chapitre 1- Richesses et répartition

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1 chapitre 1- Richesses et répartition

2 L activité économique en trois temps L économiste Denis Clerc a distingué trois grandes fonctions économiques nous en détaillerons ici les deux premières -la production, la création de richesses -la répartition des revenus: on distribue -la consommation : pour satisfaire nos besoins

3 I) La diversité des productions créées A) Qu est ce que la production? 1)On ne produit pas que des biens Document1Manuel p. 30 Q1)En quoi chacune de ces photos illustrent une production? Q2)Quelle définition de la production est suggérée? Q3) Quelle différence peut on repérer entre chacune des productions?

4 Document1p30 manuel Bordas 2011 Effectuez les 3 questions

5 réponse Q1. Dans chaque cas, un travail est fait en vue de réaliser un objet concret, de rendre service. Le résultat de ce travail sera utile : il procurera une satisfaction celui qui en consommera le fruit. Q2. On pourrait donc définir la production comme la fabrication de biens ou le fait de réaliser un service qui satisfasse des besoins.

6 Q3. On remarque que certaines productions sont matérielles (dans l atelier de confection, dans la cuisine) et d autres immatérielles (soins apportés à l hôpital, antipollution). De plus, les utilisateurs de ces biens sont différents : les biens produits ou les soins sont destinés à une personne, tandis que le contrôle de police est fait au nom de l Etat et donc sert l ensemble de la collectivité. Des productions domestiques permettent de réaliser des biens et services visant une satisfaction

7 Questions Q1)Donnez des exemples de productions prises en compte dans l analyse économique et d autres non prises en compte Q2)Quelles sont les conditions permettant d assimiler une création de richesse à une production au sens économique? Q3) Pourquoi certaines activités sont-elles exclues de la production?

8 2 La production au sens de l Economiste document2 p. 30" Q1)Exemples de productions prises en compte par l Economiste : la production dans une usine automobile, le blé produit et vendu par l agriculteur, le service d entreprise de lavage de fenêtres, le service par l agent de l Etat qui délivre une carte d identité." Exemples de productions non prises en compte par l Economiste : le gâteau que je fabrique à la maison et qui peut me procurer la même satisfaction que celui que j achète chez le pâtissier, la vente de drogue, l entretien du potager pour une voisine qui donne éventuellement un pourboire

9 Q2. les conditions permettant dʼassimiler une création de richesse à une production." Une production est une création de richesse au sens économique si (en plus des éléments avancés à la Q 2 du document 1) :" elle est légale (certaines productions sont interdites, comme la production de drogues, ou encadrés comme le tabac) ;" elle est déclarée (le travail au noir n est pas considéré) ; " elle est destinée à être vendue et/ou produite avec des facteurs de production : elle vise donc la satisfaction des besoins d un ou plusieurs autre individus."

10 Définition d une production marchande Production destinée à être échangée sur un marché à un prix couvrant les coûts deproduction

11 Q3.Pourquoi certaines activités sont elles exclues de la production? Q3. Certaines activités sont exclues de la production en raison :" -des difficultés à les connaître (activités illégales) " -et/ou à les mesurer (la production domestique peut difficilement évaluée car elle n est pas rémunérée, on ne lui donne pas de prix). "

12 Document3 Toutes les productions ne sont pas marchandes

13 3. Toutes les productions ne sont pas marchandes Document3 p 31 Q1) Pourquoi peut-on dire que la production de services publics est une production non marchande? Q2) Comment sont financées les productions non marchandes des services publics? Q3) Donnez des exemples de production non marchandes qui ne proviennent pas des administrations publiques Q4) pourquoi certaines productions sont elles non marchandes?

14 Q1. Il s agit d une production non marchande parce qu elle n est pas vendue sur un marché. Plus précisément, elle est fournie gratuitement aux usagers ou quasi gratuitement, c est-à-dire à un prix inférieur à son coût de production statistiquement, inférieur à 50 % du coût de production. Q2. Ces productions sont financées par des impôts et des cotisations sociales, calculés sur la base des revenus du travail. Ces deux sources forment les prélèvements obligatoires.

15 Q3)Donnez des exemples de productions non marchandes ll s agit notamment des services rendus par des associations (administrations privées), " par les actions bénévoles : nettoyage de plages après une marée noire, cours dans le cadre d une association sportive (la côtisation ne correspond pas nécessairement au coût du cours acheté à un professeur)." "

16 Q4) pourquoi certaines productions sont non marchandes? Certaines productions sont non marchandes parce que aucun acteur privé ne les a produites : soit par méconnaissance, soit parce qu il est difficile de faire payer l activité" Dans ce cas, l Etat peut être poussé à intervenir. Si son action est impossible ou si elle ne suffit pas, des associations peuvent se former pour répondre aux besoins."

17 Document4 la diversité des organisations productives et document5 p31-l évolution des productions marchandes et non marchandes

18 4. La diversité des organisations productives Document 4 p31 Q1) Quelles organisations produisent des biens? Des services? Q2) Donnez des exemples illustrant chacune des organisations Q3) Comment sont financées les productions marchandes? Non marchandes?

19 document4 p. 31 Q1. Globalement, les entreprises publiques produisent des services tout comme les associations et les administrations publiques. Parmi les entreprises privées, les coopératives et les mutuelles, on trouve des producteurs de biens et des producteurs de services. Q2. Entreprise publique : EDF ; entreprise privée : Peugeot ; association : ATD quart monde, AFM... ; administration publique : Éducation nationale.

20 Q3. Les productions marchandes sont financées par la vente des produits, c est-à-dire grâce au chiffre d affaires. Les productions non marchandes sont financées par les prélèvements obligatoires (administrations publiques) et les dons et subventions (association

21 Exercice sur document5 p31 l évolution des productions Q2)pour chaque année, calculez la part de la production non marchande dans la production totale. Faites une phrase avec les résultats obtenus Q3) Comment évolue la part de la production non marchande?

22 L évolution des productions marchande et non marchande document5 p. 31 Q2) En milliards d euros courants Part en % Production non marchande " 8,95 " 12,28 " 14,04 " " 15,30 En 2009, sur 100 euros de production, 15,30 étaient non marchands. Q3. On constate que la part de la production non marchande dans l ensemble de la production est de plus en plus importante. En effet, celle-ci a augmenté de 71 %,entre 1960 et 2009.

23 sensibiliser: Questions sur document1 p32 Q1) Quelle est la richesse contenue dans un stylo? Q2)Quelle est la valeur des matériaux contenus dans un stylo? Q3)Quelle est la richesse ajoutée par l entreprise lors de la fabrication du stylo?

24 Document 1 p32 du manuella production d un stylo Le bénéfice brut :12 % pour le fabricant avant impôt

25 1. La notion de valeur ajoutée Document2 p32 Q1)Pourquoi la richesse créée par l imprimerie n est-elle pas de 15000? Q2)En quoi peut-on dire que la valeur ajoutée par l imprimerie est de 10000? Q3)Définissez la notion de valeur ajoutée.

26 Document2 p32-la notion de valeur ajoutée

27 La Valeur ajoutée Q1. Une partie des richesses contenues dans le journal correspondent au papier, à l encre... Or ces biens sont produits par d autres Ets. Q2. Après transformation, ces biens répondent à un besoin différent, il ne s agit plus simplement d encre et de papier. L imprimerie peut vendre les journaux plus chers que le coût de l encre, du papier... car elle transforme ces produits pour leur donner une utilité différente et supérieure. Dans cet exemple, la valeur supplémentaire est bien de

28 Définition de la valeur ajoutée Q3)La différence entre le montant des ventes et le montant de ces biens achetés à d autres appelés consommations intermédiaires correspond donc à une mesure de la richesse créée par l entreprise, la valeur ajoutée. On peut élargir à créé par une organisation productive.

29 Document3 p32 Produits vendus Bois Planches Meubles vente

30 2. Le calcul de la valeur ajoutée document3 p32 VA=CA CI. Q1. La grande surface ajoute de la valeur au produit car elle rend un service : elle rend accessible ce produit au consommateur. Sans elle, nombre de consommateurs n auraient sans doute pas pu se procurer le produit. Q2. L exploitation forestière crée pour 50 de valeur (consommations intermédiaires négligeables), la scierie crée 30 de valeur (80 50 ), la valeur ajoutée par l entreprise Garnier s élève à 160 ( ) tandis que la valeur ajoutée par la grande surface est de 60 ( ).

31 Document3p32 2) Le calcul de la valeur ajoutée Q3) En faisant ce calcul, on compte plusieurs fois les mêmes richesses. Par exemple, si je considère que la richesse créée au niveau de la scierie est de 130 ( ), je fais comme si la scierie avait également créé la richesse contenue dans le bois brut. Or, celle-ci n est bien créée que par l exploitation forestière. En outre, le total de 670 excède la valeur du produit final (300 ), ce qui est absurde : le bien serait vendu à un prix moindre que sa valeur réelle. Au passage, on peut voir que la valeur ajoutée à toutes les étapes de la production correspond au prix de vente hors taxes du bien final.

32 Consommations intermédiaires: Ensemble des biens détruits ou transformés au cours d un processus de production. La comptabilité nationale la définit comme le les charges liées à l achat de matières premières, de produits semi-finis et de l énergie qui sont utilisés pour produire Ex: pour fabriquer du pain l artisan a besoin de farine, de sel, de levures, et de cuire le pain (énergie)

33 3. Comment mesurer la valeur des productions non marchandes? Q1. Non, cela est impossible pour deux raisons. D une part, l absence de prix de vente empêche une estimation de la valeur ajoutée par différence avec les consommations intermédiaires. D autre part, ces productions n ont généralement «pas d équivalent dans le secteur marchand». En conséquence, on n a pas de repère, d étalon pour mesurer cette richesse créée.

34 Q2. La méthode d évaluation envisagée reste approximative puisque, plus les coûts des facteurs de production s élèvent, plus la valeur ajoutée augmente. Or, les salaires peuvent par exemple s élever sans pour autant correspondre à une production plus élevée. En même temps, des salaires peuvent rester stables alors que les services rendus sont plus nombreux (ex. : nombre d élèves qui augmente dans une classe).

35 Q3. L indicateur n est certes pas parfait mais il permet d avoir une idée de richesse créée par le secteur non marchand. Il permet de la prendre en compte. On manie d autant mieux cet indicateur qu on en connaît les limites. En outre, l un des intérêts de ce type d indicateur réside dans les comparaisons temporelles : les limites étant globalement stables, on a donc une idée des évolutions de cette création de richesse. En outre, la mesure de la valeur ajoutée marchande présente aussi des limites : estimer la valeur ajoutée à ne revient pas à donner une valeur absolue à cette richesse, mais à se donner un étalon pour voir les évolutions de cette création de richesse.

36 4.De la valeur ajoutée au PIB document5 p. 33 Q1. La richesse créée dans un pays correspond à la richesse créée par l ensemble des organisations produc- tives de ce pays durant une année sur un territoire donné (la France par exemple): soit la somme des valeurs ajoutées dégagées par ces organisations, ce qu on appelle le produit intérieur brut (PIB).

37 Q2) Année PIB 205,4 306,7 550,8 804,5 1026,9 1254,3 1390,2 Q3. Progressivement, les services marchands prennent une place de plus en plus importante dans la production nationale de richesse. En effet, ils représentaient 39,9 % du PIB en 1950 contre 57,4 % en 2009.

38 La créée par une organisation productive est appelée valeur ajoutée. Lorsqu il s agit d une production marchande, l évaluation de la valeur ajoutée s obtient en faisant la différence entre chiffre d affaires et consommations intermédiaires. Lorsqu il s agit d une production non marchande, on estime que la valeur ajoutée est égale au coût de production. La somme des valeurs ajoutées correspond approximativement au. Ce dernier est donc la richesse créée par les organisations productives sur un territoire, par exemple, celui d une nation.

39 C) Les limites de l indicateur PIB" L activité économique est mesurée quantitativement par cet outil mais elle ne mesure pas le bien être de la population. " Elle mesure simplement une masse de biens et services à disposition. Les comptes sont faussés par le type d évaluation des nuisances ou au contraire d activités sociales utiles non calculées."

40 Document1 les catastrophes,une aubaine pour le PIB?

41 1)Les catastrophes, une aubaine pour le PIB? document1 p. 34" Q1. Toutes sortes de richesses sont détruites par la montée des eaux : des maisons, on peut voir une caravane, des terrains devenus incultes, sans doute des animaux. Il s agit en fait de patrimoine." Q2. Cette destruction n est pas prise en compte dans la mesure où cette richesse a été crée dans le passé. Or, le PIB ne prend en compte que la richesse créée une année donnée."

42 Q3. Paradoxalement, les travaux de reconstruction, de réhabilitation des terrains, de reconstitution des cheptels... seront source d activité pour nombre d entreprises " comme le miracle économique d une période de reconstruction " de sorte que le PIB peut augmenter, de manière conséquente, l année même de la catastrophe(pluies diluviennes, marée noire, pollution de rivière, ) et les années suivantes."

43 Document2 p34 PIB et activité illégale

44 2.PIB et activité illégale Document2 p34 Q1. D après ce texte, pour avoir une idée plus juste du niveau de l activité économique, il conviendrait de prendre en compte les activités illégales. Ceci est d autant plus important lorsque ces activités représentent des montants importants. Les grandes questions que se posent les économistes montrent que l enjeu est d autant plus palpable lorsqu il s agit de faire des comparaisons internationales.

45 Q2. En 2009, la production de drogue en Colombie représentait environ 1 % de son PIB environ. Son montant approximatif est donc de 2,309 milliards d euros courants. Q3. La phrase soulignée signifie qu il faudrait également prendre en compte les activités de transformation et de transport de la drogue pour avoir une mesure plus précise de la richesse créée dans ce secteur.

46 Beaucoup d activités sont ignorées: L économie occulte, mais aussi le bénévolat et les activités domestiques, pas de prise en compte de critères sociaux et culturels IDH préférable

47 3. PIB et bien être document3p35 Q1. La pollution peut causer des problèmes de santé. Elle peut également dégrader le paysage qui s offre à nos yeux, favoriser l extinction de certaines espèces qui n ont parfois, pour le moment, que l «utilité» de leur beauté ou le droit inaliénable, que l on peut leur reconnaître, d exister... Ces destructions sont source d insatisfaction physique et morale, donc de perte de bien-être. De même, une nation riche dans laquelle la répartition des richesses est très inégale peut empêcher les plus pauvres d accéder à un ensemble de biens fondamentaux (nourriture, logement, éducation, soin...), source de bien-être.

48 Q2. Le PIB n est pas en lui-même une mesure de bien-être. Son augmentation nous dit simplement que globalement une population s enrichit. Mais ce chiffre ne nous dit rien sur l usage de ces richesses et les dégâts engendrés par leur production. Pour considérer son impact sur le bien-être, il ne faut donc pas perdre de vue ses limites.

49 Document4 p35 l IDH une mesure alternative

50 4. L IDH une mesure alternative document4 p35 Q1. En 2007, en France, selon le Programme des Nations unies pour le développement, si le PIB avait été réparti de façon égalitaire, chaque habitant aurait accédé à de richesses créées cette annéelà. À la même date, l IDH était élevé puisqu il atteignait 0,961. Q2. Les pays les plus avancés, pays développés à économie de marché, ont l IDH le plus élevé. Ce qui peut suggérer un lien entre PIB et niveau de développement et, donc, peut-être de bien-être.

51 Q3.Cependant, on note que les pays dont l IDH est le plus élevé ne sont pas nécessairement ceux dont le PIB par tête est le plus important. Ainsi, l IDH de la France, ou du Japon, est nettement plus élevé que celui de l Allemagne et des Etats-Unis. De manière plus nette, avec un PIB par tête équivalent à celui de l Afrique du Sud, le Brésil a un IDH élevé" Le retard de développement de l Afrique du Sud s explique sans doute par la répartition inégalitaire des richesses qui subsiste malgré la fin de l apartheid."

52 II) La répartition des revenus A) Les principaux revenus primaires 1)Des revenus du travail, du capital Document2 p36 Q1) Quels sont les deux grands types de revenus primaires? Q2) Expliquer à l aide d exemples, ce que désigne chaque type de revenu du capital Q3) Les revenus du capital ne rémunèrent-ils que les propriétaires de l entreprise?

53 Document2 p36 du manuel bordas Les principaux revenus primaires Ne pas confondre dividendes et intérêts

54 Q1) les principaux types de revenus primaires Parmi les revenus primaires, on distingue notamment : -les revenus du travail, qui rémunèrent l apport direct de la force de travail à une activité productive (ex:salaires) -des revenus du capital, qui rémunèrent l apport de capitaux, c est-à-dire permettent de mettre à disposition de l argent pour obtenir des biens durables nécessaires à une activité productive (machines, immeubles...).donc participation indirecte. Ils sont attribués aux ménages car ils participent à l activité économique. C est la récompense de l effort qui sert à consommer ou épargner.

55 Q2. Illustrer les revenus du capital: Les loyers rémunèrent l apport d un capital immobilier. Les intérêts rémunèrent un prêt octroyé, par exemple par une banque, à une entreprise qui a besoin d un financement pour construire une nouvelle ligne de production par exemple. Enfin, un individu peut apporter son capital à une activité productive en en devenant propriétaire (achat d actions, par exemple) : il peut donc, si cela est possible, en capter une part des bénéfices appelés dividendes.

56 Q3. Déduire. Les revenus du capital ne rémunèrent pas que les propriétaires de l entreprise, dans la mesure où les capitaux apportés peuvent aussi être loués par un bailleur dans le cas de biens immobiliers, ou encore prêtés.

57 2. Les revenus mixtes Revenus mixtes: Revenus de l entreprise individuelle rémunérant à la fois le travail et le capital que l entrepreneur a apporté (artisan, profession libérale, commerçants, entrepreneur individuel). Ils se différencie du salaire (touché par un salarié qui travaille pour le compte d un employeur et lié avec lui par un contrat)

58 Document3 p 37 les revenus du travail indépendant Les revenus mixtes: revenu de l entrepreneur individuel rémunérant à la fois le travail et le capital qu il a apportés(détention et usage d un certain volume)

59 Q1) Repérer le capital sur cette photo? Q1. Le capital correspond à toutes les machines, tous les outils, les tables, les biens durables d une durée de vie supérieure à un an utilisés pour produire

60 Suite document3 p37 Q2) quel type de revenu cet artisan estil susceptible de toucher? Q3) Tous les chefs d entreprise perçoivent ils des revenus mixtes?

61 Q2. Cet artisan peut donc toucher des revenus du capital mais aussi des revenus du travail puisqu il apporte sa force de travail à la production. On peut donc parler de revenus mixtes, et ce d autant plus que ce travailleur indépendant ne fait sans doute pas la différence entre les revenus qu il perçoit grâce à son travail et ceux reçus grâce à ses investissements: (flux qui permet à l entreprise d acquérir des biens de production, renouvelle ou accroît son stock de capital)

62 Q3. Tous les chefs d entreprise ne perçoivent pas des revenus mixtes. En effet, certains sont des salariés qui peuvent éventuellement détenir une partie du capital de l entreprise sous forme d actions : dans ce cas, les revenus du travail et du capital sont bien distincts.

63 3.Le partage des richesses créées par l entreprise" Document4 p. 37 noter la définition du profit ou EBE Profit: revenu de l entreprise provenant de l excédent de ses recettes sur l ensemble de ses coûts Il peut être compris comme la rémunération du capital C est pourquoi la Comptabilité nationale l assimile à l excédent brut d exploitation

64 Le partage des richesses entre ses bénéficiaires La valeur ajoutée donne lieu à un partage qui rémunère les facteurs de production: -les revenus des salariés Les revenus des propriétaires de capital Les intérêts des emprunts contractés auprès du système bancaire Les impôts, taxes prélevés par les APU

65 Document4 p 37 du manuel- le partage des richesses créées effectuez questions 1 à3

66 Q1. Selon l INSEE, en 2009, les revenus mixtes représentaient 6,9 % de la valeur ajoutée, la rémunération des salariés 58,4 % de la valeur ajoutée, et l EBE 31,1 % de la valeur ajoutée. Q2. Entre 1960 et 2009, les revenus mixtes ont été divisés par 4 environ. Ils représentaient 24,2 % du PIB en Cela peut s expliquer par la diminution du nombre de travailleurs indépendants, relié à la progression du salariat.

67 Q3. Des années 1960 aux années 1980, l évolution du partage de la valeur ajoutée est favorable aux salariés dans la mesure où la part des salaires dans la valeur ajoutée progresse : elle représentait 51,4 % de la valeur ajoutée en 1960 contre 63,3 % en Depuis 1983, la tendance s est inversée en faveur des employeurs (part de l EBE qui progresse). Au début des années 1990, la proportion des salaires est passée de manière stable sous le seuil de 60 %.

68 Pourquoi le changement dans ce partage? -Intervention de l Etat afin de restaurer le profit et la compétitivité des entreprises françaises.. -D où blocage des salaires (plan Delors) puis une gestion plus favorable aux entreprises du fait de l influence des théories libérales

69 document4p37 partage du profit Question4

70 Q4. L EBE sert notamment à rémunérer les capitaux apportés à l entreprise. D abord ceux qui ont été prêtés (versements d intérêts) puis ceux qui ont été apportés en échange d un titre de propriété (dividendes des actionnaires). Une partie de cet EBE est captée par les administrations publiques sous forme d impôts sur les sociétés. Une partie peut également être épargnée par l entreprise : cela lui permettra d autofinancer au moins une part de ses investissement ou encore de faire des placements.

71 Document1 p 38 la fiche de paie d un salarié Q1) le montant du salaire brut est-il le montant que reçoit ce travailleur sur son compte? Q2) A quoi servent les différentes côtisations? Q3) Le salaire net et les revenus du capital nous permettent ils d déduire le revenu dont dispose un ménage?

72 B)La répartition secondaire des revenus : les effets de la redistribution 1 La fiche de paye d un salarié dans une grande surface document1 p. 38 Q1. Le montant du salaire brut n est pas le montant que le travailleur reçoit sur son compte. On a enlevé à ce salaire brut un ensemble de cotisations. Par différence, on obtient le salaire net versé sur le compte bancaire du salarié

73 Q2. Les cotisations sociales permettent de financer les différentes dépenses de Sécurité sociale qui concernent la maladie, la retraite, la famille, le chômage. Q3. Pour obtenir le revenu dont dispose un ménage, il faut non seulement retrancher les impôts qui, à ce stade n ont pas encore été prélevés (impôts sur le revenu, fonciers...), mais aussi tenir compte des différentes prestations perçues (allocations familiales par exemple). Le ménage peut utiliser pour consommer et épargner.

74 2-Pourquoi redistribuer les revenus? Q1. Qui l organise? Il s agit des administrations publiques, notamment l État, dont l action est financée par les impôts et les taxes, et de la Sécurité sociale, financée essentiellement par des cotisations sociales. Redistribution: ensemble des mesures prises par les administrations publiques pour modifier la répartition primaire des revenus par l intermédiaire de prélèvements obligatoires et de revenus de transferts (appelés aussi prestations sociales) dans un soucis de justice sociale, améliorer les revenus des catégories les moins favorisées (bourses scolaires, universitaires, aides au logement )

75 Q2. Différenciez les deux redistributions. La redistribution verticale permet notamment de corriger des inégalités dans la répartition primaire des revenus : en prélevant plus les revenus les plus élevés, l impôt progressif sur le revenu (impôt sur le revenu des personnes physiques) permet de verser des prestations à ceux disposant des revenus les moins élevés. La redistribution horizontale réalisée par la Sécurité sociale vise la couverture de risques sociaux : le montant des prestations perçues est dépendant des droits acquis découlant des cotisations versées.

76 Q3.illustrer. Exemples de revenus de transferts - Exemples de redistribution verticale : RMI puis RSA, minimum vieillesse... -Exemples de redistribution horizontale : pensions de retraites (versées par la Sécurité sociale), allocations familiales... Q4. C est pas facile de différencier les deux redistributions. Plusieurs raisons peuvent être avancées ici : le fait qu une faible part de l impôt soit progressive rend la correction des inégalités moins efficace ; une partie de la redistribution horizontale (1/3) est financée par l impôt.

77 Définitions p 38 de prélèvements obligatoires: Ensemble des impôts, taxes et côtisations sociales perçus par les administrations publiques De revenus de transfert: revenus versés par la Sécurité sociale ou l Etat pour aider les ménages à faire face à des risques sociaux ou à des charges de famille. Pas de contribution à la production nécessaire obligatoirement.

78 Le revenu disponible des ménages correspond au revenu dont les ménages disposent pour consommer et épargner. Il ne correspond pas aux revenus primaires. En effet, il faut retirer à ces derniers les prélèvements obligatoires qui rassemblent les impôts et les cotisations sociales. Par ailleurs, les ménages peuvent percevoir des revenus de transfert.

79 Document3 p39 comment s effectue la redistribution? Questions 1 à 4 du manuel

80 3. Comment s effectue la redistribution? Q1. Selon la CNAF, familles percevaient des prestations familiales en personnes percevaient le revenu minimum d insertion cette même année. Q2. Les prestations les plus courantes sont les retraites de droit direct : elles représentent plus de la moitié des prestations présentées dans ce document. Q3. Certains de ces revenus sont versés par la Sécurité sociale, comme les retraites de droit direct financées par les cotisations sociales dédiées à la retraite par les actifs

81 D autres sont versés par les autres administrations publiques (État, collectivités territoriales), comme le RMI, devenu RSA, ou encore l API et sont financés par l impôt. Q4. Le nombre d allocataires du RMI a été multiplié par plus de deux (2,3) sur la période présentée. Cela s explique par la progression du chômage de longue durée, donc du nombre de chômeurs en fin de droits, mais également par la difficulté à s ouvrir des droits au chômage. Le nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse a été divisé par plus de deux (2,1) : de plus en plus de personnes ont accès à une retraite de droit direct grâce aux cotisations prélevées sur leurs salaires durant leur vie active. Cela se traduit par l augmentation du nombre de retraités de droit direct (+ 4 millions de personnes environ entre 1990 et 2005).

82 III-Quels sont les grands équilibres macroéconomiques? 1 A)L équilibre emplois-ressources L évaluation par la Comptabilité nationale de plusieurs agrégats(grandeurs synthétiques) tels que la production, la consommation, l investissement, les exportations, les importations, etc lui permet de déterminer à l échelle nationale s il existe des déséquilibres et d envisager les mesures nécessaires pour rétablir l équilibre au niveau macroéconomique. Tout ce qui est utilisé au sein d une économie n a pas nécessairement été produit en son sein : nous pouvons consommer des biens importés. De

83 Définir un équilibre comptable L équilibre emplois-ressources désigne une relation comptable qui met en évidence les richesses à disposition d une nation (ses ressources) et les différentes façons dont cette richesse a été utilisée, à quoi elle a été affectée (ses emplois). Il est toujours vérifié.

84 1. Formulation d une représentation comptable Q1. Les ressources d une économie proviennent de sa propre production son PIB et des importations. Q2. Les biens peuvent être consommés (biens de consommation), investis (biens d équipement, autrement dit investissements matériels mesurés par la FBCF) ou exportés. Si toutes les ressources ne sont pas employées, une partie est donc stockée ; cette partie est parfois incorporée aux investissements.

85 Q3. On peut donc formuler l équilibre emplois-ressources de la manière suivante par trois formules: -On peut donc aussi écrire : PIB = Consommation finale + FBCF + (Exportations Importations) + Variations de stocks -ou PIB = Consommation finale + FBCF + Solde extérieur + Variations de stocks

86 document3 p 41 du manuel vérification par l exemple de l équilibre comptable

87 2) vérification par l exemple 4.calculer l équilibre comptable ressources : PIB : 1907,1 Importations : 476,6 Emplois : FBCF : 392,1 Consommation finale : 1582,6 Variations de stocks : 30,5 Exportations : 439,5 Total ressources: 2 383,7 Total emplois : 2 383,7

88 2. Sur l ensemble de la période observée, l élément le plus important de la demande est la consommation : la moitié de la croissance économique y semble consacrée. 3. L investissement apparaît comme la composante la plus volatile. La croissance est d autant plus forte qu il est élevé. Inversement, quand il diminue, la croissance recule également, voire est négative (1993, 2009).

89 B) Les contributions des différents emplois à la croissance Définir croissance économique Augmentation durable de la production d un pays.elle se mesure en calculant le taux de variation ou de croissance du PIB entre deux dates 1) Les contributions des différents emplois à la croissance

90 Document4p41 les contributions à la croissance Q1. En 2009, selon l INSEE, le PIB a diminué de 2,6 %. La consommation des ménages et des administrations publiques contribue positivement à cette croissance à hauteur de 1 point, tandis que les variations de stock, la FBCF et le solde extérieur y contribuent négativement à hauteur de 3,6 points. Q2. Sur l ensemble de la période observée, l élément le plus important de la demande est la consommation : la moitié de la croissance économique y semble consacrée. Q3. L investissement apparaît comme la composante la plus volatile. La croissance est d autant plus forte qu il est élevé. Inversement, quand il diminue, la croissance recule également, voire est négative (1993, 2009).

91 2. Equilibre comptable et équilibre économique Document2 p42 Questions 2 à 4

92 Q2. la phrase soulignée. Mais il n est pas évident que ce qui a été produit réponde exactement aux attentes des agents économiques. Par exemple, on n a peut-être trop produit de biens de consommation et pas assez de biens d investissement ; ou le contraire.les plans des producteurs, autrement dit leurs choix de production, et ceux des consommateurs, soit ce qu ils souhaitent consommer, ne sont pas nécessairement exactement compatibles. Producteurs et consommateurs ne se mettent pas d accord, avant la production, c est-à- dire ex ante, sur ce qui doit être produit.

93 Q3. L équilibre emplois-ressources met donc en évidence ce qui a été produit et ce que cette richesse est devenue, où elle est allée, ce à quoi elle a servi. C est un équilibre comptable. Mais il n est pas économique car l offre de biens ne correspond sans doute pas exactement aux souhaits des demandeurs. Q4. Dans l exemple précédent, on voit nettement que les stocks progressent en raison d une diminution de la demande de consommation elle-même résultant d une volonté d épargner et de biens d investissement mais également en raison d une réduction des exportations, donc de la demande d autres pays.

94 Document4 p43 le déficit commercial: un déficit inquiétant Q1) lire la donnée entourée Q2)Décrire l évolution du solde commercial français depuis la fin des années 70 Q3)Quel peut être l impact sur le PIB?

95 3. Le déficit commercial: un déséquilibre inquiétant? Document4 p43 questions 1 à5 Q1. En 2009, selon l INSEE, le déficit commercial de la France s élève à environ 40 milliards d euros. Autrement dit, les exportations françaises excèdent les importations pour un montant de 40 milliards d euros. Effectuez seul(e) le reste

96 Q2. De 1979 à 1993, le solde commercial français est globalement déficitaire même si ce déficit s atténue parfois (1987). Ensuite, jusqu en 2004, la France dégage un excédent commercial qui croît jusqu en 1997 avant de se réduire. Depuis cette année, la France voit son déficit commercial se creuser. Q3. Un déficit commercial peut signifier une insuffisance d exportations. La demande internationale n est donc pas favorable à la croissance du PIB national. Inversement, un excédent commercial peut traduire une demande internationale dynamique favorable à la croissance du PIB.

97 Q4. En même temps, il faut être prudent car un déficit commercial peut faire suite à une progression de l activité économique incitant à importer plus alors que les exportations restent stables. Q5. Le déficit commercial résulte ici de la croissance et n est donc pas mauvais en soi. Faire le bilan p43

98 Si l équilibre comptable est toujours réalisé, cela ne signifie pas qu il y ait constamment équilibre économique. Il se peut que l offre de biens de consommation soit supérieure à la demande : dans ce cas on a une surproduction de ce type de biens. Aussi, les producteurs de ces biens risquent de réduire leur production. Cela aura tendance à réduire le PIB. De même, l équilibre emplois-ressources ne signifie pas qu il y ait équilibre des échanges extérieurs. La France connaît ainsi depuis une dizaine d années un déficit commercial, ce qui signifie que l on importe plus que l on exporte. Ce n est cependant pas toujours une mauvaise chose : tout dépend s il traduit véritablement un recul des exportations lié à un manque d attractivité des produits nationaux ou de compétitivité des entreprises nationales.

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