Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre «Mondialisation des marchés financiers»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre 2007 --------------------------- «Mondialisation des marchés financiers»"

Transcription

1 Paris Europlace, Forum financier international à Tokyo 27 novembre «Mondialisation des marchés financiers» Discours de Christian Noyer Gouverneur de la Banque de France Mesdames et Messieurs, C est pour moi un grand honneur et un grand plaisir de m adresser à un public d une telle qualité et je suis très heureux de me trouver à Tokyo aujourd hui. Au cours des dernières décennies, la croissance économique mondiale a progressé de pair avec l innovation et la mondialisation financières. Bien entendu, cette période n a pas été exempte d épisodes éprouvants, qui testent la solidité du système, comme celui que nous connaissons actuellement. La mondialisation financière n est pas un phénomène nouveau, mais l ampleur et la rapidité de la phase actuelle de mondialisation sont sans précédent ; les liens transfrontières et entre les marchés n ont jamais été aussi étroits. Les événements ne sont pas arrivés à leur terme, mais la dynamique de la crise actuelle représente une expérience in vivo de la manière dont la mondialisation a modifié la réaction du système financier aux chocs. L ampleur des pertes éventuelles est, à de nombreux égards, limitée. Les estimations actuelles situent le coût direct des défaillances des prêts immobiliers à risque (subprime) à environ 250 milliards de dollars. Ce coût est significatif mais supportable, en particulier en partant d une situation économique très favorable et d une rentabilité élevée. Néanmoins, ce qui a débuté comme une saine correction de la sous-évaluation des risques sur le marché des subprime s est mué en une des principales crises financières des dix dernières années. Certains scénarios considérés comme très improbables se sont concrétisés à grande échelle, tandis que des points de rupture dûment identifiés ont bien résisté. Les hedge funds, un moment considérés comme une source majeure de risque systémique, ont mieux résisté que les institutions réglementées. Le marché interbancaire, traditionnellement le plus liquide et le plus efficient de tous les marchés, a subi de graves perturbations, tandis que les marchés d actions sont restés relativement épargnés. La transmission de la défiance née sur le marché américain des subprime à d autres compartiments, d autres établissements et d autres régions a été 1

2 inattendue, asymétrique et sans rapport avec l ampleur du choc initial. Cela nous invite à revoir notre lecture de la mondialisation et de la contagion à la lumière des événements actuels. La mondialisation financière en cours est soutenue par trois facteurs principaux, chacun d entre eux renforçant les deux autres. Le premier facteur, et probablement le plus important, est l innovation financière. Soutenue par le progrès technique, l innovation financière a favorisé l émergence de nouveaux produits et services financiers, ce qui a rendu les marchés financiers plus complets. Grâce aux avancées de l ingénierie financière, il est désormais possible de démembrer le risque attaché à un actif et de recombiner ses éléments à volonté, en fonction du profil de risque spécifique d un investisseur. L émergence des produits dérivés, et le développement de modèles mathématiques appropriés à leur valorisation, a fortement accru la gamme des risques négociables, ouvrant de nouvelles et vastes perspectives aux stratégies de couverture. Les institutions financières sont désormais en mesure de gérer activement leurs expositions et de transférer certains risques aux intervenants les mieux à même de les assumer. Dans l ensemble, les investisseurs sont davantage disposés à investir à l étranger, sachant qu ils peuvent optimiser leur couple rendement/risque. Simultanément, les économies deviennent de plus en plus ouvertes financièrement, en particulier dans les pays émergents. La croissance des flux internationaux de capitaux résulte à la fois de politiques nationales et de facteurs mondiaux. Au plan intérieur, la libéralisation financière et la déréglementation ont assoupli les restrictions aux investissements. Des politiques de change plus flexibles, la libéralisation du compte de capital, l ouverture des marchés boursiers nationaux aux investisseurs étrangers ainsi que des politiques favorables aux investisseurs contribuent à attirer les investisseurs étrangers. Des facteurs mondiaux ont également joué un rôle, notamment l environnement de liquidité abondante au niveau mondial et l atténuation du «biais national» (biais qu'ont les investisseurs de surinvestir dans des actifs financiers nationaux). Par exemple, 46 % de la capitalisation boursière française et un peu plus de 50 % des titres d emprunts publics français sont actuellement détenus par des non-résidents. Le troisième facteur résulte de l émergence d acteurs financiers globaux, tels que les grandes banques, les hedge funds, les fonds de capital-investissement et plus récemment les fonds d investissement souverains. Tous comportent des caractéristiques communes : - Ils contribuent fortement à favoriser l efficience des marchés et fournissent de la liquidité aux marchés de capitaux ; - Ils ont recours à des stratégies d investissement complexes. - Ils mettent en œuvre des pratiques de gestion du risque sophistiquées et permettent de les diffuser dans les différents pays et marchés. Toutefois, en raison même de leur taille et de leur incidence potentielle sur les équilibres de marché, ils suscitent certaines préoccupations en matière de transparence et soulèvent des interrogations quant à leur 2

3 rôle, positif ou négatif, sur la stabilité financière. Ces questions méritent d être débattues. Quels sont les conséquences de la mondialisation financière actuellement en cours pour les marchés mondiaux de capitaux? Ils sont bien connus, je me contenterai donc d en évoquer deux. Tout d abord, la mondialisation accroît l efficience des marchés financiers. Grâce à la mondialisation financière et au progrès technologique, l efficience informationnelle des marchés financiers s est renforcée au cours des dernières décennies. Les nouvelles informations disponibles sont traitées avec précision et intégrées dans les prix d actifs, ce qui permet une valorisation plus précise de ces actifs et des risques qui y sont attachés. De plus, la recherche permanente d opportunités d arbitrage favorise des stratégies globales impliquant plusieurs marchés et plusieurs pays, ce qui renforce la cohérence du processus de formation des prix. L efficacité allocative, c est à dire la capacité du marché à allouer des ressources de manière à maximiser le bien-être procuré par leur utilisation, s est également accrue : un investisseur donné dispose de plus larges possibilités d investissements dans une gamme d instruments plus diversifiée que par le passé. Jusqu ici, la mondialisation a enfin renforcé l efficience opérationnelle, le coût des opérations financières ayant rapidement baissé en raison de gains de productivité liés aux économies d échelle et de gamme dans le secteur financier et de la forte concurrence entre intermédiaires et marchés. Néanmoins, cette tendance globale à l efficience se heurte occasionnellement à des énigmes que la théorie économique ne sait pas expliquer. Par exemple, une question fondamentale, à savoir pourquoi les flux nets de capitaux ne se dirigent pas des pays riches vers les pays pauvres, reste sans réponse depuis qu elle a été posée la première fois par Robert Lucas. S y est récemment superposé ce que l on a appelé «l énigme de l allocation», en vertu de laquelle les capitaux s orientent apparemment vers les économies dont les taux d investissement sont relativement bas. Il faudrait certainement prendre en compte les imperfections du marché (les contraintes de crédit notamment), les différences entre les infrastructures financières ainsi que les externalités de la croissance (telles que le capital humain) si l on veut apporter des explications convaincantes à ces questions. La maturation rapide des économies et des marchés émergents constitue une autre caractéristique marquante de la mondialisation financière. En 2007 et 2008, selon les prévisions du FMI, plus de la moitié de la croissance économique mondiale devrait provenir des pays émergents. La même tendance positive se retrouve dans leurs conditions de financement. Les économies émergentes ont de plus en plus recours, pour leur financement, à des titres d emprunt à long terme et à taux fixe émis en monnaie locale. De ce fait, elles ont échappé à la malédiction du «péché originel», c est-à-dire l incapacité d emprunter à l étranger dans sa propre monnaie, qui avait rendu les crises des années quatre-vingt-dix si coûteuses. Leurs 3

4 marchés financiers se sont rapidement développés, tant par la taille que par la gamme d instruments disponibles. La capitalisation boursière en Asie, par exemple, a été multipliée par 5 entre 2000 et 2005, contre seulement 1,5 pour les grandes Bourses d Europe et des États-Unis. Les émissions d obligations et de prêts syndiqués par les entreprises des pays émergents se sont également nettement accélérées et ont même été supérieures aux émissions souveraines dans certains pays. Enfin, les primes de risque sur les actifs des marchés émergents ont nettement diminué, reflétant la bonne orientation de leurs fondamentaux économiques. Pour toutes ces raisons, les actifs des marchés émergents sont devenus une classe d actifs attrayante pour les investisseurs internationaux à long terme, qui leur réservent une part croissante dans leur allocation d actifs. Il n est donc pas surprenant que jusqu ici, ces pays n aient guère été affectés par la crise actuelle des subprime, et qu ils puissent même être considérés comme des «valeurs refuge»! Je souhaiterais à présent évoquer certains défis importants de la mondialisation financière. Tout d abord, l incidence sur la politique monétaire. Certains analystes ont suggéré que l intégration des marchés conduirait à une égalisation des taux d intérêt réels dans le monde, réduisant ainsi la capacité des banques centrales nationales à maîtriser l inflation. Cela n est pas nécessairement le cas. En effet, selon les conclusions du modèle de Mundell-Fleming, la politique monétaire devrait gagner en efficacité, plutôt qu en perdre, dans le cas de la mobilité internationale des capitaux, même si elle peut agir par le biais de différents canaux de transmission, notamment le taux de change. En outre, dans de nombreux pays émergents, d importantes entrées de capitaux représentent un dilemme pour la politique monétaire, partagée entre la poursuite d objectifs internes et externes, dans un contexte d accentuation des tensions inflationnistes. Tempérer les entrées de capitaux demanderait un assouplissement de la politique monétaire, au risque, toutefois, de compromettre l objectif interne du maintien d un faible niveau d inflation. On ne peut pas toujours se reposer sur la stérilisation pour résoudre ce dilemme car elle serait probablement inefficace à long terme et alimenterait d autres déséquilibres tels que l accumulation excessive de réserves de change. Un deuxième point concerne le risque de contagion au niveau mondial. L intégration financière transfrontière renforce le risque que les chocs de prix ou de liquidité au niveau local s étendent au monde entier. La création de liquidité à grande échelle résultant de la politique monétaire (ou de change) dans un pays donné peut alimenter des bulles spéculatives dans d autres régions. C est ce qu attestent, par exemple, les opérations de portage de devises (carry trade) réalisées actuellement, qui sont devenues un moteur important pour un certain nombre de devises, dont le yen. Par conséquent, des événements éloignés peuvent avoir des répercussions importantes, même sur des institutions ou investisseurs locaux. De nouveaux vecteurs de contagion sont apparus. Avec l augmentation des risques échangés sur et par le biais des marchés, les possibles effets en chaîne d un assèchement de la liquidité dans certains compartiments ou pour certaines institutions se sont multipliés, et nous constatons actuellement que ce processus peut être totalement imprévu. Les risques sont devenus mobiles, je dirais même si mobiles que nous ne savons plus où ils sont véritablement localisés. 4

5 Le troisième et dernier point porte sur les déséquilibres mondiaux. Il se peut que la libéralisation des mouvements de capitaux transfrontières ait assoupli les contraintes de financement pour les emprunteurs, permettant de financer des déficits courants toujours plus grands. Dans un sens, la mondialisation financière a permis la déconnection de l épargne nationale des investissements nationaux ; c est une évolution bienvenue, dans la mesure où elle permet une allocation mondiale plus efficiente de l épargne. Toutefois, la diversité des évolutions des marchés financiers à travers le monde pourrait également avoir créé, ou du moins facilité, les déséquilibres mondiaux. La capacité des pays à produire des actifs financiers sûrs et liquides est largement indépendante de leur niveau de croissance économique : les revenus croissants des pays émergents ont besoin d être placés sur des marchés financiers sûrs et liquides. Enfin, dans tous les cas, la question de la soutenabilité, c est-à-dire de la résilience des flux de capitaux à l accumulation des déséquilibres, demeure essentielle. Si les flux de capitaux ont tendance à se déplacer librement à travers les frontières, les régimes de change restent, eux, très différents en termes de degré de flexibilité. Cette situation entraîne des ajustements asymétriques en fonction du régime de change, non seulement entre zones monétaires, mais également au sein d une même région, comme en Asie. Globalement, certaines des principales devises flottantes pourraient finir par endosser une plus forte proportion de l ajustement qu elles ne le devraient. Le maintien de marchés de capitaux mondiaux intégrés dans un environnement où subsistent de telles différences pourrait ne pas être soutenable à long terme. Une correction sans heurt des déséquilibres mondiaux pourrait par conséquent nécessiter une plus grande flexibilité de la part des pays disposants d importants excédents du compte de transactions courantes et d un régime de change fixe. Je conclurai mon propos en soulevant une grande question de stabilité financière internationale pour le futur. Comme je l ai mentionné, les systèmes financiers sont devenus plus efficients sous l effet de la mondialisation et de l innovation. Mais sont-ils devenus plus résilients, c est-à-dire mieux à même d absorber les chocs? Aucun d entre nous ne peut répondre à cette question aujourd hui, mais il sera intéressant pour les banques centrales et les autorités financières de suivre les évolutions financières dans les prochains mois pour tenter de rassembler des éléments de réponse. Mesdames et Messieurs, je vous remercie de votre attention. 5

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Quels enseignements de l expérience française (1983-1990)

Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Développement des marchés de capitaux Quels enseignements de l expérience française (1983-1990) Séminaire de clôture Tunis, le 23 mai 2013 Françoise Drumetz Directeur de la coopération extérieure CONTEXTE

Plus en détail

Commentaires. Michael Narayan. Les taux de change à terme

Commentaires. Michael Narayan. Les taux de change à terme Commentaires Michael Narayan L étude de Levin, Mc Manus et Watt est un intéressant exercice théorique qui vise à extraire l information contenue dans les prix des options sur contrats à terme sur le dollar

Plus en détail

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur.

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Bienvenue. Des arguments qui comptent Les points forts des fonds de placement du Credit Suisse. De nets avantages Les fonds de placement:

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière?

Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 12 mars 2015 à 13:47 Chapitre 5 Qu est-ce que la globalisation financière? Introduction La globalisation financière est à la fois la condition d un système financier

Plus en détail

Vers quel système monétaire international?

Vers quel système monétaire international? Colloque International de la Banque de France Paris, le 4 mars 2011 Jacques de Larosière Vers quel système monétaire international? J axerai mes propos sur trois thèmes : 1. Quelles ont été - historiquement

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Cadrer la stratégie boursière

Cadrer la stratégie boursière Chapitre 1 Cadrer la stratégie boursière Chercher la valeur dans tout investissement Qu est-ce que la stratégie boursière? Elle consiste à «chercher la valeur», nom technique utilisé par les analystes

Plus en détail

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation?

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? Edouard VIDON Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service des Études macroéconomiques et

Plus en détail

Colloque Prévention et gestion de la fraude aux cartes bancaires 17 janvier 2008. Discours d ouverture par M. Noyer, Gouverneur de la Banque de France

Colloque Prévention et gestion de la fraude aux cartes bancaires 17 janvier 2008. Discours d ouverture par M. Noyer, Gouverneur de la Banque de France Colloque Prévention et gestion de la fraude aux cartes bancaires 17 janvier 2008 Discours d ouverture par M. Noyer, Gouverneur de la Banque de France Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Je suis

Plus en détail

Veuillez trouver ci-joint la communication de Monsieur le Gouverneur à l occasion du forum international des finances et des affaires tenu à

Veuillez trouver ci-joint la communication de Monsieur le Gouverneur à l occasion du forum international des finances et des affaires tenu à Veuillez trouver ci-joint la communication de Monsieur le Gouverneur à l occasion du forum international des finances et des affaires tenu à Casablanca du 2 au 5 décembre 2003. PRÉSENTATION DE MONSIEUR

Plus en détail

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n

Plus en détail

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut

LE DOLLAR. règne en maître, par défaut LE DOLLAR règne en maître, par défaut Les arrangements monétaires internationaux sont examinés à la loupe depuis la crise financière mondiale Eswar Prasad LE DOLLAR a été la principale monnaie mondiale

Plus en détail

Les pratiques de simulation de crise: enquête auprès de quarante-trois grands établissements financiers

Les pratiques de simulation de crise: enquête auprès de quarante-trois grands établissements financiers Ingo Fender (+41 61) 280 9458 ingo.fender@bis.org Michael S. Gibson (+1 202) 452 2495 michael.s.gibson@frb.gov Les pratiques de simulation de crise: enquête auprès de quarante-trois grands établissements

Plus en détail

p r o v i d i n g c o n f i d e n c e t h r o u g h p e r f o r m a n c e

p r o v i d i n g c o n f i d e n c e t h r o u g h p e r f o r m a n c e p r o v i d i n g c o n f i d e n c e t h r o u g h p e r f o r m a n c e Nos Services Trident Fund Services la division du groupe Trident Trust dédiée à l administration des fonds propose aux gestionnaires

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

LES OPERATIONS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier 1

LES OPERATIONS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier 1 LES OPERATIONS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier 1 Couverture : Protéger des créances ou des dettes (commerciales ou financières) contre le risque de variation

Plus en détail

Paris Europlace Forum financier international 20 avril 2015 «FAVORISER LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN EUROPE»

Paris Europlace Forum financier international 20 avril 2015 «FAVORISER LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN EUROPE» Paris Europlace Forum financier international 20 avril 2015 «FAVORISER LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE EN EUROPE» Table ronde 3 : Revue de la stabilité financière de la Banque de France «Financement de l économie

Plus en détail

Les Marchés boursiers émergents

Les Marchés boursiers émergents Benjamin Ndong Les Marchés boursiers émergents Problématique de l efficience Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015)

NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) NOTE D'INFORMATION SUR L'ÉMISSION OBLIGATAIRE DE $.US 1 MILLIARD SUR 10 ANS (JANVIER 2015) En vue d éclairer l opinion publique tunisienne, initiée et non initiée, sur l opportunité de l émission obligataire

Plus en détail

Monnaie, Banque et Marchés Financiers

Monnaie, Banque et Marchés Financiers Collection FlNANCE dirigée par Yves Simon, Professeur à l'université Paris-Dauphine, et Delphine Lautier, Professeur à l'université Paris-Dauphine Monnaie, Banque et Marchés Financiers Didier MARTEAU C

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE)

RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE) RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE) apperçu des Principaux risques et caractéristiques Annexe 2 Table des matières 1. Préambule 5 2. Informations générales sur les risques 6 2.1 Introduction

Plus en détail

Options en matière de réforme des systèmes financiers

Options en matière de réforme des systèmes financiers Options en matière de réforme des systèmes financiers Hansjörg Herr et Rainer Stachuletz Le projet de mondialisation néolibérale est monté en puissance à la fin des années 1970 grâce aux politiques de

Plus en détail

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants?

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants? Renforcement des capacités en matière de Leadership au niveau du Secteur Public dans le contexte de la crise financière et économique Par Dr. Najat ZARROUK Introduction Quels défis pour l Administration

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

Service actions et options

Service actions et options Rob Wilson/schutterstock.com Service actions et options Réussir ses investissements en actions exige du temps, des recherches et de la discipline. Le service actions et options de KBC Private Banking vous

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

Les conséquences de l'uem sur le système monétaire international

Les conséquences de l'uem sur le système monétaire international SPEECH/98/201 Yves-Thibault de SILGUY Membre de la Commission chargé des affaires économiques, monétaires et financières Les conséquences de l'uem sur le système monétaire international Conférence sur

Plus en détail

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

QU EST-CE QUE LE FOREX?

QU EST-CE QUE LE FOREX? Chapitre 1 QU EST-CE QUE LE FOREX? 1. INTRODUCTION Forex est la contraction de foreign exchange qui signifie «marché des changes». C est le plus grand marché du monde. Le volume journalier moyen des transactions

Plus en détail

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché

2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché 2.1.2. La fixation du taux de change sur le marché La loi de l'offre et de la demande Comme tout marché concurrentiel, le marché des changes est régi par la loi de l'offre et de la demande. Les offres

Plus en détail

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS.

Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS. Comité des produits Discours du Directeur général. 29 mai 2012 1 DISCOURS D OUVERTURE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL AU COMITÉ DES PRODUITS 28 mai 2012 Madame la Représentante permanente adjointe de Sri Lanka, Présidente

Plus en détail

UPEC - AEI M2 AMITER Action humanitaire internationale et ONG Soiio-Economie de la mondialisation - D. Glaymann 2011 1

UPEC - AEI M2 AMITER Action humanitaire internationale et ONG Soiio-Economie de la mondialisation - D. Glaymann 2011 1 Les fonctions d un système monétaire international Les crises et la réforme du SMI fondé à Bretton Woods. La nature du système né dans les années 1970 Soiio-Economie de la mondialisation - D. Glaymann

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity.

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity. Proposition prébudgétaire 2015 de l Association canadienne de l électricité (ACÉ) présentée au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Des Paniers diversifiés et gérés professionnellement. Les Paniers

Des Paniers diversifiés et gérés professionnellement. Les Paniers Des Paniers diversifiés et gérés professionnellement Les Paniers 3 Optez pour la flexibilité, la clarté et la tranquillité d esprit 4 Qu est-ce qu un Panier? 6 La diversification, ou comment réduire le

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

L évolution du marché des prêts consortiaux en Amérique du Nord

L évolution du marché des prêts consortiaux en Amérique du Nord L évolution du marché des prêts consortiaux en Amérique du Nord Jim Armstrong L e crédit consortial, qui se situe à la confluence des services bancaires commerciaux et des services bancaires d investissement,

Plus en détail

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14

Approches macroéconomique et fiscale. Introduction à la première partie... 14 TABLE DES MATIERES Préface... 5 Avant- propos... 9 Partie 1 Approches macroéconomique et fiscale Introduction à la première partie... 14 CHAPITRE 1 La politique budgétaire est- elle encore efficace pour

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010

L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010 L assurance, un secteur singulier : En quoi les assurances diffèrent-elles des banques? Synthèse Juin 2010 L impact de la crise financière récente sur le secteur financier et les économies a été extrêmement

Plus en détail

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données La force de l engagement MD POINT DE VUE Impartition réussie du soutien d entrepôts de données Adopter une approche globale pour la gestion des TI, accroître la valeur commerciale et réduire le coût des

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

Croissance à crédit. Vladimir Borgy *

Croissance à crédit. Vladimir Borgy * Croissance à crédit Vladimir Borgy * p. 5-15 L économie mondiale a connu en 2004 une conjoncture exceptionnelle, la croissance annuelle au rythme de 5 % est la plus forte enregistrée depuis 1976 et résulte

Plus en détail

Les échanges Internationaux. L environnement monétaire international

Les échanges Internationaux. L environnement monétaire international Les échanges Internationaux L environnement monétaire international Caractéristiques du système monétaire international (SMI) SMI : structure mondiale de relations commerciales et financières au sein desquelles

Plus en détail

Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012

Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012 Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012 Pierre Andreoletti pierre.andreoletti@univ-orleans.fr Bureau E15 1 / 20 Objectifs du cours Définition

Plus en détail

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels 07/10/2014 Le présent document énonce les risques associés aux opérations sur certains instruments financiers négociés

Plus en détail

Forum Paris Europlace. Intervention de Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics. Pavillon d Armenonville. Mercredi 9 juillet 2014

Forum Paris Europlace. Intervention de Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics. Pavillon d Armenonville. Mercredi 9 juillet 2014 MICHEL SAPIN MINISTRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Forum Paris Europlace Intervention de Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics Pavillon d Armenonville Mercredi 9 juillet 2014

Plus en détail

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Gestion obligataire Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Nous pensons que la répression financière se prolongera encore plusieurs années. Dans cet intervalle, il sera de plus en

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises?

Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises? Exclusif : Opportunités en temps de crise, quels défis pour les entreprises? En marge du salon «Outsourcing & IT Solutions 2009», le cabinet Ernst & Young a présenté les résultats de l étude intitulée

Plus en détail

Comment mieux comprendre la communication financière?

Comment mieux comprendre la communication financière? Comment mieux comprendre la communication financière? AXA Group Solutions Web Shared Services/Digital Studio - Novembre 2012 Focus sur l Investor Day Contacts: Communication interne Groupe : comint@axa.com

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.

Cela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales. 1 Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine Saint Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l Essonne, membres du groupe de travail Assemblée nationale Sénat sur la

Plus en détail

WEALTH MANAGEMENT MARKET INSIGHT

WEALTH MANAGEMENT MARKET INSIGHT WEALTH MANAGEMENT MARKET INSIGHT AOÛT 2013 Analyse Marché ÉCLAIRAGE - AOÛT 2013 Solutions en matière d investissements alternatifs liquides Le récent développement des fonds alternatifs liquides profite

Plus en détail

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE

CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE CHAPITRE 9 LE SYSTÈME BANCAIRE 9.1 LE SYSTÈME BANCAIRE AMÉRICAIN Contrairement aux banques de plusieurs pays, les banques américaines ne sont ni détenues ni gérées par le gouvernement. Elles offrent des

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM COMMUNIQUE de Presse PARIS, LE 13 JANVIER 2015 UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM UFF Oblicontext 2021 est un

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire

Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Chapitre 9 : Les étapes de la construction de l Europe monétaire Que dit le Traité de Rome en matière monétaire? Pas de propos très détaillés. Ce qui est mentionné, c est l ambition de créer une aire régionale

Plus en détail

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande N o 11 626 X au catalogue N o 018 ISSN 1927-5048 ISBN 978-1-100-99873-2 Document analytique Aperçus économiques La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande par Komal Bobal, Lydia Couture

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES? Dossier spécial Après une reprise observée en 2012 et 2013 (de l ordre de 2 et 2,5 %), l Organisation Mondiale du Commerce prévoit une croissance du commerce international de l ordre de 4 à 4,5 % en 2014.

Plus en détail

POURQUOI LES RÉFORMES DE FAÇADE DU FMI ET DU SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL NE SUFFISENT PAS

POURQUOI LES RÉFORMES DE FAÇADE DU FMI ET DU SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL NE SUFFISENT PAS Document de recherche Novembre 2010 32 POURQUOI LES RÉFORMES DE FAÇADE DU FMI ET DU SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL NE SUFFISENT PAS Yilmaz Akyüz DOCUMENT DE RECHERCHE 32 POURQUOI LES RÉFORMES DE FAÇADE

Plus en détail

4795-00F-MAR15. Brochure de produit

4795-00F-MAR15. Brochure de produit 4795-00F-MAR15 Brochure de produit ParPlus et ParPlus Junior Assomption Vie, une des rares compagnies mutuelles d assurance vie au Canada, est fière d offrir ses plus récents produits d assurance vie entière

Plus en détail

Fonds de revenu fixe Fiducie d obligations à rendement global Phillips, Hager & North Fiducie d obligations à rendement élevé RBC

Fonds de revenu fixe Fiducie d obligations à rendement global Phillips, Hager & North Fiducie d obligations à rendement élevé RBC F O N D S R B C Prospectus simplifié Le 19 décembre 2011 Parts de série O Fonds de revenu fixe Fiducie d obligations à rendement global Phillips, Hager & North Fiducie d obligations à rendement élevé RBC

Plus en détail

Le rôle du courtier principal

Le rôle du courtier principal AIMA CANADA SÉRIE DE DOCUMENTS STRATÉGIQUES Le rôle du courtier principal Le courtier principal (ou courtier de premier ordre) offre aux gestionnaires de fonds de couverture des services de base qui donnent

Plus en détail

CHAPITRE 5 : LA GLOBALISATION FINANCIERE

CHAPITRE 5 : LA GLOBALISATION FINANCIERE CHAPITRE 5 : LA GLOBALISATION FINANCIERE Monnaie et Finance Internationales David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2013-2014 Université Paris 8 Table des matières 1 Historique de la globalisation

Plus en détail

Les paiements de détail : enjeux stratégiques

Les paiements de détail : enjeux stratégiques Les paiements de détail : enjeux stratégiques Sean O Connor L e système de paiement des transactions de détail joue un rôle crucial dans l activité commerciale au Canada. Grosso modo, ce système regroupe

Plus en détail

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres

Plus en détail

Webinaire ICCA/RBC : Tendances conjoncturelles Les opérations de change : un risque ou une occasion d affaires?

Webinaire ICCA/RBC : Tendances conjoncturelles Les opérations de change : un risque ou une occasion d affaires? Webinaire ICCA/RBC : Tendances conjoncturelles Les opérations de change : un risque ou une occasion d affaires? Vue d ensemble Le marché des changes : comment ça fonctionne Mythes Études de cas Gestion

Plus en détail

Prévoir sur mesure et profiter outre mesure

Prévoir sur mesure et profiter outre mesure ÉPARGNE 3 PORTFOLIO 3 Prévoir sur mesure et profiter outre mesure Avec des solutions de prévoyance 3 e pilier. Des réponses concrètes à vos interrogations Un 3 e pilier à votre mesure Pour un présent serein

Plus en détail

Faut-il encourager les ménages à épargner?

Faut-il encourager les ménages à épargner? Faut-il encourager les ménages à épargner? Analyse du sujet : Nature du sujet : Sujet de type «discussion». Problématique explicite. Mots-clés : Ménages ; épargner épargne des ménages Encourager Epargne

Plus en détail

LE FOREX ou marché des changes

LE FOREX ou marché des changes LE FOREX ou marché des changes L essentiel sur $ Le risque est au bout du clic En partenariat avec Qu est-ce que c est? Le Forex est le marché des changes (FOReign EXchange en anglais, marché des devises).

Plus en détail

La nouvelle façon d investir sur les marchés

La nouvelle façon d investir sur les marchés Holdings plc La nouvelle façon d investir sur les marchés Accédez aux CFD IG Markets 17 Avenue George V 75008 Paris Appel gratuit : 0805 111 366 * Tel : +33 (0) 1 70 70 81 18 Fax : +33 (0) 1 56 68 90 50

Plus en détail

DES ÉQUILIBRES INSTABLES *

DES ÉQUILIBRES INSTABLES * DES ÉQUILIBRES INSTABLES * Département analyse et prévision de l OFCE Le déficit courant des États-Unis se dégrade continuellement depuis 1991 et a atteint un niveau record de 6,6 % du PIB en 2006. Il

Plus en détail

Notes d allocution de la présidente et première dirigeante de la SADC, Michèle Bourque

Notes d allocution de la présidente et première dirigeante de la SADC, Michèle Bourque 1 Notes d allocution de la présidente et première dirigeante de la SADC, Michèle Bourque Autorité de règlement de faillite : le nouveau rôle de la SADC CD Howe Institute 9 juin 2014 INTRODUCTION Bonjour,

Plus en détail

INFORMATIONS CLES POUR L INVESTISSEUR

INFORMATIONS CLES POUR L INVESTISSEUR INFORMATIONS CLES POUR L INVESTISSEUR Ce document fournit des informations essentielles aux investisseurs de cet OPCVM. Il ne s agit pas d un document promotionnel. Les informations qu il contient vous

Plus en détail

Études. La position extérieure : éléments de mesure et utilité pour la politique monétaire et la stabilité financière

Études. La position extérieure : éléments de mesure et utilité pour la politique monétaire et la stabilité financière La position extérieure : éléments de mesure et utilité pour la politique monétaire et la stabilité financière La position extérieure reflète la situation patrimoniale d une économie vis-à-vis de l extérieur.

Plus en détail

ComStage ETFs: Les ETFs par Commerzbank

ComStage ETFs: Les ETFs par Commerzbank ComStage ETFs: Les ETFs par Commerzbank Des frais de gestion parmi les plus bas du marché (1) (1) Source: BGI ETF Landscape. Un tableau comparatif des frais de gestion (total des frais sur encours) pratiqués

Plus en détail

Récapitulatif: Du 17 au 28 Août 2015. Mesures de développement de la place de Paris. Retard dans l implémentation du format SWIFT au Maroc.

Récapitulatif: Du 17 au 28 Août 2015. Mesures de développement de la place de Paris. Retard dans l implémentation du format SWIFT au Maroc. Du 17 au 28 Août 2015 Récapitulatif: Mesures de développement de la place de Paris. Retard dans l implémentation du format SWIFT au Maroc. Accord de partenariat entre la Bourse de Casablanca et London

Plus en détail

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées

Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise

Plus en détail

Conditions générales de vente

Conditions générales de vente Conditions générales de vente Conditions générales Article 1 : But de la société F O R E X A&G Associates, est une société Mauricienne, qui a crée A&G Forex un service, sur Internet, qui fournit des signaux

Plus en détail

Recherches mises en valeur

Recherches mises en valeur Recherches mises en valeur Résumé hebdomadaire de nos meilleures idées et développements au sein de notre univers de couverture La Meilleure Idée Capital One va fructifier votre portefeuille 14 février

Plus en détail