Les grands courants de la psychologie. L approche Systémique :

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1 Les grands courants de la psychologie L approche Systémique : En 1988 une femme de Naples est dans un hôpital, elle a l air hagard, angoissée Un psychiatre passe à côté d elle, et veut la placer dans un hôpital psychiatrique. Elle refuse, mais on la force, on lui place une camisole de force Elle se débat, cri Le médecin dit à l aide soignant que cette femme est atteint de schizophrénie Arrivée à l hôpital psychiatrique, on se rend compte que cette personne n était pas la personne attendue, cette dernière venait juste voir un proche victime d une maladie quelconque. Le médecin sachant qu il devait recevoir une patiente schizophrène a transposé tous les symptômes de la patiente qu il devait recevoir à cette femme qui n était pas du tout malade. Dans la Grèce antique, il y a quelques milliers d années, s est passé une grande vague de suicide de femme. Les sages se sont réunis, et ont pris une décision : toute femme se suicidant, verrait son corps traîné nu, dans toute la ville. Les femmes apprenant cela, le taux de suicide chuta de manière considérable. Les psychologues ont à faire avec la normalité. On est tous différents, donc où commence et où s arrête la normalité? A la fin du 18 e et début 19, il y a l arrivée de la machine à vapeur, et l apparition du mot énergie. Cette notion ENERGIE était rapportée au mouvement, elle permettait comme un train de se déplacer. C est à ce moment que l on commence à avoir une explication sur l intrapsychique puis l inter psychique entre les gens. Freud a utilisé la notion d énergie (en psychanalyse) et cela a apporté un enrichissement considérable dans la psychanalyse. Au milieu du 20 e siècle (vers 1950) aux Etats-Unis, des chercheurs ont remis en cause la psychanalyse, et on mis en place l approche des systèmes ainsi que la théorie de la communication. En psychanalyse, une cause produit un effet, en physique on a même : une cause produit toujours les mêmes effets. La cure psychanalytique : on retourne aux origines du problème, on retrouve la cause, et on agit sur celle-ci. Les Américains ont mis une autre notion en jeu : la communication (début de l informatique). Puis peu à peu on arrive à l approche systémique dans les systèmes. Selon les interactions les sujets ajustent entre eux les émissions positives et/ou négatives. A A B B L émetteur et le récepteur fonctionnent en double sens

2 1/ Définition : L approche systémique arrive en France dans les années Approche analytique (pas forcement psychanalyse) On se concentre sur chaque élément On étudie les états Hérité de Descartes : évolution industrielle, élément avec rigueur scientifique Découpe les connaissances en élément de plus en plus petits On s intéresse aux causes, au savoir, connaissances : qui est cette personne? Modèle analytique ; système croissant Approche systémique On essaye de s intéresser aux inter relations de la totalité On s intéresse à la dynamique, à l évolution de la totalité dans le temps et aux interrelations (système) Méthode de simulation et de modélisation On étudie la complexité dans sa totalité On est plus réceptif à la communication dans un système, aux interactions, régulation qui se fait les uns par rapport aux autres. Un système peut être décomposé en sous systèmes : Exemple d un hôpital : médecin, malade, neurologie, psychiatrie, gérontologie Tous les systèmes baignent dans un contexte : C est nous qui définissons nos propres systèmes. Définitions : Un système c est un ensemble d élément (individu ) en interactions dynamiques organisées en fonction d un tout. (Il y a des finalités au système, le système évolue au cours du temps). Les systèmes sont dans un environnement, un contexte, ils sont dotés d une structure permanente, et cette structure peut évoluer dans le temps et avoir une finalité.

3 C est un ensemble d éléments en interaction, tel que la modification d un élément entraîne la modification de tous les autres éléments. 2/ Propriétés Un système humain est considéré comme un système ouvert, même s il y a des degrés différents d ouverture. (Moteur de voiture, chauffage sont des systèmes fermé) Règle de totalités : Un groupe (système humain), n est pas une collection d individu, ni une addition d individu : le groupe peut être un système humain, il peut avoir une personnalité : cette classe est très dynamique, ce qui ne veut pas dire que tous les membres de la classe soient très dynamiques. Un système ne peut pas être la somme des individus qui la constituent, car un groupe a un comportement différent de chaque membre de manière individuelle. Le comportement d un individu dans un système n est pas forcément lié à son comportement, mais vis-à-vis du système (groupe). Le système est une totalité. Rétroaction : La rétroaction va à l encontre de : une cause un effet. Exemple : -Ma femme n arrête pas de hurler ça devient insupportable C est vrai je crie beaucoup, mais parce que mon mari rentre tous les soirs complètement ivre. Ben oui c est vrai, je rentre ivre tous les soirs, car je veux prendre un peu de bon temps avec mes amis avant qu elle me crie dessus. On distingue 2 types de rétroactions : Positive Négative La rétroaction positive, amplifie la relation, elle fait un effet boule de neige (cercle vicieux). La rétroaction négative permet d amortir, faire diminuer ou même supprimer le problème. Homéostasie des systèmes : (Homéo : même, stasie : rester) rester le même. L homéostasie signifie rester le même tout en changeant, tout en se renouvelant, tout en grandissant. Pour un système l homéostasie, suppose de garder sa position avec son environnement : équilibre dans le système (interne) nécessite des équilibre dans l environnement (externe) ajustements perpétuels Henry Laborit dit que lorsque l homéostasie est détruite il y a 3 solutions : fuite lutte soumission L homéostasie s oppose aux changements. Dans une famille en consultation, pour que tout change, il faut arriver à lever l homéostasie.

4 Le phénomène est très fréquent (presque 100% des cas), elle est parfois formulée directement : Faite que ma situation change, mais ne me demandez pas de changer. Il y a un problème pour concilier : permanence avec le changement et évolution. Principe d équifinalité : Caractéristique humaine ouverte, c est-à-dire que lorsque le sujet est créé, on s aperçoit que les phénomènes à l intérieur du système sont indépendants des conditions de création du système. Circularité : Exemple : En 1970, une étude sur le comportement est parue, ou il était inscrit qu un parallèle mère enfant avait été confirmé au niveau du comportement de la mère. Quelques années après, on a vu que la position du père modifie celui de la mère, qui entraîne une modification chez l enfant La famille comme système? La famille est un système ou l interaction est en continu et permanente. Le système familial dure dans le temps (pas comme une classe ). Les systémiciens ont dit : au lien de travailler avec un individu (porteur du symptôme) ont va faire venir toute la famille auquel l enfant appartient. Parfois on peut même travailler au sein du système scolaire, si le problème vient de là. Dans la famille il y a des statuts (place des parents, enfant ).

5 Le rôle de l analyste, en psychanalyse ont parle du rôle maternel, paternel Il y a une homéostasie dans ce système ; les autre ne nous laisses pas le choix de changer. Dans la famille, il y a des statut et des rôles : ont les choisis ou on nous les assignes au départ, mais à la base on a accepter cette position. Quand on est victime, on agit un peu comme une victime, et on ce laisser enfermer dans ce cadre de victime. Fonction : a quoi ça sert? Y a des rôles dans les familles (permet un maintient, un équilibre homéostatique dans la famille). Règles de la famille. Explicite : les familles crée leur règles explicite, et si ces règles sont différentes de celle l école Ce n est pas grave. C est une sorte de règlement intérieur. Implicite : il y a un certain nombre de comportement dont les membres à l intérieur du groupe ne perçoivent pas. Seul les personnes extérieures à ce groupe peuvent les remarquer. Ses règles peuvent changer, car les membres de la famille évoluent, grandi Il peut avoir des tensions internes, mais aussi des tensions externes. La famille à 2 rôles : protections et l autonomie (des enfants), la famille doit favoriser la croissance des enfants. La communication : 1 Définition :

6 2 Axiome de la communication 1 er axiome : il est impossible de na pas communiquer. Tout comportement est une communication, et denier communiquer est de la communication. 2 e axiome : Chaque communication présente 2 aspects qui sont : Le contenu La relation De tel sorte que la relation englobe le contenu et que cette relation constitue une méta communication. Quand je communique quelque chose à quelqu un, je communique en même temps la relation que j ai à l autre en qualifiant cette relation. L autre entend ce que je pense de lui. Je vais qualifier l interaction avec autrui. Je qualifie l interaction soi en positif soi en négatif. Je peut qualifier le sujet de la discutions ou même de l individu. La méta communication qualifie à la fois la relation de vous à moi, et de moi à vous, et qualifie votre personne, et moi-même. Le contenu est indissociable de la relation avec qui on l entretient. 3 e axiome : Les êtres humains que nous sommes disposent de 2 modes de communication, le digital et l analogique : Le digital : (le verbal) ce qui est dit ; les mots, les phrases L analogique : le nom verbal ou ce qui est montré (: comportement, mimique, posture, regard, attitude, sourire, geste, le ton de la voix, la tenu vestimentaire : marque, odeur, occupation de l espace ) Tout le dialogue en analogique nécessite un décodage, Mais on n a pas tout le temps le bon décodeur. La distance que l on met entre nous pour communiquer. Il y a 3 dimensions : intime, sociale, publique. Il peut y avoir aussi congruence, ou non congruence entre les paroles et les actes. S il n y a pas de cohérence entre le dialogue et les gestes, la 1 ère chose perçue seront les gestes. Le cerveau capte d abord le nom verbal. 4 e axiome : toute interaction (échange de communication) et/ou bien symétrique ou bien complémentaire. Si on échange de manière symétrique : communication égalitaire (on est égale à l autre on le traite avec le même pied d égalité). Le conflit est une compétition entre 2 personnes, l un voulant remporter sur l autre, ce qui débouche sur un conflit grave. Interaction complémentaire : Basé sur la différence (relation mère enfant ou le père travail et mère élève l enfant) mais si la relation se poursuit, il y a une rigidification de l interaction. Chacun d entre nous fonctionnes plus sur un mode que sur un autre soi : Symétrique soi complémentaire. Dans la position complémentaire, il y a 2 positions : hautes (pouvoir) et basse (dirigé). 5 e axiome : la nature d une relation dépend de la ponctuation entre les partenaires. La ponctuation montre ou l on place la responsabilité et sur qui. Exemple couple ou l homme boit et ou la femme cri. A B A B

7 On participe dans l interaction. C est la relation qui modifie l autre et qui nous modifie en retour. Les systémiciens ne s intéressent pas vraiment aux individus, mais à la relation qu entretiennent ces individus. Boris Cyrulnik éthologue, s intéresse à la communication on verbale chez les grands singes. Il s intéresse à l animal, et surtout à l animal dans son milieu (niche écologique). Après il c est intéressé aux relations humaine avec le regard de l éthologue. Il a décrit les interactions. Exemple : On prend des canards, et à la naissance, ont leur montre un ballon de baudruche, les canards suivent cette objet, si l on cache le ballon, d un seul coup on constate un dérèglement, les canards commencent a ce cogner contre les murs, deviennent malades On refait la même expérience, mais on réintroduit quelques temps après le ballon, et de nouveau les canards reprennent un comportement normal. Si on fait une analyse par un psychanalyste d obédience analytique, ce dernier va tenter de comprendre le problème du canard. Si on prend un écologique, ce dernier va analyser la nourriture, la qualité de l air Si on prend un psychologue d obédience systémique, il va replacer ce ou ces canards dans leur contexte. Application aux systèmes humains. Si on regarde un enfant, le 1 er système d appartenance de l enfant est sa famille. Le sujet a un statut différent dans la famille dans la classe La famille édite des règles, l école aussi. Parfois ces règles sont les mêmes parfois elles sont différentes. Le respect des règles permet la socialisation. A quoi ça sert le symptôme? A cause de l homéostasie, le problème se promène de sujet en sujet : Exemple d une fille anorexique, après l avoir soigné, c est le père qui fait une tentative de suicide, comme si le fait que cette fille soi malade permet a son père de ne pas exprimer son mal être.

8 Tous ces systèmes d appartenance ne donne pas des statues/rôle différent et règle différente. C est dans les systèmes d appartenance que l on crée nos identités. On est façonné, modeler pas nos systèmes d appartenance auxquels nous appartenons. D un cotés, il faut que le sujet devienne un individu autonome, alors qu il ne peut seulement le faire qu à partir de système. S il y a trop de conformation, il n y a pas de création de l individu (cas des sectes). Mais si on est trop isolé on ne peut pas se construire, on a besoin de trouver le juste milieu entre la construction de notre identité et notre appartenance au groupe. S il y a trop de conformité, il n y a pas de construction, si on se retrouve seul dans le désert sans règle, sans jugement on ne peut pas non plus se construire. Ma façon de considérer les différents systèmes dépend énormément du contexte auquel j appartiens. L entretien systémique : Lorsque l on est psychologue et que l on travaille, on ne commence pas à rencontrer 1 seul individu, mais le système (famille). On va et veut rencontrer le système au complet. 1 er conséquence, au cours de l entretient, on étudie qui communique quoi, comment et dans quel contexte. On se demande quel système est impliqué et qu est ce que l on attend de la rencontre. On va essayer de comprendre quelles sont les interactions en jeu. On voit parfois des bons élèves, qui a un moment plafonne en classe, et après on s aperçoit que le père a coutume de dire : il est nul en math comme moi. Le fait de dire ça et une sorte d interdiction implicite par le parent. Mythe : croyance (explication du monde) dont ils ne sont pas conscient, on a tous des croyances c est ce qui détermine nos comportements. Les psychologues ont aussi des mythes et des croyances. Ont à tous une carte explicative du monde. Cette carte explicative est très souvent différente de la carte explicative du professionnel (psychologue) Les systémiciens pensent que la carte n est pas le territoire.

9 Ceci n est pas une pomme, mais la représentation d une pomme. Exclusion professionnellement 1+1=1 rencontre fusion, pas efficace 1+1=3 c est l espace de la rencontre. A la fin de l entretient, la représentation de A et B ont changé. Technique utilisé a Grenoble : technique des objets flottants, cette thérapie tente de travaillé sur des représentations. Question de changement : Qu est ce qui fait qu on change? Reprendre des études. On se transforme on est plus pareille. Après une thérapie on est changé : avant par rapport à après. La naissance, le deuil, thérapie réussi, traumatisme (individu voit sa mort en face), tentative de suicide fait que l on change. Les moments de changement se déclinent en plusieurs temps, c est un déroulement assez souterrain qui se fait, et qui fait resurgir des peurs, des angoisses Puis après l épreuve on rencontre la nouvelle vie, après le résultat.