préserver le savoir-faire français et breton. Maintenant que nous l avons compris, nous le faisons et nous le faisons bien. C est un beau succès. Nous sommes beaucoup aidés par Pôle emploi et les organismes de formation de notre profession. Les 15 premières opératrices que nous avons formées n avaient jamais vu une machine à coudre. Elles sont devenues opérationnelles et au bout d un an nous avons proposé 15 CDI. 13 ont signé. C est une expérience que nous allons renouveler très vite. Quelle est votre vision du management? Le manager pour moi est un animateur qui insuffle de la cohésion dans ses équipes. Il doit être visionnaire mais ne pas se mêler de tout. C est parfois difficile On y arrive quand on prend un peu de bouteille ce qui est mon cas. Comment répartissez-vous les rôles avec votre associé? Nous sommes tout d abord extrêmement proches car nous étions sur les bancs de l école ensemble. Cela fait plus de 40 ans que nous nous connaissons, que nous nous côtoyons toutes les semaines, tous les jours. Nous nous répartissons les rôles en fonction des savoirfaire et des expériences de l un et de l autre. Michel est un ingénieur chimiste, donc il est parfaitement Avez-vous le sentiment qu il existe une fibre bretonne entrepreneuriale ou est-ce un mirage? Non, c est incontestable, c est l état d esprit des gens ici. Il faudrait sans doute faire des études d ethnologie pour savoir d où provient cette volonté farouche d entreprendre. Je crois que cela vient en partie du fait que la Bretagne a connu une pauvreté assez triste pour une région. Les Bretons ont voulu prendre leur destin en main et ont voulu construire leur Bretagne nouvelle. Ce n est pas récent, le plus bel exemple de cette volonté farouche cela a été la carrière d Alexis Gourvennec (leader de la révolte paysanne bretonne de 1961, il fondera notamment Brittany Ferries, ndlr), qui reste pour nous ici un exemple, ou d un Jean-Pierre Le Roch qui a monté le groupe Intermarché. Ce sont un peu mes deux références. Tout le monde travaille dans cet esprit de conquête et de construction. à l aise dans son élément dans le textile car cela se rapproche beaucoup du monde de la chimie. Moi je suis plutôt de formation généraliste, j ai fait beaucoup de finance et de droit quand j étais chez Vincent. J ai appris aussi à faire Nous sommes une marque bretonne, solidaire de son territoire. un peu de communication car il était exceptionnel en termes de communication interne et externe. Michel s occupe de la gestion purement technique et scientifique de l entreprise, et moi de la gestion financière et juridique. Quelle est votre vision de la réussite et de la carrière? Une carrière réussie, ce n est sûrement pas une question d argent. C est le fait d avoir réalisé de belles choses et d avoir été heureux durant sa vie professionnelle. Avec le recul, je sais que j ai fait des choses plutôt bien, que je n ai rien à me reprocher sur le plan humain dans les équipes que j ai gérées. Et puis j ai été plutôt heureux dans tout ce que j ai fait. Cela me suffit largement. Et je pense que pour la plupart des gens qui sont ici, c est à peu près la même chose. COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
14 ZAPPING POINT DE VUE Par Pierre-Antoine Gailly, président de la CCI Paris Île-de-France. F. Daburon-CCI Paris Île-de-France. Libérer la croissance, ouvrir le dimanche Début décembre, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a promis une loi courant 2014 pour clarifier les choses quant au travail du dimanche. La Chambre de commerce et d industrie Paris Île-de-France a choisi son camp : elle se positionne clairement pour une généralisation de ce qui représente, selon elle, une conséquence de l évolution de la société. Évolutions des modes de vie et de consommation, croissance exponentielle du e-commerce et du m-commerce, revitalisation des centres-villes : notre pays doit s adapter à cette nouvelle donne. Comme chez nos voisins européens, le travail dominical fait 30 % des salariés français, tous secteurs confondus, sont déjà concernés. l objet de débats d autant plus intenses qu ils révèlent les aspirations et les contradictions d une société en pleine mutation. Le dispositif actuel d interdiction du travail le dimanche assorti de ses multiples dérogations ne peut perdurer. Tout le monde ou presque en est aujourd hui convaincu. Il conduit à un système illisible, injuste mais aussi économiquement absurde et juridiquement incohérent. Et il ne répond ni aux besoins des commerçants, ni aux attentes des consommateurs et des salariés. En proposant d augmenter le nombre d ouvertures le dimanche, de simplifier la création des zones spéciales et de rompre les inégalités existant actuellement entre secteurs d activité, le rapport Bailly [remis au gouvernement le 2 décembre, ndlr] représente une avancée. Mais il ne va pas assez loin, les mesures proposées restant arrimées au principe d interdiction. Or, en cette période économiquement tendue, nous ne pouvons nous priver des opportunités que créerait la libéralisation du commerce le dimanche. La CCI Paris Île-de-France* estime qu une telle option permettrait de créer emplois en France, dont dans la seule région capitale et de générer 0,4 point supplémentaire de PIB, tout en permettant à notre pays de renforcer son rang dans la compétition des métropoles mondiales, notamment européennes. ADAPTATION DES SERVICES PUBLICS Au demeurant, le travail le dimanche n a rien d exceptionnel: 30 % des salariés français, tous secteurs confondus, sont déjà concernés. Il s agit donc de généraliser cet état de fait et, dans un contexte morose, de donner un nouvel élan au commerce dans les villes et métropoles, au bénéfice de la croissance et de l emploi. Plutôt que de lutter contre cette évolution irrésistible, nous jugeons préférable de l accompagner et de la gérer. C est pourquoi nous prônons une libéralisation maîtrisée et encadrée de l ouverture des commerces le dimanche. La condition sine qua non de mise en œuvre d un tel scénario est naturellement le volontariat. Le principe du repos hebdomadaire doit également être garanti, sans être nécessairement donné le dimanche. Quant aux conditions de rémunération, elles doivent être arrêtées par la négociation collective d entreprise. Les services publics, enfin, devront accompagner cette évolution, qu il s agisse de la fréquence des transports publics, des horaires des crèches ou encore de la sécurisation des déplacements. Nous sommes conscients du bouleversement majeur qu engendrerait une libéralisation du travail le dimanche. Mais l enjeu est de taille. Ne devons-nous pas dès lors tout mettre en œuvre, avec les garde-fous nécessaires, pour stimuler le commerce mais aussi favoriser une croissance durable et riche en emplois dans notre pays? * La CCI Paris Île-de-France a adopté le 24 octobre 2013 un rapport sur le travail dominical dans les commerces ( COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
15 PROFESSIONAL LASER KILLER * Gamme WorkForce Pro La gamme WorkForce Pro est conçue pour l entreprise. Elle offre un coût par page jusqu à 50 % inférieur à celui des meilleures imprimantes laser couleur du marché**, une impression plus rapide pour tous les petits volumes d impression, et consomme jusqu à 80 % d énergie en moins. Productive et simple d utilisation avec son impression Recto Verso automatique ultra rapide et ses cartouches d encre faciles à changer, c est l outil d impression le plus rapide et le plus économique pour votre entreprise. Pour en savoir plus sur ces données comparatives, rendez-vous sur 50 % 80 % Rapide Des coûts par page jusqu à 50 % inférieurs Une consommation d énergie jusqu à 80 % inférieure *Tueur de laser professionnel **Par rapport aux 10 modèles les plus vendus dans les pays et pendant les périodes concernées ; varie selon les caractéristiques. CONÇU POUR L ENTREPRISE
16 ZAPPING LE SONDAGE DU MOIS Un cadre sur deux prêt à créer ou reprendre Les cadres ont-ils la fibre entrepreneuriale? À l occasion du Salon des entrepreneurs de Paris, qui se tient les 5 et 6 février au Palais des Congrès, réponse à travers les résultats de notre sondage exclusif*. Si vous souhaitez participer à nos sondages, n hésitez pas à vous rendre chaque mois sur rubrique Carrière. problem with the French is that they have no words for The entrepreneur! Ironie (sans doute!) ou reprise au premier degré d une phrase attribuée en 2002 à George W. Bush (l hypothèse reste plausible), l expression ainsi que les autres contrevérités et imprécisions du désormais célèbre brûlot de Newsweek, publié début janvier, ont en tout cas suscité l émoi. Certains diront que les Français manquent d humour et d autodérision, peutêtre Sursaut d orgueil du coq ou non, les cadres de l Hexagone viennent voler dans les plumes de ce nouvel exercice de french bashing, qui avait déjà - il faut l avouer - sérieusement du plomb dans l aile. Car non contents d employer le terme entrepreneur depuis des siècles, les Français ont toujours la fibre créatrice, comme le prouve notre sondage*. REGARD ERRONÉ SUR LEURS CONCITOYENS? Premier constat en effet : un cadre sur deux envisage de créer ou de reprendre une entreprise (20 % dans les deux ans, 15 % d ici deux à cinq ans, et 15 % également dans plus de cinq ans). Deux cadres sur dix ne savent pas encore ce qu ils feront. Moins de trois sur dix n envisagent absolument pas de se lancer dans l aventure. French paradoxe cependant, 35 % des répondants seulement estiment que la France est un pays d entrepreneurs. En résumé, si à titre individuel les cadres hexagonaux portent en eux l élan entrepreneurial, le regard qu ils posent sur leurs concitoyens est plus critique. Les Français auraient-ils eux-mêmes une vision erronée de ce qu ils sont? LA FAUTE AUX BANQUES D une manière générale, si le challenge de la création leur apparaît comme risqué (seul 1,5 % pense que ça l est peu au regard de ce que cela peut apporter), ce risque fait partie intégrante à leurs yeux de l entrepreneuriat (pour 79 % des répondants). Seuls 17 % estiment que c est trop risqué. Toutefois, sept cadres sur dix considèrent qu il n est pas simple de créer une entreprise en France aujourd hui. D ailleurs, 24 % de nos sondés ont déjà essayé, mais ont dû arrêter. Le principal frein Selon vous, quels sont les principaux atouts des cadres qui souhaitent créer leur entreprise (trois réponses possibles) : Ils ont souvent un bon réseau relationnel 47,07 % Ils connaissent bien l univers de l entreprise 45,86 % Ils sont spécialistes de leur secteur/de leur cœur de métier 44,83 % Ils savent généralement déjà manager 43,1 % Ils ont des valeurs entrepreneuriales plus poussées 22,41 % Ils ont un apport financier conséquent 21,72 % Les cadres n ont pas plus d atouts que les non-cadres 21,55 % Ils sont globalement plus mûrs que les non-cadres 5,86 % Ils ont plus de charisme que les non-cadres 4,66 % Autre atout 4,14 % Ils n ont pas besoin de se former à la création ou à la reprise d entreprise 2,41 % 16 - COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
17 84 % des sondés considèrent que les démarches pour créer sont certes complexes mais abordables si l on se penche sérieusement sur la question. une entreprise! à la création est selon eux la taxation des entreprises (21 %), la conjoncture économique (18 %) et la frilosité des banques (15 %). Et ce, devant la paperasse administrative (12 %), des risques trop importants (12 %) ou le coût de la masse salariale (7 %). Parallèlement, et cela conforte les enseignements de ce classement, 78 % des cadres pensent que les banques sont trop frileuses avec les entrepreneurs et presque autant (73 %) que les entreprises sont trop taxées. De même, 84 % des sondés considèrent que les démarches pour créer sont certes complexes, mais abordables si l on se penche sérieusement sur la question. À cela s ajoutent 10 % qui vont jusqu à dire qu elles sont simples. DES EMPLOYEURS QUI NE JOUENT PAS LE JEU Parmi les répondants envisageant de se lancer, la grande majorité (59 %) privilégie une création plutôt qu une reprise (15 %). 26 % hésitent encore. La reprise est donc nettement minoritaire, alors même que les profils cadres sont particulièrement adaptés à cette forme d entrepreneuriat (lire notre supplément Le Nouvel Entrepreneur, inséré dans ce numéro). En ce qui concerne leur préparation pour réussir ce défi, 39 % des cadres pensent suivre une formation à la création ou à la reprise d entreprise (39 % ont répondu non). Mais seuls quatre sur dix indiquent avoir accès à suffisamment d informations sur la création d entreprise. Nous avons également demandé à l ensemble des répondants quels organismes ils iraient consulter en priorité pour se renseigner et se faire accompagner sur la création ou la reprise d entreprise. Parmi notre vingtaine de propositions, ce sont les CCI (chambres de commerce et d industrie) et les CMA (chambres de métiers et de l artisanat) qui arrivent en tête. Elles sont suivies de l APCE (Agence pour la création d entreprises) et de l Apec (Association pour l emploi des cadres). Juste derrière se trouvent l expertcomptable et Oséo. En tout cas, ce n est pas sur leur propre entreprise que les cadres pourront compter pour les encourager à se lancer et pour les soutenir concrètement. Pour preuve, plus de sept sur dix révèlent que leur employeur ne pratique pas l essaimage (accompagnement, formations, appui logistique, aide financière ). Pour près de deux sur dix, si le dispositif existe dans leur structure, ils n en sont en Quel est, aujourd hui le principal frein à la création d entreprise? La taxation des entreprises 20,69 % La conjoncture économique 18,45 % La frilosité des banques 15,34 % La paperasse administrative 12,07 % Des risques trop importants 11,72 % Le coût de la masse salariale 6,72 % L isolement des créateurs 4,31 % Le manque de connaissances liées aux statuts juridiques 3,45 % La pauvreté des porteurs de projet 2,41 % L absence d idées innovantes en France 1,72 % Autre 3,1 % tout cas pas informés. Les mentalités peinent donc à évoluer dans les entreprises qui craignent sans doute de donner des velléités de départ à leurs meilleurs éléments. Mais comme nous l avons vu, l idée trotte déjà visiblement dans la tête de nombreux cadres Les employeurs reverront-ils pour autant leur stratégie? L avenir le dira Aline GÉRARD * Le sondage a été réalisé par Courrier Cadres du 3 au 16 janvier sur la base d un échantillon de 580 cadres, non entrepreneurs à cette date. Votre employeur (ou votre ancien employeur si vous êtes sans activité) pratique-t-il l essaimage (soutien apporté aux salariés pour les aider à créer ou reprendre une entreprise)? 17,24 % 74,66 % 8,1 % Oui Non Ne sais pas COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
18 ZAPPING ZOOM SUR Paris, ils l aiment ou ils la quittent 18 - COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
19 Forte de la présence de nombreux sièges sociaux, Paris continue de rayonner auprès des cadres en quête d opportunités professionnelles. Souvent décriée pour sa qualité de vie, la capitale offre pourtant de nombreux atouts. Par Julie TADDUNI Ce n est pas nouveau, l Île-de-France est la région qui abrite le plus grand nombre de cadres en France. Selon l Apec, l économie francilienne affiche un taux d encadrement de 25 %, largement supérieur à la moyenne française de 18 %. Un sondage réalisé par Courrier Cadres et publié dans le numéro de novembre 2013 rapporte qu ils sont 69,2 % à placer la ville en tête des grandes agglomérations de France en termes d opportunités professionnelles. Un taux qui s effondre à 2,82 % lorsque le critère évoqué est la qualité de vie. Car la vie parisienne est souvent présentée comme stressante, éreintante, hors de prix, et difficilement conciliable avec une vie de famille épanouissante. Mais le tableau est-il si noir pour ces cadres et la région reste-t-elle un passage obligé pour évoluer plus rapidement? À LA RECHERCHE D EXPERTS La région connaît un développement fort sur le foncier, c est un signal très encourageant. C est le cas dans la construction, la santé ainsi que les assurances. u COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
20 ZAPPING ZOOM SUR PARIS LES CONSEILS DE BRUNO FADDA, ASSOCIATE DIRECTOR DE ROBERT HALF FINANCE ET COMPTABILITÉ : À quelqu un qui souhaiterait tenter l expérience, je conseillerais de le faire savoir! Cela passera par des candidatures spontanées, des réponses aux annonces tout cela va permettre de trouver des opportunités. Il sera peut-être aussi nécessaire de consulter des cabinets de recrutement afin de bien expliquer votre projet si vous postulez à Paris avec une adresse en province. Il faut bien préciser que vous êtes mobile dans votre mail d accompagnement, et le souligner à chaque échange. Il faut le dire de manière spontanée et anticiper la question. La Défense est le premier quartier d affaires européen par l étendue de son parc de bureaux. u Nous constatons également pas mal de signes de reprise dans l univers de la banque. On continue toujours à travailler sur l industrie. Nous sommes actuellement sur des recrutements un peu plus top, avec des recherches de DSI, de DRH qui aient une vision plus business, indique J ai encore le sentiment que Paris est un bon tremplin en termes de carrière. Coralie Rachet, directrice France chez Robert Walters. Globalement en Île-de-France les secteurs porteurs s articulent plus autour des services au sens large que de l industrie, selon Bruno Fadda, associate director de Robert Half finance et comptabilité. Cela comprend notamment les services aux entreprises, précise-t-il. Les sociétés qui sont dans l environnement se portent bien ainsi que le luxe, l immobilier d entreprise et le textile. Parmi les profils les plus recherchés, on trouve le contrôleur de gestion au sens large, ceux des métiers de la comptabilité quels qu ils soient, l auditeur interne, le directeur administratif et financier. Il constate également que les postes en ressources humaines ont la cote en ce moment. Je pense surtout au responsable des relations sociales, au responsable fiscal en entreprise Les sociétés ont des besoins de compétences. Celles-ci ayant besoin d être rassurées et de renforcer leurs activités, Coralie Rachet assiste à une hausse des demandes sur l expertise. Beaucoup de trésoriers sont recherchés, des consolideurs dans l entreprise. On constate une pénurie d experts en marketing digital et beaucoup de besoins d ingénieurs en supply chain. La tendance est à l expertise et à l international, indique la directrice France chez Robert Walters. Elle ajoute en effet qu actuellement, 10 % à 20 % des recrutements concernent des postes à dimension internationale. Une deman - de en forte hausse ces dernières années. UN PASSAGE OBLIGÉ? Pour certains, la capitale est un passage obligé dans une carrière. Riche en sièges sociaux, la région offre de nombreuses opportunités, notamment sur les fonctions supports. Pour d autres en revanche, cette étape est moins indispensable qu autrefois. Il y a beaucoup plus d opportunités professionnelles sur Paris qu ailleurs en France. On y trouve de nombreux postes d experts, dans les sièges sociaux, assure Coralie Rachet. J ai encore le sentiment que Paris est un bon tremplin en termes de carrière pour les cadres. Beaucoup de sièges de grands groupes s y trouvent, c est un peu un passage obligé. Bruno Fadda, quant à lui, estime que le moyen d accélérer sa carrière se trouve ailleurs. Je ne suis pas persuadé que Paris et sa région soient un passage obligé dans la carrière d un cadre. Pour moi, une expérience à l étranger est beaucoup plus significative. Et il ne faut pas oublier qu il y a de très belles structures en province. Ainsi, tout dépend du type de poste que vous sollicitez et du rythme de vie qui est le vôtre. Stress, difficultés de circulation, prix de l immobilier 20 - COURRIER CADRES & DIRIGEANTS FÉVRIER
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