Maladies inflammatoires chroniques de l intestin et cancer colorectal : quel est vraiment le risque

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Maladies inflammatoires chroniques de l intestin et cancer colorectal : quel est vraiment le risque"

Transcription

1 Mini-revue Maladies inflammatoires chroniques de l intestin et cancer colorectal : quel est vraiment le risque à l ère des biothérapies? doi: /hpg Inflammatory bowel disease and colorectal cancer: what is the magnitude of the risk in the biologics era? Nicolas Williet, Anthony Lopez, Laurent Peyrin-Biroulet H^opital universitaire de Nancy, service d hepato-gastroenterologie, Universite Henri Poincare 1, Allee de Morvan, Vandoeuvre-les-Nancy, France <peyrinbiroulet@gmail.com> HEPATO GASTRO et Oncologie digestive y Tires a part : L. Peyrin-Biroulet Resume Les maladies inflammatoires chroniques de l intestin (MICI) sont associees a un risque accru de cancer colorectal (CCR). M^eme si les donnees epidemiologiques historiques etaient surestimees, ce risque reste significatif. Ainsi, le dernier consensus de l European Crohn s and Colitis Organisation (ECCO) nous rappelle les modalites de prevention, du depistage et de la prise en charge des lesions dysplasiques colorectales dans les MICI. Apres 6-8 ans d evolution d une MICI, une premiere coloscopie de depistage doit ^etre realisee selon les recommandations suivantes : 1) le c^olon doit ^etre bien prepare, 2) si possible en dehors d une poussee de la maladie, et 3) les biopsies seront soit ciblees par chromoendoscopie (ce qui est le gold standard), soit etagees en lumiere blanche (ce qui est une alternative acceptable). La frequence de surveillance depend ensuite du nombre de facteurs de risque associe de CCR : tous les 1 a 2 ans pour les patients a haut risque (association a une cholangite sclerosante primitive [CSP] et/ou a 3-4 autres facteurs de risques de CCR) ou tous les 3 a 4 ans pour les patients a faible risque (deux facteurs de risques associes maximum). Les 5-acides-amino-salicyles doivent ^etre proposes en chimioprophylaxie a tous les patients ayant une rectocolite hemorragique (hors rectite). La colectomie doit ^etre realisee en cas de DALM (dysplasia associated lesion mass) ou de lesion(s) plane(s) avec de haut grade, en raison d un taux eleve de (s) de haut grade ou de CCR associes de maniere synchrone ou metachrone dans le reste du c^olon. Le benefice de la chirurgie est plus discutable en cas de lesion plane avec de bas grade. La decision therapeutique est alors collegiale (patient/gastroenterologues/chirurgiens visceraux). Les ALM (adenoma-like mass) sont traites de la m^eme maniere qu un adenome sporadique puisque le risque evolutif semble identique. n Mots cles : MICI, cancer colorectal, epidemiologie, recommandations, ECCO Abstract Inflammatory bowel diseases (IBD) are associated with an increased risk of colorectal cancer (CRC). This risk remains significant, despite previous data which were overestimated. Hence, the last consensus of the European Crohn s and Colitis Organisation (ECCO) updates the modalities of prevention, screening and management of colorectal dysplasia and CRC in IBD: After 6-8 years of disease duration, a first screening colonoscopy should be performed according to the Pour citer cet article : Williet N, Lopez A, Peyrin-Biroulet L. Maladies inflammatoires chroniques de l intestin et cancer colorectal : quel est vraiment le risque a l ere des biotherapies? Hepato Gastro 2013 ; 20 : doi : /hpg HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive 325

2 L es maladies inflammatoires chroniques de l intestin (MICI) sont associees a un risque accru de cancer colorectal (CCR). Ce risque est connu depuis longtemps dans la rectocolite hemorragique (RCH) [1] et, plus recemment, dans la maladie de Crohn colique (MCC) lorsque celle-ci est etendue sur au moins un tiers du c^olon [2]. Les maladies inflammatoires chroniques de l intestin (rectocolite hémorragique et maladie de Crohn colique étendue sur au moins un tiers du côlon) sont associées à un risque accru de cancer colorectal Ainsi, le dernier consensus de l European Crohn s and Colitis Organisation (ECCO) nous rappelle l importance du depistage du CCR et des s coliques dans la RCH [3]. Les modalites de depistage sont identiques dans la MCC et prennent en compte l extension de la maladie. Les modalités de dépistage sont identiques dans la maladie de Crohn colique et prennent en compte l extension de la maladie Dans la meta-analyse d Eaden et al. [1], encore regulierement citee, les risques cumules de CCR dans la RCH etaient respectivement de 2 %, 8 %, et 18 % a 10, following recommendations: 1) the colon should be well prepared, 2) if possible during remission of the disease, and 3) performing chromoendoscopy with targeted biospies (which is the gold-standard) or random biopsies with light endoscopy (which is an acceptable alternative). Then, the surveillance colonoscopy intervals depend on the individual risk profile: every 1-2 years for high-risk group (e.g. in case of association with Primary Sclerosis Cholangitis [PSC] and/or with 3-4 risk factors of CRC) or every 3-4 years for low-risk group (association with two risk factors or less). Chemoprevention with 5-amino-salicylate acid should be considered for all ulcerative colitis patients, excluding proctitis. There is insufficient evidence to recommend for or against chemoprevention with thiopurines. Colectomy is required for DALMs (Dysplasia Associated Lesion Mass) or flat highgrade dysplasia, due to a high association with synchronous or metachronous CRC or high-grade dysplasia in the rest of the colon. Benefits of surgery are more questionable in the case of flat low-grade dysplasia. Hence, the therapeutic decision is collegial (patient/gastroenterologists/visceral surgeons). The ALMs (Adenoma-Like Mass) are treated similarly as a sporadic adenoma because of an identical risk of progression. n Key words: IBD, colorectal cancer, epidemiology, recommendations, ECCO 20, et 30 ans. Depuis, ces valeurs ont ete revues a la baisse de façon significative [4]. En effet, cette meta-analyse incluait majoritairement des patients avec des formes severes de RCH traitees dans des centres experts. De plus, l amelioration des traitements medicamenteux utilises dans les MICI et des strategies employees (par exemple, l intensification de traitement de plus en plus precoce) auraient contribue a la diminution de l incidence du CCR. D apres une etude cas-temoins danoise, le risque relatif (RR) de developper un CCR en ayant une MICI ne serait plus significatif (RR = 1,07 ; intervalle de confiance a95% [IC 95 %)] 0,95-1,21) par rapport a la population generale [4]. Toutefois, les dernieres recommandations de l ECCO imposent toujours des coloscopies de depistage selon des modalites consommatrices de temps. Beaucoup d etudes ont demontre que ces modalites etaient rarement suivies [5]. De plus, l impact des medicaments utilises dans les MICI sur l incidence du CCR fait l objet de controverses [6-8], notamment pour les thiopurines. Par exemple, les dernieres analyses faites dans la cohorte CESAME trouvaient une diminution du risque de CCR associe a l utilisation des thiopurines chez les patients atteints de RCH etendues (HR = 0,28 ; IC 95 % 0,1-0,9 ; p = 0,03) [9], alors qu il existe de nombreuses controverses. Nous envisagerons successivement dans ce texte les dernieres donnees epidemiologiques concernant le risque de CCR chez les sujets atteints de MICI, l impact des 5-ASA et des thiopurines sur l incidence du CCR, et les dernieres recommandations de l ECCO sur la prevention, le depistage et la prise en charge de colorectale chez ces patients. 326 HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive

3 MICI et cancer colorectal : quoi de neuf? L amélioration des traitements médicamenteux utilisés dans les MICI et des stratégies employées (par exemple l intensification de traitement de plus en plus précoce) auraient contribué àla diminution de l incidence du cancer colorectal Épidémiologie En France, le nombre de nouveaux cas de CCR en 2010 est estime a , dont 53 % survenant chez l homme et 95 % chez les plus de 50 ans [10]. Il occupe en France et dans le monde le 3 e rang des cancers chez l homme et le 2 e chez la femme. Bien que la mortalite soit en baisse, l incidence du CCR augmente depuis Pres de nouveaux cas sont attendus en 2020 [10]. Dans la population generale sont distingues 3 groupes a risque : 1) les patients ayant un risque moyen, pour qui le risque cumule de CCR est de 5 % a 75 ans [10]. Ces cas sporadiques representent 75 % de l ensemble des CCR ; 2) les patients ayant un ou plusieurs antecedent(s) de CCR dans la famille, pour qui le risque correspondant est multiplie par 3 [10]. Ils appartiennent au groupe a haut risque dont font partie les MICI et representent 18 % de l ensemble des CCR [11] ; 3) le groupe a tres haut risque de patients ayant une predisposition genetique authentifiee telle que la polypose adenomateuse familial (PAF) (< 1 % des cas de CCR), les polyposes hamartomateuses (< 1 %) ou le syndrome de Lynch (entre 2 et 5 %). L incidence cumulee de CCR est alors tres elevee : 100 % a ans en cas de PAF, et 80 % a 60 ans en cas de syndrome de Lynch. Incidence et prévalence du cancer colorectal dans les MICI Le risque de CCR dans les MICI a longtemps ete surestime. Il y a plus de dix ans, une MICI preexistante etait rapportee dans 1 a 2 % de l ensemble des CCR [11]. Dansdeuxetudes recentes de population generale, cette association n est trouvee que dans 0,15 a 0,4% des cas [4]. Dans la meta-analyse d Eaden et al., les risques cumules de CCR a 10, 20 et 30 ans etaient de 2 %, 8 %, et 18 %, respectivement, dans la RCH [1]. Bien qu encore citees comme reference dans les recommandations de l ECCO de 2012, ces valeurs ont ete surestimees par un biais d heterogeneite des populations et du type d etudes considerees. En effet, etaient regroupees les donnees de centres de reference, de series chirurgicales, de cohortes de population, d activites privees, de programmes de surveillance et de series histologiques. Dans la recente metaanalyse de Jess et al., qui ne regroupait que des etudes en population, ces valeurs etaient estimees a < 1%a 10 ans, de 0,4 a 2%a 15 ans, et de 1,1 a 5,3 % a 20 ans [4]. La duree moyenne d evolution de la RCH avant cancer etait de 14 ans (extr^emes de 7 a 24 ans). Le risque de CCR par rapport a la population generale etait multiplie par 2,39 (IC 95 % 2,10-2,73). La durée moyenne d évolution de la RCH avant cancer était de 14 ans (extr^emes de 7 à 24 ans). Le risque de cancer colorectal par rapport à la population générale était multiplié par 2,39 Dans une étude récente, les risques cumulés de cancer colorectal étaient estimés à < 1%à10 ans, de 0,4 à 2%à15 ans, et de 1,1 à 5,3 % à 20 ans au cours de la RCH Des resultats similaires sont montres dans la MC colique aussi bien en termes d incidence cumulee de CCR (3 % a8 ans, 5 % a 20 ans et 8 % a 30 ans, d apres une recente etude de centre de reference [2]), que de risque accru par rapport a la population generale (Standard Incidence Ratio [SIR] entre 2 et 4 d apres les donnees de 3 meta-analyses [2, 12, 13]). Les analyses recentes faites sur la cohorte CESAME retrouvent des donnees similaires aussi bien pour la RCH que la MC colique, confirmant plusieurs etudes deja disponibles. Des résultats similaires sont montrés dans la maladie de Crohn colique aussi bien en termes d incidence cumulée de cancer colorectal (3 % à 8 ans, 5 % à 20 ans et 8 % à 30 ans), que de risque accru par rapport à la population générale (Standard Incidence Ratio entre 2 et 4) Les facteurs de risque du cancer colorectal dans les MICI D apres l ECCO, les facteurs de risque de CCR dans les MICI sont : la duree de la maladie ; l etendue de la maladie ; l association a une cholangite sclerosante primitive (CSP) ; HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive 327

4 les antecedents familiaux de CCR ; l inflammation chronique du c^olon qu elle soit macroscopique ou microscopique ; la presence de pseudopolypes inflammatoires ; un jeune ^age au diagnostic de MICI [3] (tableau 1). En effet, par rapport a la population generale, les patients ayant une pancolite ou une colite etendue au-dela de l angle gauche ont un sur-risque de CCR plus eleve (SIR 14,8 ; IC 95 % : 11,4-18,9) que ceux ayant une colite gauche (SIR 2,8 ; IC 95 % : 1,6-4,4) [12]. Ce sur-risque n est pas significatif dans les rectites isolees (SIR 1,7 ; IC 95 % : 0,8-3,2) [1]. En cas de CSP associee a la MICI, le risque correspondant serait globalement multiplie par 10 (Odds ratio = 9 ; IC 95 % : 2-37 ; p = 0,002) d apres l etude cas-temoins realisee a partir de la cohorte CESAME. Dans ce cas, le CCR surviendrait apres une duree d evolution mediane de 2,9 ans, et le plus souvent sur le c^olon droit selon d autres etudes. En cas de cholangite sclérosante primitive associée à la MICI, le risque de cancer colorectal serait multiplié par 10 Les pseudopolypes inflammatoires seraient associes a une augmentation du risque de CCR par deux mecanismes : 1) ils refletent le caractere severe de l inflammation colique, elle-m^eme reconnue comme un facteur majeur de la carcinogenese colorectale ; 2) ils peuvent rendre difficile la detection de lesions dysplasiques, qui, laissees en place, evoluent inevitablement selon la sequence / cancer. Enfin, un debut de la maladie avant l ^age de ans est un facteur de risque de CCR. Tableau 1. Facteurs de risque de cancer colorectal chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l intestin (MICI), reconnus par l ECCO 2012 [3] Durée de la maladie Étendue de la maladie Cholangite sclérosante primitive Antécédent familial de cancer colorectal Inflammation chronique du côlon (macroscopique ou microscopique) Pseudopolypes inflammatoires Jeune âge au diagnostic de MICI Pronostic et caractéristiques du cancer colorectal dans les MICI De nombreuses etudes en population cas-temoins ont evalue les differences de caracteristiques demographiques et pronostiques qu il pouvait y avoir entre les patients atteints d un CCR dans un contexte de MICI et les patients atteints d un CCR sporadique. La plupart de ces etudes montre une survie globale plus faible chez les patients atteints de MICI [13] (entre 38 % et 41 % a 5 ans) par rapport a la population generale (44 % a 5 ans) [13], ce qui correspond a un taux de mortalite ajuste de 1,14 (IC 95 % 1,03-1,27) en cas de RCH et de 1,26 (IC 95 % 1,07-1,49) en cas de maladie de Crohn [13], et ce, pour un m^eme stade donne. Cependant, ces resultats sont controverses par d autres etudes cas-temoins ne trouvant aucune difference en termes de survie globale [14]. La plupart des études montre une survie globale plus faible chez les patients atteints de MICI (entre 38 % et 41 % à 5 ans) par rapport à la population générale (44 % à 5 ans), ce qui correspond à un taux de mortalité ajusté de 1,14 en cas de RCH et de 1,26 en cas de maladie de Crohn pour un m^eme stade La caracteristique principale communement admise du CCR dans les MICI est qu il survient aun^age plus jeune de 7 a 18 ans en mediane par rapport a la population temoin, ce qui peut correspondre a un^age au diagnostic de 52 ans contre 70 [4, 14]. Les autres differences de caracteristiques du CCR sont la topographie plus souvent proximale dans les MICI (45 % d entre eux se situant en amont de l angle gauche contre 22 % dans les tumeurs sporadiques), et le caractere plus souvent multiple, synchrone et mucineux [14]. La difference en termes de stade carcinologique initial (Dukes ou TNM) est controversee. Les caractéristiques du cancer colorectal dans les MICI, sont : un âge plus jeune de 7 à 18 ans (âge au diagnostic de 52 ans contre 70), la topographie plus souvent proximale (45 % en amont de l angle gauche contre 22 % dans les tumeurs sporadiques), le caractère plus souvent multiple, synchrone et mucineux Les resultats de ces etudes cas-temoins sont a interpreter avec prudence du fait de la periode de prise en charge des MICI et du CCR (de 1970 a 2000 pour la plupart de ces etudes). Les donnees peuvent ainsi ^etre biaisees, aussi bien pour le stade tumoral (depuis les recommandations des 328 HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive

5 MICI et cancer colorectal : quoi de neuf? coloscopies de depistage) que pour la survie globale depuis l amelioration des traitements anticancereux, avec l utilisation de chimiotherapies combinees et de therapies ciblees depuis les annees Impact des 5-ASA et des thiopurines sur le risque de cancer colorectal dans les MICI Impact des 5-ASA Il existe de nombreuses publications quant aux proprietes antineoplasiques des 5-ASA, resumees dans une meta-analyse publiee en 2010 [15]. Enplusdeleureffet anti-inflammatoire sur la muqueuse intestinale, plusieurs mecanismes moleculaires antineoplasiques ont ete incrimines dont les interferences avec le cycle cellulaire, l eliminationde metabolites associesaustress oxydatif, les voies du TNF-alpha et des b^etacatenines, et les proprietes antibacteriennes intrinseques des 5-ASA. Depuis, d autres voies ont ete mises en evidence, comme celle de l inhibition des cyclo-oxygenase 2 (COX-2) ou de la phospholipase D. Cependant, le benefice des 5-ASA sur le risque de CCR reste controverse. Dans la meta-analyse de Velayos et al. qui regroupait les donnees de 3 etudes de cohorte et de 6 etudes cas-temoins, le risque correspondant etait diminue de moitie chez les patients avec RCH exposes aux salicyles (OR 0,51 ; IC 95 % 0,37-0,69 ; p < 0,05) [6]. Des etudes ulterieures ont conforte cette impression, mais la plupart melangeaient les cancers aux s colorectales. Bernstein et al. viennent contredire ces donnees dans une etude cas-temoin faite sur une grande cohorte canadienne, en 2003 [8]. L etendue de la maladie n etait toutefois pas precisee. Aucun ajustement statistique au risque individuel de cancer n y a donc ete fait. D autres etudes ulterieures vont dans ce sens. Dans la cohorte CESAME, ce risque est pris en compte et il est montre que seuls les patients avec une RCH etendue (plus de la moitie du c^olon) et ancienne (plus de 10 ans) beneficient des 5-ASA en chimioprophylaxie (OR 0,5 ; IC 95 % 0,2-0,9) [9]. Pour autant, ces donnees ne sont pas retenues dans les recommandations de l ECCO qui elargissent l indication a toute RCH (hors rectite) quelle que soit la duree d evolution. Les recommandations élargissent l indication des dérivés 5 ASA à toute RCH (hors rectite) quelle que soit la durée d évolution Enfin, la recente meta-analyse de Nguyen et al. vient relancer le debat en rapportant des resultats contradictoires en fonction du type de population consideree : l OR dans les MICI issues de centres de reference n etait pas significatif (0,82 ; IC 95 % 0,54-1,26) a l inverse de celui des MICI en population generale (OR 0,58 ; IC95 % 0,45-0,75) qui montre un effet protecteur. Cette meta-analyse regroupait 5 etudes observationnelles de centres de reference et 9 etudes en population generale de MICI. Parue en 2012, elle n est pas ete discutee dans les recommandations de l ECCO. L heterogeneite des etudes considerees en limite son interpretation [7]. Les principales etudes concernant l association des 5-ASA et du CCR dans les MICI sont regroupees dans le tableau 2. Il faut retenir que les 5-ASA, comme rappele dans le dernier consensus ECCO, ont tres probablement un effet preventif via un taux eleve de cicatrisation muqueuse (estime a environ 50 % dans une meta-analyse recente [16]) et qu aucune etude d intervention ne pourra ^etre menee dans ce sens car cette etude ne serait pas ethique et impossible a mettre en place. Les 5-ASA ont très probablement un effet préventif via un taux élevé de cicatrisation muqueuse (estimé àenviron 50 % dans une métaanalyse récente) Impact des thiopurines L association entre thiopurines et CCR est controversee [8] (tableau 3), m^eme si les etudes les plus recentes sont en faveur d un effet protecteur de ces traitements. La difficulte a evaluer l impact des thiopurines sur la carcinogenese colorectale tient au fait d une realite pratique : par une strategie «step-up» actuellement recommandee dans la RCH, l utilisation des thiopurines est reservee aux formes severes de la maladie (RCH etendue le plus souvent), elles-m^emes les plus a risque de cancer colorectal. Dans la cohorte CESAME, l activite clinique annuelle de la maladie etait disponible de façon prospective. En analyse de sous-groupes, le risque de neoplasie avancee ( de haut grade et CCR) etait divise par trois (HR = 0,28 ; IC 95 % 0,1-0,9 ; p = 0,03) chez les patients avec RCH etendue, traites par thiopurine (1/3 de la cohorte) dont l activite clinique annuelle etait similaire a celle des autres patients [9]. Cette tendance est confirmee dans une grande cohorte hollandaise (HR = 0,10 ; 0,01-0,75 ; p < 0,05) [8]. Toutefois, d autres grandes cohortes du m^eme type evaluant specifiquement le risque de CCR sont necessaires. Une recente meta-analyse de Jess et al., actuellement soumise pour publication, reprend toutes les etudes evaluant ce risque qui reste controverse. Aucun effet protecteur sur le risque de neoplasie colorectale n est associe de maniere significative a l utilisation des thiopurines dans cette meta-analyse [8]. HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive 329

6 Tableau 2. Principales études ayant évalué la chimioprophylaxie des 5-acide amino-salicylés dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales (d après [6-8]) Auteur (année de publication) Variable étudiée Type d étude Population Nombre de patients (cas/ contrôles) Période de suivi HR ou OR ou RR IC 95 % P Chimioprophylaxie des 5-ASA? Van Schaik et al. (2012) R/cohorte RCH/MC ,56 0,22-1,40 ND Non Lutgens et al. (2011) Baars et al. (2011) Carrat et al. (2010) Tang et al. (2010) Ullman et al. (2008) Terdiman et al. (2007) Jess et al. (2007) Gupta et al. (2007) Rubin et al. (2006) Velayos et al. (2006) Siegel et al. (2006) Van Staa et al. (2005) Rutter et al. (2004) Bernstein et al. (2003) Lindberg et al. (2001) Eaden et al. (2000) Cancer R/cas-témoins RCH/MC 118/ ,4 0,2-0,8 ND Oui Cancer R/cas-témoins RCH/MC 173/ ,73 0,42-1,27 ND Non Cancer P/cas-témoins RCH/MC 153/ ,52 / 0,62 0,29-0,95/ 0,27-1,40 0,03/0,25 Oui Cancer R/cas-témoins RCH/MC 18/ ,11 0,01-1,28 ND Oui DHG R/cohorte RCH ,7 0,20-2,44 ND Non Cancer R/cas-témoins RCH/MC 364/ ,97 0,77-1,23 ND Non DHG R/cas-témoins RCH/MC 43/ et ,3 0,9-6,0 ND Non R/cohorte RCH ,5 0,1-2,4 0,6 Non R/cas-témoins RCH 26/ ,28 0,09-0,85 ND Oui Cancer R/cas-témoins RCH 188/ ,4 0,2-0,9 < 0,05 Oui Cancer R/cas-témoins MC 27/ND ND 0,3 0,05-1,17 0,1 Non Cancer R/cas-témoins RCH/MC 100/ ,6 0,38-0,96 ND Oui R/cas-témoins RCH 68/ ,89 0,48-31,62 0,42 Non Cancer R/cas-témoins RCH/MC 25/ ,46 0,58-3,73 NS Non R/cohorte RCH ,64 0,24-1,69 ND Non Cancer R/cas-témoins RCH 100/100 ND 0,25 0,13-0,48 < 0,00001 Oui Lashner et al. (1997) R/cohorte RCH ,95 0,34-2,70 ND Non Moody et al. (1996) Pinczowski et al. (1994) Cancer R/cohorte RCH ,08 0,02-0,29 ND Oui Cancer R/cas-témoins RCH 102/ ,38 0,20-0,69 ND Oui Notes : HR : Hazard ratio ; MC : maladie de Crohn ; IC 95 % : intervalle de confiance à 95 % ; OR : odds ratio ; R : rétrospective ; RCH : rectocolite hémorragique ; RR : risque relatif ; P : prospective. 330 HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive

7 MICI et cancer colorectal : quoi de neuf? Tableau 3. Principales études ayant évalué la chimioprophylaxie des thiopurines dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales (d après [8]) Auteur (année de publication) Variable étudiée Type d étude Population Nombre de patients (cas/contrôles) Période de suivi HR ou OR ou RR IC 95 % P Chimioprophylaxie des thiopurines? Van Schaik et al. (2012) R/cohorte RCH/MC ,1 0,01-0,75 ND Oui Baars et al. (2011) Cancer R/cas-témoins RCH/MC 173/ ,3 0,16-0,56 < 0,001 Oui Carrat et al. (2010) Cancer P/cas-témoins RCH/MC 153/ ,44/0,80 0,17-1,17/ 0,36-1,79 0,10/0,59 Non Armstrong et al. (2010) Beaugerie et al. (2009) Terdiman et al. (2007) Gupta et al. (2007) Velayos et al. (2006) Matula et al. (2005) Rutter et al. (2004) Lashner et al. (1997) Connel et al. (1994) Cancer a R/cas-témoins RCH/MC 392/ ,68 0,35-1,29 ND Non DHG P/cohorte RCH/MC ,28 0,1-0,9 0,03 Oui Cancer R/cas-témoins RCH/MC 364/ ,35 0,92-1,98 ND Non DHG R/cohorte RCH ,8 0,3-2,7 ND Non Cancer R/cas-témoins RCH 188/ ,7-13,6 ND Non DHG P/cohorte RCH ND ,3 0,45-3,75 ND Non R/cas-témoins RCH 68/ ,73 0,30-1,78 0,22 Non R/cohorte RCH ,12 0,26-4,77 ND Non Cancer R/cohorte RCH/MC ,7 ND 0,00001 Non Notes : HR : Hazard ratio ; MC : maladie de Crohn ; IC 95 % : intervalle de confiance à 95 % ; OR : odds ratio ; R : rétrospective ; RCH : rectocolite hémorragique ; RR : risque relatif ; P : prospective A ce jour, les donnees sur les autres molecules immunosuppressives que sont le methotrexate et les anti-tnf restent insuffisantes. L association entre thiopurines et effet protecteur sur le cancer colorectal est controversée Recommandations de l European Crohn s and Colitis Organisation (ECCO) Les recommandations de l ECCO sur la prise en charge des MICI ont ete mises a jour en 2010 pour la maladie de Crohn et en 2012 pour la RCH. Les modalites de prevention, de depistage et de prise en charge des s colorectales sont uniquement developpees dans les recommandations concernant la RCH. Modalités de la coloscopie de dépistage La coloscopie initiale permet d evaluer l etendue de la maladie au diagnostic de MICI et de s assurer de l absence de lesion dysplasique. Apres 6-8 ans d evolution, une premiere coloscopie de depistage doit ^etre realisee selon les recommandations suivantes : 1) le c^olon doit ^etre bien prepare ; 2) si possible en dehors d une poussee de la maladie (evitant ainsi les «fausses s» liees au remaniement inflammatoire) ; HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive 331

8 3) les biopsies seront soit ciblees sur des lesions suspectes revelees par chromoendoscopie, soit etagees en lumiere blanche (une dans chaque quadrant, tous les 10 cm de c^olon). Après 6-8 ans d évolution, une première coloscopie de dépistage doit ^etre réalisée dans un côlon bien préparé, hors poussée et si possible sous chromoendocopie En effet, l inter^et des biopsies etagees en lumiere blanche a ete demontree par le modele mathematique de Rubin [17]. La sensibilite de depistage, bien qu augmentee a 90 %, resterait insuffisante selon certaines etudes prospectives. Raison pour laquelle, les «biopsies ciblees» sur des lesions mises en evidence par chromoendoscopie, par un operateur entraine, restent la procedure de choix. L indigo-carmin serait alors non seulement superieur au bleu de methylene mais aussi depourvu des effets pro-carcinogenes rapportes avec le second. Cependant, la dureedel interventions en trouve considerablement rallongee. Sans ces modalites et en ne realisant que des biopsies ciblees en lumiere blanche, 20 % des lesions dysplasiques seraient manquees. Les colorations electroniques (Narrow Band Imaging [NBI] et Fujinon Intelligent ChromoEndoscopy [FICE]), bien que seduisantes par leur simplicite d utilisation, n ont pas permis d ameliorer la sensibilite dans cette indication [18]. L indigo-carmin serait alors non seulement supérieur au bleu de méthylène mais aussi dépourvu des effets pro-carcinogènes Par la suite, le rythme de surveillance endoscopique depend du risque individuel de chaque patient : tous les 1 a 2 ans pour le groupe a haut risque (association a une CSP et/ou a 3-4 facteurs de risques de CCR) ou tous les 3 a 4 ans pour le groupe a faible risque (jusqu a deux facteurs de risques associes maximum). Bien que des controverses existent, la realisation reguliere de coloscopies de depistage permettrait de detecter le CCR a un stade moins avance et d en ameliorer le pronostic. Selon une recente etude en population, la survie globale a 5 ans serait de 100 % contre 74 % chez les patients sans surveillance endoscopique (p = 0,042) [19]. Les «biopsies ciblées» sur des lésions mises en évidence par chromoendoscopie, par un opérateur entrainé, restent la procédure de choix 332 HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive Les colorations électroniques (Narrow Band Imaging [NBI] et Fujinon Intelligent ChromoEndoscopy [FICE]), bien que séduisantes par leur simplicité d utilisation, n ont pas permis d améliorer la sensibilité dans cette indication 5-ASA et thiopurines Une chimioprophylaxie par les 5-ASA reduirait de moitie l incidence de /CCR dans la RCH [6], et devrait ^etre proposee pour tous les patients ayant une RCH quelle que soit l extension de la maladie (sauf rectite) [3]. La posologie quotidienne d au moins 2 g pendant plus d un an est necessaire pour avoir un impact (OR 0,4 ; IC 95 % 0,2-0,9) [6]. Toutefois, les 5-ASA n influeraient pas sur l evolution naturelle d une de bas grade qui doit ^etre prise en charge selon les modalites detaillees plus bas. Quant aux thiopurines, les donnees restent insuffisantes pour affirmer, dans un sens ou dans un autre, leur impact sur l incidence du CCR. A ce jour, il n existe donc pas de recommandation sur leur utilisation en chimioprophylaxie du CCR dans les MICI [3]. La prudence veut que l on contreindique leur utilisation en cas d antecedent tumoral. Dysplasie colorectale : spécificités de prise en charge dans les MICI Le diagnostic anatomopathologique de dans les MICI doit ^etre confirme par une deuxieme lecture experte du fait d une variabilite importante d interpretation [20]. Cela est fondamental puisque la prise en charge qui en decoule peut aller jusqu a la colectomie totale. Tout d abord, on distingue les lesions polypoïdes des lesions planes. Pour les premieres, il faut prendre en compte l analyse histologique de la muqueuse environnante. Un polype dysplasique developpe sur une muqueuse inflammatoire sans correspond a un ALM (adenoma-like mass) dont la prise en charge s apparente a celui de l adenome sporadique de la population generale. En effet, il n y a pas de difference significative dans la survenue de cancer au cours du suivi, entre les patients RCH ayant un ALM (62,5 %), les patients RCH ayant un adenome sporadique (50 %), et ceux sans MICI ayant un adenome sporadique (49 %) [21]. Le diagnostic anatomopathologique de dans les MICI doit ^etre confirmé par une deuxième lecture experte du fait d une variabilité importante d interprétation Une lesion polypoïde developpee au sein d une muqueuse dysplasique definit les DALM (dysplasia associated lesion mass) et doit faire discuter la colectomie totale. En effet,

9 MICI et cancer colorectal : quoi de neuf? T ake home messages & L incidence du CCR dans les MICI a ete surestimee mais reste significativement augmentee par rapport a la population generale. & Premiere coloscopie de depistage a 6-8 ans d evolution de la RCH (hors rectite) et de la MCC etendue sur au moins 1/3 du c^olon. & Le rythme des coloscopies ulterieures depend du nombre de facteur(s) de risque associe(s) : 1 a 2 ans pour le groupe a haut risque de CCR (association a une CSP et/ou a 3 facteurs de risques) ; 3 a 4 ans pour le groupe a faible risque (2 facteurs de risque associes maximum). & Les biopsies ciblees par chromoendoscopie correspondent au gold standard. Les biopsies etagees en lumiere blanche sont une alternative acceptable. & Les 5-ASA doivent ^etre proposes en chimioprophylaxie a toutes RCH (hors rectite). & Il n existe aucune recommandation quant a l utilisation des thiopurines dans cette indication. & La colectomie doit ^etre proposee en cas de DALM ou d adenome plan de haut grade. Les ALM sont traites de la m^eme maniere qu un adenome sporadique. l association synchrone ou metachrone avec un adenocarcinome du c^olon a ete rapportee dans 38 % a 83 % des cas, dans cette situation [22]. Enfin, pour la prise en charge des lesions planes, il faut prendre en compte le grade histologique. En cas de de haut grade, la colectomie est le traitement de choix en regard du taux eleve de CCR synchrone ou metachrone. Pour les s de bas grade, les donnees actuelles sont insuffisantes pour evaluer la balance benefices/risques d une colectomie par rapport a une surveillance endoscopique annuelle. Ce choix doit ^etre discute au cas par cas et de façon collegiale (patient, gastroenterologue et chirurgien colorectal) [3], en tenant compte dans cette situation, que le risque de developper un CCR est multiplie par 9 et que dans 22 a 36 % des cas un CCR ou une de haut grade est associe(e) de maniere synchrone [23]. En cas de de haut grade, la colectomie est le traitement de choix en regard du taux élevé de cancer colorectal synchrone ou métachrone Conclusion Il persiste un risque accru de CCR chez les MICI par rapport a la population generale, a l ere des biotherapies, m^eme si ce risque est en baisse depuis plusieurs decennies, probablement lie a une meilleure prise en charge des patients atteints de MICI et notamment a une meilleure utilisation des traitements immunosuppresseurs (thiopurines et anti-tnf) qui permettent d induire et de maintenir une cicatrisation muqueuse. L impact du depistage reste debattu, ce d autant que l observance est mediocre. Pour autant, les recommandations de l ECCO sur la coloscopie de depistage restent inchangees et doivent ^etre appliquees systematiquement dans notre pratique clinique : 1 re endoscopie a 6-8 ans d evolution de la MICI, puis le rythme de surveillance varie en fonction du nombre de facteur(s) de risque associe(s). Les biopsies ciblees par chromoendoscopie representent la reference. Les biopsies etagees en lumiere blanche sont une alternative acceptable. Les colorations electroniques n ont pas encore leur place dans cette indication. La reduction de l incidence du CCR par les 5-ASA reste discutee dans les MICI mais le consensus ECCO a rappele que son utilisation doit ^etre proposee a toute RCH (hors rectite). Quant aux thiopurines, les donnees sur leur effet protecteur restent debattues. Quoi qu il en soit, un traitement anti-inflammatoire efficace de la MICI, avec pour objectif une cicatrisation muqueuse, reste le moyen le plus s^ur pour prevenir le risque de CCR chez ces patients. Liens d inter^ets : Les auteurs declarent n avoir aucun lien d inter^et en rapport avec l article. & Références Les references importantes apparaissent en gras 1. Eaden JA, Abrams KR, Mayberry JF. The risk of colorectal cancer in ulcerative colitis: a meta-analysis. Gut 2001 ; 48 : Canavan C, Abrams KR, Mayberry J. Meta-analysis: colorectal and small bowel cancer risk in patients with Crohn s disease. Aliment Pharmacol Ther 2006 ; 23 : Van Assche G, Dignass A, Bokemeyer B, et al. Second European evidence-based consensus on the diagnosis and management of ulcerative colitis Part 3: Special situations. J Crohns Colitis 2012 ; 7 : Jess T, Rungoe C, Peyrin-Biroulet L. Risk of colorectal cancer in patients with ulcerative colitis: a meta-analysis of population-based cohort studies. Clin Gastroenterol Hepatol 2012 ; 10 : van Rijn AF, Fockens P, Siersema PD, et al. Adherence to surveillance guidelines for dysplasia and colorectal carcinoma in ulcerative and Crohn s colitis patients in the Netherlands. World J Gastroenterol 2009 ; 15 : Velayos FS, Terdiman JP, Walsh JM. Effect of 5-aminosalicylate use on colorectal cancer and dysplasia risk: a systematic review and metaanalysis of observational studies. Am J Gastroenterol 2005 ; 100 : Nguyen GC, Gulamhusein A, Bernstein CN. 5-aminosalicylic acid is not protective against colorectal cancer in inflammatory bowel disease: a meta-analysis of non-referral populations. Am J Gastroenterol 2012 ; 107 : ; quiz 1297, HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive 333

10 8. Jess T, Lopez A, Andersson M, et al. Thiopurines and risk of colorectal neoplasia in inflammatory bowel disease: A meta-analysis. Gastroenterology (in press). 9. Beaugerie L, Svrcek M, Seksik P, et al. Risk of colorectal high-grade dysplasia and cancer in a prospective observational cohort of patients with inflammatory bowel disease. Gastroenterology 2013 ; 5085 : Inserm. Cancer colorectal. Janvier Munkholm P. Review article: the incidence and prevalence of colorectal cancer in inflammatory bowel disease. Aliment Pharmacol Ther 2003 ; 18 (Suppl; 2) : Ekbom A, Helmick C, Zack M, et al. Ulcerative colitis and colorectal cancer. A population-based study. N Engl J Med 1990 ; 323 : Ording AG, Horvath-Puho E, Erichsen R, et al. Five-year mortality in colorectal cancer patients with ulcerative colitis or Crohn s disease. A nationwide population- based cohort study. Inflamm Bowel Dis 2013 ; 19 : Ali RA, Dooley C, Comber H, et al. Clinical features, treatment, and survival of patients with colorectal cancer with or without inflammatory bowel disease. Clin Gastroenterol Hepatol 2011 ; e Lyakhovich A, Gasche C. Systematic review: molecular chemoprevention of colorectal malignancy by mesalazine. Aliment Pharmacol Ther 2010 ; 31 : Romkens TE, Kampschreur MT, Drenth JP, et al. High mucosal healing rates in 5-ASA-treated ulcerative colitis patients : results of a meta-analysis of clinical trials. Inflamm Bowel Dis 2012 ; 18 : Rubin CE, Haggitt RC, Burmer GC, et al. DNA aneuploidy in colonic biopsies predicts future development of dysplasia in ulcerative colitis. Gastroenterology 1992 ; 103 : Dekker E, van den Broek FJ, Reitsma JB, et al. Narrow-band imaging compared with conventional colonoscopy for the detection of dysplasia in patients with longstanding ulcerative colitis. Endoscopy 2007 ; 39 : Lutgens MW, Oldenburg B, Siersema PD, et al. Colonoscopic surveillance improves survival after colorectal cancer diagnosis in inflammatory bowel disease. Br J Cancer 2009 ; 101 : Odze RD, Goldblum J, Noffsinger A, et al. Interobserver variability in the diagnosis of ulcerative colitis-associated dysplasia by telepathology. Mod Pathol 2002 ; 15 : Odze RD, Farraye FA, Hecht JL, et al. Long-term follow-up after polypectomy treatment for adenoma-like dysplastic lesions in ulcerative colitis. Clin Gastroenterol Hepatol 2004 ; 2 : Odze RD. Adenomas and adenoma-like DALMs in chronic ulcerative colitis: a clinical, pathological, and molecular review. Am J Gastroenterol 1999 ; 94 : Thomas T, Abrams KA, Robinson RJ, et al. Meta-analysis: cancer risk of lowgrade dysplasia in chronic ulcerative colitis. Aliment Pharmacol Ther 2007 ; 25 : HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Dépistage du cancer colorectal :

Dépistage du cancer colorectal : Dépistage du cancer colorectal : Quels enjeux? Robert Benamouzig Gastro-entérologie Hôpital Avicenne Bobigny Le cancer colorectal dans le monde 3ème cause de cancer Augmentation 1975 : 500 000 cas 1990

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA Janvier 2003 RECOMMANDATIONS DE LA PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES L. BEAUGERIE (Paris) Avec la collaboration de : G. GAY (Nancy), B. NAPOLEON (Lyon), T. PONCHON (Lyon), J. BOYER

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Lettre circulaire aux Gastro-Entérologues

Lettre circulaire aux Gastro-Entérologues Pôle Santé Prévention Régulation R.P.S. CL/EF Troyes, le 4 décembre 2008. Lettre circulaire aux Gastro-Entérologues PRISE EN CHARGE DE L EXPLORATION INTESTINALE PAR VIDEOCAPSULE INGEREE Docteur, La décision

Plus en détail

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum Coordination : Pr Hahnloser Pathologie Dr. Maryse Fiche Cancers colo-rectaux Précurseurs : Images et figures : Robbins 8è Edition Objectifs d apprentissage : SCLO

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traiter un symptôme Position du problème Ampleur de la plainte Histoire naturelle Mode de prise en charge actuelle Règles hygiéniques Rééducation

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Quiz de la radio-oncologie Rôle de l infirmière en radio-oncologie Mise en contexte (création des outils) Premier outils:

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques?

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Pr Arnauld Villers Université Lille2 -France AFCOR 2013 Quelles données? Notion de lésions indolentes ou à risque Etudes observationnelles de patients traités

Plus en détail

Exemple de recherche documentaire

Exemple de recherche documentaire Exemple de recherche documentaire Étape 1 : Préparer le plan de recherche Démarrez votre recherche en écrivant clairement votre sujet (formuler une question si nécessaire), en identifiant les concepts

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Les Polypes coliques. DES du 4 mars 2011 Pr Benamouzig Anne Vauthier. Muqueuse normale

Les Polypes coliques. DES du 4 mars 2011 Pr Benamouzig Anne Vauthier. Muqueuse normale Les Polypes coliques DES du 4 mars 2011 Pr Benamouzig Anne Vauthier Muqueuse normale Plan Pourquoi s intéresser aux polypes? Les différents types de polypes : analyses macro/microscopique Les voies de

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires

Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires Application des courbes ROC à l analyse des facteurs pronostiques binaires Combescure C (1), Perneger TV (1), Weber DC (2), Daurès J P (3), Foucher Y (4) (1) Service d épidémiologie clinique et Centre

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Lionel PIROTH CHU Dijon, Université de Bourgogne Tours juin 2012 Un problème? VIH-VHB Piroth L et al, J Hepatol,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau de soins palliatifs du Québec, Montréal Julia Sohi

Plus en détail

Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes

Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes Johann CLOUET Pharmacien AHU Pharmacie Centrale CHU de Nantes Epidémiologie Hépatocarcinome ou CHC. 5 ème cancer mondial 3 ème par la mortalité

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) (1) Pôle d Imagerie, service de Radiologie, CHU Caen (2) Pôle Cardio-thoracique, service de Chirurgie

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Conflits d intérêts Aucun Introduction Constat : CB = Moins de motivation des pneumologues à obtenir le sevrage tabagique (versus

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

La présente règle coloscopie (avec. l endoscope. coloscopie en. nécessaire et DIRECTIVES. b. Assurer le. e doit :

La présente règle coloscopie (avec. l endoscope. coloscopie en. nécessaire et DIRECTIVES. b. Assurer le. e doit : Règle de soins médicaux Technique de la coloscopie en duo INDICATION (situation visée) La présente règle de soins médicaux vise à préciser les conditions d encadrement de la coloscopie (avec endoscope)

Plus en détail

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par.

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par. École Doctorale d Informatique, Télécommunications et Électronique de Paris THÈSE présentée à TÉLÉCOM PARISTECH pour obtenir le grade de DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH Mention Informatique et Réseaux par

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

PROGRAMME (Susceptible de modifications) Page 1 sur 8 PROGRAMME (Susceptible de modifications) Partie 1 : Méthodes des revues systématiques Mercredi 29 mai 2013 Introduction, présentation du cours et des participants Rappel des principes et des

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Communiqué de presse Relations avec les médias : Annick Robinson Dominique Quirion Merck NATIONAL Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Relations avec les investisseurs

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Le quizz des stats. Xavier Paoletti. Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie

Le quizz des stats. Xavier Paoletti. Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie Le quizz des stats Xavier Paoletti Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie Qques questions pour entamer les hostilités 1. Description de la population Pourquoi parler d'âge médian et non moyen?

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN :

MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : DOSSIER 13 MALADIES INFLAMMATOIRES DE L INTESTIN : ENTRE SOUFFRANCE ET TABOU Souvent dissimulées par les malades, parfois encore ignorées par la médecine de ville, les maladies inflammatoires chroniques

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Médicaments du futur : Tendances et enjeux Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Quelques mots sur Debiopharm Groupe fondé en 1979 Siège à Lausanne 350 collaborateurs Financièrement

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Maladies inflammatoires chroniques intestinales: une approche globale

Maladies inflammatoires chroniques intestinales: une approche globale World Gastroenterology Organisation Global Guidelines Maladies inflammatoires chroniques intestinales: une approche globale juin 2009 Reviewers Dr. Charles N. Bernstein (président, Canada) Prof. Michael

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein Second cancers après cancer du sein M. Espié Centre des maladies du sein Second cancer après cancer du sein 376 825 pa=entes diagnos=quées entre 1943 et 2002 ayant au moins survécu un an en Scandinavie

Plus en détail

Recommandations professionnelles Emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine

Recommandations professionnelles Emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine Recommandations professionnelles Emphysème par déficit en alpha-1 antitrypsine I. Rationnel Le déficit en alpha-1 antitrypsine est une maladie génétique rare. On estime le nombre de patients atteints en

Plus en détail

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version

Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles. 2.1.003 Version Numéro de PNF: Remplace: Objet: Procédure normalisée de fonctionnement du RCBT Demande d informations additionnelles 2.1.003 Version Demande d informations additionnelles Date d entrée en vigueur Catégorie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES HEPATITES DOCTEUR LAURENT CASTERA SERVICES D HEPATO-GASTROENTEROLOGIE, C.H.U. BORDEAUX Introduction La quantification

Plus en détail

Les Anticoagulants Oraux Directs en Pratique Courante

Les Anticoagulants Oraux Directs en Pratique Courante Les Anticoagulants Oraux Directs en Pratique Courante Philippe Mabo, CHU de Rennes CARDIORUN 2014 Boucan Canot, 1 er octobre 2014 Mes relations avec l industrie Bourses de recherche: Boston, Biotronik,

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

La recto-colite hémorragique

La recto-colite hémorragique La recto-colite hémorragique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous

Plus en détail

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie Congrès de la SFO Mai 2011 M. Le Loir (Brest), E. Mancel (Nouméa), L.W. Hirst (Brisbane) Dysplasie

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail