LES CULTURES ET LES ENJEUX DE LA BIOMASSE AGRICOLE

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1 LES CULTURES ET LES ENJEUX DE LA BIOMASSE AGRICOLE Frédéric Lebrun, M.Sc., chimiste Coordonnateur Innovation, Développement Durable et Bioénergies Le 8 décembre 2011

2 LA COOPÉRATIVE NUTRINOR : 6 divisions regroupées dans 3 secteurs d activités:

3 SECTEURS D ACTIVITÉS CHIFFRE D AFFAIRES EN MILLIONS DE DOLLARS 312 millions Énergie 105 M$ 34% Agroalimentaire 192 M$ 61% Matériaux et fournitures 16 M$ 5%

4 LA COOPÉRATIVE NUTRINOR: 3 e Chiffre d affaires millions d actifs 312 millions (90 M$ paie de lait) 400 employés rang des coopératives (NF) au Québec 10 e rang au Canada (chiffre d affaires) Nous investissons 6 millions annuellement dans nos infrastructures et pour notre développement

5 Mission Unir nos forces à celles de la terre pour accroître de façon durable la richesse collective. 5

6 Vision Devenir chef de file dans la transformation de produits agroalimentaires nordiques et dans la production de bioénergie. 6

7 Valeurs Innovation Développement durable Responsabilisation Reconnaissance 7

8 Introduction- Les cultures énergétiques Ø Dans une perspective d accroître l indépendance pétrolière et selon la planification stratégique de Nutrinor, les plantations énergétiques deviennent intéressantes. Ø Le développement durable est au coeur de la filière de production d énergie. Ø Pour la diversification des cultures et la valorisation de terres marginales.

9 Introduction- Les cultures énergétiques Ø Selon une étude du MAPAQ, plus de 6000 hectares de terres sont à l abandon ou en friches au SLSJ Ø Selon le livre «Un juste prix pour l énergie du Québec» de Diane Brassard et de Marc-Urbain Proulx, l utilisation de la biomasse est une façon de maximiser les forêts québécoises et représente un des moyens de devenir un leader incontournable en matières d énergies renouvelables Ø Le potentiel de la biomasse agricole est moins connu mais nous croyons que la conclusion est la même en plus de maximiser les terres en valorisant les marginales.

10 4 cultures énergétiques à l essai Ø Millet perlé et sorgho sucrés Fourragère annuelle Sève sucrée Production éthanol Bagasse Alimentation animale Ø Saule à croissance rapide Culture pérenne (> 20 ans) Implantation par boutures Plusieurs utilisations possibles Ø Alpiste roseau Fourragère pérenne (> 10 ans) Variété avec taux d alcaloïdes faible

11 Projet plantation saule Introduction Les projets ont besoin d être rassembleurs pour se développer. C est dans cette perspective que des coopératives agricoles (3) et forestières (3) ont décidé de mettre leurs efforts en commun pour implanter un projet de plantation de saule à croissance rapide.

12 Saule (suite) Ø Arbre à croissance rapide Ø Implantation avec boutures Ø Hauteur 4 à 6 m (3 ans) Ø Rendement annuel de 7 à 23 t MS/ha (à valider régionalement) Ø Plusieurs utilisations possibles: Biomasses (copeaux, granules), litières, panneaux gaufrés, éthanol cellulosique.

13 Saule (suite) Projet fait avec Agrinova-Agéco. Implication d un chercheur universitaire et d une firme spécialisée dans la culture du saule 3 espèces sont à l essai Projet sur 4 ans ( ): Évaluation des rendements et coûts Projet régional: plusieurs sites sur tout le Saguenay-Lac-St-Jean

14 Saule (suite) Emplacements

15 Saule (suite) Retombés pour la région Projet qui est mobilisateur et rassembleur Permet de valoriser des terres marginales Met en valeur le regroupement coopératif des coopératives agricoles et forestières La transformation amènera du développement économique Ceci peut permettre de maintenir une occupation du territoire

16 ALPISTE ROSEAU

17 ALPISTE ROSEAU (suite) Plante importée d Europe sous forme de cultivars fourrager Utilisé dans les mélanges de colonisation Plante herbacée vivace à rhizome (tige souterraine) qui peut atteindre 2 m de hauteur Caractérisé par une croissance vigoureuse et laisse peu de place aux autres plantes

18 ALPISTE ROSEAU (Suite) Plantes pérenne (> 10 ans) Potentiel de rendement (9 tm/ha) Adaptée aux zones ayant des UTM faibles et aux sols mal drainés 2 sites de 0,8 hectare implantés en 2011 Projet confié à Agrinova (protocole, parcelles, semences, suivis, évaluations) Suivi des rendements et qualité en 2012, 2013 et 2014

19 LE DÉVELOPPEMENT DE LA BIOMASSE AGRICOLE L expérimentation est nécessaire. La structuration est importante (la bonne culture à la bonne place) Il faut éviter le développement en silos fermés et favoriser la création de chaînes de valeur Elle doit être reconnue Les incitatifs doivent la favoriser

20 CONCLUSION Les biomasses forestières et agricoles sont complémentaires. L optimisation doit être globale Il faut avoir une ouverture et briser les «silos» La coopération est notre vision durable du développement