Rapport Coopératif 2013
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- Germain Louis Rondeau
- il y a 8 ans
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1 Rapport Coopératif 2013
2 PARTICIPEZ À LA VIE COOPÉRATIVE DE VOTRE BANQUE en assistant à l Assemblée générale de votre région (voir dernière page) ; en votant les résolutions soumises au vote par le Conseil d administration si vous êtes client sociétaire ; en exprimant votre voix par correspondance si vous ne pouvez pas vous déplacer ; en exprimant votre avis ou en posant une question au Conseil d administration par écrit à l adresse suivante : societaires@credit-cooperatif.coop. Votre question sera examinée par le Conseil d administration puis présentée à l Assemblée générale des délégués le 30 mai 2013 avec la réponse individualisée qui vous sera Pour plus d informations, vous pouvez consulter le site du Crédit Coopératif Le rapport annuel document de référence 2012 sera disponible sur le site à partir du 10 avril 2013.
3 Éditorial 3 Longtemps considérée comme une économie marginale, portée par des utopistes, l économie sociale se renforce peu à peu. La crise économique et financière qui a frappé et frappe encore les économies de nombreux pays a fait vaciller nombre de certitudes. Notre époque contribue à faire mieux percevoir le rôle de l économie sociale et solidaire, son modèle, ses valeurs et ses effets sur l économie et la société. En France, un ministère de l économie sociale et solidaire, rattaché au ministère de l Économie et des finances, a été créé. Une loi-cadre est en cours d élaboration. Dans le même temps, la Banque publique d investissement voit le jour. Des fonds y seront réservés pour ceux qui entreprennent différemment pour créer des emplois pérennes, de la valeur utile dans le cadre d une gouvernance démocratique. Ces secteurs répondent aux aspirations les plus actuelles et font apparaître un monde nouveau. Sociétaire du Crédit Coopératif, la banque de l économie sociale et solidaire, votre participation active à votre Assemblée générale vous donne le pouvoir d agir pour que se développent toujours davantage cette vision différente et cette démarche volontaire. Surtout cette année où une partie significative des mandats des administrateurs du Crédit Coopératif sera renouvelée. Surtout cette année où le Crédit Coopératif fête ses 120 ans : 120 ans d histoires, la sienne et celles de ses clients, 120 ans d innovation économique, financière et sociale. En participant aux débats, en votant, vous partagez la vie coopérative de votre banque, vous renforcez sa vitalité démocratique et sa capacité d intervention. Si vous pensez, si vous dites que le pouvoir ça se partage, faites-nous signe. Jean-Louis Bancel Président du Groupe Crédit Coopératif
4 4 Assemblées générales : Du 12 avril au 17 mai 2013 auront lieu les Assemblées générales régionales du Crédit Coopératif. Elles sont au cœur de la vie démocratique de la banque. Avec les autres instances coopératives, elles permettent aux clients sociétaires et associés de se rencontrer, d échanger et de peser sur les décisions de leur banque. elle transmet le résultat des votes au Conseil d administration Assemblée générale des délégués Elle réunit au niveau national les délégués de chaque Assemblée générale régionale et des deux Assemblées spéciales. Ils reportent les votes et avis de chaque assemblée pour adopter ou refuser définitivement les résolutions. Conseil d administration Y siègent des représentants des sociétaires, dans un souci de représentation équilibrée de leurs secteurs d activité, ainsi que des représentants des clients particuliers associés, mais aussi quatre administrateurs élus par les salariés. Il détermine les stratégies de la banque en vue de servir les besoins des coopérateurs et des clients. soumet les résolutions au vote des sociétaires contrôle l exécution de cette politique et la gestion de l entreprise par la direction générale Direction générale de la banque
5 5 LE COnsEIL national DU CRÉDIT COOPÉRATIF Le Crédit Coopératif est également doté d une instance consultative, le Conseil national du Crédit Coopératif (CNCC), qui regroupe des représentants des sociétaires, des clients et partenaires. Il est représenté au Conseil d administration par un administrateur et un censeur pour porter les attentes exprimées par les sociétaires au niveau local dans les Conseils d agence et au niveau régional dans les Comités de région. Ses maîtres mots : informer et dialoguer sur tous les sujets! De l accueil téléphonique à la stratégie de développement du Crédit Coopératif en passant par les produits, les évolutions réglementaires Depuis mars 2011, il est présidé par la Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA), représentée par Jacques Henrard. Assemblées spéciales des porteurs de parts P et C Les clients associés sont invités à y exprimer leur avis sur les résolutions proposées par le Conseil d administration. élisent leurs délégués à l Assemblée générale élisent leurs délégués à l Assemblée générale Assemblées générales régionales On y présente les comptes de l année, le bilan de l activité au niveau national et régional ainsi que les projets de résolutions. Tous les porteurs de parts sociales, personnes morales et personnes physiques peuvent y participer. Seules les personnes morales ont le droit de voter les résolutions.
6 6 Renouvellement du Conseil d administration : Les membres du Conseil d administration sont nommés pour une durée de six ans. En 2013, les mandats de huit administrateurs du Crédit Coopératif sur dix-huit arrivent à leur terme. C est à l Assemblée générale des sociétaires que revient de décider du renouvellement des mandats ou de la nomination des nouveaux administrateurs. Un choix de première importance pour la banque auquel tous les sociétaires sont associés, sur le principe «une personne, une voix». une représentation équilibrée Le Conseil d administration est le reflet de la vocation et de l activité du Crédit Coopératif. Ses administrateurs représentent la diversité des secteurs de l économie sociale et solidaire dont sont issues ses clientèles. Ce sont principalement des personnes morales qui représentent les mouvements et les fédérations professionnelles qui regroupent les sociétaires du Crédit Coopératif : fédérations de mutuelles, de coopératives ou d associations, regroupements ou associations d organismes d intérêt général. Le renouvellement des mandats des administrateurs est donc une échéance importante pour le Crédit Coopératif dont la gouvernance coopérative est fondée sur la relation ternaire entre le client sociétaire, son mouvement d appartenance et le Crédit Coopératif (voir encadré). au service des coopérateurs Le rôle du Conseil d administration est de déterminer la stratégie de la banque. Il garantit que la politique de la banque est au service des besoins bancaires et financiers de ses coopérateurs et clientèles de l économie sociale et solidaire. Pour cela, chaque administrateur s appuie sur ses compétences, son expérience, la connaissance de son secteur. Construire une banque utile Cette instance d intercoopération participe à la construction d une banque utile à tous ses sociétaires et clients grâce à la convergence d intérêts de ses acteurs. Tous les choix, toutes les recommandations du Conseil d administration font l objet d une décision collégiale. Car si la vocation naturelle de chaque administrateur est d exprimer les besoins du mouvement qui l a mandaté, il est aussi le représentant de tous les sociétaires du Crédit Coopératif. Avec, pour objectif, l intérêt des clients et la pérennité du projet coopératif de la banque.
7 7 LE saviez-vous? Le renouvellement du Conseil d administration met en lumière l un des fondements de la gouvernance du Crédit Coopératif : la relation ternaire. Elle unit : le client sociétaire (association, mutuelle, coopérative, PME-PMi ), qui détient une part du capital de la banque ; la fédération ou organisation professionnelle à laquelle il adhère et qui représente son secteur au Conseil d administration ; la banque. De cette relation stable et durable naît la capacité du Crédit Coopératif à répondre et anticiper les besoins de ses clients. un nouveau REPRÉsEnTAnT POUR LES CLIENTS PARTICULIERS Les clients particuliers sont de plus en plus nombreux à témoigner leur confiance au Crédit Coopératif en souscrivant des parts sociales. Ils disposeront donc d un deuxième administrateur au Conseil d administration de la banque de manière à garantir que leurs intérêts sont bien pris en compte. Les clients particuliers détenteurs de parts sociales P ont été invités à participer au processus de désignation de leur représentant en exprimant leur soutien aux personnes s étant portées candidates. L élection de l administrateur représentant les porteurs de parts P fera également l objet d une résolution soumise au vote des sociétaires lors des Assemblées générales régionales.
8 8 Entretien Rencontre avec Martine Clément, administratrice représentant la Caisse mutuelle de garantie des industries mécaniques et transformatrices de métaux (CMGM) au Conseil d administration du Crédit Coopératif. Comment êtes-vous entrée au Conseil d administration du Crédit Coopératif? Mon histoire personnelle avec le Crédit Coopératif remonte à de longues années J ai appris à connaître le Crédit Coopératif alors que j étais présidente d une commission du Conseil national du patronat français (CNPF). J avais pu constater alors que le Crédit Coopératif accompagnait les entreprises du secteur industriel en accordant une grande confiance à ses clients. Ce qui était rare! Ensuite, en tant que présidente de la Fédération des industries mécaniques, j ai été amenée à être en contact régulier avec les instances de la banque. Le rapprochement s est encore accentué lorsque j ai été nommée au poste de présidente de la Caisse mutuelle de garantie de la mécanique, société de caution mutuelle professionnelle. Et puis, presque tout naturellement, serais-je tentée de dire, par affinité et par proximité avec les valeurs du Crédit Coopératif, j ai accepté d entrer au Conseil d administration. Justement, quel regard portez-vous sur votre mission d administratrice? Tout d abord, un administrateur ne doit jamais oublier qu il travaille avant tout dans l intérêt du Crédit Coopératif, qu il doit œuvrer à son développement et non pas défendre les intérêts de l organisme qu il représente. Le Conseil d administration du Crédit Coopératif n est pas une tribune au service de la promotion des avantages des uns ou des autres. Un administrateur est là pour mettre ses compétences au profit du Crédit Coopératif, pour faire partager son expérience et la connaissance de son secteur. C est ce que je m efforce de faire. J ai toujours eu la mentalité PME «chevillée au cœur». C est cette dimension que je souhaite apporter au Crédit Coopératif. Qu est ce qui fait pour vous la spécificité du Crédit Coopératif? Tout d abord, son organisation, avec le rôle-clé joué par les sociétaires du Crédit Coopératif. Ensuite, la dynamique de la coopérative, qui guide son développement et qui repose sur la relation ternaire entre les sociétaires, les représentants des mouvements et la banque, que l on retrouve aussi au sein du Conseil d administration. C est ce qui fait son originalité avec la grande diversité de ses clients. Des clients affinitaires, qui partagent la même vision, les mêmes valeurs de solidarité et de partenariat que la banque. Car on ne vient pas au Crédit Coopératif simplement pour ouvrir un compte, mais aussi pour participer à un projet collectif. Enfin, la variété de ses produits. Car le Crédit Coopératif a toujours fait preuve de créativité en la matière.
9 9 Sociétariat : Le renouvellement d une partie du Conseil d administration du Crédit Coopératif sera l un des temps forts de l Assemblée générale Mais d autres projets de résolutions figurent à l ordre du jour de ce rendez-vous démocratique. La constatation de la variation du capital Le Crédit Coopératif est une société coopérative à capital variable dont 80 % sont constitués de parts sociales (A, B, C et P), que seuls les clients peuvent souscrire. Ils sont, pour la plupart, des personnes morales issues de l économie sociale et solidaire et des clients particuliers qui soutiennent leurs projets. Les 20 % restants sont constitués de certificats coopératifs d investissement (CCI), des valeurs mobilières sans droit de vote apportées par Natixis, filiale du groupe BPCE dont le Crédit Coopératif est l une des maisons-mères. Un projet de rachat par le Crédit Coopératif de ces CCI est prévu courant Il fera l objet d une résolution soumise à une Assemblée générale extraordinaire. À l issue de cette opération, 100 % du capital du Crédit Coopératif seront détenus par ses clients. La rémunération des parts sociales Une partie du résultat du Crédit Coopératif est affectée à la rémunération des parts sociales (voir page 14). Le taux d intérêt des parts sociales est proposé par le Conseil d administration et soumis au vote des sociétaires en Assemblées générales. La rémunération proposée tient compte des contraintes réglementaires et de la conjoncture des taux. La partie non distribuée du résultat annuel est mise en réserves impartageables afin de garantir la capacité du Crédit Coopératif à poursuivre le financement de l économie sociale. Répartition des clients porteurs de parts sociales au 31/12/2012 (répartition par personne juridique) 48 % Particuliers 1 % Autres (Institutionnels et divers) 26 % Associations et services d intérêt général 2 % CE / Syndicats 1 % Mutuelles 1 % Logement social 1 % Secteur public 10 % Secteur coopératif 10 % Autres entreprises et professionnels
10 10 3 questions à François Dorémus, directeur général du Crédit Coopératif. «Nos résultats montrent que le Crédit Coopératif demeure un véritable partenaire pour ses clients sociétaires» Quelle est votre lecture de l activité du Crédit Coopératif en 2012? 2012 aura été une bonne année en termes d activité commerciale, témoignant que la confiance de nos sociétaires et clients est toujours manifeste. Nos ressources de bilan ont augmenté de 9 % et le total de la collecte de 4 %, c est-à-dire une variation plus importante que nos prévisions et supérieure à celle du secteur bancaire. De même, le volume des crédits aux clientèles du Groupe a lui aussi connu une progression conséquente (+14 %), illustrant l accompagnement des projets de nos clients par leur banque coopérative. Dans un contexte économique morose, notre activité est donc restée favorable ; toutefois, notre performance a été amoindrie par la conjoncture financière, avec une conséquence sur nos résultats. Comment expliquer ce décalage? Comme toutes les banques, le Crédit Coopératif a été pénalisé par la conjoncture des taux. Quand le taux du Livret A s est maintenu à 2,25 % tout au long de l année 2012, tous les autres taux n ont cessé de baisser. Le coût des ressources confiées par nos clients est donc resté élevé alors que le rendement des crédits, lui, a baissé. Par ailleurs, nos frais généraux ont progressé pour deux raisons principales : le maintien de notre haut niveau d investissement pour adapter notre modèle et notre offre aux attentes de nos sociétaires et clients, et le poids des évolutions réglementaires. Enfin, le coût du risque, exceptionnellement faible en 2011 en raison de reprises de provisions, s est élevé à 49 millions d euros, du fait des difficultés économiques de certains de nos secteurs de clientèles. Ceci explique que le résultat net n atteint pas pour 2012 les performances de 2011, mais reste à un bon niveau pour le Crédit Coopératif, et globalement conforme à nos prévisions. Quelles sont les perspectives pour l année à venir? L activité commerciale devrait rester soutenue, mais, dans le même temps, la conjoncture financière continuera d avoir un impact sur notre modèle. Traditionnellement centré sur le financement de l économie réelle, le Crédit Coopératif devra rester vigilant sur son coût du risque, tout en restant dynamique dans l accompagnement de ses sociétaires et clients, y compris ceux qui font face à un contexte incertain. Pour autant, si 2013 semble devoir être plus difficile sur le plan économique, nous vivons également un réel développement de l appétence pour les solutions portées par l économie sociale et solidaire. Ainsi, nos sociétaires et clients doivent avoir une pleine confiance dans la capacité de l ensemble des équipes du Crédit Coopératif à se mobiliser pour les écouter et satisfaire leurs attentes.
11 11 Chiffres clés au 31 décembre RÉSULTATS* (en millions d euros) Produit net bancaire 423,3 406,3 Résultat brut d exploitation 103,5 108,3 Résultat net (part du Groupe) 27,2 51,2 ACTIVITÉ (en milliards d euros) Encours de crédits 11,5 10 Encours des ressources 10 9,1 Autres Nombre de clients actifs dont personnes morales Nombre d agences Crédit Coopératif Nombre d agences BTP Banque Salariés (unité écononomique et sociale du Crédit Coopératif) * Résultats estimés à la date de parution. À confirmer lors du Conseil d administration du 6 mars Quelques faits marquants 2,15 milliards d euros de crédits ont été réalisés en 2012 par le Groupe Crédit Coopératif. Le Crédit Coopératif a été admis en 2012 au sein du réseau Global Alliance for Banking on Values (GABV), qui réunit à l échelle du monde 21 banques qui ont en commun de placer l humain, l environnement et la transparence au cœur de leur activité bancaire. En parallèle de son activité de financeur, le Crédit Coopératif s engage, sous forme de mécénat (direct et via sa fondation), de partenariats non commerciaux et de temps consacré, à soutenir des projets et des organisations qui participent à la construction d une société plus harmonieuse. En 2012, ce soutien s est élevé à 3,2 millions d euros. Le Crédit Coopératif a renforcé son offre de banque à distance en proposant à ses clients particuliers un nouveau site Internet et une application mobile.
12 12 Le circuit de l argent au CRÉDIT COOPÉRATIF Bilan du Groupe Crédit Coopératif 2012 D où vient l argent? Les ressources dépôts des Particuliers 33 %* dépôts des entreprises, associations et services d intérêt général 67 %* Ressources obligataires et hors clientèle Capitaux propres Total des ressources Où va l argent? Les emplois crédits aux Particuliers 9 %* crédits aux associations et services d intérêt général 40 %* crédits aux Entreprises 51 %* autres Emplois Immo. (1) et divers associations et services d intérêt général 100 % Personnes âgées et santé 23 % Handicap 15 % Secteur public 25 % Logement social 11 % Associations familiales et sociales 9 % Formation, enseignement, recherche 7 % Environnement, culture, tourisme, sport 4 % Divers 6 % * Proportion calculée sur le seul périmètre Crédit Coopératif et BTP Banque. (1) Immobilisations. Entreprises 100 % Coopération et groupements 47 % - dont distribution 37 % - dont Scop 3 % - dont coopératives agricoles / d artisans / du transport / divers 7 % Éco-activités 9 % PMI 16 % PME de services 7 % Entreprises du BTP 11 % Divers 10 %
13 13 Les ressources Les Dépôts de la clientèle En déposant leurs liquidités, les clients apportent à la banque des ressources financières, non rémunérées (comptes-chèques) ou rémunérées aux taux des produits d épargne. Ces dépôts constituent les principales ressources de la banque et permettent de financer les crédits à la clientèle. les Ressources obligataires et hors clientèle Le Crédit Coopératif, qui réalise de nombreux crédits à moyen et long termes, ne peut les financer avec les seuls dépôts de la clientèle dont la plupart peuvent être retirés à tout moment. Pour gérer ce «risque de liquidité», il complète ses ressources par des emprunts à moyen et long termes, soit auprès d institutions financières publiques, soit en émettant des obligations ou titres assimilés. Dans une moindre mesure, la banque obtient des ressources de court terme auprès d autres institutions financières. les capitaux propres Les capitaux propres sont constitués du capital, essentiellement apporté par les clients, et des bénéfices non distribués mis en réserves. Y figurent également les intérêts minoritaires, correspondant à la part détenue par les actionnaires minoritaires dans les filiales. Les emplois les Crédits à la clientèle Plus de 77 % des ressources totales de la banque sont utilisés pour réaliser des crédits à la clientèle. Le Crédit Coopératif finance des secteurs à forte valeur ajoutée sociale et environnementale, ancrés dans l économie réelle. Associations du secteur sanitaire et médico-social, logement social, formation, entreprises coopératives ou groupées, PME du commerce et de l industrie, éco-activités Au total, 64 % des crédits concernent des organismes d intérêt général et des entreprises d économie sociale. les autres emplois La banque dispose d un excédent de trésorerie, qui est placé à court terme essentiellement auprès d autres banques, de manière à pouvoir être mobilisé rapidement en cas de besoin. Le Crédit Coopératif possède également des participations minoritaires. Il détient, par exemple, 1 % de BPCE. Les autres participations sont, pour l essentiel, des sociétés d investissement dans des entreprises d économie sociale ou des PME/PMI. Les immobilisations Elles désignent les actifs immobiliers et les autres biens amortissables (matériels, logiciels). Le Crédit Coopératif est propriétaire de son siège social et de certaines de ses agences, mais n effectue pas d investissements immobiliers à caractère financier.
14 14 FORmATIOn ET AFFECTATIOn DU RÉSULTAT Le compte d exploitation du Groupe Crédit Coopératif 2012 Comment se sont formés ses revenus? marge D intérêts SUr L ACtivitÉ BANCAirE 70 % SErviCES BANCAirES 26 % DivErS 4 % de revenus NETS (PNB) Comment ont-ils été utilisés? ExpLoitAtioN 32 % ressources humaines 43 % CoÛt DU risque 12 % DivErS 2 % impôts 4 % résultat DU groupe 6,4 % DoNt BÉNÉFiCE DiStriBUABLE DU CrÉDit CoopÉrAtiF 25,8 m dont 3,2 millions d euros consacrés au soutien d actions d intérêt général BÉNÉFiCE CoNSErvÉ 28 % rémunération DU CApitAL Et ristourne CoopÉrAtivE 72 %
15 15 Les revenus marge d intérêts sur l activité bancaire Ces revenus correspondent à la différence entre, d une part, les intérêts perçus sur les crédits aux clients et les placements de trésorerie de la banque, et, d autre part, les intérêts versés aux épargnants et aux autres sources de financement. Services bancaires Ces revenus correspondent aux commissions perçues sur les services rendus aux clients (tenue de compte, moyens de paiement, constitution des dossiers de crédits, services de banque à distance, gestion des OPCVM...) diminuées des charges payées à certains prestataires pour réaliser ces opérations. Divers Les autres revenus nets incluent principalement le résultat de cession de certains titres financiers. Leur utilisation ressources humaines Elles comprennent les salaires, les charges sociales et les autres taxes liées aux rémunérations. exploitation Ce poste correspond aux achats et charges générales de la banque : loyers, moyens généraux, informatique, communication, ainsi que le mécénat et autres actions d intérêt général. coût du risque Il représente les pertes et les provisions que la banque doit constater lorsqu un crédit n est pas remboursé, après prise en compte des garanties. DIVERS Ce poste comprend les ajustement financiers et les intérêts minoritaires. impôts Ce poste correspond aux divers impôts et taxes payés sur les activités de la banque et à l impôt sur les sociétés calculé sur le résultat. bénéfice Le bénéfice distribuable (résultat du Crédit Coopératif et report à nouveau) est affecté selon les principes coopératifs : à la constitution de réserves pour le développement et la capacité de crédit de la banque ; à la rémunération du capital ; au versement d une ristourne coopérative aux sociétaires emprunteurs.
16 PARTICIPEZ À VOTRE ASSEMBLÉE Chaque Assemblée générale régionale est suivie d un forum ou d un événement dont vous trouverez le détail ci-dessous : TOuLOusE, Balma vendredi 12 avril 2013 Coopératives, il en faut plus. nantes, saint-herblain mercredi 17 avril 2013 La responsabilité sociétale de l entreprise : levier d innovations pour l économie sociale et solidaire. CLERmOnT-FERRAnD mercredi 17 avril 2013 Esprit coopératif : vecteur d innovation. CAEn, Hérouville-st-Clair jeudi 18 avril 2013 «Agir pour les femmes en Afrique» avec l association Lysistrata et Titouan Lamazou, «un navigateur solitaire, un artiste solidaire». nancy jeudi 18 avril 2013 Animation théâtrale : le cirque Gones présente son spectacle «Wunderbar». BEsAnÇOn, Pirey jeudi 18 avril 2013 Les Jardins de Cocagne : cultivons la solidarité. CARCAssOnnE vendredi 19 avril 2013 Banque coopérative, valeurs d avenir. Comment concilier économie, éthique et solidarité? LYOn vendredi 19 avril 2013 Mutations sociales et habitat : quelles innovations? BORDEAuX, saint-selve mardi 23 avril 2013 L innovation dans nos organisations : un moteur de croissance porteur d avenir. PAu, Assat jeudi 25 avril 2013 L économie sociale, des pistes de réussites dans la conjoncture actuelle. ROuEn mardi 14 mai 2013 Ces commerçants qui innovent face au recul de la consommation. BRIVE-LA-gAILLARDE mardi 14 mai 2013 Inauguration de la nouvelle agence de Brive-la-Gaillarde. AmIEns, guise mardi 14 mai 2013 Visite du familistère de Guise. PARIs, nanterre mardi 14 mai 2013 Appuyer et financer l innovation sociale. DIJOn mardi 14 mai 2013 Donnons de la valeur à l épargne : les produits de partage. montpellier mardi 14 mai 2013 Les banques «durables» sont-elles performantes et innovantes? marseille mercredi 15 mai 2013 La culture : une chance pour la Provence, la France et l Europe? Un moyen d inventer le futur? LEns mercredi 15 mai 2013 Musée du Louvre-Lens : visite privée de la Galerie du temps. strasbourg mercredi 15 mai 2013 Finance éthique et alternative des acteurs européens solidaires, au service du développement en région. BREsT, guipavas jeudi 16 mai 2013 Quels leviers de développement pour l économie sociale? POITIERs, Ligugé jeudi 16 mai 2013 Le Crédit Coopératif, acteur de l innovation aux côtés des sociétaires : témoignages en Poitou-Charentes. ORLÉAns, st-jean-de-braye jeudi 16 mai ans d innovations sociales avec nos sociétaires. REIms vendredi 17 mai ans d innovations financières. réf. : goz 03/13 Crédit Coopératif Société coopérative anonyme de Banque populaire à capital variable rcs Nanterre ApE 6419 Z N orias , boulevard pesaro CS Nanterre cedex illustration : Artus BythewayCreacom imprimé sur du papier 100 % recyclé de post-consommation. retrouvez-nous sur facebook et twitter
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