jeunesse Catégorie : Mesures d organisation retenues par les ministres pour la mise en œuvre des dispositions dont il s agit.

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1 MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DE LA JUSTICE Direction générale de l offre de soins Direction générale de la santé Direction générale de la cohésion sociale Direction de la sécurité sociale Direction de l administration pénitentiaire Direction de la protection judiciaire de la jeunesse Le Directeur général de l offre de soins Le Directeur général de la santé La Directrice générale de la cohésion sociale Le Directeur de la sécurité sociale Le Directeur de l administration pénitentiaire Le Directeur de la protection judiciaire de la jeunesse à Mesdames et Messieurs les directeurs généraux des agences régionales de santé Mesdames et Messieurs les directeurs interrégionaux des services pénitentiaires Mesdames et Messieurs les directeurs interrégionaux de la protection judiciaire de la jeunesse CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N DGOS/DSR/DGS/DGCS/DSS/DAP/DPJJ/2012/373 du 30 octobre 2012 relative à la publication du guide méthodologique sur la prise en charge sanitaire des personnes placées sous main de justice. NOR : AFSH C Classement thématique : Etablissements de santé- organisation Catégorie : Mesures d organisation retenues par les ministres pour la mise en œuvre des dispositions dont il s agit. Résumé : Mise à jour du guide méthodologique relatif à la prise en charge sanitaire des personnes détenues publié le 10 janvier , avenue Duquesne Paris 07 SP Tél

2 Mots clés : Guide méthodologique- Soins aux personnes placées sous main de justice. Textes de référence : Loi n du 18 janvier 1994 relative à la sante publique et à la protection sociale Loi n du 9 septembre 2002 d orientation et de programmation pour la justice Loi n du 21 juillet 2009 portant réforme de l hôpital et relative aux patients à la santé et aux territoires Loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 n Loi n du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l objet de soins psychiatrique et aux modalités de leur prise en charge Décret n du 14 mars 1986 relatif à la lutte contre les maladies mentales et à l organisation de la sectorisation psychiatrique Décret n du 27 octobre 1994 relatifs aux soins dispensés aux détenus par les établissements de santé assurant le service public hospitalier Circulaire DH/DGS/DSS/DAP n 45 du 8 décembre 1994 relative à la prise en charge sanitaire des détenus et à leur protection sociale Circulaire interministérielle DHOS/DGS/DSS/DGAS/DAP/2005/27 du 10 janvier 2005 relative à l actualisation du guide méthodologique pour la prise en charge sanitaire des personnes détenues et à leur protection sociale. Annexe : Guide méthodologique. Diffusion : Directions des établissements hospitaliers de rattachement des unités sanitaires ; ensemble des personnels des unités sanitaires; directeurs interrégionaux des services pénitentiaires ; chefs d établissements pénitentiaires ; directeurs départementaux des services d insertion et de probation ; personnels des services pénitentiaires et des services d insertion et de probation ; directeurs interrégionaux de la protection judiciaire de la jeunesse ; directeurs territoriaux de la protection judiciaire de la jeunesse ; directeurs des services et établissements de la protection judiciaire de la jeunesse ; personnels des services éducatifs de la PJJ présents en milieu pénitentiaire. La loi n du 18 janvier 1994 relative à la santé publique et à la protection sociale et ses textes d application ont considérablement fait évoluer la prise en charge sanitaire des personnes détenues. Un premier guide relatif aux modalités de cette prise en charge et à destination de l ensemble des professionnels concourant à celle-ci a été publié en novembre Celui-ci a été actualisé en janvier Les différentes dispositions législatives et réglementaires intervenues depuis lors et impactant directement ou indirectement ce champ, voire les travaux conduits dans plusieurs domaines nécessitaient une nouvelle actualisation. Il tient compte également du plan d actions stratégiques portant sur la politique de santé des personnes placées sous main de justice et rendu public le 28 octobre 2010.

3 PRESENTATION DE L ARCHITECTURE Le guide inclut quatre parties. Une première partie (Partie I) porte sur l administration et son organisation ; Une seconde partie (Partie II) porte sur le fonctionnement et l organisation du système de santé pour la prise en charge des personnes placées sous main de justice. Celle-ci inclut quatre cahiers : Un Cahier I traitant des questions de droit et de déontologie ; Un Cahier II portant sur l organisation des soins ; Un Cahier III relatif à la protection sociale de ces personnes et au financement de leur prise en charge, Un Cahier IV traitant des populations et pathologies spécifiques. Une troisième partie (Partie III) regroupe les documents cadres ; Une quatrième partie (Partie IV) regroupe les annexes. PRINCIPAUX ELEMENTS D INNOVATION OU D ACTUALISATION 1- Droit et déontologie La plupart des fiches constitutives de ce cahier sont nouvelles (droits des patients, documents médicaux, sécurité etc), répondant à une demande des professionnels d apporter une clarification sur leurs droits et devoirs. Les modalités du partage d informations sont également traitées, celles-ci ayant fait l objet d une circulaire interministérielle N DGS/MC1/DGOS/R4/DAP/DPJJ/2012/94 du 21 juin 2012 relative aux recommandations nationales concernant la participation des professionnels de santé exerçant en milieu carcéral à la commission pluridisciplinaire unique (CPU) prévue par l article D90 du code de procédure pénale ou à la réunion de l équipe pluridisciplinaire prévue par l article D514 du même code et au partage d informations opérationnelles entre professionnels de santé et ceux de l administration pénitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse. 2- Organisation des soins Les unités sanitaires (UCSA/SMPR) Les structures de soins prenant en charge les personnes placées sous main de justice ont été définies : Par le décret du 14 mars 1986 qui a créé les 26 services médico psychologiques régionaux (SMPR), Par le décret du 27 octobre 1994 relatifs aux soins dispensés aux personnes détenues, Par la loi du 9 septembre 2002 d'orientation et de programmation pour la justice créant les unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA). La prise en charge des soins en milieu pénitentiaire a connu au cours de cette dernière décennie de nombreuses évolutions notamment pour les soins psychiatriques. Ces soins étaient considérés comme étant l apanage quasi exclusif des SMPR au détriment de leur développement au sein des UCSA, elles-mêmes étant vues comme un lieu de prise en charge, prioritairement pour les soins somatiques.

4 Au demeurant, la législation de 2002 consacre la possibilité d hospitalisation au sein des unités hospitalière spécialement aménagées (UHSA) (avec et sans consentement). De ce fait, l hospitalisation à temps complet au sein des SMPR n est plus possible. D autre part, le plan d actions stratégiques 2010/2014 pour la politique de santé des personnes placées sous main de justice prévoit la mise en place de trois niveaux de soins psychiatriques. Dans ce cadre il est prévu au terme de ce plan que toutes les UCSA proposent, pour les prises en charge psychiatriques des activités ambulatoires (consultations, activités de groupe) et que toutes les régions administratives disposent d au moins un site pénitentiaire pouvant accueillir les patients en hospitalisation à temps partiel. Ces missions ne sont donc plus limitées aux seuls SMPR, même si ces derniers assurent pour l heure l essentiel de ces prises en charge. Ces évolutions, ainsi qu une volonté de rendre plus lisible la hiérarchisation de niveaux de soins incluant les soins somatiques et psychiatriques ont amené les rédacteurs du guide à proposer une nouvelle dénomination des unités de soins implantées en milieu pénitentiaire. Celles-ci regroupant les UCSA et les SMPR s appelleront désormais «unités sanitaires» de niveau 1 lorsque les soins psychiatriques inclueront des prises en charge ambulatoires et de niveau 2 lorsque qu une activité d hospitalisation de jour sera autorisée. Les soins psychiatriques Le plan d actions stratégiques rendu public le 28 octobre 2010 prévoit notamment la mise en place de la réorganisation du dispositif de soins psychiatriques pour la prise en charge des personnes détenues. Ce schéma de réorganisation issu des travaux conduits en 2009/2010 avec le concours de l ensemble des professionnels concernés est le schéma suivant : Trois niveaux de soins sont définis : le niveau I correspond aux soins ambulatoires incluant des activités ambulatoires (consultations et activités de groupe), le niveau II inclut une activité d hospitalisation de jour organisée au sein de l unité sanitaire et le niveau III porte sur les hospitalisations à temps complet avec et sans consentement en milieu hospitalier. Le rôle spécifique des SMPR a été redéfini. Ceux-ci sont essentiellement orientés vers une mission de coordination au niveau régional et de formation. A terme, toutes les régions devront disposer d au moins une unité sanitaire de niveau II. Les établissements pénitentiaires dotés aujourd hui d un SMPR répondent à cette qualification lorsque cette activité est effective. Par ailleurs, la mise en place progressive des UHSA ainsi que l application de la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge, ont donné lieu à un développement plus précis dans le guide répondant à une demande des professionnels. 3- Protection sociale Le chapitre protection sociale a fait l objet d une refonte complète. La loi du 18 janvier 1994 prévoit l affiliation de toute personne écrouée au régime général de l assurance maladie. Néanmoins, l évolution de la législation nécessitait une redéfinition de ces droits, des modalités de leur obtention et la clarification du rôle des acteurs intervenants ainsi que leur nécessaire coordination.

5 A cette fin est proposée une convention cadre entre les caisses primaires d assurance maladie, les établissements pénitentiaires et les établissements de santé qui pourra utilement servir de modèle aux partenaires de terrain. 4- Financement des structures de soins Le chapitre portant sur le financement de ces structures de soins a également fait l objet d une réécriture, tenant compte de la loi du 18/12/2003 de financement de la sécurité sociale (tarification à l activité (T2A)) et apportant des précisions sur les modalités de prise en charge d un certain nombre de prestations (transports sanitaires, dispositifs médicaux à usage individuel, etc.), source de nombreuses interrogations. Ce chapitre sera prochainement complété sur des thématiques encore à l étude. 5- Adaptation des politiques de santé publique Une attention particulière a été portée aux thèmes relatifs à la prévention du suicide et à la prise en charge des auteurs d infractions à caractère sexuel (AICS). En effet, l importance prise par ces sujets a conduit à la mise en place de dispositifs spécifiques qu il convenait d expliciter et pour lesquels une clarification du rôle des différents acteurs s imposait. 6- Documents cadres Quatre documents cadres figurent dans le guide : Un modèle de protocole unique entre les établissements de santé et pénitentiaires ainsi que ses annexes est proposé. Il se substitue aux différents protocoles jusqu'à présent demandés selon les modalités de prise en charge des soins psychiatriques. Ce protocole et ses annexes intègrent par ailleurs tous les «documents à contractualiser» prévus par des instructions, circulaires ou par la législation. Un modèle de convention entre les établissements de santé de médecine, chirurgie et gynécologie obstétrique (MCO) et psychiatriques portant notamment sur les missions communes ou les organisations à mutualiser. Un modèle de convention portant sur la protection sociale relative aux modalités de partenariat entre les caisses primaires d assurance maladie, les services pénitentiaires et les établissements de santé. Les repères utiles à la prise en charge spécifique des personnes mineures. Ce document synthétique a pour objet de rappeler les fondements juridiques et les principes de la prise en charge de ce public (prise en compte de l autorité parentale, nécessité d un accompagnement éducatif et spécificités de la prise en charge sanitaire). Il vient en complément des informations présentes dans les fiches thématiques du guide susmentionné. Il apparaît essentiel que les protocoles et conventions locales soient actualisés voire conclus, dans l année qui suivra la publication de ce guide. NECESSAIRE PARTENARIAT ENTRE LES PROFESSIONNELS La qualité de la prise en charge sanitaire des personnes détenues repose sur une dynamique partenariale entre les acteurs concernés du monde de la santé et de la justice.

6 Ce partenariat, indispensable pour un bon fonctionnement, doit pouvoir s instaurer en dépassant les clivages issus de cultures et d approches différentes et dans le respect des domaines de compétences et des cadres professionnels de chacun. Tout au long de ce guide sont déclinés des outils à mettre en œuvre pouvant soutenir ce partenariat : outils de communication au travers de diverses commissions, de contractualisation sur des sujets comme la prise en charge des AICS et des addictions. Le protocole, document destiné à encadrer le fonctionnement des unités sanitaires au sein des établissements pénitentiaires, constitue le cadre formel de ce partenariat définissant les responsabilités des acteurs. Cette troisième mise à jour du guide méthodologique pour la prise en charge sanitaire des personnes placées sous main de justice a donné lieu à un document de référence plus dense et plus complet que ceux des précédentes éditions. Il tient compte des nouvelles législations, de l émergence de nouvelles problématiques et de la volonté d apporter des réponses aux interrogations légitimes des professionnels du terrain. Ce guide fera l objet d une actualisation régulière, la première d entre elles devant intervenir en 2013, nonobstant la finalisation de travaux en cours qui compléteront certaines fiches d ici le mois de décembre Vous veillerez à assurer, chacun pour ce qui vous concerne, une large diffusion de cette circulaire et de ses annexes auprès de l ensemble des partenaires concernés. Ce guide est accessible sur les sites internet du ministère des affaires sociales et de la santé et du ministère de la justice : Le Directeur général de l offre de soins Le Directeur général de la santé Jean DEBEAUPUIS Jean-Yves GRALL Le Directeur de la sécurité sociale La Directrice générale de la cohésion sociale Thomas FATOME Sabine FOURCADE Le Préfet, Directeur de l administration pénitentiaire Le Directeur de la protection judiciaire de la jeunesse Henri MASSE Jean-Louis DAUMAS

7 GUIDE MÉTHODOLOGIQUE PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE La première version de ce guide éditée en décembre 1994 avait pour objectif d accompagner la mise en place de la réforme relative à la prise en charge sanitaire des personnes détenues et à leur protection sociale. Une seconde version a été publiée en janvier 2005 prenant en compte dix ans d évolution sanitaire et pénitentiaire. Cette troisième version tient compte des dernières dispositions législatives et réglementaires et des travaux conduits sur différentes thématiques notamment celles portant sur l organisation des soins en santé mentale, les addictions, les auteurs d infractions à caractère sexuel, la prévention du suicide. La première partie traite de l organisation des structures administratives et de gestion concourant au suivi de ces prises en charge. La deuxième partie est consacrée au système de soins et aux modalités d exercice des personnels soignants contribuant à celui-ci. Quatre cahiers précisent les droits spécifiques liés à cet exercice professionnel, l organisation du système de soins, les droits sociaux de ces personnes et les prises en charge particulières liées à cette population. La troisième partie est dédiée aux documents cadres auxquels tous les établissements de santé et pénitentiaires devront dorénavant se référer. Enfin, des annexes constituent la quatrième partie. CETTE TROISIÈME VERSION S INSCRIT DANS UNE VOLONTÉ D AMÉLIORATION DE CETTE POLITIQUE DE SANTÉ. Rédaction : ministère de la Santé-ministère de la Justice Création et mise en page : Paris Éditions Dicom n Diffusion S Octobre 2012 GUIDE MÉTHODOLOGIQUE PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE GUIDE MÉTHODOLOGIQUE

8 PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE GUIDE MÉTHODOLOGIQUE MINISTÈRE DE LA JUSTICE MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ

9 SOMMAIRE #1 INTRODUCTION : LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION STRUCTURES INSTITUTIONNELLES - Organisation des ministères de la Santé et de la Justice - Instances de contrôle, d évaluation et de coordination P. 9 > 35 #2 RÉGLEMENTATION ET PROCÉDURES P. 37 > 215 CAHIER I DÉONTOLOGIE ET RÉGLEMENTATION - Droit applicable au personnel de santé - Droit applicable au personnel de santé et de justice - Droit applicable aux personnes détenues - Droit applicable aux prestations pharmaceutiques et aux conditions d hygiène hospitalière et dans les établissements pénitentiaires CAHIER II ORGANISATION DES SOINS SOMATIQUES ET PSYCHIATRIQUES CAHIER III PROTECTION SOCIALE ET MODALITÉS FINANCIÈRES DE PRISE EN CHARGE #3 CAHIER IV PRISES EN CHARGE SPÉCIFIQUES ET PRÉVENTION DOCUMENTS CADRES P. 217 > Modèle de protocole cadre - Annexes au protocole - Modèle de convention entre l établissement de santé assurant les soins somatiques et celui assurant les soins psychiatriques - Modèle de convention relative à la protection sociale - Repères utiles pour la prise en charge de la santé des personnes mineures détenues En application du Code de la propriété intellectuelle toute reproduction partielle ou totale à usage collectif de la présente publication est strictement interdite sans autorisation expresse de l éditeur. Il est rappelé à cet égard, que l usage abusif et collectif de la photocopie met en danger l équilibre économique des circuits du livre. #4 ANNEXES P. 257 > Annexes de la partie I - Annexes de la partie II - Annexes générales Ministère de la Justice, Paris, 2012 Ministère des Affaires sociales et de la Santé, Paris, 2012 ISBN :

10 PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE PRÉAMBULE INTRODUCTION Depuis vingt ans, les modalités de prise en charge de la santé des personnes détenues ont connu des évolutions profondes et majeures. La réforme du système de soins en milieu pénitentiaire, initiée par la loi du 18 janvier 1994 relative à la santé publique et à la protection sociale, a confié au service public hospitalier l ensemble de ces prises en charge. Les personnes sous main de justice doivent avoir accès à une qualité de soins équivalente à celle de la population générale : en cela, la loi de 1994 représentait une avancée de santé publique et un progrès considérable pour les droits d une population particulière. Le principe a été réaffirmé par la loi pénitentiaire du 24 novembre Cependant, la prise en charge de cette population et son amélioration nécessitent non seulement la prise en compte de leur situation sanitaire particulière mais également la nécessité d intégrer le contexte du monde carcéral et ses contraintes. Ces deux cultures dont la diversité doit être reconnue se côtoient au quotidien. Les acteurs de ces services publics se doivent de travailler ensemble dans le respect de leurs missions spécifiques mais en recherchant un objectif commun : l amélioration de la santé de la personne détenue. L approche pluridisciplinaire dans le respect mutuel est, par là-même, une nécessité. Le présent guide relatif à La prise en charge sanitaire des personnes placées sous main de justice constitue la troisième édition de celui initialement publié fin Il tient compte des nouvelles et nombreuses dispositions législatives et réglementaires intervenues depuis ces dix dernières années. Cette actualisation est particulièrement attendue par tous les professionnels de terrain. Rédigé sous forme de fiches synthétiques, le guide a vocation à répondre aux questionnements des professionnels sur l ensemble des domaines qui constituent la prise en charge sanitaire et sociale des personnes sous main de justice. Il fournit des orientations à propos des règles spécifiques liées à l environnement du monde carcéral et traite également des modalités de prise en charge de la santé de cette population. La mise en œuvre de ces recommandations repose sur l engagement et les compétences des personnels tant soignants que pénitentiaires. Seule une action régulière, accomplie au plus près des personnes détenues, constitue un gage de réussite. Le présent guide se veut un document de référence destiné à tous les acteurs contribuant, de près comme de loin, à ces missions. Il constitue un document complet - au demeurant perfectible -, qui doit nourrir la réflexion et l action au quotidien des différents acteurs de terrain. La refonte - inscrite dans ce guide - du protocole cadre liant les établissements de santé et pénitentiaires devra amener à une révision des actuelles conventions dans l année suivant cette publication. L harmonisation du fonctionnement de ces structures constitue en effet une priorité. Nous tenons à remercier tout particulièrement les auteurs de la troisième édition de ce guide. Nous savons pouvoir compter sur votre compréhension et votre détermination pour atteindre ensemble les objectifs fixés. LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION LOI N DU 18 JANVIER 1994 RELATIVE À LA SANTÉ PUBLIQUE ET À LA PROTECTION SOCIALE La loi n du 18 janvier 1994 relative à la santé publique et à la protection sociale a posé le principe du transfert de la prise en charge sanitaire des personnes détenues au ministère de la Santé. Cette loi a notamment fixé trois principes fondamentaux : - l affiliation obligatoire des personnes détenues, dès leur incarcération, au régime général de l assurance maladie. À ce titre, elles bénéficient, ainsi que leurs ayants droit, des prestations en nature de l assurance maladie et maternité servies par le régime général ; - la mise en place au sein de chaque établissement pénitentiaire d une unité de consultations et de soins ambulatoires (UCSA), unité hospitalière rattachée à un établissement de santé de référence ; - le versement par le ministère de la Justice des cotisations sociales de ces personnes à l Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS). LOI N DU 21 JUILLET 2009 PORTANT RÉFORME DE L HÔPITAL ET RELATIVE AUX PATIENTS, À LA SANTÉ ET AUX TERRITOIRES (HPST) La loi portant réforme de l hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (JO du 22 juillet 2009) comporte quatre titres : - Titre 1 : La modernisation des établissements de santé - Titre 2 : L accès de tous à des soins de qualité - Titre 3 : Prévention et santé publique - Titre 4 : Organisation territoriale du système de santé Les enjeux de la réforme sont majeurs : - mieux coordonner les actions des établissements de santé pour répondre aux besoins de la population ; - répartir de façon plus égalitaire l offre de soins sur le territoire ; - développer une politique de prévention et de santé publique ; - définir les missions et moyens des agences régionales de santé (ARS). Cette loi précise notamment que l organisation de ces soins rentre bien dans les compétences des missions des agences régionales de santé (article L du CSP), les objectifs et les moyens dédiés étant fixés par le schéma régional d organisation des soins (article L du CSP) en articulation avec le projet régional de santé. 4 5

11 PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES PERSONNES PLACÉES SOUS MAIN DE JUSTICE LOI N DU 9 SEPTEMBRE 2002 D ORIENTATION ET DE PROGRAMMATION POUR LA JUSTICE La population pénale se caractérisant par une prévalence accrue des troubles mentaux et la proportion des personnes détenues atteintes augmentant, la loi n du 9 septembre 2002 d orientation et de programmation pour la justice, en son article 48, a apporté d importantes modifications au Code de la santé publique dans le but d améliorer les conditions d accès aux soins pour les personnes détenues atteintes de troubles mentaux. Ces dispositions excluent la possibilité d hospitalisation à temps complet au sein d un établissement pénitentiaire. Les hospitalisations doivent désormais être réalisées en milieu hospitalier et principalement effectuées dans des unités hospitalières spécifiquement aménagées pour recevoir des personnes détenues (UHSA). Ces unités sont créées dans l objectif de recevoir les personnes détenues hospitalisées avec ou sans leur consentement, pour une durée indéterminée notamment lorsqu elles ne relèvent pas d une prise en charge dans une unité pour malades difficiles. Le décret n du 18 mai 2010 pris pour l application de ces dispositions de la loi d orientation et de programmation pour la justice définit les modalités de garde, d escorte et de transport au sein des UHSA. En l absence d UHSA ouverte dans le ressort territorial, l hospitalisation des personnes détenues atteintes de troubles mentaux continue d être assurée par un établissement de santé habilité. La loi opère également, pour les personnes détenues, la fusion des régimes d hospitalisation sous contrainte (hospitalisation d office et hospitalisation à la demande d un tiers) en un régime unique fondé sur la nécessité des soins. - la prévention de la récidive est renforcée avec le développement des mesures en milieu ouvert et des aménagements des peines ; - la condition juridique de la personne détenue est reconnue et le bénéfice de ses droits, notamment civiques, sociaux, religieux, familiaux et professionnels est rappelé et limité aux seules contraintes inhérentes à la détention ; - les principes généraux relatifs aux régimes de détention sont élevés au niveau législatif (répartition des personnes condamnées, régime disciplinaire, isolement, règlements intérieurs, encellulement individuel, etc.) ; - les personnels pénitentiaires bénéficient d une meilleure reconnaissance par une valorisation de leurs fonctions, un renforcement de leur autorité et de leur protection ainsi que par la création d un code de déontologie et d une prestation de serment. Ce texte conforte la spécificité de la prise en charge des mineurs détenus en garantissant le respect des droits fondamentaux reconnus à l enfant et en consacrant l obligation d activité à caractère éducatif pour les mineurs qui ne sont pas soumis à l obligation scolaire. Par voie de décret, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) assure la mise en œuvre des activités socio-éducatives. Concernant la santé, la loi pénitentiaire garantit aux personnes détenues un accès à la prévention et à l éducation sanitaires, une qualité et une continuité des soins dans des conditions équivalentes à celles dont bénéficie l ensemble de la population. Elle réaffirme le droit des personnes détenues au secret médical, au secret de la consultation, et octroie également le droit à un bilan relatif aux produits stupéfiants, d alcool et de tabac, à une visite médicale précédant la libération, à un aidant si elle souffre d un handicap et le droit de s entretenir, hors la présence du personnel pénitentiaire, avec les personnes de confiance, les personnes majeures accompagnant les personnes mineures ou les bénévoles intervenant auprès des malades en fin de vie. Par ailleurs, la loi pénitentiaire prévoit de prendre en compte l état psychologique des personnes détenues tout au long de leur détention ainsi que des spécificités liées aux femmes et aux mineurs. Par cette loi, le législateur a notamment voulu renforcer l action éducative auprès des mineurs détenus, d une part en inscrivant l intervention continue des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) au sein des quartiers mineurs, et d autre part en créant des nouveaux établissements pénitentiaires entièrement voués à l accueil de ces publics (EPM). LOI N DU 24 NOVEMBRE 2009 PÉNITENTIAIRE Plusieurs facteurs justifiaient l adoption de la loi n du 24 novembre 2009 pénitentiaire : le contexte international (la résolution du 17 décembre 1998 du Parlement européen invitant les États à élaborer une loi fondamentale sur les établissements pénitentiaires, les règles minima des Nations unies, les règles pénitentiaires européennes), le contexte juridique interne (les normes régissant la détention étaient majoritairement réglementaires) et le contexte médiatique et politique. Cette loi, texte d envergure relatif au service public pénitentiaire, comporte plusieurs grandes orientations : - les missions du service public pénitentiaire assurées par l administration pénitentiaire avec le concours des autres services de l État, des collectivités territoriales et des associations, sont clarifiées ; 6 7

12 #1 STRUCTURES INSTITUTIONNELLES - Organisation des ministères de la Santé et de la Justice - Instances de contrôle, d évaluation et de coordination

13 #1 Structures institutionnelles ORGANISATION DES MINISTÈRES DE LA SANTÉ ET DE LA JUSTICE P. 11 > 20

14 #1 ORGANISATION DES MINISTÈRES DE LA SANTÉ ET DE LA JUSTICE C. RÔLE ET MISSIONS DE LA DIRECTION DE LA SÉCURITÉ SOCIALE (DSS) MINISTÈRE DE LA SANTÉ I - NIVEAU NATIONAL A. RÔLE ET MISSIONS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE L OFFRE DE SOINS (DGOS) La Direction de la sécurité sociale (DSS) assure la tutelle des organismes de sécurité sociale, tant les caisses du régime général, que celles du régime de base des professions indépendantes autres qu agricoles, ou celles des régimes spéciaux. Elle participe également à la surveillance des organismes de protection complémentaire et de la mutualité. Elle conçoit les politiques relatives à la sécurité sociale, et assure leur mise en œuvre. Sa mission générale est d assurer l adéquation des prestations de sécurité sociale avec les besoins de la population, tout en veillant à l équilibre financier des ressources. À ce titre elle élabore et met en œuvre les politiques relatives à la couverture des risques vieillesse, maladie, famille et accident du travail. D. RÔLE ET MISSIONS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA COHÉSION SOCIALE (DGCS) #1 Structures institutionnelles La Direction générale de l offre de soins (DGOS) a été créée par décret du 15 mars 2010 se substituant à la Direction de l hospitalisation et de l organisation des soins (DHOS). La création de cette direction générale d administration centrale s inscrit pleinement dans la nouvelle gouvernance du système de santé, qu illustre également la création des agences régionales de santé (ARS). Elle traduit la volonté affirmée d avoir une approche globale de l offre de soins, intégrant aussi bien la ville que l hôpital, en complémentarité avec les autres directions d administration centrale compétentes en matière de politique de santé. La DGOS répond à trois objectifs forts : - promouvoir une approche globale de l offre de soins ; - assurer une réponse adaptée aux besoins de prise en charge des patients et des usagers ; - garantir l efficience et la qualité des structures de soins. B. RÔLE ET MISSIONS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SANTÉ (DGS) La Direction générale de la santé prépare la politique de santé publique définie à l article L du Code de la santé publique et contribue à sa mise en œuvre, en liaison avec les autres directions et services du ministère chargé de la Santé et des autres départements ministériels compétents, ainsi qu avec l appui des établissements ou organismes qui en dépendent. Les grandes missions confiées à la DGS sont : - l observation de l état de santé des populations, la fréquence des maladies et des accidents, l analyse de leurs causes, l étude des facteurs favorables ou défavorables à la santé ; - la surveillance de l apparition et l évolution des maladies liées aux milieux, à l alimentation ou aux techniques de soins ; - l anticipation des actions nécessaires à moyen terme pour améliorer la santé des populations et des personnes ; - l information du public et des professionnels de la santé sur les risques pour la santé de certains comportements et sur les conduites à privilégier ; - l évaluation des actions de santé publique. La Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a été créée par décret en date du 25 janvier Elle résulte de la fusion entre la Direction générale de l action sociale (DGAS) et le Service des droits des femmes et de l égalité (SDFE), la Délégation interministérielle à la famille (DIF), la Délégation interministérielle à l innovation, à l expérimentation sociale et à l économie sociale (DIIESES). Les personnels mis à disposition de l ancien délégué interministériel aux personnes handicapées (DIPH) rejoignent également la DGCS. La Direction générale de la cohésion sociale est chargée de la conception, du pilotage et de l évaluation des politiques publiques de solidarité, de développement social et de promotion de l égalité favorisant la cohésion sociale. Elle conçoit, anime et coordonne la mise en œuvre des politiques de prévention, de lutte contre les exclusions, d inclusion sociale et d insertion des personnes en situation de précarité. À ce titre, elle est chargée de l élaboration du plan national d action pour l inclusion et du document de politique transversale «Inclusion sociale». La DGCS anime l action des pouvoirs publics en matière de politiques de solidarité, de développement social et de formation de l égalité, en particulier sur : - la politique familiale ; - l autonomie des personnes handicapées et personnes âgées ; - l égalité entre les femmes et les hommes et la promotion des droits des femmes ; - la prévention et la lutte contre les exclusions sociales et l insertion des personnes en situation de précarité. Dans le cadre de la santé des personnes détenues, un partenariat entre l ARS et la DGCS vise à améliorer la continuité de la prise en charge sanitaire et sociale des personnes en situation de grande précarité. E. RÔLE ET MISSIONS DE L INSTITUT NATIONAL DE PRÉVENTION ET D ÉDUCATION POUR LA SANTÉ (Inpes) L Institut national de prévention et d éducation pour la santé (Inpes) est un établissement public administratif créé par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Il est placé sous la tutelle du ministre en charge de la Santé. Il est chargé de mettre en œuvre les politiques de prévention et d éducation pour la santé dans le cadre plus général des orientations de la politique de santé publique fixées par le gouvernement

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