ALOÏS TRANSFERTS. Nouvelle

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1 ALOÏS TRANSFERTS Nouvelle 1

2 L A Corse! Oui, c est bien ça on dirait la carte de la Corse Comme un poing fermé avec l index pointé vers le haut C est très vague, à peine perceptible, fond clair sur fond blanc... Je voudrais y voir mieux mais je n arrive pas à ouvrir les yeux davantage ni même à les fermer complètement. C est vraiment pénible j ai l impression qu ils ne m obéissent plus. Impossible de tourner le regard à droite ou à gauche. Je vise un point devant moi, pas très net ; le reste autour est complètement flou. Juste un mélange d ombres et de lumières Il me reste la Corse! Ça fait de longues minutes, peut-être des heures, que je l observe malgré moi. J ai d abord imaginé que c était un dessin sur un mur blanc A la réflexion ce serait plutôt une tache sur un plafond. Je regarde en l air je dois donc être allongé. Je voudrais me tourner, me relever ou du moins m asseoir. Ça ne marche pas Quel que soit le mouvement que je tente il ne se passe rien. On dirait que je suis déconnecté physiquement, comme paralysé! Je ne sens pas mon corps ça me panique un peu, et même beaucoup Pourtant je n ai mal nulle part Peut-être que je rêve Mais non, je maîtrise ma pensée Ou bien je rêve que je la maîtrise! Ah j entends une voix. C est sur ma gauche, une voix d homme grave et chaude. J essaie de comprendre. - «Mademoiselle, passez-moi le dossier s il vous plait. Qu est-ce que nous avons là? Un homme jeune, blessé de la route, c est ça? Il est passé par les urgences et il vient d arriver dans le service OK. Etat comateux de stade trois, pas de blessures apparentes hormis quelques hématomes. Mais aucune réaction. Je vais tout de suite voir les résultats du scanner cérébral. 2

3 - Bien Professeur. En attendant que devons-nous faire? - Maintenez la perf et surveillez bien les indications du moniteur, surtout la pression artérielle et le rythme cardiaque. Je reviens tout de suite.» Je suis donc à l hôpital Je ne rêve pas. L homme a parlé d accident de la route Je ne me souviens pas. Mais surtout il a dit que j étais dans le coma! Il se trompe, je l entends ainsi que la femme qui doit être une infirmière. Je voudrais le leur dire mais je ne peux rien articuler. Je ne peux même pas entrouvrir les lèvres ou remuer la langue. Qu est-ce qu il m arrive? Je suis vraiment paralysé? Ou alors on m a administré un puissant sédatif et c est comme si je m éveillais après une anesthésie J aimerais mieux ça. Ça va passer un peu de patience. Il faut que je me calme et que je mette un peu d ordre dans les idées qui m assaillent. Je suis Fabien Schiffer, j ai vingt-huit ans, j habite Où est-ce que j habite? Je vois l immeuble, l escalier, la porte je reconnais l intérieur, les pièces, les meubles. Mais dans quelle ville? Ça va me revenir Je vois maintenant une salle claire avec deux bureaux et des ordinateurs. Il y a un autre homme qui semble me connaître mais je ne sais qui il est. Peutêtre un collègue Quel est mon travail?... Cela m épuise de chercher à me souvenir Plus je cherche et moins je trouve. Et l accident de la route? C est quoi ça? Je ne me rappelle rien. C était en voiture? Est-ce moi qui conduisais? Y avait-il d autres personnes? Les contours de la Corse s estompent Sans fermer complètement les yeux je crois que je m endors. Combien de temps s est-il écoulé depuis que j ai entendu les voix? Quelques minutes? Quelques heures? Quelques jours? Si j en crois la nouvelle couleur du plafond ce doit être le soir ou la nuit. Il n est plus blanc mais nettement jaune, sans doute à cause de l éclairage. Et la Corse ne se distingue plus Je n ai même pas faim. On doit me nourrir par perfusion mais je ne sens aucune aiguille dans un bras ni ailleurs. Je ne ressens toujours rien. Pourtant j entends le ronronnement d un appareil à gauche, avec des bips de temps en temps. J arrive même à entendre des pas non loin sur la droite. Je suppose que c est dans un couloir. 3

4 Ah, quelqu un ouvre la porte, la lumière change, plus vive Je reconnais une voix, celle du professeur, l autre voix féminine est sans doute celle d une infirmière, mais pas la même que l autre fois. - «Vous savez Marie, - je peux vous appeler Marie? - j ai déjà connu des cas semblables plus ou moins. Aucune réaction quelles que soient les parties du corps qu on stimule. La fixité des yeux est également difficile à interpréter. Pourtant l électroencéphalogramme n est pas totalement plat ce qui laisse supposer une légère activité du cortex qui pourrait même activer également l hippocampe. Cela c est déjà vu, très rarement. On ne peut donc pas vraiment parler de mort cérébrale pour l instant. Mais l état végétatif parait bien confirmé. - Quelle évolution peut-on espérer? - Je ne peux m aventurer au moindre pronostic Tout reste possible bien que statistiquement l issue fatale l emporte généralement à terme.» Que dit-il? Il se trompe tout professeur qu il est! Je ne suis pas en état végétatif je ne suis pas un légume je pense et je l entends parfaitement. Comment lui faire comprendre? - «A-t-il reçu des visites depuis son arrivée? - Aucune, Professeur. Rien du tout en cinq jours.» Cinq jours! Me voilà cloué sur ce lit depuis cinq jours et rien ne se passe Je suis sûr que mon cerveau peut reprendre les commandes de mon corps si l on rebranche bien les fils entre mes neurones. Il faut qu ils comprennent ça! - «D après la police qui enquête sur l accident il n habitait plus depuis sept ans à l adresse de sa carte d identité et personne ne s est manifesté comme étant à sa recherche. - On pourrait peut-être passer une annonce dans le journal local «Toutes les Nouvelles». - Cela n entre pas dans la vocation d un établissement hospitalier à moins qu à titre personnel vous teniez à faire cette démarche. On pourrait argumenter La présence d un proche pourrait peut-être faire progresser l état de notre patient. Sait-on jamais? - Je m en occupe tout à l heure, Professeur. Je ne peux me résoudre à voir partir ce jeune homme sans rien avoir tenté. - Nous avons déjà beaucoup tenté La vie vous apprendra qu on n est pas toujours aussi puissants qu il faudrait dans cette lutte contre la mort.» 4

5 Non! ce n est pas possible Ils me voient déjà perdu. Ce n est pas la peine de rechercher des proches, je n ai personne à part ma mère que je ne voie plus depuis des années. Ça je m en souviens parfaitement. C est d ailleurs la seule chose de mon passé dont j arrive à faire remonter le souvenir précis. Ça part d un bon sentiment mais elle va perdre son temps l infirmière. C est harassant je crois que je vais encore m endormir sans avoir trouvé comment me manifester. Pourtant il n y a que moi qui puisse le faire Allez Valentin! il va falloir te remuer! Comme c est bizarre! Rien de ma vie avant ce lit d hôpital ne me revient en mémoire mais je sais encore compter mentalement. Voilà donc maintenant une semaine que je suis ici parfaitement immobile et insensible. Je ne supporte pas l idée que cette vie végétative puisse se prolonger indéfiniment. Quelle issue est prévue par mon destin? Je crois que j ai peur. Quelqu un frappe à la porte de la chambre. Ce n est pas habituel. - «Entrez! Bonjour Monsieur. L accueil m a prévenue, vous êtes certainement le parent de Monsieur Schiffer. Vous avez vu le petit article dans le journal, c est ça? - Exactement Mademoiselle. Je suis son oncle. Comment va-t-il? - Comme vous pouvez voir il est tranquille. Il ne souffre pas mais ne réagit pas. Il est dans un coma profond dont nous ne savons s il parviendra à sortir. Pourriez-vous nous aider en rapportant tout ce qu il convient de savoir à son sujet et qui pourrait orienter les recherches du Professeur Meyer? A-t-il des amis? Quelle est sa profession? Connaissez-vous son employeur? - J ai bien peur de ne pouvoir vous être très utile, nous n étions pas très proches et sans l annonce dans la presse j aurais presque oublié que j avais un neveu. Tout ce que je puis dire c est que je suis à moi seul toute sa famille. Si vous aviez des décisions à prendre concernant Fabien je serais votre unique interlocuteur. Vous voyez ce que je veux dire» Ne l écoutez pas, Mademoiselle! C est un menteur je n ai jamais eu d oncle. Mon père était fils unique et ma mère n a qu une sœur célibataire Il a suffi que cet homme parle pour que ça me revienne clairement. C est un imposteur. J ignore ce qu il veut mais ne l écoutez pas! 5

6 - «Vous voulez dire si l on devait envisager de le débrancher complètement? - Vous m avez compris Même si nous n étions pas liés je ne supporterais pas l idée qu on puisse le laisser vivre comme ça sans espoir de rétablissement. Ce serait inhumain. - Je vous comprends Monsieur, mais nous n en sommes pas du tout là et j espère que nous n aurons pas à nous poser cette question. Laissez nous vos coordonnées, nous vous appellerons si nécessaire. - Ce n est pas la peine je préfère appeler moi-même. Merci pour ce que vous faites Mademoiselle. Au revoir.» Et voilà, un au revoir qui aurait aimé être un adieu Cette voix ne me rappelle rien du tout. Si seulement j avais pu le voir Qui cela peut-il être et que me veut-il? Pas du bien, si je comprends son petit discours Il faudrait me souvenir que s est-il passé avant mon accident?... C est le trou noir malgré mes efforts rien ne me revient C est désespérant! - «Ah, Professeur dommage que vous ne soyez passé un quart d heure plus tôt. Monsieur Schiffer a reçu la visite de son oncle, son unique parent semble-t-il. Un homme de petite taille, avec d épais sourcils et une petite moustache. Ce qui m a le plus frappée c était son incroyable cravate bleue aux motifs fluorescents Je ne sais pourquoi il s est déplacé, car le sort de son neveu ne semblait pas l affecter beaucoup. Il est reparti en nous laissant toute latitude pour la suite à donner, et notamment de ne pas maintenir Fabien en vie si aucune amélioration de son état ne s avérait possible! - Il ne vous a rien dit qui puisse aider à mieux connaître ce qu était la vie de ce garçon? - Hélas non! J ai le sentiment que nous en savons plus que lui. Il n a pas même demandé comment était survenu l accident. En revanche, Professeur, je pense avoir découvert quelque chose d important et j aimerais votre avis si vous pouvez rester quelques minutes sans rien dire, seulement en observant sur l écran du moniteur la courbe des fréquences cardiaques. - De quoi s agit-il, Marie? - Eh bien, Professeur, je voulais confirmer devant vous à haute voix que le cas de ce pauvre Fabien est désespéré. Son coma est irréversible et il est inutile de nous acharner à le maintenir en vie. Il faut tout débrancher! - Mais Mademoiselle! que dites-vous? Il ne vous appartient pas de décider quoi que ce soit et je vous demande 6

7 - Pardonnez-moi Professeur. Et que notre patient me pardonne aussi. Il ne s agissait que d une expérience, peut-être limite je l avoue mais utile à confirmer mes premières remarques. Qu avez-vous vu sur l écran lorsque j ai fait cette fausse annonce? - J ai constaté seulement une brusque et forte accélération du rythme cardiaque. Et alors? - Alors, j avais observé la même chose une première fois lorsque nous avons évoqué près de lui l éventualité d une vie végétative permanente. Et encore une autre fois tout à l heure pendant la visite de son oncle. J en déduis qu il nous entend! Si nos paroles l affectent profondément son cœur réagit de lui-même, indépendamment d une quelconque volonté, comme en cas de stress intense. Or ce stress vient en réaction à nos paroles. En dehors des trois cas que je viens de citer jamais son rythme cardiaque n avait subi la moindre accélération.» Bravo! Voilà enfin du positif. Vous êtes géniale Marie! Je suis sûr que vous avez raison pour les battements de mon cœur que pourtant je ne maîtrise pas. Et pour ce qui est de vous entendre je vous reçois cinq sur cinq comme disent les militaires. Je ne peux rien faire hélas pour confirmer que vous êtes sur la bonne voie. Continuez à chercher vous trouverez bien une solution. Je crois que je m énerve et mon cœur va encore perturber leur écran Il faut me calmer. C est très étrange mais il me semble ressentir des fourmillements dans la main droite. Une sensation que je ne pensais pas connaître de si tôt C est au niveau de l index L index! Comme la forme du Cap Corse! Si je m applique on dirait que je parviens à le bouger En tout cas j ai l impression de pouvoir le soulever un peu. Vont-ils s en apercevoir? - «Il se pourrait bien que vous ayez raison Marie Pour une jeune intérimaire vous êtes d une remarquable efficacité. Je vous félicite. Poursuivez vos observations. Nous referons une IRM cérébrale demain matin Si les lésions sont confirmées bénignes on pourrait connaître une sensible amélioration, car le cerveau est tout à fait capable de rétablir les circuits entre neurones. C est comme une route dégradée et impraticable que l on répare et où l on circule à nouveau - Regardez Professeur! Sa main droite! elle a bougé - Ne nous emballons pas Qu avez-vous vu exactement? 7

8 - Il recommence c est net, son index se soulève à intervalles réguliers. Monsieur? Fabien? si vous m entendez pouvez-vous bouger votre doigt trois fois de suite?... Ouais! Il entend et il réagit. Attendez un peu s il vous plait et soulevez-le deux fois seulement!... Une fois deux fois et plus rien C est confirmé! n est-ce pas professeur? - Eh bien je dois dire que c est peu ordinaire. Ne le fatiguez surtout pas, mais vous pouvez essayer lentement d établir un contact et posant des questions simples auxquelles il répondrait par oui (doigt levé) ou par non (doigt immobile). - Merci Professeur, je suis sûre qu on va le sauver.» Oh! Marie j ai envie de vous sauter au cou Allez-y, posez-moi vos questions et essayez de m en apprendre davantage sur moi-même. 8

9 UN AN PLUS TÔT - «Fabien, je lève mon verre à notre réussite! Ce jour restera mémorable, tu ne crois pas? - Tu as raison, Stéphane, buvons à ce premier très gros contrat. Dans l espoir qu il y en ait d autres semblables.» A l une des tables du restaurant La Perle de Saint Louis, à Versailles, les deux amis arboraient un très large sourire. Il y a trois ans, à Toulouse, ils s étaient retrouvés côte à côte parmi les auditeurs d une conférence sur la «Sécurité des systèmes d'information et protection de données». Fabien Schiffer était un informaticien de haut niveau et Stéphane Dinan un juriste très qualifié. Tous deux s intéressaient à la place envahissante d Internet dans les relations commerciales internationales. En deux jours ils s étaient liés d amitié et avaient conçu le projet de travailler ensemble. Deux mois plus tard ils ouvraient leur cabinet de consultants spécialisés dans l optimisation des transferts de données des entreprises à travers le monde. Une pièce de l appartement de Stéphane, situé rue de la Ronce à Ville d Avray, à quelques minutes de Versailles, leur servait de bureau. Fabien occupait un petit appartement rue de la Paroisse près de l église Notre Dame à Versailles. Ils n engagèrent aucun personnel, pas même une secrétaire. Ils avaient fait de la discrétion totale une de leurs règles de conduite. Très vite ils avaient dû faire face à de nombreuses demandes de PME dont les services informatiques étaient rarement à la hauteur des complexes problèmes rencontrés dans les échanges internationaux. La plupart du temps on attendait d eux qu ils facilitent les transferts d argent indissociables du business entre plusieurs pays. Les méthodes changeaient depuis qu Internet mettait les gens en relation instantanée d un bout à l autre du monde. Les législations suivaient plus ou moins. Mais les affaires de s arrêtaient jamais. Il fallait s adapter. Fabien et Stéphane, qui ne circulaient qu à moto, passaient généralement une semaine dans l entreprise cliente et enseignaient aux équipes en place comment procéder. Les patrons étaient satisfaits, les deux amis aussi, car ils se firent rapidement une réputation d excellence 9

10 qui les autorisa à facturer leurs prestations au prix fort. Après six mois de travail ils parvinrent à échanger leurs vieilles motos contre de splendides BMW K Un soir Stéphane apprit par le directeur d une société-cliente que le P.D.G. de la Banque Internationale Générale (B.I.G.) désirait les rencontrer. Rendez-vous fut pris par téléphone un vendredi à 20 heures dans le bureau présidentiel tout en haut d une tour du quartier de La Défense. Albert Duclos, le P.D.G., les accueillit chaleureusement et exposa pourquoi il avait besoin d eux. Certains des gros clients de la banque rencontraient quelques difficultés à faire aboutir leurs échanges financiers vers des pays à la fiscalité intéressante. Il aimerait qu ils se chargent de les assister. Fabien fit observer que la B.I.G. possédait très certainement parmi son personnel des techniciens capables de rendre ce service aux clients. Monsieur Duclos répondit que c était exact mais que, pour des cas particuliers, lui-même et les clients concernés préféraient que les transactions s effectuent totalement en dehors de la B.I.G. Aucune trace dans les écritures ni dans l esprit du personnel n était souhaitable. Stéphane à son tour remarqua qu on risquait fort de se situer hors la loi. - «Vous savez comme moi, assura le P.D.G., que les lois varient à la fois dans le temps et dans l espace. Ce qui est interdit ici est autorisé ou toléré ailleurs. Il suffit de jongler avec les réglementations quitte à emprunter des itinéraires plus tortueux Vous avez prouvé en être capables, c est pourquoi je fais appel à vous.» Après une longue et sérieuse discussion les deux amis acceptèrent deux missions, sans s engager davantage. Parmi les dossiers qui leur furent confiés l un concernait une entreprise de chimie industrielle avec filiales en Inde et en Argentine qui souhaitait, avant de délocaliser son siège social, transférer une importante partie de son capital à Hong Kong ou Singapour. Le second dossier venait d une holding travaillant dans le tourisme et qui souhaitait modifier son circuit de collecte des bénéfices à travers ses nombreux sites. Stéphane et Fabien s étonnèrent, sans rien en laisser paraître, de la relative facilité des deux missions. Cela ressemblait à ce qu ils avaient déjà effectué peu de temps auparavant. Or, le P.D.G. proposait de multiplier par deux leurs honoraires habituels. Ils acceptèrent et ne mirent pas longtemps à trouver et offrir des solutions satisfaisantes aux deux clients. 10

11 Peu de temps après Albert Duclos les invita à un déjeuner de travail au restaurant parisien Lapérouse où un cabinet particulier avait été réservé. A leur arrivée Fabien et Stéphane trouvèrent le P.D.G. accompagné d un homme élégant, la cinquantaine, qui leur fut présenté comme l un des plus proches conseillers de Louis Primat, ministre des Affaires Etrangères. Ils comprirent aussitôt qu on allait changer de catégorie. En effet le banquier reconnut que les deux premières missions avaient été de simples mises à l épreuve. Afin de juger si leur réputation était justifiée. Il faut croire qu elle l était puisque l on continuait. - «Votre discrétion, mes amis, compte à mes yeux tout autant que votre expertise. Le cas dont nous allons parler sort sensiblement de l ordinaire. Monsieur Jean-Marie Legrand qui nous faire l honneur de déjeuner avec nous, est confronté depuis toujours aux délicats transferts de fonds entre la France et d autres nations. Ainsi, notre pays ayant signé les accords d Abidjan doit accorder une subvention de quatre milliards d Euro au gouvernement de la Nouvelle République Equatoriale afin de perfectionner l équipement et le fonctionnement de plusieurs mines de cobalt (dont la France est un des plus importants actionnaires, soit dit en passant...). Comme vous savez ce minerai stratégique et non-renouvelable est de plus en plus utilisé dans l industrie des superalliages et aussi des accumulateurs de toutes tailles. Les smartphones, si répandus, en sont de gros consommateurs. La transaction étant de notoriété publique rien ne s oppose à ce que ce versement s effectue de la manière la plus simple et limpide qui soit. Nous souhaitons cependant que vous vous en chargiez afin de maîtriser l ensemble du dossier. - Vous allez comprendre, poursuivit Jean-Marie Legrand, en quoi la suite est délicate. Le ministre des Armées de la Nouvelle République Equatoriale, le général Sauveur Touba, a passé une énorme commande d armement à la France. Inutile d en détailler ici la composition, sachez seulement qu il y a de quoi armer de fond en comble un joli bataillon. La facture s élève à huit milliards d Euro. C est un des plus gros contrats de ce type dont j ai connaissance. Nous avons des raisons, non seulement au ministère mais aussi à la présidence de la République, de dissocier totalement ce paiement de tout autre échange avec ce pays africain tout neuf. Là, vous allez devoir montrer tous vos talents, Messieurs. Vous ferez emprunter à ce versement, en une ou plusieurs fois, l itinéraire de votre choix à condition qu il ne soit pas 11

12 identifiable. Qu il fasse plusieurs fois le tour du monde nous est indifférent pourvu qu il arrive à un compte offshore situé au Belize, en Amérique Centrale, et dont voici le numéro.» Le conseiller du ministre remit à Fabien une carte de visite établie à un nom d emprunt et comportant un simple numéro de téléphone à dix chiffres. Il en remit une autre à Stéphane, établie à un autre nom avec un autre numéro de téléphone. - «C est la succession de ces deux indicatifs qui forme le code d accès au compte. Inutile de vous faire des recommandations à ce sujet. Les personnes qui connaissent ces numéros, hormis vous deux, se comptent sur les doigts d une seule main. Mais ce n est pas tout! Deux pour cent de la transaction, soit 160 millions d Euro, doivent être commissionnés au général Touba sans lequel ce marché n aurait pu être conclu. C est comme ça dans ce genre d affaires Pour cela vous retirerez cette somme du compte numéroté au Belize pour le verser au compte du général, toujours par les voies les plus détournées qui soient. Quiconque viendrait un jour à s intéresser à ces versements ne devrait jamais en trouver la trace complète. Vous comprenez l enjeu? - Enfin, reprit le P.D.G. de la banque, un ultime transfert est à effectuer après les deux autres. C est ce que la presse appelle une rétro-commission. Il s agit à nouveau de deux pour cent prélevés cette fois sur la part du général, soit 3,2 millions, pour être restitués à la France. Ce sera à verser sur un autre compte offshore que Monsieur Legrand a fait ouvrir à Dubaï. Il vous donnera les références en temps voulu. Je dois préciser qu il nous est impossible de vous rétribuer par de nouvelles commissions sur les transactions en question. Vos honoraires habituels seront donc quadruplés.» C est le soir même de cet extraordinaire contrat verbal que Fabien et Stéphane portaient un toast au restaurant la Perle de Saint Louis, à Versailles. Dès le lendemain ils allaient se mettre à l ouvrage. 12

13 Dans leurs précieux fichiers les deux amis disposaient d une impressionnante liste d établissements bancaires ou de sociétés écrans implantés dans des paradis fiscaux. Il y en avait partout, aux Antilles Néerlandaises, à Panama, au Liberia, au Bahreïn, au Belize et à Hong Kong, aux Îles Grenadines et à Gibraltar, aux Bermudes et aux Îles Marshall De quoi effectuer des combinaisons de virements qui deviennent vite inextricables à qui n en possède pas les clés. La première opération ne prit que quelques minutes à leurs puissants ordinateurs pour faire passer quatre milliards d Euro des caisses de l Etat Français à celles de la Nouvelle République Equatoriale. En toute transparence. La suivante nécessita l établissement d un plan, on pourrait dire d un itinéraire. Changeant plusieurs fois de continent en quelques secondes les huit milliards du contrat d armement quittèrent l Afrique, passèrent en Amérique Centrale, puis en Océanie, revinrent en Asie pour aboutir au fameux compte au Belize dont le numéro était la juxtaposition des chiffres figurant sur les cartes de visites remises par Jean-Marie Legrand. Fabien fit remarquer à Stéphane combien il était inattendu d apprendre que la France possédait un compte au Belize, mais ce n était pas leur problème, après tout Ensuite la commission du général Touba effectua le même chemin en sens inverse, mais pas avec les mêmes étapes. A chaque opération ils attendaient confirmation de sa bonne exécution avant de passer à celle d après. Restait la plus petite somme, la fameuse rétro-commission qu il fallait faire passer du compte du général africain à celui ouvert par Jean-Marie Legrand à Dubaï. Pour ce faire le conseiller ministériel avait fourni à Fabien numéro de compte et code d accès. Lorsqu il effectua l ultime manipulation sur son ordinateur Fabien n eut que quelques secondes à attendre pour qu un court message lui indique que le versement était effectué. Mais à peine deux secondes de plus et la somme disparaissait du compte qui retombait à son montant antérieur de quelques centaines d Euro seulement. Très intrigué par ce résultat l informaticien se mit en quête d explications par des manœuvres dont il avait le secret. Cela lui prit beaucoup de temps et Stéphane montrait son impatience de savoir pourquoi les 3,2 millions avaient disparu. Avec un cri de victoire Fabien lui annonça avoir trouvé. 13

14 - «Nos autorités avaient pris la précaution d installer un programme qui, dès l apparition d un virement sur ce compte, en transfère l intégralité sur un autre compte que nous sommes censés ne pas connaître - C était compter sans toi, Fabien Tu restes le champion du monde! - Et ce n est pas fini! Au cours de mes bidouillages j ai obtenu l accès à un serveur informatique en liaison avec ce second compte au nom de Benvenuto Rossi. Je n ai pas encore eu le temps de m y plonger attentivement mais la curiosité m a poussé à en faire aussitôt une copie que nous allons pouvoir examiner tranquillement. - Crois-tu que le P.D.G. de la banque nous paie pour ça? - Sûrement pas Mais je n aime pas travailler aveuglément. Je veux savoir exactement de quoi nous sommes complices. Tu saisis? Je propose d en emporter chez moi une copie que nous allons imprimer tout de suite. De ton côté du pourras si tu veux passer ta soirée à éplucher tout ça sur ton écran. Nous pourrons confronter nos conclusions demain. OK?» 14

15 - «Allo! Monsieur!... C est Pierre Lebreton - Que se passe-t-il, mon ami? Vous n utilisez jamais cette ligne sécurisée - C est que Monsieur, je crois que nous avons un problème! - Calmez-vous Dites-moi de quoi s agit-il? - Quelqu un a pénétré notre système en passant par l installation de Dubaï. - Vous êtes sûr? - Absolument Monsieur, un pirate a réussi à accéder à tous nos disques durs ; notre système de surveillance a bien fonctionné mais pas le système anti-intrusion. Apparemment ils ont pu tout copier. Vous imaginez! - En effet, j imagine Il faut réagir immédiatement. A quand remonte ce piratage? - Il y a environ deux heures. - A-t-on la moindre idée d où ça vient? - Peut-être une piste C est arrivé juste après un virement en provenance de la Nouvelle République Equatoriale et sans interruption de la liaison. - Il pourrait donc s agir des deux experts employés par Albert Duclos un peu trop curieux ces messieurs. Il faut y mettre bon ordre sans tarder. Venez me voir tout de suite, Lebreton. Nous allons voir comment faire en sorte que ces documents ne circulent pas davantage et que ces deux jeunes gens ne puissent en faire mauvais usage.» Une demi-heure plus tard un homme pénétrait dans le bureau de Jean-Marie Legrand, au ministère des Affaires Etrangères. Il était de petite taille, rondelet, avec d épais sourcils broussailleux et une petite moustache. Mais ce qui frappait le plus chez lui c était son incroyable cravate bleu clair avec des motifs fluorescents. - «J ai fait au plus vite Monsieur. - C est parfait Lebreton. Vous savez que je n aime pas vous faire venir ici mais vu les circonstances Par chance j avais pris quelques précautions dès le début en faisant établir des fiches au sujet de ces deux experts. Rien de spécial n avait été relevé Je viens de les ressortir et nous avons leurs noms, adresses et numéros de portables. A vous de jouer avec ça. Je veux que dans quatre jours maximum je n entende plus parler de cette affaire. Vous me comprenez bien, Lebreton? - Parfaitement Monsieur.» 15

16 Fabien gara sa moto en bas de l immeuble de la rue de la Ronce et monta rapidement à l appartement de Stéphane. Il le trouva dans le bureau penché sur son ordinateur. - «Salut Steph Je n ai pas beaucoup dormi, et toi? - Pas vraiment - As-tu repéré quelque chose d intéressant sur le compte de Benvenuto Rossi? - Tu parles!... Rien que sur le plan financier ce sont des dizaines de millions d Euro et de dollars qui ont alimenté ce compte avant de repartir vers divers destinataires essentiellement répartis en Turquie, en Syrie, en Lybie et en Irak. Plus quelques uns en France et en Algérie. Tu l as noté comme moi j imagine? - Evidemment et c est très suspect. Si l on ajoute à ça les listes de noms que j ai pu sortir d un sous-dossier, principalement des patronymes arabes, on peut se demander si nous n avons pas mis la main sur des documents concernant le financement du terrorisme ou bien du trafic de migrants. - Ce qui m inquiète c est que, malgré nous, nous sommes mêlés à tout ça. J ai envie d aller en dire deux mots au P.D.G. de la B.I.G. qui était peut-être au courant et a voulu tenir sa société à l écart. - Si c est le cas nous ne pouvons l affronter seuls. Il a dû prendre ses précautions. Je serais plutôt d avis d aller directement en parler aux services de renseignement de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure.» Fabien en fut d accord et les deux amis gravèrent un DVD comportant la totalité des éléments téléchargés y compris les nombreux dossiers à accès protégé dont Fabien avait réussi à déjouer les mots de passe sans laisser de trace de ses manœuvres. Ils laissèrent sur place leurs ordinateurs et en fin d après-midi quittèrent Ville d Avray en direction de Paris, avec le DVD. Par commodité ils ne prirent qu une seule moto, celle de Fabien, et parvinrent en une demi-heure au siège de la D.G.S.E, boulevard Mortier. Ils furent reçus par la capitaine Jeanne Reck, assistée du lieutenant Pierre Dufour. Il fallut à Fabien et Stéphane exposer dans le détail comment ils étaient entrés en possession de ces précieux documents. Cela prit plusieurs heures tant on leur demandait de précisions. Quitte à leur faire répéter plusieurs fois les mêmes détails. Dès qu ils eurent rapporté leurs premières opérations de transferts d argent le lieutenant s éclipsa sous un motif quelconque. Stéphane imagina qu il allait probablement effectuer une 16

17 première vérification. La D.G.S.E. étant sous l autorité du ministère de la Défense il était évident qu on y soit au courant des livraisons d armes à l étranger et des mouvements d argent correspondants. Pendant ce temps Pierre Lebreton, suivant scrupuleusement les instructions de son supérieur Jean-Marie Legrand, s était rendu à Ville d Avray à l appartement de Stéphane Dinan. Il avait prévu deux scénarios, selon que Stéphane serait présent ou non. Après avoir sonné plusieurs fois à la porte de l appartement et attendu quelques minutes il passa au plan B en forçant la serrure sans grande difficulté. A l intérieur il repéra immédiatement les ordinateurs et s installa commodément cherchant à repérer dans le contenu des disques durs les informations qu il espérait trouver. Hélas pour lui presque tous les accès étaient codés. Il passa du temps à essayer des codes improvisés et finalement se résolut à en faire des copies sur CD que l on parviendrait peut-être à décoder plus tard. La capitaine Reck fit peu de commentaires durant le long récit des deux amis. Elle se limita à dire que les éléments apportés venaient utilement compléter les dossiers en cours et les remercia pour leur collaboration tout en leur recommandant la discrétion la plus totale, ne serait-ce que dans leur propre intérêt. Fabien et Stéphane en ressortirent vaguement déçus. Il commençait à faire nuit lorsqu ils regagnèrent Ville d Avray. Au pied de l immeuble de Stéphane Fabien se dit exténué et préféra rentrer directement chez lui à Versailles, il reprendrait son ordinateur le lendemain. Ils se saluèrent au bord du trottoir et la puissante B.M.W. démarra bruyamment. Pierre Lebreton sursauta légèrement en entendant le bruit des clés dans la serrure de l entrée. Il comprit s être trop attardé et que Stéphane Dinan était de retour. Il revint au plan A et prépara son pistolet en y vissant un silencieux. Stéphane, surpris de voir le bureau éclairé demanda ingénument s il y avait quelqu un. Pour toute réponse il reçut deux balles en pleine poitrine et s effondra sur la moquette. Lebreton s approcha prudemment, prêt à tirer à nouveau. Il constata le décès de Stéphane, rangea son arme et entreprit calmement de mettre un grand désordre dans le bureau pour simuler un cambriolage. Il décida finalement d emporter les deux ordinateurs en plus du CD 17

18 et sortit sans bruit de l immeuble. Il rangea les ordinateurs dans le coffre de sa Citroën, s installa au volant et s en alla stationner deux rues plus loin afin de réfléchir tranquillement. La première partie de sa mission était accomplie. Pour la seconde il envisagea plusieurs plans dont aucun ne le satisfaisait. Une idée lui vint en consultant le GPS de sa voiture. Pour aller directement de Ville d Avray à la rue de la Paroisse à Versailles il fallait emprunter la route départementale 985, appelée rue de Versailles, qui traverse la forêt domaniale des Fosses Reposes sur quelques kilomètres, dont une partie bordée d aucune habitation. C est là qu il décida de tendre son piège. Il attendit minuit passé pour aller lentement reconnaître les lieux. A la limite entre le département des Yvelines et celui des Hauts de Seine il se gara sur une aire permettant l accès à la forêt et remonta une centaine de mètres à pied en direction de Ville d Avray. Choisissant un arbre au tronc robuste il y fixa une longue corde prélevée dans l attirail de la Citroën. Puis il passa dans le fossé de l autre côté de la route où il expérimenta de tirer sur la corde lui faisant barrer le passage à hauteur d environ 70 centimètres du sol. En relâchant cette corde elle reposait sur l asphalte, invisible en pleine nuit. L expérience sembla lui convenir. Il sortit son smartphone et composa le numéro de Fabien. Il dormait déjà et laissa passer quelques sonneries avant de répondre. - «Allo!... - Monsieur Shiffer? Pardon de vous appeler si tard mais un accident vient d arriver à Monsieur Dinan et il demande que vous le rejoigniez immédiatement à l appartement de Ville d Avray. Pouvez-vous venir tout de suite? - Que s est-il passé? Est-ce grave? - Je n ai pas de détails, mais faites vite Monsieur, s il vous plait.» L esprit à demi engourdi, Fabien regarda fixement son téléphone avant de se secouer. Si Stéphane le réclamait il ne pouvait se dérober. Il se rhabilla aussi vite que possible et alla enfourcher sa moto. A cette heure de la nuit la circulation était nulle sur la 985. Malgré la limitation à 70 Fabien dépassait les cent kilomètres/heure. Lebreton le vit arriver de loin. Il tendit la corde de toutes ses forces lorsque la moto ne fut plus qu à une dizaine de mètres. En heurtant cet obstacle l engin effectua un véritable soleil avant de retomber sur la route et d aller s immobiliser dans un grand fracas deux cents mètres plus loin. Quant au pilote, éjecté de son siège, il termina sa glissade au sol beaucoup moins loin. 18

19 Lebreton s approcha et constata que Fabien semblait inconscient mais respirait encore. Il reprit sa corde et courut jusqu à sa voiture afin de l échanger contre son pistolet. Il fallait bien finir le travail. A cet instant il entendit le moteur d une voiture venant de Ville d Avray. Il se porta au devant en faisant de grands signes. Le jeune automobiliste s arrêta en voyant le corps inanimé en travers de la chaussée. - «Avez-vous un téléphone Monsieur? lui demanda Lebreton. Moi je n en ai pas avec moi je viens de trouver ce motard à terre, il semble vivant et il faudrait appeler d urgence les secours.» L automobiliste dit qu il travaillait aux services techniques de l hôpital de Versailles à moins de cinq minutes de là. Il se proposa pour y transporter lui-même le blessé, ce serait plus rapide que d attendre une ambulance. Lebreton, qui trouvait cette issue provisoirement acceptable, l aida à placer Fabien sur la banquette arrière et les laissa partir en souhaitant que l inconfort de ce transport improvisé finisse l œuvre qu il n avait pas eu le temps d achever. Aux urgences de l hôpital Mignot Fabien fut immédiatement pris en charge. Examiné sous toutes les coutures il ne présentait pas de grosses blessures apparentes, sa combinaison et son casque l avaient en grande partie protégé mais son état prolongé d inconscience inquiétait les urgentistes. On entreprit divers examens pour s assurer qu il ne présentait pas de fractures puis on le transféra au service des soins intensifs du Professeur Meyer. A partir des déclarations du technicien qui avait transporté Fabien les urgentistes purent alerter le commissariat de Ville d Avray. Deux policiers se rendirent immédiatement sur les lieux de l accident facilement identifiables grâce à la moto couchée en piteux état sur le côté de la chaussée. Ils ne purent effectuer que très peu de constatations remettant au lendemain un examen détaillé des lieux à la lueur du jour. Ils passèrent ensuite par l hôpital afin d identifier la victime grâce aux papiers d identité trouvés sur lui. D autres policiers se rendirent à l adresse de sa carte d identité la matinée suivante, ils y apprirent que Fabien Schiffer n y habitait plus depuis quelques années. Un message fut transmis aux commissariats et gendarmeries des environs pour le cas où des proches se manifesteraient. Ce message parvint également dans les services de la D.G.S.E. où quelqu un fit le rapprochement avec la visite des deux associés la veille. La capitaine Reck prit connaissance 19

20 du dossier et, à partir des identités complètes et à jour relevées la veille, fit transmettre à la police la bonne adresse de Fabien Schiffer ainsi que l existence et les coordonnées de Stéphane Dinan, son associé. Si rien ne surprit les policiers lorsqu ils se rendirent rue de la Paroisse, chez Fabien, il en fut tout autrement rue de la Ronce où ils trouvèrent le cadavre de Stéphane. Perplexité chez les enquêteurs ; cambriolage ayant mal tourné? Possible. Tout de même étrange que l associé du mort soit le même soir victime d un accident sans témoins Un fax circonstancié fut envoyé à la D.G.S.E. qui avait exigé d être tenue informée. La capitaine Reck s y intéressa tout particulièrement. Evidemment que le hasard n y était pour rien! L affaire prenait des proportions particulières dont elle informa sa hiérarchie. Parallèlement elle se dit qu il fallait également entendre celui qui avait mit les deux jeunes gens sur ces missions spéciales. Elle appela directement Albert Duclos, à la B.I.G. pour le tenir informé de la situation relative à ses prestataires de services et obtenir d éventuelles informations complémentaires. Le patron de la B.I.G. se montra surpris que la D.G.S.E. soit au courant. Il pensa pouvoir en attribuer la responsabilité au conseiller du ministre des Affaires Etrangères qui avait probablement pris certaines précautions. Il ne sut apporter à la capitaine beaucoup d informations nouvelles relatives aux deux associés. Il les tenait pour des gens de qualité et déplorait vivement le décès de Monsieur Dinan. Quant à Monsieur Schiffer, s il avait quelque chance de survivre ne fallait-il pas envisager une protection particulière à l hôpital? La capitaine Reck lui suggéra de voir cela avec son collègue ministre de l Intérieur. Suivant ce bon conseil il l appela sur son portable personnel. Il obtint le répondeur et laissa un long message. Une heure plus tard il reçut du ministre de l Intérieur un bref SMS : «Feu vert» Albert Duclos resta un instant songeur dans son fauteuil. Puis il consulta le carnet d adresses qui ne quittait jamais la poche de sa veste et composa un numéro. - «Allo, Marie?... J espère que vous allez bien Êtes-vous disponible actuellement?... Parfait! J ai un petit travail pour vous.» Le surlendemain, sur le Parvis de Notre Dame de Paris, Jean-Marie Legrand, le conseiller du ministre, faisait les cent pas au milieu de la place, à proximité de la borne marquant le 20

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