IMPACT DE LA CRISE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DANS LE SECTEUR DU TOURISME ET COMPARAISON AVEC LES AUTRES PAYS EUROPEENS.
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- Marie-Anne Tassé
- il y a 7 ans
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1 IMPACT DE LA CRISE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DANS LE SECTEUR DU TOURISME ET COMPARAISON AVEC LES AUTRES PAYS EUROPEENS. Par Béatrice Lévy I- Les effets de la crise sur le tourisme international Après des années de forte croissance du tourisme international jusqu en 2007, l année 2008 marque une rupture et l année 2009 a été affectée par les turbulences économiques. Durant les quatre premiers mois de 2010, le rebond attendu du tourisme international s est vérifié : +7 % des arrivées de touristes internationaux mais cette progression apparaît inégale. Les économies émergentes (+8%), en particulier les destinations de l Asie et du Moyen-Orient, ont le vent en poupe, alors que les économies avancées (+5%) sont assez distancées. La hausse de 3 % enregistrée en avril 2010 marque le septième mois de croissance du nombre d arrivées de touristes internationaux après quatorze mois consécutifs de résultats négatifs. Globalement, le tourisme européen a diminué en terme d arrivées de touristes internationaux de 5,7% en 2009 par rapport à marque la reprise avec une croissance de 2% sur les six premiers mois. Plus particulièrement, le Royaume Uni a enregistré une baisse de 6,4% en 2009 et de 3,7% au début 2010, l Allemagne une baisse de 2,7% en 2009 suivie d une hausse de 10,8% début 2010 et l Espagne une baisse de 8,7% en 2009 et de 0,4% début Quant à la France, les arrivées de touristes internationaux ont baissé de 6,4% en 2009 par rapport à 2008 et ont augmenté de 2,2% sur le début en milliers d arrivées de touristes (r) 2009 (p) 2009/2008 en % FRANCE ,4 % dans le monde 9,3 9,1 8,6 8,4 % en Europe 17,1 16,9 16,3 16,1 ESPAGNE ,7 % dans le monde 6,9 6,5 6,2 5,9 % en Europe 12,6 12,0 11,7 11,4 ITALIE ,1 % dans le monde 4,8 4,8 4,6 4,9 % en Europe 8,9 9,0 8,8 9,4 ETATS-UNIS ,2 % dans le monde 6,0 6,2 6,3 6,2 Source : Organisation Mondiale du Tourisme : révisé (p) : provisoire Tourisme de A à Z - DGCIS 1
2 Quant aux recettes du tourisme international, elles ont chuté de 9,5% en dollars de 2009 par rapport à 2008 pour l ensemble du monde. Pour l Europe, la baisse est de 12,9% en dollars en 2009 par rapport à 2008 et de 16,7% au Royaume Uni, de 15% en Allemagne, de 13,6% en Espagne et pour la France de 12,7%. en millions $ US (r) 2009 (p) 2009/2008 en % FRANCE ,7 % dans le Monde 6,2 6,3 6,0 5,8 % en Europe 12,3 12,5 11,9 12,0 ESPAGNE ,6 % dans le Monde 6,9 6,8 6,5 6,2 % en Europe 13,6 13,3 13,0 12,9 ITALIE ,0 % dans le Monde 5,1 5,0 4,8 4,7 % en Europe 10,1 9,8 9,7 9,7 ETATS-UNIS ,6 % dans le Monde 11,5 11,3 11,7 11,0 Source: Organisation Mondiale du Tourisme : révisés, (p): provisoires En dépit d une baisse d activité en 2009, le secteur du tourisme en France a plutôt bien résisté à la crise économique grâce à l importance du tourisme de proximité, la qualité de l offre et les efforts mis en place par les professionnels. En effet, si l apport économique des touristes étrangers est important pour l économie française, ce sont cependant les résidents qui assurent l essentiel des résultats : ils réalisent les deux tiers des nuitées et de la consommation touristique. II- L impact sur les hébergements Les différents types d hébergement n ont pas été impactés de la même façon. L hôtellerie de tourisme a particulièrement souffert tandis que les hébergement meilleur marché comme l hôtellerie de plein air ont bénéficié d un report de clientèle. Hôtellerie de tourisme En 2009, la fréquentation dans l hôtellerie de tourisme est en recul de 4,9 % par rapport à Cette tendance, amorcée mi 2008 avec la crise économique se prolonge tout au long de l année Les nuitées françaises, qui représentent les deux tiers des nuitées totales, baissent de 1,4 % sur l année. De plus, le contexte économique défavorable pour de nombreux pays a fait chuter de 11 % la fréquentation étrangère. C est en particulier le tourisme d affaires qui a le plus souffert de la crise économique. Tourisme de A à Z - DGCIS 2
3 0 étoile 1 étoile 2 étoiles 3 étoiles 4 et 4 étoiles plus Evolution de la fréquentation et du parc de l hôtellerie de tourisme Nombre de chambres Au 1 er janvier Evolution 1 er janvier 2010 / 1 er janvier 2009 (en %) 0,5-2,8-0,9 +0,6 Nuitées cumul Evolution cumul 2009/ cumul 2008 (en %) -3,9-5,6-5,5-5,0-3,0 +3,5 Ensemble , ,9 Source : enquête de fréquentation hôtelière - Insee, DGCIS, partenaires régionaux. Le premier semestre 2009 a été particulièrement difficile : la fréquentation française a reculé de 2,7 % et la fréquentation étrangère de plus de 15 %. Au cours de cette période, les baisses de fréquentation ont été plus marquées sur les premiers mois de l année. Même si le second semestre reste sur une tendance baissière, la baisse est cependant beaucoup moins marquée : - 0,3 % pour la fréquentation française et 7,3 % pour la fréquentation étrangère par rapport au second semestre Il faut cependant garder à l esprit que c est au cours de ce second semestre 2008 que les effets de la crise économique s étaient fait ressentir sur l activité des hôtels de tourisme, avec des baisses importantes de fréquentation, notamment de fréquentation étrangère. Le taux d occupation moyen des hôtels de tourisme, qui résulte du rapport entre fréquentation et capacité d accueil, s établit sur l année 2009 à 58,1 %, en baisse de 3,3 points par rapport à l année C est au premier semestre que la baisse du taux d occupation a été la plus marquée : -3,9 points, contre 2,7 au second semestre. Toutes les catégories d hôtels ont subi ce recul. Il est un peu moins prononcé pour les catégories économiques (de 0 à 2 étoiles). En effet, pour ces dernières, le nombre de chambres offertes a diminué simultanément aux nombres de chambres occupées. Pour le haut de gamme, le recul du taux d occupation est plus important : respectivement 4,2 % et 5,4 % pour les trois étoiles et quatre étoiles-quatre étoiles luxe. En effet, en 2009, leur nombre de chambres offertes est resté orienté à la hausse. Le premier semestre 2010 est encourageant. La fréquentation hôtelière du début de l été 2010 confirme la tendance à la hausse amorcée au cours des mois précédents. La fréquentation pour ces deux mois (+6% en juin et +3,7% en juillet) a même dépassé son niveau d avant la crise économique. Les clientèles française et étrangère contribuent toutes les deux à la croissance des nuitées. Le retour des clientèles lointaines se confirme, bénéficiant vraisemblablement de leur bonne conjoncture économique (Chine : + 41,7 %, Japon : + 6 %, Proche et Moyen- Orient : + 36,7 %, Russie : + 29,4 %, Etats-Unis : + 0,8 %). La reprise de la fréquentation européenne ne concerne pas toutes les clientèles : la baisse des nuitées de la clientèle britannique se poursuit (-3,9 % en juin et 3,7 % en juillet). Tourisme de A à Z - DGCIS 3
4 Le taux d occupation moyen toutes catégories confondues est de 58,9 %, en hausse de 1,4 points par rapport aux sept premiers mois de Le taux d occupation moyen augmente dans toutes les catégories d hôtels à l exception des 0 étoile, mais plus fortement dans les hôtels de 3 et 4 étoiles. Hôtellerie de plein air (camping) Dans un contexte économique morose, l hôtellerie de plein air a su tirer son épingle du jeu en En effet, ces bons résultats sont imputables en partie au choix des clientèles qui ont préféré le camping, moins onéreux comparé aux autres formes d hébergements marchands. En 2009, avec 103 millions de nuitées entre mai et septembre, l hôtellerie de plein air voit sa fréquentation croître de 4,2% par rapport à La bonne saison du camping a été réalisée grâce à la clientèle française en hausse de 7,2%. Mais la fréquentation étrangère diminue de 1,1%. Nuitées en millions dans l hôtellerie de plein air Total* 94,5 97,6 100,1 97,7 98,8 103,0 France 60,7 62,4 63,7 62,3 63,5 68,1 Étranger 33,8 35,1 36,3 35,4 35,3 34,9 Dont : Pays-Bas 13,8 13,9 15,2 14,6 14,7 14,9 Royaume-Uni, Irlande 6,1 6,7 6,9 6,8 7,1 6,1 Allemagne 6,0 6,1 6,1 6,0 5,6 5,9 Belgique, Luxembourg 3,0 3,2 3,3 3,3 3,3 3,6 Italie 1,3 1,4 1,4 1,3 1,1 1,1 Suisse 1,0 1,1 1,1 1,1 1,0 1,1 Danemark 0,6 0,8 0,7 0,6 0,6 0,6 Espagne 0,5 0,6 0,5 0,7 0,7 0,7 Pour des raisons d arrondis, la ligne total peut différer légèrement de la somme France + étranger. Source : INSEE-DGCIS Toutes les catégories de camping ont bénéficié de cette hausse de fréquentation. Contrairement à 2008, ce sont, en 2009, dans les campings 1 et 2 étoiles que la fréquentation augmente le plus : respectivement + 5,7 % et + 6,8 %. Ces catégories représentent 40 % du total des emplacements offerts, mais ne regroupent que 30 % des nuitées. De plus, leur clientèle est au trois-quarts française. Les campings haut de gamme (3 et 4 étoiles) regroupent 70 % des nuitées et accueille quasiment 40 % de clientèle étrangère. La fréquentation des 3 et 4 étoiles augmente de respectivement + 2,9 % et + 3,8 %. Depuis plusieurs années, l offre évolue : le haut de gamme est fortement sollicité et notamment les emplacements équipés d un hébergement léger. Alors que le parc global de l hôtellerie de plein air tend à diminuer, les emplacements des campings 4 étoiles augmentent encore en 2009 de 1,6 %. Tourisme de A à Z - DGCIS 4
5 Pour toutes les catégories de campings, le nombre d emplacements équipés est en hausse (entre 4 et 6 % pour la saison 2009). Ils représentent 27 % du parc et regroupent 38 % des nuitées totales. 80 % de ces emplacements équipés sont situés dans les campings 3 et 4 étoiles. Cette offre dope la fréquentation : alors que la croissance des nuitées est de 3 % pour les emplacements nus, elle monte à 6,2% pour les emplacements équipés. En 2009, le taux d occupation des campings s établit sur la saison à 34,6 %, et augmente de 1,2 points par rapport à Il croît pour toutes les catégories, même si structurellement il est plus élevé pour le haut de gamme. On constate toujours une forte disparité entre type d emplacement : le taux d occupation atteint 51,1 % pour les emplacements équipés contre 30 % pour les emplacements nus. C est au mois d août que le taux d occupation est le plus élevé : en 2009, il est de 59,8 %, en hausse de 2,6 points par rapport à août Ce type d hébergement n a pas été affecté par la crise : l hôtellerie de plein air a vu en 2009 sa fréquentation croître de 4,2% par rapport à L évolution de la fréquentation en juilletaoût 2010 montre une évolution des nuitées françaises de + 2,5 % et de + 1,6 % pour les nuitées étrangères. La progression estimée pour le mois d août 2010 de la fréquentation française est de + 3,3 %. Si les clientèles allemande et britannique sont en baisse (-3,9 % et - 0,9 %, les autres clientèles européennes sont en augmentation : Néerlandais (+ 1,3 %), Belges (+ 4,3 %) Suisses : (+ 5,6 %) et surtout Espagnols (+ 13,7 %) et Italiens (+ 26 %). Résidences de tourisme Selon le SNRT (Syndicat National des Résidences de Tourisme et de l Hébergement Saisonnier), l année 2009 a été convenable. La saison d hiver a été bonne en montagne, notamment dans les petites stations. Seules, les résidences urbaines ont accusé une baisse de fréquentation. Globalement, le taux d occupation moyen est resté stable à 58%, identique à celui de l hiver Après un début de saison très inquiétant, printemps maussade, réservations très tardives, l été 2009 aura été finalement une saison touristique satisfaisante. Malgré la crise, les Français ont sauvegardé leurs vacances d été et sont venus compenser le manque de clientèle étrangère. Seule les résidences en zone urbaine ont connu une nette baisse d activité. Le taux d occupation est quasiment équivalent à celui de 2008 et 1,8 points en-dessous de celui de La durée moyenne de séjour, à sept jours, a un peu baissé. La proportion d étrangers est descendue à 20% alors qu elle était autour de 25% il y a quelques années. La principale baisse vient des touristes britanniques. II- Les changements de comportement La crise a effectivement entraîné des modifications de comportement des touristes français et étrangers. Cette année, les Français sont partis en vacances d hiver (de décembre 2009 à mars 2010) de la même manière que les autres années, selon l enquête réalisée par le Crédoc sur les vacances d hiver. 17% des Français sont partis entre décembre 2009 et mars 2010 et 7% sont partis plusieurs fois. Ces chiffres sont comparables aux années précédentes, seule une minorité de Français partant en vacances d hiver. Quant au budget de vacances d hiver, il est sensiblement identique à celui de l an passé, qui était déjà une année de crise. Tourisme de A à Z - DGCIS 5
6 Si les Français ont été aussi nombreux que d habitude à partir en vacances cet hiver, ils ont cependant contrôlé leurs dépenses. Même quand ils fréquentent un hébergement marchand, près des deux tiers d entre eux se sont limité à l hébergement seul, sans prestation de restauration. Pour limiter les dépenses, les partants ont choisi cet hiver un séjour en France plutôt qu à l étranger (33%), 26% ont opté pour une réservation de leur voyage longtemps à l avance et 23% ont préféré une station touristique moins onéreuse ou une plus petite station de sports d hiver. Pour faire des économies, 25% ont renoncé aux sports d hiver. En effet, les sports d hiver sont jugées chers par une grande majorité des Français, en particulier les prix des activités et des loisirs. Les premiers résultats de l enquête d été montrent qu en 2008 et 2009, sous l effet de la récession économique, les Français mettaient tout en oeuvre pour continuer à s évader pendant leurs congés, quitte à faire des compromis ou à recourir à des «bons plans» pour limiter leurs dépenses. En revanche, en 2010, pour la première fois depuis deux ans, les vacances semblent faire les frais des difficultés économiques des Français qui amorcent de nouveaux types d arbitrages. Les taux de départ mesurés dans les enquêtes du Crédoc semblent s orienter cette année sur une pente descendante. La proportion de partants en vacances (au moins quatre jours consécutifs pour des motifs personnels) se maintient au même niveau que l an dernier (53%, - 1 point), mais le nombre de personnes parties en week-end est en repli (52%, moins 3 points) et les intentions de départ au cours des six prochains mois diminuent de 6 points, passant de 56% à 50%. Ces évolutions ne sont pas sans lien avec une certaine tension autour des questions budgétaires : - Le nombre de personnes ayant renoncé à leurs vacances (25%, +1 point) ou à leurs projets de vacances (25%, +4 points) par manque d argent est en progression. - Si une majorité de la population (59%) estime qu elle disposera d un budget inchangé pour les vacances cette année, les pessimistes (26%) sont plus nombreux que ceux qui anticipent une amélioration de leur budget vacances(12%). Les recherches d économie ayant trait au mode ou au moment de réservation stagnent, voire marquent un très léger repli : réserver à la dernière minute (14%, -1 point), réserver longtemps à l avance (26%, stable), négocier les prix (11%, -2 points),choisir un séjour tout compris (20%, -1 point), ou hors saison (30%, -3 points). Mais, dans le même temps, les économies qui touchent à la composition des vacances ellesmêmes - destination, durée, transport - s installent et se diffusent : partir en France plutôt qu à l étranger séduit 40% des partants (+1 point), choisir une destination plus proche de son domicile progresse (24%, +2 points), écourter la durée de son séjour également (18%, +1 point) et opter pour une compagnie aérienne low-cost séduit cette année encore un public plus large (17%,+1 point). Alors que, ces deux dernières années, les Français rognaient principalement sur leurs dépenses de bouche en vacances (35% en 2008, 40% en 2009) ou sur leurs dépenses de loisirs (23% en 2008, 24% en 2009). En 2010, l hébergement arrive en tête des postes sur lesquels on envisage de réduire ses dépenses (32%, +11 points), devant la restauration (30%, -10 points) et les loisirs (19%, -5points). Tourisme de A à Z - DGCIS 6
7 Autrement dit, alors que les consommateurs cherchaient jusqu à maintenant à optimiser leur budget en achetant «malin» ou en économisant sur des postes secondaires (activités, restauration), ils semblent cette année s orienter davantage vers des restrictions sur les composantes principales de leurs vacances (destination, durée, transport, hébergement). Enfin, le tourisme de proximité s est développé, ce qui profite particulièrement aux parcs de loisirs. La centaine de parcs d attraction et parcs à thèmes en France affiche globalement une bonne santé et croît d'année en année en termes de fréquentation. Dans l'ensemble, c est un des rares secteurs qui continue à progresser, avec une fréquentation et un chiffre d'affaires en hausse, estimé à 2 milliards d'euros par an. C est, en particulier, un secteur qui a bien résisté à la crise, période pendant laquelle les Français ont privilégié le tourisme de proximité. En 2009, la progression de la fréquentation a été de 4,2% à Vulcania pour atteindre visiteurs et le ticket moyen a augmenté de 6,5%. Le parc Astérix a reçu 1,82 millions de visiteurs pour un chiffre d affaires de 74,3 millions, en hausse de 8,5%. Au Futuroscope, la fréquentation a augmenté de 6% et le chiffre d affaires a progressé de 12% en En 2010, le Futuroscope poursuit sa progression en terme de fréquentation. Afin août, le nombre de visites est en hausse de 10% par rapport à la saison Cette croissance du nombre de visiteurs s accompagne d une hausse significative du chiffre d affaires (12,5%), tiré par une hausse du panier moyen et par la progression des nuitées sur le site hôtelier. Seul le numéro un du secteur, Euro Disney, a été affecté par sa dépendance vis-à-vis de la clientèle étrangère. Si le site a bénéficié d une fréquentation record de 15,4 millions de visiteurs en 2009 (15,3 millions en 2008), le chiffre d affaires a quant à lui baissé de 4% en 2009 et de 7% pour le premier semestre 2010.La baisse du chiffre d affaires s explique par une baisse de la fréquentation des hôtels ainsi qu une baisse des dépenses des visiteurs (surtout de la part des Britanniques et des Espagnols, traditionnellement gros contingents en termes d'achats de souvenirs et de nuitées). Cependant le chiffre d affaires du troisième trimestre 2010 est encourageant, en hausse de 5% pour les activités touristiques, avec une hausse de la dépense moyenne par visiteur (+ 4%). Tourisme de A à Z - DGCIS 7
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