L infirmier(e) et le département d Imagerie Médicale

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1 L infirmier(e) et le département d Imagerie Médicale

2 Le rôle «diagnostique» De manière tout à fait générale, quelle que soit la technique utilisée, il faudra reconnaître l'anxiété du patient par rapport à la nature de l'examen qu'il va subir. Quelle est la nature exacte de l'examen-, cet examen est-il dangereux; cet examen est-il irradiant; cet examen est-il douloureux; comment cela va-t-il se passer? l'anxiété elle-même, outre l'inconfort moral quelle entraîne, est un facteur de mauvaise qualité de l'examen d'imagerie, et un facteur de risque pour les effets secondaires

3 Le rôle «diagnostique» Si l'anxiété est très grande, il y aura lieu de la faire connaître au médecin afin qu'il envisage une éventuelle prémédication sédative. Néanmoins celle-ci peut être de nature à diminuer les possibilités de collaboration du malade; rien ne remplace une résolution non médicamenteuse de l'anxiété chaque fois qu'elle est possible Il peut parfois être utile d'amener le malade au Service d'imagerie Médicale pour lui montrer les installations

4 Le rôle «diagnostique» l'information au patient constitue un rôle clé de l'infirmier(e) dans la préparation du malade pour une procédure d'imagerie Médicale

5 Le rôle «diagnostique» Pour le radiodiagnostic ou la médecine nucléaire, on aura à répondre aux craintes du patient concernant l'irradiation. A ce sujet, il faudra vérifier qu'une patiente n'est pas enceinte ou ne risque pas de l'être sauf urgence, chez la femme en âge de procréer, les examens irradiants seront réalisés préférentiellement au cours des règles ou dans les deux semaines qui suivent afin d'éviter l'irradiation de l'embryon

6 Le rôle «diagnostique» Pour ce qui est de l anxiété du patient avant l examen, il faut aussi tenir compte de la composante anxieuse liée aux résultats de l examen c est d autant plus vrai que le diagnostic potentiel est lourd et que la technique a la réputation d être décisive (exemple: mammographie)

7 Le rôle «diagnostique» Pour tous les examens qui nécessitent l injection IV d un produit de contraste iodé : interroger le patient à la recherche d une réaction d hypersensibilité précédente (ce sont des réactions de type «allergique»: rougeur de la peau, démangeaisons, asthme et difficultés respiratoires, nausées et vomissements, choc ) avertir le médecin qui soit décidera de réaliser l examen sans injection après concertation avec le radiologue, soit prescrira une prémédication par corticoïdes et antihistaminiques à prendre pendant 72 heures avant l examen

8 Le rôle «diagnostique» Rechercher des antécédents allergiques, auquel cas on sera amené à utiliser des produits de contrastes mieux tolérés (non ioniques) et éventuellement une prémédication Actuellement (2015) la tendance est d ailleurs nettement à ne plus injecter que des produits non-ioniques, bien que ceux-ci soient malheureusement encore soumis à des restrictions de remboursement en Belgique Si l examen à réaliser est une IRM, il y a lieu de contrôler l absence de contre-indications qui seraient passées inaperçues lors de la demande ou de la prise de rendez-vous

9 Le rôle technique Préparation du patient Recommandations spécifiques Suivi post-procédure

10 Le rôle technique Préparation des patient pour les examens où l on doit injecter du produit de contraste iodé : Les procédures où l on injecte des produits de contraste iodés sont les suivantes : 1. obligatoirement UIV angiographies (artériographies, phlébographies, angiocardiographies, coronarographies, DIVA) 2. fréquemment Tomodensitométrie (dans la majeure partie des indications)

11 Le rôle technique éviter les repas complets pendant 4 heures avant l examen, mais pas de jeûne complet (repas légers et hydratation): tendance de ces produits de contraste iodés à provoquer nausées et vomissements, favorisées par la prise de nourriture outre le désagrément que cela lui cause, le patient risque aussi de sérieuses complications en cas de réaction au produit de contraste avec choc (risque de broncho-pneumonie d inhalation) surtout pas exclure toute boisson : au contraire le patient peut boire (de préférence de l eau) en quantité adéquate

12 Le rôle technique Il ne faut pas non plus tenir le patient à jeun pendant douze heures sans boire : en effet la déshydratation augmente la toxicité rénale du produit de contraste Pour les patients hospitalisés, insuffisants rénaux ou présentant un myélome (ce sont deux contreindications relatives de l examen), il faudra veiller à un bon état d hydratation du malade afin d éviter des complications rénales toxiques L injection de produit de contraste en IRM ne requiert pas de restrictions

13 Le rôle technique Si des antécédents d hypersensibilité aux produits de contraste iodés sont connus, une prémédication sera donnée au cours des 72 heures précédant l examen, si celui-ci est absolument requis Le schéma de prémédication varie selon les centres et selon les écoles d une manière générale elle associe un antihistaminique et/ou un inhibiteur de la dégranulation des mastocytes (comme le Tinset) à des corticoïdes et éventuellement des inhibiteurs des récepteurs H2 à l histamine

14 Le rôle technique Il est donc important d avoir à portée de main un chariot ou un plateau d urgence comportant le matériel nécessaire pour dégager les voies respiratoires supérieures ou traiter le choc: adrénaline, corticoïdes, expanseur plasmatique, perfusions d entretien, antihistaminiques, aiguilles à ponction veineuse de type Intracath, tube de Mayo, matériel d intubation prêt. Il faut aussi avoir sous la main le numéro d appel de l équipe de soins intensifs. Il est du ressort de l infirmier(e) du service d imagerie de vérifier le bon état et le caractère complet du matériel d urgence

15 Préparation et consignes particulières pour les examens radiologiques, regroupés par système Ces préparations sont variables d un centre à l autre et il vous est recommandé de consulter les documents et/ou l intranet de votre hôpital pour une information adéquate. Quelques commentaires portant sur des examens courants vous sont donnés ici.

16 Echographie hépatique Préparation du patient Le patient doit être à jeun afin de permettre l'étude de la vésicule biliaire.

17 CT hépatique ou abdominal Préparation du patient Voir notions concernant l'injection des produits de contraste iodés Laxatif la veille et évacuation du rectum avant l'examen lors d'un examen pelvien avec insufflation. Si colono CT: même préparation que pour colonoscopie Le patient recevra parfois au service un opacifiant à boire (baryte fluide ou gastrographine), ou encore de l eau simple (ce qui tend à être préféré aujourd hui) soit une heure avant, soit quelques minutes avant l examen selon que l on souhaite uniquement l opacification du cadre duodénal et de l estomac ou une opacification plus distale

18 Echographie pelvienne et vésicale La vessie doit être pleine au moment de l'examen. On donnera à boire au patient en salle d'attente et on le prévient de ne pas uriner avant l'examen.

19 Les artériographies par cathéter nécessitent le plus souvent une hospitalisation à partir de la veille de l'examen pour faire un rapide bilan d'éventuelles contre-indications, et une évaluation de l'état de coagulation. Avant la procédure, il y aura lieu de raser le site de ponction qui est généralement au niveau de l'artère fémorale. Recommandations après la procédure Repos en position couchée (au moins 4 heures si le patient est examiné en ambulatoire avec un cathéter fin-5f) Observation du site de ponction afin de reconnaître un éventuel hématome et observation du rythme cardiaque et de la tension artérielle toutes les 1/2 heures pendant 4 heures, éventuellement plus longtemps selon indication de l'angiographiste. Il est à noter que par ailleurs on retrouvera les mêmes précautions à prendre que pour toutes les autres utilisations des produits de contraste iodés intraveineux. L'angiographie intraveineuse (Diva) ne nécessite pas d'autres préparations ou précautions que celles liées à l'injection du produit de contraste.

20 Mammographie L examen ne nécessite aucune préparation particulière, mais lorsqu il n y a pas d urgence (mammographie de dépistage), il est recommandé de la pratiquer entre le troisième et le dixième jour suivant la fin des règles. C est en effet à ce moment que le climat hormonal est le plus satisfaisant pour l imagerie du sein. En période prémenstruelle, l œdème physiologique des tissus mous rend l image plus dense et plus floue et peut contrarier l interprétation.

21 le rôle de coordination Ce rôle est lié aux contraintes existant dans la planification des examens d'imagerie. Voici une liste des précautions à prendre à ce sujet:

22 1. examens barytés digestifs: jamais avant une tomodensitométrie de l'abdomen ou du pelvis ni avant une urographie intraveineuse ou une myélographie. Les programmer après TDM ou UIV, ou attendre l'évacuation complète de la baryte (plusieurs jours). A noter également que, sauf urgence, il ne faut pas enchaîner par d'autres examens barytés avant un délai d'une semaine. Pas d' OED immédiatement avant ou après une gastroscopie.

23 2. examens isotopiques: nous avons pris habitude de ne pas réaliser d'ostéodensitométrie DEXA avant un délai de 7 jours suivant l'injection de l'isotope (à vrai dire ce délai peut être plus court si l'isotope injecté est le Tc - 3 à 4 jours)

24 3. examens nécessitant une injection IV de produit de contraste iodé: ne pas réaliser deux injections dans la même journée ne pas réaliser d'examen avec injection de produits iodés avant de terminer un bilan thyroïdien (hormones en biologie clinique, scintigraphie thyroïdienne).

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