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1 1 : LA RECHERCHE - DÉVELOPPEMENT DANS LES GRANDS PAYS INDUSTRIALISÉS.1 - Prépondérance des etats-unis dans la compétition mondiale Dépense intérieure de recherche et développement (graphique 1) En milliards de $ PPA courantes Source : OCDE, PIST 99-1 Evolution de la DIRD rapportée au PIB (graphique ) En % du PIB 3,5 3,5 1,5 1 0, En % du PIB 3,10,90,70,50,30,10 1,90 1,70 1, Source : OCDE, PIST France Allemagne Royaume-Uni Italie USA Japon UE La recherche et développement (R&D) des pays de l'ocde se concentre principalement dans trois pôles : les Etats- Unis, l'union Européenne et le Japon. Avec une dépense intérieure de R&D de 140 milliards de $ (en PPA) en 1997, l'union Européenne occupe le second rang, loin derrière les Etats-Unis (plus de 00 milliards de $ de DIRD en 1997). Par ailleurs, l'écart entre les efforts de recherche américain et européen ne cesse de se creuser (graphique 1) : en 1993, la DIRD européenne représentait 73,4% de la DIRD américaine contre 66,3% en En termes d'évolution, le début des années 1990 a marqué une rupture dans l'évolution des efforts des grands pays industrialisés. Contrairement aux années 1980, le ratio DIRD/PIB (graphique ) a cessé d'augmenter. Une relance des dépenses de R&D a été amorcée aux Etats-Unis et au Japon, où elle semble se poursuivre. En revanche, les pays de l'union Européenne ne paraissent pas tirer parti de la relance économique pour accentuer leur effort de recherche. Au sein de l'union Européenne (graphique ), les pays qui consacrent le plus de moyens à la R&D connaissent des évolutions différenciéessur lapériode , mais dans aucun d'entre eux, on ne note de retournement à la hausse du ratio DIRD/PIB à partir de En Allemagne, la chute du ratio DIRD/PIB entre 1989 et 1993 traduit les conséquences de la réunification. A partir de 1994, cette chute est enrayée; il n'y a cependant pas d'augmentation significative, mais plutôt une stabilisation du ratio autour de,3%.

2 En France, les mouvements observés semblent en décalage dans le temps par rapport à ceux des autres pays industrialisés : la hausse de la part de la DIRD dans le PIB des années 80 se poursuit jusque en En revanche, depuis 1993, on note une stagnation qui tranche avec le retournement de tendance observé en 1995 aux USA et au Japon et, dans une moindre mesure, en Allemagne.. - Répartition de la DIRD selon le secteur d'exécution et de financement Part de la recherche exécutée par le secteur public (graphique 3) Source : OCDE, PIST 99-1 En % de la DIRD 50.0% 45.0% 40.0% 35.0% 30.0% 5.0% 0.0% 15.0% 10.0% 5.0% 0.0% FRANCE ALLEMAGNE ITALIE ROYAUME-UNI ETATS UNIS JAPON Les prérogatives en matière de recherche diffèrent sensiblement d'un pays à l'autre. Dans les pays européens, le secteur public (Etat et enseignement supérieur) exécute luimême une part non négligeable de la recherche (plus de 30%). A l'opposé, le secteur public est beaucoup moins actif au Japon et aux USA (moins de 5%). En outre, son poids a tendance à diminuer dans ces deux derniers pays, alors qu'il est relativement stable dans les pays européens (graphique 3). Financement par l'etat de la recherche exécutée dans l'enseignement supérieur en 1996 (graphique 4) 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 0% Source : OCDE, PIST 99-1 Aux Etats-Unis, si le secteur public est peu présent dans l'exécution des travaux de R&D, il joue cependant un rôle important dans le financement des travaux de recherche. C'est le pays où la recherche en entreprise est la plus largement financée par le secteur public (15% en 1997). Il est aussi présent dans le financement de la recherche universitaire où il finance 75% de la dépense intérieure de l'enseignement supérieur en 1996 (graphique 4). 10% 0% FRANCE ALLEMAGNE ITALIE ROYAUME-UNI ETATS UNIS JAPON

3 3 Dans la plupart des pays industrialisés, le secteur public a eu tendance à se désengager du financement de la R&D entre 199 et 1997 (graphique 5). Le phénomène est plus marqué dans les pays où la recherche dans le domaine de la défense a constitué le moteur de la R&D, à savoir les pays vainqueurs de la seconde guerre mondiale. Il correspond à l'arrêt des grands programmes de défense suite à la fin de la guerre froide. Le rôle de l'etat dans la recherche (graphique 5) Part de la DIRD des entreprises financée par l'etat 5% USA 9 0% France 9 15% RU 9 USA 97 Italie 199 Allemagne 9 RU 97 10% France Allemagne 97 5% Japon 199 0% % 0% 5% 30% 35% 40% 45% 50% Part de la recherche exécutée par l'etat Budget Défense de R&D (en % des crédits budgétaires publics de R&D) (tableau 1) Source : OCDE, PIST FRANCE 33,3 33,1 30,0 9,7 8,0 ALLEMAGNE 8,5 8,6 9,1 9,9 9,6 ITALIE 8,5 8,9 4,7 3,1 3,5 ROYAUME-UNI 4,0 38,9 36,5 37, 37,7 ETATS UNIS 59,0 55,3 54,1 54,7 55,3 JAPON 6,1 6,0 6, 5,9 5,8 sources : MENRT, OCDE PIST Les acteurs de la recherche publique Ainsi, aux Etats-Unis, plus de la moitié des crédits budgétaires publics consacrés à la recherche concernent le financement de la défense (tableau 1). Part de la recherche publique réalisée dans les universités (graphique 6) 70.0% 60.0% 50.0% 40.0% 30.0% 0.0% 10.0% 0.0% FRANCE ALLEMAGNE ITALIE ROYAUME-UNI ETATS UNIS JAPON L'organisation de la recherche publique est différente d'un pays à l'autre (graphique 6). La France se distingue des autres pays par le faible pourcentage de la recherche publique effectuée dans l'enseignement supérieur (moins de 50%). A l'opposé, alors que l'etat est directement peu présent aux Etats-Unis et au Japon, en terme de dépense intérieure, c'est dans l'enseignement supérieur que s'effectue la majeure partie de la recherche publique.

4 4 Enfin, on note dans les dernières années une tendance générale à l'augmentation de la part de l'enseignement, qui est le pendant du désengagement de l'administration, particulièrement dans le domaine de la défense. En revanche, la dépense de recherche dans l'enseignement supérieur est stable par rapport au PIB, et cela dans tous les pays industrialisés..4 - La recherche en entreprises Dépenses intérieures de R&D des entreprises en milliards de $ PPA courantes (graphiques 7) Aérospatiale Industrie électrique et électronique Industrie pharmaceutique 0 Industrie des machines de bureau et informatique Industrie automobile Autres industries manufacturières

5 Services Dépenses intérieures totales des entreprises Avec un montant de 88 milliards de $ (PPA) en 1997, la DIRD des entreprises européennes représente près de 56% de celle des entreprises américaines. Ce ratio est en constante diminution depuis L'Europe, en tant qu'entité économique, se situe au deuxième rang derrière les Etats-Unis, mais elle a du mal à soutenir la concurrence. Dans certains secteurs (graphique 7), cependant, la position de l'europe est plus favorable. Dans les industries électriques et électroniques, la pharmacie et l'automobile, les dépenses intérieures de R&D des entreprises représentent plus de 75% de celle des entreprises américaines. En outre, dans le secteur de l'aérospatiale, le poids des entreprises européennes face à leurs concurrentes américaines reste inférieur à 50%, mais il est en constante progression sur la période Evolution de la concurrence internationale et de l'effort national dans l'aérospatiale (graphique 8.1) 0.3 Aéronautique Part de l'aéronautique dans la R&D nationale 0.5 USA Part de la R&D du pays Années de références : 1987, 1993, 1996 Source : OCDE, ANBERD 1999

6 6 Evolution de la concurrence internationale et de l'effort national dans l'aérospatiale (graphique 8.) Part de l'aéronautique dans la R&D nationale Italie Japon Aéronautique hors Etats-Unis Royaume-Uni Allemagne France Part de la R&D du pays Années de références : 1987, 1993, 1996 Source : OCDE, ANBERD 1999 Dans le secteur des industries électriques et électroniques (graphique 9), la dépense mondiale de R&D est mieux répartie entre les trois blocs USA, Japon et Union européenne. Au niveau européen, c'est l'allemagne qui assure la plus grande partie de la dépense de recherche. Evolution de la concurrence internationale et de l'effort national dans les industries électriques et électroniques (graphique 9) 0.3 Industries électriques et électroniques Japon poids de l'industrie dans le total R&D du pays Italie France Allemagne Royaume-Uni USA parts de la R&D du pays Années de références : 1987, 1993, 1996 Source : OCDE, ANBERD 1999

7 7 Sur la période , on note une évolution contrastée des dépenses selon les pays. Les Etats-Unis regagnent entre 1993 et 1996 les parts qu'ils avaient perdues entre 1987 et Le poids de l'europe chute entre 1993 et 1996, sous l'effet d'une baisse des dépenses allemandes dans le secteur. Dans le secteur de la pharmacie (graphique 10), l'europe maintient sa position entre 1987 et 1996 grâce aux efforts de recherche réalisés au Royaume uni et en France. Evolution de la concurrence internationale et de l'effort national dans la pharmacie (graphique 10) 0.5 Pharmacie Poids de la pharmacie dans la R&D du pays Italie France Royaume Uni Japon USA Allemagne parts de la R&D du pays Années de références : 1987, 1993, 1996 Source : OCDE, ANBERD 1999 Enfin, la part importante de l'europe dans le secteur des autres industries manufacturières démontre la moindre spécialisation de la recherche des pays européens par rapport aux Etats- Unis et au Japon. Toutefois, en évolution, cette part est en diminution sur la période , ce qui pourrait traduire une lente montée de la spécialisation en Europe.

8 8 ENCADRE 1 : LES CARACTERISTIQUES DE LA R&D DES ENTREPRISES DANS LES PRINCIPAUX PAYS DE L'OCDE DE 1987 A Les résultats exposés ici résultent d'une analyse en composantes principales portant sur six pays : Etats- Unis, Japon, et les quatre grands pays européens (Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni), ainsi que l'union Européenne prise dans son ensemble. Elles correspondent à la décomposition de la dépense intérieure de R&D des entreprises (DIRDE), exprimée dans une unité monétaire commune (les parités de pouvoir d'achat en US dollars), en 7 grandes branches d'activité : l'aéronautique, la branche électrique-électronique, la pharmacie, l'informatique, l'automobile, les autres branches manufacturières (dont la mécanique et l'agro-alimentaire) et les branches non manufacturières (dont les services). Les années considérées sont l'année 1987 et l'année Deux analyses sont réalisées : une première analyse compare l'union Européenne avec les Etats-Unis et le Japon ; une deuxième analyse situe la France par rapport aux autres grands pays européens au sein de l'ue. Dans ces deux analyses, les individus sont des pays-années, l'union Européenne étant assimilée à un pays. Le nuage de points obtenus s'appréhende dans un espace à sept dimensions, autant qu'il y a de variables étudiées (ici les branches de recherche). Cet espace peut se considérer suivant les axes de ses vecteurs propres, du plus discriminant au moins discriminant. Dans les deux analyses, l'axe 1 correspond au volume de la DIRDE, il traduit les classements connus des différents pays. Ce sont les axes, 3 et 4 qui vont préciser les spécialisations de chacun des individus. Audelà de l'axe 4, les différenciations ne sont plus significatives. 1- L'union européenne face aux Etats-Unis et au Japon. Signification des axes : L'axe voit s'opposer un pôle aéronautique et informatique (en -) à un pôle pharmacie (en +), l'axe 3 oppose l'aéronautique et la pharmacie (en +) à l'informatique (en -). Enfin, l'axe 4 oppose l'électronique (en -) aux secteurs non manufacturiers (en +). Résultats : L'axe 1 met en évidence le classement 1) Etats-Unis, ) Union Européenne, 3) Japon en termes de DIRDE, ainsi que la progression plus rapide du Japon que celle de l'union Européenne entre 1987 et 1996 (graphique 1.1). Graphique 1.1 : axes 1 et UE96 JAPON87 UE87 JAPON96 USA96 1 USA87 Légende : Triangles : les individus Ronds : les variables

9 9 ENCADRE 1(suite) Dans le plan des axes et 3, il apparaît que l'union européenne se spécialise plutôt en pharmacie, que le Japon accentue son effort en informatique alors que les Etats-Unis déplacent leur effort de R&D de l'aéronautique vers l'informatique et la pharmacie (graphique 1.). Graphique 1. : axes et 3 3 USA87 AERO UE87 UE96 INFO JAPON87 USA96 JAPON96 Légende : Triangles : les individus Ronds : les variables (AERO : Aéronautique, INFO : informatique) Sur l'axe 4 (non représenté ici), on observe que le Japon progresse fortement vers l'électronique, les Etats- Unis progressent faiblement vers le secteur non manufacturier alors que l'union Européenne se situe dans la moyenne sur cet axe tant en 1987 qu'en 1995, malgré un très léger frémissement vers l'électronique.

10 10 ENCADRE 1(suite) - La France au sein de l'union européenne Signification des axes : L'axe voit s'opposer un pôle pharmacie et secteurs non manufacturiers (en +) à un pôle informatique et électronique (en -), l'axe 3 est celui de l'automobile (en -). Enfin, l'axe 4 oppose l'informatique (en +) à l'aéronautique (en -). Résultats : Dans cette analyse, la répartition sur l'axe 1 ressemble à un tir groupé. La France progresse entre 1987 et 1996 en position relative, mais suit l'allemagne à distance. Dans le plan des axes et 3, la France paraît progresser sur l'axe de la pharmacie et des secteurs non manufacturiers, mais au détriment de l'informatique et de l'électronique. Par ailleurs elle se situe dans la moyenne (près de l'origine) sur l'axe de l'automobile. En pharmacie, c'est le Royaume-Uni qui est en force, alors que pour l'automobile c'est l'allemagne (graphique.1). Graphique.1 : Axes et 3 3 UE87 RU87 FR87 FR96 RU96 ALL87 AUTO UE96 ALL96 Légende : Triangles : les individus Ronds : les variables (AUTO : Automobile) Sur l'axe 4,.la France se déplace de l'informatique vers l'aéronautique, où elle y est en pointe. (graphique.). Graphique. : axes et 4 4 ALL96 INFO RU87 UE96 FR87 ALL87 FR96 RU96 Légende : Triangles : les individus Ronds : les variables (INFO : informatique) En résumé, la France apparaît comme étant sans spécialisation marquée à l'intérieur de l'europe en matière de R&D. Elle s'oriente toutefois plutôt vers la pharmacie et le non manufacturier, et reste active en R&D du secteur aéronautique et spatial.

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