VALIDITÉ DE L'ÉPREUVE DE COURSE NAVETTE DE 20 M AVEC PALIERS DE 1 MINUTE ET DU PHYSISTEST CANADIEN POUR PREDIRE LE V02 MAX DES ADULTES *

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1 GADOURY C. et LÉGER L., Département d'éducation physique - Université de Montréal, C.P. 6128, succursale A, Montréal, Québec, Canada H3C 3J7 - août VALIDITÉ DE L'ÉPREUVE DE COURSE NAVETTE DE 20 M AVEC PALIERS DE 1 MINUTE ET DU PHYSISTEST CANADIEN POUR PREDIRE LE V02 MAX DES ADULTES * * Supporté par le Fonds FCAC EQ Introduction L'évaluation de la capacité aérobie au moyen de tests indirects facilement applicables à des groupes d'individus en gymnase et à coût minime présente un grand intérêt. A cette fin, Léger et Lambert (1982) développèrent une épreuve de course navette progressive sur un tracé de 20 m pour prédire la puissance aérobie maximale (PAM ou V02 max). La vitesse initiale fixée à 8 km/h augmentait à chaque palier de 0,5 km/h toutes les deux minutes jusqu'à ce que le sujet ne puisse plus suivre le rythme imposé. La vitesse aérobie maximale (VAM) atteinte était utilisée pour prédire la PAM (V02 max). En fait, cette épreuve était une adaptation en gymnase, des protocoles habituellement utilisés en laboratoire sur tapis roulant ou bicyclette ergométrique (ACSM, 1973). Plus récemment, Léger et al. (1984) réduisirent la durée des paliers à 1 minute afin de pouvoir insérer l'épreuve plus facilement dans le cadre d'une période d'éducation physique à l'école et afin de respecter le niveau réduit de motivation des sujets (enfants ou adultes) qui arrêtent souvent l'épreuve parce qu'ils trouvent cela trop long, sans vraiment avoir atteint leurs limites physiologiques. Si la version des tests avec paliers de 1 minute fut validée pour prédire le V02 max des enfants (Mercier, Léger et Lambert, 1983) et que des normes furent établies pour les enfants québécois (Léger et al., 1984), tout restait à faire chez les adultes. Le but de cette étude était donc d'établir la validité de l'épreuve progressive de course navette de 20 m avec paliers de 1 minute pour prédire le V02 max des adultes en comparant la VAM à la PAM : 1) mesurée par rétroextrapolation (Léger, Seliger et Brassard, 1980) lors de cette même épreuve; 2) prédite au moyen de la formule de Mercier, Léger et Lambert (1983) établie pour les enfants (en utilisant 18 ans comme âge pour tous les adultes) ; 3) mesurée durant l'effort lors d'une épreuve progressive sur tapis roulant ; 4) prédite lors du Physitest Canadien (Jetté et al., 1976). Cette dernière comparaison devrait permettre, si possible, d'adapter les normes canadiennes obtenues avec le

2 Phvsitest Canadien au test de 20 m (ACHP, 1979, Canada, 1979 et Enquête Condition physique Canada, 1984). Méthodologie 1. Sujets et épreuves d'effort Le groupe expérimental comportait 77 sujets dont 24 femmes (x ± s = ,9 ans, 53,0 + 6,9 kg, 159,3 + 7,3 cm) et 53 hommes (31+8,1 ans, 72,0 ±10,0 kg, 173,1 ± 6,6 cm). Trois tests furent effectués : le Physitest Canadien (Jetté et al., 1976), une épreuve progressive et maximale de marche sur tapis roulant incliné et une épreuve progressive et maximale de course navette de 20 m en gymnase. Le Physitest Canadien, test sousmaximal, était suivi 15 minutes plus tard du test sur tapis roulant, alors que le test navette était effectué une semaine plus tard. L'ordre des séances d'évaluation était inversé pour la moitié des sujets. Les sujets étaient informés des procédures des tests et devaient signer une formule de consentement en connaissance de cause, Le test sur tapis roulant débutait par une marche de 4,83 km/h (3 mph) à 0 % de pente pour une durée de 3 minutes. Par la suite, la pente augmentait de 5 % toutes les 3 minutes. A la fin de la douzième minute, la pente augmentait de 2,5 % toutes les 2 minutes jusqu'à 20%. Ensuite, la vitesse était augmentée de 0,4 km/h (0,25 mph) toutes les 2 minutes. L'épreuve de course navette se déroulait sur un tracé caoutchouté de 20 m et débutait par une marche rapide de 8,5 km/h. La vitesse était par la suite augmentée de 0,5 km/h toutes les minutes. Les sujets ajustaient eux-mêmes leur vitesse de course en touchant et pivotant sur la ligne de 20 m en même temps qu'ils entendaient l'un des signaux sonores émis par une cassette standardisée. 2. Variables étudiées : V02 max et fréquence cardiaque Pour le test sur tapis roulant, le V02 max était : 1) prédit à partir de la vitesse et de la pente maximales atteintes lors de l'épreuve progressive, en se basant sur les tables énergétiques de l'a.c.s.m. (1975), 2) mesuré durant l'effort (deux dernières périodes de 30 secondes) par la méthode des sacs de Douglas et 3) rétroextrapolé au temps zéro de la récupération après avoir établi la courbe de récupération d'02 avec la méthode des sacs de Douglas (Léger, Seliger et Brassard, 1980). Pour l'épreuve de course navette, le V02 max était : 1) mesuré par rétroextrapolation (Léger et al., 1980) à la suite de l'épreuve et 2) prédit au moyen de la vitesse maximale en utilisant l'équation développée antérieurement par Mercier, Léger et Lambert (1983) pour les 18 ans :

3 Y = 31, ,238 X1-3,248 X2+ 0,1536 X1 X2 (1) ou Y = -27,4 + 6,0 X1 (2) ou Y = V02 max, ml kg -1 min -1 X1 = Vitesse maximale, km/h X2= Age, an Pour le Physitest, le V02 max fut prédit à chacun des 3 paliers au moyen de l'équation de Jetté et al. (1976) : Y = 42,5 +16,6 X1-0,12 (X2 +X3)= 0,24 X4 (3) ou Y = V02 max prédit, ml kg -1 min -1 X1= V02 requis du palier complété, L min -1 (voir ci-dessous) X2= Poids, kg X3= Fréquence cardiaque de la 5ème à la 15ème seconde après le dernier palier complété, batt min -1 X4= Age, an V02 REQUIS POUR LES PALIERS DU PHYSITEST CANADIEN HOMMES V02 requis Cadence Métronome FEMMES V02 requis Palier Palier no L/min. Montées/min. cycles/min. no L/min. 1 1, , , , , , , , , , , , , Note : Le palier initial varie selon l'âge et le sexe. Le nombre de paliers à exécuter dépend de la fréquence cardiaque après chaque palier : le critère utilisé dépend de l'âge. Les sujets font ainsi de 1 à 3 paliers. Pour la méthode de Douglas, les gaz expirés étaient recueillis dans des sacs de néoprène, leur contenu était déterminé au moyen d'analyseurs d'02 (Beckman E) et de C02 (Beckman LB - 2) préalablement étalonnés au moyen de gaz de concentration connue. Les volumes des gaz étaient mesurés au moyen d'un spiromètre de Tissot. Le V02 STPD était alors calculé (Consolazio et al., 1963).

4 Résultats 1. Test navette VS test sur tapis roulant Une corrélation élevée fut obtenue entre le V02 max mesuré à l'effort sur tapis roulant (V02 max ET) et la vitesse maximale (V) atteinte au test navette (r =0,904, n = 77, tableau 1). Une corrélation aussi élevée fut évidemment obtenue entre le V02 max ET et le V02 max prédit au test navette (V02 max PN), puisque ce dernier est prédit à partir de la vitesse maximale. D'autre part, la corrélation entre le V02 max rétroextrapolé lors du test navette et la vitesse maximale atteinte lors de ce même test était de 0,867 (figure 1). Enfin, les régressions reliant respectivement le V02 max mesuré à l'exercice sur tapis roulant, le V02 max rétroextrapolé lors du test navette et le V02 max prédit lors du test navette, à la vitesse maximale atteinte lors du test navette sont pratiquement similaires (figure 2). Le V02 max rétroextrapolé lors du test navette est fortement corrélé au V02 max mesuré lors de l'épreuve sur tapis roulant que celui-ci soit mesuré durant l'effort (r = 0,89, n = 77) ou rétroextrapolé à partir de valeurs obtenues en récupération (r = 0,885, n = 77). Les V02 max prédits au tapis roulant ainsi qu'au test navette sont aussi très fortement corrélés (r = 0,923, n = 77). Les corrélations entre les différents V02 max mesurés, rétroextrapolés ou prédits lors du test navette et du test sur tapis roulant sont aussi très élevées pour chacun des sous-groupes d'âge et de sexe (tableau 1). 2. Physitest VS autres tests Les V02 max prédits lors du Physitest (paliers 1, 2 et 3) sont très faiblement corrélés aux valeurs obtenues au test navette ainsi qu'à celles mesurées ou prédites sur tapis roulant (r = 0,57 à 0,72, n = 77, tableau 2 et figure 3). Il convient de noter que les corrélations les plus élevées furent observées pour les paliers les plus faibles. D'autre part, ce phénomène vaut davantage pour les hommes que pour les femmes pour lesquelles les corrélations les plus élevées furent, au contraire, observées pour les paliers les plus élevés. En ce qui concerne le V02 max, les valeurs les plus élevées furent observées pour les paliers les plus élevés et ce, tant pour les hommes que pour les femmes (figure 4, tableau 4). Le V02 max prédit à partir du résultat obtenu lors du test navette est en moyenne similaire à celui obtenu lors du Physitest Canadien au palier 3 (tableau 3 et figure 4), Par contre, il diffère des résultats obtenus aux paliers 1 et 2 de ce dernier. De plus, le V02 max prédit au test navette est similaire à celui obtenu à l'exercice sur tapis roulant, tandis que le résultat obtenu au palier 3 du Physistest Canadien diffère de ce dernier ; une différence de plus de 2,17 ml 02 kg -1 min -1 est considérée comme significative (p < 0,05). A cet égard, on observera que le V02 max prédit au test navette et sur tapis roulant, rétroextrapolés sur tapis roulant et au test navette et mesurés à l'effort maximal sur tapis roulant sont similaires. La figure 3 nous indique les valeurs des différentes corrélations existant entre le V02 max obtenu à l'effort sur tapis roulant et le V02 max obtenu aux autres tests. Il convient de noter une grande différence entre les corrélations obtenues aux différents paliers du

5 Physitest Canadien et celles obtenues lors du test navette et lors du test sur tapis roulant. De plus, la corrélation entre le V02 max prédit lors du test navette et le V02 max calculé au palier 3 du Physitest Canadien est très faible (r = 0,67). Discussion 1. Méthode par rétroextrapolation Le V02 max rétroextrapolé sur tapis roulant était similaire à celui obtenu directement lors de l'exercice sur tapis roulant pour les 77 sujets. Ceci est conforme aux résultats rapportés antérieurement par Léger, Seliger et Brassard (1980) et justifie l'emploi de cette méthode pour mesurer le V02 max lors du test navette. 2. Validité de la courre navette de 20 m avec paliers de 1 minute La vitesse maximale atteinte au cours du test navette de 20 m permet de prédire le V02 max avec une corrélation de 0,87 et une erreur de l'estimé de 4,7 ml.kg -1 min -1 (figure 1). Ces données sont semblables ou même légèrement meilleures que celles rapportées antérieurement pour la version du test navette de 20 m avec paliers de 2 minutes (r = 0,84, Syx = 5,4 ml.kg -1 min -1 Léger et Lambert, 1982). Que les paliers durent une ou deux minutes ne semble pas affecter la validité du test navette pour prédire le V02 max. Il convient toutefois de noter que lorsque les paliers durent une minute, le sujet n'atteint jamais un état stable de sorte que pour un même V02 max, la vitesse maximale atteinte est supérieure lorsque les paliers durent une minute au lieu de deux minutes (figure 5). Comparativement à d'autres tests tels le Physitest, le test Astrand-Ryhming sur bicyclette ergométrique, le test de course de 12 minutes de Cooper et le test progressif de course de piste de Léger et Boucher, le test navette de 20 m avec paliers de une minute se compare avantageusement quant à sa validité à prédire le V02 max (tableau4). Seule l'épreuve progressive de course sur piste semble plus valide. Cela s'explique sans doute par une plus grande variabilité interindividuelle dans le coût énergétique de la course navette qui comporte des arrêts, départs et changements de direction rendant ainsi le mouvement plus complexe que celui de la course-avant conventionnelle. Pour les athlètes atteignant des vitesses élevées, ce problème devient plus important et l'épreuve progressive de course sur piste semble alors préférable. D'ailleurs, la population utilisée pour valider l'épreuve de course navette ne comptait que quelques athlètes. Il faut considérer avec prudence les prédictions faites au-dessus des valeurs supérieures observées pour les sujets de la présente étude (figure 1). Malgré une validité moindre, le test navette présente un intérêt certain par rapport au test progressif de course sur piste. En effet, contrairement à ce dernier, le test navette peut se réaliser en gymnase quelle que soit la saison, requiert moins de temps et simplement un appareil à cassettes conventionnel (i.e. sans système puissant d'amplification). De plus, pour les enfants de 8 à 18 ans, le test navette fut aussi validé (Mercier, Léger et Lambert, 1983) et des données normatives furent rapportées (Léger et al., 1984). Toujours par rapport à la course avant conventionnelle, il est intéressant de constater des vitesses équivalentes en termes de dépense énergétique (figure 5).

6 Cette relation est utile pour doser l'intensité d'un entraînement à la course (i.e. pourcentage du V02 max) suite à une évaluation réalisée au moyen du test navette. La corrélation et l'erreur type de l'estimé entre l'épreuve sur tapis roulant et l'épreuve de course navette sont légèrement meilleures lorsque la vitesse maximale ou le V02 max prédit ACSM, 1975 et Mercier, Léger et Lambert, 1983) sont considérés (r = 0,92, Syx = 3,1, n = 77, tableau 1) plutôt que le V02 max mesuré directement (r = 0,89, Syx = 4,7). Ceci s'explique sans doute par le fait que la mesure prédite attribue un rendement mécanique semblable à tous les individus alors qu'il en est autrement pour la mesure directe du V02 max qui doit dépendre du rendement mécanique de chaque individu. Les deux types d'épreuves semblent donc mieux corrélés au niveau de l'effort demandé qu'au niveau du V02 max atteint. La différence, toutefois minime, présente une certaine importance conceptuelle selon que l'on est davantage préoccupé par la capacité fonctionnelle d'un individu ou par son système de transport d'oxygène et de ses processus énergétiques aérobies. 3. Validité du Physitest Canadien Les limites du Physitest Canadien ont déjà été longuement discutées par divers chercheurs (Bonen, 1977, Shephard, , Léger, 1984). Sa validité, lors de la présente étude, s'est révélée moyenne (faibles «r» : palier 1 : 0,63, palier 2: 0,60, palier 3 : 0,57). Aucune étude menée jusqu'à présent n'a pu confirmer la valeur originale d'un coefficient de corrélation de 0,91 (Jetté et al., 1976). Lors de différentes études réalisées jusqu'à présent, on a obtenu des corrélations variant de l'ordre de 0,4 à 0,7 (tableau 4). Le Physitest Canadien ne doit donc pas être utilisé comme instrument d'évaluation du V02 max. Ces résultats sont conformes à ceux rapportés pour d'autres tests sous-maximaux tel le test Astrand-Ryhming sur bicyclette ergométrique (tableau 4) et ce, sans doute pour des raisons similaires (Davies, 1968 et Wyndham, 1974). De plus, il convient de noter que l'étendue des valeurs prédites du V02 max est limitée, sous-estimant ainsi les valeurs maximales que certains athlètes auraient pu obtenir. Cette limitation mathématiquement attendue (Léger, 1984), diminue beaucoup la validité du test. Enfin, suite à la faible corrélation qui relie le test navette et le Physitest Canadien (0,7), il semble inopportun d'adapter les nombreux ensembles de normes recueillies au moyen du Physitest au test navette de 20 m (ACHP, 1979, Canada, 1979 et Enquête Condition physique Canada, 1984). Conclusion et recommandations Nous avons donc démontré, au cours de cette recherche, la validité de l'épreuve de course navette de 20 m avec paliers de 1 minute pour prédire le V02 max chez les adultes. Les résultats obtenus au test navette, par rétroextrapolation, furent très hautement corrélés à ceux calculés à l'aide d'une formule pré-établie par Mercier, Léger et Lambert (1983) ainsi qu'à ceux obtenus sur tapis roulant (obtenus directement ou rétroextrapolés).

7 La validité externe du Physitest Canadien fut pour sa part remise en question, la corrélation entre les résultats des V02 max moyens obtenus à ce test à ceux obtenus directement sur tapis roulant étant très faible (r = 0,6). De plus, il ne saurait être question d'adapter les normes du Physitest Canadien au test navette de 20 m avec paliers de 1 minute ; la corrélation entre ces deux tests étant trop basse (r = 0,7). En plus, il faut tenir compte que la validité des résultats, lors de l'administration de tels tests, dépend non seulement de la validité même du test mais aussi de la rigueur et du soin avec lesquels ils sont menés. Le test navette de 20 m avec paliers de 1 minute s'avère très utile compte tenu de sa facilité d'application- Ce test ne nécessite pas un grand espace (20 m de longueur par 2 m de largeur) ni une grande période d'administration (15 minutes de préparation et 15 minutes d'exécution). De plus, il s'intègre facilement à un cours de conditionnement physique. On conseille par contre aux athlètes de hautes performances d'utiliser, si leurs moyens leur permettent, des tests plus spécifiques au sport pratiqué. Pour sa part, le Physitest Canadien s'est avéré assez faible en ce qui a trait à l'évaluation de la consommation maximale d'oxygène pour les athlètes et ne peut être recommandé pour une telle fin. Le choix de tests d'évaluation de la consommation maximale d'oxygène devra donc être déterminé en fonction du but visé (abaisser un record ou vérifier si un sujet est en forme ou non), des moyens mis à notre disposition (instruments, qualification des techniciens, salle, disponibilité) et de la clientèle visée (adolescents, adultes, vieillards, athlètes).

8 Bibliographie 1. Association canadienne d'hygiène publique, Rapport final - Test normalisé de la condition physique pour la santé au travail, CPHA, Ottawa, American College of Sports Medicine, Guidelines for Graded Exercices Testing and Exercice Prescription, Lea et Febiger, Philadelphia, Astrand P.O., Ryhming I, A Nomogram for Calculation of Aerobic Capacity (Physical Fitness) from Pulse Rate during Submaximal Work, J. Appl. Physiol., 7 : , Astrand I, Aerobic work capacity in men and women with special reference to age. Acta Physiol. Scand., 49 (Suppl. 169), Bonen A., Gardner J., Primrose J., Quingley R. et Smith D., An evaluation of the Canadian home fitness test, Can. J. Appl. Spt. Sci., 2 : , Canada (Condition Physique Canada, Santé et Sport Amateur), Physitest normalisé Normes et notes en percentiles, Ottawa, Consolazio F-C-, Johnson R-E-, Pecora L-J-, Physiological measurements of metabolic functions in man, New York, McGraw-Hill Book Company, Cooper K-H., A Means of assessing maximal oxygen intake, J. Am. Med. Ass., 203 (3) : , Davies, C.T.M., Limitations to the prediction of maximum oxygen intake form cardiac frequency measurement, J. Appl. Physiol., 24 (5) : , Enquête Condition physique Canada, Condition physique des Canadiens : les normes en bref, Faits saillants, N 40, novembre, Glassford R-C-, Bayford G-H-Y-, Sedgwick A.W. et MacNab R-B-J-, Comparison of maximum oxygen uptake values determined by predicted and actual methods, J. Appl. Physiol., 20 (3) : , Gregory J-D-, The relationship of the twelve-minute run to maximum oxygen intake. Master's thesis, Mankato State College, Jessup C.T., Tolson H., Terry J.W., Prediction of maximal oxygen intake from Astrand-Ryhming test, 12-minute run and anthropometric variables using stepwise multiple regression. Am. J. Physical Med., 53 (4) : , Jetté M., Campbell J., Mongeon J. et Routhier R., The Canadian Home Fitness Test as a prediction of aerobic capacity, Can. Med. Ass. Journal, 114 : , Jetté M., A comparison between predicted V02 max from the Astrand procedure and the Canadian Home Fitness Test. Can. J. Appl. Spt. Sci., 4 (3) : , Katch V-L-, The role of maximal oxygen intake in endurance performance. Conférence, convention de I'AAHPER, Seattle, (Cité par Baumgartner T.A. et Jackson A., Measurement for Evaluation in Physical Education, Boston, Houghton Misslin Co., 1975), 17. Léger L., Boucher R., An indirect continuous running multistage field test : The Unisersité de Montréal Track Test, Can. J. Appl. Spt. Sci., 5 : 77-84, Léger L., Seliger V., Brassard L., Backward extrapolation of V02 max values from the 02 recovery curve, Med. Sc. Spt. Exercice, 12 (1) : 24-27, Léger L., Lambert J., A maximal multistage 20-m Shuttle Run test to predict V02 max, Eur. J. Appl. Physiol., 49 : 1-12, 1982.

9 20. Léger L., Mercier D., Coût énergétique de la course sur tapis roulant. Motricité humaine, INSEP, Paris, 1 (2) : 66-69, Léger L., The Canadian Home Fitness Test Revisited, CAHPER J., 50 (6) : 6-8, Léger L., Lambert J., Goulet A., Rowan C. et Dinelle Y., Capacité aérobie des Québécois de 6 à 17 ans - Test navette de 20 m avec paliers de 1 minute, Can. J. Appl. Spt. Sci., 9 (2) : , Mercier D., Léger L., Lambert J., Relative efficiency and predicted V02 max in children, Revised versions of the abstracts presented at the 1983 ACSM Meeting, poster # 11, Shephard R.J., The prediction of athletic performance by laboratory and field tests - an overview in Shephard R.J. and Lavallée H. (Eds.), Physical Fitness Assessment, Principles Practices and Applications, C.C. Thomas, Springfield, Illinois, , Shephard R. J., Current assessment of the Canadian Home Fitness test, S. African J. Spt. Sci., 2 : 19-35, Shephard R.J., Cox M., Coery P. et Smyth R., Some factors affecting accuracy of Canadian Home Fitness Test scores, Canadian J. Appl. Spt. Sci., 4 : , Shephard R-J-, The current status of the Canadian Home Fitness test, Brit. J. Spt. Med., 14 (2-3) : , White J-A-, An investigation of the relationship between the aerobic capacity of undergraduate college women and their performances of walk-run field tests of eight, ten and twelve minutes duration, Mémoire, Eugène, Oregon, Wiley J.F. et Shoner L.G., Predictions of max V02 intake from running performances of untrained young.men. Res. Quat., 43 : 8393, Wyndham C.H., Strydom N.B., Van Graan G-H-, Rensburg A.J., Rodgers G.G., Greyson J.S., Van der Walt W.H., Walk of jog for health : II - Estimating the maximum aerobic capacity for exercice. S. Afr. Med. J., 45 : 53-57, Wyndham C. à., The validity of physiological determinations, In Larson L-A- (Ed.), Fitness, Health and Work Capacity International Standards for Assessment, New York, MacMillan Publishing Co., 1974, pp

10 Tableau 1 : COMPARAISONS STATISTIQUES ENTRE LES TESTS NAVETTE ET TAPIS ROULANT, PREDITS, RETRO-EXTRAPOLES ET A L'EXERCICE POUR L'ENSEMBLE DES INDIVIDUS ET DIFFERENTS GROUPES D'AGES ET DE SEXE.

11 Tableau 2 : COMPARAISONS STATISTIQUES ENTRE LE TEST NAVETTE ET LE PHYSITEST CANADIEN AINSI QU'ENTRE LE TEST SUR TAPIS ROULANT ET LE PHYSITEST CANADIEN T = tapis P = prédit N = navette E = exercice P1 = palier 1 Physitest P2 = palier 2 Physitest P3 = palier 3 Physitest r = corrélation I = point d'intersection P = pente Syx = erreur de l'estimé A = âge VO2 max = consommation maximale d'oxygène n = nombre de sujets

12 Tableau 3 : MOYENNES DES V02 max OBTENUS AU TEST NAVETTE, SUR TAPIS ROULANT AINSI QU'AU PHYSITEST. Tableau 4 : VALIDITE DE TEST POPULAIRES POUR DETERMINER LE VO2 max CHEZ L'ADULTE-

13 Figure 1 : Régression entre la vitesse maximale atteinte au test navette de 20 mètres avec paliers de 1 minute (X, km/h) et le V02max mesuré lors de ce même test par rétroextrapolation (Y, ml kg-1 min-1 ) : y = -23, ;802 x. Figure 2 : Régressions entre la vitesse maximale atteinte au test navette de 20 mètres avec paliers de 1 minute (x, km/h) et le V02max (y, ml kg-1 min-1 ) 1) mesuré lors de ce même test par rétroextrapolation, y = - 23, ,802x, r = 0,867, Syx = 4,7, n = 77,2) mesuré lors d'une épreuve progressive sur tapis roulant incliné, y = - 32, ,592 x, r = 0,904, s = 4,4, n = 77, et 3) prédit par la formule de Mercier et al. (1983) pour les sujets de 18 ans, Y = 27,4 + 60x, r =1, Syx = 0, n = 77.

14 Figure 3 : Corrélations entre d'une part le V02max mesuré pendant l'effort progressif sur tapis roulant incliné et d'autre part 1) le V02max prédit selon la formule de Jetté et al. (1976) à chacun des 3 paliers du Physitest canadien (1, 2, 3), 2) le V02max prédit (V, Mercier et al., 1983) et mesuré par rétroextrapolation (R) lors du test navette de 20 mètres avec paliers de 1 minute et 3) le V02 max prédit (P, ACSM, 1975) et mesuré par rétroextrapolation (R) lors de ce même test sur tapis roulant (n = 77).

15 Figure 4 : Valeurs moyennes et écarts types (n = 77) du V02max prédit selon la formule de Jetté et al. (1976) pour chacun des paliers du Physitest canadien (1, 2, 3) ; prédit (PN, Mercier et al., 1983) et rétroextrapolé (RN) lors du test navette de 20 mètres avec paliers de 1 minute ; prédit (PT, ACSM, 1975), mesuré (ET) pendant et rétroextrapolé (RT) à la fin de l'effort progressif sur tapis roulant incliné.

16 Figure 5 : V02max prédit (y, m1 kg-1 min-1) en fonction de la vitesse maximale (x, km/h) atteinte, 1. lors d'une épreuve progressive ( 1 km/h/2 min.) de course sur piste (y = 0 +3,5 x, Léger et Mercier, 1984), 2. lors d'une épreuve progressive (0,5 km/h/2 min.) de course navette (y = -19,5 + 5,86 x, Léger et Lambert,1982) et 3. lors d'une épreuve progressive (0,5 km/h/min) de course navette (y = -27,4 + 6,0 x, Mercier et al., 1983).