Il tire ces chiffres des données statistiques de 2008 publiées par le ministère québécois de la Sécurité publique.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Il tire ces chiffres des données statistiques de 2008 publiées par le ministère québécois de la Sécurité publique."

Transcription

1 1 Révision par l ombudsman de Radio-Canada d une plainte sur certains propos tenus par M me Anne-Marie Dussault dans l édition du 6 décembre 2012 de l émission 24 heures en 60 minutes. LA PLAINTE Le plaignant est M. Jean-Marc Bessette, directeur général de Papa pour toujours, les enfants d abord, un organisme qui défend les intérêts des hommes dans le contexte familial. M. Bessette se plaint de certains propos tenus par M me Anne-Marie Dussault dans l édition du 6 décembre 2012 de l émission 24 heures en 60 minutes. Il estime que l animatrice n avait pas raison d affirmer qu au Québec, dans 8 cas de violence conjugale sur 10, la victime est une femme. M. Bessette soutient que ces données sont inexactes, que les victimes de violence conjugale sont autant des hommes que des femmes dans une proportion égale. Je rappelle que M me Dussault recevait alors en entrevue M me Manon Monastesse, directrice provinciale de la Fédération de ressources d hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec, afin de discuter du dernier volet du plan d action gouvernemental québécois en matière de violence conjugale. Ce plan avait été dévoilé en conférence de presse plus tôt dans la journée par la première ministre Pauline Marois. LA RÉPONSE DE LA DIRECTION DE L INFORMATION C est M. André Dallaire, directeur, Traitement des plaintes et Affaires générales, qui a répondu à M. Bessette au nom de la direction de l Information. M. Dallaire indique d abord au plaignant que la statistique qu il conteste «figurait dans le dossier de presse remis le jour même aux médias par le gouvernement du Québec à l occasion de l annonce d un plan d action gouvernemental», et que la première ministre Pauline Marois l a aussi mentionnée lors de sa conférence de presse. Et M. Dallaire ajoute : «C est un chiffre qui est amplement connu : Au Québec en 2008 : infractions ont été enregistrées par les corps policiers pour des actes criminels commis dans un contexte conjugal. De ce nombre, étaient contre des femmes.» Il tire ces chiffres des données statistiques de 2008 publiées par le ministère québécois de la Sécurité publique. M. Dallaire cite aussi un article de l agence La Presse Canadienne qui rapportait l annonce faite par M me Marois. On pouvait y lire :

2 2 «En 2011, selon les données fournies par Québec, "actes de violence" ont été commis sur le territoire québécois et dans 8 cas sur 10, ce sont les femmes qui en ont été victimes.» Et M. Dallaire de conclure : «C'est donc au gouvernement du Québec que nous vous invitons à vous adresser si vous en contestez l exactitude.» LA DEMANDE DE RÉVISION Cette réponse n a pas convaincu M. Bessette qui m a demandé de réviser le dossier. Voici comment il conteste les explications de M. Dallaire : «Très désolé de constater que le fruit de la désinformation vous mélange tant : 80% des ALLÉGATIONS, non des coupables, sont portés par des femmes d'après les policiers. ATTENTION ce ne sont pas des actes prouvés encore, ce ne sont que des allégations, très différent!!! De ce nombre seulement le tiers se rendent au procès ( ) "C est un chiffre qui est amplement connu". Alors pourquoi Statistique Canada ainsi que le très sérieux Institut de la statistique du Québec disent tous les deux que la violence conjugale c'est 50-50?» LA RÉVISION 1 Pour la bonne compréhension des lecteurs, je reproduis ici les propos que l animatrice Anne-Marie Dussault a prononcés pour présenter son invitée, M me Manon Monastesse, et le sujet de l entrevue qu elle faisait avec elle : «Le hasard n est pas anodin. Si Pauline Marois avait choisi l anniversaire de la tragédie de Polytechnique, où 14 femmes ont péri sous les balles de Marc Lépine, pour renouveler sa promesse d un registre québécois des armes à feu et pour présenter aussi un plan contre la violence conjugale qui touche une femme dans 8 cas sur 10.» C est sur ce dernier aspect de ces propos que porte la plainte de M. Bessette. Alors, peut-on vraiment affirmer qu au Québec les femmes sont 8 fois sur 10 les victimes dans les cas de violence? 1

3 3 En fait, ça dépend des données qu on utilise. Les chiffres retenus par M me Dussault, et par la première ministre Pauline Marois lors de son annonce, proviennent, comme l indique M. André Dallaire dans sa réponse au plaignant, des statistiques officielles du ministère québécois de la Sécurité publique. Comme l ensemble des statistiques colligées par ce ministère pour tous les types d actes criminels, celles sur la violence conjugale ont été obtenues à partir «des affaires criminelles signalées ou connues de la police et déclarées, lorsque jugées fondées, au Programme de déclaration uniforme de la criminalité 2». Ce programme a été mis sur pied par le Centre canadien de la statistique juridique (CCSJ), en collaboration avec les services de police. Il mesure la fréquence des crimes et leurs caractéristiques. Dans son dernier rapport disponible 3, le ministère de la Sécurité publique du Québec rapporte qu en 2011 «les corps policiers ont enregistré infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal, c est-à-dire que les victimes sont conjointes, ex-conjointes, amies intimes ou ex-amies intimes de l auteur présumé». Le rapport note que «les femmes sont encore les principales victimes», «le nombre d infractions par femmes (étant) largement supérieur à celui par hommes (444 comparativement à 106)». Il y avait donc en 2011, selon ces données officielles, quatre fois plus de victimes de violence conjugale chez les femmes que chez les hommes, ce qui équivaut à 8 cas sur 10, comme l a indiqué l animatrice de 24 heures en 60 minutes, M me Anne-Marie Dussault. Toutefois, le même rapport comporte la mise en garde suivante : «Notons que les statistiques policières ne permettent pas de déterminer si c est parce qu elles subissent plus de crimes ou parce qu elles les signalent plus à la police que le taux d infractions envers les femmes est supérieur à celui envers les hommes. Il faut se référer aux résultats de l Enquête sociale générale sur la victimisation (ESG) réalisée aux cinq ans par Statistique Canada pour obtenir certains éléments de réponse puisque cette enquête permet entre autres de mesurer la criminalité, qu'elle soit signalée ou non à la police.» 2 Site web du ministère de la Sécurité publique du Québec : 3 Criminalité dans un contexte conjugal au Québec (Faits saillants 2011) : _conjugale_2011.pdf

4 4 Et c est justement sur cette enquête de Statistique Canada que s appuie le plaignant pour affirmer que les chiffres donnés par M me Dussault sont inexacts. L Institut de la statistique du Québec (ISQ) s est penché sur les données recueillies par Statistique Canada et en a fait l analyse. Dans une étude intitulée Contexte et conséquences de la violence conjugale envers les hommes et les femmes au Canada en , son auteur, le chercheur Denis Laroche, écrit que celle-ci «a pour objectif de décrire la prévalence de la violence conjugale au Québec et au Canada au moyen des données recueillies lors de l Enquête sociale générale de 2004». «En 2004, écrit-il, à l occasion de l Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation criminelle, Statistique Canada a mené pour la deuxième fois en cinq ans une enquête de grande envergure sur la prévalence de la violence conjugale chez les hommes et chez les femmes. L ESG de 2004 a été menée auprès d un échantillon de répondants ( hommes et femmes), résidant dans les 10 provinces canadiennes» Je me permets ici de citer un extrait du rapport de M. Laroche qui porte sur la prévalence sur cinq ans (1999 à 2004) de la violence conjugale au Canada et au Québec : «Les données de l ESG de 2004 indiquent que le recours à la violence physique par le conjoint actuel ou un ex-conjoint est rapporté dans des proportions similaires par les hommes et les femmes au Canada. Selon l ESG, un homme sur 18 et une femme sur 16 ont été victimes de violence de la part de leur conjoint ou d un ex-conjoint au cours des cinq années précédant l enquête de Les taux de prévalence sur cinq ans de la violence conjugale de la part du conjoint actuel ou d un ex-conjoint s établissent à 57 % chez les hommes ( victimes) et à 62 % chez les femmes ( victimes) en Ces résultats réitèrent le constat de l ESG de 1999 selon lequel les hommes et les femmes rapportent, dans des proportions «semblables» (Bunge, 2000 : 11), avoir subi de la violence de la part du conjoint ou d un exconjoint. Un constat similaire a été fait dans un grand nombre d enquêtes menées dans divers pays. 4 es+hommes+et+les+femmes+au+canada+en+2004&oq=contexte+et+cons%c3%a9quences+de+la+violen ce+conjugale+envers+les+hommes+et+les+femmes+au+canada+en+2004&aqs=chrome.0.57j62l3.829&so urceid=chrome&ie=utf-8

5 5 ( ) La prévalence de la violence conjugale est moins élevée au Québec que dans l ensemble du Canada. Au Québec, la violence du conjoint ou d un exconjoint atteint un homme sur 24 et une femme sur 19; les taux de prévalence sur cinq ans de la violence conjugale de la part du conjoint actuel ou d un ex-conjoint se situent à 42 % chez les hommes ( victimes) et à 52 % chez les femmes ( victimes) en 2004.» Le rapport du chercheur Denis Laroche est beaucoup plus complexe que le simple constat qui précède. Il analyse notamment la violence conjugale selon le type, la gravité et les conséquences de la violence utilisée, l âge des conjoints, etc. De son rapport, il ressort donc que les hommes et les femmes sont à peu près également victimes de violence conjugale au Canada comme au Québec. Il faut toutefois retenir que les chiffres du ministère de la Sécurité publique reposent sur des incidents signalés et confirmés par les forces policières, tandis que ceux de Statistique Canada proviennent d un vaste sondage auprès de la population. Dans sa réponse au plaignant, M. Dallaire explique que l agence La Presse Canadienne, dans son article sur l annonce de la première ministre Pauline Marois, a elle aussi rapporté, comme M me Dussault, que dans 8 cas sur 10 ce sont des femmes qui sont victimes de violence conjugale au Québec. C est exact. À cette différence près que l article de l agence prend le soin de préciser que ces chiffres proviennent du gouvernement québécois («selon les données fournies par Québec»). M me Dussault n a pas indiqué la source des données qu elle a citées, ni mentionné que les chiffres qu elle donnait portaient sur des incidents signalés confirmés par la police, ce qui donnait à entendre que les victimes de tous les actes de violence conjugale, signalés ou non à la police, étaient des femmes dans 8 cas sur 10. À la décharge de M me Dussault, cette précision ou nuance n est pas faite non plus, ou rarement, pour les crimes d autre nature, que ce soit les vols par effractions, les fraudes, ou les meurtres, etc. Autrement dit, la tendance générale est de s appuyer sur des infractions connues, rapportées ou autrement vérifiables. Ça ne pose pas trop problème pour des crimes comme les vols à main armée ou les meurtres, des crimes qui passent difficilement inaperçus et dont on peut prétendre que les données provenant des signalements à la police correspondent pratiquement au nombre de crimes qui ont réellement été commis. Il en va autrement pour d autres types de crimes, comme les fraudes, les voies de fait et, évidemment, les cas de violence conjugale qui sont loin d être tous signalés à la police.

6 6 À Radio-Canada, les journalistes sont tenus de se conformer dans l exercice de leurs fonctions aux Normes et pratiques journalistiques (NPJ) de l entreprise publique. La valeur d exactitude 5 qui fait partie du chapitre d introduction des NPJ dit ceci : «Nous recherchons la vérité sur toute question d intérêt public. Nous déployons les efforts nécessaires pour recueillir les faits, les comprendre et les expliquer clairement à notre auditoire. ( )» Dans le cas qui nous occupe, l affirmation reprochée par M. Bessette à M me Dussault faisait partie de l introduction à une entrevue qui ne portait pas directement sur la répartition des cas de violence conjugale entre hommes et femmes. Elle n est que rapidement évoquée à la fin d une phrase, et l objectif de M me Dussault, dans l entrevue avec M me Monastesse, n était pas de faire «comprendre» ni d «expliquer» ou d approfondir cette affirmation. J ajoute, pour les raisons que j ai illustrées plus tôt, qu il n est pas faux de dire que les victimes de violence conjugale sont 8 fois sur 10 des femmes. Pour cette raison, et tenant compte du fait que ces chiffres ont aussi été utilisés sans nuance par la première ministre Pauline Marois elle-même, je juge qu il serait démesuré d adresser un blâme à l animatrice Anne-Marie Dussault et à l équipe de recherchistes qui l a aidée à préparer le texte d introduction qu elle a lu en ondes. Toutefois, il n est pas faux non plus d affirmer, comme le fait le plaignant, que les victimes de violence conjugale se répartissent plus également entre les hommes et les femmes. Il m apparaît donc clair, à la lumière de l Enquête sociale générale de Statistique Canada et des travaux du chercheur Denis Laroche, de l Institut de la statistique du Québec, que l affirmation de l animatrice était un peu courte. Elle aurait mérité d être précisée, voire nuancée, et la provenance des données aurait au moins dû être identifiée. CONCLUSION L animatrice Anne-Marie Dussault n a pas enfreint les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada par ses propos sur les victimes de violence conjugale dans l édition du 6 décembre 2012 de l émission 24 heures en 60 minutes. Pierre Tourangeau Ombudsman des Services français Société Radio-Canada Le 30 janvier

L aide juridique au Nouveau-Brunswick. Fournir de l aide de nature juridique aux personnes à faible revenu

L aide juridique au Nouveau-Brunswick. Fournir de l aide de nature juridique aux personnes à faible revenu Fournir de l aide de nature juridique aux personnes à faible revenu La présente publication a été produite dans le cadre d une collaboration entre le Service public d éducation et d information juridiques

Plus en détail

Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour

Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour A U S E R V I C E D E S C A N A D I E N S Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour Statistiques sur les armes à feu Tableaux mis à jour Kwing Hung, Ph. D. Conseiller en statistique et méthodologie

Plus en détail

Questionnaire du projet Innocence

Questionnaire du projet Innocence 1 Questionnaire du projet Innocence Directives : Répondez de façon aussi détaillée que possible à chacune des questions suivantes ayant trait à votre dossier. Des réponses complètes et précises nous permettront

Plus en détail

LA VIOLENCE CONJUGALE APRÈS LA SÉPARATION

LA VIOLENCE CONJUGALE APRÈS LA SÉPARATION Statistique Canada N o 85-002-XIF Vol. 21 n o 7 au cat. LA VIOLENCE CONJUGALE APRÈS LA SÉPARATION par Tina Hotton* Faits Saillants Selon l Enquête sociale générale de 1999, 28 % de femmes et 22 % d hommes

Plus en détail

Violence au travail Un organisme national

Violence au travail Un organisme national Violence au travail Un organisme national Violence au travail : prévention, protocoles et sanctions Politique La Société s engage à offrir un milieu de travail sécuritaire. Elle reconnaît que la violence

Plus en détail

N o 85-224-X au catalogue. La violence familiale au Canada : un profil statistique

N o 85-224-X au catalogue. La violence familiale au Canada : un profil statistique N o 85-224-X au catalogue La violence familiale au Canada : un profil statistique Comment obtenir d autres renseignements Pour toute demande de renseignements au sujet de ce produit ou sur l ensemble des

Plus en détail

Partie 1 Identification. Partie 2 Déclaration. Section I Déclaration. Contrats publics DÉCLARATION Personne physique de niveau 2

Partie 1 Identification. Partie 2 Déclaration. Section I Déclaration. Contrats publics DÉCLARATION Personne physique de niveau 2 Partie 1 Identification Nom de la personne physique de niveau 2 Nom de la demanderesse N de client à l AMF Partie 2 Déclaration Section I Déclaration Veuillez répondre aux questions suivantes. Notez que

Plus en détail

Loi du 22 février 1968 sur la nationalité luxembourgeoise

Loi du 22 février 1968 sur la nationalité luxembourgeoise Loi du 22 février 1968 sur la nationalité luxembourgeoise (Mém. A -7 du 4 mars 1968, p. 91; doc. parl. 1232) modifiée par: Loi du 26 juin 1975 (Mém. A -36 du 27 juin 1975, p. 764; doc. parl. 1313; Rectificatif

Plus en détail

Les Américains, les Britanniques et les Canadiens ont une position sévère envers la criminalité

Les Américains, les Britanniques et les Canadiens ont une position sévère envers la criminalité Page 1 de 6 CRIME ET CHÂTIMENT Les Américains, les Britanniques et les Canadiens ont une position sévère envers la criminalité Les répondants du Québec sont plus enclins que tous les autres répondants

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Avis public : Rapport spécial sur les CHÈQUES ET MANDATS FALSIFIÉS

Avis public : Rapport spécial sur les CHÈQUES ET MANDATS FALSIFIÉS Avis public : Rapport spécial sur les CHÈQUES ET MANDATS FALSIFIÉS Résumé Les organismes de réglementation et d application de la loi au Canada et aux États-Unis ont récemment observé une hausse considérable

Plus en détail

Étude nationale sur les besoins des clients

Étude nationale sur les besoins des clients Étude nationale sur les besoins des clients Rapport sommaire Canadian Legal Information Institute Institut canadien d information juridique Octobre 2012 CorbinPartners Inc. 2012 Contexte et méthodologie

Plus en détail

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications

Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications Annexe au document intitulé Communication relative à certaines questions de politique concernant le Bureau de Procureur : renvois et communications La présente annexe au document de politique du Procureur

Plus en détail

Révision de l ombudsman du texte sur le camp d extermination nazi de Sobibor en Pologne, diffusé au Téléjournal le 30 novembre 2009.

Révision de l ombudsman du texte sur le camp d extermination nazi de Sobibor en Pologne, diffusé au Téléjournal le 30 novembre 2009. Révision de l ombudsman du texte sur le camp d extermination nazi de Sobibor en Pologne, diffusé au Téléjournal le 30 novembre 2009. SOMMAIRE Un plaignant estime que le Téléjournal du 30 novembre a commis

Plus en détail

Avis public : Rapport spécial sur les CHÈQUES ET MANDATS-POSTE FALSIFIÉS

Avis public : Rapport spécial sur les CHÈQUES ET MANDATS-POSTE FALSIFIÉS Avis public : Rapport spécial sur les CHÈQUES ET MANDATS-POSTE FALSIFIÉS Sommaire Au cours des dernières années, les organismes de réglementation et d application de la loi du Canada et des États-Unis

Plus en détail

CONSEIL DE LA MAGISTRATURE LE MINISTRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC. - et - - et - - et - - et - RAPPORT DU COMITÉ D'ENQUÊTE

CONSEIL DE LA MAGISTRATURE LE MINISTRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC. - et - - et - - et - - et - RAPPORT DU COMITÉ D'ENQUÊTE CANADA PROVINCE DE QUÉBEC CM-8-89-35 CONSEIL DE LA MAGISTRATURE LE MINISTRE DE LA JUSTICE DU QUÉBEC MADAME DIANE LEMIEUX, MADAME LE JUGE ANDRÉE BERGERON, LE BARREAU DE LONGUEUIL, Plaignants MONSIEUR LE

Plus en détail

STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE. Herstappe 2000-2014. Police Fédérale - DGR/DRI

STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE. Herstappe 2000-2014. Police Fédérale - DGR/DRI STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE 2-24 Police Fédérale - DGR/DRI STATISTIQUES POLICIERES DE CRIMINALITE LIEU DE PERPETRATION: COMMUNE PARTIE I : INFRACTIONS JUDICIAIRES

Plus en détail

Le projet de loi 133. Une mesure pour assurer la sécurité des victimes de violence

Le projet de loi 133. Une mesure pour assurer la sécurité des victimes de violence Le projet de loi 133 Une mesure pour assurer la sécurité des victimes de violence Comité logement pour les droits des victimes de violence conjugale 6 décembre 2005 Présentation Le Comité logement pour

Plus en détail

Que faire en cas de vol d identité ou de perte ou de vol de vos cartes de crédit ou de débit?

Que faire en cas de vol d identité ou de perte ou de vol de vos cartes de crédit ou de débit? Que faire en cas de vol d identité ou de perte ou de vol de vos cartes de crédit ou de débit? Le vol d identité est considéré comme le crime de l ère de l information; il s agit de la forme de fraude contre

Plus en détail

Chapitre 5. Déontologie des représentants en assurance de dommages

Chapitre 5. Déontologie des représentants en assurance de dommages Chapitre 5 Déontologie des représentants en assurance de dommages 5.1 Le maintien de la discipline C est la Chambre d assurance de dommages (Chad) qui est chargée de faire respecter la discipline. Une

Plus en détail

Document de travail. Business Corporations Act Securities Transfer Act

Document de travail. Business Corporations Act Securities Transfer Act Document de travail Business Corporations Act Securities Transfer Act 1.0 Introduction La Division de la consommation, du travail et des services financiers du ministère de l Environnement, du Travail

Plus en détail

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final

BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ. Vérification de la gouvernance ministérielle. Rapport final BUREAU DU CONSEIL PRIVÉ Vérification de la gouvernance ministérielle Division de la vérification et de l évaluation Rapport final Le 27 juin 2012 Table des matières Sommaire... i Énoncé d assurance...iii

Plus en détail

Guide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme

Guide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme Guide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme public Juin 2015 1 INTRODUCTION... 4 À QUI S ADRESSE

Plus en détail

L informateur. financier. Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie. mai 2002. Les choses changent. Vous devez savoir.

L informateur. financier. Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie. mai 2002. Les choses changent. Vous devez savoir. L informateur financier DU GROUPE-CONSEIL EN PROTECTION DU PATRIMOINE MD À LA FINANCIÈRE SUN LIFE Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie mai 2002 Les choses changent. Vous devez savoir.

Plus en détail

Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef : Christophe Soullez, chef du département de l ONDRP

Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef : Christophe Soullez, chef du département de l ONDRP repères Premier ministre 20 institut national des hautes études de la sécurité et de la justice Janvier 2013 n Directeur de la publication : André-Michel ventre, Directeur de l INHESJ Rédacteur en chef

Plus en détail

COMPRENDRE LA GESTION DES SUCCESSIONS DANS LES RE SERVES

COMPRENDRE LA GESTION DES SUCCESSIONS DANS LES RE SERVES Centre d excellence en matière de biens immobiliers matrimoniaux Hébergé par l Association des gestionnaires des terres des Premières Nations (ANGTA), le CDEBIM aide les collectivités et les membres des

Plus en détail

FORMULAIRE DE POLICE D ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC (F.P.Q.)

FORMULAIRE DE POLICE D ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC (F.P.Q.) FORMULAIRE DE POLICE D ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC (F.P.Q.) N o 5 Formulaire d assurance complémentaire pour les dommages occasionnés au véhicule assuré (assurance de remplacement) F.P.Q. N o 5 1 er

Plus en détail

C est quoi l intimidation?

C est quoi l intimidation? C est quoi l intimidation? Définition de l intimidation (Olweus, 1996) : «Un élève est intimidé ou victimisé lorsqu il est exposé de façon répétée et soutenue à des gestes négatifs de la part d un ou de

Plus en détail

Futurs étudiants 1 er Cycle

Futurs étudiants 1 er Cycle Futurs étudiants 1 er Cycle A d m i s s i o n P r o g r a m m e, c h e m i n e m e n t e t s t r u c t u r e P e r s p e c t i v e s p r o f e s s i o n n e l l e s, b o u r s e s e t e m p l o i s F o

Plus en détail

Vers l élaboration d un cadre national de collecte de données pour mesurer la traite des personnes

Vers l élaboration d un cadre national de collecte de données pour mesurer la traite des personnes N o 85-561-M au catalogue, n o 21 ISSN 1707-5211 ISBN 978-1-100-94685-6..Document de recherche... Série de documents de recherche sur la criminalité et la justice Vers l élaboration d un cadre national

Plus en détail

La vente d assurance accessoire : La multiplicité des régimes de réglementation avantage-t-elle les consommateurs?

La vente d assurance accessoire : La multiplicité des régimes de réglementation avantage-t-elle les consommateurs? La vente d assurance accessoire : La multiplicité des régimes de réglementation avantage-t-elle les consommateurs? Robert W. McDowell Robert E. Elliott Marvin Mikhail Partie I Contexte, législation en

Plus en détail

Protégez votre dossier de crédit : comment faire corriger les erreurs et repérer les signes de fraude

Protégez votre dossier de crédit : comment faire corriger les erreurs et repérer les signes de fraude BUDGET ET GESTION DES FINANCES PERSONNELLES Protégez votre dossier de crédit : comment faire corriger les erreurs et repérer les signes de fraude Votre dossier de crédit est un document important pour

Plus en détail

RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS. Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés

RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS. Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés RAPPORT SUR LE SONDAGE DES INTERVENANTS Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés Rapport sur le sondage des intervenants janvier 2015 Table des matières 1. Points saillants 3

Plus en détail

33e congrès Société de criminologie du Québec

33e congrès Société de criminologie du Québec 33e congrès Société de criminologie du Québec Présentation de M. Michel Sarrazin Directeur principal Sécurité corporative Banque Nationale du Canada Atelier 9 : Vol d identité, un crime toujours en hausse

Plus en détail

L éducation financière dans le réseau de l éducation

L éducation financière dans le réseau de l éducation L éducation financière dans le réseau de l éducation L Institut collégial de la littératie financière, le Cégep Gérald-Godin et le Collège de Rosemont proposent trois cours sur la gestion des finances

Plus en détail

Le Québec et l Ontario adoptent l entente de l ACOR sur les régimes de retraite relevant de plus d une autorité gouvernementale

Le Québec et l Ontario adoptent l entente de l ACOR sur les régimes de retraite relevant de plus d une autorité gouvernementale Communiqué Juin 2011 Le Québec et l Ontario adoptent l entente de l ACOR sur les régimes de retraite relevant de plus d une autorité gouvernementale Les provinces du Québec et de l Ontario ont adopté l

Plus en détail

Conférence du RQCAA. Agression et violence contre les aînés. Présenté le 22 mars 2007 Au grand public À l observatoire Vieillissement et Société

Conférence du RQCAA. Agression et violence contre les aînés. Présenté le 22 mars 2007 Au grand public À l observatoire Vieillissement et Société Conférence du RQCAA Agression et violence contre les aînés Présenté le 22 mars 2007 Au grand public À l observatoire Vieillissement et Société Plan de présentation Histoire du RQCAA Quelques réalités sur

Plus en détail

OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL

OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL À : &' 1$,'6 M. Richard Drouin, O.C., c.r. Président, Commission d examen sur la rémunération des juges 2CVTKEM,/QPCJCP DATE :

Plus en détail

Ce que tous les Canadiens âgés devraient savoir au sujet de la 8. fraude et de l escroquerie ISSD-043(8)-05-10

Ce que tous les Canadiens âgés devraient savoir au sujet de la 8. fraude et de l escroquerie ISSD-043(8)-05-10 Ce que tous les Canadiens âgés devraient savoir au sujet de la 8 fraude et de l escroquerie ISSD-043(8)-05-10 La fraude est le premier acte criminel en importance commis à l endroit des Canadiens âgés.

Plus en détail

Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques

Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques Le VIGOR L inventaire des victimes de leurs objectifs, options et risques Un outil de planification de la sécurité pour aider les personnes victimes de violence à évaluer les risques et décider comment

Plus en détail

Préservez votre crédit. Empêchez le vol d identité. GUIDE DES AVANTAGES

Préservez votre crédit. Empêchez le vol d identité. GUIDE DES AVANTAGES Préservez votre crédit. Empêchez le vol d identité. GUIDE DES AVANTAGES Bienvenue au programme Surveillance d identité Félicitations! Vous avez posé un geste important pour vous protéger des conséquences

Plus en détail

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Elle a pris connaissance de la procédure judiciaire. Elle a entendu M. D.M., ainsi que M. E.P., officier de police judiciaire.

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Elle a pris connaissance de la procédure judiciaire. Elle a entendu M. D.M., ainsi que M. E.P., officier de police judiciaire. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE COMMISSION NATIONALE DE DÉONTOLOGIE DE LA SÉCURITÉ Saisine n 2008-108 AVIS ET RECOMMANDATIONS de la Commission nationale de déontologie de la sécurité à la suite de sa saisine, le

Plus en détail

Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada

Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement. Étude de la Commission de la fonction publique du Canada Déclin des groupes visés par l équité en matière d emploi lors du recrutement Étude de la Commission de la fonction publique du Canada Octobre 2009 Commission de la fonction publique du Canada 300, avenue

Plus en détail

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui

Plus en détail

GUIDE. de distribution. Assurance vie 50+ est un produit individuel d assurance

GUIDE. de distribution. Assurance vie 50+ est un produit individuel d assurance ASSURANCE VIE 50+ GUIDE de distribution Assurance vie 50+ est un produit individuel d assurance Desjardins Assurances désigne Desjardins Sécurité financière, compagnie d assurance vie. 1 Avis émis par

Plus en détail

Comité conseil en matière de prévention et sécurité des personnes et des biens Octobre 2013

Comité conseil en matière de prévention et sécurité des personnes et des biens Octobre 2013 PROJET Encadrement du système de caméras de sécurité et Foire aux questions Comité conseil en matière de prévention et sécurité des personnes et des biens Octobre 2013 2 3 Table des matières 1. CADRE JURIDIQUE...4

Plus en détail

Guide des bonnes pratiques. Les différentes manières dont on saisit la justice pénale

Guide des bonnes pratiques. Les différentes manières dont on saisit la justice pénale Guide des bonnes pratiques Les différentes manières dont on saisit la justice pénale Le droit pénal est une matière transversale présente dans tous les domaines du droit: en droit de la famille, en droit

Plus en détail

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10

Plus en détail

Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives

Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives PREMIÈRE SESSION TRENTE-HUITIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 64 Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives Présentation Présenté par Madame Monique

Plus en détail

Dons de charité ÊTRE UN DONATEUR AVERTI

Dons de charité ÊTRE UN DONATEUR AVERTI Dons de charité ÊTRE UN DONATEUR AVERTI Cette brochure a pour but de fournir au public de l information générale sur les dons de charité. Elle aborde divers aspects tels que les différents statuts des

Plus en détail

Consultez-nous. Traiter votre plainte par la résolution locale

Consultez-nous. Traiter votre plainte par la résolution locale Consultez-nous Traiter votre plainte par la résolution locale 2 Table des matières Qu est-ce que le Bureau du directeur indépendant de l examen de la police?...3 Qu est-ce que la résolution locale?...

Plus en détail

La protection de vos données médicales chez l assureur

La protection de vos données médicales chez l assureur La protection de vos données médicales chez l assureur Brochure 2009 2 Questions & Réponses fréquentes FAQ 2009 La communication de données est le point de passage obligé pour le bon fonctionnement de

Plus en détail

LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE

LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE LE CONTENU DES MODALITÉS DE SERVICE Suite à l examen des modalités de service élaborées par différentes entreprises offrant des services de téléphonie cellulaire, l Union des consommateurs a constaté que

Plus en détail

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Principes de base Durant le premier semestre, vous serez amenés à remettre un travail effectué en groupe. Le but de celui-ci est de s intéresser

Plus en détail

DIRECTIVES. 2. Vous devez joindre au présent formulaire les documents originaux ou des copies certifiées conformes à l original suivants :

DIRECTIVES. 2. Vous devez joindre au présent formulaire les documents originaux ou des copies certifiées conformes à l original suivants : DEMANDE DE RECONNAISSANCE D UN DIPLÔME OU D UNE FORMATION EN VUE DE L EXERCICE DE LA PHARMACIE AU QUÉBEC DIRECTIVES 1. Veuillez écrire en lettres moulées de façon lisible. Le présent document doit être

Plus en détail

CDJ Plainte 14-22 avis du 17 septembre 2014

CDJ Plainte 14-22 avis du 17 septembre 2014 Conseil de déontologie - Réunion du 17 septembre 2014 Avis plainte 14-22 Loterie Nationale c. V. Slits / La Dernière Heure et La Libre Belgique Enjeux: informations non vérifiées (art. 1 du Cddj) ; conflit

Plus en détail

a c e a c e f Un compte de banque, c est un droit! association coopérative d économie familiale des Basses-Laurentides

a c e a c e f Un compte de banque, c est un droit! association coopérative d économie familiale des Basses-Laurentides Un compte de banque, c est un droit! Les moyens pour défendre vos droits a c e a c e f association coopérative d économie familiale des Basses-Laurentides 42b, rue Turgeon Sainte-Thérèse, Québec J7E 3H4

Plus en détail

La Loi sur l aide aux personnes et aux familles

La Loi sur l aide aux personnes et aux familles La Loi sur l aide aux personnes et aux familles (L.R.Q., chapitre A-13.1.1) Par : Olivia Dugré, étudiante en droit à l Université Laval Sous la supervision de Christian Loupret Avril 2012 TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE

LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE LE PROBLÈME DE RECHERCHE ET LA PROBLÉMATIQUE Un problème de recherche est l écart qui existe entre ce que nous savons et ce que nous voudrions savoir à propos d un phénomène donné. Tout problème de recherche

Plus en détail

A S S U R A N C E V I E 5 0+ GUIDE. de distribution. Assurance vie 50+ est un produit individuel d assurance

A S S U R A N C E V I E 5 0+ GUIDE. de distribution. Assurance vie 50+ est un produit individuel d assurance A S S U R A N C E V I E 5 0+ GUIDE de distribution Assurance vie 50+ est un produit individuel d assurance 1 Avis émis par l Autorité des marchés financiers L Autorité des marchés financiers ne s est pas

Plus en détail

DÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division générale Assurance-emploi

DÉCISION DU TRIBUNAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE Division générale Assurance-emploi [TRADUCTION] Citation : A. D. c. Commission de l assurance-emploi du Canada, 2014 TSSDGAE 5 ENTRE : A. D. N o d appel : GE-13-1152 Appelant et Commission de l assurance-emploi du Canada Intimée DÉCISION

Plus en détail

Demande d adhésion/instruction. Rente-épargne non enregistrée. (À être utilisé uniquement pour les entreprises)

Demande d adhésion/instruction. Rente-épargne non enregistrée. (À être utilisé uniquement pour les entreprises) Demande d adhésion/instruction Rente-épargne non enregistrée (À être utilisé uniquement pour les entreprises) 1. renseignements de base Demande d adhésion/instruction Rente-épargne non enregistrée (À être

Plus en détail

LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE AU TRAVAIL AU QUÉBEC

LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE AU TRAVAIL AU QUÉBEC LE HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE AU TRAVAIL AU QUÉBEC Par: Jean-Pierre Brun, professeur Éric Plante, Professionnel de recherche Sondage par: Léger Marketing Mars 2004 DÉFINITION DU HARCÈLEMENT PSYCHOLOGIQUE

Plus en détail

Introduction et sommaire

Introduction et sommaire Mémoire de l Association canadienne des professionnels de l insolvabilité et de la réorganisation Introduction et sommaire 277, rue Wellington Ouest Toronto (Ontario) M5V 3H2 Tél. : 416-204-3242 Téléc.

Plus en détail

Lignes directrices de 2004 pour des sondages sur la satisfaction des demandeurs dans le cadre de l assurance-automobile

Lignes directrices de 2004 pour des sondages sur la satisfaction des demandeurs dans le cadre de l assurance-automobile Financial Services Commission of Ontario Commission des services financiers de l Ontario Lignes directrices de 2004 pour des sondages sur la satisfaction des demandeurs dans le cadre de l assurance-automobile

Plus en détail

Procédure de divorce, ce qu il faut savoir

Procédure de divorce, ce qu il faut savoir Procédure de divorce, ce qu il faut savoir Le divorce est à ce jour le seul moyen permettant d instruire la fin juridique des relations entre deux individus mariés. Ces dernières années, la banalisation

Plus en détail

MOT SUR L'ANIMATEUR SERGENT STEVE BERBERI, CISSP

MOT SUR L'ANIMATEUR SERGENT STEVE BERBERI, CISSP MOT SUR L'ANIMATEUR SERGENT STEVE BERBERI, CISSP 1994-1998 COMPTABILITÉ/FISCALITÉ 1998-2003 ENQUÊTEUR/CR. ÉCONO./SQ 2003-2009 ENQUÊTEUR/CHEF D'ÉQUIPE CYBERSURVEILLANCE/SQ 2010-... CHEF D'ÉQUIPE/INTÉGRITÉ

Plus en détail

Travailleurs étrangers temporaires. Vos droits sont protégés

Travailleurs étrangers temporaires. Vos droits sont protégés Travailleurs étrangers temporaires Vos droits sont protégés Bienvenue au Canada! Le Canada est un ardent défenseur des droits de la personne, au pays comme à l étranger. Cette brochure a été préparée pour

Plus en détail

Conseil canadien de la magistrature Voies de fait et autres infractions contre la personne n entraînant pas la mort

Conseil canadien de la magistrature Voies de fait et autres infractions contre la personne n entraînant pas la mort Conseil canadien de la magistrature Voies de fait et autres infractions contre la personne n entraînant pas la mort Table des matières Infraction 244...3 Décharge d une arme à feu avec intention (Art.

Plus en détail

L assurance vie-épargne est un produit collectif d assurance offert pour les comptes :

L assurance vie-épargne est un produit collectif d assurance offert pour les comptes : L assurance vie-épargne est un produit collectif d assurance offert pour les comptes : Part de qualification (part sociale) Épargne avec opérations Épargne stable - 1 - Pour les résidents du Québec : Avis

Plus en détail

01 02 59 X. Entreprise

01 02 59 X. Entreprise 01 02 59 X Demanderesse c. VISA DESJARDINS Entreprise LA DEMANDE DE RECTIFICATION La demanderesse demande à Visa Desjardins de faire corriger sa côte de crédit R-9 qui résulte, prétend-t-elle, d une mauvaise

Plus en détail

Conférence de clôture sur le cyber harcèlement Stratégies des syndicats d enseignants en matière de cyber harcèlement. Bratislava, 7 juin 2010

Conférence de clôture sur le cyber harcèlement Stratégies des syndicats d enseignants en matière de cyber harcèlement. Bratislava, 7 juin 2010 Conférence de clôture sur le cyber harcèlement Stratégies des syndicats d enseignants en matière de cyber harcèlement Bratislava, 7 juin 2010 La législation sur la protection des données en Europe, la

Plus en détail

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes.

Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. 2 Protection de l enfance et droit de la famille FR 002 LE DROIT DE LA FAMILLE ET LES FEMMES EN ONTARIO Un seul droit de la famille pour toutes les femmes. Renseignez-vous sur vos droits. Protection de

Plus en détail

Le point en recherche

Le point en recherche Le point en recherche Juin 2004 Série technique 04-114 Examen des plaintes déposées contre les inspecteurs en bâtiment Contexte L inspection des bâtiments compte parmi les secteurs du marché de l habitation

Plus en détail

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3 OFFICE DE PROTECTION DES PERSONNES RECEVANT DES SOINS RAPPORT STATISTIQUE 2007-2008 1 Table des matières 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux

Plus en détail

Intervenir à l étranger Une revue des règlements canadiens ayant trait aux activités à l étranger

Intervenir à l étranger Une revue des règlements canadiens ayant trait aux activités à l étranger Intervenir à l étranger Une revue des règlements canadiens ayant trait aux activités à l étranger ORDRE DU JOUR 10 h Introduction 10 h 10 Aperçu des organismes de bienfaisance et des organismes sans but

Plus en détail

Economical présente un aperçu du projet de règlement sur la démutualisation des sociétés d assurances multirisques

Economical présente un aperçu du projet de règlement sur la démutualisation des sociétés d assurances multirisques COMMUNIQUÉ DE PRESSE Economical présente un aperçu du projet de règlement sur la démutualisation des sociétés d assurances multirisques Processus à quatre étapes avec une participation importante des souscripteurs

Plus en détail

JOURNAL DE MONTRÉAL ET JOURNAL DE QUÉBEC CONCOURS «BOURSES D ÉTUDES JEUNES ATHLÈTES 2015» RÈGLEMENTS DE PARTICIPATION

JOURNAL DE MONTRÉAL ET JOURNAL DE QUÉBEC CONCOURS «BOURSES D ÉTUDES JEUNES ATHLÈTES 2015» RÈGLEMENTS DE PARTICIPATION JOURNAL DE MONTRÉAL ET JOURNAL DE QUÉBEC CONCOURS «BOURSES D ÉTUDES JEUNES ATHLÈTES 2015» RÈGLEMENTS DE PARTICIPATION 1. PÉRIODE Le concours «BOURSES D ÉTUDES JEUNES ATHLÈTES 2015» est organisé par le

Plus en détail

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification

CNAC. Appel à commentaires. Missions d examen. préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Appel à commentaires Missions d examen préparé par le Conseil des normes d audit et de certification Date limite de réception des commentaires : le 11 avril 2011 CNAC APPEL À COMMENTAIRES MISSIONS D EXAMEN

Plus en détail

Fonds de capital-risque étranger ou de capital-investissement important Formulaire de demande pour investisseur admissible

Fonds de capital-risque étranger ou de capital-investissement important Formulaire de demande pour investisseur admissible 393, avenue University, bureau 1701, 17 e étage, Toronto (Ontario) M5G 1E6 Fonds ontarien de développement des technologies émergentes Fonds de capital-risque étranger ou de capital-investissement important

Plus en détail

Assurance de remplacement

Assurance de remplacement Assurance de remplacement Police d'assurance automobile du Québec F.P.Q. No 5 Formule d'assurance complémentaire pour dommages éprouvés par le véhicule assuré C3228 (2010-07) Guide de distribution 731

Plus en détail

DU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES

DU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES ORGANISME CANADIEN DE RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES AFFAIRE INTÉRESSANT : LES RÈGLES POUR LES COURTIERS MEMBRES DE L ORGANISME CANADIEN DE RÉGLEMENTATION DU COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES

Plus en détail

Exemples de crédits d'impôt fédéral non remboursables. Le montant personnel de base. Le montant en raison de l âge. Le montant pour invalidité.

Exemples de crédits d'impôt fédéral non remboursables. Le montant personnel de base. Le montant en raison de l âge. Le montant pour invalidité. Chapitre 1 Le cadre fiscal canadien et québécois 19 Exemples de crédits d'impôt fédéral non remboursables Le montant personnel de base. Le montant en raison de l âge. Les montants pour conjoint et pour

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DU REDRESSEMENT PRODUCTIF PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, INNOVATION ET ÉCONOMIE NUMÉRIQUE Ordonnance n o 2014-329 du 12 mars 2014 relative à l

Plus en détail

Les violences conjugales

Les violences conjugales MINISTÈRE le point sur Femmes/égalité Lutte contre les violences envers les femmes Les violences conjugales Les victimes de violences craignent le plus souvent de s exprimer. Paralysées par la peur, une

Plus en détail

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque:

Le guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque: GUIDE D ENTREVUE TROUSSE DE SOUTIEN À L ÉVALUATION DU RISQUE D ALIÉNATION PARENTALE Véronique Lachance Marie-Hélène Gagné Ce guide d entrevue a été conçu pour vous aider à documenter les situations familiales

Plus en détail

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5)

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5) ANNEXE 4 Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information (Module 3, partie I, section 2.5) Dans les pages qui suivent, nous présentons neuf méthodes de collecte d information.

Plus en détail

CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015)

CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015) CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015) Préparée pour les Comptables professionnels agréés du Canada Le 1 er mai 2015 Renseignements sur le sondage Le rapport trimestriel CPA Canada Tendances conjoncturelles

Plus en détail

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION»

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION» PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION» Février 2012 1. INTRODUCTION Depuis quelques années, la Justice s interroge sur la qualité de son fonctionnement. En novembre 2010, le

Plus en détail

L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public

L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public 5R000-040048/001/CY Présenté à : L Agence de la consommation en matière financière du Canada 24 mars 2005 Table

Plus en détail

GESTION DE RISQUES Août 2007

GESTION DE RISQUES Août 2007 GESTION DE RISQUES Août 2007 Qu est-ce qu un risque? Toute incertitude au sujet d un événement qui menace des éléments d actif Quels sont nos éléments d actif? Les gens : conseils d administration, employés,

Plus en détail

FORMULAIRE DE RÉCLAMATION POUR PRÉJUDICES CORPORELS DE CATÉGORIE DEUX

FORMULAIRE DE RÉCLAMATION POUR PRÉJUDICES CORPORELS DE CATÉGORIE DEUX Centre de conciliation des demandes d indemnisation du programme concernant les commutateurs d allumage de GM P.O. 10091 Dublin, OH 43017-6691 1-855-382-6463 (États-Unis et Canada); 01-800-111-2140 (Mexique)

Plus en détail

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE

ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE ÉNONCÉ DE PRINCIPES LE COMMERCE ÉLECTRONIQUE DES PRODUITS D ASSURANCE Le présent document reflète le travail d organismes de réglementation membres du CCRRA. Les opinions qui y sont exprimées ne doivent

Plus en détail

GUIDES FINANCIERS PRATIQUES VOL D IDENTITÉ. Comment protéger son identité et ses renseignements financiers contre le vol

GUIDES FINANCIERS PRATIQUES VOL D IDENTITÉ. Comment protéger son identité et ses renseignements financiers contre le vol GUIDES FINANCIERS PRATIQUES VOL D IDENTITÉ Comment protéger son identité et ses renseignements financiers contre le vol PROTÉGEZ VOS RENSEIGNEMENTS FINANCIERS PERSONNELS AFIN D ÉVITER LA FRAUDE PAR CARTE

Plus en détail

Formulaire d avenant du Québec F.A.Q. N o 34 Assurance de personnes

Formulaire d avenant du Québec F.A.Q. N o 34 Assurance de personnes Formulaire d avenant du Québec F.A.Q. N o 34 Assurance de personnes Le titre de l avenant doit être écrit à la section «Conditions particulières» du contrat d assurance. Quant aux informations requises

Plus en détail

L ACTUALITÉ FÉDÉRALE

L ACTUALITÉ FÉDÉRALE L ACTUALITÉ FÉDÉRALE Des ressources naturelles pour tous les Canadiens Madelaine Drohan Correspondante canadienne de l hebdomadaire The Economist Elle contribue également sur une base régulière à une de

Plus en détail

Aperçu du Programme national de lutte contre le crime organisé: 2000-2006 4 MAI 2007

Aperçu du Programme national de lutte contre le crime organisé: 2000-2006 4 MAI 2007 Aperçu du Programme national de lutte contre le crime organisé: 2000-2006 4 MAI 2007 LE FORUM DES POLITIQUES PUBLIQUES Donner aux Canadiens un meilleur gouvernement Le Forum des politiques publiques est

Plus en détail