Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités"

Transcription

1 Projet aquitain de surveillance alternée des cancers du sein localisés traités Formation des médecins généralistes et gynécologues EFFETS INDESIRABLES ET COMPLICATIONS DES TRAITEMENTS DANS LE CANCER DU SEIN Les armes thérapeutiques dans le cancer du sein sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l hormonothérapie et les thérapies ciblées. L indication de ces traitements est discutée en RCP et le traitement proposé est fonction de chaque situation particulière. Chacune de ces thérapies est susceptible d entrainer des effets indésirables et complications. On distingue : les effets indésirables et complications précoces / les effets indésirables et complications tardifs. Les premiers surviennent pendant le traitement ou dans les semaines qui suivent et sont dans la majorité des cas réversibles ; les complications tardives peuvent survenir dans les mois voire les années qui suivent le traitement et peuvent être irréversibles. Vous trouverez dans ce document les principaux effets secondaires rencontrés (liste non exhaustive) : Effets secondaires précoces de la chirurgie Effets secondaires tardifs de la chirurgie Effets secondaires précoces de la radiothérapie Effets secondaires tardifs de la radiothérapie Effets secondaires précoces de la chimiothérapie Effets secondaires tardifs de la chimiothérapie Effets secondaires de l hormonothérapie Annexe 1 : Fiches chimiothérapies, hormonothérapies et thérapies ciblées Annexe 2 : Prise en charge de la douleur Annexe 3 : Kinésithérapie après chirurgie Pour rappel, la mammographie est le seul examen complémentaire à réaliser de manière systématique chaque année. Surveillance alternée des cancers du sein traités 1

2 EFFETS SECONDAIRES PRECOCES de la CHIRURGIE MAMMAIRE et du CREUX AXILLAIRE Commentaires Douleurs locales Cf annexe Prise en charge de la douleur Œdème de la zone opérée, épaule, thorax, bras Très fréquent juste après la chirurgie mammaire Lymphocèle mammaire, axillaire - Il s agit d une «poche» de liquide lymphatique qui apparait en post opératoire suite à une brèche au niveau d un vaisseau lymphatique. - Situé au niveau du sein ou paroi et ou axillaire - Avis du chirurgien : seuls les lymphocèles symptomatiques (volumineux, douloureux) sont ponctionnés avec la plus grande asepsie. Pas de ponction pendant la radiothérapie pour que le volume de la zone irradiée reste constant afin de ne pas modifier les repères. Troubles de la cicatrisation, hématomes, Infection : Prendre contact avec le chirurgien pour avis, souvent des soins locaux suffisent Raideur, faiblesse du bras ou mobilité Réduite du bras du coté opéré - A dépister au plus tôt - Une rééducation précoce permet de les limiter ou de les faire disparaitre. Cf annexe Kinésithérapie Brides lymphatiques Il s agit de thromboses lymphatiques superficielles, faciles à repérer : cordon douloureux Kinésithérapie précoce Cf annexe Kinésithérapie Trouble de la sensibilité de la face interne du bras : Engourdissement, sensation de froid, de faiblesse accrue La chirurgie ganglionnaire peut entrainer la section du nerf perforant au toucher, sensation de brulure, picotement : responsable de la sensibilité de la face interne du bras ce qui provoque ces manifestations. Ces troubles de la sensibilité disparaissent en 6 à 12 mois, donc rassurer la patiente. Surveillance alternée des cancers du sein traités 2

3 COMPLICATIONS TARDIVES de la CHIRURGIE MAMMAIRE et du CREUX AXILLAIRE Commentaires SEQUELLES FONCTIONNELLES : Douleurs séquellaires Cf annexe Prise en charge de la douleur Raideur, faiblesse du bras ou mobilité réduite du bras du coté opéré Trouble de la sensibilité de la face interne du bras : Engourdissement, sensation de froid, de faiblesse accrue au toucher, sensation de brulure, picotement : - Une rééducation précoce permet de les limiter ou de les faire disparaitre. Cf annexe Kinésithérapie La chirurgie ganglionnaire peut entrainer la section du nerf perforant responsable de la sensibilité de la face interne du bras ce qui provoque ces manifestations. Ces troubles de la sensibilité disparaissent en 6 à 12 mois, donc rassurer la patiente. SEQUELLES ESTHETIQUES : Changement de l image corporelle et de l estime de soi Après chirurgie mammaire non conservatrice - Prise en charge psychologique (mastectomie) - Reconstruction à distance du traitement initial En cas de chirurgie conservatrice cicatrice disgracieuse Modification du galbe - Chirurgie esthétique RISQUE INFECTIEUX ACCRU surtout après curage axillaire o o Conseils à la patiente : porter des gants pour les activités de jardinage, bricolage, porter des gants protecteurs pour four, éviter les coups de soleil. Désinfecter toute plaie aussi minime soit-elle (griffure, piqure, brulure ). Surveillance alternée des cancers du sein traités 3

4 LYMPHOEDEME o Risque existe après un curage axillaire mais < à 10% ; Risque quasi nul après technique du ganglion sentinelle. o Peut survenir parfois très tardivement après la chirurgie o Facteurs déclenchant : effort important (soulèvement) ou blessure septique o Importance de le détecter précocement o Mesures préventives du bras côté curage à donner à la patiente : Eviter le risque infectieux Eviter le port ou le déplacement de charges lourdes Eviter le travail répétitif prolongé Eviter certains sports avec effort violent pour le bras (haltère, squash, tennis ) préférer sports ou le bras est sollicité avec douceur (natation, gym ) Eviter les vêtements serrés ou bijoux Eviter les coups de soleil, sauna, hammam Pas d indication à la prescription systématique de drainage lymphatique manuel ou de dispositif de compression en prévention du lymphœdème o Traitement Aucun traitement médicamenteux n a d efficacité prouvée MANCHON de compression porté quotidiennement DRAINAGE lymphatique manuel En cas de lymphangite (œdème inflammatoire et douloureux du bras) : Antibiothérapie précoce Anti inflammatoire et antalgique Arrêt des drainages Echodoppler du MS pour éliminer une thrombose sous jacente Si plus de deux épisodes de lymphangite dans l année discuter une antibiothérapie prophylactique Avis spécialisé en LYMPHOLOGIE (angiologue) Surveillance alternée des cancers du sein traités 4

5 EFFETS SECONDAIRES PRECOCES de la RADIOTHERAPIE Commentaires Radiodermite aigue - Lésions cutanées précoces apparaissant dans les jours, semaines qui suivent le début de la radiothérapie - Classification Common Terminology Criteria for Adverse Event : Grade1 : érythème débutant, épithélite desquamative sèche Grade2 : érythème modéré à intense, œdème modéré, épithélite exsudative limitée aux plis cutanés Grade 3 : épithélite exsudative confluente ou en dehors des plis cutanés, œdème important, saignement provoqué par un traumatisme modéré ou une abrasion cutanée Grade 4 : nécrose cutanée, ulcération de toute l épaisseur du derme, saignement spontané dans les champs d irradiation - Prévention : conseils d hygiène pendant la radiothérapie : Porter des vêtements amples, en coton Réaliser toilette avec savon liquide sans frotter la peau Eviter les déodorants Appliquer régulièrement un émollient TOUJOURS APRES la séance de radiothérapie. Eviter l exposition solaire directe pendant le traitement et l année qui suit. Œdème du sein - Corticothérapie par voie orale à dose dégressive pendant 5 jours Douleur Asthénie Dysphagie transitoire Liée à une irritation locale du tiers supérieur de l œsophage Brève corticothérapie et pansement œsogastrique Très peu fréquent du fait des nouvelles techniques de radiothérapie. Surveillance alternée des cancers du sein traités 5

6 COMPLICATIONS TARDIVES de la RADIOTHERAPIE Commentaires Fibrose et télangiectasies Apparition 12 à 24 mois après la fin de la radiothérapie Kinésithérapie (massage et étirement du muscle pectoral) Séquelles esthétiques Kinésithérapie (massage et étirement du muscle pectoral) Correction chirurgicale Réduction de l amplitude du mouvement au niveau de l épaule Kinésithérapie Pneumopathie radique Le plus souvent asymptomatique Traduction radiologique Toxicité cardiaque Péricardite Latence environ 1 an Toxicité myocardique Latence > 5 ans Maladies cardiovasculaires A partir de 10 ans Prévention par optimisation de la dosimétrie Toxicité thyroïdienne Très rare (hypothyroïdie) Cancer du poumon radio-induit Arrêt du tabac important dès la mise en place du traitement pour prévenir le cancer du poumon radio-induit (en effet, la radiothérapie et la consommation tabagique potentialisent leur effet cancérigène respectif sur le poumon chez les femmes traitées pour un cancer du sein) Surveillance alternée des cancers du sein traités 6

7 EFFETS SECONDAIRES PRECOCES de la CHIMIOTHERAPIE Pour des informations sur un produit ou protocole spécifique, voir liens en annexe 1 Effets secondaires Avec quelle chimiothérapie Prévention Conduite à tenir s ils surviennent Nausées et vomissements Risque fort avec FEC FAC EC AC Risque moyen avec Vinorelbine (navelbine), CMF, gemcitabine (Gemzar) Risque faible avec le docétaxel (taxotère), paclitaxel (taxol), capécitabine (Xeloda) ainsi que les thérapies ciblées Anti émétiques systématiques pendant et après le traitement de chimiothérapie On peut associer diversement : sétrons (zophren, kytril), aprépitant (emend), corticoïdes, anxiolytiques et anti émétiques classiques type Primpéran ou Rechercher une autre cause associée Adapter le traitement Modification du traitement préventif lors de la cure suivante Stomatite mucite Digestive, génitale, ORL, respiratoire Alopécie Prise de poids, gonflements Constipation Diarrhées Ongles abimés, onycholyse Douleurs musculaires, articulaires Presque toutes à des degrés variables Risque fort avec FEC FAC EC AC, le docétaxel (taxotère) Risque moyen avec paclitaxel (taxol) hebdo, CMF Risque faible avec Vinorelbine (navelbine), gemcitabine (Gemzar), capécitabine (Xeloda) Fréquent avec toutes les chimiothérapies, en moyenne prise de 2 à 3 kg Avec taxotère possibilités d œdèmes qui sont cumulatifs après plusieurs cycles Fréquente les premiers jours après la chimiothérapie en lien avec les sétrons Fréquente avec le docétaxel la deuxième semaine Fréquente avec la capécitabine Effet fréquent et cumulatif du docétaxel, très rare avec les autres produits Fréquente avec le docétaxel (taxotère) entre 2 et 7 jours après le traitement Elles peuvent survenir avec les autres traitements en cas d administration de facteur de croissance Motilium ou Vogalène Bonne hygiène bucco dentaire Bains de bouche à base de bicarbonate de sodium 5 à 6 fois par jour Pour les produits moyennement à risque : casque réfrigérant Pour les produits à risque très élevé, le casque est souvent inefficace (sauf sous Taxotère où l alopécie régresse grâce au casque et évite les alopécies persistantes observées après la fin du traitement) Surveillance diététique Corticoïdes préventifs Bonne hygiène alimentaire Bonne hydratation Ttt préventif aux cycles suivants NON Gants réfrigérés pendant la perfusion Vernis NON Modification des bains de bouche (gel xylocaine, anti mycosiques) Antalgique Adaptation des doses de la cure suivante Prothèse capillaire Traitement de la constipation Traitement habituel de la diarrhée Imodium, Smecta Cet effet disparait totalement en quelques mois après la fin de la chimiothérapie Antalgiques simples type paracétamol Surveillance alternée des cancers du sein traités 7

8 Effets secondaires Avec quelle chimiothérapie Prévention Conduite à tenir s ils surviennent Toxicité hématologique : Anémie Fréquente mais rarement baisse importante NON Bilan fer, recharger en fer si carence Discuter au cas par cas EPO Transfusion Thrombopénie Rare NON Transfusion Neutropénie Syndrome main pied Irritation, sécheresse voire ulcération au niveau de la paume des mains et plante des pieds avec des sensations de fourmis Toxicité neurologique Paresthésie, fourmis des extrémités et perte de sensibilité des extrémités Eruption cutanée Toxicité cardiaque Pouvant être potentialisée en cas d irradiation thoracique ou d exposition cumulée aux différents produits Aménorrhée Hypofertilité majeure après 40 ans Très fréquente en dessous de 1000PNN pour FEC FAC AC EC, taxotère, CMF, taxolgemzar Moins fréquente et plus limitée pour ttt hebdo taxol, navelbine Rare avec capécitabine Très fréquente avec le xeloda Plus rare avec les autres produits Fréquente après quelques semaines ou mois avec paclitaxel (taxol), docétaxel (taxotère), navelbine (valable pour tous les poisons du fuseau) Possible en cas d allergie à tout produit Assez fréquent avec le Taxotère Anthracycline Thérapie ciblée (herceptine) Fréquente chez les femmes de plus de 40 ans Variable selon les traitements Pas de prévention systématique En cas de baisse importante ou de fièvre associée, une prévention est possible par injection au cycle suivant de facteur de croissance (granocyte, neupogen, neulasta) Hydratation Bracelet réfrigérant Surveillance clinique Suivi rapproché et conforme aux précautions d utilisations prévues pour les différentes molécules, notamment échographie cardiaque avec mesure de la FEVG +/- ECG à la recherche de troubles de la conduction NON Si désir de grossesse ultérieure, avis du centre expert pour la préservation de la fertilité Si neutropénie sans fièvre pas de traitement Si neutropénie et fièvre > 38.5, NFS en urgence + antibiothérapie ou hospitalisation Traitement local Adaptation des doses de la chimio voire arrêt Traitement antalgique Cette toxicité est réversible progressivement mais pas toujours intégralement En cas de baisse de la FEVG, en fonction du taux et du % de baisse, le ttt doit soit être interrompu soit être réalisé mais avec un contrôle rapproché Avis spécialisé cardiologique Sous herceptine cet effet est le plus souvent résolutif en quelques semaines Il s agit d une aménorrhée transitoire ou non selon l âge Contraception mécanique efficace nécessaire Surveillance alternée des cancers du sein traités 8

9 COMPLICATIONS TARDIVES de la CHIMIOTHERAPIE Pour des informations sur un produit ou protocole spécifique, voir liens en annexe 1 Complications Avec quelle chimiothérapie Prévention Cardiotoxicité Anthracyclines et thérapie ciblée (herceptine) Surveillance clinique et échographique Avis cardiologique Neurotoxicité Taxanes Traitement antalgique Toxicité cognitive Trouble de la mémoire, difficultés de concentration, fatigue, distraction, difficultés à trouver ses mots Conduite à tenir si elles surviennent Evaluation des fonctions cognitives et avis spécialisé Asthénie Activité physique adaptée Toxicité fonction ovarienne Aménorrhée temporaire De l ostéoporose Ou ménopause précoce avec une symptomatologie plus intense et une ostéoporose accélérée Prise en charge des effets secondaires à long terme de la ménopause sans utilisation de THS. Troubles de la sexualité Ecoute, conseils Consultation auprès d un sexologue, psychologue, gynécologue, généraliste Troubles digestifs En général inexistants ; si troubles, suspecter une autre cause (par exemple infectieuse) ou éventuellement une rechute avec métastases hépatiques et troubles biologiques hépatiques ou autre cancer par exemple du côlon si ATCD familiaux Surveillance alternée des cancers du sein traités 9

10 EFFETS SECONDAIRES PRINCIPAUX des TRAITEMENTS ANTI HORMONAUX Effets secondaires les plus fréquents Recommandations Pour des informations sur un produit spécifique, voir liens en annexe 1 Anti oestrogènes (Tamoxifène) - Anomalie bénigne de l endomètre - Bouffées de chaleur - Prurit vulvaire, pertes blanches ou sécheresse vaginale - Nausées rares, maux de tête - Disparition des règles ou cycles irréguliers chez la femme non ménopausée ; une contraception mécanique efficace est indispensable car le tamoxifène est inducteur d ovulation et tératogène - Cataractes, modification cornéennes, rétinopathies (rares) - Prise de poids - Anomalies hémato et ou hépatiques (rares) - Thrombose profondes (phlébites) et embolie pulmonaire : en cas d intervention, d immobilisation voire de long voyage, anti coagulation préventive - Arthralgies - Troubles de la libido - Examen gynécologique obligatoire avant traitement, surveillance gynécologique annuelle - Pas d échographie pelvienne systématique sauf si métrorragies - Contraception efficace en cours, non hormonale, chez les femmes non ménopausées Anti aromatases (Arimidex, Femara, Aromasine) - Douleurs musculaires et articulaires très fréquentes avec dérouillage matinal ou après immobilité CAT : traitement antalgique, pause thérapeutique, modification de l heure de la prise - Bouffées de chaleur - Sécheresse vaginale - Troubles digestifs rares à type de nausées - Modifications des enzymes hépatiques - Elévation du cholestérol (contrôle annuel recommandé) - Risque de déminéralisation osseuse et ostéoporose - Exacerbation d un syndrome du canal carpien - Insomnies, perte de mémoire - Troubles de la libido - Sérélys, acupuncture pour les bouffées de chaleur - Ménopause certaine - Ostéodensitométrie de référence puis à surveiller tous les 2 ans (sauf si ostéodensitométrie normale au départ, n est plus à refaire) - Bilan lipidique Surveillance alternée des cancers du sein traités 10

11 Annexe 1 : Fiches chimiothérapies, hormonothérapies et thérapies ciblées Pour accéder aux fiches sur les effets secondaires des chimiothérapies, hormonothérapies et thérapies ciblées des réseaux régionaux de cancérologie de Midi-Pyrénées et d Auvergne : Fiches à destination des professionnels Fiches à destination des patientes Surveillance alternée des cancers du sein traités 11

12 Annexe 2 : Prise en charge de la douleur La recherche de manifestations douloureuses doit être systématique chez toute patiente atteinte d'un cancer dès l annonce du diagnostic et tout au long du suivi. La prise en charge de la douleur implique une évaluation globale de la personne, notamment de sa qualité de vie (fatigue, incapacités, anxiété, dépression, troubles du sommeil). Le traitement est adapté à la nature de la douleur, au contexte et au terrain. La douleur peut être due au cancer ou aux traitements mis en œuvre. La douleur liée aux soins ou aux examens doit être prévenue. Les principes de la prise en charge médicamenteuse sont décrits dans le tableau ci-dessous. Les approches non pharmacologiques (kinésithérapie notamment) peuvent aussi être utiles. En cas de symptômes douloureux insuffisamment contrôlés ou nécessitant une prise en charge particulière (neurostimulation électrique transcutanée par exemple), la patiente sera orientée vers une structure spécialisée centre anti douleur. 1. Douleurs par excès de nociception (mécanisme classique de la douleur - lésions de tissus provoquant un influx douloureux transmis par un système nerveux intact) répondent aux antalgiques co-antalgiques parfois nécessaires : corticoïdes, topiques locaux (anesthésiques, cicatrisants, AINS), antispasmodiques, bisphosphonates. Echelle antalgique de l OMS Palier 1 : paracétamol, AINS Dans tous les cas, réévaluation rapide (efficacité, effets indésirables) pour adaptation traitement (idéalement 48 h) Palier 2 (opioïdes faibles) : codéine, dihydrocodéine, tramadol Palier 3 (opioïdes forts) : sulfate de morphine, chlorhydrate de morphine, fentanyl, buprénorphine, chlorhydrate d oxycodone, chlorhydrate d hydromorphone Traitement opioïde : - Dose plafond au palier 2, pas de limite de dosage au palier 3 - Palier 3 : traitement sur mesure (titration du dosage) - Prévenir si possible les effets indésirables (en particulier au palier 3 : constipation, nausées, etc.) 2. Douleurs neuropathiques (ressenties comme des décharges électriques, des élancements, des sensations de brûlures, des sensations de froid douloureux et des picotements dans le territoire de nerfs atteints) traitement première ligne par gabapentinoïdes (gabapentine, prégabaline) ou antidépresseurs tricycliques (imipramine, amitryptiline, clomipramine) 3. Douleurs mixtes (nociceptives + neuropathiques) : tramadol, oxycodone, sulfate de morphine : possible en monothérapie en première intention Surveillance alternée des cancers du sein traités 12

13 Annexe 3 : Kinésithérapie après chirurgie Quel que soit le geste chirurgical axillaire, la mobilité de l épaule peut être diminuée après une intervention sur le sein. Une rééducation progressive pluriquotidienne et très précoce est donc indispensable. 1. Immédiatement après l intervention La rééducation doit être précoce pour prévenir tout enraidissement de l épaule et du bras et accompagnée d une information sur les précautions à prendre dans la vie quotidienne pour éviter le lymphœdème. La rééducation doit être douce, progressive, privilégiant la rééducation active, manuelle, sans fatigue et sans générer de douleur. A ce stade le kinésithérapeute ne fera pas de drainage lymphatique manuel du bras qui pourrait être responsable d une lymphocèle axillaire. 2. Après J10 La rééducation s intensifie, le travail actif s intéresse aux derniers degrés d amplitude d antépulsion et d abduction du bras. C est une rééducation classique. L adhérence cicatricielle liée à l exérèse de la lame cellulo-adipeuse lors du curage axillaire peut rendre l élévation du bras douloureuse et entrainer des adhérences entre les différents plans avec apparition de thromboses lymphatiques superficielles à type de fins cordons très douloureux cheminant du creux axillaire le long du bras et faisant saillie sur le bras. Pour éviter ces adhérences, le massage de la cicatrice doit être débuté à ce stade. Cette complication représente l obstacle majeur à la récupération de l amplitude articulaire de l épaule et nécessite un traitement spécifique avec des étirements actifs et passifs et du drainage digital sur les cordons. Un traitement anti inflammatoire local peut être prescrit ainsi qu un traitement antalgique avant la séance de rééducation. Il faut en général un mois pour que le bras monte correctement à la verticale, mais ces séquelles sont variables et certaines patientes sont très peu gênées. 3. A distance Toute apparition de douleur, lourdeur ou gonflement du bras ou de la main doit conduire dans un premier temps à rechercher une récidive loco régionale avant la prescription d un drainage lymphatique manuel et le port d une contention. Surveillance alternée des cancers du sein traités 13

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN Informations générales Pour vous, pour la vie Cette brochure vise à vous fournir des informations générales concernant l intervention chirurgicale que vous

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées

Après l intervention des varices. Informations et conseils sur les suites du traitement. Réponses aux questions fréquemment posées Brochure à l attention du patient Après l intervention des varices Informations et conseils sur les suites du traitement Réponses aux questions fréquemment posées Les suites de l intervention En résumé

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

se reconstruire avec ou sans intervention chirurgicale

se reconstruire avec ou sans intervention chirurgicale Des questions que vous vous posez et que vous pouvez poser aux soignants Comment se reconstruire avec ou sans intervention chirurgicale Vous allez avoir ou vous avez eu une ablation du sein (mastectomie),

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein

GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer du sein GUIDE - AFFECTION LONGUE DURÉE Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Cancer du sein Janvier 2010 Ce document s inscrit dans un double dispositif : La mise en œuvre de

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons. SANS ORDONNANCE Solutions pour le bain et la douche : Huiles Farine d avoine Sels d Epsom Sels de al Mer Morte Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames.

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au 15 août 2011. Toutefois, ces recommandations n ont aucunement

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

DEFINITION OBJECTIFS PRINCIPES

DEFINITION OBJECTIFS PRINCIPES Cette fiche d'information est un document remis aux patients avant une intervention chirurgicale. Les chirurgiens sont aujourd'hui tenus à fournir une information objective et compréhensible sur les risques

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Que savoir sur la chirurgie de la HERNIE INGUINALE A la clinique SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

Que savoir sur la chirurgie de la HERNIE INGUINALE A la clinique SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? Que savoir sur la chirurgie de la HERNIE INGUINALE A la clinique SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? VOUS ALLEZ ETRE OPERE(E) A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE D UNE CURE DE HERNIE INGUINALE EN AMBULATOIRE

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR. Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant

NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR. Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant B. NOTICE 1 NOTICE : INFORMATIONS DESTINÉES A L UTILISATEUR Firazyr 30 mg solution injectable en seringue pré-remplie Icatibant Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser

Plus en détail

Avoir un cancer après 70 ans

Avoir un cancer après 70 ans Recherche Information - Prévention - Dépistage Actions pour les malades et leurs proches Avoir un cancer G R A N D P U B L I C Edition actualisée juin 2009 Nous remercions chaleureusement le groupe des

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

le traitement de la douleur

le traitement de la douleur le traitement de la douleur Chère patiente, cher patient Vous allez bientôt être admis dans l un des hôpitaux de jour de l az groeninge en vue d un traitement de la douleur. Dans cette brochure, vous trouverez

Plus en détail

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE? VOUS ALLEZ ETRE OPERE(E) A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE D UNE CURE DE HERNIE DE LA LIGNE

Plus en détail

http://www.aroma-zone.com - contacts@aroma-zone.com

http://www.aroma-zone.com - contacts@aroma-zone.com HUILE ESSENTIELLE DE BASILIC TROPICAL Revigorante et vitalisante, tonique puissante du système nerveux. Digestive, antispasmodique. Stress, fatigue, dépression, insomnie Flatulence, indigestion, nausée,

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

04/07/2011. Effet anti-inflammatoire, inflammatoire, anti-tumoral tumoral et

04/07/2011. Effet anti-inflammatoire, inflammatoire, anti-tumoral tumoral et Identifier et gérer les «urgences» en oncologie-radiothérapie Dr Floriane TOUDIC-EMILY Clinique Armoricaine, St BRIEUC 17/03/2011 Plan Les effets aigus des traitements Les douleurs Les syndromes hémorragiques

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION

LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION LES ORTHESES DE COMPRESSION CONTENTION Parfois sous estimées, les orthèses de compression contention augmentent le niveau de vigilance par leur mécanisme de «rappel à l ordre», préviennent les récidives

Plus en détail

ENDERMOTHÉRAPIE THÉRAPIE TISSULAIRE, ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE

ENDERMOTHÉRAPIE THÉRAPIE TISSULAIRE, ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE ENDERMOTHÉRAPIE THÉRAPIE TISSULAIRE, ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE 1 Endermothérapie THÉRAPIE TISSULAIRE, ARTICULAIRE ET MUSCULAIRE DEPUIS PLUS DE 25 ANS, LPG SYSTEMS ACCOMPAGNE LES KINÉSITHÉRAPEUTES DANS

Plus en détail

Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne

Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne 1 PREVENTION DES COMPLICATIONS DE LA CORTICOTHERAPIE GENERALE DANS LES PEMPHIGUS DE L ADULTE Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne

Plus en détail

Institut WanXiang Historique de santé du patient

Institut WanXiang Historique de santé du patient Institut WanXiang Historique de santé du patient Merci de remplir ce questionnaire aussi complètement que possible et d indiquer les zones d incompréhension avec un point d'interrogation. En plus de toutes

Plus en détail

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU LA PROTHESE TOTALE DE GENOU Introduction : La destruction du cartilage est fréquente au niveau du genou qui est une articulation très sollicitée et soumise à tout le poids du corps. La conséquence de cette

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

La maladie de Verneuil Hidrosadénite suppurée

La maladie de Verneuil Hidrosadénite suppurée Hidrosadénite suppurée La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine. Réponses aux questions les plus fréquentes

Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine. Réponses aux questions les plus fréquentes Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine Réponses aux questions les plus fréquentes Introduction Quel objectif? Ce document constitue une aide dans la gestion au quotidien de votre douleur.

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

A healthy decision LA DOULEUR

A healthy decision LA DOULEUR A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération Voici un petit guide qui vous renseignera sur tous les éléments à connaître concernant votre chirurgie. AVANT L OPÉRATION Les

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie

BIOPSIE PAR ASPIRATION Sous stéréotaxie Vous avez appris qu une anomalie a été détectée lors de votre mammographie. Afin d investiguer cette anomalie, le radiologue a pris la décision d effectuer une biopsie par aspiration sous stéréotaxie.

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LES FEMMES ET LE SPORT LES FEMMES ONT LE CŒUR MOINS SENSIBLE Moins de maladie cardiovasculaire protection hormonale sauf tabac + pilule LES

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

En souvenir du P r Olivier Dizien, décédé le 1 er juillet 2007

En souvenir du P r Olivier Dizien, décédé le 1 er juillet 2007 En hommage au D r Marc Maury, ancien médecin chef du CRM de Fontainebleau et ancien vice-président de l APF, pour son œuvre sur la paraplégie et son action au service du rapprochement associations / médecine

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

Sinitres Responsabilité Civile Professionnelle déclarés. Rapport protection juridique

Sinitres Responsabilité Civile Professionnelle déclarés. Rapport protection juridique 2012 Sinitres Responsabilité Civile Professionnelle déclarés Rapport protection juridique NO - http://www.risque-medical.fr/protection-juridique/rapport-2012/pdfexport-10 NO - http://www.risque-medical.fr/protection-juridique/rapport-2012/pdfexport-19

Plus en détail

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Service de Chirurgie Viscérale Centre Hospitalier de Saint Malo Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Chère Patiente, Cher Patient, Vous devez être opéré(e) en raison de votre forte

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE RÉVOLUTION DES PRINCIPES DE TRAITEMENT Mise à disposition de nouvelles molécules Traitements de fond classiques ( Méthotrexate, Salazopyrine ) : plus efficaces

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein. OCTOBRE ROSE 2013 La campagne Octobre Rose a pour but d inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. Une femme sur trois ne se fait pas dépister ou pas de manière

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail