ANALYSE FEB. Focus Conjoncture. Trop d incertitudes cachent un futur plus prometteur. Novembre 2014 Morgane Haid

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1 ANALYSE FEB Focus Conjoncture Trop d incertitudes cachent un futur plus prometteur Novembre 2014 Morgane Haid

2 18,5% Proportion de secteurs qui tablent sur une augmentation des investissements lors des six prochains mois 68,75% Proportion de secteurs qui envisagent sur une stabilisation de l activité économique au cours des six prochains mois -6% Écart subsistant entre la valeur ajoutée créée actuellement et le niveau antérieur à la crise dans le commerce, les transports et l horeca 0,4 point de pour cent Différence entre les estimations actuelles de croissance de la zone euro par rapport aux estimations d il y a six mois 56,25% Proportion de secteurs qui pensent que l emploi reculera au cours des six prochains mois 0,9 % Croissance économique attendue en Belgique en 2015

3 LA CROISSANCE MONDIALE EST DÉCEVANTE PAS ENCORE DE RYTHME DE CROISSANCE ÉCONOMIQUE ÉLEVÉ EN BELGIQUE LE CLIMAT ÉCONOMIQUE FRAGILE AFFECTE LES PERSPECTIVES DE CROISSANCE LE NIVEAU DES INVESTISSEMENTS POURRAIT PROGRESSER LA CRÉATION NETTE D EMPLOI DANS LE SECTEUR MARCHAND EST TRÈS FAIBLE LA MISE EN PLACE DE RÉFORMES ET UN CLIMAT INTERNATIONAL PLUS STABLE SONT INDISPENSABLES

4 en % La croissance économique a trainé en Europe et dans le monde. Deux fois par an, la FEB conduit une enquête auprès de ses fédérations membres sur l état de la conjoncture. Il s agit de connaître leur avis et leurs prévisions pour les prochains mois. Avant de parcourir en détail l évolution de la conjoncture en Belgique, jetons un œil sur le contexte mondial de croissance. 1. Contexte international Croissance décevante au niveau mondial En tant que petite économie ouverte, notre pays dépend fortement de la demande externe. Il est donc indispensable de surveiller le développement économique dans le reste du monde pour analyser la croissance en Belgique. La croissance économique mondiale pour 2014 est estimée à 3,3% par le Fonds Monétaire International. Cela signifie que le taux de croissance reste similaire à celui de 2013, loin du rythme observé avant la crise, situé à plus de 5%. Le rythme de croissance a fortement varié de par le monde. On a entre autres constaté une légère contraction de l économie des États-Unis au premier trimestre 2014, et une contraction au Japon le deuxième trimestre. La croissance de certains pays émergents (Amérique latine, Chine) a été décevante. De plus, les tensions géopolitiques en Ukraine et au Moyen-Orient mettent les échanges internationaux sous pression. Bien que le risque d un ralentissement plus accentué des pays émergents et d une persistance des tensions géopolitiques existe, le FMI envisage des perspectives de croissance positives. Par exemple, les États-Unis devraient enregistrer un taux de croissance annuel de 2,2% en 2014 et de 3,1% en Néanmoins, les perspectives ont été revues à la baisse, surtout dans les pays émergents, qui demeurent le moteur de la croissance mondiale. La reprise traîne dans la zone euro Nos principaux partenaires commerciaux se situent dans la zone euro. En 2013, l Allemagne, la France et les Pays-Bas représentaient à eux trois 44,7% des exportations de biens de la Belgique. Or, on constate une reprise plus lente qu attendu au sein de la zone euro (graphique 1). L Allemagne a même connu une baisse trimestrielle de -0,2% lors du deuxième trimestre, alors que sa croissance était de 0,7% le trimestre précédent. La croissance de la France a stagné lors des deux premiers trimestres, tandis que les Pays- Bas ont connu, après une baisse de -0,3% 2,0 Graphique 1. PRÉVISIONS DE CROISSANCE (source : FMI, octobre 2014) 1,5 1,0 0,5 0,0-0,5 DE ES NL FR EA IT BE prévisions avril 2014 FOCUS CONJONCTURE - TROP D INCERTITUDES CACHENT UN FUTUR PLUS PROMETTEUR 4

5 2008Q1 2008Q2 2008Q3 2008Q4 2009Q1 2009Q2 2009Q3 2009Q4 2010Q1 2010Q2 2010Q3 2010Q4 2011Q1 2011Q2 2011Q3 2011Q4 2012Q1 2012Q2 2012Q3 2012Q4 2013Q1 2013Q2 2013Q3 2013Q4 2014Q1 2014Q2 Pas encore de vitesse de croisière pour la croissance en Belgique. au premier trimestre 2014, une hausse de 0,7% au trimestre suivant. De leur côté, des pays fortement touchés par la crise sont en train de renouer avec la croissance : mis à part l Italie qui a encore vu sa croissance baisser lors du deuxième trimestre, l Espagne, la Grèce et le Portugal ont enregistré une croissance positive ce début d année. Néanmoins, partant d un niveau extrêmement bas, ces pays n ont pas encore retrouvé le niveau de PIB qu ils avaient avant la crise. Le FMI a revu ses prévisions de croissance à la baisse pour la zone euro ; il table maintenant sur une croissance de 0,8% en 2014 alors qu il envisageait toujours une croissance annuelle de 1,2% il y a quelques mois. C est mieux que l année précédente, lorsque le taux de croissance était toujours négatif (-0,5%), mais cela montre qu un rythme de croissance durable n est pas encore garanti. La persistance du taux de chômage élevé et la faiblesse des investissements dans plusieurs économies ont entre autres été soulignées. Enfin, le taux d inflation se maintient à un niveau très faible dans la zone euro, et le risque d une prolongation de la période de très basse inflation persiste. 2. Économie belge : situation actuelle et prévisions La croissance reste faible La croissance volatile des pays voisins et le contexte international assez mouvementé se reflètent aussi dans l économie belge. Alors que la croissance de la Belgique était de bon augure au premier trimestre 2014 (+0,4%), elle s est fortement ralentie au deuxième trimestre (+0,1%). Au troisième trimestre, celle-ci a augmenté de 0,2%. La croissance n est donc pas encore au rendez-vous ; par conséquent, les prévisions ont été revues à la baisse. En 2013, le PIB avait progressivement dépassé le niveau culminant enregistré avant la crise ; il se situe maintenant 1,5% au-dessus de celui-ci. On observe cependant une forte divergence de croissance entre les secteurs d activité (graphique 2). On voit par exemple que la valeur ajoutée dans le secteur de l industrie stagne toujours plus de 5% sous son niveau d avant la crise, tout comme celle relative aux secteurs du commerce, des transports et de l horeca. Graphique 2. VALEUR AJOUTÉE (pic avant la crise =100; source: BNB) Industrie Commerce, transports, horeca Non-marchand Construction Services aux entreprises Lien Radar FEB : FOCUS CONJONCTURE - TROP D INCERTITUDES CACHENT UN FUTUR PLUS PROMETTEUR 5

6 2008-I 2008-II 2008-III 2008-IV 2009-I 2009-II 2009-III 2009-IV 2010-I 2010-II 2010-III 2010-IV 2011-I 2011-II 2011-III 2011-IV 2012-I 2012-II 2012-III 2012-IV 2013-I 2013-II 2013-III 2013-IV 2014-I 2014-II Graphique 3. ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE AU COURS DES 6 PROCHAINS MOIS 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% TSS Mat Al D Co Ces derniers ont même vu leur croissance faiblir au deuxième trimestre Bien qu il ait une valeur ajoutée plus élevée qu avant la crise, le secteur de la construction, en baisse depuis le début de l année, craint les conséquences négatives des nouvelles mesures imposées par les gouvernements. En ce qui concerne les perspectives de nos fédérations membres, aucun secteur n envisage une augmentation de l activité économique pour les six prochains mois (graphique 3). La majorité des secteurs (68,75%) prévoit un statu quo des activités, tandis que le reste s attend à une baisse. C est un résultat nettement moins optimiste que celui de l enquête précédente (47% prévoyaient une hausse), T S Prod G En Ci Ch Bo TIC I Ca Baisse Stable Hausse qui traduit diverses inquiétudes concernant des facteurs externes aux entreprises, tels qu un climat économique international fragile (impact des tensions géopolitiques internationales, croissance plus modérée), l incertitude quant à la date d implémentation des réformes annoncées, ou encore le risque de black-out. Sur base des résultats provenant de l enquête auprès des secteurs ainsi qu en tenant compte des autres éléments conjoncturels que nous venons de décrire, la FEB envisage une croissance faible pour les six prochains mois et table sur une croissance annuelle de 0,9% en Alors que la Belgique avait une croissance parmi les plus fortes de la zone euro, aujourd hui la tendance s inverse. De plus, l écart avec les perspectives de croissance de l Union européenne s allonge. 3. Pas encore de relance de l emploi La faible croissance économique n a pas pu engendrer de gros changements au niveau de l emploi. À première vue, on voit que l évolution nette de l emploi en Belgique est positive depuis fin 2013, ce qui est un bon signe. Mais lorsqu on regarde en détail, on constate que c est principalement dans le secteur non marchand que l emploi a augmenté (ex. soins de santé, enseignement, administration publique ). A l : Alimentation ; B o : bois ; C a : commerce automobile ; C h : chimie ; C i : ciment ; C o : Construction ; D : commerce ; E n : énergie ; G : industrie graphique ; I : intérim ; M at : materials technology ; Prod: production technology & mechatronics; S: sidérurgie ; T : textile ; TIC ; technologies de l information et de la communication ; TSS: transport solution systems Graphique 4. EMPLOI (2008-III=100, source: BNB) Industrie Construction Secteur marchand Secteur non-marchand Service marchand Total FOCUS CONJONCTURE - TROP D INCERTITUDES CACHENT UN FUTUR PLUS PROMETTEUR 6

7 Beaucoup d incertitudes persistent en Belgique et à l international. En revanche, dans le secteur de l industrie et de la construction, l emploi ne cesse de baisser (graphique 4). Les secteurs de service marchand (tels que les services aux entreprises, l immobilier) ont bien évolué, mais ils ne compensent pas les pertes dans le reste du secteur marchand. Au final l emploi dans le secteur marchand stagne depuis environ deux ans et n a toujours pas retrouvé le niveau d avant crise. En ce qui concerne les six prochains mois, 43,75% des secteurs interrogés estiment que l emploi se maintiendra à son niveau actuel (graphique 5). Le secteur de l intérim, considéré comme précurseur de l évolution de l emploi, fait partie de ceux-là. Le reste des secteurs, soit près de 56,25%, envisage un recul de l emploi dans les six prochains mois. À court terme, le problème des coûts salariaux plus élevés que dans les pays voisins reste un frein à la compétitivité, même si les secteurs espèrent pouvoir envisager de meilleures perspectives d emploi lors de la prochaine enquête, lorsque les réformes annoncées par les gouvernements auront été appliquées. 4. Les investissements restent faibles, mais s améliorent On a pu observer une progression des investissements des entreprises tout au long de l année 2014, mais le niveau reste toujours plus de 5% inférieur à celui d avant la crise. Il faut également noter que certains investissements à caractère unique ont gonflé l évolution, ne reflétant pas la tendance générale dans toutes les entreprises. Néanmoins, selon les secteurs interrogés, la tendance pour les 6 prochains mois sera plutôt à la stabilisation : 62,5% des secteurs envisagent un statu quo des investissements, tandis que 18,5% tablent sur une augmentation (graphique 6). La rationalisation reste la raison primordiale de ces investissements, suivie de près par l innovation, puis le remplacement et l expansion. A l : Alimentation ; B o : bois ; C a : commerce automobile ; C h : chimie ; C i : ciment ; C o : Construction ; D : commerce ; E n : énergie ; G : industrie graphique ; I : intérim ; M at : materials technology ; Prod: production technology & mechatronics; S: sidérurgie ; T : textile ; TIC ; technologies de l information et de la communication ; TSS: transport solution systems 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Graphique 5. EMPLOI AU COURS DES 6 PROCHAINS MOIS TSS T S Prod Mat Ci Al D Co G En Ch Bo TIC I Ca Baisse Stable Hausse TSS Ci Co Graphique 6. INVESTISSEMENTS AU COURS DES 6 PROCHAINS MOIS T S G En Ch Bo Al I D Ca Prod Mat TIC Baisse Stable Hausse FOCUS CONJONCTURE - TROP D INCERTITUDES CACHENT UN FUTUR PLUS PROMETTEUR 7

8 Moyenne de tous les secteurs ,25 On constate que le taux d utilisation de la capacité de production dans l industrie n était que de 79% ces derniers mois, soit à peu près l équivalent de la moyenne à long terme. Ce niveau peut expliquer en partie pourquoi peu d investissements sont faits dans le cadre d une expansion. 5. Bilan : Les freins à la croissance doivent être levés Une autre raison au niveau relativement stable des investissements plutôt que la hausse prévue lors de l enquête précédente provient des nombreuses incertitudes politiques et économiques qui pèsent actuellement sur les entreprises, tant au niveau national qu international. Les résultats provenant de notre enquête auprès des secteurs quant aux différents facteurs qui pèsent le plus sur leur activité économique l illustrent bien (graphique 7). Le handicap salarial reste toujours le problème numéro un dans le court terme, mais on voit également que l insécurité juridique et l absence de cadre réglementaire stable et prévisible nuisent également aux entreprises, de même que les diverses taxes et que le coût et la disponibilité de l énergie et des matières premières. Étant donné le temps nécessaire pour l application des réformes, il faudra encore quelques mois avant que leurs effets ne se fassent pleinement sentir. Elles devraient néanmoins exercer une influence positive sur les perspectives lors des prochaines enquêtes sur la conjoncture.au niveau international, le climat économique fragilise les perspectives de croissance de la Belgique. La reprise hésitante des pays avancés et la croissance modérée des pays émergents, l incertitude concernant la croissance des pays voisins de la Belgique et la situation géopolitique dans certains pays (ex. l embargo sur le commerce de biens avec la Russie) touchent de nombreux secteurs belges actifs à l international. Tous ces éléments empêchent les entreprises d avoir une vision claire sur les perspectives d avenir à court terme. La mise en œuvre des réformes visant à renforcer notre compétitivité, et plus de certitude quant à la sécurité d approvisionnement en énergie devraient apporter une bulle d oxygène à nos entreprises dans les prochains mois. En supposant que, parallèlement, la situation s améliore au niveau international, c est-à-dire que les tensions géopolitiques se réduisent et que la demande de nos partenaires commerciaux augmente, les perspectives économiques pour la Belgique devraient encore s éclaircir. Graphique 7. FACTEURS PESANT LE PLUS SUR L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE (plus important=10, moins important =1) ,25 5,12 5,00 4,75 4,31 3,81 3, ,62 1,75 0 Évolution des Insécurité coûts salariaux juridique, absence d un cadre réglementaire stable et prévisible Autres taxes Coût et/ou disponibilité de l énergie & des matières premières Disponibilité Charges Cadre politique de personnel administratives qualifié pour l innovation Coût et/ou disponibilité du financement Cours du change Autres FOCUS CONJONCTURE - TROP D INCERTITUDES CACHENT UN FUTUR PLUS PROMETTEUR 8 Plus d information sur la compétitivité, l état de la conjoncture, l emploi ou la fiscalité? Téléchargez notre application FEB RADAR (Android / Apple) ou surfez sur

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