Art mobilier et art pariétal du Roc-aux-Sorciers (Anglessur-l Anglin, Vienne, France) : disparités ou sens communs?

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1 CLOTTES J. (dir.) L art pléistocène dans le monde / Pleistocene art of the world / Arte pleistoceno en el mundo Actes du Congrès IFRAO, Tarascon-sur-Ariège, septembre 2010 Symposium «Art mobilier pléistocène» Art mobilier et art pariétal du Roc-aux-Sorciers (Anglessur-l Anglin, Vienne, France) : disparités ou sens communs? Geneviève PINÇON * L abri du Roc-aux-Sorciers à Angles-sur-l Anglin (Vienne, France), se singularise par ses sculptures monumentales exceptionnelles, découvertes dans leur contexte archéologique, attribuables au Magdalénien moyen. À la suite de Lucien Rousseau, Suzanne de Saint-Mathurin et Dorothy Garrod, ont mis au jour, lors de leurs fouilles entre 1946 et 1956, un matériel archéologique abondant dont plusieurs pièces d art mobilier : statuettes, pierres et dents gravées Art pariétal et art mobilier se trouvent ainsi rassemblés dans un même contexte archéologique. L analyse et la confrontation de ces deux formes d expression révèlent des disparités mais aussi des sens communs qui illustrent tout à la fois la complexité et la cohérence des sociétés magdaléniennes. L art pariétal, un atout pour une chronologie relative L attribution chronologique des œuvres pariétales sculptées du Roc-aux-Sorciers s appuie sur la découverte de fragments de sculptures au sein même des couches d occupation. Cependant, l étude de l art pariétal permet de lire plusieurs épisodes dans la réalisation des œuvres pariétales. Suzanne de Saint-Mathurin énonce clairement dans ses rapports de fouilles que «la frise d Angles n est pas une composition thématique au sens où les préhistoriens structuralistes l entendent». Pour elle, sur la paroi se succèdent les figures féminines et les bisons, puis les bouquetins évincent les bisons. Les chevaux sont exécutés sur deux périodes, l une contemporaine des bisons, l autre plus tardive. D un point de vue technique, elle signale que les traits enchevêtrés, les gravures fines, recouvrent les reliefs. À la lumière des analyses pariétales réalisées à partir de relevés récents (Iakovleva & Pinçon 1997 ; Pinçon 2009), nous pouvons confirmer la succession thématique décrite par S. de Saint-Mathurin : femme-bison, cheval puis bouquetin. En revanche, l analyse fine de la paroi permet d affirmer que les sculptures entament les gravures pariétales et leur sont donc postérieures. Le panneau où se situe la «bouquetine» (ou étagne) illustre parfaitement cette chronologie pariétale (fig. 1). La sculpture des jambes d une femme entame le registre de gravures fines. L étagne et le jeune bouquetin sont réalisés aux dépens de deux bisons dont l un est associé à la femme évoquée dont seuls les jambes et le triangle pubien sont figurés (Pinçon 2008). * Ministère de la Culture et de la Communication, Sous-direction de l archéologie, France Chargée de mission au Musée d Archéologie Nationale, UMR 7041 ArScAn, Ethnologie préhistorique genevieve.pincon@culture.gouv.fr

2 Symposium Art mobilier Fig. 1. Interventions successives sur la paroi : gravures pariétales entamées par les sculptures femme-bison, puis bouquetin sur le panneau des bouquetin de l abri Bourdois au Roc-aux-Sorciers (Vienne, France). (Relevé Pinçon-Iakovleva-Fuentes.) a Fig. 2. Stratigraphies au Roc-aux-Sorciers : a. relevé de coupe, Cave Taillebourg (Musée d archéologie nationale, fonds Saint-Mathurin) ; b. coupe schématisée, abri Bourdois (Saint-Mathurin 1984). b Ces interventions successives sur la paroi, thématiques ou techniques, peuvent être mises en parallèle avec le contexte stratigraphique. Dans la partie amont du site ou Cave Taillebourg, les fouilleurs ont distingué des couches d occupation épaisses, la couche C reposant sur la couche D (fig. 2a). Dans la partie aval (abri Bourdois), la CD-1550

3 PINÇON G., Art mobilier et art pariétal du Roc-aux-Sorciers (Angles-sur-l Anglin, Vienne, France) : disparités ou sens communs? stratigraphie est plus longue car aux niveaux du Magdalénien moyen se superposent également plusieurs niveaux du Magdalénien supérieur, voire final (fig. 2b). Les niveaux supérieurs d occupation, bien séparés dans la stratigraphie par le phénomène d effondrement qui scelle les couches du Magdalénien moyen et permet de caler précisément les œuvres pariétales, ont livré peu d objets mobiliers décorés, mis à part un éclat cortical gravé (Saint-Mathurin & Pinçon 1987) et quelques sagaies portant un décor géométrique (Pinçon 2009), caractéristiques du Magdalénien supérieur. Dans cette partie du gisement, on distingue la couche C, la couche D la plus épaisse dite «des grands feux», associée à «la période de la plus haute fréquentation de l abri» (MAN, archives Saint-Mathurin 1 ), et la couche E ocrée. Sans reprendre l ensemble du matériel archéologique, objet de différents travaux de recherche en cours, nous constatons que l industrie en matière dure animale, par exemple, se diversifie légèrement au cours du Magdalénien moyen entre les couches C et D de l abri Bourdois et de la Cave Taillebourg. Les fragments de baguettes demi-rondes dont le recollement permet de reconstituer deux baguettes qui s assemblent, ont été repérés dans la couche supérieure du Magdalénien moyen, à savoir la couche C de la Cave Taillebourg. La proportion de sagaies de type Lussac-Angles est également plus importante dans ce niveau plus récent. Il en est de même pour les aiguilles, les poinçons et les lissoirs. En revanche, les fragments de bâtons percés ne se retrouvent que dans les couches profondes de l abri Bourdois (couches RSD et RSE). À ce jour, rien ne nous permet d assimiler respectivement les couches C et D des deux locus, mais un parallèle peut être fait sur la présence, dans chaque partie du gisement, de deux couches d occupation épaisses. La découverte de fragments de sculptures dans la couche la plus profonde atteste de leur existence dès la première occupation du site. L ajout d une thématique nouvelle, le thème bouquetin, doit-il être associé à l occupation plus récente du site? Associé à ces diverses occupations, un art mobilier «d usage non technique» (Leroi-Gourhan 1965, p. 66), a été mis au jour. Il s agit de statuettes et d objets gravés le plus souvent sur supports lithiques tels que des plaquettes, des dalles et des blocs, pouvant porter des traces de colorants. Plusieurs blocs, gravés sur toutes leurs faces et/ou aux bords adoucis peuvent être considérés comme des œuvres mobilières. En revanche, de ce mobilier, nous excluons les blocs sculptés, gravés et peints particulièrement nombreux, car ils sont issus, soit du plafond effondré de la Cave Taillebourg, soit des retailles des sculptures, notamment celles de l abri Bourdois, et relèvent donc de l art pariétal. L art mobilier au regard de l art pariétal, convergences et divergences L analyse de ce mobilier, dont malheureusement nous n avons pas systématiquement la position précise, apporte quelques éléments de réflexion utiles à notre connaissance des groupes magdaléniens qui ont créé l art si particulier du Roc-aux-Sorciers. Le cas du bloc à la tête de félin au contour sculpté et aux détails anatomiques finement gravés (fig. 3) est à cet égard intéressant. Ce bloc calcaire parallèle- 1 Archives Saint-Mathurin : cf Fonds Saint-Mathurin au Musée d archéologie nationale. CD-1551

4 Symposium Art mobilier pipédique d une cinquantaine de centimètres dans sa plus grande longueur et épais de 33 cm, présenté au Musée d Archéologie Nationale (MAN 83313), est transportable par un seul homme. Il a été repéré in situ dans la couche C du locus VII de la Cave Taillebourg, «dressé dans la couche, face ornée vers le Sud», c est-à-dire vers la vallée (MAN, archives Saint-Mathurin). Deux autres blocs, de mêmes dimensions et de formes proches, présentent des gravures fines enchevêtrées de type La Marche, figurant essentiellement des représentations partielles de chevaux et de rennes. Un soin particulier est porté au rendu de l avanttrain : de multiples incisions aident ainsi à marquer des détails de la tête comme les yeux, les oreilles ourlées, et le pelage (fig. 4). Fig. 3. Félin sur bloc de la Cave Taillebourg (Réunion des musées nationaux, cliché Jean-Gilles Berizzi.) Fig. 4. Tête de renne finement gravée sur dalle calcaire. (G. Pinçon, Relevé G. Pinçon.) CD-1552

5 PINÇON G., Art mobilier et art pariétal du Roc-aux-Sorciers (Angles-sur-l Anglin, Vienne, France) : disparités ou sens communs? Un autre fragment calcaire transportable, découvert par Lucien Rousseau, premier fouilleur ayant repéré l occupation magdalénienne, Cave Taillebourg (Rousseau 1993), peut être associé à ce groupe. Toutefois, si sa longueur est semblable à celle des précédents blocs, il se pourrait qu il soit d une toute autre nature au vue de sa faible et régulière épaisseur (pas plus de 5 cm) et de sa surface gravée très aplanie. Au sein d un palimpseste d incisions, on distingue une figure de mammouth marchant de profil gauche et une tête de cheval également de profil gauche, toutes deux de petites proportions. Cette dalle gravée évoque celles de La Marche ; mais on ne peut rejeter une provenance pariétale originelle car elle peut tout autant résulter d un écaillement de la paroi. S agit-il alors d art pariétal ou mobilier? Il est difficile à l heure actuelle de répondre à cette question ; on peut cependant rappeler que le thème du mammouth, représenté sur cette pièce n est pas encore attesté dans l art pariétal du Roc aux Sorciers, mais qu il existe, en revanche, sur un petit galet portant des traces de percussions et gravé de mammouth sur chacune de ses faces (fig. 5). Fig. 5. Mammouths gravés sur galet et dalle calcaire (pariétal?). (G. Pinçon, Relevé G. Pinçon) Fig. 6. Têtes humaines gravées sur paroi et plaquette. (G. Pinçon, Relevés O. Fuentes.) CD-1553

6 Symposium Art mobilier D autres pièces rappellent celles de La Marche, dont deux fragments de plaquettes calcaires portent des représentations humaines. Sur l une, l individu est debout de profil gauche, sur une autre, seule la tête de profil est gravée (fig. 6). a Fig. 7. Figures féminines sculptées. (Réunion des musées nationaux, clichés Thierry Ollivier.) b Enfin, des statuettes ou rondes-bosses en calcaire complètent l ensemble d art mobilier sur support lithique du Roc-aux-Sorciers. Le sujet le plus complet est une statuette féminine en calcaire de très petite dimension (3,3 cm de hauteur) (fig. 7). Elle fut découverte sous un amoncellement rocheux dans la couche D du locus 63 de la Cave Taillebourg. Cette statuette est entièrement façonnée, en tirant parti de la forme naturelle du (petit) bloc calcaire. Une autre ronde-bosse de petite dimension (6 cm dans sa plus grande dimension) offre un façonnage soigné pour rendre les volumes d un mufle animalier très achevé (fig. 8a). Un fragment calcaire trouvé dans la couche C de l abri Bourdois (tranchée Y) présente une tête d animal de forme triangulaire, sculptée en ronde-bosse (5 cm). Si la mise en forme du contour et des volumes a été finement réalisée, on remarque néanmoins que, à l exception de l oreille gauche façonnée avec soin (fig. 8b), les détails anatomiques ne sont pas tous figurés (l oreille droite absente) ou achevés (seule une incision figure la bouche) ce qui évoque un objet inachevé. L exploitation des formes naturelles des supports sélectionnés est particulièrement visible sur une pierre calcaire mise au jour dans la couche D du locus 58 de la Cave Taillebourg. En effet, sa morphologie originelle qui évoque un profil animalier, a été soulignée par de l ocre rouge et de la craie blanche. Cet intérêt pour les formes naturelles évocatrices se reconnaît également sur un fossile ramassé par les CD-1554

7 PINÇON G., Art mobilier et art pariétal du Roc-aux-Sorciers (Angles-sur-l Anglin, Vienne, France) : disparités ou sens communs? occupants de l abri Bourdois, vraisemblablement pour sa forme particulière rappelant une tête humaine : il s agit d un madrépore sur lequel deux yeux ont été gravés et cerclés de pigment noir afin d insister sur cette interprétation (fig. 9). En outre, cette tête sur fossile a été découverte en position dressée dans la couche D de la tranchée Y de l abri. a Fig. 8. Rondes-bosses animalières : a. tête animalière sculptée ; b. mufle animalier sculpté sur bloc calcaire. (Réunion des musées nationaux, clichés Thierry Ollivier.) b Fig. 9. Madrépore gravé et peint évoquant une tête humaine. (Réunion des musées nationaux, cliché Thierry Ollivier.) CD-1555

8 Symposium Art mobilier L art pariétal et l art mobilier du Roc-aux-Sorciers s appuient sur les mêmes techniques, la gravure fine et la sculpture. Les thématiques varient plus selon la technique employée que la nature du support, excepté pour certaines comme le mammouth. Art pariétal et art mobilier au Roc-aux-Sorciers, un apport complémentaire sur la fréquentation du site par les Magdaléniens Un des points communs entre art pariétal et art mobilier au Roc-aux-Sorciers est l usage associé des différentes techniques (gravure, sculpture et peinture). Cependant, des thématiques peuvent être associées à une technique particulière, utilisée pour décorer aussi bien les parois d une grotte que les faces d un support mobile. Ainsi en va t-il, par exemple, des figures féminines, sculptées dans les deux cas, ou des rennes, gravés dans les deux cas. Cette unité se traduit par des représentations réalisées dans les mêmes dimensions et de façon partielle (avant-train ou pattes isolées). Le mammouth reste actuellement le seul thème attesté sur un seul exemple d art mobilier, mais nous ne pouvons confirmer son exclusivité sur ce support du fait de sa présence sur une écaille rocheuse pouvant provenir de la paroi. D un point de vue chronologique, on ne retrouve pas pour l art mobilier la succession gravure fine puis sculpture remarquée pour l art pariétal. En effet, il existe dès les premières occupations (c est à dire dès les couches les plus profondes), des sculptures mobilières en ronde-bosse. Par ailleurs, les plaquettes gravées sont présentes en grand nombre tout au long de la stratigraphie du Magdalénien moyen. On constate donc que sculpture et gravure fine sont deux techniques qui, si elles se superposent sur la paroi, ont coexisté tout au long des occupations attribuées au Magdalénien moyen du Roc-aux-Sorciers. Il est intéressant de souligner qu au Rocaux-Sorciers, à l encontre de l utilisation souvent faite de l art mobilier pour dater des œuvres pariétales (Leroi-Gourhan 1965), l analyse de l art pariétal apporte une chronologie relative plus fine que l art mobilier, puisqu il permet de cerner des interventions successives sur la paroi, actuellement non repérables avec le mobilier. Ceci posé, il convient de rappeler que ce matériel est issu de fouilles anciennes, ce qui explique probablement en partie ce constat peu habituel. L apport de l art mobilier au vu de ce que nous livre l art pariétal est essentiellement lié à la sculpture. En effet, l art pariétal au Roc-aux-Sorciers présente une sculpture parfaitement adaptée au support (cas par exemple du cheval inclinant la tête). Il peut résulter également d un travail très important de la paroi, remodelant complètement son apparence d origine pour aboutir à la forme souhaitée (exemple de la tête de bouquetin reprise sur le corps de bison). L art mobilier du Roc-aux- Sorciers révèle, par l utilisation de petits blocs calcaire et le ramassage de fossiles aux formes évocatrices, l intérêt particulier des Magdaléniens pour les «pierres figures», inspiratrices et support de leurs propres réalisations. S agissait-il de recréer une réalité? (Clottes 2003). Cet aller-retour incessant entre réalité et imaginaire n est-il pas un caractère propre de l artiste à l origine de sa création? Notons que cette utilisation des formes naturelles dans l art mobilier, se retrouve dans des sites pyrénéens comme Isturitz ou Bédeilhac (Sauvet 2004) et s accompagne d autres parallèles que nous pouvons faire entre ces sites, malgré tout bien éloignés géographiquement du Roc-aux-Sorciers. Ceci traduit-il un mode de pensée, ou tout au moins un mode de création, largement répandu au Magdalénien lié plus spécifiquement à la distinction même d «Artistes» magdaléniens? CD-1556

9 PINÇON G., Art mobilier et art pariétal du Roc-aux-Sorciers (Angles-sur-l Anglin, Vienne, France) : disparités ou sens communs? Toutes ces questions trouveront peut-être des réponses dans le cadre des recherches que nous menons actuellement en équipe sur les réseaux de sites et dynamiques territoriales des sociétés magdaléniennes à partir de l étude de leurs vestiges d occupation et de leurs productions symboliques. L art pariétal du Roc-aux-Sorciers se caractérise par l aspect monumental des sculptures. Celles-ci étaient accessibles à tous, à la différence des gravures pariétales ou mobilières qui ne se voyaient pas. Ces deux modes de représentations pariétales n avaient certainement pas la même fonction, ni la même portée au sein du groupe magdalénien. Cette différence essentielle d accessibilité ou de facilité de lecture, associée à une succession chronologique des deux techniques, indique-telle un changement d attitude du groupe au sein du territoire dans lequel il s inscrivait ou bien suggère-t-elle un changement de fonction du site? De même, la dichotomie entre art mobilier et art pariétal a probablement pour origine un usage bien différent des deux formes d expression et ceci indépendamment de la chronologie. BIBLIOGRAPHIE CLOTTES J De «l art pour l art» au chamanisme : l interprétation de l art préhistorique. La revue pour l histoire du CNRS [en ligne], 8, < (Mis en ligne le 24 octobre 2006 ; dernière consultation le 15/04/2012) IAKOVLEVA L. & PINÇON G Angles-sur-l Anglin (Vienne), La Frise sculptée du Roc-aux- Sorciers. Paris : Co-édition Comité des Travaux Historiques et Scientifiques et Réunion des Musées Nationaux, 168 p. ill. LEROI-GOURHAN A Préhistoire de l art occidental. Paris : Éditions Mazenod, 482 p., 804 fig. PINÇON G Chronologie des œuvres magdaléniennes du Roc-aux-Sorciers (Angles-surl Anglin) : entre tradition et innovation. In situ, 9. < 1387> (mis en ligne le 17 avril 2008 ; dernière consultation le 15/04/2012) PINÇON G. (dir.) Le Roc-aux-Sorciers : art et parure du Magdalénien. Paris : RMN, mise à jour < (dernière consultation le 15/04/2012). PINÇON G Le Roc-aux-Sorciers (Angles-sur-l Anglin, Vienne) : un habitat orné. In : BUISSON-CATIL J. & PRIMAULT J. (dir.), Préhistoire entre Charente et Vienne : Hommes et sociétés du Paléolithique, p Chauvigny : Association des Publications Chauvignoises. (Mémoire ; XXXVIII). ROUSSEAU L Le Magdalénien dans la Vienne : Découverte et fouille d un gisement du Magdalénien à Angles-sur-l Anglin (Vienne). Bulletin de la Société préhistorique française, 30, p , 4 fig., 5 pl. SAINT-MATHURIN S. de L abri du Roc-aux-Sorciers, Angles-sur-l Anglin, Vienne. In : L art des cavernes. Atlas des grottes ornées paléolithiques françaises. Paris : Imprimerie nationale, p , ill. SAINT-MATHURIN S. de & PINÇON G Gravure sur cortex de silex du Magdalénien final du Roc-aux-Sorciers (Angles-sur-l Anglin). In : Préhistoire de Poitou-Charentes : problèmes actuels, Actes du 111 e Congrès national des Sociétés Savantes, Poitiers, 1986, p , 4 fig. Paris : Éditions du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques. CD-1557

10 Symposium Art mobilier SAUVET G L art mobilier non classique de la grotte magdalénienne de Bédeilhac (Ariège). In : WELTÉ A.-C. & LADIER E. (dir.), Art mobilier paléolithique supérieur en Europe occidentale, Actes du colloque 8.3, Congrès de l UISPP, Liège, 2-8 septembre 2001, p Liège : Université de Liège. (ERAUL ; 107). Citer cet article PINÇON G Art mobilier et art pariétal du Roc-aux-Sorciers (Angles-sur-l Anglin, Vienne, France) : disparités ou sens communs?. In : CLOTTES J. (dir.), L art pléistocène dans le monde / Pleistocene art of the world / Arte pleistoceno en el mundo, Actes du Congrès IFRAO, Tarascon-sur-Ariège, septembre 2010, Symposium «Art mobilier pléistocène». N spécial de Préhistoire, Art et Sociétés, Bulletin de la Société Préhistorique Ariège-Pyrénées, LXV-LXVI, , CD : p CD-1558