Environnement international. Conjoncture nationale

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1 DECEMBRE 2009 N 86 Environnement international - Poursuite de l amélioration des indicateurs de l économie mondiale ; - Révision par le Fonds monétaire international des prévisions de croissance mondiale : baisse du taux de récession attendu en 2009 et hausse des estimations de croissance pour les années 2010 et 2011 ; - Accroissement des taux de chômage, notamment dans les pays industrialisés ; - Retour à la hausse des cours des produits de base et des prix à la consommation ; - Appréciation du taux de change de l euro, au cours de 2009, vis-à-vis des autres principales devises, en particulier le dollar ; - Nette progression des indices des principales bourses internationales après un net fléchissement en mars Conjoncture nationale - Amélioration du niveau de la production agricole, notamment les céréales et l arboriculture ; - Répercussions de la crise financière et économique mondiale sur la production et les exportations des principales industries manufacturières et sur les secteurs du tourisme et du transport aérien ; - Maîtrise du niveau de l inflation à 3,7% en 2009 contre 5% l année précédente ; - Atténuation de l excédent de liquidité au cours du dernier trimestre de 2009 et décélération du rythme de progression de l agrégat M3 en 2009, reflétant celle des concours à l économie et des créances nettes sur l extérieur ; - Poursuite de la tendance haussière des indices boursiers et meilleure contribution du marché financier dans le financement de l investissement privé ; - Amélioration de l excédent de la balance générale des paiements suite à la contraction du déficit courant ; - Dépréciation du dinar vis-à-vis de l euro et quasi-stabilité vis-à-vis du dollar U.S. Ce document est téléchargeable à partir du site Internet de la Banque Centrale de Tunisie, chapitre Publications, à l adresse http : //

2 ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL 1) Principales évolutions en 2009 La conjoncture internationale a été marquée, en 2009, par la poursuite des retombées de la crise financière mondiale sur toutes les économies de la planète, quoique à des degrés différents. Les difficultés du système financier, en particulier la faillite de plusieurs institutions bancaires et financières et le manque de liquidité, outre la perte de confiance des investisseurs et des consommateurs, se sont répercutées sur le rythme de l activité économique et la demande internationale. Il en est résulté une récession des économies des pays industrialisés et un ralentissement de la croissance dans les pays émergents et en développement, notamment ceux fortement dépendants de l exportation et de la production de produits de base. Cette situation a affecté l évolution de l emploi et le taux de chômage a atteint le seuil de 10%, voire plus, dans les principaux pays industrialisés à l instar des Etats-Unis d Amérique, ce qui s est répercuté sur la consommation des ménages malgré la baisse du niveau des prix pour une période relativement longue dans plusieurs pays. Egalement, les échanges mondiaux ont été affectés par la récession économique qu ont connue les principaux pôles de développement dans le monde, à l exception des pays asiatiques émergents comme la Chine et l Inde. La contraction de la demande extérieure a entraîné, pour les pays dont l économie est basée sur l exportation dans leur modèle de croissance et fortement intégrée dans l économie mondiale à travers les exportations, aussi bien de produits industriels et de services que de produits de base, l apparition de difficultés au niveau des entreprises économiques, ce qui s est traduit par la perte d un grand nombre de postes d emploi dans plusieurs pays et dans les secteurs touchés par la crise comme le secteur financier et l industrie automobile. Par ailleurs, les flux des investissements directs internationaux ont diminué dans un climat mondial marqué par une baisse de la confiance des investisseurs, alors que les principales bourses internationales ont connu un recul de leurs indices à leurs plus bas niveaux au cours du premier trimestre de Ces indices ont ensuite enregistré une reprise pour le reste de l année, notamment au cours des derniers mois, pour clôturer l année sur une hausse importante par rapport à leurs niveaux au terme de 2008, en relation avec les signes de redressement de l économie mondiale et de sa sortie de la crise financière. S agissant des marchés des changes, ils ont été caractérisés par la poursuite de leurs fluctuations avec, en particulier, une augmentation du taux de change de l euro vis-à-vis du dollar américain. Parallèlement aux plans de relance budgétaire des gouvernements, notamment dans les pays industrialisés, pour soutenir le rythme de l activité économique, les principales banques centrales PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

3 sont intervenues, en 2009, pour assouplir davantage les politiques monétaires à travers l abaissement du taux d intérêt directeur qui est déjà revenu au niveau zéro aux Etats-Unis d Amérique et au Japon depuis la fin de Ainsi, le taux d intérêt directeur a été réduit à 0,5% en Grande-Bretagne à partir du mois de mars et à 1% dans la Zone Euro au début du mois de mai Il y a lieu de noter que, pour faire face aux retombées de la crise financière et économique mondiale, l adoption d importants programmes de relance budgétaire a entraîné un alourdissement de la dette publique et un accroissement du déficit budgétaire dans certains pays, qui sont entrés dans une crise aiguë comme la Grèce. 2) Croissance mondiale La croissance économique a enregistré un début d amélioration dans les principaux pays industrialisés à partir du troisième trimestre de 2009, après leur entrée en récession dès le dernier trimestre de 2008, grâce aux interventions harmonisées et sans précédent des institutions internationales, des gouvernements et des autorités monétaires pour soutenir l activité économique à travers, notamment, des plans de relance budgétaire et l assouplissement des politiques monétaires. Dans ce contexte, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé ses prévisions de croissance de l économie mondiale par la baisse du taux de récession attendu en 2009 et la hausse des estimations de croissance pour les années 2010 et Cette amélioration a concerné aussi bien les pays développés que ceux émergents et en développement. Croissance mondiale : -0,8% en 2009 contre -1,1%, d après les estimations du mois d octobre dernier, et 3,9% et 4,3% respectivement en 2010 et 2011, Etats-Unis d Amérique: -2,5% en 2009 contre -2,7%, selon les estimations précédentes, et 2,7% et 2,4% respectivement en 2010 et 2011, Zone Euro : -3,9% en 2009 contre, -4,2% d après les prévisions d octobre dernier et 1% en 2010 et 1,6% en 2011, Japon : -5,3% en 2009 contre une estimation de -5,4% auparavant et 1,7% et 2,2% respectivement pour 2010 et 2011, Pays émergeants et en développement : 2,1% en 2009 contre un taux de 1,7% estimé précédemment et des prévisions de 6% et 6,3%, respectivement, pour 2010 et 2011, plus particulièrement la Chine : 8,7% en 2009 contre 8,5% estimé en octobre dernier et 10% en 2010 et 9,7% en ) Chômage La situation de l emploi a connu une détérioration dans les pays industrialisés, au cours de 2009, avec un taux de chômage atteignant le seuil de 10%, voire plus, dans certains pays industrialisés et ce, malgré la reprise de l activité économique, notamment au cours du dernier trimestre de l année. Le taux de chômage a atteint, en particulier : 10% aux Etats-Unis d Amérique en décembre 2009, soit un taux identique à celui enregistré le mois précédent, contre 7,4% au cours du même mois de 2008, sachant que le taux de chômage s est situé à son plus haut niveau au mois d octobre (10,2%), PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

4 10% dans la Zone Euro en décembre 2009 contre 9,9% le mois précédent et 8,2% en décembre 2008, 5,1% au Japon en décembre 2009, soit le même taux qu un mois auparavant, contre 4,3% un an plus tôt. 4) Marché mondial des produits de base Après leur repli dès la fin de 2008 et durant les premiers mois de l année 2009, les cours des produits de base ont connu une orientation à la hausse, surtout à partir du mois de mai dernier, en relation avec les signes de reprise de l économie mondiale et la consolidation de la demande internationale. Les prix du pétrole brut ont clôturé l année 2009 à 77,93 dollars le baril pour le Brent et à 79,36 dollars pour le léger américain, soit une hausse d environ 71% et 78%, respectivement, par rapport à la fin de Cette augmentation est imputable à la reprise de la demande mondiale, à la persistance des tensions géopolitiques et à la baisse du taux de change du dollar américain. En ce qui concerne les autres produits de base, les prix ont enregistré une nette hausse en 2009, atteignant des niveaux records pour certains produits comme le sucre (+138% d une fin d année à l autre), dont les prix ont bénéficié de l accroissement des importations de l Inde, suite au faible niveau de sa récolte, ainsi que le cuivre (+153%) qui a vu ses prix s envoler sous l effet de la progression des importations de la Chine et des grèves des mines au Chili. Pour les métaux précieux, le prix de l or a atteint un niveau record de dollar l once au début du mois de décembre 2009, avant de se replier pour clôturer l année aux environs de dollars l once (hausse de 27% par rapport à la fin de 2008). Cette évolution s explique, notamment, par la dépréciation du dollar américain et la vente par le FMI de quantités d or aux banques centrales de certains pays, en particulier l Inde. 5) Inflation Après une période de baisse relativement longue, les prix à la consommation ont, de nouveau, augmenté dans les principaux pays industrialisés à partir de novembre Le taux d inflation a atteint, en décembre 2009 et en termes de glissement annuel : 2,7% aux Etats-Unis contre 1,8% en novembre, 0,9% dans la Zone Euro contre 0,5%, -1,7% au Japon contre -1,9% le mois précédent. Pour toute l année 2009, le taux d inflation s est situé à : -0,4% aux Etats-Unis contre 3,8% en 2008, 0,3% dans la Zone Euro contre 3,3%, -1,4% au Japon contre 1,4%. 6) Marchés des changes et politiques monétaires Le taux de change de l euro par rapport au dollar américain a clôturé l année 2009 au niveau de 1,4326 dollar, après avoir dépassé le seuil de 1,51 dollar, le 25 novembre de la même année, enregistrant ainsi une hausse de 2,5% par rapport à la fin de Cette augmentation s explique par l optimisme des PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

5 investisseurs quant au redressement de l économie mondiale et par l écart des taux d intérêt entre les Etats-Unis et la Zone Euro. De son coté, la valeur du yen vis-à-vis du dollar s est dépréciée de 2,5%, d une fin d année à l autre. Dans le domaine des politiques monétaires et après que certaines banques centrales ont suivi une politique de taux d intérêt zéro depuis la fin de 2008, d autres banques centrales ont continué à réduire leurs taux d intérêt directeurs au cours de l année 2009, notamment la Banque centrale européenne et la Banque d Angleterre. Face à l épuisement du champ d intervention par le biais du taux d intérêt, plusieurs banques centrales ont eu recours à l utilisation de moyens non classiques de la politique monétaire pour relancer l activité économique, en particulier l achat de titres et actifs auprès du système bancaire et aussi des entreprises, dans certains cas. Avec la reprise économique, la Banque centrale d Australie a relevé, au cours des mois d octobre, novembre et décembre 2009, le taux d intérêt directeur pour le porter à 3,75%. Ainsi, l Australie a été le premier pays au sein du Groupe des vingt (G20) qui a resserré sa politique monétaire depuis le début de la crise financière mondiale. 7) Indices des bourses internationales Contrairement aux prévisions et après avoir atteint leurs plus bas niveaux en mars 2009, les indices des principales bourses internationales ont enregistré une progression notable, particulièrement en ce qui concerne les bourses européennes. Cette évolution s explique par l optimisme des investisseurs quant à l amélioration des perspectives économiques, ce qui a profité, notamment, aux valeurs boursières afférentes aux produits de base dont les prix ont augmenté, sous l effet de la reprise économique et de l affermissement de la demande internationale. Ainsi, la hausse a atteint, au terme de 2009 et par rapport à la fin de l année précédente, environ 19% pour les indices boursiers Dow Jones et Nikkei, 22% pour le CAC 40 et 44% pour l indice Nasdaq. PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

6 CONJONCTURE NATIONALE ACTIVITE ECONOMIQUE : Amélioration du niveau de la production agricole, notamment les céréales et l arboriculture, et poursuite de la progression des activités des services à un rythme important en 2009, contrastant avec les effets négatifs de la crise économique et financière mondiale sur la production et les exportations des principales industries manufacturières et sur les secteurs du tourisme et du transport aérien L économie nationale s est ressentie dans une certaine mesure, au cours de 2009, des retombées de la crise financière et économique mondiale sur l évolution de la production et des exportations des principales industries manufacturières et sur le rythme d activité dans les secteurs du tourisme et du transport aérien. Néanmoins, les mesures et décisions prises pour soutenir les entreprises et les secteurs exportateurs ont permis de réduire les effets négatifs de cette crise, et surtout de sauvegarder les postes d emploi. Grâce à l amélioration du niveau de la production agricole, notamment les céréales et l arboriculture, et à la poursuite de la progression des activités des services à un rythme important, outre la baisse des prix des produits de base sur le marché mondial par rapport à l année 2008, l économie tunisienne a réussi à réaliser un taux de croissance de 3,1%, à préserver les équilibres globaux et à maîtriser le niveau de l inflation. 1) Agriculture et pêche Les pluies enregistrées sur la plupart des régions, depuis la fin du mois de décembre 2009, ont contribué à l avancement de l opération relative aux s les des céréales dans de bonnes conditions. Ainsi, les superficies emblavées ont atteint environ mille hectares, dont 110 mille hectares en irrigué, sur un total de mille hectares programmés. Il est à signaler que le secteur des grandes cultures a connu certaines difficultés dues au manque de pluies sur les différentes régions, ce qui a engendré une contraction des superficies du pâturage vert et des difficultés au niveau des éleveurs pour satisfaire les besoins de leur cheptel en produits fourragers. S agissant du secteur de l arboriculture, la production d huile d olive est estimée à 150 mille tonnes pour la campagne en cours, contre 160 mille la campagne précédente. Par ailleurs, la production d agrumes attendue pour la campagne se situe à 308 mille tonnes, dont 137 mille d oranges maltaises contre respectivement 297 mille et 115 mille tonnes, la campagne écoulée. Les exportations d agrumes ont déjà démarré et l objectif d exportation est fixé à 25 mille tonnes pour la campagne actuelle contre environ 23 mille réalisées la campagne précédente. Pour ce qui est du secteur de l élevage, la production de lait frais a PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

7 enregistré, au terme du mois de novembre 2009, un accroissement de 3,7% alors que les quantités collectées ont baissé de 1%, atteignant respectivement 973 mille et 552 mille tonnes. Il est à noter que la filière laitière a été marquée, au cours de 2009 et en comparaison avec l année précédente, par une régression des quantités de lait frais livrées aux centrales laitières d environ 1% et par un recul de la production de lait industriel de 3,5%, contre une augmentation des ventes de lait pasteurisé de 1%. S agissant du secteur de la pêche et de l aquaculture, la production a baissé d environ 1%, au cours des onze premiers mois de 2009 par rapport à la même période de l année précédente, pour revenir à 93 mille tonnes. Cette régression a touché, en particulier, la pêche côtière (-4%) et la pêche au chalut pélagique (-5%). Sur le plan des échanges commerciaux avec l extérieur, les importations de céréales sont revenues, au cours de 2009, à environ mille tonnes (l équivalent de 23,1 millions de quintaux contre une production totale de 25,3 millions) pour près de 828 MDT, soit une baisse de 23,9% en quantité et de 44,2% en valeur suite à l augmentation de la production nationale et à la baisse des prix à l importation exprimés en dinar par rapport à l année 2008 (-39,5% pour le blé tendre, -36,8% pour le blé dur et -35,2% pour l orge). Le recul des quantités importées a intéressé toutes les variétés de céréales, notamment l orge (environ 66 mille tonnes contre 510 mille un an plus tôt). Concernant les exportations d huile d olive, elles ont porté, au cours de 2009, sur près de 142 mille tonnes pour une tonnes et 759 MDT en 2008, sachant que le prix moyen de vente exprimé en dinar a baissé d environ 16%. Pour leur part, les exportations de dattes ont démarré, au début du mois d octobre 2009, et ont enregistré une progression en quantité et en valeur par rapport à la campagne précédente. Sous l effet de la régression de la production et de l accroissement continu de la consommation nationale, les exportations de produits de la mer ont diminué, en 2009, de l ordre de 20% en quantité et de 23,5% en valeur, pour se situer à environ 16 mille tonnes et 182 MDT, respectivement. Dans ce cadre, la balance alimentaire avec l extérieur a dégagé, au cours de 2009, un excédent d environ 48 MDT contre un déficit de 751 MDT l année précédente, suite au recul des importations à un rythme plus rapide que celui des exportations, soit -39,1% et -11,8% respectivement. Par conséquent, le taux de couverture des importations par les exportations a augmenté pour s élever à 103% contre 71,1% un an plus tôt. 2) Activité industrielle L indice général de la production industrielle s est inscrit en baisse, en novembre 2009, de 3,5% en termes de glissement annuel contre -1,7% le mois précédent et -1,6% au cours du même mois de Cette régression a touché aussi bien les industries manufacturières (-2,9%) que l énergie (-3,2%) et les mines (-23,4%). Le recul de la production des industries manufacturières a concerné les industries du textile et habillement et des cuirs et chaussures (-18,2%), les industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre (-8,2%) et les valeur de 533 MDT contre 169 mille industries diverses (-4,6%). En revanche, PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

8 la production a progressé dans les autres secteurs manufacturiers, notamment les industries chimiques (31,2%). Malgré la poursuite de la baisse de l indice général de la production industrielle depuis le mois de novembre 2008, l ampleur de cette régression s est atténuée au cours des derniers mois de 2009, suite à l amélioration relative du rythme de la production dans les industries manufacturières (-2% durant la période juillet à novembre contre -11% entre janvier et juin). Ceci est imputable, essentiellement, à l atténuation du rythme de la baisse de la production dans les industries du textile et habillement et des cuirs et chaussures et le secteur des industries mécaniques et électriques, ainsi qu à la reprise de la production dans les industries chimiques et sa progression continue dans les industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre. A l inverse, la production a accusé une baisse dans les secteurs de l énergie et des mines, depuis les mois de juillet et août 2009, respectivement. Au cours des onze premiers mois de 2009, l indice de la production industrielle a baissé de 5,3% contre -8,1% au terme du mois de mai et une augmentation de 3,3% pour la même période de La régression a touché les productions des industries manufacturières (-7,2% contre un accroissement de 4,9% un an plus tôt) et des mines (-2,3% contre -0,5%). En revanche, la production a connu une reprise dans le secteur énergétique (2,7% contre -3,2% une année auparavant). Hors énergie, l indice de la production industrielle a diminué de 7%, contre une progression de 4,8% l année précédente. La baisse de la production des essentiellement, les industries du textile et habillement et des cuirs et chaussures (-16% contre +2,3% au cours des onze premiers mois de 2008), les industries mécaniques et électriques (-11% contre +9,8%) et, à un degré moindre, les industries chimiques (-1%) et les industries agroalimentaires (-1,7%). En ce qui concerne les exportations des industries manufacturières, elles ont accusé, en 2009, une baisse de 13,7% contre un accroissement de 19,8% une année auparavant. A l exception des industries diverses (+4,5%), cette régression a concerné tous les secteurs, notamment les industries chimiques (-43%), les industries agroalimentaires (-17,5%), les industries du textile et habillement et des cuirs et chaussures (-8,9%) et les industries mécaniques et électriques (-3,7%). Il est à noter que les exportations des deux derniers secteurs ont connu une reprise durant les derniers mois de 2009, particulièrement en décembre au cours duquel elles ont progressé de 16,5% et 47,5%, respectivement, par rapport au mois de décembre Quant aux exportations du secteur énergétique, elles ont enregistré un recul de 35,3% contre une progression de 30% en 2008, en raison surtout de la baisse des prix sur le marché mondial. La régression a touché, en particulier, les ventes de pétrole brut (-35% en valeur), en dépit de l accroissement des quantités exportées (2,7%). Egalement, les exportations du secteur minier ont diminué de 56% contre une progression d environ 127% une année auparavant, suite à la contraction des ventes de phosphate de chaux (-44,2% en quantité et -69,6% en valeur). Parallèlement à la contraction de la production et des exportations des industries manufacturières a touché, PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

9 industries manufacturières, les importations de matières premières et demiproduits se sont inscrites en baisse de 21%, au cours de 2009, contre une augmentation de 30,2% l année précédente. Le suivi des mesures présidentielles prises pour soutenir les entreprises exportatrices affectées par la crise financière et économique mondiale montre que le nombre d entreprises ayant bénéficié des mesures conjoncturelles a atteint 300 unités au terme de décembre 2009 et ce, en faveur de plus de 80 mille travailleurs. Les entreprises concernées appartiennent, notamment, aux secteurs de la couture, de l électronique, des câbles électriques et des cuirs et chaussures. 3) Tourisme Le secteur touristique a enregistré, au cours du mois de décembre 2009, une progression ayant intéressé la plupart des indicateurs, en particulier les entrées de touristes étrangers (5,9% en glissement annuel, contre -4,3% en novembre et 15,2% pour le même mois de 2008), les nuitées touristiques globales (6,9% contre -7,5% et -0,3%, respectivement) et les recettes en devises (3,2% contre -1,4% et 22,7%). Pour toute l année 2009, le nombre de touristes étrangers a baissé de 2,1% contre une progression de 4,2% l année précédente, pour se situer à 6,9 millions. Ceci est dû, essentiellement, à la régression des flux des Européens (-8,8% contre 1,5% un an plus tôt), en particulier les Italiens (-13,7% contre 0,2%), les Allemands (-7,3% contre 1,6%) et les Français (-3,6% contre 4,5%), alors que le nombre des Britanniques a enregistré une reprise notable (8,2% contre -18,5%). En revanche, les flux des touristes maghrébins ont progressé de 7,9% contre 8,4% en 2008, suite à l augmentation du nombre des Libyens (12,9% contre 14,4%), tandis que les flux des Algériens ont connu une légère baisse (-0,7% contre -1,3%). En ce qui concerne les nuitées touristiques globales, elles ont régressé de 8,2% en 2009 contre un accroissement de 2% une année auparavant, pour atteindre environ 35 millions d unités. Cette baisse a touché la plupart des zones touristiques, avec un repli variant entre 4,4% dans la zone de Tunis-Zaghouan et 10,3% dans celle de Djerba-Zarzis. De ce fait, le taux d occupation relatif a enregistré un recul de 3,7 points de pourcentage contre une augmentation de 1,1 point en Au niveau des zones touristiques, la baisse a varié entre 0,7 point de pourcentage dans la zone de Djerba-Zarzis et 8,8 points dans celle de Yasmine-Hammamet. Les recettes touristiques en devises se sont accrues, au cours de 2009, de 2,1% (-2,6% sans l effet change) contre 10,2% en 2008, pour atteindre environ MDT. Evolution des recettes touristiques en devises (En MDT) PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

10 4) Prix à la consommation L indice général des prix à la consommation familiale a augmenté, en décembre 2009, de 0,5% par rapport au mois précédent contre 0,4% en décembre Cette hausse provient, essentiellement, de l accroissement des prix des produits alimentaires et ceux du poste loisirs, culture et divers (0,7% chacun) suite, notamment, à l augmentation des prix du sucre (11,7%) et de l huile d olive (4,5%), ainsi que l habillement et l habitation (0,5% chacun), en particulier les prix du loyer (2,3%). En termes de glissement annuel, la hausse de l indice général des prix a atteint 4,3% en décembre 2009, contre 4,2% un mois auparavant et 4,1% au cours du même mois de l année précédente, étant signalé que l augmentation s est située à son plus bas niveau pour l année 2009 en avril dernier, soit 3%. Cette évolution s explique par l accroissement des prix de l alimentation (7,2% contre 3,1% en décembre 2008) et des loisirs, culture et divers (6,5% contre 2,2%). Sur la base des moyennes mensuelles, le taux d inflation est revenu à 3,7% pour toute l année 2009, contre 5% l année précédente. A l exception des loisirs, culture et divers (4,9% contre 2,9% une année auparavant), le ralentissement a touché tous les postes de dépenses, notamment l alimentation (4,3% contre 6,2%), à l instar des huiles (-8,5% contre 12,2%), des céréales et dérivés (2,9% contre 7,5%), des fruits (2,7% contre 3,4%) et des légumes (4,6% contre 6,6%), le transport et communications (2,4% contre 5,2%), en particulier le transport par les moyens personnels (2,4% contre 8%) et les services de la poste, du télégramme et du téléphone (-3,3% contre -12,6%), et l habitation (3,3% contre 5,8%), essentiellement les dépenses énergétiques (2,3% contre 10%). En particulier, le recul de la hausse des prix des produits alimentaires est imputable, essentiellement, aux produits alimentaires transformés (3,7% contre 8,5% en 2008), alors que les prix des produits agricoles ont enregistré une légère accélération (4,8% contre 4,2%). Evolution de l inflation (base 100 en 2000) 10,0 8,0 en 6,0 % 4,0 3,2 3,4 2,8 2,0 0,0 6,2 5,0. 4,2 4,3 3,7 3, Indice général Alimentation Hors alimentation Hors produits alimentaires, l augmentation des prix a atteint, en moyenne, 3,3% contre 4,2% en Sans l alimentation et l énergie, le taux d inflation a enregistré une légère hausse (3,6% contre 3,3% un an plus tôt), sachant que l accroissement des prix de l énergie a été réduit sensiblement (1,7% contre 12,7% l année précédente). Par régime de fixation des prix, les prix des produits libres ont augmenté à un rythme moins rapide que celui de l année 2008 (4,1% en moyenne contre 4,6%), en particulier les produits alimentaires (4,5% contre 5,6%). Par ailleurs, la hausse des prix des produits encadrés s est nettement atténuée (2,7% contre 5,6% un an plus tôt) et ce, aussi bien pour les PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

11 produits alimentaires (3,5% contre 8,3%) que les autres produits (2,4% contre 4,8%). Bien que le niveau de l inflation enregistré, en 2009, soit relativement élevé par rapport aux niveaux atteints dans les pays européens partenaires et concurrents de la Tunisie, dont les économies ont connu un recul de l inflation, il a été possible de maîtriser la hausse des prix et de résister aux effets de la crise financière mondiale grâce, notamment, à la poursuite d une politique monétaire appropriée qui a permis, en même temps, d assurer une évolution adéquate des indicateurs monétaires et de soutenir les efforts de l Etat pour relancer et dynamiser l économie. Pour l année 2010, il est prévu la poursuite de la maîtrise de l évolution des prix intérieurs, malgré un niveau d inflation héritée de 2,6% contre 2,1% en 2009 en raison de l accélération de la hausse des prix au cours de la deuxième moitié de l année écoulée. Il est à noter que l évolution de l inflation dépend, outre les facteurs fondamentaux de l économie réelle, des politiques monétaire et budgétaire, ainsi que du comportement des prix des produits de base sur le marché mondial et des fluctuations des taux de change et, partant, de leurs effets en termes d inflation importée. PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

12 SITUATION DU SYSTEME FINANCIER : Atténuation de l excédent de liquidité, au cours du dernier trimestre de 2009 et décélération du rythme de progression de l agrégat M3 en 2009 reflétant celle des concours à l économie et des créances nettes sur l extérieur I LA LIQUIDITE BAN- CAIRE ET LE REFINANCE- MENT DU SYSTEME FINAN- CIER 1 1) La liquidité bancaire La contraction de l excédent de liquidité, observée au cours du troisième trimestre de 2009, s est poursuivie durant le dernier trimestre de la même année, portant la marque de l effet restrictif exercé, simultanément, par le repli du solde net des administrations publiques et l augmentation des billets et monnaies en circulation dont l ampleur a été, toutefois, atténuée par la hausse des actifs nets sur l étranger. En s établissant, en moyenne, à -426 MDT, au cours du quatrième trimestre de 2009, le solde net des administrations publiques a diminué de 426 MDT, d un trimestre à l autre. Sa contraction est la résultante de : - l augmentation de 353 MDT du compte courant du Trésor suscitée, notamment, par l encaissement d importantes recettes fiscales, les souscriptions nettes aux bons du Trésor (156 MDT contre 224 MDT le trimestre précédent) et la perception d une enveloppe de 145 MDT provenant des bénéfices versés à l Etat par certaines entreprises publiques au titre de l exercice fiscal 2008 dont notamment, la Compagnie des phosphates de Gafsa (105 MDT) et le Groupe chimique tunisien 1 Les données statistiques sont présentées en (30 MDT). Ces recettes se sont conjuguées à un virement d un montant de 63 MDT effectué à partir du compte «devises en attente d affectation» au profit du compte du Trésor et provenant de deux dons octroyés, en décembre, par l Union Européenne pour une enveloppe globale de 33 millions d euros et ce, dans le cadre du programme d appui à l intégration. L effet restrictif induit par ces recettes a été, toutefois, atténué par celui, expansif, engendré par les virements effectués au profit de sociétés et organismes publics à titre de subventions pour une enveloppe globale de MDT (contre MDT au cours du trimestre précédent) et ayant, notamment, profité à l Office des céréales, aux caisses de sécurité sociale, à l Entreprise Tunisienne d activités pétrolières (ETAP), à l Office national de l huile (ONH) et à la Régie Nationale du Tabac et des Allumettes (RNTA) et qui se sont conjugués au remboursement des échéances de la dette intérieure et extérieure. Il convient de préciser, qu au cours de la période sous-revue, le niveau du compte courant du Trésor a fluctué entre un minimum de 348 MDT et un maximum de MDT, terminant l année au niveau de 396 MDT ; - l augmentation de 82 MDT du compte «Gouvernement tunisien, comptes divers» suscitée par l encaissement, en août, du produit de la cession de la troisième licence de téléphonie fixe et mobile aux opérateurs France Télécom et termes de moyennes trimestrielles PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

13 Divona Télécom pour un montant de 187 MDT. De même, les billets et monnaies en circulation qui se sont établis à MDT, au cours du quatrième trimestre 2009, ont augmenté de 18 MDT, suscitant un resserrement d autant de la trésorerie des banques. Au cours de la période sous-revue, leur niveau a fluctué entre un minimum de MDT et un maximum de MDT enregistrés respectivement le 21 octobre et le 26 novembre, cette dernière date correspondant à la veille de Aid El Idha. En revanche, l affermissement des actifs nets sur l étranger de 337 MDT, au cours du dernier trimestre 2009 (contre 390 MDT le trimestre précédent), a exercé un effet expansif sur la liquidité bancaire. Leur augmentation est, essentiellement, imputable à la hausse des avoirs nets en devises de 322 MDT et à la baisse de 325 MDT du poste «intervention sur le marché monétaire en devises» atténués par l effet de l augmentation du Compte spécial du Gouvernement Tunisien en devises de 303 MDT. La hausse de ce dernier compte est suscitée par l encaissement de ressources en devises provenant, notamment de tirages sur prêts extérieurs octroyés par la Banque Européenne d Investissement BEI et la Banque Africaine de Développement BAD en faveur du Ministère de l Equipement, du logement et de l aménagement du territoire (82 MDT) et par l Agence Française de Développement AFD (dont principalement 38 MDT pour le financement du secteur hôtelier et 19 MDT en faveur du Ministère de l Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche) et d une enveloppe de dons accordés, notamment, par l Union Européenne et par le Royaume d Arabie Saoudite. L augmentation des avoirs nets en devises dont l ampleur a été, toutefois, atténuée par l importance des dépenses engagées au titre du remboursement de la dette extérieure, a résulté essentiellement de l encaissement d importantes recettes provenant de tirages sur emprunts extérieurs octroyés, notamment, par la BEI (91 MDT) conjointement avec la Banque Islamique pour le Développement BID (89 MDT) en faveur de la société TIFERT chargée du montage d une unité de production d acide phosphorique ainsi que par BNP Paribas au profit de TUNISAIR (39 MDT) et par l Agence française de développement (AFD) en faveur de la Société Tunisienne de l électricité et du gaz STEG (32 MDT), du Ministère de l Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche (19 MDT) et de la Caisse des prêts et de soutien aux collectivités locales (18 MDT) et ce, en sus des tirages et dons susmentionnés, logés dans le compte spécial du Gouvernement en devises et n ayant pas d impact sur la liquidité. Compte tenu de l évolution des principaux facteurs autonomes de la liquidité bancaire, les opérations de politique monétaire menées par la Banque centrale, au cours du quatrième trimestre 2009, se sont traduites par une ponction moyenne de 870 MDT contre 896 MDT durant le trimestre précédent. En conséquence, les avoirs en compte courant des banques ont augmenté de 20 MDT pour s établir à 790 MDT. PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

14 EVOLUTION DES FACTEURS DE LA LIQUIDITE BANCAIRE (Moyennes quotidiennes en MDT) DESIGNATION 3ème trim ème trim 2009 Var. 4ème trim 2009/ 3ème trim (1) BILLETS & MONNAIES EN CIRCULATION SOLDE NET DES ADMINISTRATIONS Dont : SOLDE DU CCT ACTIFS NETS SUR L ETRANGER Dont: AVOIRS NETS EN DEVISES AUTRES FACTEURS NETS = TOTAL FACTEURS AUTONOMES (A) APPELS D OFFRES PRISES EN PENSION DE 1 à 7 JOURS OPERATIONS PONCTUELLES NETTES OPERATIONS D OPEN- MARKET FACILITE PERMANENTE DE DEPOT A 24 HEURES FACILITE PERMANENTE DE PRET A 24 HEURES = TOTAL OPERAT. POL. MONETAIRE (B) = AVOIRS EN COMPTES COURANTS DES BANQUES (A) +(B) (1) le signe (-) correspond à un effet restrictif et le signe (+) à un effet expansif 2) Opérations de politique monétaire La hausse de la demande des banques déficitaires, conjuguée à un accroissement plus modéré de l offre des banques excédentaires, au cours du quatrième trimestre 2009, se sont traduits par une atténuation de l excédent de liquidité sur le marché monétaire. Au niveau du compartiment interbancaire, les transactions se sont substantiellement consolidées, passant de 437 MDT, en moyenne, à 685 MDT soit une augmentation de 248 MDT ou 57%. Leur évolution est, essentiellement, imputable à celle des opérations à terme (+184 MDT) qui continuent d être prépondérantes avec une part de 76% du total des transactions. Dans le cadre de ses opérations de politique monétaire, l Institut d émission a concentré ses interventions, essentiellement, sur les opérations d appels d offres négatifs pour des durées allant d une semaine à un mois. Au total, une enveloppe moyenne de 900 MDT a été épongée sous cette forme au cours du trimestre sous-revu contre 888 MDT, le trimestre précédent. Les banques ont, sporadiquement, recouru à l Institut d émission pour placer leurs excédents de liquidités à travers des facilités permanentes de dépôt à 24 heures pour des montants allant de 54 MDT à 713 MDT, soit une moyenne de 27 MDT pour tout le trimestre, étant précisé que les recours à ces instruments se sont particulièrement concentrés sur les dernières décades des mois d octobre, de novembre et de décembre. En ce qui concerne les opérations d open-market, leur encours s est maintenu au niveau de 25 MDT tout le long du trimestre, soit le même niveau que celui du trimestre précédent. S agissant du taux d intérêt pondéré au jour le jour sur le marché monétaire, il a fluctué entre 4,05 % et 4,80%. De ce fait, les taux moyens du marché monétaire se sont établis, à 4,22% ; 4,29% et 4,18%, respectivement, au cours des mois d octobre, de novembre et de décembre PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

15 S agissant du taux de rémunération de l épargne (TRE) qui était de 3,25%, en janvier 2009, il a connu une importante baisse, en février pour se situer à 2,70% portant la marque de la révision à la baisse du taux directeur de la Banque centrale. A partir du mois d avril et jusqu à la fin de l année, il s est établi à 2,25%. II Evolution des ressources du système financier et de leurs contreparties 1 Les contreparties des ressources du système financier se sont caractérisées, en 2009, par la décélération du rythme de progression des concours à l économie (10,5% contre 14% en 2008) et des créances nettes sur l extérieur (19,3% contre 24% en 2008), alors que les créances nettes sur l Etat se sont plutôt affermies (13,4% contre 1,9%). Ces évolutions se sont répercutées sur la masse monétaire M3 qui a augmenté de 12,1% en 2009 contre 14,4% une année auparavant. En terme de moyennes mensuelles, le rythme de progression de cet agrégat, qui continue à être supérieur à celui du PIB aux prix courants, a connu une décélération en 2009 soit 12,4% contre 14,8%, pour des taux de croissance économique de 6,1% et 10,3% respectivement. Par conséquent le taux de liquidité de l économie est passé de 64,4% en 2008 à 68,2% en Il est à signaler que le taux d inflation s est inscrit, en moyenne, en baisse (3,7% en 2009 contre 5% l année précédente), alors qu en terme de glissement annuel, il a plutôt enregistré une légère accélération (4,3% contre 4,1%). 1 Les données statistiques sont présentées en EVOLUTION DES RESSOURCES DU SYSTEME FINANCIER ET DE LEURS CONTREPARTIES* D é s i g n a t i o n ( Chiffres de fin de période en MDT) DEC. Variations en % 2009 Déc.2008 Déc.2007 Déc.2009 Déc.2008 AGREGAT M ,2 11,9 Masse Monétaire (M3) ,4 12,1 Masse monétaire (M2) ,5 11,9 Monnaie (M1) ,8 13,7 Quasi-monnaie ,3 10,8 M 3 - M ,0 15,3 M4 - M ,7-20,3 AUTRES RESSOURCES ,1 13,9 TOT RESS=TOT CONTREPART ,9 12,4 CREANCES NETTES/EXTER.** , ,0 CREDITS INTERIEURS ,0 10,9 Créances nettes sur l Etat ** ,0 775,0 Dt : Bons du Trésor** ,0 468,0 Cpte cour.trésor ** ,0-1,0 Concours à l'économie ,0 10,5 * Données provisoires pour ** Pour ces agrégats, les variations sont exprimées en MDT. 1) Masse monétaire M2 La masse monétaire M2 a connu, d une année à l autre, une décélération. Son taux d accroissement est revenu à 11,9% contre 14,5%, reflétant ainsi l effet contrasté du ralentissement du rythme de progression de la quasi-monnaie et l accélération de celui des disponibilités monétaires. Les disponibilités monétaires se sont accrues, durant l année sous-revue, de 13,7% contre 11,8% en 2008 sous l effet de l affermissement de la monnaie fiduciaire (12% contre 7,3%) et à un degré moindre, de la monnaie scripturale (14,7% contre 14,4%) en relation, essentiellement, avec l accélération de l encours des dépôts à vue auprès des banques (18,2% ou MDT contre 11,7% ou 734 MDT). Ce dernier s est accru pour le seul mois de terme de fin de période. PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

16 décembre 2009 de 541 MDT, soit 43% de l enveloppe additionnelle au titre de toute l année 2009 et ce, suite aux dépôts effectués, particulièrement, par l ETAP, l Office des Céréales (OC), l ONH et la STEG. Constituant la principale composante de la monnaie fiduciaire, les billets et monnaies en circulation, ont connu une hausse continue, à l exception des mois de janvier, d octobre et de décembre. Ils ont atteint leur plus haut niveau à la fin du mois de novembre, soit MDT en relation avec l importante augmentation des dépenses des ménages à l occasion de l Aid el Idha. La quasi-monnaie a connu, au cours de l année 2009, une décélération de son rythme de progression (10,8% contre 16,3%) reflétant, principalement, celle des dépôts à terme et autres produits financiers (6,3% ou 541 MDT contre 20,1% ou MDT) et des certificats de dépôts (29,7% ou 396 MDT contre 34,9% ou 345 MDT). Quant au taux de croissance des dépôts en comptes spéciaux d épargne, il s est consolidé de 13,8% contre 10,2%. Il est à noter que, depuis le début de l année 2009, la quasi-monnaie a connu un accroissement continu, exceptés les mois de septembre et de novembre durant lesquels elle a accusé une baisse suite, essentiellement, à l arrivée à échéance de certains certificats de dépôts. Les plus importantes augmentations de l encours de ces derniers, soit 535 MDT et 433 MDT, ont été relevées, respectivement, au cours des mois de janvier et de juillet. 2) L agrégat «M3 M2» Le rythme de progression de cet agrégat a connu, d une année à l autre, une accélération (15,3% contre 12%) portant la marque de l augmentation de l encours des emprunts obligataires et des emprunts à plus d un an (36% contre 28,7%). Cette évolution reflète l importance des souscriptions aux emprunts obligataires au titre de l année 2009 qui ont atteint 505 MDT contre 280 MDT en Quant au montant des obligations arrivées à échéance et celles remboursées par anticipation (70 MDT en avril et 50 MDT en juin effectuées, respectivement, par la Banque de l Habitat et Attijari Bank), il s est élevé à 261 MDT en 2009 contre 129 MDT une année auparavant. L analyse de la structure des émissions obligataires par nature d émetteur montre une prédominance de la part des établissements de crédit qui demeurent les principaux offreurs de titres de créance. Concernant les échéances de ces emprunts, celles relatives aux émissions des banques ont varié de 7 à 20 ans, soit une durée moyenne de 14 ans, alors que celles des organismes de leasing se sont limitées à des durées de 5 ans pour la quasi-majorité. Lors de ces émissions, les banques ont offert à leurs souscripteurs l option de choisir entre des taux d intérêt fixes, notamment, pour les tranches ayant une maturité supérieure ou égale à 10 ans, et des taux d intérêt variables indexés sur le TMM. S agissant des principales émissions obligataires réalisées durant l année 2009, elles ont concerné l Union Internationale des Banques (100 MDT), la Banque de l Habitat (100 MDT), la Société Tunisienne de Banque (50 MDT), la Banque de Tunisie et des Emirats (50 MDT), l Arab Tunisian Lease et Hannibal lease pour des montants globaux de 80 MDT et 40 MDT, respectivement. PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

17 3) Créances nettes sur l extérieur Les créances nettes sur l extérieur ont enregistré, en 2009, une hausse de MDT contre MDT l année précédente, suite, essentiellement, à l accroissement des avoirs nets en devises ( MDT) qui ont atteint MDT soit l équivalent de 187 jours d importation contre MDT et 139 jours, respectivement, en décembre L augmentation des avoirs nets en devises est imputable, essentiellement, à l atténuation du déficit courant et à la mobilisation de ressources au titre de tirages sur emprunts extérieurs dont, notamment, ceux accordés par la BEI (383 MDT), la BAD (377 MDT), l AFD (230 MDT) et la BIRD (210 MDT). Ces ressources ont bénéficié, principalement, à la société TAV-Tunisie, à l entreprise TIFERT, au Ministère de l équipement, de l habitat et de l aménagement du territoire et à quelques autres entreprises. Rappelons qu en vue d aider les pays membres à sortir de la crise financière et disposer de plus de liquidités en réserves, le Fonds Monétaire International (FMI) a décidé, au cours du mois de juillet 2009, d émettre 283 Milliards de Dollars américains sous forme de Droits de Tirage Spéciaux (DTS). La part revenant à la Tunisie a été d environ 375 Millions de Dollars américains, soit l équivalent de 496 MDT scindée en deux tranches, la première ayant été encaissée en août 2009 (442 MDT) et la deuxième en septembre de la même année (54 MDT). Dans ce cadre, le FMI a demandé aux pays membres de comptabiliser l allocation de ces DTS parmi leurs engagements extérieurs à long terme. 4) Créances nettes sur l Etat L endettement de l Etat auprès du système financier a enregistré, en 2009, une augmentation de 775 MDT contre 108 MDT une année auparavant reflétant, notamment, la forte reprise de l encours des bons du Trésor en portefeuille des banques (+468 MDT contre -297 MDT). Il convient de signaler que les émissions de bons du Trésor ont totalisé MDT à la fin de l année sous-revue contre 735 MDT en 2008, alors que l enveloppe des remboursements à ce titre s est repliée, revenant de MDT à 846 MDT durant la même période, portant l encours global des bons du Trésor de MDT en 2008 à MDT en Les souscriptions aux bons du Trésor au cours de l année considérée ont concerné les bons du Trésor assimilables (BTA) pour un montant de 784 MDT et des maturités de deux ans (66 MDT), quatre ans (78 MDT), sept ans (107 MDT), dix ans (424 MDT) et quinze ans (109 MDT) à des taux moyens pondérés (TMP) de 4,292%, 4,358%, 4,854%, 5,178% et 6,308%, respectivement, et les bons du Trésor à court terme (BTCT) pour un montant de 252 MDT couvrant les maturités de 13 semaines (11 MDT) et 52 semaines (241 MDT) à des TMP de 4,023% et 4,243%, successivement. Quant au solde du compte courant du Trésor, bien que son niveau n ait pas connu de changement entre décembre 2008 et le même mois de l année 2009, il a enregistré une évolution assez irrégulière durant l année. Il a, notamment, atteint son plus bas niveau au mois d août (123 MDT) suite aux importants remboursements effectués au titre de la dette extérieure. Son plus haut niveau de l année, soit PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

18 1.028 MDT, a été enregistré au mois d octobre résultant, essentiellement, d importantes ressources fiscales. 5 ) Les concours à l économie Les concours du système financier à l économie se sont accrus durant la période sous-revue à un rythme inférieur à celui enregistré en 2008 (10,5% contre 14%) et ce, suite notamment, au ralentissement de l encours des crédits sur ressources ordinaires (11,1% ou MDT contre 15,6% ou MDT) tandis que l encours des crédits sur ressources spéciales et celui des billets de trésorerie ont poursuivi leur régression (-4.9% et -20,3% contre -1,9% et -2,7%, respectivement). Ont bénéficié des crédits octroyés en décembre 2009, principalement, le secteur de l industrie, notamment, l ETAP et la STEG, suivi du secteur des services, en l occurrence, TUNISAIR. Le portefeuilletitres a, pour sa part, augmenté de 20,6% en 2009 contre 8% en En décembre, ce dernier s est accru de 170 MDT par rapport à son niveau de novembre 2009, suite aux participations de certaines banques dans des SICAV. Selon les statistiques de la centrale des risques et le fichier des crédits aux particuliers et compte non tenu des avals et cautions, l augmentation des crédits accordés au cours des onze premiers mois de l année 2009, a profité au secteur des services (1.801 MDT contre MDT) et aux particuliers (1.314 MDT contre 842 MDT) suivis des secteurs de l industrie (168 MDT contre MDT) et de l agriculture (49 MDT contre 66 MDT). PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

19 MARCHE FINANCIER : Poursuite de la tendance haussière des indices boursiers et une meilleure contribution du marché financier dans le financement de l investissement privé Les principaux évènements du quatrième trimestre de 2009 ont consisté en : - la poursuite du dynamisme du marché secondaire par une continuité de la tendance haussière de l indice TUNINDEX propulsant la capitalisation boursière et par une consolidation des échanges de capitaux sur la cote de la Bourse par rapport au trimestre précédent ; - l introduction sur le marché principal de la cote de la Bourse de la société "Les Ciments de Bizerte" à travers une offre publique à prix ferme (OPF) avec le démarrage de sa cotation le 21 octobre 2009 au cours de 11,5 dinars par action. Le nombre des sociétés cotées est, par conséquent, porté à 52 unités à la fin de l année 2009 ; - l accord de l admission de la société «Assurances SALIM» au marché principal de la cote de la Bourse au moyen d une augmentation du capital de 3,3 MDT pour le porter à 13,3 MDT par l émission de 660 mille actions nouvelles à 15 dinars l action avec un nominal de 5 dinars ; - l acquisition par deux groupes d investisseurs d un bloc de contrôle portant respectivement sur 53,71% du capital de la SIAME et 68,5% du capital de GIF FILTER et leur soumission à des offres publiques d achat (OPA) obligatoires sur le reste des actions composant le capital desdites sociétés. Aucune offre de titres n a été déposée à la Bourse à la date de clôture de ces OPA ; - le lancement d une offre publique de retrait (OPR) sur les titres restant du capital de la société Palm Beach Hotels Tunisia ( PBHT) par les actionnaires majoritaires au prix de 8,540 dinars l action avec date de clôture le 28 janvier 2010 ; - l octroi d agrément à 3 fonds communs de placement à risque (FCPR) dont le fonds «ATID FUND I» d un montant de 50 MDT ; - l entrée en activité de 2 fonds communs de placement mixtes portant le nombre des OPCVM en activité à 88 unités à la fin de 2009 contre 76, une année auparavant. Emissions et transactions boursières (Chiffres en MDT) Désignation (1) Appel public à l épargne e trimestre 3 e trimestre 4 e trimestre Année 2008 Année 2009 Volume global des transactions Cote de la Bourse Hors cote Opérations d enregistrement Montant des émissions Emissions de l Etat BTA et BTZc BTCT Emissions des entreprises par APE (1) Titres de capital Titres de créance PERIODIQUE DE CONJONCTURE DECEMBRE

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