Projet LIFE+ BioDiVine Démonstration de la biodiversité dans les paysages viticoles

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1 Projet LIFE+ BioDiVine Démonstration de la biodiversité dans les paysages viticoles Compte-rendu de la Journée de restitution du 5 Novembre 2014 (ISVV, Villenave d Ornon)

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3 - Matin (9h 12h) - Restitution des principaux résultats et acquis du projet LIFE+ BioDiVine 1 Le programme européen LIFE+ et les objectifs du projet BioDiVine J. Rochard Institut Français de la Vigne et du Vin 2 L'évaluation de la biodiversité ordinaire dans les vignobles pilotes : objectifs, méthodes et résultats J. Guenser Vitinnov 3 Les actions de conservation de la biodiversité mises en place dans le projet: une approche destinée à concilier avantages agronomiques et environnementaux B. Porte Institut Français de la Vigne et du Vin Café 4 La mise en oeuvre des actions de conservation sur les sites pilote : exemple de la stratégie adoptée sur l'aoc Limoux C. Forget Chambre d'agriculture de l'aude 5 Les outils de valorisation du programme LIFE+ BioDiVine B. Maillard EuroQuality Echanges avec la salle 1

4 Présentation du projet européen LIFE + BioDiVine Joël Rochard - Institut Français de la Vigne et du Vin joël.rochard@vignevin.com Introduction Le terme «biodiversité», contraction de «diversité biologique» a été introduit au milieu des années 1980 par des naturalistes qui s inquiétaient de la destruction rapide des milieux naturels et des espèces qu ils hébergent. Une sensibilisation progressive des instances internationales a abouti à la signature en 1992 de la Convention sur la diversité biologique, lors de la conférence de Rio sur le développement durable. Dans une approche synthétique, C. Lévèque précise que «la biodiversité est constituée par l ensemble des êtres vivants, de leur matériel génétique et des complexes écologiques dont ils font partie». La diversité du vivant telle que nous la connaissons aujourd hui est le fruit d un long processus d évolution à partir des bactéries apparues il y a plus de 3,5 milliards d années. Par un mécanisme complexe associant des mutations ou des recombinaisons génétiques et une pression de sélection, ces microorganismes primitifs ont progressivement évolué. Ils ont ainsi abouti à des organismes plus complexes, adaptés à leur milieu, notamment les mammifères et l homme. Cette longue histoire génétique a été ponctuée d aléas (variations climatiques, météorites, éruptions volcaniques) qui ont pu contribuer à réduire de manière importante le nombre d espèces existantes. Mais cette érosion génétique naturelle a tendance à s accélérer sous l effet des activités de l homme. On considère qu actuellement espèces ou variétés s éteignent par an, alors que dans les 600 millions d années qui ont précédé l apparition de l homo erectus, ce rythme était de une à deux par an, en moyenne. Comme la plupart des activités agricoles, la viticulture contribue à une domestication du milieu naturel. Mais, au-delà de l approche naturaliste, cette activité développée par l homme est en soi une source de biodiversité grâce aux paysages qu elle a façonnés et aux variétés issues des processus de sélection. Néanmoins, le développement d une viticulture intensive a contribué à une réduction de la diversité variétale et parfois à des impacts significatifs sur les écosystèmes associés au vignoble. Jusqu'à présent l'échelle parcellaire était le plus souvent privilégiée dans le cadre des études portant en particulier sur la protection du vignoble, la gestion durable de la biodiversité et des sols. Cependant, une vision globale à l échelle du territoire s impose en particulier lorsque le paysage et la biodiversité sont pris en compte. L élaboration d un produit culturel tel que le vin, parfois à très haute valeur ajoutée, justifie l intégration du concept du développement durable tel que défini par la résolution de l Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV/CST 1/2008), «approche globale à l échelle des systèmes de production et de transformation des raisins, associant à la fois la pérennité économique des structures et des territoires, l obtention de produits de qualité, la prise en compte des exigences d une viticulture de précision, des risques liés à l environnement, à la sécurité des produits et la santé 2

5 des consommateurs et la valorisation des aspects patrimoniaux, historiques, culturels, écologiques et paysagers». Les paysages viticoles dans leur dimension patrimoniale, mais également écologique, peuvent jouer le rôle de vitrine pour des produits de qualité. Certains territoires viticoles sont d ailleurs inscrits au patrimoine mondial de l UNESCO au titre de paysages culturels en liaison avec les particularités naturelles, «œuvres conjuguées de l être humain et de la nature». En lien avec ce nouvel enjeu viticole, une réflexion commune entre l Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) et Bordeaux Sciences Agro (ex-enita de Bordeaux) a été menée afin de finaliser un projet associant la biodiversité et les autres caractéristiques des paysages viticoles. Sur la base d un site de référence (Saumur-Champigny, situé dans la vallée de la Loire), cette réflexion s est traduite par le montage d un projet européen LIFE +. Dans ce cadre, des collaborations ont été établies dans 3 pays (France, Espagne, Portugal) : Des instituts techniques : Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) en France, Institut Català de la Vinya i el Vi (INCAVI) dans le Penedès en Espagne, Associação para o Desenvolvimento da Viticultura Duriense (ADVID) au Portugal, pour leurs compétences en recherche appliquée, leur connaissance du monde viticole et des enjeux ainsi que leurs relations avec les professionnels. Des organismes affiliés à la recherche : Instituto de Ciencias de la Vid y del Vino (ICVV) dans la Rioja en Espagne, VITINNOV en France, pour leur approche scientifique et leur maitrise des méthodologies d évaluation de la biodiversité. Un cabinet spécialisé dans le montage de projets européens, la gestion administrative et financière de projets partenariaux (Euroquality). L IFV, structure coordinatrice, et VITINNOV sont les partenaires en charge des différents sites français et assurent parallèlement le management technique et scientifique du projet. Le projet LIFE+ BioDiVine LIFE (L Instrument Financier pour l Environnement) est un programme spécifique de la Commission européenne dont l objectif est d accompagner la mise en œuvre des politiques communautaires en faveur de l environnement. Ce programme a notamment pour objectif d améliorer les connaissances sur l élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l évaluation de la politique et de la législation de l Union en matière de nature et de biodiversité, ainsi que pour l évaluation et le suivi des facteurs, des pressions et des réactions qui ont des incidences sur la nature et la biodiversité au sein de l Union et à l extérieur. Il repose principalement sur des actions de démonstration relatives à l installation et la gestion d aménagements favorables à la biodiversité à l échelle d un territoire. Le projet LIFE+ BioDiVine initié en 2010 et qui se termine en 2014, vise à concilier pratiques viticoles et préservation de la biodiversité. Le suivi de 7 vignobles en France, Espagne et Portugal avec des caractéristiques différentes (climat, topographie, occupation viticole intensive/extensive de l espace, niveau de valorisation des vins,...) permet de tirer des enseignements applicables à la plupart des vignobles européens et mondiaux vis-à-vis notamment des méthodes d évaluation ainsi que des pratiques viticoles favorables à la biodiversité. Les sites de démonstration partenaires du projet 3

6 sont : Appellations du Conseil des Vins de Saint-Emilion, Limoux, Costières de Nîmes, Bourgogne (Irancy, Pouilly-Fuissé, zone de Paysage de Corton) en France, le Douro au Portugal, la Rioja et le Penedès en Espagne. Les démarches de la Champagne (partenaire externe) ont également été associées au projet. Localisation des sites partenaires du projet LIFE+ BioDiVine Le côté novateur du projet repose sur une vision concernant notamment la gestion du vignoble à l échelle de la parcelle (niveau opérationnel du viticulteur) ainsi qu une approche plus globale au niveau du paysage, qui suppose une démarche collective associant à la fois le monde viticole et l ensemble des acteurs locaux. Le projet comporte trois volets opérationnels : des actions concrètes de conservation ont été mises en place sur chacun des sites (enherbements inter-rang, plantation de haies composites, réaménagement ou restauration des murets, ). des évaluations des effets de ces pratiques sur la biodiversité ont été réalisées tout au long du projet par le biais de protocoles adaptés aux différents compartiments de la biodiversité (arthropodes, flore, avifaune, mammifères, activité biologique du sol, paysage) des actions de communication en liaison avec le caractère démonstratif du projet, destinées à favoriser l engagement des professionnels dans des démarches de biodiversité et de faire connaître ces démarches au grand public. 4

7 Conclusion et perspectives Une recherche appliquée interdisciplinaire sur des questions telles que la biodiversité et la connectivité des éléments du paysage souligne de nouvelles perspectives à l'échelle territoriale. Cette approche scientifique de la biodiversité doit progressivement être associée aux cahiers des charges viticoles, notamment dans le cadre de la production intégrée et biologique. Par ailleurs, la biodiversité s intègre également dans une stratégie de gouvernance durable du territoire, dans l esprit du «réseau international PAYSAGES VITICOLES» établi par la charte de Fontevraud ( A terme, au-delà des sept sites expérimentaux, le projet LIFE+ BioDiVine est un support expérimental pilote dans l ensemble des pays européens et mondiaux pour les actions en faveur de la biodiversité, adaptées à chaque contexte viticole (climat, géologie, pente, type parcellaire, systèmes de conduite,...). Dans ce cadre, un nouveau projet européen AgroLife ( qui intègre notamment un secteur viticole de l île de Chypre, s inspire des résultats du projet BioDiVine. L Organisation Internationale de la Vigne et du Vin a pris en compte la biodiversité en lien avec les paysages notamment dans les résolutions définissant le terroir (OIV/VITI 333/2010) : «Concept qui se réfère à un espace sur lequel se développe un savoir collectif des interactions entre un milieu physique et biologique identifiable et les pratiques vitivinicoles appliquées, qui confèrent des caractéristiques distinctives aux produits originaires de cet espace. Le «terroir» inclut des caractéristiques spécifiques du sol, de la topographie, du climat, du paysage et de la biodiversité. Parallèlement sur la base du projet LIFE+ BioDiVine et des différentes actions menées dans le monde, en liaison avec le plan stratégique, une résolution portant notamment sur la méthodologie de mesures et les différents aménagements adaptés à la diversité des contextes mondiaux, pourrait être rédigée afin d aider les professionnels, les pays, les organisations viticoles à mieux intégrer la biodiversité dans sa dimension globale et fonctionnelle. 5

8 L évaluation de la biodiversité dans le projet LIFE+ BioDiVine Mise en œuvre et résultats principaux Josépha Guenser VITINNOV ERRATUM : une erreur de calcul était présente dans la version imprimée distribuée aux participants lors de la journée de restitution (page 13, nombre moyen d arthropodes). Cette erreur est corrigée dans le présent document. Introduction Les études portant sur la biodiversité dans les vignobles pilotes du projet LIFE+ BioDiVine ont pour objectif d évaluer l influence de la complexité du paysage sur la biodiversité ordinaire. En effet, les actions de conservation encouragées par le projet LIFE+ BioDiVine ont en partie pour but d augmenter cette complexité paysagère. La mise en évidence des relations entre le paysage viticole et sa biodiversité est donc nécessaire pour valider, améliorer ou réorienter les actions de conservation entreprises dans le cadre du projet. Par ailleurs, les partenaires de ce projet de démonstration ont choisi de tester des protocoles accessibles à des non-spécialistes et faciles à mettre en œuvre, dans le but de présenter des méthodologies potentiellement transférables. Les méthodes présentées dans ce rapport ont été appliquées sur tous les sites du projet. Les résultats, quant à eux, concernent les sites français. Méthodes choisies Les études de biodiversité menées dans le cadre du projet LIFE+ BioDiVine visaient principalement à estimer l impact d actions en faveur de la complexification du paysage sur la biodiversité. Le choix des méthodes a été réalisé en prenant en compte un certain nombre de contraintes : La durée du projet (3 ans) paraît réduite au regard du temps nécessaire à certains aménagements pour se développer et apporter les avantages attendus à la biodiversité qui leur est associée (par exemple, plantation d arbres) Les résultats des mesures devaient être disponibles rapidement L étude ne se focalisant pas sur des espèces précises mais sur la biodiversité dite «ordinaire» (qui est la variabilité de toutes les espèces d une localité donnée), des indicateurs quantitatifs étaient nécessaires pour la représenter. Le choix s est porté sur plusieurs taxons ou paramètres : Les arthropodes : c est l embranchement des animaux invertébrés qui possèdent un squelette dit «externe» (insectes, araignées, acariens, cloportes ). Ils sont fréquemment utilisés dans les études de biodiversité car ils représentent une grande proportion du vivant en nombre d espèces identifiées (60 à 80% selon les sources), et leur cycle de développement rapide les rend potentiellement «sensibles» aux variations de leur environnement. 6

9 La flore L avifaune (les oiseaux) L activité biologique du sol Les mammifères La partie expérimentale du projet LIFE+ BioDiVine avait donc pour objectif d évaluer les relations entre paysage et biodiversité. Pour pouvoir observer des tendances dans le temps imparti et anticiper l impact des actions proposées dans le projet, deux stratégies expérimentales ont été développées : Durant l année 2011, les mesures de biodiversité ont été effectuées directement dans les différents habitats constitutifs des appellations viticoles participantes. Ces mesures avaient pour but de comparer les «niveaux de biodiversité» de ces différents habitats. Durant les années 2012 et 2013, les mesures ont été effectuées dans des parcelles de vigne présentant différents types d environnements paysagers (paysages déjà diversifiés, paysages de monoculture). L effet de cet environnement paysager sur la biodiversité a été étudié. Les arthropodes Echantillonnage des arthropodes (figure 1) En 2011, 2012 et 2013, les arthropodes ont été capturés à l aide de deux types de pièges complémentaires : un piège combinant attraction chromatique et interception, destiné aux arthropodes ailés (piège «combi»), et un piège placé au ras du sol collectant les individus rampants (piège «pitfall»). Cet ensemble de pièges constitue une «station d échantillonnage». Les pièges sont remplis de solution salée (5%) additionnée de quelques gouttes de surfactant. 25 stations d échantillonnage ont été placées dans chaque site de démonstration. Les échantillons ont été collectés chaque semaine pendant dix semaines du mois d avril au mois de juin, période jugée fiable pour échantillonner des effectifs représentatifs de l ensemble des populations présentes sur la zone. Les arthropodes collectés ont été transférés dans des flacons d éthanol à 70% en attente d analyse au laboratoire. Pour compléter ce système, un piège à phéromones a été placé à proximité de chaque station d échantillonnage de biodiversité (diffuseurs à 2µg de phéromone sexuelle d Eudémis - Lobesia botrana). Le nombre de mâles d Eudémis (Lobesia botrana) a été comptabilisé chaque semaine, sur la même période que les relevés de biodiversité des arthropodes. a c b Figure 1 : Une station d échantillonnage : piège combi (a) + piège pitfall (b) dans une parcelle de vigne, complétée du piège à Eudémis (c) 7

10 Des problématiques différentes selon l année d étude En 2011, première année du programme, les stations d échantillonnage ont été localisées directement à proximité de cinq types d éléments paysagers dominants dans chaque site de démonstration (cinq répétitions pour chaque élément) (figure 2), dans le but de comparer les «niveaux de biodiversité» de ces habitats. a) b) c) Figure 2 : Exemples de pièges situés dans différents habitats du vignoble : Lisière de forêt (a), Haie (b), Vigne (c) sur la zone du Conseil des Vins de Saint Emilion En 2012 et 2013, l effet du paysage à plus grande échelle a été étudié. Les stations d échantillonnage ont été localisées exclusivement dans des parcelles de vigne situées dans des contextes paysagers variables (figure 3). Les stations d échantillonnage étaient séparées au minimum d un kilomètre. Ce sont ces mêmes localités qui ont été utilisées pour réaliser les relevés de biodiversité complémentaires : flore des parcelles en 2012, avifaune (oiseaux) en 2012 et Figure 3 : Exemple du réseau de stations d échantillonnage arthropodes, avifaune (2012 et 2013) et flore (2012) Costières de Nîmes 8

11 Analyse des échantillons d arthropodes La biodiversité des arthropodes a été estimée grâce à une méthode simplifiée appelée Rapid Biodiversity Assessment (RBA). Cette méthode substitue à la reconnaissance taxonomique des espèces la notion de Morpho-Type (MT). Un MT est un groupe d individus de morphologie homogène (taille, forme, couleurs), qui est apparenté à une espèce et comptabilisé comme telle pour l évaluation d indices de biodiversité comme : La richesse en MT (RMT) : c est le nombre de MT dénombrés dans un échantillon donné. La RMT peut être considérée comme une bonne approximation du nombre d espèces réelles dans le cadre d études comparatives telle que celle présentée ici. L abondance : le nombre total d arthropodes de l échantillon. Les relevés floristiques Les relevés floristiques ont été réalisés en 2012 sur les 25 parcelles de chaque site pilote. La flore de l enherbement a été caractérisée par des relevés d espèces et de leur surface de recouvrement. Pour pouvoir réaliser ces suivis sur toutes les parcelles du projet, les inventaires ont été effectués sur une surface de 3 mètres carrés répartis dans l inter-rang à proximité de la station d échantillonnage des arthropodes (figure 4). Seules les parcelles présentant une couverture végétale supérieure à 5% de la surface ont été considérées pour l analyse des données. Figure 4 : Présentation du dispositif d inventaire floristique (IFV, M. Pedehontaa-Hiaa) L Avifaune Les espèces d oiseaux présentes sur chaque site pilote ont été inventoriées par une méthode inspirée de l Indice Ponctuel d Abondance, adaptée selon les contraintes du projet BioDiVine. Cette méthode basée sur des points d écoute a été appliquée à partir des mêmes stations d échantillonnage que celles utilisées pour les mesures «arthropodes» et «flore». Une session d écoute (arrivée sur la parcelle, 10 minutes d écoute des chants d oiseaux et notation des espèces entendues) en avril/mai, et une autre en juin/juillet ont été réalisées sur chaque parcelle d étude en 2012 et Dans les données collectées, on note si l oiseau est vu ou simplement entendu. Les milieux dans lesquels les oiseaux sont vus sont également notés. 9

12 Les mammifères Dix caméras infra-rouge à déclenchement automatique par détection de mouvement (figure 5) ont été placées dans chaque vignoble, réparties pour moitié au sein de grands ilots de vigne et pour l autre moitié à l interface vigne/milieu naturel. La visualisation des vidéos obtenues a permis de déterminer les espèces de mammifères fréquentant le vignoble et de comparer la fréquentation en fonction de l environnement de la caméra. Figure 5 : Exemple de caméra placée en lisière de bois L activité biologique du sol Un protocole simplifié a été testé afin de déterminer si la présence d un enherbement inter-rang peut favoriser l activité biologique des sols. Pour la mesurer, des bâtonnets en PVC (nommés «baitlamina», figure 6) présentant 16 cavités remplies d une composition à base de cellulose ont été introduits dans le sol de parcelles enherbées et désherbées. Les bâtonnets ont été relevés tous au même moment après un temps déterminé, et la quantité de cavités vidées de leur contenu en cellulose («consommée» par les organismes du sol) a été notée. Plus cette quantité est grande, plus l activité de dégradation de la cellulose, et donc par extension l activité biologique du sol, est grande. Figure 6 : Bâtonnets utilisés pour mesurer l activité biologique du sol (Terra Protecta) 10

13 La caractérisation du paysage Le paysage a été caractérisé autour de chaque station d échantillonnage, dans un rayon de 500 mètres (figure 7). Les éléments du paysage ont été digitalisés à une échelle d affichage de 1/2500. Les éléments surfaciques, linéaires et ponctuels visibles sur les photos aériennes de l Institut Géographique National (BD Ortho, résolution 50cm) ont été digitalisés à l aide d ArcGIS Les éléments linéaires ont été convertis en surfaces en y appliquant une largeur standard selon la catégorie. Ainsi, il a été possible de caractériser l environnement paysager autour de chaque point par les proportions de surface des différents éléments constitutifs du paysage. Figure 7 : Deux pièges et leur environnement paysager saisi sous ArcGIS (Limoux) Analyses de données Les études de comparaison ont été réalisées à l aide d une ANOVA. Lorsque des différences significatives sont apparues entre des variables, un test post-hoc de Tuckey a été réalisé. Les études de mise en relation des paramètres de biodiversité (richesses, abondances) et paysagers (proportions en éléments urbains, forêts, prairies, garrigues/landes, ) ont été réalisées à l aide de Modèles Linéaires Mixtes Généralisés (GLMMs) ou de modèles linéaires mixtes (LMMs). Pour tous les modèles, l année et le site ont été définis comme des effets aléatoires afin de prendre en compte les répétitions des mesures sur un seul et même site. Toutes les variables continues ont été standardisées avant analyses. Seules les variables significatives et la statistique associée (z et p-value) sont présentées dans le chapitre résultats. Les analyses ont été réalisées à l aide du logiciel R (R Project for Statistical Computing release avec le package lme4 pour les LMMs et les GLMMs. 11

14 Résultats En 2011, 85070, 55040, et arthropodes ont été collectés respectivement sur les appellations de Saint Emilion, Costières de Nîmes et Limoux, répartis dans les cinq catégories d habitats sélectionnés pour chaque site. Leur comparaison permet de relever des différences significatives pour les paramètres «richesse» et «abondance» en arthropodes de ces différents habitats. La même tendance est constatée sur tous les sites français du projet : les éléments naturels ou seminaturels sont plus riches que les vignobles ou les autres cultures. L échelle de valeur de cette différence oscille entre 20% et 50% de richesse en plus, et entre 50% à 100% d abondance en plus dans les habitats semi-naturels comparés au vignoble. A titre d exemple, nous présentons ici les niveaux de richesse dans les habitats du Saint Emilionnais (a) et les abondances en Costières de Nîmes (b) en figure 8. Des lettres identiques regroupent les habitats par richesses ou abondances comparables, des lettres différentes distinguent des niveaux de richesse ou d abondance différents. a) b) Figure 8 : Niveaux de richesse dans les différents habitats de Saint Emilion (a), ( Parc désigne les parcs situés autour des Châteaux) et abondances dans ceux sélectionnés sur Costières de Nîmes (b), (2011) Tous les ordres d arthropodes suivent également cette tendance. La contribution «directe» des éléments semi-naturels pour la biodiversité ordinaire est donc très importante, et ce pour les quatre vignobles étudiés. Cette première phase d étude a permis d estimer l apport en biodiversité des différents habitats présents sur les appellations en ce qui concerne les arthropodes. Les éléments-clé à conserver ou améliorer peuvent en conséquence être choisis : l apport des boisements et forêts est indéniable et leur conservation est très importante sur les zones viticoles. Il en est de même pour les prairies herbacées, les friches et les landes. Les haies champêtres présentent un niveau de diversité intermédiaire et peuvent donc être considérées comme des éléments efficaces pour protéger la biodiversité : la protection de celles déjà présentes et leur plantation semblent donc pertinentes. Le cas particulier des parcs de châteaux sur les appellations Saint Emilion, Saint Emilion Grand Cru, Lussac Saint Emilion et Puisseguin Saint Emilion peut faire réfléchir. En effet, ils pouvaient a priori être considérés comme de petits ilots de verdure au milieu des vignes. Après une année de mesures répétées, il s avère que leur niveau en richesse et abondance d arthropodes semble plus proche de celui de la vigne que de celui d éléments semi-naturels. La question de la gestion de ces espaces prend donc ici toute son importance : choix des espèces, pression d entretien par la taille ou la tonte semblent autant d éléments sur lesquels il pourrait être possible de travailler pour rendre ces zones 12

15 plus accueillantes pour la biodiversité locale, d autant plus que ces parcs sont répartis de manière assez homogène dans toute la zone d étude. En Costières de Nîmes, les vergers montrent des niveaux de richesse et d abondance également bas. Des actions similaires à celles encouragées par le programme BioDiVine pourraient être envisagées sur le parcellaire arboricole afin de donner un sens plus global aux actions de préservation de la biodiversité, qui est un patrimoine commun à tous les utilisateurs du territoire (agriculteurs, collectivités, résidents, ). Il est également à noter que les niveaux d abondances et de richesses en arthropodes du vignoble ne sont pas anecdotiques en comparaison de ceux des autres éléments du paysage. La quantité et la diversité des arthropodes qui transitent, qui se nourrissent, se déplacent, se reproduisent dans les parcelles de vignes sont donc bien réelles. C est un élément à prendre en compte, notamment dans le choix de produits phytosanitaires ayant le moins d impact possible sur les organismes non-cible. En 2012 et 2013, les stations d échantillonnage ont été localisées exclusivement en parcelles de vigne. Entre et arthropodes ont été collectés selon le site et l année. Le détail sur les valeurs obtenues est donné en tableau 1. Tableau 1 : Nombre moyen d arthropodes capturés par point de mesure et par an (10 semaines de suivi) Moyenne par piège (± erreur standard) Bourgogne Costières de Nîmes Limoux Saint Emilion (±265.13) (±591.03) (±542.24) (±257.14) (±466.48) (± ) (±612.1) (±289.44) Les principaux ordres représentés (en nombre d individus et de MT) sont les suivants : coléoptères (carabes, coccinelles, cétoines, ), hyménoptères (guêpes, frelons, abeilles, fourmis, ), diptères (mouches, moustiques, ), hétéroptères (punaises, ) (figure 9). a) b) c) d) Figure 9 : Exemples de coléoptère (a), hyménoptère (b), diptère (c), hétéroptère (d) Au sein de chaque site de démonstration, les valeurs observées étaient très variables d un point de mesure à un autre, aussi l hypothèse de l influence du paysage environnant (sur un cercle de 400m de rayon) a été testée. 13

16 Les valeurs de richesse en arthropodes collectés en 2012 et 2013 sur les sites français et portugais présentent une relation significative et positive avec les éléments semi-naturels du paysage : plus leur surface est importante autour de la station d échantillonnage, plus celle-ci capture une grande variété d arthropodes (figure 8). Bourgogne 2012 Bourgogne 2013 Saint Emilion 2012 Saint Emilion 2013 Limoux 2012 M Limoux 2013 E Costières 2012 V Costières 2013 Figure 8 : Lien entre proportion en habitats semi-naturels dans un rayon de 400m (abscisses) et nombre de MT (richesse, en ordonnées) comptabilisés (10 semaines de prélèvements). Cette corrélation montre l importance de la présence des éléments semi-naturels pour la protection de la biodiversité à une échelle plus large, celle du paysage. En effet, nous avons vu que la vigne figure parmi les éléments montrant une biodiversité relativement faible dans le paysage. Ces résultats tentent à montrer que les parcelles de vigne qui hébergent une grande diversité sont celles dont l environnement est varié et présente des surfaces importantes en éléments semi-naturels. L association d éléments semi-naturels aux cultures bénéficie donc à la biodiversité globale du paysage de façon directe car ils contiennent intrinsèquement une plus forte richesse, et de façon indirecte en augmentant la richesse dans les cultures. Par conséquent, la diversification du paysage (par la conservation des éléments semi-naturels existants et leur réintroduction là où des manques sont constatés) peut être considérée comme un axe prioritaire dans les projets dédiés à la protection de la nature sur le territoire agricole. Cependant, ces résultats demeurent encore insuffisants pour étayer ou discuter des référentiels environnementaux en vigueur. Par exemple, la préconisation de conserver 4% de la surface arable en infrastructures agro écologiques comptabilisées au titre de la PAC ou dans le système HVE ne peut être ni confortée ni réfutée par ce résultat. Il demeure encore difficile de situer des limites pour de telles règles généralisées. En ce qui concerne les observations de Lobesia botrana effectuées sur les cinq sites en 2012 et 2013, une corrélation significativement négative a été observée entre l abondance en effectifs de mâles capturés lors du premier vol et la proportion de forêts dans la zone de 400 mètres autour du point de mesure (z = , P = 0,02). Ce résultat doit être nuancé par le fait que certains éléments paysagers sont souvent corrélés entre eux (puisque les espaces occupés par les forêts ne le sont pas par les 14

17 vignes et inversement). Il est donc probable que cette corrélation illustre le fait que L. botrana est moins présente dans les zones où sa ressource principale (la vigne) est moins abondante. Une autre hypothèse pour expliquer cette corrélation pourrait être un effet direct de la forêt par l apport d auxiliaires potentiels, qui réguleraient mieux L. botrana. Cependant, si la présence des habitats semi-naturels augmente avec certitude la richesse et l abondance des arthropodes présents dans les parcelles à proximité, la part d auxiliaires favorisée par ces espaces et leur efficacité potentielle en termes de contrôle biologique ne sont pas démontrées. Concernant les résultats des inventaires floristiques, les parcelles des sites pilotes ont montré des richesses allant de 4 à 30 espèces végétales dans les inter-rangs, avec une grande variabilité d une parcelle à l autre (tableau 2). Tableau 2 : Richesse floristique sur les 25 parcelles des sites Français et Portugais Bourgogne Costières de Nîmes Douro Limouxin Saint- Emilionnais Richesse moyenne Richesse Max. Richesse Min. Ecart-type ,45 7,42 5,76 6,83 5,16 Les enherbements naturels maitrisés présentent une diversité floristique significativement supérieure à celle des parcelles semées. Il semblerait par ailleurs qu une diversité floristique importante supporte une diversité en arthropodes plus élevée (Chisq = , P < 0.005). Le choix d un enherbement naturel maitrisé paraît donc à privilégier d un point de vue de la flore et de l entomofaune, si il est par ailleurs techniquement supportable d un point de vue agronomique. Entre 42 et 64 espèces d oiseaux ont été comptabilisées lors des sessions d écoute (tableau 3). Aucune corrélation n a été établie entre la complexité paysagère et le nombre d espèces d oiseaux comptabilisées sur les points d écoute. Des analyses prenant en compte les caractéristiques des espèces (régime alimentaire, capacité de dispersion, milieux fréquentés, ) sont en cours. Tableau 3 : Nombre d espèces d oiseaux comptabilisées en 2012 et 2013 sur les appellations françaises Site Richesse totale 2012 Richesse totale 2013 Bourgogne Costières de Nîmes Limoux Saint Emilion

18 Les mammifères recensés au cours du projet semblent fréquenter autant l intérieur des ilots de vigne (souvent de simples passages) que les abords de parcelles pourvus d éléments arborés (pour la prise de nourriture, la chasse, ou de simples passages). Parmi les mammifères observés le plus fréquemment, les chevreuils, renards, lièvres et blaireaux figurent en bonne place. La vigne semble donc être principalement visitée pour transiter d un habitat semi-naturel à un autre, la faune gibier ayant besoin de ressources situées dans les boisements qui sont autant fréquentés. Les mesures de l activité biologique des sols n ont pas permis d apporter une réponse claire sur l effet de l enherbement intra-parcellaire. En effet, selon les sites de démonstration, tous les cas de figure (plus d activité biologique dans l inter-rang enherbé, dans l inter-rang désherbé, pas de différence entre les deux inter-rangs) ont été observés. Une étude plus poussée réalisée sur le site de Costières de Nîmes en 2014 a associé la méthodologie des Bait-Lamina à d autres mesures. Cette étude a permis de constater que la seule utilisation des Bait-Lamina se révèle insuffisante pour rendre compte du degré d activité biologique des sols, et que son utilisation doit être couplée à d autres méthodes. 16

19 Conclusions Les comparaisons effectuées en début de programme sur les arthropodes ont permis de démontrer que les éléments semi-naturels présents dans les vignobles sont indispensables pour héberger une biodiversité supplémentaire. On peut cependant considérer que les parcelles viticoles demeurent des milieux fréquentés par une diversité d arthropodes importante. Cela constitue un argument supplémentaire pour améliorer toujours plus la sélectivité des spécialités phytopharmaceutiques ainsi que la qualité de pulvérisation, et diminuer autant que possible leur utilisation. La conservation ou la réintroduction d éléments semi naturels tels que les prairies, les haies et les boisements est un axe pertinent à travailler pour la conservation de la biodiversité à l échelle d appellations viticoles. En effet, le programme expérimental mené dans le cadre du projet LIFE+ BioDiVine a permis de confirmer par des relevés de terrain les éléments théoriques d écologie selon lesquels des paysages plus complexes et diversifiés ont plus de potentiel pour accueillir la biodiversité ordinaire. D un point de vue des protocoles utilisés, l acquisition des données relatives aux mammifères et à l activité biologique des sols s est révélée insuffisante pour conclure sur l efficacité des protocoles simplifiés : la mise en œuvre de séries de mesures plus complètes semble indispensable pour mieux évaluer ces aspects de la biodiversité. Toutefois les vidéos de mammifères ont pu être utilisées dans la communication grand public pour le sensibiliser sur les efforts fournis par la profession viticole pour travailler sur la biodiversité. Sur les différents taxons étudiés, les arthropodes et la flore des parcelles se sont révélés efficaces pour mettre en évidence des effets globaux des actions de diversification du paysage sur leur richesse et leur abondance. Il est toutefois utile de préciser que parmi les différents protocoles appliqués, ceux relatifs aux arthropodes et aux plantes étaient ceux qui demandaient le plus de moyens. Par ailleurs, la méthode RBA ne permet pas d aller plus loin sur les rôles et fonctions des arthropodes échantillonnés, notamment en termes de contrôle biologique potentiel par les auxiliaires. La simplification des protocoles jusqu à la mise au point de solutions «clé en main» assurant une bonne représentativité de la biodiversité ordinaire et de ses fonctions reste donc encore à travailler. En ce qui concerne l analyse des données sur l avifaune, elle nécessite d être abordée pas seulement en termes de nombre d espèces, mais selon leurs caractéristiques, ce qui est en cours. Néanmoins, les actions de diversification du paysage doivent respecter certaines règles pour être efficaces et permettre aux éléments implantés ou entretenus de jouer pleinement leur rôle. 17

20 Les actions de conservation du projet LIFE+ BioDiVine Comment intégrer des mesures favorables à la biodiversité dans une stratégie de production viticole? Benjamin PORTE - Institut Français de la Vigne et du Vin benjamin.porte@vignevin.com A l image de l ensemble des projets financés par le programme LIFE Nature, le projet LIFE+ BioDiVine a pour objectif principal la mise en place d actions concrètes de conservation dédiées à la protection de la biodiversité. La sélection des actions de conservation Parmi les cinq actions sélectionnées pour le projet, deux consistent à encourager le recours à des pratiques viticoles favorables à la biodiversité (enherbements intra-parcellaires et lutte écoéthologique par confusion sexuelle) et trois ont pour objectif la mise en place d infrastructures agroécologiques* (plantations de haies composites, installation de murets de pierres sèches ou pierriers, enherbement et gestion extensive des espaces enherbés non productifs). Le projet étant dédié à la conservation de la biodiversité globale du territoire viticole, les partenaires ont identifié des actions de conservation favorables à un large cortège d espèces. En complément de leur intérêt pour la biodiversité, ces actions ont été sélectionnées pour leur faculté à être intégrées dans le schéma de fonctionnement d une exploitation sans contraintes techniques ou financières majeures pour le viticulteur afin de ne pas nuire à la viabilité de l exploitation. Enfin, les cinq mesures identifiées doivent être adaptées à des critères indépendants de l exploitation viticole (adaptabilité aux conditions pédoclimatiques, légitimité au regard du patrimoine historique local,...). La compatibilité des actions de conservation avec la stratégie de production des exploitations viticoles et les caractères patrimonial, géographique et climatique des territoires pilotes est indispensable afin de garantir leur réussite et leur pérennité. Les actions de conservation Enherbement de l inter-rang de vigne Cette action consiste à installer et gérer durablement un couvert enherbé dans l inter-rang de vigne. Géré convenablement, l enherbement de la vigne combine des avantages agronomiques (gestion du taux de matière organique du sol, maitrise de l érosion, amélioration de la portance du sol, ) et écologiques (site de reproduction et de nourrissage pour la faune, intégration de la parcelle de vigne dans une continuité écologique, conditions favorables à la faune du sol, ). Afin de profiter pleinement de ce double intérêt, les enherbements préconisés dans le cadre du projet ont été sélectionnés en étroite collaboration avec les semenciers et les viticulteurs 18

21 partenaires. Deux types d enherbement ont été implantés en remplacement d un désherbage mécanique ou chimique de l inter-rang : l enherbement naturel spontané et l enherbement semé. L enherbement naturel maitrisé est une alternative intéressante puisqu il présente l avantage d être généralement composé d espèces locales, adaptées aux conditions pédoclimatiques et à l entomofaune présente sur le territoire. Cependant, il peut présenter des problèmes liés à une faible couverture du sol et à un envahissement par des espèces indésirables au vignoble. Le semis offre la possibilité de sélectionner la composition botanique du couvert végétal et sa capacité à couvrir le sol (via la sélection d une densité de semis adéquate). Les semis préconisés dans le cadre du projet sont sensiblement différents des couverts végétaux généralement utilisés en viticulture. Dans la plupart des cas, ces derniers se composent d une ou quelques espèces de graminées et/ou légumineuses sélectionnées pour leurs avantages strictement agronomiques. Les semis réalisés durant le projet ont été sélectionnés en priorité pour leur intérêt écologique en s assurant que leurs effets non intentionnels sur la vigne soient limités voire très faibles. Ce sont des enherbements semés, composés de graminées et de légumineuses associées à des espèces dites «sauvages». Les mélanges sont composés d espèces aux cycles de vie différents afin de combiner différents avantages pour la biodiversité (étalement de la floraison dans le temps, activation de la vie du sol, augmentation et diversification de la ressource pollinique et nectarifère pour les insectes pollinisateurs sauvages et domestiques, ). Enherbements semés (Costières de Nîmes, Saint Emilion) L arrêté du 28 novembre 2003 (relatif aux conditions d'utilisation des insecticides et acaricides à usage agricole en vue de protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs) interdit tout emploi d insecticides ou d acaricides en période de floraison ou de production d exsudats en vue de protéger les insectes pollinisateurs. Les traitements sont donc interdits durant toute la période de 19

22 floraison et de production d exsudats par tous les peuplements végétaux présents sur la zone agricole (culture en place et couvert enherbé associé). La présence d un enherbement fleuri dans l inter-rang de vigne est donc difficilement compatible avec ces restrictions d usage relatives à la protection des pollinisateurs. Deux solutions existent et permettent la mise en place de ces enherbements dans le cadre du projet LIFE+ BioDiVine : Le recours à la lutte par confusion sexuelle, alternative aux traitements insecticides compatible avec l arrêté «abeilles». L emploi d insecticides portant l une des trois mentions «abeilles» uniquement après avoir vérifié l absence d abeilles dans la parcelle : lorsque les conditions sont défavorables aux pollinisateurs (temps couvert, températures inférieures à 12 C), le soir ou le matin. Un traitement en soirée est recommandé afin de maximiser la durée entre le traitement et la visite des pollinisateurs. Plantation de haies composites Eléments historiques du paysage agricole, les haies fournissent plusieurs services agronomiques parmi lesquels les plus importants sont la protection des sols contre l érosion et le ruissellement, l effet brise-vent et la régulation thermique, la protection de la qualité des eaux en limitant les dérives des produits phytosanitaires. D un point de vue écologique, les haies, sous réserve d être composées d espèces adaptées et gérées de manière convenable, représentent d importants réservoirs de biodiversité et constituent des habitats et des sites de reproduction pour plusieurs taxons (insectes, oiseaux, mammifères, reptiles, amphibiens, ). Les haies peuvent également constituer des outils de valorisation paysagère participant à la promotion de l exploitation et du travail du viticulteur. Afin d optimiser la qualité écologique de la haie, son emplacement, sa composition botanique et son mode de gestion sont trois critères d importance primordiale dont ont tenu compte les viticulteurs partenaires du projet. A proximité de l entrée du Domaine comme outil de valorisation, perpendiculairement aux vents dominants pour un effet coupe-vent efficace (recherché en costières de Nîmes par exemple), le long des courbes de niveau pour lutter contre l érosion, entre deux infrastructures agro-écologiques existantes pour favoriser la connectivité écologique, la position de la haie sur l exploitation doit être particulièrement réfléchie au regard des intérêts recherchés par le viticulteur. Des espèces d arbres et d arbustes locales, de phénologies différentes (précoces, intermédiaires et tardives), caduques et persistantes ont été sélectionnées afin de bénéficier à un large cortège d espèces faunistiques tout au long de la saison. Une fois plantée, la haie doit être entretenue de manière extensive pour lui permettre d exprimer pleinement son potentiel agro-écologique. Une gestion raisonnée et adaptée (dates d intervention, matériel utilisé, ) est alors indispensable pour garantir sa pérennité et maximiser les bénéfices rendus à la biodiversité. Dans la majorité des cas, les haies plantées en milieu viticole sont maintenues sur un port buissonnant afin de renforcer leur densité et limiter leur développement en hauteur et en largeur. 20

23 Haies composites (Saint-Emilion, Limoux, Costières de Nîmes) Installation de murets de pierres sèches ou de pierriers* A l image des haies, les édifices en pierres sèches sont traditionnellement associés au paysage agricole. Ils sont les témoins d une activité ancestrale et constituent aujourd hui des éléments d intérêt patrimonial auxquels on attribue une utilité écologique. En zone de coteaux, les murets de soutènement stabilisent les sols et facilitent l infiltration des eaux dans le respect du paysage traditionnel local. Ils sont des éléments essentiels des terrasses agricoles permettant d augmenter la surface cultivable sur ces zones de pentes. Le caractère réfractaire des pierres sèches permet d atténuer les variations de température entre le jour et la nuit en restituant la nuit la chaleur accumulée durant la journée. Les pierriers et murets de pierres sèches constituent des micro-habitats riches en biodiversité (invertébrés, amphibiens, reptiles, ). Ces microsystèmes servent de support à une végétation spécifique (plantes pionnières) et participent ainsi à augmenter la diversité végétale du territoire viticole. Les interstices et cavités qu ils renferment constituent des abris et des sites de reproduction disponibles pour un large cortège d espèces. Le territoire viticole offrant à la faune locale davantage de ressources alimentaires que de refuges, la présence de murets et de pierriers s avère particulièrement bénéfique. Une centaine de mètres de muret de pierres sèches ou de pierrier a été mise en place sur chacun des sites pilotes du projet LIFE+ BioDiVine. Bien que la quantité de mètres linéaires de muret/pierrier mis en place ne soit pas significative à l échelle d une appellation viticole de plusieurs centaines ou milliers d hectares, l intérêt d une telle action réside principalement dans son caractère promotionnel. En effet, dans plusieurs sites du projet, l installation d un muret/pierrier a été réalisée 21

24 dans le but de promouvoir le petit patrimoine bâti et plus largement, la mise en place d infrastructures agro-écologiques. En Costières de Nîmes, cent mètres de pierriers ont été installés sur le Domaine du Lycée agricole de Rodilhan. Ce pierrier est accessible par les élèves de l établissement et les visiteurs. Le Lycée prévoit d installer un panneau d information destiné à expliquer les avantages d une telle action afin de sensibiliser le public à l installation et la gestion durable des infrastructures agro-écologiques. En Bourgogne (Aloxe-Corton), une journée de formation a été organisée dans le but d enseigner les techniques nécessaires à la construction d un muret de pierres sèches aux vignerons participants. La portée démonstrative et pédagogique des démarches liées à l installation de murets sur les sites pilotes du projet contribue à sensibiliser les professionnels du secteur et le grand public à la conservation de la biodiversité inféodée au paysage viticole par la mise en place d actions simples, à une échelle individuelle ou collective. Journée de formation de construction de murets de pierres sèches / Pierrier (Bourgogne, Costières de Nîmes) Lutte éco-éthologique par confusion sexuelle La quatrième action de conservation du projet consiste à encourager la lutte éco-éthologique par confusion sexuelle. La confusion sexuelle est une méthode de lutte alternative à la lutte chimique dédiée au contrôle des deux principales espèces de tordeuses de la vigne, Eudémis (Lobesia botrana) et Cochylis (Eupoecilia ambiguella). Son principe consiste à perturber la reproduction des lépidoptères ravageurs en diffusant dans l atmosphère des phéromones synthétiques similaires à celles libérées par les femelles pour attirer les mâles. Ces phéromones synthétiques sont diffusées en très grande quantité à l aide de diffuseurs installés dans le vignoble. Les mâles sont alors incapables de localiser les femelles, ce qui résulte en une réduction considérable des taux d accouplement et par conséquent, du développement des populations de larves et de leurs potentiels dégâts sur la vigne. Aujourd hui, il existe des spécialités de phéromone autorisées pour le contrôle de l Eudémis et de la Cochylis mais aucune n est homologuée pour le contrôle d espèces de tordeuses plus rares telles que la Pyrale de la vigne (Sparganothis pilleriana) ou l Eulia (Argyrotaenia lungjiana). C est une méthode de lutte qui présente plusieurs avantages agronomiques et environnementaux : - n a pas d effet létal sur le ravageur cible ni d impact sur la biodiversité y inclus les ennemis naturels des ravageurs de la vigne, et ne favorise donc pas l attaque d autres ravageurs (acariens phytophages par exemple). - évite les risques de résidus phytosanitaires dans les baies et les sols. - réduit les risques d exposition du viticulteur aux composés de synthèse. 22

25 Néanmoins, les vignerons doivent respecter des précautions de mise en place et de suivi de la protection rigoureuses afin de garantir l efficacité de la méthode. La lutte par confusion sexuelle doit être mise en place sur une surface minimale de 10 hectares, la plus compacte et homogène possible. Dans les vignobles au parcellaire de petite taille ou morcelé, la technique nécessite alors que les vignerons mettent en place une stratégie de lutte collective. Au-delà de la taille et de la configuration du parcellaire, la date de pose, le nombre de diffuseurs et la protection des bordures sont des critères particulièrement importants à prendre en compte pour l installation de la lutte par confusion sexuelle. Une fois les diffuseurs posés, il est indispensable d assurer un suivi rapproché des populations de ravageurs à chaque génération (piégeages et comptages) pour s assurer de l efficacité de la méthode et déclencher un traitement insecticide complémentaire si nécessaire, la technique ne pouvant garantir une protection efficace en cas de forte pression. La lutte par confusion sexuelle présente des effets cumulatifs au fil du temps car elle permet de raréfier les populations de ravageurs d'année en année. La méthode sera donc plus efficace si elle est mise en place selon une stratégie à long terme. Les fournisseurs de diffuseurs et les techniciens viticoles proposent un accompagnement aux viticulteurs leur permettant de suivre une méthodologie adaptée à leur situation pour garantir une protection rigoureuse et efficace. A ce jour, la lutte par confusion sexuelle est encore deux fois plus coûteuse que la lutte chimique (170 /ha en moyenne) mais le prix des diffuseurs de phéromones est en constante diminution. Dans le cadre du projet LIFE+ BioDiVine, les vignerons partenaires ont bénéficié d un soutien financier de la Commission européenne. A l image de ce projet, plusieurs initiatives existent afin de permettre aux viticulteurs de disposer d une aide financière et technique destinée à faciliter la transition vers une stratégie de protection du vignoble plus favorable à la biodiversité et l environnement. Pose collective de diffuseurs de phéromones sexuelles (Saint-Emilion) Enherbement et gestion extensive des espaces enherbés non productifs La biodiversité des agrosystèmes est en partie déterminée par la richesse des espèces végétales qui s y trouvent. L une des clés de la conservation de la biodiversité dans le paysage viticole réside alors dans la protection d une diversité végétale élevée, utile au développement de nombreux taxons (arthropodes, mammifères, oiseaux, ). Dans le but de contribuer au maintien et à l amélioration de la diversité botanique de l agrosystème viticole, l une des actions de conservation du projet LIFE+ BioDiVine consiste à améliorer la richesse botanique des espaces enherbés non productifs du 23

26 territoire viticole tels que les espaces interparcellaires (bords de parcelles, talus, fossés), les parcelles en repos du sol, les jachères et les friches herbacées. La plupart de ces espaces se compose d espèces végétales peu diversifiées, aux caractéristiques et fonctions agro-écologiques proches et peu ou pas complémentaires. Par exemple, un espace essentiellement dominé par des graminées telles que le ray-grass anglais (Lolium rigidum) et les fétuques (Festuca spp.) présente une couverture du sol développée qui assure une portance et une résistance au tassement efficaces. Cependant, les avantages écologiques de ce type de couvert végétal sont limités. La faible qualité écologique de ces habitats est le résultat d une conduite intensive, souvent non adaptée au développement d une flore diversifiée. L objectif de cette action de conservation consiste à encourager sur ces espaces, le développement d espèces végétales locales aux caractéristiques (période de floraison, cycle de vie, ) et fonctions (décompaction du sol, fixation d azote atmosphérique, production de pollen/nectar, ) différentes et complémentaires. Pour ce faire, une stratégie associant des semis d espèces herbacées d intérêt agro-écologique et des méthodes de gestion de ces espaces favorables à la biodiversité a été développée en partenariat avec les viticulteurs partenaires. La gestion préconisée dans le cadre de cette action implique une réduction du nombre d interventions culturales (absence ou réduction du nombre de labour(s)/tonte(s), limitation des passages de machines viticoles et des dérives phytosanitaires, ). Une telle conduite facilite notamment l implantation d espèces moins tolérantes aux perturbations (espèces vivaces par exemple) et encourage le développement spontané d une flore locale diversifiée. En complément, l adaptation des dates d intervention du viticulteur aux cycles de développement des espèces leur permet de s installer durablement (auto-ensemencement des espèces annuelles) et d optimiser leur fonction de refuge et de site de nourrissage. L évolution de la composition botanique de ces espaces se réalise sur un pas de temps relativement long car elle est conditionnée par les processus naturels de dispersion des espèces. La diversification du couvert enherbé peut être accélérée par l intermédiaire d un semis composé d espèces d intérêt agro-écologique adaptées aux conditions pédoclimatiques locales. Ce semis s avère utile afin de répondre à un objectif spécifique d ordre agronomique (lutte contre les nématodes dans une perspective de replantation, apport d azote, ) ou écologique (activation de la biodiversité du sol, favoriser les pollinisateurs, ). Une gestion adaptée est alors recommandée afin de garantir le développement des espèces semées et l installation d autres espèces locales au détriment des espèces jugées indésirables. 24

27 Espaces non productifs semés et/ou gérés extensivement (Saint Emilion, Limoux, Bourgogne, Costières de Nîmes) Les travaux de caractérisation paysagère menés dans le cadre du projet BioDiVine indiquent que les espaces enherbés non productifs occupent des surfaces conséquentes (figure ci-dessous : exemple de l AOC Costières de Nîmes) et se distribuent uniformément sur le territoire viticole. Une gestion garantissant l expression de leur plein potentiel écologique s avère donc particulièrement utile en vue d optimiser les avantages rendus à la biodiversité à l échelle de la parcelle et du territoire. Pourcentages d occupation du sol sur l AOC Costières de Nîmes (2000 hectares caractérisés) 25

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