ta DIRECTION DE: conceptuel du normalisateur 'l.'organisme privé de normalisation comptable international.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ta DIRECTION DE: conceptuel du normalisateur 'l.'organisme privé de normalisation comptable international."

Transcription

1 DROIT DES SOCIÉrËs SOUS No -,murnrors 66E ANNÉE - ta DIRECTION DE: Repèrc r Dorothée GALLOIS-COCHET, Henri HOVASSE, lean-pierre LEGROS, Renaud MORTIER, lean-luc PIERRE, Myriam ROUSSILLE, Renaud SALOM0N, Stéphane T0RCK lssn o4d"o77 Alertes 4 Etudês et z Commentaires r z: Formule r Notamment ce mois-ci : Comptes sociaux > COMMENTAIRES, Les enjeux [a rêvision du cadre + Sociêté cmle Cuse d'agrément et avantages matrimoniaux (CA Colmar, 'l'" ch. civ., sect. A, conceptuel du normalisateur com ptable international I oct.204) Étu par Yvonne MULLE& par Henri HOVASSE (p.9) TSAS Rémunération du présint, convention réglementée et abus majorité (Cass. com.,4 nov. 204) par Dorothée CALLOIS-COCH ET (p. z+) 8 sas Responsabi I ité personnel le s membres du comité surveilnce d'une SAS (Cass. com., 4 nov. 20 4) maître conférences en droit privé, co-directrice du Centre droit pénal et criminologie, LJniversité Paris Ouesf Nantere (p.6) 'l.'organisme privé normalisation comptable international. l'lasb. qui produit normes comptab obligatoires pour cornptes consolidés s sociétés cotées (normes IFRS) a ncé, puis 2004, un proiet révision son cadre conceptuel qui doit aboutir ta fin l'année 205. Or, parce que le cadre conceptuei définit politique comptable qui prési [a création, Ia révision mais aussi l'interprétation s normes IFRS, sa révision porte s enjeux fois politique et normatif qui rnéritent ici d'être rappelés. par Myriam ROUSSILLE (p.27) Cautionnement r4 Procédure collective z La décration créance ne relève pas s actes gestion Étu par Sûreté accordée par une SCI : l'exigence non-contrariété I'intérêt social Michel STORC/( (p. ro) quotidienne (Cass. com., 4 mars 204) par Jean-Pierre ffcnos (p. ls) r7 Abus biens sociaux Absence contrariété l'acte gestion l'intérêt social (Cass. crim., 22 oct. 20 4, 2 espèces) par (p.37) Renaud SALOMON 9 Cession droits sociaux Actionnariat sarié (CE, 3" et 8u ss-sect., Commissaire aux comptes rz L'article 632-tdu règlement génêralamf et [es commissaires auxcomptes : Commission s sanctions tient bon [a barre Commentaire par Stéphane IORCK (p. ro) Divins r Seu[ l'épouxassocié a [e droit percevoir divins issus parts socia communes Com m e ntai re par Re n au d M O RT I E R (p. tt+) 26 sept. 20 4) par lean-luc PIERRË (p. 4t) Ô'LexisNexis' La Rédaction vous prêsente ses meilleurs væux pour ['année zor5

2 ororr ors soctérés. REVUE MEN5UÊLLE LEXISNEXIStURISCLASSEUR Étus -IANVIER :o:s, Les enieux [a révision du cadre conceptuet du normalisateur com ptabte internationa[ Yvonne MULLER, maître conférences en droit privé, co-directrice du Centre droit pénal et criminologie' tjniversité Paris Ouest Nanterre t'lasb, q-tli produit.[es normes comptabtes L,organisme privê normalisation comptable internationat, (noimes l'rnb) a'tancê, puis 2oo4' un proiet obtigatoires pour comptes consotidés.dér-iiicii.ot.r or, parce que le cadre conceptuel zor5. Èannée révision son cadre conceptuet qui uoit auoutiiâ t. rin ttinterprêtation s normes IFRS' au-ssi mais rêvision dêfinit ta potitique comptabte qui prêsi i;;;ti"", ta qui mêritent ici d'être rappelês' sa rêvision porte s enieux ta fois potitique et normatif - À tortou raison, un Iien a été établi entre crise financière nom et le référentiel comptable international connu sous le normes IFRS ou la's2/frs et produit, pour seuls comptes normaconsolidés s sociétés cotées, par un organisme privé Stanlisation comptable international, l'!nternational Accounting certaine une acquis ont IFRS normes (IASB). Les ia,rds Boaru eu.ronotoriété en France, puis leur adoption par un règlement a qui a rendues obligatoires pour sociétés oé"n 2002 totées s États membres compter du " janvier 2005' normes Sans être évimment cause crise financière, pruntiel règ aux comptab internationa associées qui est en auraient, dit-on, amplifié ses effets' Concrètement' ce c'est-actifs' certains juste valeur en l'évaluaiion cause, c;est i;;i;" sinrplifiant, Ieur eitimation valeur marché réelle u pot"ntiuff. On lui reproche d'amplifier mouvements cours s baisse En cas Ia baisse' maiché, hausse comme lo*r" uu moment crise s subprimes, l'évaluation s constater s actifs financiers juste valeur oblige banqu.es Afin propres' fonds leurs e entraînant une baisse efrelirtiont contraintes resoecter rèq, pruntiel, banques sont alors 5. La comptabilisation juste actifs c massi"uement 'cér ventes valeur initie ainsi un nouveau cycle dépréciations et (effet procyclique). Or, le recours juste valeur est un choix logique o*piuut". ll truve un fonmentthéorique ettire donc sa table ron du 23 Ncilr : Cet article est tiré, en partie, d'une intervention faite piris ll panthéon-assas avec le soutien l'àssociation + e t,rniversité iôl o.lonr" Ài iuristes du masler 2 l'universite Paris Dauphine' aepo,tirgstandards trauit par «Normes internatio- 6' politique comptable cle l'iasb Aussi, très vite' critiques visant normes comptab internationa, et spécialement idéovenir pour technique le terrain ;utiu'uuf"ur, ont débordé igiqr" et politique. Dans le débat sur crise financière' décnërrn",.ornp,abls internationa vont ainsi faire l'objet conclusions rutint potitiques au plus haut niveau notamment 7' du Conieil ECOFIN et du G20 comp2 - La critique politique véhiculée par le-* normes concepcadre le cause en diiectement met tab interntiona le 8. iu"i a" r'rasa Pcé en introduction l'ensemble s normes' un.socle théorique' cadre."jr".on.uptuel est une sorte s,appliquer commun toutes normes qui a été développé pour objecd'abord tout ll définit comptabies' modè différents du anguire pierre tifs s états financiers. CLte définition est éléments autres tous luar".on."ptuel puisqu'en découlent cle qui sousdéfinis dans ll cadrb conceptuel, c'est--dire concepts financiers ainsi présentation.s.états et l préparation nnt oue.uir.iérittiques qualitatives et éléments composant üinjorrution compt;ble. i'arce qu'il est un outil d'harmonisation défini en introet cohérence ds normes, son objectif, tel que I'IASB déveair il doit : rge est conceptuei, cadre duction du normes exis lopper futures normes comptab.et réviser s préparate.urs air tuni", ; au-l il a encore votation sujetl traiter aussi mais IFRS o Jtats financiers appliquer il doit encore couverts par une norme et, d'une façon génerale' s air aucliteurs et utilisateurs dans compréhension normes IFRS. i. irr",*iir,rl-iiiuniia 2. na d'iniormation 'tiliriàioi^i financière»' a,riiounting standards pour n Normes comptablqs internatio,^f"i l',s utt u nom üilisé pour l"i nor.'"t to'ptab avant une réiorme Ë'iôd i ; Ë;;;tton a. i"qr"it. t'r,tsc, l' tntetnational Accounting standatds f èr.r,iià",;"iianisme qrii a précédé l'lasb, se translorme en iondation et I IRSB' confie l'activitee normaiisation comptable Organismeou Comité international s normescomptab.»' iiiult.orn " " règi (CE) n" 606/2002' 9 iuitl' 2002 sur l'applicæion,s UE, 200: ' p' l modr I nrlmes cornptabl internationa : IOCE n' L 23, I sepl ' 'iu piiù-,agt"**nt CE n" 29/2008 du l mars 2008 (IOUE n' 97' 9 avr' i;, C;;r. 20t)8. p. 6). et crrs e iinancière' ropo.sîtion,s ï.-ili"ii ", p. Morand Normescomptab/escoatptable' Rapportau Minisue du svstëme règuiion ;;;;;;-;;"i;'." 'l'economie. l3 ocl' 20Ù9' P l.tndustrie et dc l Emploi 6. B. 7. crise: Rev éco' fin 20t9' Cosse, La normalisation comptable face p. 387 ets., spéc. P )00' i'ii. ii*r,i, a"'bforntation' «Options d approfondissementiinancière '' p; 3' ôuelle evolution, no,^""o*pitub iuite crise : ;; c. ;;;;' aapfo,t a iàio,. ation n' 50B' Les normes comptab\es D-. ffi nieu pôiitique Commission s iinances' mars 2009' Docu',, I"rl;uro"ru 'ment^ç t " Assemblëe nüionale p' lù0' d int'ormation, une cûse intelé.ï"lrr i,.t* ie normalisation,orrrptubl" i't"''utionale' avr' i;r;;;lh-ê;;pbbiiti, conuote,.quctit, écivuibert, t' t 7, vot' ' 20 ' p' 2'

3 onoroes soclérés - REvUEMEttsuELtELExl NExls,uRlsctAssEuR'lAuvlER Étus 2o5 e, Publié pour première fois en 989 le cadre conceptuel o. Ce I'IASB fait l'objet, partir 2004, d'un projet révision projet est mené conjointement avec le normalisateur comptable américain, le Financial Accounting Standards Board (FASB), dans une logique convergence s normes'. En 200, ux norma[isateurs vont publier, en même temps, ux textes sembb correspondant l'achèvement première phase. r2 pour I'IASB du cad re con ceptu el l' i nfor m aü o n fi n ani I s'agit 4 - Sa lecture montre qu'il tend plutôt vers un modèle anglosaxon que continental comptabilité, dès lors qu'il fait s investisieurs boursiers stinataires, non pas exclusifs mais prioritaires, s états financiers. Si notion mênre d'investisseur est érgie dans le projet cadre conceptuel, ils meurent stinatjres privilégiés. L'objectif s états financiers est alors, selon le texte même du cadre conceptuel, d'air investisseurs prendre s décisions économiques mais auss-i montrer iésultats gestion s dirigeants. L'objectif tranche avec conception coniinentale comptabilité, plus juridique et patri7 moniale, et réputée stinée rendre s comptes une diversité d'utilisateurs. De comptabilité «algèbre du droit' 'u, 9! s. seraitainsi passé comptabilité n grammaire I'économie ' Or, le choix du modèle anglo-saxon comptabilité détermine représentation l'entreprise ainsi qu'une conception sagourernance'o. L'entreprise se présente ici plus comme un actif cière (Conceptual Framework for Financial Reporting) qui rempce donc celui 989. Les ux nouveaux chapitres intégrés portent su r L'objectif l'information financière usage généial (chapitre ) et Les caractéristiques qualitatives d'une informa' tion financière utile (chapitre 3). Entre 20 0 et 202, le processus révision est ralenti voire arrêté. ll va reprendre en202 avec ux modifications importantes. La première est que le projet d'une révision commune avec le FASB est abandonné. La secon est volonté d'une révision globale et non plus point par point. Depuis 20 3, I'IASB a ncé une nouvelle procédure révision qui est, aujourd'hui, il:.' i:: 't::.- économique qu'il faut valoriser, qu'une institution.appelée 2. Concrètement, direction prendre s décisions économiques es entreprises est tenue par s objectifs création valeur pour actionnaires. Aussi, question récente prise e.n torpt" par norme comptable l'information sociétale l'entieprise n'entre pas dans le débat sur le cadre conceptuel. De normes éborées pour guir décisions s investisseurs, une entreprise qu'il convient valoriser et qui n/a compte rendre qu' ses actionnaires, d'aucuns soutiennent que le cadre conceptlel se nourrit s théories l'agence et du marché efficient, ou encore/ pour le dire autrement, qu'il privilégie un capitalisme actionnarial sur un capitalisme partenarial. Sans entrer dans le débat, on peut en déduire que direction l'entreprise. se trouve dès lois tout entière déterminée par son image comptable mi-parcours. Le nouveau cadre conceptuel est attendu pour fin 205, début2o6. Considérée comme le développement le plus important en comptabilité puis restructuration l'iasb et l'adoption s normes IFRS par l'europe, révision du cadre conceptuel porte s enjeux liés non seulement sa dimension politique () mais aussi sa dimension normative (2). taa. ill ::l' ir,. La dimension politique du cadre conceptuel façonnée par l'orientation politique du cadre.conceptuel.". i,, tr i 3 - Philippe Danjou, membre l'lasb, affirmait récemment «le cadre conceptuel est le reflet d'une certaine conception l'écono3» reprenant mie» (...) le modèleéconomique libéral etglobalisé a n ainsi ce qu'il écrivait quelques mois plus tôt : le cadre conceptuel a été conçu afin stiner IFRS en premier lieu aux apporteurs capitaux». Que l'on partage ou non propos, ils montrent que le débat est moins celui neutralité ou non du cadre conceptuel que celui pertinence et légitimité s choix politiques véhiculés. De I sans doute critique Bernard Cosse selon quelle réponses comptab cherchées crise financière ne doivent pas masquer véritable crise intelleôtuelle affectant normalisation comptable internationale et s. On peut dès lors relevant directgment du cadre conceptuel politique du dimension restituer quel{ues mots tenter en cadre conceptuel. Au-l s multip enjeux liés normalisation comptable internationale, se joue fondamentalement en arrière-pn ce qu'un 6 et façon auteur appelle philosophie comptable dominante plus concrète, vision l'entreprise et son mo gouvernance que le normalisateur a choisi porter. Que dit le cadre concep- tuel 9. sousl'intitulé^cadrepourpréparaüonetprésentaüonsétatsiinanciers» financialstatementsj,y. {«Frameworkforthepreparationandpresentationof B. Cosse, Cadres ionptab conceptuels, Encyclopédie comptabilité, contrôle gestion et audit : Economica 2009, 2' éd., p.03 et s., spéc., p..09. O. N. Véran, t'iistaire et débokes possib s normes comptab internationa : L'économie politique n" 036, oct t t. À suite l'accrd Norwalk du 8 septembre 2002' 2. Pour te FA B du Statement of financial Accounting, concepts no CRI/ Le cadre conceptuel IFRS, reflet d'une certaine conception l'economie Conférence lae, Paris,7 oct' 204. Plongée dans IFRS : vers s eaux plus cirës et calmes : Revue Banque, mai 204, no Ctssse, La crise notmalisation comptable, une crise intellectuelle, 4. art. préc., p F. Piatet-Pierrot, L'inforntaüon financière lumière d'un changement cadre conceptuel comptable : Étu du message du Présint s sociétés cotées françaises, Thèse Ltniversité Montpellier,2009, p. 2. Prênons, sns entrer dans détails techniques, ux exemp' 23. La juste.vale.ur Le premier exemple estcelui juste valeur définie, transactions s est un principe général d'enregistrement par Ia'normê làs 32, commju le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentanbst agissant dans s conditions concurrence normale». Ainsi, juite valeur peut être fondée soit sur prix s marchés (dite mark-to-markef), soit sur s valeurs modélisées (dite mark-to-mo[) en l'absence d'un marché actif. L'évaluation juste valeur doit permettre d'obtenir s valeurs comptab plus'proches réaiité économique-tradu.isant ainsi richesse propie l'entrep ri se - et est ai nsi pr é{ ér ée. a métho trad iti onnelie d'évaluation au coût historique, lequel consiste enregistrer s éléments leur valeur d'origine. Précisons toutefois, pour justesse du propos que, s'ilfait promotion juste valeur- que i'on retrouve ans'rn grand nombre nortnes IFRS - le cadre conceptuel propose un système mixte issant l'option d'une évaluation au coût historique. ( ) : un 7. R. Chantiri-Chaumanche, Le cadre conceptuel américain tournant dans pensée comptable Normalisation comptable, Actualités et enjeux, Académie s scr'encés et te chniques comptab etfinartcières, 20, p.8 ets., spéc., p Exoression iiree d'e l'ouvrage P. Carnier : «k contptabilité- Algèbre du droit d'obten ation-s sciences économiques», I 947 (reliure inconnue)' "tréthod" Haas, Droit, narmes comptab et contpétitivité : ENA Hors murs, n' 428, 9. J. 'l janvier-iévrier O.'g. cosse, La crise normalisaüon contptable internationale, une crise intellectuelle, art. préc., P Ph. Danjou, Üne mise au point cancernant International Financial Repor' tins Sb;dards (normes IFRS), l"' {évrier 203, IFRS'com' 22. A."Supioç Homo juriclicus, Essai sur {onction anthropologique du droit, Essais : Seuil 2005, P Le cadre coâceptuel ne fait pa directement référence.iuste v.aleur que l'on retrouve, en revanche, dans nonrbreuses normes IFRS. Mais, dès lors que états finânciers doivent refléter le plus fidèlement possible Ia valeur nrarché d'une entrepl'ise, il en fait promotion préférence au coût historique' V' cl'une façori plus générale, sur le suieç F. Pasqualini.et D. Burbi, Dro-it comp' tabte euiopéen einormes IFRS : une scission entrc le droit et le chiffre Rev' sociétés p. 259.

4 Etus onortoes socrétés. REvUE $tensuelle LExlsNExts,uRtscLAssEUR -,ANvtER 2or5 Le second exemple est celui du principe prunce. Le principe prunce est un s grancls principes s comptabilités tradi- au cadre conceptuel mais seulement son Règlement. Par ailleurs, le processus révision du cadre conceptuel n'apportera pas, sur tlon continentaie, que l'on trouve encore dans le Co ce point, modification puisque I'Union européenne, comme l'iasb, ne souhaitent pas doter Ie cadre conceptuel d'une valeur normative, pas même égale celle s normes comptab. Position commune qu'il est aisé comprendre dès lors que, con{érer une valeur normative ar-r cadre conceptuel, obligerait s'interroger sur le pouvoir normatif l'lasb. Quel pourrait être, notamment, l'autorité compétente pour connaître d'un contentieux lié une divergence entre une nouvelle norme et le cadre conceptuel Qui, I'IASB ou l'union européenne, aurait le pouvoir trancher en rnier ressort Nul doute que si un tel pouvoir était reconnu l'union européenne, l'iasb perdrait flexibilité dont elle dispose actuellement dans I'éboration s normes, quel peuvent s'écarter du cadre conceptuel ; elle perdrait également son autonomie dans son activité normative. A l'inverse, il n'est pas commerce français (C. com., art ). Selon l'lasb, prunce est prise en compte d'un certain gré précaution dans l'exercice s jugements nécessaire préparation s estinrations. ll t'aut faire en sorte que actifs ou produits ne soient pas surévalués et que passit! ou charges ne soient pas sous évalués. Autrement dit, on comptabilise une moins-value potentielle mais on ignore une plus-value non effectivement réalisée. Dans ux cas et par prunce, c'est plus faible s valeurs qui est retenue. L'IASB a toutefois considéré que le principe prunce a souvent pour effet masquer véritable richesse l'entreprise, donc sa réalité économique. Aussi, le principe prunce, qul figurait dans le cadre conceptuel 989, a été retiré du cadre conceptuel révisé Toutefois et notamment sous pression l'union européenne, l'iasb a décidé en mars rnier Ia réintroduire dans le futur cadre conceptuel. 24, Facteur déstabilisation l'entreprise pour ceftains le cadre conceptuel doit prendre une pce prépondérante dans hiérarchie du référentiel IFRS pour d'autres 2s. C'est maintenant poser question dimension normative du cadre conceptuel.' 2. La dimension normative du cadre conceptuel 5 - Le titre retif dimension normative du cadre conceptuel vrait apparaître sous forme interrogative tant il renvoie, en réalité, l'absence dimension normative. En effet, alors même qu'il est un outil d'harmonisation et cohérence pour l'ensemble s normes comptab internationa, qu'il oriente l'éboration mais aussi l'interprétation s normes comptab, qu'il estencore l'outil intellectuel sur lequel s'appuie doctrine pour débattre du choix par I'IASB d'une politique comptable, le cadre conceptuel est dénué toute valeur normative. Comme il est affirmé dans son introduction, le cadre conceptuel n'est pas une norme comptable internationale, et en conséquence ne comporte pas disposition normative sur une quelconque question d'évaluation ou d'information fournir. Aussi et en cas conflit entre dispositions d'une norme comptable internationale et le cadre conceptuel, norme prévaut. 6 - Or, cette absence rrormativité du cadre conceptuel, s'ajoute une sorte d'indifférence l'union européenne. On sait en effet qu'elle a adopté normes comptab internationa par 26, rendant Ie règlement (CE) n' 606/2002 obligatoires pour toutes sociétés cotées partir L'Union européenne a donc coulé normes dans le droit. Pour autant, en adoptant normes/ l'union européenne n'a pas discuté le cadre conceptuel qui en détermine philosophie. Pour tenter comprendre le raisonnement l'union européenne, on peut dissocier le politique du juridique. Sur un pn juridique, le cadre conceptuel n'est pas une norme et l'union européenne ne l'a pas intégré dans le droit européen. Par ailleurs, dans son processus validation norme comptable, l'union européenne et plus précisément commission ne sont liées que par le règlement 2002 qui précise que normes ne peuvent être adoptées que si el réponnt l'intérêt public européen et si el satisfont aux critères d'intelligibilité, pertinence, fiabilité et comparabilité exigés l'in{ormation financière 27. Autrement dit, l'union européenne n'examine pas, et n'a pas examiner, conformité d'une norme 24. B. Cosse, La cise normalisation comptable internationale, une crise intellectuelle, art. préc., p Rapport AFEP/N'lef, Ren{orcer le processus d'adoption s normes comptab internationa/e-s : un enjeu stratégique pour l'union européenne, juill PE etcons. ice), règl. (CE) n" 602i2002, préc. 27. P[. et Cons. (CE), règl (CE) n" 602/2002, préc., art concevable que l'union européenne se retrouve, par le biais d'un contrôle conformité s normes au cadre conceptuel qu'elle aurait officiellement approuvé, soumise tutelle l'iasb, u simple» organisme privé vocation internationale. 7 - Pour autant, réflexion sur valeur normative du cadre conceptuel ne saurait se limiter au seul constat l'absence d'intégration dudit cadre dans l'ordre juridique européen et partant, par voie du règlement, dans ordres juridiques étatiques. L'évolution du droit dépasse aujourd'hui figure d'un ordre juridique pyramidal et étatique et s'analyse davantage, dans un droit dit postmorne, comme une n nsification normative» entendue comme «montée en puissance normativité, 28. Est ici visée multiplication toutes sortes normes, juridiques mais aussi non juridiques ou u soup». Nul doute que le cadre conceptuel, bien que dénué valeur normative juridique au sens strict, joue un rôle dans l'ensemble normatif comptable. En témoigne, en premier lieu, reconnaissance du cadre conceptuel par l'union européenne qu'elle soit indirecte ou implicite. La reconnaissance indirecte du cadre conceptuel par l'union européenne se fait travers l'homologation norme comptable lorsque celle-ci renvoie au cadre conceptuel. Ainsi, l'union européenne a adopté Ia norme IASB en 2004 (amendée en 2008) retive «aux méthos comptab, changements d'estimation comptable et erreur». Or, celle-ci prévoit, pour sélection et application s méthos comptab, qu'en l'absence norme, direction doit faire référence aux définitions, critères comptabilisation et d'évaluation s actifs, s passifs, s produits et s charges «énoncés dans le cadre conceptuel». La reconnaissance implicite du cadre conceptuel résulte l'adoption globale, par le règlement (CE) n" 6O6/2OO22e, s normes IFRS dès lors que leur contenu est déterminé par le cadre conceptuel. Ce justifie l'implication l'union européenne dans le processus révision du cadre conceptuel travers le jeu politique s échanges avec l'lasb. Ainsi, l'union européenne a mandé, et obtenu, réintégration du principe prunce dans le futur cadre conceptuel. En second lieu, il convient souligner que l'autorité s marchés financiers sanctionne viotion s normes IFRS par le biais l'article 223- son Règlement général au titre duquel «L'information donnée au public par l'émetteur doit être exacte, précise et sincère». L'AMF pourrait être amenée, dans le cadre ce contrôle, soit se référer au cadre conceptuel, soit écarter l'argunrent opposé par l'entité poursuivie et tiré complexité norme comptable 30 en l'invitant se référer audit Cadre. Le cadre conceptuel a en effet vocation, comme indiqué dans son 28. C. Thibierge, La nsification normative, Découverte d'un processus : D. 20 4, p L-). PE et Cons. CE). règl. (CE) n' 602/2002, préc. Sur ce sujet, V. Ih. Cranier, CA Paris, 7 nov. 203, n'202i6808, X / La société Ericorama : lurisdata n' ; Bull. Joly Bourse, 28 févr. 20, naq

5 DROTTDESSOC ÊrÉS - REVUE MENSUEITE LEXISNEXISIURTSCLASSEUR -,ÀNVTER 205 Érudas introduction, air n utilisateurs dans Ia compréhension s normes IFRS». I - Pour conclure, il est intéressant rappeler que premières normalisations comptab, apparues au milieu du XX" siècle, sont nées sans cadre conceptuel, règ comptab prenant alors ancrage dans le droit 3. En France où a longtemps prévalu une vision patrimoniale et juridique comptabilité, celle-ci sera perçue comme l'expression chiffrée du droit civil ou du droit commercial mais aussi du droit fiscal, ou encore du droit social révént autant politiques comptab que droits. La tentative d'une harmonisation comptable européenne, initiée dans années 970, estencorefortementancrée dans le droit puisqu'elle s'inscrit dans Ie cadre plus rge d'une harmonisation du droit s sociétés. Mais c'est peut-être l l'une s raisons l'échec du processus d'harmonisation puisque Ies oppositions entre un droit tendance anglo-saxonne d'un côté, et continentale l'autre, imposeront isser multip options aux États vidant le processus d'harmonisation son sens. On connaît suite l'échec I'harmonisation comptable européenne : années I980/ 990 sont cel d'une accélération financiarisation et mondialisation l'économie. Parce que marchés se globalisent, parce que entreprises agissent sur une échelle non plus nationale mais mondiale, parce qu'apparaissent s produits dérivés dont Ia complexité et le fonctionnement échappent au droit, entreprises multinationa impntées sur s marchés ouverts ont besoin d'un référentiel comptable adapté, c'est--dire qui dépassent territoires, divergences s droits nationaux 3. E. Salustro et l-p. Milot, Droit, comptabilité d'entreprise et cadre conceptuel, in Normalisaüon comptab, Actualités etenjeux, publication L'Académie s scrences et techniques comptab et financières et l'université Paris Ouest Nanterre,20l4, p. 73. mais aussi divergences entre différentes branches du droit. C'est donc l'iasb, un normalisateur privé international, sans légitimité juridique nationale ou supra nationale, que va être confié le soin d'établir s normes comptab vocation mondiale. Très vite et pour éviter produire s normes contradictoires, peur garantir Ia cohérence normalisation, l'iasb va se doter d'un cadre conceptuel. L'apparition du cadre conceptuel traduit une certaine autonomie comptabilité qui va trouver ses fonments'ailleurs que dans le droit. Jérôme Haas, alors Présint l'autorité s normes comptab, affirmait que l'«on n'a pas besoin cadre conceptuel, on a Ie droit s sociétés» 2 mais c'est parce qu'elle se construit en marge du droit que normalisation n'a pas besoin du droit s sociétés mais d'un cadre conceptuel 33. ll reste dire, pour ceux qui contestent légitimité du pouvoir normalisateur d'un simple organisme privé international (l'iasbi que le phénomène multiplication s normes non juridiques, loin d'être spécifique au domaine normalisation comptable international et un «phénomène sociétal global, 34. En ce, il sollicite autant doctrines gestion et d'économie que doctrines juridiques. Mots-CJés; Comptes sociaux - Normes comptab obligatoires pour comptes consolidés s sociétés cotées (normes IFRS) 32. Les nouveaux enjeux comptabilité : du droit compuble régution économique etfinancière, Réflexions autour du rôle l'autorité s normes comptab, Anna régution, Vol. 3, juin 20 3, p. 3.. Haas écrivail ainsi que : «La nécessité même d'un cadre conceptuel est éminemment contestable. Pour pays n germano-tins», on peut avancer que le droit civil et commercial en tient lieu». 33. Y. Muller, L'évolution s retions comptabilité avec le droit et l'économie : Revue Cesüon etfinances publiques, juill. 20 3, p C. Thibierge, Lansificaüon normaüve, Découverte d'un processus, art. préc.

RÈGLEMENTS INTÉRIEURS ET DE PROCÉDURE

RÈGLEMENTS INTÉRIEURS ET DE PROCÉDURE L 82/56 2.6.204 RÈGLEMENTS INTÉRIEURS ET DE PROCÉDURE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL DE SURVEILLANCE PRUDENTIELLE DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE LE CONSEIL DE SURVEILLANCE PRUDENTIELLE DE LA BANQUE CENTRALE

Plus en détail

Orientations sur la solvabilité du groupe

Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA-BoS-14/181 FR Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA Westhafen Tower, Westhafenplatz 1-60327 Frankfurt Germany - Tel. + 49 69-951119-20; Fax. + 49 69-951119-19; email: info@eiopa.europa.eu

Plus en détail

Chapitre 1 : Consolidation et image fidèle

Chapitre 1 : Consolidation et image fidèle Chapitre 1 : Consolidation et image fidèle I -Notion de consolidation et de groupe A - Définition B - Motivation de la consolidation C - Comment la notion de contrôle doit-elle se comprendre? Exemple simplifié

Plus en détail

LA COMMISSION DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)

LA COMMISSION DE L'UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA) UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission ~ UEMOA RÈGLEMENT D'EXECUTION N~(t..~.:.~.9.1 RELATIF AUX REGLES PRUDENTIELLES PORTANT SUR LES RISQUES COURTS, AUX MECANISMES DE GARANTIE ET

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS EN DEVISES

COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS EN DEVISES ENCYCLOPEDIE DE COMPTABILITE, CONTROLE DE GESTION ET AUDIT (SOUS LA DIRECTION DE BERNARD COLASSE), EDITIONS ECONOMICA, MARS 2009, P. 331 A 341. COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS EN DEVISES Robert OBERT Doit-on

Plus en détail

Introduction à la comptabilité financière

Introduction à la comptabilité financière PARTIE 1 Introduction à la comptabilité financière Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 D une approche patrimoniale et juridique à une approche économique et financière... 3 Les tableaux de synthèse

Plus en détail

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière IFRS 1 Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière Objectif 1 L objectif de la présente Norme est d assurer que les premiers

Plus en détail

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé Département Informations micro-économiques Service Centrale des bilans boulevard de Berlaimont 14 - BE-1000 Bruxelles tél. 02 221 30 01 - fax 02 221 32 66 e-mail: centraledesbilans@nbb.be - site Internet:

Plus en détail

Contrôle interne et organisation comptable de l'entreprise

Contrôle interne et organisation comptable de l'entreprise Source : "Comptable 2000 : Les textes de base du droit comptable", Les Éditions Raouf Yaïch. Contrôle interne et organisation comptable de l'entreprise Le nouveau système comptable consacre d'importants

Plus en détail

Évolution du processus de normalisation en ce qui a trait à la présentation de l information financière Vivons-nous un changement d environnement?

Évolution du processus de normalisation en ce qui a trait à la présentation de l information financière Vivons-nous un changement d environnement? Évolution du processus de normalisation en ce qui a trait à la présentation de l information financière Vivons-nous un changement d environnement? Le processus de normalisation de l IASB auparavant Proposition

Plus en détail

CE : comment obtenir vos budgets

CE : comment obtenir vos budgets Droit en du pratique CE Pour fonctionner ou proposer des ASC aux salariés, le CE a forcément besoin de moyens financiers! Or sa principale ressource en la matière, c est l employeur, puisque c est lui

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

A) Les modifications du champ d'application du Règlement n 1346

A) Les modifications du champ d'application du Règlement n 1346 La proposition de la Commission pour la révision du Règlement "faillite": une deuxième chance pour les entreprises en difficulté Durant le mois de mars 2012, une consultation publique a été lancée, sollicitant

Plus en détail

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 260 COMMUNICATION DES QUESTIONS SOULEVÉES À L OCCASION DE L AUDIT AUX PERSONNES CONSTITUANT LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 260 COMMUNICATION DES QUESTIONS SOULEVÉES À L OCCASION DE L AUDIT AUX PERSONNES CONSTITUANT LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE NORME INTERNATIONALE D AUDIT 260 COMMUNICATION DES QUESTIONS SOULEVÉES À L OCCASION DE L AUDIT AUX PERSONNES CONSTITUANT LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE SOMMAIRE Paragraphes Introduction... 1-4 Personnes

Plus en détail

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Note d'information établie à la suite de la décision du Conseil d Administration du 8 décembre

Plus en détail

La prise illégale d intérêts

La prise illégale d intérêts La prise illégale d intérêts Valeurs sociales protégées : Il s agit simplement de préserver, d une part, la probité dans la gestion des affaires publiques en respectant le vieil adage " nul ne peut servir

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

LE GROUPE COLRUYT : PASSAGE AUX NORMES COMPTABLES IFRS - INFORMATIONS FINANCIERES PRELIMINAIRES

LE GROUPE COLRUYT : PASSAGE AUX NORMES COMPTABLES IFRS - INFORMATIONS FINANCIERES PRELIMINAIRES LE GROUPE COLRUYT : PASSAGE AUX NORMES COMPTABLES IFRS - INFORMATIONS FINANCIERES PRELIMINAIRES Informations relatives au passage aux normes IFRS pour l'établissement des états financiers Introduction

Plus en détail

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Objectif de la norme 01 L activité d assurance et/ou de réassurance se caractérise par : une

Plus en détail

Le nouveau cadre conceptuel de l IASB

Le nouveau cadre conceptuel de l IASB Le nouveau cadre conceptuel de l IASB La notion de cadre conceptuel en comptabilité nous est venue des Etats- Unis par la publication de six normes appelées SFAC : Statements of financial accounting concepts

Plus en détail

Les badges de chantier*

Les badges de chantier* Fabienne Muller Université de Strasbourg - Octobre 2013 Les badges de chantier* * Travail réalisé à partir de l'exploitation des questionnaires envoyés aux partenaires concernés par les dispositifs, éventuellement

Plus en détail

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles Objectif 01. Une entreprise peut acquérir des éléments incorporels ou peut elle-même les développer. Ces éléments peuvent constituer des

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 138/5 Logiciels Introduction La Commission a consacré une étude approfondie au traitement comptable de la création ou de l acquisition d un logiciel par une entreprise,

Plus en détail

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés Champ d'application 1. La présente norme doit être appliquée à la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d'un groupe

Plus en détail

Chapitre IV : La Tenue Des Livres Le journal Le grand Livre

Chapitre IV : La Tenue Des Livres Le journal Le grand Livre Chapitre IV : La Tenue Des Livres Le journal Le grand Livre A - Notion sur la tenue des livres : 1) Notions Générales : La tenue des livres consiste à inscrire sur des registres comptables les différentes

Plus en détail

Cabinet d Avocat Patrick DUPIRE

Cabinet d Avocat Patrick DUPIRE Cabinet d Avocat Patrick DUPIRE Avocat au Barreau DIPLOME DE L INSTITUT DE DROIT DES AFFAIRES D.E.S.S. DE FISCALITE DES ENTREPRISES DIPLOME JURISTE CONSEIL D ENTREPRISE LE CHOIX D UN PACTE D ASSOCIES DANS

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES COMMISSION DES NORMES COMPTABLES - Sociétés de droit étranger établies en Belgique: Champ d'application des articles 81, 82, 83 et 107 du Code des sociétés Avis du 14 janvier 2009 (en remplacement de l

Plus en détail

La reprise des contrats de financement dans les contrats globaux

La reprise des contrats de financement dans les contrats globaux Page 1 Documents 1. La reprise des contrats de financement dans les contrats globaux - Pratique par Valérie de SIGOYER Revue Droit Administratif Juin 2014 Type d'article : Pratique/Informations Professionnelles

Plus en détail

Module 02 - Leçon 04 : Evaluation des stocks

Module 02 - Leçon 04 : Evaluation des stocks Module 02 - Leçon 04 : Evaluation des stocks L'article L 123-12 du Code de commerce oblige toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant de réaliser au moins une fois tous les 12 mois

Plus en détail

Les membres sont invités à prendre note des modifications proposées et à faire part de leurs observations éventuelles.

Les membres sont invités à prendre note des modifications proposées et à faire part de leurs observations éventuelles. COMMISSION EUROPÉENNE DG Marché intérieur INSTITUTIONS FINANCIÈRES Assurance MARKT/2519/02 FR Orig. EN Bruxelles, le 27 septembre 2002 MARKT/C2/MAAT D(2002) NOTE AUX MEMBRES DU SOUS-COMITE SOLVABILITE

Plus en détail

CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D'ALSACE OBSERVATIONS DEFINITIVES

CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D'ALSACE OBSERVATIONS DEFINITIVES CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES D'ALSACE OBSERVATIONS DEFINITIVES concernant le Comité d'action pour le Progrès Economique et Social Haut-Rhinois (C.A.H.R) Exercice 1994 à 1997 1. Les comptes et la situation

Plus en détail

Séance du 29 janvier 2015 : avis rendus par le comité de l abus de droit fiscal commentés par l'administration (CADF/AC n 01/2015).

Séance du 29 janvier 2015 : avis rendus par le comité de l abus de droit fiscal commentés par l'administration (CADF/AC n 01/2015). DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES SERVICE JURIDIQUE DE LA FISCALITE Sous-direction du contentieux des impôts des professionnels Bureau JF 2 B 86, allée de Bercy - Teledoc 944 75572 PARIS cedex

Plus en détail

COMMENT DEVENIR RICHE?

COMMENT DEVENIR RICHE? FINADOC www.finadoc.com et www.conseils-financiers.com Prendre de la hauteur de vue sur la finance et le patrimoine. De meilleures décisions en toute indépendance. COMMENT DEVENIR RICHE? Bureaux : 270

Plus en détail

La notion d accident de trajet

La notion d accident de trajet La notion d accident de trajet Article juridique publié le 06/02/2015, vu 1161 fois, Auteur : Maître Joan DRAY La notion d accident de trajet est distincte de celle d accident du travail et bénéficie d

Plus en détail

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF

Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF Position AMF n 2009-14 Information financière diffusée par les sociétés en difficulté Textes de référence : articles 223-1, 223-2 et 223-9 du règlement général de l AMF L Autorité des marchés financiers,

Plus en détail

p.2 p.6 ... Exposé des motifs Texte du projet de règlement grand-ducal Commentaire des articles Fiche financière Fiche d'évaluation d'impact p.

p.2 p.6 ... Exposé des motifs Texte du projet de règlement grand-ducal Commentaire des articles Fiche financière Fiche d'évaluation d'impact p. ... LE GOUVERNEMENT Projet de règlement grand-ducal déterminant les conditions d'accès du public et des administrations aux informations conservées par la Centrale des bilans et le tarif applicable. 1.

Plus en détail

Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs»

Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs» COMMISSION BANCAIRE Recommandations communes COB CB «Montages déconsolidants et sorties d actifs» La Commission des opérations de bourse et la Commission bancaire ont entrepris en 2002, suite aux différentes

Plus en détail

Comptes consolidés de l Etat : étapes préalables

Comptes consolidés de l Etat : étapes préalables Comptes consolidés de l Etat : étapes préalables Séminaire relatif à la pertinence des IPSAS et normes comptables européennes Cour des comptes 25 mars 2013 Comptes consolidés de l Etat : étapes préalables

Plus en détail

données à caractère personnel (ci-après la "LVP"), en particulier l'article 29 ;

données à caractère personnel (ci-après la LVP), en particulier l'article 29 ; 1/6 Avis n 05/2008 du 27 février 2008 Objet : avis relatif au monitoring des groupes à potentiel au sein du Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en Beroepsopleiding (Office flamand de l'emploi et de

Plus en détail

UE 4 Comptabilité et audit 2 Identification du candidat (prénom, nom) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

UE 4 Comptabilité et audit 2 Identification du candidat (prénom, nom) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion DSCG D é c r e t N 2 0 0 6-1 7 0 6 d u 2 2 d é c e m b r e 2 0 0 6 - A r r ê t é d u 8 m a r s 2 0 1 0 Validation des Acquis de l Expérience VAE R é f é

Plus en détail

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE

master Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Collection BANQUE FINANCE ASSURANCE Collection master BANQUE FINANCE ASSURANCE Principes de Finance d Entreprise Corporate Finance Création de valeur Philippe Thomas Table des matières Introduction... 9 Chapitre 1 L entreprise : l investissement

Plus en détail

DCG session 2009 UE10 Comptabilité approfondie Corrigé indicatif

DCG session 2009 UE10 Comptabilité approfondie Corrigé indicatif DCG session 2009 UE10 Comptabilité approfondie Corrigé indicatif DOSSIER 1 - AUGMENTATION DE CAPITAL 1. Préciser les limites dans lesquelles le prix d'émission doit se situer en cas d augmentation de capital.

Plus en détail

PARTIE 2. LES SERVICES PUBLICS

PARTIE 2. LES SERVICES PUBLICS PARTIE 2. LES SERVICES PUBLICS Le service public est une activité assurée directement ou indirectement par une personne publique en vue de la satisfaction d un intérêt public. Si le service public a longtemps

Plus en détail

Le présent communiqué est publié en application de l article 6 du règlement 2002-04 de la Commission des opérations de bourse.

Le présent communiqué est publié en application de l article 6 du règlement 2002-04 de la Commission des opérations de bourse. 12 mars 2004 Le présent communiqué est publié en application de l article 6 du règlement 2002-04 de la Commission des opérations de bourse. L Offre et la diffusion au public de la note d information restent

Plus en détail

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP La Note Juridique automne 2014 OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP Investir au capital d une société start-up est risqué mais nécessaire au développement de l activité des entreprises françaises.

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 24 Commentaire de la décision n 2007-557 DC du 15 novembre 2007 Loi relative à la maîtrise de l immigration, à l intégration et à l asile Déposé sur le bureau

Plus en détail

Extrait du Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES

Extrait du Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Extrait du Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Identifiant juridique : BOI-BIC-PDSTK-10-20-70-50-20120912 DGFIP BIC - Produits et stocks - Opérations

Plus en détail

Etat des lieux de la nullité pour fausse déclaration intentionnelle de risques S. Abravanel-Jolly

Etat des lieux de la nullité pour fausse déclaration intentionnelle de risques S. Abravanel-Jolly ACTUASSURANCE LA REVUE NUMERIQUE EN DROIT DES ASSURANCES Publication n 19 JANV-FEV 2011 Etat des lieux de la nullité pour fausse déclaration intentionnelle de risques S. Abravanel-Jolly Mots clés : C.

Plus en détail

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On

Plus en détail

I S agissant de l article 7 bis

I S agissant de l article 7 bis 20 Décembre 2013 SAISINE du CONSEIL CONSTITUTIONNEL Sur la LOI de FINANCES RECTIFICATIVE pour 2013 Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers, Les Sénateurs soussignés 1 ont l honneur

Plus en détail

Les enjeux de la dématérialisation en assurance

Les enjeux de la dématérialisation en assurance Colloque de l'ajar 4 décembre 2012 Les enjeux de la dématérialisation en assurance Philippe POIGET, Directeur des affaires juridiques, fiscales et de la concurrence Fédération Française des Sociétés d'assurances

Plus en détail

09.4089 e Mo. Fetz. Limitation du montant déductible des bonus versés par millions 10.3351 e Mo. CER CE. Traitement fiscal des boni

09.4089 e Mo. Fetz. Limitation du montant déductible des bonus versés par millions 10.3351 e Mo. CER CE. Traitement fiscal des boni Ständerat Conseil des Etats Consiglio degli Stati Cussegl dals stadis 09.4089 e Mo. Fetz. Limitation du montant déductible des bonus versés par millions 10.3351 e Mo. CER CE. Traitement fiscal des boni

Plus en détail

PROJETS DE RESOLUTIONS A SOUMETTRE A L ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 27 MAI 2014

PROJETS DE RESOLUTIONS A SOUMETTRE A L ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 27 MAI 2014 PROJETS DE RESOLUTIONS A SOUMETTRE A L ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 27 MAI 2014 Vous trouverez le Rapport du Conseil d'administration sur les projets de résolutions proposés, ainsi que les Rapports des

Plus en détail

Présentation de la consolidation

Présentation de la consolidation Chapitre I Présentation de la consolidation Établir les comptes consolidés d un groupe consiste à présenter son patrimoine, sa situation financière et les résultats de l ensemble des entités qui le constituent

Plus en détail

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 3

Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 3 Les Cahiers du Conseil constitutionnel Cahier n 3 Commentaire de la décision n 97-388 DC du 20 mars 1997 Loi créant les plans d'épargne retraite Le Conseil constitutionnel a été saisi par soixante-dix-huit

Plus en détail

DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96

DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96 CONFERENCE DES REPRESENTANTS DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96 Bruxelles, l (OR.dk) LIMITE NOTE DE TRANSMISSION Objet : Protection des consommateurs Les délégations trouveront

Plus en détail

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage Organisation de la formation Ce document a pour objet de présenter le contenu des cours des deux années du Master Audit Contrôle Finance d entreprise

Plus en détail

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance

Règlement intérieur. de la Commission de surveillance Règlement intérieur de la Commission de surveillance L a loi du 28 avril 1816 dote la Caisse des Dépôts et Consignations d un statut particulier destiné à assurer à sa gestion une indépendance complète

Plus en détail

Commissaire aux comptes

Commissaire aux comptes Fédération Internationale des Ligues des Droits de l Homme F.I.D.H. ASSOCIATION RECONNUE D UTILITÉ PUBLIQUE 17, passage de la Main d Or 75011 PARIS Rapports du Exercice clos le 31 décembre 2005 18 rue

Plus en détail

Une offre sur mesure d'information financière consolidée. Expertise Conseil

Une offre sur mesure d'information financière consolidée. Expertise Conseil Une offre sur mesure d'information financière consolidée Expertise Conseil 1 Vos enjeux Les groupes internalisant la fonction consolidation / reporting peuvent faire face à des imprévus nécessitant d'intégrer

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE Circulaire du 11 mars 2015 relative à la communication aux administrations publiques et aux organismes exerçant une prérogative de puissance publique d informations ou copies de pièces issues des procédures

Plus en détail

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE Avril 2013 EVALUATION D ENTREPRISE 1 Introduction en bourse Une introduction en bourse est avant tout une opération financière. Les avantages financiers de

Plus en détail

Fondation de Luxembourg Politique d Investissement Socialement Responsable (ISR)

Fondation de Luxembourg Politique d Investissement Socialement Responsable (ISR) Fondation de Luxembourg Politique d Investissement Socialement Responsable (ISR) 1. Objet La Fondation de Luxembourg a reçu une dotation initiale de la part de l'etat et de l'oeuvre Nationale de Secours

Plus en détail

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 1 - DEFINITION DES PRODUITS DERIVES 2 - DEFINITIONS DES MARCHES 3 - USAGE DES CONTRATS 4 - COMPTABILISATION DES OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 51 SECTION 5

Plus en détail

Qu'est-ce que la normalisation?

Qu'est-ce que la normalisation? NORMALISATION 1 Qu'est-ce que la normalisation? La normalisation est un outil élémentaire et efficace des politiques européennes, ses objectifs étant de : contribuer à la politique visant à mieux légiférer,

Plus en détail

Documents complémentaires au PPN du DUT Carrières juridiques (CJ) Description des parcours de modules complémentaires destinés à la poursuite d étude

Documents complémentaires au PPN du DUT Carrières juridiques (CJ) Description des parcours de modules complémentaires destinés à la poursuite d étude CPN CJ Documents complémentaires au PPN du DUT Carrières juridiques (CJ) Description des parcours de modules complémentaires destinés à la poursuite d étude S'appuyant sur l'arrêté du 3 août 2005, les

Plus en détail

ISF : LES DIFFERENTS CAS D'EXONERATION DES TITRES SOCIAUX

ISF : LES DIFFERENTS CAS D'EXONERATION DES TITRES SOCIAUX Droit de la famille Organisation et transmission patrimoniale Fiscalité Droit de l entreprise PATRIMOTHEME - MAI 2014 ISF : LES DIFFERENTS CAS D'EXONERATION DES TITRES SOCIAUX Plusieurs régimes d'exonération,

Plus en détail

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 12.9.2012 COM(2012) 512 final 2012/0244 (COD) Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL modifiant le règlement (UE) n 1093/2010 instituant une Autorité

Plus en détail

1. COMPOSITION ET CONDITIONS DE PREPARATION ET D ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D ADMINISTRATION

1. COMPOSITION ET CONDITIONS DE PREPARATION ET D ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D ADMINISTRATION RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION PREVU A L ARTICLE L. 225-37 DU CODE DE COMMERCE SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET D ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL ET SUR LES PROCEDURES DE CONTROLE

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données

Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Chapitre 1 : Introduction aux bases de données Les Bases de Données occupent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans les systèmes informatiques. Les Systèmes de Gestion de Bases de Données

Plus en détail

Annexe sur la maîtrise de la qualité

Annexe sur la maîtrise de la qualité Version du 09/07/08 Annexe sur la maîtrise de la qualité La présente annexe précise les modalités d'application, en matière de maîtrise de la qualité, de la circulaire du 7 janvier 2008 fixant les modalités

Plus en détail

Appel à communication Colloque. 16 et 17 octobre 2014

Appel à communication Colloque. 16 et 17 octobre 2014 Appel à communication Colloque 16 et 17 octobre 2014 «IFRS Bâle Solvency : Impacts des contraintes comptables et réglementaires sur les établissements financiers» IAE de Poitiers Laboratoire CEREGE Le

Plus en détail

1. QUELS SONT LES MARCHES CONCERNES?... 2 2. QUELS SONT LES INSTRUMENTS FINANCIERS CONCERNES?... 2 3. QUI DOIT DECLARER?... 2

1. QUELS SONT LES MARCHES CONCERNES?... 2 2. QUELS SONT LES INSTRUMENTS FINANCIERS CONCERNES?... 2 3. QUI DOIT DECLARER?... 2 Position AMF n 2006-14 Questions réponses sur les obligations de déclaration des opérations réalisées par les dirigeants, leurs proches et les personnes assimilées Textes de référence : articles L. 621-18-2

Plus en détail

QUESTIONS/REPONSES SUR LE STATUT D'EXPORTATEUR AGREE DGDDI Bureau E1- septembre 2011 Statut d'exportateur agréé (EA)

QUESTIONS/REPONSES SUR LE STATUT D'EXPORTATEUR AGREE DGDDI Bureau E1- septembre 2011 Statut d'exportateur agréé (EA) Questions Quand un exportateur doit-il prendre le statut d'exportateur agréé? QUESTIONS/REPONSES SUR LE STATUT D'EXPORTATEUR AGREE DGDDI Bureau E1- septembre 2011 Statut d'exportateur agréé (EA) Réponses

Plus en détail

Aux directeurs financiers des firmes Membres de l'accovam et aux vérificateurs des firmes rele-vant de sa compé-tence. Le 2 juillet 1996 C-101

Aux directeurs financiers des firmes Membres de l'accovam et aux vérificateurs des firmes rele-vant de sa compé-tence. Le 2 juillet 1996 C-101 Aux directeurs financiers s firmes Membres l'accovam et aux vérificateurs s firmes rele-vant sa compé-tence Le 2 juillet 1996 C-101 Prière transmettre RÈGLES SUR LA COUVERTURE DES POSITIONS EN DEVISES

Plus en détail

La convergence du PCG avec

La convergence du PCG avec LE PORTEFEUILLE-TITRES EN RÈGLES FRANÇAISES ET EN IFRS DANS LES COMPTES INDIVIDUELS PARTIE 1 La première catégorie est elle-même décomposée en : titres de participation, titres immobilisés de l activité

Plus en détail

Chapitre 7 Consolidation et comptes de groupes

Chapitre 7 Consolidation et comptes de groupes Chapitre 7 Consolidation et comptes de groupes Comptabilité approfondie Chapitre 7 1 Pourquoi consolider? La société A a acheté la société B. La somme payée s élève à 9 500 par achat des titres du capital

Plus en détail

Rapport du président établi en application de l article L. 225-37

Rapport du président établi en application de l article L. 225-37 78 Gouvernance d entreprise Rapport du président établi en application de l article L. 225-37 Rapport du président établi en application de l article L. 225-37 Rapport du président établi en application

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMTPABLES. Avis CNC 2013/13 - L'emploi du compte de liaison entre une société étrangère et sa succursale belge

COMMISSION DES NORMES COMTPABLES. Avis CNC 2013/13 - L'emploi du compte de liaison entre une société étrangère et sa succursale belge COMMISSION DES NORMES COMTPABLES Avis CNC 2013/13 - L'emploi du compte de liaison entre une société étrangère et sa succursale belge Avis du 4 septembre 2013 1 I. Introduction 1. Pour le traitement comptable

Plus en détail

Normes comptables et bien commun

Normes comptables et bien commun Journée d études «Crise Financière et IFRS" 23 novembre 2009, Wavre Normes comptables et bien commun Philippe Dembour 1 Journée d études «Crise Financière et IFRS» Règlement du Parlement européen du 19

Plus en détail

REPUBLIQUE DU BURUNDI MINISTERE DES FINANCES ET DE LA PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

REPUBLIQUE DU BURUNDI MINISTERE DES FINANCES ET DE LA PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE REPUBLIQUE DU BURUNDI MINISTERE DES FINANCES ET DE LA PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE PLAN COMPTABLE NATIONAL REVISE DU BURUNDI A. NOTE SUR LE RESPECT DES NORMES IAS/IFRS B. PRINCIPALES MODIFICATIONS

Plus en détail

Le régime des monuments historiques

Le régime des monuments historiques Cabinet Fiscal Urios André, docteur en droit, Conseil fiscal et patrimonial, conseil en investissement et transactions immobilières Le régime des monuments historiques Le régime des monuments historiques

Plus en détail

IFRS 11 : Coentreprises Passage de la méthode de la consolidation proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence

IFRS 11 : Coentreprises Passage de la méthode de la consolidation proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence IFRS 11 : Coentreprises Passage de la méthode de la consolidation proportionnelle à la méthode de la mise en équivalence Extrait, Groupe de discussion sur les IFRS Compte rendu de la réunion du 18 octobre

Plus en détail

aux Comptes et Attestation

aux Comptes et Attestation Rapports des Commissaires aux Comptes et Attestation page.1. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels* 186.2. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés* 188.3.

Plus en détail

EXIGENCES MINIMALES RELATIVES À LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS LORS DE SONDAGES RÉALISÉS PAR UN ORGANISME PUBLIC OU SON MANDATAIRE

EXIGENCES MINIMALES RELATIVES À LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS LORS DE SONDAGES RÉALISÉS PAR UN ORGANISME PUBLIC OU SON MANDATAIRE EXIGENCES MINIMALES RELATIVES À LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS LORS DE SONDAGES RÉALISÉS PAR UN ORGANISME PUBLIC OU SON MANDATAIRE JUIN 1999 Exigences minimales relatives à la protection des

Plus en détail

LETTRE CIRCULAIRE N 2009-084

LETTRE CIRCULAIRE N 2009-084 Montreuil, le 03/11/2009 ACOSS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION, DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE LETTRE CIRCULAIRE N 2009-084 OBJET : Loi de simplification et clarification du droit et d allègement des procédures

Plus en détail

Procédure pénale. Thèmes abordés : Procédure par contumace/ Nouvelle procédure par défaut

Procédure pénale. Thèmes abordés : Procédure par contumace/ Nouvelle procédure par défaut Procédure pénale Thèmes abordés : Procédure par contumace/ Nouvelle procédure par défaut Corrigé : Dissertation Le jugement de la personne poursuivie en son absence Indications de méthodologie : Sur la

Plus en détail

Lignes directrices sur les modalités des interventions en prêt et en capital de la SOGEPA

Lignes directrices sur les modalités des interventions en prêt et en capital de la SOGEPA Lignes directrices sur les modalités des interventions en prêt et en capital de la SOGEPA Les présentes lignes directrices formalisent les principes généraux de bonne gestion et de bonne administration

Plus en détail

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur

La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE au service de la stratégie de l entreprise et de la création de valeur La RSE est aujourd hui un enjeu de première importance pour les entreprises : il reflète la prise de conscience grandissante

Plus en détail

Obligation de publication des comptes annuels et consolidés de sociétés étrangères

Obligation de publication des comptes annuels et consolidés de sociétés étrangères Département Informations micro-économiques Service Centrale des bilans boulevard de Berlaimont 14 - BE-1000 Bruxelles tél. 02 221 30 01 - fax 02 221 32 66 e-mail: centraledesbilans@nbb.be - site Internet:

Plus en détail

Politique de l'acei en matière de règlement des différends relatifs aux noms de domaine Version 1.3 (le 22 août 2011) ARTICLE 1 INTRODUCTION

Politique de l'acei en matière de règlement des différends relatifs aux noms de domaine Version 1.3 (le 22 août 2011) ARTICLE 1 INTRODUCTION Politique de l'acei en matière de règlement des différends relatifs aux noms de domaine Version 1.3 (le 22 août 2011) ARTICLE 1 INTRODUCTION 1.1 Objet. La présente politique de l'acei en matière de règlement

Plus en détail

Conseil d'état - 5ème et 4ème sous-sections réunies. Lecture du mercredi 30 mars 2011. Société Betclic Enterprises Limited

Conseil d'état - 5ème et 4ème sous-sections réunies. Lecture du mercredi 30 mars 2011. Société Betclic Enterprises Limited Conseil d'état - 5ème et 4ème sous-sections réunies Lecture du mercredi 30 mars 2011 Société Betclic Enterprises Limited M. Stirn, président M. Xavier de Lesquen, rapporteur M. Thiellay Jean-Philippe,

Plus en détail

Politique d exécution des ordres

Politique d exécution des ordres Politique d exécution des ordres 01/07/2015 Document public La Banque Postale Asset Management 02/07/2015 Sommaire 1. Informations générales définitions obligations 3 1.1. Contexte 3 1.2. Rappel des textes

Plus en détail

TPE et PME : comment me situer et justifier de mon statut?

TPE et PME : comment me situer et justifier de mon statut? DRC- 10-107725 - 03911 A mars 2010 TPE et PME : comment me situer et justifier de mon statut? Vérification du statut de PME par les micro, petites et moyennes entreprises au sens du règlement REACH Ce

Plus en détail

LA PROTECTION DU PATRIMOINE DU CHEF D ENTREPRISE. Les petits déjeuners de l entreprise 17 11 09

LA PROTECTION DU PATRIMOINE DU CHEF D ENTREPRISE. Les petits déjeuners de l entreprise 17 11 09 LA PROTECTION DU PATRIMOINE DU CHEF D ENTREPRISE Les petits déjeuners de l entreprise 17 11 09 Avec la participation de Maître Mary-Line LEGRAND-MAMPEY, Notaire Maître Thierry BESSON, Avocat Sommaire INTRODUCTION

Plus en détail