GESTION ANNEE ~ SEMESTRE 1

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1 GESTION ANNEE ~ SEMESTRE 1 CHAPITRE 1 : LES DIFFERENTES DEFINITIONS DE L ENTREPRISE Section 1: Approche entrepreneuriale Section 2 : Approche organisationnelle Section 3 : Approche comptable CHAPITRE 2 : L ENVIRONNEMENT DE L ENTREPRISE Section 1 : L environnement financier Section 2 : L entreprise et le marché du travail Section 3 : L environnement concurrentiel de l entreprise CHAPITRE 3 : LA GESTION DE L ENTREPRISE Section 1 : La gestion financière Section 2 : La gestion commerciale Section 3 : La gestion des ressources humaines 1/63

2 Introduction : Quelle est la place de l économie d entreprise dans le morcellement actuel de la science économique? Qu est ce que la science économique? 1) La théorie pure : domaine indifférent aux applications dans le domaine pratique qui étudie essentiellement les relations entre les hypothèses et l ensemble des conséquences 2) La théorie interprétative = A partir de statistiques et de concepts théoriques, essayer d interpréter les phénomènes naturels comme le chômage 3) L élaboration de statistiques de base = A partir de tableaux de chiffres, transformer cette matière brute pour qu ils soient interprétables, les trier, les ordonner. (INSEE) 4) La construction de modèle macroéconomique : pour essayer de prévoir le futur en fonction de différentes hypothèses. Essayer d analyser les différents domaines de décisions, évaluer. Explication de la théorie interprétative : Crise récente. Après 2GM, Paul Samuelson a proposé aux économistes une synthèse : la synthèse néoclassique. Paul Samuelson a obtenu le consensus des économistes. 1) Avec les outils économiques, importance fondamentale de la microéconomie 2) Se référer à la macroéconomie JM Keynes : la Demande globale de l économie peut stimuler pour relancer l économie, la demande 3) 1958, W. A. PHILLIPS : Il existe un choix de politique économique entre un certain taux d inflation et un taux de chômage considérable. Si le taux d inflation augmente, le taux de chômage diminue Si le taux d inflation diminue, le taux de chômage augmente La courbe de Phillips ne gagne pas tous les pays péens à la fin des années = instabilité courbe de Philips, ce qui détruit le consensus. Ce consensus a donné naissance à plusieurs courants : le courant keynésien : étude du salaire et du travail : Mrs J. Robinson, Nicolas Kaldor, Minsky le courant synthétique : synthèse de Keynes et Walras = théorie moderne des déséquilibres la rigidité de certains prix et salaires va entraîner des rationnements pour les agents économiques qui entraîne des reports. Le courant monétariste : apparu fin des années 1950, représenté par Milton FRIEDMAN. La demande de monnaie est stable. Il existe un taux de chômage et d inflation à CT, à LT on a forcément un chômage. Le courant des anticipations rationnelles : début 1970 : Lucas, Sargent, Wallace On a tous les moyens d anticiper le futur. L action de l Etat est relativement inutile si elle est très prévisible par les agents économiques comme les entreprises qui anticiperaient = anticipations rationnelles. Sauf si l Etat a la ruse d agir par surprise => efficacité. La croissance endogène : insiste beaucoup sur les dépenses dans l éducation et sur l importance des innovations pour déclencher une croissance auto entretenue = endogène. Conclusion : (les dépenses d éducation = capital humain) *Actuellement, l économie politique connaît plusieurs courants très différents. On est très loin d une synthèse ou d un consensus minimum auquel était parvenu Samuelson. *L économie d entreprise est assez proche de la microéconomie mais on ne peut pas faire l impasse de la macroéconomie. Par ailleurs, l économie d entreprise se rapprochera de l économie industrielle = étude d une branche d activité. Référence à l économie du travail. *On va privilégier une approche systémique de l entreprise. Etude de l entreprise en elle même et les relations de l entreprise avec tout son environnement. Souvent, étude financière (marché du travail, environnement concurrentiel) pour parvenir à la gestion de l entreprise. 2/63

3 CHAPITRE 1 : LES DIFFERENTES DEFINITIONS DE L ENTREPRISE Introduction : Jusqu au 19 ème siècle, beaucoup de petites entreprises avec un entrepreneur à leur tête. Progressivement, les entreprises augmentent en taille : 20 ème siècle : multinationales. Section 1: Approche entrepreneuriale A) Les approches généraux du profit Profit = Revenu mixte et un revenu résiduel et aléatoire. a) Les revenus mixtes Il devrait être possible d isoler la fonction de l entrepreneur. La fonction d entrepreneur est indissociable du capital qu il apporte à l entreprise si bien que le profit est une combinaison du génie de l entreprise et du revenu, d où le revenu mixte. Il y a plusieurs types de profits : 1) Profit brut, ordinaire, total = revenu mixte dans lequel entrent des rémunérations d activité individuel et des rémunérations du capital. 2) Profit net = profit brut déductions opérées pour le versement d intérêts, de loyer, de salaire 3) Profit minimum = profit comptable en dessous duquel aucun entrepreneur n accepte ou ne devrait accepter de produire = faux profit. 4) Profit pur = revenue du facteur entrepreneur si tant est qu on puisse l isoler. 5) Profit normal = profit minimum auquel on va ajouter un composante : la rémunération du risque d entreprise. 6) Profit marginal = profit de l entreprise marginale égale à la limite de la rentabilité. L entreprise sur un marché donné, est la moins efficiente mais dont on a besoin à un certain moment dû à la hausse de la demande. Satisfaction de la demande à un coût élevé. On va se baser sur elle pour fixer les coûts. Elle ne dégage pas beaucoup de profits. b) Le profit comme revenu résiduel et aléatoire Un entrepreneur va acheter des matières premières avant de produire. L entrepreneur va devoir fournir les salaires, ce qui reste sera le profit (perte ou résiduel=reste). Le profit est aléatoire => incertitude. Il y a profit s il n y a pas d erreur sur l anticipation de la demande solvable. B) Les théories classiques du profit de l entrepreneur En économie, les théories du profit sont encore plus diverses que les théories de l intérêt parce que le concept de profit est difficile à appréhender. a) Les théories anglaises de l entrepreneur et du profit Adam Smith : Recherche sur les causes de la richesse des nations (1776) = père fondateur première étude très précise du travail dans l entreprise (division du travail) Il va être le premier à définir le profit = profit d activité Le profit = assiette du K x taux de profit Le profit rémunère la peine et la difficulté de la fonction d entrepreneur «Toil and Trouble» Le profit = rémunération de celui qui utilise tout son capital dans l entreprise. Smith fait une étude de l évolution du profit et du taux de profit en Angleterre sur 2 siècles. 16 ème s : taux de profit = 20% 18 ème s : taux de profit = 40% division par 5. Explication de Smith : au 16 ème s : la communauté était pauvre en Angleterre, peu d entreprise avec peu de concurrence. Le taux de profit va donc progressivement diminuer dû à la concentration des capitaux. 3/63

4 K fixe = terres, dépenses de l éducation (talents), machines, matières premières K qui donne du profit sans changer de maître (K immobile aujourd hui) K circulant = profit en changeant de maître = argent => «grande roue de circulation», les vivres, nourriture, salaires, matières premières et produits finis. L accumulation du capital, K fixe et circulant ont été multp par 15, le profit par 3! La cause centrale de la chute = la concentration des Kx fixes et circulants. Mais cette baisse de taux de profit est sur-compensée par la croissance du capital. Au total, le profit s accroît de manière modérée. La source de la croissance de l accumulation chez Smith = maximisation de l épargne (=terme actuel), l économie. Smith pense qu il fallait laisser les entrepreneurs chercher leur propre intérêt pour que l intérêt collectif soit maximisé = main invisible, abstention de l Etat. «Les intérêts des entrepreneurs sont parfois différents de l intérêt du peuple». David Ricardo Le concept de capital : le capital fixe = biens de production le capital circulant = biens de subsistance fixe, le capital circulant. La rente et le profit : Ricardo écrit sont ouvrage pour lutter contre la rente des propriétaires fonciers de l époque. Influence par Malthus : La population en Angleterre s accroît selon une progression géométrique. Les subsistances, à l inverse, augmentent selon une progression arithmétique. il faut donc mettre en culture des terres de plus en plus mauvaises (blé). Le prix du blé va se fixer selon les coûts de production de la plus mauvaise terre. Ainsi, tous les producteurs vont bénéficier d une rente = différence entre le prix du blé et leur propre production. Il faut augmenter les salaires. La rente augmente => les salaires augmentent => les profits baissent jusqu à atteindre un seuil = profit minimum fin de l accumulation du capital. Eviction de cette fin de 2 manières : Il faut procéder à la régression des rentes selon Ricardo en faisant appel au PT : engrais, préconiser l ouverture de l Angleterre au blé étranger. Le phénomène de la rente explique la baisse du profit pour Ricardo. Transposition du champ de blé au champ de pétrole pour notre époque zone instable. Smith et Ricardo arrivent à une conclusion identique : L accumulation du capital => la baisse du taux de profit mais avec des explication différentes. Smith : concurrence des capitaux Ricardo : rentes Ricardo ajoute que le taux de profit diminue encore plus vite que le montant des profits. Taux de profits = montant des profits / assiette du K donc chute rapide du taux de profit. Les capitaux se déplacent de branche en branche, à la recherche de taux de profit de plus en plus importants. Au bout d un moment, on arrive à la formation d un taux de profit unique. C) La théorie marxiste de l entrepreneur et du profit Marx écrit le Capital en 1867 pour dire que le profit est un détournement de travail. Ricardo a écrit pour lutter contre la rente. Marx : profit = plus value = W non payé. La plus value prend sa source dans le capital. 3 types : Plus value absolue : K variable => le K naît du travail Plus value relative : rétrécissement des heures payées car incorporation du PT = plus value réelle. Plus value extra : un seul entrepreneur introduit de l innovation 4/63

5 La capitalisation de la plus value : réinjection de la plus value dans le circuit économique, l accumulation du capital. 2 sortes de K : K variable : salaire (il crée plus de plus value qu il n en a) K constant : transmet sa propre valeur : bâtiments, machines, matières 1ères. La péréquation du taux de profit : Il y a plusieurs branches dans une économie. Dans chaque branche, la composition organique du capital est différente. Il y a des branches à forte composition organique du capital = capital constant / capital variable. ==> les entreprises à forte composition organique s approprient la plus value des entreprises à faible composition organique du K = redistribution. La baisse du taux de profit à LT : Taux de profit = taux + plus value C + V (K Constant + K Variable) Demande d exploitation = plus value / V C/V + 1 Conclusion : Les économistes classiques et marxistes arrivent à une conclusion identique : baisse du taux de profit mais avec un cheminement différent. (Marx : K de la plus value) D) Les théories standard L entrepreneur walrasien : Walras : économiste français célèbre => utilisation des maths en économie, très critiqué en France à l époque mais reconnu à l étranger : Les éléments d économie-politique purs. Il va opposer les capitaux aux services producteurs => Trois capitaux donnent naissance à la production. Capitaux Services Prix Détenteurs Terres Rentes Fermages Propriétaires fonciers Hommes Travail Salaire Travailleurs K mobiliers proprement dits Profit Intérêt Capitaliste Le profit n est pas la rémunération du capitaliste mais l intérêt. L entrepreneur va louer les 3 capitaux pour les associer dans la production des services et des biens. Rôle très important => quand équilibre, rôle inconsistant. Condition de l équilibre pour Walras? 1) Il faut avoir l équilibre sur le marché des services producteurs. Sur ce marché va jouer la loi de l O et de la D = libre concurrence = la criée L O effective doit être égale à la D effective de services producteurs. Si O>D, pratique de l enchère => le prix va augmenter jusqu à atteindre le prix d équilibre. Si O<D, pratique du rabais => le prix va baisser jusqu à atteindre le prix d équilibre. 2) Le marché des produits est le rôle inversé des agents. Si O>D, rabais 3) Il faut que le prix de vente des produits = prix de revient au service producteur. Si prix vente > prix revient => bénéfice => entreprise entrent sur marché => augmentation de l O => baisse prix => équilibre Si prix vente < prix revient => perte => entreprise sortent du marché => baisse de l O => augmentation prix => équilibre = Tâtonnement walrasien pour arriver à l équilibre. Quand on est à ce triple équilibre, la monnaie ne sert plus à rien, les produits équivalent à des contre produits. L entrepreneur walrasien est paradoxal. Rôle important sur le marché des produits et le marché producteur mais en situation d équilibre, aucun intérêt. Il peut disparaître de la scène. 5/63

6 Conclusion : Walras est un néoclassique, un marginaliste. Néoclassique : Valeur des biens dépend en partie de la rareté et non seulement de la valeur travail comme le croient les classiques. Pour Walras et Jevons, la rémunération de l entrepreneur n est pas le profit mais l intérêt. La théorie classique Ecole de Chicago, Frank KNIGHT, Risque, Incertitude et profit (1721) Deux types de risque : assurables et non assurables. Risques non assurables = risque d entreprise. Chaque entrepreneur doit choisir tel ou tel bien, telle ou telle quantité, tel ou tel coût. Il se trompera si mauvaise anticipation de la demande par un mauvais calcul des prix. Il faut que la rémunération soit d autant plus forte sans quoi dissuasion, démotivation = risque de l entreprise. Notion d incertitude => risque d entreprise. La théorie de la (quasi)-rente Alfred Marshall (précurseur de Keynes) : on luit doit la distinction entre short-run et long-run = courte/longue période. Quand on considère que le capital n a pas le temps de varier, on dit qu on est en courte période. Longue période, c est quand le capital et le travail varient en même temps. Marshall a le souci de lier la théorie à la pratique, intérêt aux entreprises. On lui doit la coure des coûts de production d entreprise. Walras = équilibre général Marshall = équilibre partiel (/branche, firme représentative) Marshall est très influencé par Ricardo. Pour lui, il existe deux terres de qualité différentes, sources de rentes. Il existe des entrepreneurs de capacité entrepreneuriales différentes. Marshall, dans les années 1920, reprend Ricardo et fait une transposition de raisonnements. Il y a les entrepreneurs qui sont capables de gérer les petites productions et ceux qui gèrent petites et grandes productions = économie d échelle. Economie d échelle : grâce à une grande production, le poids des coûts fixes sera de moins en moins lourd. Le coût de production va se fixer à un moment donné sur un marché donné par rapport au coût de production du plus mauvais entrepreneur. Les autres entrepreneurs qui ont des coûts de production moindre vont bénéficier de rentes (différences entre leur coût de production et celui du plus mauvais). Le profit d entreprise est en quelque sorte une rente différentielle des capacités d entrepreneurs qui sont tous inégaux. Ce profit est égal au profit pur. A CT et MT, il y a une quasi rente qui va probablement diminuer à LT car de nouveaux entrepreneurs vont venir sur le marché à LT selon Marshall. Marshall est le 1 er à étudier les courbes d entreprise. Il existe la loi des rendements décroissants. La courte période, travail et capitaux constants. La longue période, travail et capitaux variables. PmG Productivité totale Pm La théorie de l innovation : Joseph Schumpeter Schumpeter économiste autrichien du XXème, contemporain de Keynes. Dans les années 1930 et 1940, Keynes a connu un succès mettant Schumpeter au second plan. Cependant, revanche posthume de J. Schumpeter concernant le 5 ème courant. Il a occupé des fonctions importantes : directeur de la banque de France et Ministre. Il a été assez influencé par Marx et par la plus value extra de Marx. Le circuit économique = économie un peu stagnante qui se renouvelle à l identique => sorte d état stationnaire ; Schumpeter emprunte ceci à Stuart MILL. Pour Schumpeter, il part de l économie vers un état stationnaire (inverse pour Mill) 6/63

7 Etat stationnaire = économie où l amortissement est quasiment inexistante, le taux d intérêt est nul et la monnaie ne sert que d intermédiaire aux échanges. L entrepreneur et l innovation : Dans cette économie vont survenir des entrepreneurs dynamiques «capitaines d industrie» qui vont casser l Etat stationnaire en apportant innovations. => introduisent innovation et vont faire passer. Schumpeter : «Sans évolution, il n y a pas de profit et sans profit, il n y a pas d évolution» 5 catégories mineures : - la production d un bien nouveau - une nouvelle méthode de production - un débouché nouveau - un accès à une nouvelle source de matière - une nouvelle organisation de la production Schumpeter : quand les innovations surviennent, elles sont cumulatives et arrivent par grappes (= grappes d innovation). Mais ce sont des innovations majeures qui concernent toute une économie. Reprise par Nicolas KONDRATIEFF : utilisation de ces innovations majeures qui vont constituer des longues vagues économiques (env. 50 ans). A partir de là, certains économistes ont expliqué que le cycle de Kondratieff était à l origine de la crise des années Baisse des coûts de production : Ces entrepreneurs apportent innovation et génie à la différence des gérants. L entrepreneur de Schumpeter est celui qui innove. Grâce à lui, l entreprise va modifier la combinaison productive. Cette combinaison va bénéficier d un coût de production bien moindre que les autres. Il va bénéficier d un gain d aubaine (Winefall effect). => il va pouvoir effectuer un pouvoir maximum car il est le seul à connaître cette organisation et donc une plus value extra. Cependant, gain temporaire car les autres entreprises vont venir sur le marché et vont copier cette combinaison à des coûts moindres (et baisse des profits) = «ouragan perpétuel de la destruction créatrice». Pour Schumpeter, il y a des apports importants : - portrait d un entrepreneur très particulier = qq un qui apporte son dynamisme pour qq années(différent d un métier) - besoin du génie mais il peut se tromper. S il se trompe, il n aura aucun préjudice. On épongera les pertes par le système bancaire (Schumpeter était banquier). - Grâce à une innovation, une entreprise a pu se mettre en situation provisoire de monopôle toujours menacée mais caractérisée par de points fondamentaux : jouant sur 2 tableaux : fixation d un prix fort tout en proposant une quantité faible Pour Schumpeter, seule l innovation permet ceci. - Destruction créatrice : il pense que la concentration des entreprises ne cesse de s accélérer. Petit à petit, elles deviennent des grandes entreprises. Dans celles ci, on voit de moins en moins apparaître le profil du génie, plus évident dans les petites entreprises mais les grandes entreprises peuvent développer beaucoup d innovation = hypothèse de Schumpeter. L esprit d entreprise et l esprit de spéculation (Keynes) Keynes reprend en grande partie ce qu a dit Schumpeter mais il rajoute l esprit d entreprise (type Schumpeter) qui consiste à prévoir le rendement futur des innovations sur plusieurs années. Cependant, pas assez d entrepreneurs dans les différents pays mais davantage de personne qui ont l esprit de spéculation (investir leurs capitaux en Bourse car plus de sécurité). L incitation à l investissement pour Keynes dépend de 2 variables : - Efficacité marginale du capital = prévision de rendement - Taux d intérêt Keynes précise que la prévision de rendement est très difficile et précaire. Le taux d intérêt dépend de l offre et de la demande de la monnaie. - L offre de monnaie est exogène (Banque centrale décide) - La demande de monnaie importe : les agents demandent de plus en plus de monnaie pour investir en Bourse = la préférence pour la liquidité. Le taux d intérêt va augmenter et dépasser l efficacité marginale du capital L incitation à investir va être nulle Chômage volontaire 7/63

8 => La préférence pour la liquidité croissante des agents économiques spéculés en Bourse augmente la demande de monnaie et entraîne donc l augmentation du taux d intérêt > efficacité marginale du capital => l incitation à investir s annule => chômage involontaire = paradoxe de la pauvreté dans l abondance => certains spéculent en Bourse => augmente le taux d intérêt créateur de chômage. E) Conclusion et effet de synthèse Différents courants, différentes approches, théories optimistes et pessimistes (Marx par rapport au profit). Toutes ces théories mettent en lumière un aspect particulier => elles sont donc partielles. Classement? profits structurels, profits conjoncturels, profits liés au progrès économique. a) Les profits structurels Petites et grandes entreprises = petites et grandes structures Grandes structurent donnent de plus grandes profits grâce aux économies d échelle. Les structures de marché sont très différentes. 2 cas polaires : - Concurrence pure et parfaire o atomicité : toutes les entreprises aussi petites soient elles o transparence o libre entrée et libre sortie o homogénéité : chaque entreprise produit le même produit Les libéraux ont cet outil dans leur paradigme = référence. Prix La loi la plus importante = loi de l O et de la D O D = R moy = R marg E P Durée Prix Marché global : Microéconomie : variation d entrées = courbes en U de Marshall Profit = Recette Coût pour l entreprise Profit prime = R C = O => R = prix * quantité R = recette marginale R moy = p C = coût marginal R marginale = P En concurrence parfaite : prix = recette marginale = recette moyenne car transparent. En CCP, la concurrence est tellement grande que le prix s impose à chaque entreprise, prix plutôt bas en général. (Recette moyenne = recette totale / Qté - Recette marginale = dérivée de la recette totale) = accroissement recette d une entreprise suite à la production d une unité supplémentaire. - Monopole Pour les économistes classiques, le monopole a un profit très différent de la CCP. La demande s adresse au monopoleur = sa recette moyenne? Quantité demandée = ap + b (P fonction décroissante du prix) P1 Parabole du CA Point Cournot ap = Q b P = Q/a b/a P = alpha a + bêta Bêta = b/a Recette totale = CA = prix * Qté = alpha Q² + bêta Q Pour maximiser le CA, il faut que la recette marginale soit proche de 0. R marginal = 2alpha Q + Bêta = 0 0 Q1 Max CA Qté Au point Cournot, on détermine prix et quantité correspondante où on peut maximiser sont CA. En ce point l élasticité de la D par rapport au prix = -1 8/63

9 Elasticité de la Demande = Variation relative de la demande/variation relative des prix = variation Q/Q*P/variation P = a*p/q Si l élasticité > 1, baisse du prix. Point de Cournot = point crucial pour la rentabilité. L élasticité doit être égale à 1. Cette approche est cependant tronquée des coûts de production. Pour compléter, il faut introduire les courbes en U. Avant le point de rencontre de la recette marginale et du coût marginal, on détermine la combinaison de prix et de quantité qui permettent de maximiser le profit de l entrepreneur. Cas intermédiaires : Concurrence monopolistique, oligopolistique = concurrence entre les grandes entreprises sur un marché donné. Le monopsone (inverse du monopole = un seul vendeur) = un seul acheteur. b) Les profits conjoncturels Cycles d expansion et de récession (Stop n go) Dans la phase ascendante du cycle, tous les prix augmentent. Dans la phase descendante, tous les prix diminuent. Si les coûts de l entreprise étaient constants, on aurait des prix constants. Mais en réalité, les coûts varient. On observe des bénéfices à certains moments et à d autres moments des pertes conjoncturelles indépendamment des entreprises. P D globale P O globale (1) (2) Break Over point (3) CmS Macroéconomie Qté Microéconomie Qté (CV + Coûts fixes).. Qté. Coût total moyen Coût variable moyen - Coûts fixes = Coûts variables / Quantité (1) L entreprise dégage coûts fixes et coûts variables => bénéfices, situation favorable à l entreprise (2) Seuil de rentabilité En incorporant PT, courbes de coûts vont baisser vers le bas, arrivera un moment où les courbes de coûts vont être inférieures au seuil de rentabilité. (3) Seuil limite. En dessous, l entreprise ne couvre ni coût fixe, ni coût variable = seuil de fermeture. Shut down point c) Les profits liés au progrès économique : 2 causes 1) Si la population augmente, la demande va augmenter pour répondre à l accroissement. Généralement, l offre ne va pas répondre rapidement = inertie de l offre. Quand excès de la D par rapport à l O : prix augmentent => prix > coûts à un moment => profits temporaires. 2) Incorporation du PT => Schumpeter Introduction d un nouveau produit = profit d évolution (passage de stagnation à l évolution) Les brevets d invention permettent de dégager des profits importants pour les détenteurs. 9/63

10 Section 2 : Approche organisationnelle Au XX ème, la concentration des entreprises s est accélérée et on parle d organisation et de groupe. A) Les fondements théoriques L entreprise est une «boîte noire», on ne cherche pas à comprendre le fonctionnement interne = entrepreneur qui combine les facteurs de production. Les conflits n optimisent pas les décisions. Cette approche organisationnelle s inscrit dans l analyse systémique. a) L analyse systémique Lié à la théorie générale des systèmes = le fait de privilégier les interactions entre un système donné et son environnement, et les interactions des éléments du système à l intérieur. On va considérer qu on peut parler de l entreprise systémique (Forester et Lemoigne). Résumé : Coût fixe Coût proportionnel (matières premières) Coût variable Coût global C Qté Coût moyen Coût marginal L analyse systémique => interaction entre système et son environnement, Et interaction entre les parties même du système (s=entreprise) L entreprise systémique Grâce à cette analyse systémique, on comprend mieux les interactions de l entreprise avec son environnement + laisser de côté une analyse verticale de l entreprise pour privilégier une analyse horizontale. b) L entreprise comme système organisationnel i. Les fondateurs de l analyse organisationnelle Apparu par 3 vagues avec une période de 20 ans entre chaque vague : 1937 / 1938 : Ronald COASE (Prix Nobel 1983) (2005 : L entreprise,?? et l emploi) En 1938, Pourquoi les firmes existent? = article de Coase Fin des années 1930 : C BARNARD va écrire un ouvrage sur les organisations : 3 universitaires américains de Stamford et de Pittsburgh : Herbert SIMON, James MARCH et Richard CYERT = Les organisations 1974 : «L éclatement» Kenneth ARROW => démarche sur les choix collectifs : Olivier WILLIAMSON forge un courant en s inspirant de COASE => le néo-institutionnalisme = prise en compte, en économie politique du rôle des institutions. (Par exple : le marché) Marché et hiérarchies, le paradigme de marché et hiérarchie. 10/63

11 ii. Les apports Prise en compte, dans l analyse économique, des institutions qui étaient exogènes jusqu ici. Le marché = une institution car c est un mécanisme de transfert des droits de propriété. Institution? On peut la définir sous 4 angles : Permettre une amélioration du traitement de l informatique. On augmente les capacités de traitement de l informatique dans une entreprise. Une institution est réducteur de conflits Une institution est une procédure de coordination hors marché. Une institution est un ensemble coordonné de participants qui coordonnent leurs ressources pour atteindre des objectifs. On va instituer des règles dans l entreprise que l on respectera dans une certaine mesure et on va avoir une rationalité procédurale. Ce courant pense que la microéconomie ne peut pas optimiser les pouvoirs de l entreprise mais une rationalité procédurale = microéconomie limitée => critique de la microéconomie. C est ce qu on appelle un sous optimum = Second Best. K. Arrow (1951) s inspire de la théorie de Condorcet => théorème d impossibilité : Si tous les agents économiques n ont pas les mêmes ordres de préférence individuelles, il est impossible de déterminer un ordre collectif qui tienne compte de toutes les préférences individuelles. A partir de 1951, Arrow applique ceci à toutes les préférences individuelles. On ne peut avoir une rationalité limitée. iii. Les théories de la firme 1. les théories de l organisation proprement dites Apparus début XX ème ( ), les travaux de Taylor : L OST (organisation scientifique du travail) Il faut morceler le travail au maximum pour devenir un travailleur de plus en plus productif. FAYOL : la division du travail dans toutes les entreprises est poussée à l extrême. grosse critique car considéré comme insupportable donc baisse de la productivité. En réaction à ce qu avait préconisé Taylor, en 1924, Elton MAYO va étudier le fonctionnement d une entreprise veut améliorer la productivité en améliorant les conditions du travail. Plutôt que de morceler le travail, la solution serait de le rendre plus intéressant, l enrichir en augmentant les salaires Cela a donné des résultats (auprès de la Western Industry). Cette découverte a donné la notion du salaire d efficience (en augmentant le salaire des travailleurs, grande chance d augmenter la productivité du travail). Juste avant la 2 nde GM, apparition de l analyse scientifique des entreprises aux USA et pays anglo-saxons en Faisant la jonction entre informatique et les maths poussées => donne l existence de la recherche opérationnelle + la théorie de la décision, théorie de la simulation et de la théorie des jeux d entreprise. On cherche à optimiser les résultats. Management (dans le cadre d une recherche opérationnelle) : c est le fait de rassembler un maximum d information fiables et quantifiables, puis on cherche à savoir si ces informations obéissent à une loi. Conséquence : la recherche opérationnelle est le fait de définir les moyens d accéder aux solutions les plus favorables quand on est en présence de données innombrables, aléatoires et très complexes La recherche opérationnelle entraîne le jeu d entreprise (à partir d un modèle représentatif de la réalité) qui est le fait d essayer de connaître les conséquences des décisions prises au niveau de la direction générale compte tenu des réactions de l environnement qui peut être neutre ou de l environnement contrariant = essayer d anticiper le comportement des autres entreprises que l on suppose aussi intelligentes et informées que nous mêmes. 2. les théories du contrôle Deux grands courants : théorie managériale et théorie behaviouriste. Théorie managériale : basée sur l idée fondamentale de la séparation entre la propriété et la gestion. En général, ce ne sont pas les mêmes qui possèdent l entreprise et qui la gèrent. Ceux qui gèrent l entreprise possèdent généralement peu d actions, mais vont pourtant avoir tous les pouvoirs ou presque pour prendre toutes les actions. Pourquoi? Les grandes entreprises ont d innombrables propriétaires, actionnaires, qui ont peu d actions en moyenne et se préoccupent du cours de l action (share holder value). Comme désintérêt, ils donnent leur droit blanc = droit de vote aux dirigeants. 11/63

12 L intérêt personnel = recherche de bonnes rémunérations, hausse du prestige de l entreprise, ne pas prendre trop de risques et éviter les conflits. => recherche de stratégie moyenne, revenu confortable. Conclusion : la théorie managériale s explique par le désintérêt assez général des petits actionnaires par rapport aux dirigeants d entreprise, ce qui permet aux dirigeants de rester au siège. John Kenneth GALBRAITH 1967, Le nouvel Etat industriel. Les entreprises sont dirigées par des impératifs technologiques industriels et vont façonner la demande pour qu elle s adapte à l offre des entreprises = règne des technocrates et de la technostructure. Cette théorie de l offre qui va conditionner la demande est connue sous le nom de la filière inversée : o Avant le XIXème et le XVIII siècles, filières classiques qui dominaient = primauté des consommateurs («consommateurs rois»). Il est comme un électeur, il vote et l offre doit répondre. Primauté de la demande, l offre doit respecter la demande. o Désormais, la demande va devoir s adapter. Théorie behaviouriste : L idée que les entreprises et les entrepreneurs ne vont pas chercher à maximiser leur CA ni leur pouvoir => ils vont avoir une stratégie de sous optimum de Second Best, à obtenir un CA et un pouvoir jugé satisfaisant : Théorie de la satisfaction recherchée. Une entreprise = un condensé de conflits et d intérêts contradictoires et souvent divergents entre les dirigeants et les salariés mais aussi entre les clients et les fournisseurs. Il va falloir chercher à rendre compatible ces intérêts divergents. Quand chacun de ces groupes estimera avoir atteint sa satisfaction, il y aura équilibre dans l entreprise. Une entreprise dans les périodes normales (en période de croissance), dispose d excédents, de rémunérations, de stages offerts à ses salariés => niveau qui est supérieur à un minimum au dessous duquel les salariés quitteraient l entreprise. 3. les théories contractuelles des organisations = Coase, Williamson Une entreprise a toujours le choix entre 2 voies différentes. Soit elle passe par le marché dans lequel elle devra supporter les coûts de transaction, Soit tout faire en interne en augmentant sa taille, en passant par la hiérarchie et par tous les maillons de l entreprise. Marché => Coûts de transaction avec un coût dominant = coût d information. L information est coûteuse car elle est multiple, incomplète et asymétrique. (signaux de prix, de quantité et de qualité). L information est incomplète : la sélection inversée : il est impossible dans la plupart des cas et pour la plupart des biens, de donner des informations exhaustives, de donner toutes les informations. Hasard moral : certains agents économiques peuvent entreprendre des actions non observables. Par ex : une entreprise qui embauche un nouveau salarié ne peut pas savoir si le salarié va respecter le contrat (ex du tir au flan). Asymétrie de l information : les entreprises sont inégales sur la quantité d informations qu elles détiennent et inégales sur la capacité à obtenir de l information. Plus la structure est grande, plus l entreprise aura une capacité à obtenir de l information = peut être produire à plus bas => bénéfice d une rente informationnelle par rapport aux petites entreprises. Conclusion : Si les grandes entreprises ont beaucoup de rentes informationnelles, il vaut mieux avoir de grandes entreprises dans l économie et tout le monde y gagnera. (Concept de rente => reprise de Marshall et Ricardo). Pour toute entreprise, il y a le choix entre les marchés => coûts de transaction, surtout coûts l information importante car l information est à la fois multiple, incomplète et au bout du compte, les rentes informationnelles sont pour les grandes entreprises. Pour Williamson, il faut choisir la production en interne en augmentant la capacité de production (les entreprises font tout par elles mêmes) et éviter le marché. => Le grand apport de la théorie des organisations est qu il n y a pas de rationalité complète, totale qui permet d optimiser. On a qu une rationalité procédurale = sous optimum qui permet l efficience des entreprises. 12/63

13 Section 3 : Approche comptable Manière intéressante de définir les entreprises car c est un type de représentation = Comptabilité Générale Cette compta G s est faite empiriquement, améliorée avec le temps, et complètement différente de la compta nat (modèle abstrait plaqué sur le réel) alors que la compta G = réel pour représenter le réel. Compta G = W des praticiens. A) Les fonctions, les concepts et les principes a) Les fonctions La Compta G est née en Italie (Toscane). Elle est vite devenue une compta en partie double = chaque opération s écrit deux fois dans deux comptes différents. (ex : les dépenses des uns = les recettes des autres) L aide du contrôle à la décision : Le XIXème siècle a été un siècle de croissance forte de sociétés crées, souvent SA (société anonymes). Très vite problème des dirigeants => Question du contrôle. On a perfectionné la compta pour faciliter la gestion => demande des comptes. Le comptable joue un rôle de médiateur entre dirigeants et associés. Deux types de comptables : Experts comptables et commissaire au compte. Aide au contrôle = D de gestion. Aide à la décision = comment affecter les bénéfices? La technique de régulation sociale : Les entreprises et leurs salariés sont fréquemment en négociation et la compta générale va être le langage commun entre les 2. Support : Plan comptable Général (1 er crée en 1947 depuis sans cesse actualisé) Au delà de ça, toutes les lois, décrets et la jurisprudence (référence pour les conflits futurs). b) Les concepts et les principes Compta générale = produit historique des praticiens de la comptabilité. Les concepts du patrimoine : On le retrouve au passif dans le bilan d une entreprise. Le bilan normalisé : l Etat à un miment donné du bilan d une entreprise. Le patrimoine : différence entre une valeur estimée de tous les actifs et la valeur estimée des dettes. Un actif = un élément du patrimoine de l entreprise qui a une valeur positive pour l entreprise. 2 types d actifs : Le droit de créance et le droit de propriété. Si on loue en crédit bail ou en leasing => pas dans le bilan car ce n est pas un droit de propriété. Une dette = un passif exigible => élément du patrimoine qui a une valeur négative pour l entreprise Une dette est une obligation d un montant certain et d une échéance certaine. Les principes : o Principe d observation : plusieurs angles d observation : Principe de l entité, quel domaine privilégier? Ce doit être une entité patrimoniale si on a affaire à une personne. On sera en présence d une personne si cette entité dispose d une personnalité juridique. Personnalité juridique si une entité donnée peut faire des contrats à plusieurs personnes différentes. Les SA ont la personnalité juridique. Par contre, les entrepreneurs individuels n ont pas la personnalité juridique (car confusion entre entreprise et ménage), à l autre extrême, les groupes (France et Japon) n ont pas la personnalité juridique. la personnalité juridique est un critère fondamental pour l entreprise => surtout SARL et SA. Principe de découpage du temps : Un exercice comptable = une année Absurde car ne correspond pas au cycle économique. Exercice = gain en précision, baisse de l incertitude économique. Principe de continuité d exploitation : Même si on sait que le taux de mortalité des petites entreprises est très grand, on va faire comme si son espérance de vie est très grande. Le comptable a pour rôle de décrire une entreprise détentrice de droits et d obligations supposée identifiable et dont la vie est supposée continue et qui va cependant être divisée en exercice annuel. 13/63

14 o Principe de mesure : Principe du recours à la monnaie : On va privilégier les prix et donc la monnaie. Gain en rapidité mais plusieurs inconvénients. La monnaie n est pas un instrument universel de mesure. Dans tous les pays, une grande partie échappe au marché = le secteur informel (travail au noir ) activités qui ne sont pas payées par le prix => échappe à la compté G (dans certains PED = 60% du PIB) La monnaie n est pas un étalon de mesure constant, les comptables disent que ce n est pas un valorimètre constant. Les prix sont très fluctuants, non fiables, donc on va réévaluer les prix dans les bilans parfois. Principe du nominalisme monétaire = on fait comme si tout allait bien Quand on se heurte au taux de change nominal réel, les exportateurs sont confrontés au risque de change. Principe du coût historique et de prudence : Depuis le 1 er Janvier 2005, au niveau de l UE, nouveau système comptable qui n est pas la valeur historique mais la valeur réelle. Avant 2005, la valeur actuelle était non valable mais la valeur historique l était. Coût historique = coût d acquisition ou coût de production. Coût d acquisition quand entreprise achète un produit sans le transformer. Coût de production quand une entreprise achète un produit en le transformant (apport de VA) Principe de prudence = Principe de précaution = choisir la plus faible des 2 valeurs entre le coût historique et celui de la valeur actuelle. Actuellement, principe de prudence et historique prévaut pour les PME jusqu au 1 er janvier International Accounting Standard = nouvelle compta pour les grandes entreprises depuis Dès 2007, toutes les entreprises se réguleront selon la valeur de marché. B) Eléments de la compta nationales Il y a deux manières de déterminer les bénéfices : a) Le bilan Avant liquide + Nécessité de l égalité comptable entre l actif et le passif. Après liquide - ACTIF = utilisation des ressources, ce que possède l entreprise PASSIF = origine des ressources, dettes de l entreprise Avant 1982 Exigibilité croissante 1982 : Le plan Comptable a décidé de modifier les critères de classement des postes en privilégiant la DESTINATION = la nature des actions. Avant 1982 : Classement des postes du bilan par la liquidité des postes de l actif. Les grandes entreprises fonctionnent avec les 2 critères mais pour leur stratégie, elles utilisent toujours les critères de liquidité et d exigibilité croissante = bilan synthétique (différent du bilan standard)/ Classification 1982 : ACTIF Quelques grandes masses Actif immobilisé Actif circulant Comptes de régularisation Primes de remboursement des obligations Les écarts de conversion PASSIF = ce que l on doit Les capitaux propres Les provisions aux risques et charges Les dettes Les comptes de régularisation 14/63

15 ACTIF : Actif immobilisé : o Les immobilisations incorporelles = actifs immatériels = frais de constitution d une société + frais de 1 er établissement (étude de marché, pub ) + frais de croissance de capital et d émission d obligations (pour se protéger d une OPA) + les concessions (brevets, licences, marques) + le fond de commerce o Les immobilisations corporelles : = les terrains (pas d amortissement) + les bâtiments + les installations + machines A amortir entre 4 et 10 ans + les emballages récupérables o Les immobilisations financières = titres de participation (= achat de capital d une autre entreprise) entre 10% et 50% (si > 50% = filiale) pour synergie d entreprise => montée en puissance : chercher des complémentarités industrielles au niveau des entreprises. Minorité de blocage dans une SA = 1/3 du capital les décisions les plus importantes doivent être prises à la minorité des 2/3. Dans une SARL, détention du ¼ pour obtenir une minorité de blocage (action d une autre entreprise) = titres de participation + prêts accordés d une entreprise à une autre (=2 ème type d immobilisation financière) + Autres titres immobiliers = bons du Trésor (= Banque de l Etat) => Emet des bons du Trésor = placement.! C est l horizon du temps qui différencie le bilan du compte de résultats. o Quand on fait le bilan, c est comme une photographie, étude au 31/12 de l ensemble du patrimoine de l entreprise. optique de stock = arrêt du temps. o Compte de résultats = film => examination entre 2 dates. o Actif circulant : concerne tout ce qui n est pas destiné à rester longtemps dans l entreprise. Les stocks : 3 aspects : Matières 1ères Produits semi finis Produits finis = un des postes les plus variables à l intérieur d une entreprise ils doivent être le plis important possible car les stocks ont un coût => modèle japonais avec les 5 zéros (0 défaut, 0 stock ) Certaines entreprises font du stockage spéculatif = stratégique Par exemple : Compagnies pétrolières peuvent stocker en attendant la hausse du pétrole pour obtenir une bonne plus value => les Banques d affaire le font aussi. o Les avances et acomptes sur commandes en cours Dans les entreprises à fort PT, grands contrats internationaux => avance avant produit o Créances (poste très important) Créances d exploitation = clients Créances hors exploitation = subvention que l on espère recevoir Créances financières o Les valeurs mobilières de placement Même chose que les titres de participation mais l horizon du temps est différent. Actions, titres avec l idée de les revendre rapidement pour profits = investissement financier à court terme. Ce poste de créances est très avantageux pour les grandes entreprises => spéculation en Bourse. o Les disponibilités Les effets à encaissement => billets à ordre, lettre de change (liquide) Les soldes débiteurs en banque (déconseillé) Le fonds en chèques postaux 15/63

16 Les liquides = les fonds en caisse. Les comptes de régulation : = dettes ou créances qui concernent le passé de l entreprise mais qui n ont pas encore été soldés. o Les primes de remboursement des obligations = Quand achat obligation et revente de celle ci, différence entre prix de revente et prix d achat = PRIME o Les écarts de conversion = Ecrit à l actif quand il y a des pertes = différence entre valeur des créances et des dettes en monnaies étrangères converties en monnaie nationales à la fin de l année sur la base du dernier cours de change connu et le dernier montant comptabilisé. PASSIF Les capitaux propres = principal o Le capital social = l ensemble des sommes en espèces et en nature apportées par les propriétaires et les actionnaires, associés, à 2 moments différents. Soit à la création de l entreprise Soit au moment d une augmentation de capital (notamment pour faire face à une OPA = prise de contrôle) o Le principe de fixité = le montant du capital est intangible Le montant bien qu intangible, dépend des formes de sociétés et de leur nature. o Les primes d émission, de fusion d apports = la différence entre prix d émission et la valeur nominale des actions nouvelles crées lors d une augmentation du capital. o Les écarts de réévaluation = pour tenir compte de l inflation. Entre les réévaluations, on fait comme si les prix ne variaient pas. o Les réserves Le plan comptable défini comme bénéfices affectés durablement à l entreprise sauf décision exceptionnelle : Assemblée Générale Extraordinaire. Réserve légale : obligatoire dans SA et SARL et doit être au moins supérieur ou égal à 5% du bénéfice net de l entreprise jusqu à atteindre et si possible dépasser le 1/10 du capital social de l entreprise. Cette réserve légale ne peut en aucun cas être distribuée aux actionnaires, ni incorporée au capital social. Réserve réglementée : elles sont décidées par les assemblées Gale extraordinaires. o Le report à nouveau = une partie du bénéfice dont l affectation sera faire ultérieurement, soit une partie des bénéfices antérieurs qui n ont pas encore reçu d affectation, soit pertes qui n ont pas encore été résorbées ou compensées. o Les résultats de l exercice o Les subventions d investissement = sommes qui peuvent être versées par l Etat, les collectivités locales ou par des Tiers. o Les provisions réglementées = ne correspondent pas à l objet habituel d une provision. elles sont décidées en vertu de disposition légales. (ex : si variations fortes en Bourse => provisions) Les provisions aux risques et charges Risques probables => encaisses de précaution pour se protéger par rapport aux aléas de l avenir. Les entreprises ont tendance à grossir ce poste. Si une entreprise le fait c est parce que c est une manière de diminuer les bénéfices => baisse des impôts sur les bénéfices. Le motif fiscal est dominant. o Les provisions aux charges : pour procéder au ravalement du siège d une entreprise = exonération d impôts. 16/63

17 o Les provisions aux risques sont les plus importantes du niveau du montant. Les dettes o Dettes à caractère financier Emprunts obligataires (obligations ) Emprunts des entreprises auprès des Banques o Acomptes, reçus o Dettes d exploitation = le poste fournisseur = effet à payer au passif et effet à recevoir à l actif o Dettes fiscales (dont TVA) Les comptes de régularisation o Les produits constatés d avance Un bilan est toujours suivi d une annexe (annexe du/au bilan) qui a pour fonction de donner beaucoup d informations pour une meilleure compréhension des autres documents de synthèse de l entreprise. Conclusion : Bilan financier et Bilan synthétique Bilan financier classé par liquidité croissante et exigibilité croissante. ACTIF PASSIF S = situation réelle = Actif net = Fonds propres Z = Actif brut De = Dettes F1 = Capital social F2 = Réserves S n = valeur théorique n = nombre d actions Calcul du patrimoine de l entreprise => calcul de son poids réel. S = Z De = F1 + F2 Comment financer son investissement? Z = F1 + F2 + De Z = F1 + F2 + De = capitaux permanents de l entreprise Appartiennent au financement externe Appartient au financement interne ACTIF F1 = Capital social PASSIF C = K Amortissement = Immobilisations nettes F2 = Réserves P = Provisions risques et charges L = Emprunt à MT et LT (dette) H = Actif circulant = Valeur d exploitation réalisable et disponible = Stocks E = Dette à CT = capitaux permanents de l entreprise Situation nette = K social + Réserves Les Kx permanents = F1 + F2 + P + L + E 17/63

18 Le bilan synthétique est aussi indissociable du bilan consolidé. Consolider = essayer d identifier le poids véritable d une entreprise dans toutes ses composantes (filiales, ) Comment? Σ de tous les bilans des entreprises qui composent cette grande entreprise = faire l agrégation des bilans, suppression des doubles emplois + Procédure à la compensation des créances et des dettes = Bilan consolidé. Conclusion : Pour les grandes entreprises qu on appelle groupes, on fait un bilan consolidé. b) Le compte de résultats = income statement Si produits > charges = bénéfices Si produits < charges = pertes Un compte de résultat = étude de la variation du patrimoine entre 2 moments donnés. 3 types d opération : 1) Opération d exploitation (avec solde = résultat d exploitation) Les charges Achats de marchandises non transformées Matières premières Autres achats et charges externes = prestations de services auxquels on a recours Impôts et taxes (sauf impôt sur bénéfice) Charge de personnel, salaires Les dotations d amortissement Les autres charges (rémunération des administrateurs ) Produits du compte d exploitation Vente de marchandises ou production vendue si on a produit et vendu (si activité commerciale) Production stockée = stocks Production immobilisée : certaines entreprises vont produire par elles mêmes Subvention d exploitation reçues Autres produits non liés directement à la production (revenu de placement ) Solde d exploitation 2) Opérations financières (solde de résultats financiers, souvent négatif) Les dividendes et les intérêts perçus + charges d intérêt du fait des emprunts par les entreprises Les escomptes accordés aux clients et reçus des fournisseurs Les gains et les pertes de change Solde de résultats financiers 3) Opérations exceptionnelles (solde des opérations exceptionnelles) Re = résultat d exploitation Opérations en capitaux = les cessions d actifs, quand l entreprise vend les parties de son activité pour avoir des liquidités. Opérations de gestion = essentiellement amendes et condamnation. Solde des opérations exceptionnelles Conclusion : ce que reçoivent les entreprises est plus important que ce qu elles versent. C est parce que le solde des opérations exceptionnelles est toujours positif. Cette descente des soldes = solde intermédiaire de gestion (de la production au solde des opérations exceptionnelles) 4) Solde des opérations intermédiaires Re = Résultat d exploitation Rc = Résultat courant J = Solde des opérations financières R = Résultat net avant impôt b = Bénéfice T = Taxes, impôts = Bénéfice net F2 = Revenu net comptable 18/63 Rc = Re J R = Re = J + b = Re J + b T F2 = Re J + b - T U

19 U = Dividendes versés par l entreprise Il y a deux optiques complémentaires pour analyser le patrimoine d une entreprise : - Optique en stock - Optique en terme de flux F1 + F2 + P + L + E = C + H Cette descente des soldes = solde intermédiaire de gestion (de la production au solde des opérations exceptionnelles) F1+ F2 + P + L + E = C + H F2 = C + H F P L E Conclusion : Synthèse => passage du bilan (stock) au compte de résultat (flux) en donnant des variations des stocks ( stocks = flux) C) Typologie des entreprises Secteur privé Entreprises individuelles et sociétés : Très nombreuses en France (elles représentent souvent ¼ de l activité) pour une personne, quand plus d une personne => bâtiment. Secteur services Pb : il y a confusion totale des patrimoines entre ménages et entrepreneurs En cas de faillite, perte de tous les biens. Secteur privé Les sociétés sont moins nombreuses mais occupent ¾ de la production. Une société de personne ) société de personne peu nombreuses => confiance au sein de l entreprise. On se choisit, on se coopte, confiance On a des parts sociales Chaque personne peut être responsable de la totalité des dettes de l entreprise. Depuis quelques années, ceci fait régresser le nombre de sociétés de personne. Conclusion : Dans les sociétés de personnes, la personne est l essentiel. Sociétés de capitaux, sociétés anonymes (au moins 7 associés) Les personnes n ont aucune importance, seuls les capitaux comptent. - On commence rarement à créer une SA car c est coûteux mais une SARL puis passage à la SA. - Grand avantage SA ) responsable seulement de son apport fonctionnel. En principe, quand une SA a acquis une grande taille, nécessité absolue d un commissaire au compte. En ce qui concerne le pouvoir dans une SA, le pouvoir appartient en général à l assemblée générale. La structure en France est classique : Assemblée générale PDG Sur le modèle allemand : Assemblée générale Conseil de surveillance Directoire. Le drainage des capitaux : sans avoir à verser de rémunération forcément. L entreprise peut décider de minimiser les points. Société à responsabilité limitée (SARL) (de 2 à 50 personnes) Entreprise Universelle à Responsabilité Limitée (EURL) (1985 : loi du 11/07/85) Non séparation du patrimoine. Sociétés en commandite : Un grand nombre d associés d une même structure familiale souvent. Dirigeants doivent être gardés en cas de transfert de société => protection. 19/63

20 Secteur public - Forte vague depuis 1986 : Régies d entreprises publiques : Autonomie très réduite parce qu elles dépendent de l autorité tutelle Concessions Une collectivité va concéder à une entreprise privée : une mission de service publique donc l autonomie est supérieure à celle des régies mais limitée par le fait que la concession doit respecter un cahier des charge transmis par la collectivité. = concession Donner un quasi monopole à une entreprise pour réaliser un service public et à la charge des contribuables. Phénomène très développé en Arabie Saoudite. Etablissements publics Ces établissements disposent de la personnalité morale et juridique. Elles disposent d une plus grande autonomie financièrement (presque totale) Mais 2 restrictions : le Président des établissements publics est élu en Conseil des Ministres, et l autonomie financière est contrôlée a priori. Entreprises nationales SA => l Etat est le seul actionnaire. Gestion différente des SA. Sociétés d économies mixtes L Etat partage souvent à 50% avec le privé la propriété du capital et la gestion. Ce système est assez développé (Air France) pour opérer le contrôle mutuel. Secteur coopératif Très important en France = l économie sociale Quasi stabilité de l emploi Pouvoir démocratique : chaque personne a le même poids dans une société (vote) Pas de but lucratif car si la société dégage un excédent, il va être réparti entre tous. Indisponibilité des réserves = la société est considérée comme un service publique, elle rend service. Deux types : Coopératives mutualistes => de consommateurs, de productions agricoles Sociétés mutualistes => beaucoup dans le secteur de la banque et de l assurance Reposent sur un principe : principe de la solidarité qui s exerce au sein de ces sociétés (CAgricole, Crédit Mutuel, Banque populaire ) CONCLUSION : Les difficultés annuelles de la comptabilité générale a représenté les sociétés de manière comptable. A) La Comptabilité Générale a pour vocation de représenter des entités juridiques. De plus en plus, l évolution des entreprises = aller vers l entreprise réseau : de nombreuses entreprises unies entre elles ne sont pas forcément unies par des liens financiers mais par des liens de fournisseurs à clients. La comptabilité générale a des difficultés à les représenter (car ce ne sont pas des schémas classiques). La comptabilité générale par nature, fait référence à l entreprise industrielle et commerciale. Il y a de plus en plus de sociétés financières ou de services. Intégration? L entreprise de référence pour la Compta G ) l entreprise qui produit des biens matériels. + B) La Comptabilité de groupe (pas d existence juridique claire) = disposer d une entité patrimoniale. Pour résoudre des difficultés, en 1983, UE : décision d une directive péenne. Dans les faits : 3 janvier 1985 : décide que les sociétés qui appartiennent à la tête d un groupe doivent publier des comptes de groupe = optique consolidée. Cette décision a comme conséquence de remettre en cause un des piliers de la compta générale, à savoir celle de l entité patrimoniale (scission : tête / groupe) 20/63

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