PLAN DE COURS HST1102 HISTOIRE DE L ENVIRONNEMENT 1

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1 Université du Québec à Trois-Rivières PLAN DE COURS HIVER 2006 session et année Enseignant : Stéphane Castonguay HST1102 HISTOIRE DE L ENVIRONNEMENT 1 No(s) cours, groupe(s) Titre du cours Niveau 1. OBJECTIF GÉNÉRAL Ce cours vise à familiariser l'étudiant aux approches, aux méthodes et aux enjeux de l'histoire environnementale, à examiner le rôle des acteurs non-humains dans l'histoire et analyser les rapports sociaux à la nature sur les plans matériel, symbolique et organisationnel. Ce cours constitue un survol des incidences des facteurs de nature écologique qui ont affecté l'humanité depuis son origine, des transformations produites par l'activité humaine sur l'environnement et ses composantes physiques et biologiques. Nous nous intéresserons également aux outils intellectuels et technologiques par le moyen desquels on a tenté de comprendre, de maîtriser et de repenser les relations entre l'environnement et les sociétés humaines, de l'éveil aux problèmes des pollutions urbaines et industrielles aux XVIe et XVIIe siècles à l'environnementalisme contemporain. 2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Le cours est conçu et adapté de manière à introduire les étudiants à trois écoles de pensée en histoire environnementale. Cette introduction passe par une présentation des principaux thèmes de recherche en histoire environnementale, ainsi que des méthodes et des sources employées. Également, le cours présente les racines historiques de représentations de la nature et des transformations écologiques qui font l objet de débats aujourd hui. 3. FORMULES PÉDAGOGIQUES UTILISÉES Pour atteindre ces deux objectifs spécifiques, le cours prend la forme d exposés magistraux du professeur dans une première partie du cours. Ces exposés sont suivis de la présentation de documentaires et de discussions pour illustrer l historicité des débats et des enjeux environnementaux contemporains. page 1

2 4. CONTENU ET CALENDRIER DÉTAILLÉS (spécifier les dates de remise de travaux et les dates d examens) SEMAINE DE RELÂCHE : du 26 février au 4 mars 2006 INTRODUCTION 1. 9 Janvier Présentation du cours. Historiographie de l histoire de l environnement LES PHÉNOMENES DE LONGUE DURÉE Janvier Le milieu avant l'homme Janvier La domestication des plantes et des animaux Janvier Populations et épidémies de l'antiquité à la Grande Peste du XIV e siècle février L'unification microbienne, botanique et animale du monde février L'humain et les transformations de la surface de la planète février Examen Relâche du 26 février au 4 mars CONNAISSANCE ÉCOLOGIQUE ET REPRÉSENTATION DE L ENVIRONNEMENT 8. 6 mars Les théories de l'équilibre de la nature mars Les progrès de la microbiologie et des technologies de la sanitation mars La science des écosytèmes L'ÉMERGENCE DE L'«ENVIRONNEMENTALISATION» mars L'évolution des sensibilités à l'endroit des vivants avril Le mouvement pour la conservation de la nature avril Régulation des pollutions et interventions étatiques avril Le Système terre : Une histoire nationale et/ou mondiale de l environnement? avril Examen final page 2

3 5. BIBLIOGRAPHIE ET LISTE DE MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE REQUIS Références pour le compte rendu de lecture : Le compte rendu devra porter sur ces lectures obligatoires: I- Les phénomènes de longue durée -William H. McNeill, Le temps de la peste: essai sur les épidémies dans l'histoire. Paris, Hachette, 1974, chapitre 4; J.-N. Biraben et Jacques LeGoff, La Peste dans le Haut Moyen Age, Annales. Économies, socités, civilisations, XXIV (6) (1969), p Emmanuel Le Roy Ladurie, «Un concept: l'unification microbienne du monde», in Le territoire de l'historien, vol. 2, Paris, Gallimard, 1978, pp II- La construction de la connaissance écologique -Carl von Linné, «L'économie de la nature», in L'équilibre de la nature, Paris, Vrin, 1972, pp Camille Limoges, «De l'économie de la nature aux écosystèmes: l'histoire de l'écologie esquissée à grands traits», Spectre, déc. 1980, pp Jean-Marc Drouin, «Un succès récent. L'histoire du concept d'écosystème», in André Giordan (sous la direction de), Histoire de la biologie, Paris, Lavoisier, 1987, pp III- L'émergence de l'«environnementalisation» -Robert Delort et François Walter. Histoire de l environnement européen. Paris, Presses universitaires de France, 2001, p Jean-Paul Deléage, Histoire de l'écologie. Une science de l'homme et de la nature. Paris, La Découverte, 1991; chapitre 12 et Épilogue, pp Jean-Marc Drouin, Réinventer la nature. L'écologie et son histoire. Paris, Desclée de Brouwer, 1991; chapitre 7, pp Références pour le travail écrit sur un documentaire : Le travail écrit devra porter sur un des documentaires suivants: Références générales pour le cours : NOM DU PROFESSEUR : Stéphane Castonguay DÉPARTEMENT : SCIENCES HUMAINES SIGNATURE DU PROFESSEUR : SIGNATURE DU DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT : page 3

4 Université du Québec à Trois-Rivières PLAN DE COURS HIVER 2006 session et année Enseignant : Stéphane Castonguay HST1102 HISTOIRE DE L ENVIRONNEMENT 1 No(s) cours, groupe(s) Titre du cours Niveau Note : Les éléments (entrevue, examen, test ou autre) de l évaluation d un étudiant dans un cours ne peuvent normalement compter pour plus de 40% et ne doivent jamais excéder 50% de la pondération de l ensemble des éléments de l évaluation. L évaluation de l étudiant porte normalement sur l ensemble des éléments d évaluation prévus dans la fiche d évaluation. À l exception des cours à formule particulière (intensifs, s échelonnant sur plus d une session, stage, etc.) au moins un élément de l évaluation, valant au moins 20% de la pondération de l ensemble des éléments d évaluation, doit obligatoirement avoir été administré et corrigé et les résultats avoir été transmis aux étudiants avant la fin de la période d abandon sans mention d échec au dossier universitaire, telle que définie à l article La qualité du français peut faire l'objet d'une évaluation dans tout cours de premier cycle et pour chaque élément d'évaluation prévu (travaux, examens ou autres). Sauf dans le cas où la qualité du français fait partie intégrante des objectifs du cours lui-même (notamment en français, en communication ou en éducation), l'évaluation de la qualité du français ne peut compter pour plus de 25% dans la pondération d'ensemble. La pondération utilisée doit être précisée dans la fiche d évaluation. (Règlement des études de premier cycle, avril 2005, article 12.5). DÉLITS ET SANCTIONS DISCIPLINAIRES L expression délit désigne tout acte ou manœuvre visant à tromper quant au rendement scolaire ou à la réussite d une exigence relative à une activité pédagogique ou à une admission. (Règlement des études de premier cycle, avril 2005, article 15.1). Sans restreindre la portée générale de ce qui précède, plusieurs actes ou manœuvres sont explicitement identifiés comme sujets à sanction, à l article 15.2 du Règlement des études de premier cycle. ÉLÉMENTS D ÉVALUATION (spécifier les dates de remise de travaux et les dates d examens) : L'évaluation s'effectue sur trois types de prestations: a) Un compte rendu de lecture (2-3 pages) comptant pour 25% de la note finale. Le compte rendu portera sur une des trois séries de lectures obligatoires. b) Deux examens écrits administrés en classe lors de la septième et de la quinzième semaine de cours, comptant chacun pour 25% de la note finale. Les examens porteront sur la matière vue en classe, de même que sur les lectures obligatoires. c) Un essai (2-3 pages) comptant pour 25% de la note finale. Le travail portera sur un documentaire présenté en classe et illustrera l historicité des débats environnementaux contemporains. Pour chaque prestation, il sera tenu compte de la qualité du français écrit, jusqu'à 10% de la note pouvant être défalquée pour les fautes, à raison de 0,5 point par faute. Compte rendu de lecture. 24 avril (25 %) Essai. 24 avril (25 %) Examen de mi-session. 20 février (25 %) Examen final. 24 avril (25 %) NOM DU PROFESSEUR : Stéphane Castonguay DÉPARTEMENT : SCIENCES HUMAINES page 4

5 SIGNATURE DU PROFESSEUR : SIGNATURE DU DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT : DÉPARTEMENT DES SCIENCES HUMAINES SYSTÈME DE NOTATION : UN COMPLÉMENT TABLE D'ÉQUIVALENCES ENTRE LES COTES LITTÉRALES, LES VALEURS NUMÉRIQUES ET LES POURCENTAGES E 0 [0, 50[ D 1 [50, 54[ D + 1,3 [54, 58[ C - 1,7 [58, 62[ C 2,0 [62, 66[ C + 2,3 [66, 70[ B - 2,7 [70, 74[ B 3,0 [74, 78[ B + 3,3 [78, 82[ A - 3,7 [82, 86[ A 4,0 [86, 90[ A + 4,3 [90, 100] Moyenne 2,4 70 % Remarque : Par exemple, la classe [74, 78[ comprend toutes les valeurs supérieures ou égales à 74 mais strictement inférieures à 78. Ainsi, 74 appartient à cette classe; de même 77,99 appartient à cette classe, mais 78 appartiendrait à la classe suivante La définition de ces intervalles repose sur les hypothèses suivantes: a. la cote E est donnée si la note est inférieure à 50% et le pourcentage de notes E est en général de 5 %. b. la cote A + est donnée si la note est supérieure à 90 % et le pourcentage des cotes A + est en général de 5 %. c. l'ampleur des intervalles des cotes D à A + est la même. Mars 1995 /jd page 5