Le maïs doux sh2 déclassé et valorisé en plante entière par des vaches laitières

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1 Juillet 2006 Compte rendu Département TEQ Conduite et traite troupeaux lait Jean LEGARTO, Benoît BEAUMONT Le maïs doux sh2 déclassé et valorisé en plante entière par des vaches laitières Conditions d ensilage et d utilisation pour la production laitière

2 SOMMAIRE. SOMMAIRE....2 Résumé...4 Préambule...5 1) Les objectifs de l étude zootechnique...5 2) Le dispositif mis en place...6 3) Le matériel et le schéma expérimental ) Les fourrages ) Le concentré protéique ) Les animaux ) Le schéma expérimental ) Les contrôles effectués ) Au niveau des fourrages et des concentrés ) Au niveau des animaux...8 4) Les résultats ) Les compositions des maïs fourrages ) En vert ) Après conservation en ensilage ) Les critères de conservation après ensilage ) Les résultats zootechniques ) Les ingestions ) Les productions laitières observées ) Les productions laitières corrigées ) Autres critères de compositions du lait ) Les gains de poids vifs ) La valorisation énergétique des rations alimentaires ) Composition fermentaire des jus de rumen ) Les compositions des bouses

3 5) Discussion et interprétation ) de la composition des fourrages ) des résultats zootechniques ) L ingestibilité ) La valorisation énergétique des rations...16 La prévision de la digestibilité du sh ) La valorisation protéique des rations ) La valorisation économique Conclusion et recommandations pratiques:...19 Annexes...21 Annexe 1 : les courbes d ingestion Annexe 2 : l évolution de l urée du lait...21 Annexes 3 : Les courbes observées de production laitière Annexes 4 : Les courbes corrigées de production laitière Annexe 5 : Paramètres économiques retenus...24 Annexe 6 : Pathologie...25 Annexe 7 : Les bilans de silos en MSc

4 Résumé. Chaque année, quelques centaines d hectares de maïs doux sont déclassés au champ de leur destination normale qui est la consommation humaine. Ces cultures sont alors proposées et vendues pour une utilisation fourragère par les bovins. Quelle valeur alimentaire faut-il leur attribuer? Quels sont leurs prix d intérêt pour raisonner l achat? Afin de répondre à ces questions, un essai zootechnique sur 2 lots de vaches laitières a été mis en place. La comparaison a porté sur du maïs doux plante entière du type sh2 () par rapport à un maïs grain plante entière bien évalué (témoin). Il est apparu que l ingestibilité du -sh2 est systématiquement plus faible (3.1 kg de MS/j) que celle du maïs grain plante entière. Cette moindre ingestion n est pas liée à la conservation (en ensilage) du qui est bonne avec des teneurs modérées en acide acétique et en alcools. La raison est davantage à rechercher dans la nature biochimique des fibres qui induit un encombrement supérieur au maïs classique. Malgré cette caractéristique, les productions laitières permises par cette ration ont été semblables à celles permises par la ration «témoin». Le taux butyreux a été plus faible de 1 g/l (NS), le taux protéique est par contre significativement inférieur (1.4 g/l). L apport énergétique total plus faible d une part et la faible teneur en «amidon + sucres» d autre part expliquent la moindre production de matières protéiques du lait. Néanmoins, la valorisation énergétique du -sh2 a été très bonne (1.06 UFL / kg de MSc), sa digestibilité est sans doute favorisée par un transit digestif ralenti. L estimation in vitro de la digestibilité (DCS) par la méthode enzymatique de référence (Aufrere, 1989) n est pas du tout adaptée au. Les pertes par volatilisation au silo sont deux fois plus importantes pour le que pour le maïs «témoin» Afin de raisonner l achat (usuellement en poids brut) de, son prix d intérêt nécessite la connaissance de sa teneur en matière sèche lors de la pesée et le produit du maïs grain initialement destiné à l ensilage. En intégrant les paramètres comparatifs obtenus lors de cet essai, par rapport à un maïs grain irrigué (16 t MS/ha, 105 q/ha à 9 /q) le à 25 % de MS a un prix d intérêt qui se situe environ à 15 /t (rendu silo) et à 35 % de MS (teneur zoo techniquement souhaitable) ce prix est à 21 /t. 4

5 Préambule. Chaque année, quelques centaines d hectares de maïs doux sont déclassées au champ de leur destination normale : la mise en conserve pour la consommation humaine. Les raisons de ce déclassement sont en général liées à une maturité excessive du grain ; la plante ayant évoluée trop rapidement par rapport à la capacité de récolte et de mise en conserve. Les cultures sont alors proposées et vendues aux éleveurs de bovins. Les zones géographiques de ces opportunités varient selon les années et les éleveurs sur zone sont aléatoirement sollicités pour de tels achats. Des conseils doivent leur être apportés sur l estimation des volumes, le stade de récolte, la valeur alimentaire, les conditions d utilisation et les prix d intérêt par rapport à leur propre culture de maïs qui sera alors vendue en «grains» et ne sera pas auto-consommée en fourrage. Quelques références avaient déjà été obtenues par l ARPEB il y a une vingtaine d années sur des maïs «su», cette étude a pour ambition de les réactualiser pour des maïs super doux (sh2) 1. Ces derniers comportent davantage de sucres totaux non réducteurs, une capacité plus longue à rester en frais et une texture moins crémeuse que les types génétiques «su» ou «se» 1) Les objectifs de l étude zootechnique L objectif principal est l évaluation de la valeur alimentaire du maïs doux plante entière (sh2) en vue d une utilisation par les vaches laitières. Cette évaluation s est faite relativement à du maïs grain plante entière. L essai zootechnique portera essentiellement sur les points suivants : Valeurs nutritives, ingestibilité et valorisations des rations et des fourrages. Qualités des produits laitiers obtenus. Calcul des prix d intérêt relatifs. 1 Sh2 : shrunken-2 5

6 2) Le dispositif mis en place. Deux traitements alimentaires ont été appliqués. traitement «témoin» correspondant à une ration à base d ensilage de maïs plante entière bien évaluée. On l appellera «témoin». traitement «test» correspondant à une même ration mais à base de maïs doux plante entière. On l appellera traitement Ces 2 traitements ont par ailleurs la même complémentation c est-à-dire : un même concentré protéique apporté à raison de 1 kg/5kg de lait en DAC. L objectif de cette complémentation est de favoriser l ingestion de fourrages grossiers afin de discriminer avant tout les valeurs alimentaires étudiées. La quantité de concentrés distribuée est la même pour les vaches de même bloc ; c est la production la plus faible de la vache du bloc qui détermine la quantité distribuée au bloc. Apport de minéraux AMV à l auge (7/21/5) à raison de 300 g/v/j. Apport de 250 g/j de carbonates de calcium. 3) Le matériel et le schéma expérimental 3.1) Les fourrages. Les compositions des 2 types de maïs sont détaillées dans le «résultats». 3.2) Le concentré protéique. Ce concentré est composé des matières premières suivantes : corn gluten feed (4%), tourteau de colza (40%), tourteau de soja (21 %), tourteau d arachide (20%), mélasse (2%) et un pré-mélange de 5 % contenant pour moitié de l urée. 6

7 3.3) Les animaux. En % MS C protéique Extrait sec 85.3 M minérales 8.6 Cellulose brute 10.8 Amidon 8.8 Sucres 9.6 M grasses 2.1 NDF 29.1 ADF 15.3 ADL 5.8 DE UFL /kg de MS 0.98 PDIN g/kg de MS 310 PDIE g/kg de MS 246 Tableau 1 : Composition et valeurs nutritives du concentré protéique. Les vaches multipares et primipares sont mises en essai en phase descendante de lactation. Les principaux critères de mise en lot sont : -- Rang de lactation : 1, 2, 3 et plus. -- Date de vêlage. -- Production et composition du lait des 2 dernières semaines : -- lait brut -- taux butyreux et protéique -- CCS. -- Poids vif et état d engraissement. -- Antécédents sanitaires. 3.4) Le schéma expérimental ) La période pré-expérimentale. Cette période est calendaire et correspond aux 2 semaines précédant l application des traitements : du 8/11/2004 au 21/11/2004. La ration appliquée est celle de la modalité «témoin». Le dispositif expérimental est du type bloc complet équilibré. 7

8 Lot «témoin» Lot Nombre de vaches initiales Nombre de vaches retenues dont primipares Rang moyen en lactation Stade de lactation en jours Lait brut kg/v/j (5.06) (5.32) TB g/l (4.71) 41.0 (4.12) TP g/l (2.67) (4.82) Lait standart 4 % MG Kg/v/j (5.14) (4.82) M grasses g/j 1300 (230) 1268 (187) M protéiques g/j 981 (142) 973 (170) Leucocytes milliers Poids vif début essai kg 653 (43) 652 (65) Etat d engraissement début 2.80 (0.39) 2.61 (0.30) 21 9 Tableau 2 : Critère de pré-expérimentation pouvant servir de covariable dans l analyse de variance (écart type sur individus) ) La période expérimentale. Elle a duré du 22/11/2004 au 23/1/2005 soit 9 semaines complètes Lot témoin» Lot Nombre de semaines 9 9 Alimentation E de maïs C protéique distribution Minéraux en g/j AMV Carbonate de calcium 3.5) Les contrôles effectués. maïs témoin ad libitum 1 kg/5 kg de lait DAC Tableau 3 : Récapitulatif du schéma expérimental ) Au niveau des fourrages et des concentrés. Valeurs nutritives et de conservation ) Au niveau des animaux. ad libitum 1 kg/5 kg de lait DAC Les consommations journalières et les refus (2 fois par semaine) Les productions laitières : 2 jours consécutifs par semaine. La composition individuelle de lait : taux butyreux (TB), taux protéique (TP), leucocytes (CCS) 8

9 Double pesées en début et en fin d essai pour chaque bloc. Notation visuelle des états d engraissement à chaque pesée. Prélèvements des bouses pour détermination du ph, de l amidon résiduel et des constituants pariétaux. Profils fermentaires des jus de rumen. Evénements sanitaires et de reproduction. 4) Les résultats. 4.1) Les compositions des maïs fourrages ) En vert. Le maïs doux plante entière a été laissé au champ après déclassement par excès de maturité une quinzaine de jours sans irrigation (sur sol sableux séchant par temps chaud et sec). Au moment de sa récolte par ensilage, la couleur du feuillage et des spathes étaient jaunes, les grains étaient déshydratés, aplatis mais avec une consistance néanmoins encore laiteuse. En vert «témoin» En % MS Maïs grain PE Maïs doux sh2 PE Rendement tonnes MS/ha Rendement grain q/ha Rendement épi vert t /ha 118 % MS PE M minérales M azotées totales Cellulose brute (Weende) NDF ADF ADL Amidon Ewers Sucres solubles DCS Tableau 4 : Composition des maïs en plante entière (PE) et en vert. 23 9

10 4.1.2) Après conservation en ensilage. En ensilage «témoin» En % MS Maïs grain PE Maïs doux sh2 PE % MS % MSc M minérales M azotées totales Cellulose brute Weende NDF ADF ADL Amidon Ewers Sucres DCS Tableau 5 : Composition des maïs en plante entière (PE) après ensilage. La proportion de fibres (cellulose et parois totales) est plus élevées dans le. La teneur en MAT est aussi beaucoup plus forte (près de 4 points p-cent) ) Les critères de conservation après ensilage. En ensilage «témoin» En g/kg de MS Maïs grain PE Maïs doux sh2 PE % MS pH N-NH3 / Nt Acide acétique Acide propionique Acide butyrique 0.3 Traces Acide lactique Alcools totaux Coef de volatilité Tableau 6 : Critères de conservation des ensilages. La conservation des 2 fourrages par ensilage a été bonne. L acidité totale est forte et est obtenue par davantage d acide acétique dans le cas du. L acidité lactique est à un niveau de concentration moyen à élevé. La volatilité de l ensilage de est de 4 % et celle du maïs normal de 3 %. 2 INRA

11 4.2) Les résultats zootechniques ) Les ingestions. Kg de MS Lot «témoin» Lot Nombre de semaines 9 9 Ensilage de maïs C protéique Minéraux Total Tableau 7 : Les ingestions en période expérimentale. Les distributions étaient réalisées à volonté. Les ingestions moyennes du fourrage ont été inférieures en moyenne de 3.13 kg de MS/j au lot témoin (soit 17% d écart). Cet écart s est accentué lors du déroulement de l essai (annexe 1) Au moment de peser les refus (2 fois par semaine), le taux de refus moyen à l auge a été de 3.8 kg de MS/vache pour le et de 1.4 kg MS/vache pour le témoin ) Les productions laitières observées. Lot «témoin» Lot Nombre de semaines 9 9 Nombre de blocs Lait brut kg/v/j (4.94) (5.20) TB g/l (5.28) (2.53) TP g/l (2.80) (1.78) LS kg/v/j (5.14) (4.77) M grasses g/v/j 1265 (155) 1232 (184) M protéiques g/v/j 970 (138) 928 (133) Tableau 8 : Les productions laitières observées en période expérimentales. moyenne (écart type sur individus). Les courbes relatives aux données observées sont en annexe 3. Les informations du tableau 8, portent sur les vaches en phase descendante de lactation et sur la moyenne des productions mesurées pendant la période expérimentale. La moyenne observée n est pas corrigée des écarts liés à la préexpérimentation. 11

12 4.2.3) Les productions laitières corrigées. Lot «témoin» Lot Signification Nombre de semaines 9 9 Nombre de blocs LB kg/v/j NS TB g/l NS TP g/l LS kg/v/j NS M grasses g/v/j NS M protéiques g/v/j Tableau 9 : Les productions laitières corrigées par analyse de covariance. Covariables de préexpérimentation.. Si les moyennes observées ne sont pas corrigées des écarts liés à la préexpérimentation, les moyennes corrigées le sont parce que l efficacité du modèle avec covariable a été améliorée par rapport au modèle bloc. 3 Le modèle retenu tient compte des facteurs de variation suivants : traitement à 2 modalités. Blocs. Covariables sur mesures en pré-expérimentation. Résiduelle. L analyse a été réalisée par SAS PROCGLM (v 8.2). L effet Pare n a pas été retenu dans les facteurs de variation ; sur aucun des critères analysés, ce facteur n a eu d interaction significative avec le traitement alimentaire. Les productions laitières sont très similaires pour les 2 modalités tant en données observées que corrigées. Les taux butyreux ne sont pas significativement différents entre les 2 lots (1 g/l de dilution pour la ration ). Le TP, par contre, est très significativement inférieur avec l ensilage de (1,4 g/l), il s en suit aussi une moindre production de matières protéiques totales (36 g/j avec P=0.10) Les courbes corrigées sont en annexes 4. 3 Si Ec : ppds bloc / ppds covariance > 1, le modèle covariable est préféré au modèle général. 12

13 4.2.4) Autres critères de compositions du lait. Lot «témoin» Lot CCS en milliers / ml Urée mg/l Tableau 10 : Autres critères. Les teneurs en urée du lait sont systématiquement plus élevées avec l alimentation à base de. (cf annexe 2) 4.2.5) Les gains de poids vifs. Lot «témoin» Lot Signification Nombre de semaines 9 9 Nombre de blocs Poids vif début essai en kg (43.4) (64.8) Poids vif fin essai en kg (52.0) (59.0) Variation brute de poids vif en kg Variation nette de poids vif en kg/j HS Etat d engraissement début 2.80 (0.39) 2.61 (0.30) Etat d engraissement fin 3.04 (0.54) 2.40 (0.31) HS Tableau 11 : L évolution des états d engraissement et des poids vifs bruts et corrigés des contenus digestifs. La reprise de poids vif en cours d essai (corrigée des contenus digestifs) est 2 fois plus élevée pour la modalité témoin ( g/j) que pour la modalité (209 g/j). Cette différence se retrouve dans les états d engraissement superficiels : amaigrissement de 0,20 points pour le lot et reprise apparente de 0.20 points pour le lot témoin ) La valorisation énergétique des rations alimentaires. Les modalités de calculs pour le calcul des valorisations énergétiques sont issues des données INRA (1988). Besoins Entretien Energie nette en UFL PV Production de 1 kg de lait 0.44 Interaction digestive concentrés C et apports alimentaires totaux A Evolution du poids vif en kg 6.3 C² A² A UFL / kg de gain -3.5 UFL / kg de perte 13

14 UFL /kg de MSc Lot «témoin» Lot Besoins totaux Entretien Production laitière Gain de poids vif Niveau alimentaire NA Ingestion kg de MSc (sans AMV) Valorisation énergétique moyenne Apports par les concentrés Interaction digestive E Ensilage de maïs valorisation totale valorisation unitaire Tableau 12 : Les valorisations énergétiques des rations et des ensilages de maïs. La valorisation unitaire (kg de MS) du fourrage est supérieure de 0.11 UFL à celle du maïs classique témoin ) Composition fermentaire des jus de rumen. % molaire Lot «témoin» Lot Acide acétique Acide propionique Acide butyrique Autres AGC en C4 Traces Traces C2/C Propionates m moles /l Acide lactique m moles/l ph mini ph maxi Tableau 13 : Faciès fermentaire des jus de rumen (post pandrial). On constate plus d acidité totale pour les jus de rumen issus du maïs témoin à amidon. Les rapports acétates / propionates sont plus élevés avec le témoin (3.08) qu avec le (2.3). La part des butyrates est similaire (15 % du molaire) 14

15 4.2.8) Les compositions des bouses. % MS Lot «témoin» Lot -ph M sèche M minérales M azotées totales Cellulose brute Amidon NDF ADF ADL Tableau 13 : La composition des bouses. L acidité fécale est un peu lus élevée avec l alimentation témoin (ph = 6.25) qu avec le (ph = 6.4) Les rejets d amidon sont contenus (5%) avec l alimentation à base de maïs témoin classique. 5) Discussion et interprétation. 5.1) de la composition des fourrages. Le sh2 présente dans cet essai une forte teneur en MAT (prés de 10 % de la MS). Par choix, il n a pas été tenu compte de cette forte valeur en azote dans la complémentation protéique de la ration. Cette démarche analytique a l inconvénient de ne pas valoriser cet atout que les éleveurs feraient par une réduction de la complémentation protéique. Les références bibliographiques antérieures ne révélaient que des teneurs comprises entre 8 et 9 % de la MAT pour des maïs doux normaux (su). Le caractère sh2 ne serait pas l explication de cette teneur mais davantage les niveaux de fertilisation azotée élevés (350 N). Le est un fourrage plus fibreux que le maïs classique. Il procure par rapport à un maïs grain en plante entière : moins de contenus cellulaires (1 NDF) : 6 points p-cent en vert. Cela provient essentiellement de la teneur du en «A+ S» inférieure de 12 points en vert. Une partie des MAT provenant du cytoplasme vient sans doute compenser cet écart. donc plus de parois totales avec moins d hémicelluloses (6 points) et davantage de cellulose brute ou lignocellulose (2 à 3 points). Cette dernière est plus jeune, par conséquent moins imbriquée à la lignine, exprimée en AD,L, elle semble un peu moins concentrée dans le. La probable meilleure digestibilité des parois totales du arrivera t-elle à compenser la faible teneur en glucides cytoplasmiques? 15

16 5.2) des résultats zootechniques ) L ingestibilité. L ingestibilité du est systématiquement plus faible que celle d un maïs fourrage classique (tableau 7 et annexe 1 ) Cette différence ne provient ni de la teneur en MS des fourrages ni du type de complémentation Cette moindre ingestibilité proviendrait de la teneur en fibres plus élevée du engendrant un encombrement plus élevé. Par ailleurs, la teneur en acide acétique plus élevée peut aussi expliquer cela. On retrouve ce même phénomène avec les co-produits issus de ce maïs doux (spathes, rafles et base des gains). Pour ces derniers, la moindre ingestibilité est aussi exacerbée par un extrait sec faible (22 à 23 % de MS). On peut donc compter sur un encombrement de 15 % plus élevé que pour un maïs fourrage de bonne qualité ) La valorisation énergétique des rations. Malgré la plus faible ingestion totale du de 17 %, les productions laitières brutes ont été les mêmes que pour le maïs classique témoin. Mais des différences se sont malgré tout manifestées au niveau de la synthèse des matières protéiques du lait et au niveau de la reprise du poids vif. Les apports énergétiques permis par la ration ont sans doute été plus faibles qu avec le témoin. Le faible apport d amidon et la quasi disparition des sucres simples en ensilage expliquent aussi le plus faible TP (par moins d absorption de glucose dans les intestins) et la plus faible reprise de poids vif. Malgré tout, la valorisation énergétique du a été très bonne (1,06 FL / kg de MS) et supérieure à celle du maïs témoin (0,96 UFL). Le ralentissement du transit digestif pour la ration explique en grande partie sa meilleure valorisation énergétique unitaire. Cet essai ne permet donc pas d affirmer que la valeur énergétique du est meilleure que celle du maïs témoin. On peut simplement affirmer que sa valorisation en production laitière peut être bonne. La prévision de la digestibilité du sh2. La bonne digestibilité du par les vaches laitières n a pas été prévue par la digestibilité enzymatique (Aufrère, 1989), loin s en faut puisqu elle a été estimée à 50 % environ. Il y a donc une non adaptation de cette méthode à ce type de maïs. Le même constat avait été fait pour les co-produits de maïs doux. La cellulose du est jeune et reste digestible du fait d une faible imbrication avec la lignine. Les équation M1 et M2 (Andrieu, 1995) peuvent approcher le mieux la digestibilité et la valeur énergétique du. Elles ne tiennent compte que des teneurs en MAT, NDF et ADF. 16

17 Lot «témoin» Lot I B B/I I B B/I M sèche M minérales M azotées totales Cellulose brute Amidon NDF ADF ADL Tableau 14 : Composition des ingestats (I), des bouses (B) et rapport B/I 5.2.3) La valorisation protéique des rations. Lot «témoin» Lot Besoins Entretien P laitière Croissance Apports PDIN PDIE PDIN PDIE Bilan excédentaire Bilan déficitaire Urée du lait mg/l Tableau 15 : Bilan azoté de l essai. Les apports réalisés pour les 2 lots n ont pas été iso azotés. Le lot «témoin» a pu avoir un déficit relatif en PDI par rapport au lot. Le manque à gagner a pu s exprimer par un défaut de production laitière. Le déficit en PDIE du lot est plus relatif car les apports en PDIE du lot ont sans doute été sous-estimés par une minoration de la matière organique digestible du. 17

18 Lot «témoin» Lot M sèche M minérales M azotées totales Cellulose brute Amidon Ewers ADF NDF ADL ) La valorisation économique. Tableau 16 : La composition moyenne des rations. La valorisation économique peut être raisonnée comme une substitution du (acheté) à du maïs grain (produit) qui au lieu d être ensilé est vendu en grain. Les variables paramétrées sont le prix du (usuellement en brut et rendu sur l exploitation) et le prix du maïs grain payé par un OS. Les critères économiques sont issus par simulation de cette étude zootechnique. Prix moyen du lait vendu /1000l Lot «témoin» Lot Produit quotidien /j Quota de lait pour 100 j litres 4400 kg de MG Vaches nécessaires Produit lait pour / 100 j Tableau 17 : Quelques critères économiques. Le graphique suivant nous montre que par rapport à un maïs grain irrigué (16 t MS/ha, 105 q/ha à 8.5 /q) le à 25 % de MS a un prix d intérêt de 15 / t (rendu) et à 35 % de MS (zootechniquement souhaitable) ce prix est à 21 /t. Rappelons que si on avait tenu compte dans le rationnement de la plus forte teneur en azote du, le prix d intérêt de ce fourrage aurait augmenté de l ordre de 9 /tonne de MS soit 10 à 15% 18

19 Prix d'opportunitédu M DPE livré % MS 30 % MS 25 % MS % MS ,5 7 7,5 8 8,5 9 9, ,5 Prix du maïs grain /q Conclusion et recommandations pratiques : Lorsqu un éleveur de bovins lait a l opportunité d acheter du maïs doux plante entière, il doit tenir compte des paramètres suivants pour négocier avec le vendeur : Le fourrage peut lui être proposé sur pied ou rendu après pesée (chantier à la charge du vendeur). La deuxième proposition est toujours la meilleure, parce que la première nécessite une estimation préalable du rendement (biomasse aérienne de 8 à 9 t MS/ha pour un maïs doux à bon rendement épi vert : 20 à 23 t/ha) et l organisation de la logistique de récolte et de transport sur des distances parfois élevées. Quelle que soit la proposition, l aptitude à la récolte du doit être préalablement toujours appréciée ; l éleveur ne doit pas oublier le risque de contamination butyrique de son fourrage. La teneur en matière sèche du fourrage au moment de la récolte doit être estimée. Usuellement les sont proposés en vert, il faut donc la prévoir et veiller à l évaluer au moment de la pesée. La date de récolte doit être aussi négociée. Car, afin d améliorer la valeur alimentaire de ce fourrage, il faut pouvoir laisser la plante déclassée sécher sur pied. La couleur des feuilles et des spathes doivent être jaunes et les grains «aplatis» par la déshydratation. Selon les conditions pédo-climatiques, l objectif de % de MS de la plante entière est atteint au bout de 15 à 20 jours après la date normale de récolte du maïs doux (100 à 110 j de végétation). Si cet achat se substitue à un maïs grain fourrage produit sur l exploitation, le prix d intérêt du dépendra du prix du maïs grain qui sera proposé 1 à 2 mois plus tard. -- le prix d opportunité tiendra compte des constations zootechniques suivantes : ** plus faible ingestibilité (17%) ** même productivité laitière mais avec un prix de vente du lait du lait plus faible de 3 à 4 % (du fait de la baisse du TP) ** d une moindre reprise du poids vif ** de pertes au silo plus importantes (15 à 20 % de MS achetée perdues au lieu de 7 à 10 % pour le maïs classique) (Annexe 7) 19

20 Par ailleurs, l éleveur destinera ce fourrage de préférence à des vaches en deuxième moitié de lactation (du fait de la mauvaise aptitude à la reprise de poids vif). Il cherchera à faire consommer ce fourrage ensilé dans l année qui suit la récolte afin de ne pas le laisser «mal vieillir» du fait des fermentations acétiques et alcooliques croissantes. Afin de bien valoriser les protéines de ce fourrage, l éleveur devra aussi déterminer la MAT car elle peut être élevée. Au niveau du chantier d ensilage, il faut être conscient que le maïs doux est un fourrage qui ne se hache pas nettement, les couteaux doivent être en permanence bien aiguisés et la longueur de coupe à rechercher doit être au moins de 7 mm. Le maïs doux plante entière a une réputation «acidogène», en fait il n en est rien. Bien complémenté en azote, ce fourrage ensilé a aussi peu de sucres simples que le maïs classique et de plus il a très peu d amidon. Sa fibrosité chimique est plus élevée que celle du maïs normal. 20

21 Annexes Annexe 1 : les courbes d ingestion INGESTIONS TOTALES kg de MSc / j témoin semaines. Annexe 2 : l évolution de l urée du lait TAUX D'UREE DANS LE LAIT g/litre témoin SEMAINES 21

22 Annexes 3 : Les courbes observées de production laitière. LAIT BRUT OBSERVE LAIT STANDART A 4% OBSERVE Kg DE LAIT/VACHE/JOUR TEMOIN Kg DE LAIT/VACHE/JOUR MGPE 28 SEMAINES 28 SEMAINES TAUX BUTYREUX OBSERVES MATIERES GRASSES OBSERVEES 44 g/litre TEMOIN Kg TEMOIN SEMAINES 1000 SEMAINES TAUX PROTEIQUES OBSERVES MATIERES PROTEIQUES OBSERVEES 34 g/litre TEMOIN Kg TEMOIN SEMAINES SEMAINES 22

23 Annexes 4 : Les courbes corrigées de production laitière. LAIT BRUT CORRIGE LAIT STANDARD A 4% CORRIGE Kg DE LAIT/VACHE/JOUR TEMOIN Kg DE LAIT/VACHE/JOUR TEMOIN SEMAINES SEMAINES TAUX BUTYREUX CORRIGES MATIERES GRASSES CORRIGEES g/litre TEMOIN Kg TEMOIN SEMAINES 1000 SEMAINES TAUX PROTEIQUES CORRIGES MATIERES PROTEIQUES CORRIGES g/litre TEMOIN Kg TEMOIN SEMAINES 780 SEMAINES 23

24 Annexe 5 : Paramètres économiques retenus. Conversion rendement MS PE du maïs fourrage / grain = 1.52 Maïs grain en farine : 0,12 / kg de MS C protéique : 0,28 /kg de MS AMV : 0,30 /kg Prix de vente du lait : / 1000l -- MG = +/- 2,897 /kg -- MP = +/- 5,48 /kg Croissance : 1,68 /kg. Ecart récolte grain / récolte ensilage et mise en silo : 90 / ha 10 % de pertes au silo pour le maïs témoin et 20 % pour le. Egalité des marges partielles : P = (70213 P EM - 224)/ en / kg de MS rendu en ferme. 24

25 Annexe 6 : Pathologie. Lot «témoin» Lot Mammites premières 7 6 Mammites récidives 3 2 Annexe 7 : Les bilans de silos en MSc En indice Lot «témoin» Lot Quantités ensilées Sorties inconsommables Sorties consommables Défaut de bilan : pertes par volatilisation

26 Juillet 2006 Compte rendu Département TEQ Conduite et traite troupeaux lait Jean LEGARTO, Benoît BEAUMONT Le maïs doux sh2 déclassé et valorisé en plante entière par des vaches laitières Chaque année, quelques centaines d hectares de maïs doux sont déclassés au champ de leur destination normale qui est la consommation humaine. Ces cultures sont alors proposées et vendues pour une utilisation fourragère par les bovins. Quelle valeur alimentaire faut-il leur attribuer? Quels sont leurs prix d intérêt pour raisonner l achat? Conseil Régional d'aquitaine 14, rue François sourdis BORDEAUX Cité Galliane BP Mont de MArsan cedex Institut de l Élevage 149, rue de Bercy Paris cedex 12

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