20 ans de chauffage dans les résidences principales en France de 1982 à Observatoire de l'énergie. Octobre 2004

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1 20 ans de chauffage dans les résidences principales en France de 1982 à Observatoire de l'énergie. Octobre 2004 Introduction Résidences principales sans chauffage central Le parc Le mode de chauffage Résidences principales avec chauffage central Les appartements Les maisons individuelles Introduction : les points forts => Consommation et type d énergie Une consommation quasi stable Un nombre de résidences principales en rapide hausse Un type d énergie de chauffage fortement modifié => Équipement de chauffage Le chauffage central individuel est plébiscité : il intègre les progrès technologiques et se conforme aux réglementations thermiques De moins en moins de résidences sans chauffage central Consommation et type d énergie La consommation totale d'énergie finale (1), avant transformation, pour le chauffage des ménages a peu augmenté, malgré l évolution importante des équipements en chauffage : environ 35 Mtep en 2002, soit un peu plus de 20% de la consommation finale d'énergie corrigée du climat, contre 33,8 Mtep en 1973, 30,8 Mtep en 1985 et 33,3 Mtep en Si le niveau de consommation d'énergie a peu varié au cours du temps, sa part dans la consommation finale corrigée du climat a baissé : 25% dans les années 70, 23% dans les années 90 et une diminution un peu plus rapide depuis 10 ans, sans doute du fait des progrès d'isolation et de performance des chaudières (2). La consommation moyenne par habitant, a fortement baissé : 0,58 tep en 2002 contre 0,65 tep en 1973, soit une diminution totale de 10%. La baisse de la consommation moyenne est encore plus flagrante lorsqu'elle est rapportée au nombre de résidences principales : 1,41 tep en 2002 contre 1,965 tep en 1973 à (-28%). En effet, le nombre de résidences principales (ou nombre de ménages) augmente très vite (43%) : 17,3 millions en 1973, 19,7 millions en 1982 et 24,8 millions en 2002, plus vite que la population totale (14%) : 51,9 millions en 1973, 56,4 millions en 1985 et 59,5 millions en Outre la diminution du nombre moyen de personnes dans une même résidence principale, 3,0 en 1973, 2,7 en 1985 et 2,4 en 2002, les conditions de logement ont évolué rapidement: 13,9 millions de maisons individuelles (56,6%) en 2002 contre 10,6 millions (53%) en 1982 et 8,8 millions (51,2%) en Par ailleurs, le type d énergie primaire de chauffage a radicalement évolué : le charbon a quasiment disparu, la part de l'électricité a été multipliée par 9, la part du gaz par 5 (rendant aujourd'hui principale cette énergie pour le chauffage), la consommation de fioul a été divisée par 2, celle du bois s'est à peu près maintenue

2 Le chauffage dans le secteur résidentiel : parts des énergies Les énergies finales utilisées pour le chauffage sont différentes selon les catégories de logement et leur ancienneté (logement récent : construit à partir de 1975 et répondant à la 1 ère réglementation thermique). Structures des consommations selon les types de logements Globalement en 2002, les maisons individuelles consomment relativement plus d'énergie pour leur chauffage que les immeubles collectifs, ce qui tient aussi bien à leur taille qu'à leurs conditions d'isolation thermique. Les immeubles sans chauffage collectif (avec ou sans chauffage central) ont une consommation relative nettement plus faible que les immeubles avec chauffage collectif : alors qu'ils représentent 24,3% des logements, ils ne consomment que 11,5% de l'énergie dédiée au chauffage. Équipement de chauffage

3 Dans les immeubles collectifs, le nombre d'appartements disposant d'un chauffage collectif est resté globalement stable (4,7 millions), tandis que se développait le chauffage central individuel : 2 millions d'appartements en 1982 contre 5,7 millions en Aujourd'hui, 8,5% seulement des résidences principales n'ont pas de chauffage central, contre 32% en 1982 et 46% en Plus de 90% des résidences principales (3) sont aujourd hui équipées d un chauffage central, contre 68% en Taux d équipement en chauffage central Unité : % Immeubles collectifs 76,5 85,4 92,3 95,4 97,2 ancien 79,5 83,2 92,4 94,1 96,6 récent 57,1 94,4 92,3 98,3 98,7 Maisons individuelles 61,5 79,3 79,4 83,0 87,1 ancien 55,8 75,9 76,6 80,6 85,0 récent 85,8 88,0 84,8 86,8 90,4 Ensemble 68,4 82,0 85,1 88,4 91,5 ancien 67,1 79,4 84,0 86,9 90,4 récent 75,1 90,2 87,6 91,1 93,6 Source : Ceren d'après Insee (recensements et enquêtes Logement) Résidences principales sans chauffage central Le parc 8,5% (2,1 millions) en % (3,0 millions) en % (3,9 millions) en % (8,3 millions) en 1975 Pour un même logement peuvent éventuellement coexister plusieurs modes et énergies de chauffage ; on ne prend alors en compte que le principal. En 2002, globalement, 61% de ces résidences sont des maisons individuelles anciennes, 25% sont des maisons individuelles récentes et 14% des appartements anciens. De 1982 à 2002, le nombre de résidences principales sans chauffage central a surtout baissé dans les immeubles collectifs (anciens et récents), passant de 2,1 à 0,3 million (-86%). Dans les maisons individuelles cette diminution est moins rapide (-56%) et ne touche que les maisons anciennes. Le nombre de maisons récentes sans chauffage central est passé de 0,3 millions à 0,5 millions (+ 78%) entre 1982 et Évolution du parc depuis 1982 Le mode de chauffage Trois modes de chauffage sont principalement utilisés: cuisinières chauffantes, poêles, radiateurs. Depuis une dizaine d années, les cuisinières chauffantes régressent au profit des cheminées (souvent

4 avec insert) ; la part des autres modes de chauffage reste stable. Les modes de chauffage varient évidemment beaucoup selon le type et l âge de l habitat. - Dans les immeubles collectifs sans chauffage central, 52% environ en 2002 se chauffent avec un radiateur qui est le plus souvent électrique, 37% avec un poêle (au fioul (66%) ou au bois (28%). Dans les immeubles anciens, 53% des radiateurs sont électriques, 43% sont au gaz. Dans les immeubles récents 96% des radiateurs sont électriques. - Dans les maisons individuelles, les modes de chauffage sont plus diversifiés. Dans les maisons anciennes, les cuisinières chauffantes sont encore assez répandues et constituent le mode de chauffage principal pour 26% d entre elles, même si ce nombre est en régression depuis Les poêles, les radiateurs et les cheminées représentent respectivement 43%, 16% et 15% des modes de chauffage. Dans les maisons récentes, les cheminées sont le principal mode de chauffage (62%) se maintenant au cours du temps alors que les autres modes de chauffage disparaissent progressivement avec le passage au chauffage central. Sur l ensemble des maisons anciennes et récentes, 52% utilisent le bois, 18% l électricité, 16% le fioul. Parc des maisons individuelles sans chauffage central selon leur mode de chauffage en 2002 Résidences principales avec chauffage central En ,4 millions de résidences principales étaient équipées d'un chauffage central : 51,2% étaient des appartements. En 2002, ces chiffres sont respectivement de 22,6 millions et 46,1%. Appartements On y trouve deux types de chauffage central : le chauffage collectif avec une chaudière qui alimente l'ensemble des appartements de l'immeuble ou même un groupe d'immeubles et le chauffage individuel, dédié uniquement à l'appartement considéré. Répartition des résidences principales en immeubles collectifs selon le type de chauffage a) Chauffage central collectif En 2002, 4,7 millions d appartements sont chauffés avec un chauffage central collectif. Ce nombre a diminué entre 1982 (4,8 millions) et 1995 (4,4 millions) et progresse légèrement depuis. Dans les immeubles anciens 1982 : 4,2 millions (52,3% des immeubles anciens) 2002 : 3,7 millions (52,5%) Dans les immeubles récents 1982 : 587 milliers (48,5% des immeubles récents) 2002 : 961 milliers (29,4%) Énergie finale de chauffage Le gaz est l énergie de chauffage la plus répandue : 56% des appartements en 2002 contre 42% en 1990 et 25% en 1982 ; cette proportion est la même dans les immeubles anciens et récents. Le fioul n est plus utilisé que dans 21% des appartements (15% pour les immeubles récents) contre plus de 60% en 1982.

5 Le chauffage urbain a fait une percée remarquable : 22% (1 million) des appartements ayant un chauffage central collectif sont chauffés par son intermédiaire en 2002 (28% dans les immeubles récents), contre 9,5% (moins de 0,5 million) en 1982, et 11% (0,5 million) en Évolution du nombre d appartements ayant un chauffage central collectif, selon l énergie de chauffage b) Chauffage central individuel En 2002, 5,7 millions d'appartements sont chauffés par un chauffage central individuel. Ce nombre a fortement augmenté depuis 1982 (2,1 millions) et même depuis 1995 (4,9 millions). Dans les immeubles anciens : en 1982 :1,7 million en 2002 : 3,4 millions Dans les immeubles récents : en 1982 : 542 milliers en 2002 : 2,3 millions Au total, la part du chauffage individuel en immeuble collectif est de 54,7% en 2002, contre 30,6% en Énergie finale de chauffage Il y a quelques différences entre les immeubles récents et les immeubles anciens : l électricité est largement dominante dans les appartements récents (62% en 2002) tandis que le gaz est utilisé dans 56% des appartements anciens. Évolution du nombre d appartements ayant un chauffage central individuel, selon l énergie de chauffage Le gaz, qui était l énergie de chauffage la plus répandue en 1982 (61%), perd du terrain avec une part de 55% en 1990 et de 48% en L électricité a fortement progressé : en 2002, 50% des chauffages individuels en immeubles collectifs sont électriques, contre 26% en Les autres formes d énergie sont négligeables. Maisons individuelles En 2002, 12,1 millions de maisons individuelles sont équipées d un chauffage central. Ce nombre a augmenté de 86% depuis 1982 (6,5 millions). 7,3 millions de maisons anciennes (85%) disposent d un chauffage central. 4,9 millions de maisons récentes (90%) disposent d un chauffage central. Énergie finale de chauffage Électricité (31%), gaz (33%) et fioul (28%) se partagent presque à parts égales, aujourd hui, le marché du chauffage central de ce type de résidences. Les autres types d énergie sont très faiblement utilisés. Depuis 1982, le nombre de maisons chauffées: à l électricité a été multipliée par 3,2 au gaz par 2,1

6 au fioul par 1,1 au GPL par 2,3. Le bois est peu utilisé pour le chauffage central des maisons : au total à peine 2,6% des maisons individuelles ont un chauffage central au bois; mais plus de 35% des maisons individuelles utilisent le bois soit en association avec une autre énergie soit en appoint. Ce complément de chauffage utilise près de 80% de la consommation totale de bois dans les maisons individuelles. Des différences subsistent entre maisons récentes et anciennes. Le fioul et le gaz sont utilisés plus fréquemment dans les maisons anciennes, tandis que l électricité a plus souvent les faveurs des maisons récentes. L'usage des autres formes d énergies et du bois en particulier a tendance à régresser depuis 1982 Évolution par énergie du nombre de maisons individuelles disposant d un chauffage central Notes : 1. Hors déchets urbains valorisés et autres énergies renouvelables thermiques, à l exception du bois, mais y compris chaleur produite à partir des énergies classiques. Cette consommation ne tient pas compte des équipements et de leurs rendements. Ceci est légèrement différent de la valorisation figurant dans les Bilans de l'énergie où n'apparaît pas le chauffage urbain en tant qu'énergie finale. 2. En 2001, 51% des chaudières étaient en service depuis moins de 9 ans 3. La suite de ce document ne concerne que les équipements des résidences principales (à l'exclusion des résidences secondaires et des logements vacants), contrairement au paragraphe précédent qui concernait toute l'énergie de chauffage de tous les logements Sources Ce document synthétise les travaux faits depuis 1983 par le CEREN à la demande de l Observatoire de l énergie (OE). Le CEREN utilise les résultats de l INSEE provenant des " recensements généraux de la population " (enquête alors réalisée environ tous les dix ans et maintenant remplacée depuis 1999 par un " recensement permanent " qui se déroulera sur cinq ans, interrogeant tous les ans un échantillon de personnes occupant 20% des logements, avec un questionnaire plus important que le précédent) et des " enquêtes Logement " (périodicité d environ tous les quatre ans avec un questionnaire très détaillé pour un échantillon représentatif de près de logements, résidences principales et secondaires). Le CEREN travaille également à partir de ses propres enquêtes. Tous les graphiques présentés dans ce document ont pour source les chiffres du CEREN, retravaillés par l'oe. Rappel La première réglementation thermique des bâtiments neufs date de 1975 et a été adoptée à la suite du premier choc pétrolier de Elle visait à réduire de moitié la consommation moyenne de l'énergie consacrée au chauffage des logements neufs par rapport à ceux construits avant Cette réglementation est devenue plus exigeante en 1982,1989 et Énergie finale : énergie provenant de la transformation d énergie primaire ( ou d une autre énergie dérivée).

7 L information sur Le chauffage des résidences principales en France contact : veronique.paquel@industrie.gouv.fr Observatoire de l énergie MINEFI- DGEMP Télédoc , bd. Vincent-Auriol Paris Cedex 13- Téléphone : , Fax : , mél. : dgemp.oe@industrie.gouv.fr Ceren (Centre d études et de recherches économiques sur l énergie) 9, rue du Faubourg Montmartre Paris- Téléphone : , Fax :

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