Physiopathologie et Sémiologie de la dénutrition

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Physiopathologie et Sémiologie de la dénutrition"

Transcription

1 28/02/2014 MOHAMMEDI Neyla L2 Nutrition Pr Darmon 16 pages Relecteur 5 Physiopathologie et Sémiologie de la dénutrition Plan A. Définition B. Pourquoi ne s'occupe-t-on pas de la dénutrition? C. Les causes de la dénutrition I. La dénutrition s installe et/ou s aggrave au cours du séjour II. Les causes de la dénutrition D. Dénutrition : bases physiopathologiques E. Conséquences médicales de la dénutrition F. Dépistage et diagnostic I. Dépistage II. Diagnostic G. Stratégie de prise en charge nutritionnelle A. Définition La dénutrition est un état pathologique provoqué par l inadéquation persistante entre les besoins métaboliques de l organisme et les apports et/ou l utilisation de ces apports, en énergie et/ou protéines et/ou micronutriments. Elle peut être liée à une diminution des apports ou à une augmentation des besoins métaboliques. Elle se caractérise par une perte de masse maigre (c est ce qui définit sa gravité) et souvent de masse grasse en particulier chez l enfant et chez l adulte. Elle induit des changements mesurables des fonctions corporelles physiologiques responsables d une aggravation du pronostic des maladies. Remarque : La dénutrition est une problématique que l on retrouve à l hôpital mais aussi en extérieur. On retrouve une dénutrition chez les patients atteints de cancer, du SIDA, en insuffisance rénale ou respiratoire Les patients en insuffisance respiratoire peuvent être obèses et dénutris 1/16

2 Composition corporelle Prévalence de la dénutrition (les chiffres ne sont pas à retenir) Il y a des preuves qui soutiennent que soigner la dénutrition améliore le pronostic et la qualité de vie des patients dénutris, pourtant il y a peu de dépistage et de prise en charge : 50 à 100% des patients dénutris ne sont pas dépistés! 2/16

3 B. Pourquoi ne s occupe-t-on pas de la dénutrition? Nutrition Physiopathologie et sémiologie de la dénutrition Absence de responsabilités définies pour la planification des soins nutritionnels Insuffisance de la formation en nutrition, toutes catégories de personnel confondues Absence d influence et ignorance des patients Absence de coopération entre les différentes catégories de personnel Absence d implication des administrateurs de l hôpital. Les premières raisons sont le manque de connaissance et le manque de recommandations claires. C. Les causes de la dénutrition I. La dénutrition s installe et/ou s aggrave au cours du séjour a. Les causes liées au patient et à sa pathologie : La maladie Les traitements La douleur Le jeûne partiel ou total L augmentation des besoins énergétiques et protéiques (stress lié à la maladie, ex : fièvre) b. Les causes organisationnelles Pas d ANC par pathologie (ANC = apport nutritionnels conseillés) La qualité de l alimentation L organisation des soins La non identification du risque nutritionnel L absence fréquente de prise en charge Tout ceci entraîne une consommation alimentaire inférieure aux besoins de l organisme. 3/16

4 II. Les causes de la dénutrition Nutrition Physiopathologie et sémiologie de la dénutrition Réduction des apports nutritionnels Et/ou Perte excessive et/ou défaut d absorption Et/ou Augmentation des besoins métaboliques (hypercatabolisme) Ces situations sont souvent intriquées dans des proportions variables. a. Réduction des apports Carences d apport liées à des pathologies : Iatrogène, en milieu hospitalier par mauvaise couverture des besoins, insuffisance d apports protéiques et/ou énergétique Régimes «aberrants» parfois prescrits chez l adulte et chez l enfant (allergie-exclusions multiples) Perturbation de l ingestion des aliments (anorexie, troubles de la déglutition, régurgitations, vomissements) Situations à risque : Inappétence chez les patients alités, polymédiqués, ou qui ont des régimes restrictifs Douleur Handicap : tétraplégie, insuffisants moteurs cérébraux, maladies psychiatriques Trouble de déglutition : fausse route, toux, suffocation Détérioration de l état buccal : - L édentation, qui conduit à une diminution des capacités masticatoires - Les mycoses qui entraînent des douleurs à la mastication et à la déglutition Modes alimentaires restrictifs : - Rites idéologiques (ex : végétalisme) - Rites religieux (difficile à respecter en restauration collective) - Tabou ou peur alimentaire Problèmes socio-économiques (beaucoup chez les sujets âgés) Alcoolisme Négligence, maltraitance (qu on peut voir en institution de personnes âgées ) Refus alimentaire (anorexie mentale, grève de la faim ) Cas particulier des personnes âgées Causes sociales Diminution des capacités liées au vieillissement - Perte d autonomie - Mauvais état bucco-dentaire - Troubles de la déglutition - Troubles de la marche - Troubles des membres supérieurs - Détérioration des fonctions cognitives - Déficits sensoriels (perte de goût entre autre) - Modification de l appareil digestif - Anorexie 4/16

5 Du domicile à l hôpital, il existe plusieurs facteurs de diminution des apports en nourriture avec : Un changement d environnement, horaires de repas (repas du soir très tôt ce qui va faire un espacement avec le petit déjeuner très important ce qui est extrêmement mauvais d'un point de vu métabolique), des habitudes alimentaires, un choix alimentaire limité, un menu peu explicite des couverts mal adaptés, peu ou pas d aide au repas une multiplicité des acteurs et des difficultés de coordination une dispersion des responsabilités En fonction des services, 11 à 35% des patients consomment moins que leurs besoins énergétiques. Diminutions des ingesta Les outils essentiels de dépistage : Observation de la consommation du plateau repas : dès le premier repas, consigner les éléments observés dans le dossier individualisé de la personne soignée. Feuille de surveillance des ingesta : sur prescription médicale, à mettre en place dès les premiers jours d hospitalisation. b. Pertes excessives et/ou défaut d absorption ou d utilisation des apports Concernent surtout les maladies de l appareil digestif : Diarrhées chronique par malabsorption de nutriments (insuffisance de digestion) Insuffisance intestinale : après résection importante de l intestin par exemple. La longueur intestinale se réduit mauvaise absorption des apports. L insuffisance intestinale s accompagne soit de syndrome d obstruction (occlusion intestinale, cancer, entérite radique, pseudo-obstruction intestinale chronique), soit de syndrome de malabsorption avec diarrhée (résection intestinale, inflammation dans la maladie de Crohn, maladie cœliaque, SIDA). Le syndrome néphrotique entraîne une protéinurie très importante qui peut entraîner une baisse de l albuminémie. La dénutrition est liée à la fuite protéique prolongée. Lors d un diabète déséquilibré, la carence insulinique est très importante, le patient urine du sucre et donc perd du poids (se sont donc des calories perdues, de plus l'insuline est une hormone de mise en réserve et sa carence va aggraver le phénomène de perte de poids) Chirurgie digestive (by-pass, gastrectomie) 5/16

6 c. Augmentation des besoins métaboliques Au cours des états d agressions aigus ou subaigus, la dépense énergétique et le catabolisme protéique augmentent, entraînant une majoration des besoins énergétiques et/ou protéiques. C est le cas lors de : Chirurgies Etat de choc Polytraumatismes Maladies infectieuses ou inflammatoires Cancers Traumatismes crâniens Pancréatites aiguë Brûlures du 2 e ou 3 e degré ++ Besoins énergétiques : rappel Ils sont très variables d un individu à l autre. Besoins = DER (Dépense Énergétique au Repos) +/- besoins spécifiques Ils dépendent du sexe, de l âge, de la taille, de la composition corporelle, de l activité physique, des maladie et d'éventuels traitements La calorimétrie indirecte est la référence pour calculer la DER. On évalue les échanges respiratoires (en O2 er CO2) et à partir de là on détermine la dépense énergétique de repos et le quotient respiratoire. Le patient est au repos, allongé, à jeûn, respire dans le masque pendant une demi-heure. Mais il faut moduler la DER : si le est patient sportif ou agressé, les valeurs ne seront pas les mêmes. L estimation des besoins énergétiques se fonde sur des équations prédictives. Formule la plus connue : la Formule de Harris et Benedict qui prend en compte l âge, le poids, la taille et le sexe. Pour renourir un individu on est entre 20 et 35 Kcal/kg/jour (en dehors du cas particulier de l obèse). D. Dénutrition : bases physiopathologiques Trois mécanismes sont impliqués dans la survenue de la dénutrition : La mobilisation des réserves énergétiques La constitution du déficit protéique (si le jeûne se prolonge) Le déficit en micronutriments (Vit et éléments trace) Adaptation métabolique au jeûne (normal) La glycémie reste relativement stable, des mécanismes se mettent en place pour que le cerveau soit toujours alimenté notamment. L insulinémie baisse donc alors que le glucagon augmente. Deux moyens importants de production d énergie : la néoglucogenèse se met en place afin de maintenir la glycémie normale on puise dans le tissu adipeux avec libération importante d acides gras libres oxydés en corps cétoniques pour alimenter les muscles, le myocarde et plus tard le cerveau. L organisme essaie de protéger le muscle («la masse noble») au maximum et d éviter la protéolyse qui va finir par se stabiliser dans le temps. 6/16

7 Adaptation métabolique lors de l agression Lors d'une infection par exemple. On observe un phénomène d insulino-résistance (hormones de stress, cytokines inflammatoires...). Les adipocytes libèrent des acides gras libres et du glycérol (qui va être impliqué dans la néogulogenèse au niveau hépatique) mais dans ce cas le muscle va être sollicité, il va y avoir libération d AA : Glutamine utilisée pour le renouvellement des lymphocytes, des macrophages et des cellules intestinales Alanine utilisée au niveau du foie pour la néoglucogenèse (cerveau et érythrocytes ++) Les différences majeurs par rapport au jeûne normal sont une cétogenèse qui va être peu importante du fait d'un hyperinsulinsime et un catabolisme musculaire compensatoire. On va avoir une diminution importante de la masse maigre. Le déficit protéique se constitue vite : Augmentation de la synthèse hépatique des protéines de la phase aiguë (CRP, fibrinogène...) Augmentation de la protéolyse musculaire +++ Augmentation de l excrétion urinaire d azote (urée) La balance azotée est fortement négative. Déficit en micronutriments Les déficits en micronutriments sont fréquents chez les malades dénutris mais il est difficile d en quantifier l ampleur. Les stocks sont rapidement épuisés : Zinc : cicatrisation, anabolisme, fonction thyroïdienne, défense immunitaire Sélénium : défense anti-oxydante, immunité Vitamines du groupe B : la carence expose aux neuropathies, aux anémies (folates B9, B12) et à l encéphalopathie carentielle. 7/16

8 Étiologie multifactorielle de la dénutrition au cours du cancer Les apports nutritionnels sont souvent inefficaces, en effet : La dénutrition du patient cancéreux est fréquente +++ (20-60% lors du diagnostic) Elle est toujours corrélée à l extension de la maladie Il y a une valeur pronostic propre (la dénutrition compte dans le pronostic). 2 points clefs : le diagnostic précoce et l intervention active. Pourquoi les gens ayant un cancer mangent moins? L'hypophagie est le résultat des nausées, vomissements, dysfonctions digestives, aversions alimentaires, modifications du goût et de l odorat, anorexie, satiété précoce, dépression, anxiété, douleurs et effets secondaires des traitements (la chimio et la radiothérapie peuvent entraîner des inflammations de la bouche, diarrhées, nausées ). La cachexie est une interaction complexe entre l'hôte et la tumeur. La tumeur va être responsable de conséquences métaboliques et nutritionnelles. Dans le syndrome cachexique (syndrome paranéoplasique multifactoriel) on observe : une perte de poids, des nausées une inflammation et des dysfonctions digestives des aversions alimentaires des modifications du goût et de l odorat une dépression, de l anxiété des douleurs 20% des décès en oncologie ont pour seule cause la cachexie. La tumeur peut sécréter des substances pro-cachexisantes, qui vont majorer la protéolyse et la lipolyse et donc entraîner une perte de poids majeure. Implications métaboliques Grande différence entre cachexie et jeûne : le patient cachexique perd beaucoup plus de muscle, la dégradation des protéines est très forte (elle n existe pas chez le patient qui jeûne car son organisme S ADAPTE). C est ce qui fait la gravité de la maladie. 8/16

9 E. Conséquences médicales de la dénutrition Nutrition Physiopathologie et sémiologie de la dénutrition Facteur de risque indépendant de morbi-mortalité (infections, anémie, complications post-op, retard de cicatrisation, escarres, chutes, fractures ) Aggravation du pronostic de la pathologie sous-jacente Prolongation de la durée de séjour (et donc coûte plus cher) Hospitalisation itératives Toxicité accrue des traitements (on doit diminuer alors les doses de chimio et donc l efficacité du traitement) Asthénie, apathie, dépression Diminution de la qualité de vie Coûts élevés Il y a 5 fois plus de risques d attraper une infection nosocomiale quand on est dénutri. Il y a une diminution de la réponse à la chimiothérapie et augmentation des risques de toxicité induits par la chimiothérapie. Chez des malades ayant bénéficié d une chimiothérapie pour une LAL (leucémie aiguë lymphoblastique), on observe une diminution de la survie de 5 ans. Chez le sujet âgé : la mortalité est multipliée de 2 à 4 (susceptibilité aux chutes, fractures, infections, baisse de l'autonomie et des difficultés de cicatrisation) Sur une étude sur 850 patients, toutes spécialités, dont 20% de dénutris, on a remarqué que les dénutris restaient en moyenne 3 jours hospitalisés et font beaucoup plus d infections. Détermination du poids ; il faut : peser le patient (ne pas se contenter du poids déclaratif) et interroger la personne et son entourage rechercher une perte de poids récente (dans les 6 derniers mois) la pesée doit être systématique à l arrivée! (balance tarée, sans chaussures, pas de vêtements lourds...) Pour peser les personnes qui ne peuvent se mettre debout, il existe : des chaises-pèse-personne, des lèvepersonne, et pour les patients en réanimation il existe des lits avec balance intégrée. 9/16

10 Détermination de la taille : interroger la personne, ou son entourage utiliser une toise consulter la carte nationale d identité estimer la taille par la distance talon-genou Puis on calcule l IMC (poids en kg / taille² en m) Nutrition Physiopathologie et sémiologie de la dénutrition Formules données à titre purement indicatif Évaluation clinique Cheveux rares, fins, secs, décolorés, présentant un défaut de résistance à l arrachage Visage amaigri, globes oculaires saillants Pâleur cutanéo-muqueuse Lèvres fissurées, chéilite Langue lisse, atrophiée, dépapillée Caries, hypoplasie de l émail Atrophie cutanée, dermatoses diverses Oedèmes des chevilles Recherche d une fonte adipo-musculaire (jambes fines ++) Hypotension, bradychardie, parfois hypothermie Formes cliniques intermédiaires Le marasme C'est une forme de dénutrition chronique, progressive, le patient mange peu Albuminémie normale MPE équilibré, adaptation physiologique MPE = Malnutrition Protéino-énergétique. F. Dépistage et diagnostic I. Dépistage Continuum physiologique entre ces 2 formes. Le Kwashiorkor On le trouvait principalement chez des enfants africains qui n'étaient plus nourris au sein Hypoalbuminémie, oedèmes Carence progressive, agression secondaire à la maladie, cachexie Il n existe pas actuellement de méthode simple et précise réalisable en pratique clinique courante dont la mise en œuvre pourrait être recommandée chez tout malade hospitalisé. Chaque marqueur nutritionnel pris isolément manque de sensibilité et de spécificité et seul le recours à des combinaisons de marqueurs permet de repérer le maximum de patients dénutris ou à risque de dénutrition. Dans l'idéale, il faudrait que les outils de dépistage de la dénutrition et du risque nutritionnel soient simples et pratiques à mettre en œuvre, rapides à réaliser, sensibles, spécifiques, utilisables par le personnel du service, faciles à interpréter, peu onéreux et qu'ils soient validés, c est à dire que leur intérêt de leur utilisation ait été démontré. Critères anthropométriques : Plis cutanés La mesure des plis cutanés reflète la masse grasse. Elle est très opérateur-dépendante. On utilise un compas de Harpenden. Elle est mesurée au niveau : du biceps, triceps, fosse sous-scapulaire, en supra iliaque. Cette mesure a de bonnes indications pour les insuffisants rénaux dialysés, les insuffisants hépatocellulaires. Il existe des valeurs normales (pour le Pli Cutané Tricipital : 11,5 ± 1, 5 mm pour les hommes et 17,5 ± 1,5 mm pour les femmes) Il y a épuisement de la masse grasse quand les valeurs sont diminuées de 50%. 10/16

11 Circonférence musculaire brachiale (CMB) elle est mesurée à l aide d un mètre à ruban (en cm) à mi-distance entre l acromion et l olécrane. Les valeurs sont pathologiques quand elles diminuées de 50%. La CMB trouve une bonne indication au cours de l insuffisance hépatocellulaire (protéines nutritionnelles difficiles à interpréter). À titre informatif : CMB en cm = CB en cm (π x PCT en mm) VN : Hommes = 25 ± 1cm ; Femmes = 21,5 ± 1,5cm Intérêt de la CMB et du PCT ces données sont peu contributives dans le dépistage d une dénutrition débutante car elles ne deviennent pathologiques que pour des états de carence protéino-énergétique avancés. L albumine L albumine a beaucoup d intérêt pour une utilisation chronique, mais pas d intérêt à court terme. Elle a un grand intérêt pronostic. La concentration plasmatique normale est de 35 à 50 g/l Son taux varie lentement (elle a une demie-vie de 21 jours). L albumine est le seul marqueur retenu par les conférences de consensus. Le taux d albumine dépend de la synthèse, de la dégradation et de la distribution-extravasation. Il faut faire très attention quand on interprète un taux d albumine : Un patient hyperhydraté peut avoir une baisse artificielle de sa concentration plasmatique en albumine par dilution alors qu'en réalité son taux est normal, ou un syndrome inflammatoire (production de CRP +++ et le foie diminue sa production d albumine) ou les pertes glomérulaires (syndrome néphrotique) ou l insuffisance hépato-cellulaire. La préalbumine (=transthyrétine) C est une protéine de PM égal à 55 kda, formée de 4 sous-unités. ½ vie : 2 Jours Elle est vectrice de la Vitamine A, des hormones thyroïdiennes. Elle est synthétisée par le foie principalement et un peu par le pancréas. C'est un marqueur très sensible qui permet notamment le dépistage d'une dénutrtion récente et doit être corrélée aux autres marqueurs. Sa spécificité est influencée par l inflammation, l insuffisance rénale et les hépatopathies. Sa sensibilité est très importante : elle dépiste la dénutrition récente, mais elle doit être corrélée à d autres marqueurs. Elle a un grand intérêt pronostic. Comme c est un indicateur rapide (car a une demie vie courte) des variations en apports protéinoénergétiques, elle a une grande utilité lors de la renutrition. Sa concentration dépend de l'âge et du sexe et varie de 250 à 350 mg/l quand elle est comprise entre 100 et 200 mg/l on à faire à une dénutrition modérée quand elle est < 100 mg/l, on a une dénutrition sévère Autres marqueurs biologiques pour dépister la dénutrition D autres protéines sont nettement moins utilisées : Rétinol binding-protéines, IGF1 On peut aussi faire une NFS et un bilan martial : on regarde les GB (baisse si dénutrition), anémie... On recherche une immuno-dépression (si on faisait des tests cutanés on constaterait une anergie de la réponse aux Ag) et on regarde la numération lymphocytaire (grave si <3000 éléments/m 3 ) Vitamines et oligoélements 11/16

12 Les index et questionnaires Le Nutritional Risk Index Le plus connu des index est le Nutritionnal Risk Index (index de Buzby). On tient compte l albuminémie, le poids actuel et le poids habituel du patient. Il est validé chez l adulte agressé en chirurgie mais il est relativement répandu. Il existe également le GNRI chez les personnes âgées. Le MNA (Mini Nutrtional Assessment) C est un questionnaire, il est spécifique de la personne âgée. Il contient des items sur la perte d appétit, les problèmes neuro-psychomoteurs, l IMC, la perte de poids récente. On va regarder la circonférence du bras et du mollet. Il en existe une version courte, de plus en plus utilisée. Important à connaître. II. Diagnostic de la dénutrition Une dénutrition doit être évoquée sur la présence d un ou plusieurs des critères cliniques ou biologiques suivants (2 catégories : les plus et moins de 70 ans) : NDCR : Ce tableau représente la définition de la dénutrition selon la HAS et il est à connaître! Pour chaque cas, 1 seul critère suffi à faire le diagnostic. Par exemple si on a seulement une perte de poids > 5% en 1 mois chez une personne de moins de 70 alors que IMC et albumine sont normals, on a une dénutrition modérée. On voit que le score MNA entre dans la définition de la HAS de la dénutrition. /!\ Il faut tenir compte des œdèmes, de l inflammation et un patient obèse peut être dénutri! Recueil d information Il se réalise auprès de la personne soignée et/ou de son entourage. Il concerne les habitudes alimentaires de la personne : Goûts et aversions alimentaires Textures alimentaires Régimes spécifiques Allergies et intolérances Nombre et répartition des repas Equilibre des repas et quantité Qui prépare les repas 12/16

13 Observation : Des changements des fonctions corporelles De l état buccal (mauvaise dentition, appareil dentaire non adapté, présence de mycose, d aphtes, de sécheresse ) Du comportement de la personne au moment du repas (attitude, aspect relationnel ) De la consommation du plateau repas Des ingesta sur 3 jours (sur prescription médicale) G. Stratégie de prise en charge nutritionnelle Corriger les facteurs de risque identifiés - Aide technique ou humaine pour l alimentation - Soins bucco-dentaires - Réévaluation de la pertinence des médicaments ou régimes - Prise en charge des pathologies sous-jacentes Définir un objectif nutritionnel - 20 à 40 kcal/kg/jour - 1, 2 à 1,5g de protéines/kg/jour Modalités pratiques de la prise en charge nutritionnelle Orale Conseils nutritionnels : - Rappeler les repères du PNNS - Augmenter la fréquence des repas - Eviter un jeûne supérieur à 12h (entretient un catabolisme pas bon du tout! essayer de ne pas trop espacer les repas du soir avec le petit déjeuner) - Privilégier les aliments riches en énergie et protéines - Adapter l alimentation aux goûts, adapter texture - Aide technique et/ou humaine - Proposer repas dans un environnement agréable Enrichissement de l alimentation Poudre de lait, lait concentré sucré, fromage râpé, crème fraîche, poudre de protéines industrielles. 13/16

14 Parfois on n arrive pas à corriger la dénutrition avec les aliments, donc on prescrit des compléments nutritionnels oraux. On favorise les produits hyperénergétiques (> 1,5 kcal/ml ou g) et/ou hyper protidiques (>7g/100mL ou g ou < 20% des AET). Il faut qu ils apportent au moins 400Kcal ou 30g en plus. Ils doivent être pris EN PLUS et non à la place des repas ou en collation. La prescription initiale doit être d une durée d un mois maximum. Il est très important d opérer des réévaluations. Ce peut être des jus de fruits, boissons lactés, crèmes desserts, potages, repas mixés, mélanges polymériques, hypercaloriques. Avec ou sans lactose, enrichis en fibres ou non Une bonne adhésion conduira à une amélioration du statut nutritionnel. Il faut faire attention car ces compléments peuvent très souvent donner lieu à une lassitude qui peut être causée par des troubles du goût, des aversions spontanées ou induites Comment améliorer l observance? Prescrire comme un médicament Eviter les phases les plus agressives du traitement En dehors des repas Jouer sur les températures, parfums Si ça ne marche pas, on passe alors à la nutrition artificielle. Nutrition entérale : sonde naso-gastrique, toujours la privilégier si le tube digestif est fonctionnel. On l utilise en cas d échec de la PEC orale ou en première intention si le patient déglutit mal ou si la dénutrition est très sévère. Elle est parfois poursuivie à domicile Nutrition parentérale : coûteuse et qui a des complications, en dernier recours Si un jeûne total ou partiel de plus d une semaine est prévisible, il faut mettre en place une assistance nutritionnelle, de préférence par voie entérale. La nutrition entérale doit si possible être adaptée à la poursuite d une alimentation orale (elle est donc plutôt nocturne). Dans tous les cas, l assistance nutritionnelle pourra être totale ou partielle, temporaire ou définitive. On peut associer nutrition entérale et parentérale. La nutrition parentérale exclusive doit être réservée aux seuls cas de contre-indication absolue de la voie digestive. Si la nutrition entérale est prolongée au-delà d un mois, on met en place une stomie (sonde transcutanée directement dans l estomac ou le jejunum). La nutrition entérale est privilégiée car elle est plus physiologique et elle protège la trophicité de l intestin. Sa mise en œuvre et sa surveillance est plus facile, moins invasive. Elle est également moins risquée sur le plan infectieux, moins coûteuse et aussi efficace sur le plan métabolique. Nutrition entérale : indications Alimentation orale à risque : fistules digestives, chirurgies ORL ou digestives hautes, troubles de la déglutition ou fausses routes, certaines dysphagies hautes Alimentation orale nulle ou insuffisante : troubles de déglutition, dysphagie, dénutrition, anorexie en particulier chez le sujet âgé, pathologie en phase palliative Optimisation de la prise en charge des patients : dans un cadre préventive chez les patients à haut risque de dénutrition lié à la maladie ou aux traitements (cancérologie) : importance de la mise en place d une nutrition entérale de support en amont de toute thérapeutique. En péri-opératoire : En préopératoire chez le patient dénutri En post-opératoire, si la reprise de l alimentation orale est impossible dans les sept jours. 14/16

15 Nutrition parentérale : indications Impossibilité d alimentation orale ou entérale. Contre-indications à la nutrition entérale : - TD non-fonctionnel : ischémie intestinale, fistule entéro-cutanée, péri-opératoire - Malabsorption : maladies intestinales inflammatoire, grêle court (<1m), grêle radique - Risque accru de broncho-aspiration : vomissements, troubles de la conscience, état de choc sévère - Pancréatite aiguë sévère («life threatening») Contre-indications relatives à la nutrition entérale - Distension abdominale, diarrhées sévères Nutrition parentérale en complément : En complément de la nutrition entérale pour atteindre la cible calorique Lors de mises à jeûn répétées : chimio, attente de chirurgie ou d investigations Complications de la NP : Dues à la voie veineuse : - Mécaniques - Septiques - Thrombotiques Dues à la NP Diagnostiquer la dénutrition précocement pour un traitement efficace Critères objectifs de l efficacité nutritionnelle Anthropométrie (poids, BMI, plis cutanés ) Composition corporelle (bioimpédancemétrie, DEXA) Signes cliniques (oedème, fonte musculaire) Protéines plasmatiques (albumine, préalbumine ) Fonction musculaire (force de serrement ) 15/16

16 La bioimpédance électrique (BIA) : elle permet la détermination de l eau corporelle totale, de la masse non grasse sèche et de la masse grasse. On étudie la résistance des tissus biologiques au passage d un courant alternatif de faible intensité. Technique simple, rapide, précise, non invasive et peu coûteuse. Absorptiométrie biphotonique (DEXA : Dual X ray Absorptiométry) : permet d évaluer avec précision la masse osseuse, maigre et grasse. Faible irradiation. C'est de la densitométrie. 16/16

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé

Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé Recommandations pour la pratique clinique Le soin diététique réalisé par un diététicien en établissement de santé Recommandations Mai 2011 Association Française des Diététiciens Nutritionnistes 35 allée

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS Débuté le Terminé le. FICHE ADMINISTRATIVE PATIENT Nom Prénom Date de naissance / / Téléphone. ADRESSE...... N SS / / / / / // ENTOURAGE-PERSONNE RESSOURCE NOM QUALITE..TEL...

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Le traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes.

Le traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes. Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont l expression d un mal-être et d un manque de confiance en soi. Anorexie et boulimie sont des maladies douloureuses et il faut du temps pour s en sortir.

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

DENUTRITION : UN RISQUE MAJEUR EN INSTITUTION. Un exemple de prise en charge réussie sur 2009 au sein d un EHPAD de 63 lits

DENUTRITION : UN RISQUE MAJEUR EN INSTITUTION. Un exemple de prise en charge réussie sur 2009 au sein d un EHPAD de 63 lits Université René Descartes-Paris Faculté Cochin Port Royal DENUTRITION : UN RISQUE MAJEUR EN INSTITUTION Un exemple de prise en charge réussie sur 2009 au sein d un EHPAD de 63 lits Docteur Françoise Waignier

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Besoins Nutritionnel. Besoins. ANC / Besoin. 3 niveaux : Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

Besoins Nutritionnel. Besoins. ANC / Besoin. 3 niveaux : Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes Besoins Nutritionnel N 110 - Besoins nutritionnels et apports alimentaires de l adulte. Évaluation de l état nutritionnel. Dénutrition. Exposer les besoins nutritionnels de l adulte, de la personne âgée,

Plus en détail

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?» Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai

Plus en détail

Charte nutritionnelle

Charte nutritionnelle Charte nutritionnelle NOTRE MISSION : CONSTRUIRE ET PRESERVER LE CAPITAL SANTE L équilibre alimentaire est un enjeu majeur de santé publique. De ce contexte, Nutrisens s engage à maintenir et à renforcer

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne L alimentation : partie intégrante de la prise en charge de l enfant et de l adolescent diabétique base du traitement avec l insulinothérapie et l activité

Plus en détail

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems Le Régime Alimentaire LR Health & Beauty Systems Les accessoires Le mètre La balance LR géniale LR a créé pour vous un mètre qui calcule votre indice de masse corporelle (IMC) achetez le ref Ruban BMI

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : Nutrition et Santé Septembre 2014 Décembre 2015 Vous exercez déjà une profession ou souhaitez le faire et vous voulez vous former en Nutrition pour donner des Conseils en Nutrition,

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

Composition corporelle

Composition corporelle Composition corporelle Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Définition des compartiments... 3 I.1 Le modèle anatomique... 3 I.2 Le modèle biochimique...

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE Synthèse personnelle INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE De nos jours, le diabète inuslinodépendant ne connaît aucun traitement pouvant éviter l injection d insuline. L insulinothérapie fonctionnelle est une

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007) Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson P. Bordieu (2007) Postulats qui l étayent (= fondements) Valeurs qui le justifient Éléments qui le composent: - But poursuivi - Cible - Rôle de l infirmière -

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée

Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée RECOMMANDATIONS Avril 2007 1 L argumentaire scientifique de ces recommandations

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

LA DEMARCHE DE SOINS INFIRMIERE N.LANNEE CADRE FORMATEUR IFSI CHU ROUEN

LA DEMARCHE DE SOINS INFIRMIERE N.LANNEE CADRE FORMATEUR IFSI CHU ROUEN LA DEMARCHE DE SOINS INFIRMIERE N.LANNEE CADRE FORMATEUR IFSI CHU ROUEN définition Démarche de soins = processus de soins Processus intellectuel, Mode de pensée logique et rigoureux, Résolution de problème

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

L équilibre alimentaire.

L équilibre alimentaire. L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

La consultation diététique réalisée par un diététicien

La consultation diététique réalisée par un diététicien Recommandations pour la pratique clinique La consultation diététique réalisée par un diététicien Recommandations Janvier 2006 Avec le partenariat méthodologique et le soutien financier de la Tous droits

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale dominique.beckers@uclouvain.be

Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale dominique.beckers@uclouvain.be Enfants et adolescents diabétiques Problématiques courantes en médecine générale dominique.beckers@uclouvain.be Hyperglycémies Acido-cétose = Insulinopénie * Au moment du diagnostic (dépistage) * Lors

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

La constipation occasionnelle chez l adulte

La constipation occasionnelle chez l adulte Laconstipationoccasionnellechezl adulte Laconstipationsedéfinitparladiminutiondelafréquencedessellesendessousde3parsemaine. Cette définition ne constitue pas une règle absolue, la fréquence des selles

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

Développement d une application pilote

Développement d une application pilote Développement d une application pilote Nutri-TIC Flora Massanella Principes Cette seconde phase vise à mettre en pratique les conclusions obtenues lors de la phase A. L application web Nutri- TIC a donc

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte rapport d analyse MARS 2012 rapport d analyse étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte introduction w La malnutrition se définit par des apports inférieurs ou

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût Le diabète est une véritable épidémie. Cette maladie chronique

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) 1 PSAD: qui sommes nous - 1 200 000 patients toutes prestations confondues, pris en charge tous les jours à domicile en : oxygénothérapie ventilation

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail