Je crois en toi: l alliance comme système motivationnel

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1 Je crois en toi: l alliance comme système motivationnel ½ Journée de réflexion en dépendance Laval, le 23 novembre 2011

2 Plan de présentation L éducation des enfants en Occident et le travail thérapeutique Le cycle de la dépendance Le postulat des compétences

3 L éducation des enfants en Occident Delumeau (1983) : Le péché et la peur ; la culpabilisation en Occident «on élève les enfants en corrigeant les fautes plutôt qu en soulignant les compétences et les capacités». Les principes de la vieille école Alice Miller (1984): «La pédagogie pernicieuse glorifie la soumission comme une valeur suprême et se retrouve souvent dans les systèmes familiaux fermés».

4 Construction du monde (Elkaïm) Les relations aux parents sont prototypiques et indicatives de toutes les autres par la suite. C est avec nos parents que nous avons appris ce que seront; nos rapports avec les hommes, les femmes, les pères, les mères, les enfants, etc. Père Mère Triangle émotif de Bowen Enfant

5 Le travail thérapeutique Foucault (1981) - il fait l analogie entre la confession et la thérapie Confession: admettre ses péchés, ses fautes Thérapie: admission des fautes négation des fautes pardon et absolution. justifie le besoin de thérapie plus grand besoin de thérapie Ausloos (2010) - «Nous rencontrons souvent des gens honteux, des gens coupables, des gens qui sont mal dans leur peau, parce qu ils ont l impression de ne pas être à la hauteur, parce qu ils ont été trop culpabilisés». «Nos approches non seulement ne lèvent pas cette culpabilité ou cette honte mais souvent les confirment».

6 Pathologies du lien Deux facteurs pathogènes universels: les remarques critiques la surimplication affective. La «chasse aux blâmes» est ouverte toute l année. «On veut ton bien, on va l avoir» - Le protectionnisme

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8 Le cycle de la dépendance Social Psychologique/ relationnel Corps P A A Plaisir Apaisement Dépendance D Type de consommateur: - occasionnel - régulier/abusif - dépendant

9 Social Psychologique/ relationnel Corps P A A D Plaisir Apaisement Dépendance Humeur: - confort - soulagement - anxiété et/ou dépression (manque, sevrage) Système: - hédogene émotif - nociceptif Autonomie contre-dépendance dépendance

10 Interaction entre l usage l abusif de psychotropes et troubles mentaux Trouble mental: difficultés à régulariser l humeur - dysfonctionnement dans les ensembles neuronaux responsables de la régularisation de l humeur; - sites de dysfonctionnement ciblés par la médication psychotrope afin de régulariser l humeur; - les mêmes ensembles neuronaux sont aussi les récepteurs clés de l alcool et des autres drogues.

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12 Santé mentale et SPA Les SPA permettent: - De se distraire: les s les sédatifs bloquent toute réaction r et engagent la pensée e dans des zones plus légères. l - D oublier: les les benzos,, les opiacés - Renouveler les sensations: Substituer de nouvelles sensations ou perceptions ou cognitions aux perceptions/cognitions préoccupantes. Faute de mécanismes m adéquats de distraction naturelle (dissociation récréative) les SPA sont souvent ici un outil de diversion privilégi gié.

13 L équation sensation / relation R Les SPA modifient en profondeur le rapport Sensation / Relation au profit de la sensation. Il est d abord possible que certaines expériences précoces modifient en S profondeur les capacités du sujet d établir des liens fiables. Inceste ou autres formes d abus prédisposent, en général, au refus de la relation et, par voie de conséquence, contribuent à la vulnérabilité aux SPA De façon secondaire, l abus prolongé de SPA rétrécit le champ expérientiel et diminue la capacité relationnelle. Or, on gère en général les surplus de stress et les anxiétés par le biais de la relation et de l attachement qui agissent comme des régulateurs. Intimité Partage = régulateurs de l anxiété. En modifiant cet équilibre, les SPA atteignent du même coup notre capacité de réagir au stress et à l anxiété qui en découle.

14 La révolution neuroscientifique Compréhension du rôle capital qu occupe «le circuit de récompense» faciliter la motricité, mais aussi l attention, la concentration, la motivation, et le plaisir. Découverte en toxicomanie: le circuit opioïde interne, lequel fonctionne avec le circuit de récompense, et fournit des éléments chimiques relaxants, plaisants, telles les célèbres endorphines, qui ne sont autre chose qu une sorte de morphine naturelle secrétée par le corps pour donner les sensations de confort interne, de paix, de détente, et d analgésie

15 La révolution neuroscientifique l aire tegmentale ventrale est la cible de toutes les drogues hédoniques connues pour donner plaisir ou apaisement. toutes les drogues stimulent le circuit de récompense De la cigarette, à l alcool, en passant par le cannabis, la cocaïne, l héroïne, la morphine, les benzodiazépines.

16 Deux axes émotionnels opposés et complémentaires : nociceptif - réponse de survie, axe protecteur -il procure de la douleur en s exprimant - c est le cas de toutes les émotions qui ont pour fonction de répondre à la menace, comme : la peur, l aversion, la colère, la détresse hédogène - un axe de motivation qui possède des émotions, telles : la joie, la dominance, la possession, le confort, la paix, l attachement. - les émotions positives, sont essentielles pour nous motiver, aider l optimisme, donner l envie de se lever, d affronter la vie et ses difficultés.

17 L addiction nait d une suprématie de l axe de protection Lorsque les réseaux neuronaux, - notamment les représentations du monde et les réseaux de mémoires -, sont trop fortement codés par les émotions douloureuses, comme c est le cas dans la dépression, le syndrome post traumatique, l obsession, la paranoïa, etc., les émotions positives s effondrent et perdent la capacité de réguler la douleur provoquée par l axe opposé, «l axe protecteur». une stratégie de survie chercher dans l environnement des substances aptes à réanimer le circuit de récompense, tels un produit chimique, une drogue, un verre de vin, un orgasme

18 l activation artificielle du circuit hédogène ne donne que des sensations à court terme activation se reproduira, plus elle cassera le fonctionnement naturel de ce circuit, elle en diminuera l efficacité et poussera à reprendre les produits hédoniques à des doses sans cesse plus importantes. l addiction est aussi le symptôme d une tendance psychique à «mieux employer l axe de la douleur» que l axe du plaisir dans le fonctionnement quotidien. terrain biologique hérité pas rare de trouver dans les familles de toxicomanes un ou deux parents aux caractéristiques anxieuses, dépressives, ayant une tendance à la souffrance psychique.

19 Le postulat des compétences «On gagne plus en amplifiant les compétences et les qualités d un individu qu en s acharnant à faire disparaître ses défauts» Ausloos Autonomie contre-dépendance dépendance Je crois en toi plutôt que tu as beaucoup à faire pour mériter ma confiance Pour passer de la surprotection à l autonomie, il y a la confiance

20 De la faute à la compétence Modèle Judéo-chrétien CULP / ABILITÉ FAUTE AVEU ABSOLUTION COMPÉTENCES INFORMATION Modèle Systémique RESPONS / ABILITÉ INNOVATION AUTO-SOLUTION

21 Le travail thérapeutique Les 4 S S apprivoiser: Apprivoiser veut dire créer des liens (Le Petit Prince) Pour apprivoiser, il faut donner du bon, reconnaître les compétences et les forces des gens afin d amenuiser l impact de leur culpabilité et de leur sentiment d échec.

22 Apprivoisement Apprivoisement Dans un premier temps, avant de faire un travail verbal, il faut sécuriser. On ne peut accepter de faire un travail de changement de représentation de soi que si il y a un lien sécurisant, sinon le chamgement est angoissant. Boris Cyrulnik, 2009

23 Le travail thérapeutique Les 4 S S entendre: il ne s agit pas seulement de l identification des objectifs à atteindre mais également de la définition de la relation, des façons d être ensemble et des attentes (éthique relationnelle, la constance, la congruence, le respect et la confiance)

24 Le travail thérapeutique S allier: La relation entre le thérapeute et le client est un élément clé de la thérapie. 3 éléments participent à créer cette alliance thérapeutique : 1- Avoir des buts partagés. 2- Une reconnaissance des tâches mutuelles. Le client s implique et le thérapeute apporte de l aide. 3- Un lien d attachement entre le thérapeute et l adolescent, basé sur la confiance mutuelle, l acceptation et une grande empathie.

25 Alliance thérapeutique Lorsque l intervenant a réussis à développer une bonne alliance thérapeutique: le client est actif en thérapie il passe de l anxiété et la méfiance à la collaboration il fait le passage du déni à la responsabilisation face à ses difficultés il développe la capacité de donner accès à son vécu et à demander de l aide

26 Le travail thérapeutique Se séparer: L étape la plus escamotée dans nos contextes d intervention Chez des gens déjà fragilisés par plusieurs ruptures, deuils tragiques et abandon, cette étape cruciale est déterminante pour leurs futures relations d attachement. La séparation doit être négociée avec le client.

27 «Au même titre que la motivation scolaire est tributaire de la pédagogie, c est-à-dire que les profs engagés et stimulants vont donner le goût d apprendre, en thérapie, la motivation est tributaire de la capacité du thérapeute à créer l alliance thérapeutique et à favoriser son développement»

28 Merci!

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