5Focus sur. les filières bio en France. D après le baromètre CSA/Agence BIO 2009 «perception et consommation des produits biologiques» :

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1 Les perspectives d évolution des produits bio en restauration collective sont très importantes : 37% des restaurateurs, non acheteurs de produits bio début 21, ont déclaré avoir l intention d introduire des produits biologiques dans leurs menus d ici 212. Parmi ceux-ci, l intérêt porte surtout sur les produits frais (fruits, légumes, produits laitiers, volaille, pain), mais également surgelés (légumes, volaille, pain). Les produits bio pourraient ainsi être présents dans près de 8 restaurants collectifs sur 1 en 212. Tous les secteurs sont concernés, aussi bien en gestion directe que concédée à des sociétés de restauration. Ainsi, en 212 les produits bio pourraient être présents dans : 83% des établissements de restauration du secteur public, 69% des établissements de restauration du secteur privé, 84% des établissements de restauration scolaire, 74% des établissements de restauration privés, 69% des établissements de restauration du secteur santé/social. Tous secteurs confondus, les produits bio les plus présents resteront : les fruits frais (69% des établissements envisagent d en introduire), les légumes frais (65%), les produits laitiers (6). Sur la base de cette expertise, des évaluations des besoins en termes de produits, de surfaces et cheptels bio sont effectuées en vue de contribuer au développement le plus harmonieux possible de l offre et de la demande. Tous les professionnels réunis au sein du Comité ad hoc (ARC Bio - Actions en Restauration Collective Bio) ainsi que de la Commission filières et marchés de l Agence Bio sont associés. Les résultats des réflexions et expertises seront progressivement complétés et mis en ligne sur le site de l Agence Bio. 5Focus sur les filières bio en France D après le baromètre CSA/Agence BIO 29 «perception et consommation des produits biologiques» : Un enfant sur trois a déjà eu un repas avec des produits biologiques, 75% des parents des enfants qui n en ont jamais eu le souhaiteraient, 45% des Français se disent intéressés par des repas bio au restaurant, 4 des actifs par des produits bio dans leur restaurant d entreprise, 37% des actifs par des produits bio dans les distributeurs automatiques sur leur lieu de travail. Pour en savoir plus : rubrique «Bio, mode d emploi» puis «La bio en restauration collective» et sites des partenaires 1 Dans tous les secteurs de la restauration collective, l Etat s est engagé à donner l exemple avec l objectif d introduire 2% de produits biologiques dans les commandes des restaurants dépendants de l Etat d ici 212. Cela concerne en particulier les domaines suivants : -Travail : restaurants administratifs de l Etat ; -Scolaire : universités (CROUS) ; -Santé/social : hôpitaux (CHU) ; -Autres collectivités : armées, secteur pénitentiaire. 2 L ensemble des données sur la restauration collective en France a été fourni par Gira Foodservice. 3 L ensemble des données de l observatoire 21 des produits biologiques en restauration collective est issu de l enquête Gressard/CSA/Agence Bio réalisée du 18 février au 6 mars 29 et actualisée par CSA du 1 au 15 mars 21 auprès de plus de 4 responsables des achats d établissements de la restauration collective représentatifs de l ensemble des opérateurs du secteur en France (hors établissements sociaux, structures collectives de loisirs et communautés religieuses). 86

2 Les grandes cultures biologiques Les systèmes agricoles biologiques sont notamment fondés sur l alternance des cultures au sein des rotations. Dans le cadre de rotations longues, des cultures issues de différentes familles de plantes se succèdent, améliorant ainsi la qualité des sols et limitant les pressions des ravageurs et maladies. En grandes cultures, les céréales, les oléagineux et les protéagineux se succèdent annuellement dans les parcelles de l exploitation. Une grande variété de céréales (blés, maïs, orges, triticale, épeautre ) est produite en alternance, ou en association, avec des oléoprotéagineux comme les féveroles, le pois, le tournesol, le soja La part de chacune de ces familles varie annuellement en fonction des conditions climatiques suite au semis, de la situation des marchés et des éventuelles incitations (plan national en faveur du développement des protéagineux, filières régionales spécifiques : soja, tournesol, épeautre ). Croissance généralisée des surfaces emblavées en grandes cultures bio en 28/29 et reprise de la dynamique de conversion Constituées des céréales et des oléoprotéagineux, les surfaces en grandes cultures ont progressé en 29 avec une répartition légèrement différente de chaque groupe par rapport à 28. Les céréales, toutes espèces confondues, représentaient 76,8% des surfaces totales en grandes cultures bio contre 79,7% en 28. Ce léger repli est lié à la progression des oléagineux passant de 13,5% à 16,2% des surfaces totales bio. Les surfaces en protéagineux en 29 représentaient 7% des surfaces totales bio, en légère progression par rapport à 28, sans toutefois retrouver le niveau de 27 (8,6%). En 29, exploitations agricoles bio ont produit des grandes cultures bio sur une surface totale de ha. En 29, 2% des surfaces bio étaient en conversion contre 12% en 28. Fabrication d aliment à la ferme Des céréales et oléoprotéagineux produits sur la ferme sont utilisés pour nourrir les animaux afin de compléter les rations de fourrages et le pâturage. Les mélanges céréaliers ou céréales-protéagineux, très utiles dans les rotations pour leur rusticité et leur bon effet en tant que précédent cultural, sont très largement autoconsommés dans les exploitations. Dans les ateliers de production monogastrique, les éleveurs fabriquent eux-mêmes l aliment dans de nombreux cas et complètent les rations, si besoin. Une demande croissante liée notamment au développement du nombre d ateliers d élevage L alimentation du bétail est assurée au niveau de l exploitation en valorisant le plus possible les pâturages et les produits des grandes cultures issus de la rotation. Si nécessaire, cet approvisionnement lié à l exploitation peut être complété - ou remplacé dans certains cas - par un approvisionnement provenant d exploitations voisines ou de la région dans un cadre contractuel ou auprès des fabricants d aliments du bétail (FAB). L utilisation des grains issus des surfaces en deuxième année de conversion est autorisée pour nourrir les animaux biologiques dans des conditions très précises. La production totale d aliments du bétail bio issus des FAB a été de tonnes pour l'année 29, dont 88% pour les filières monogastriques. Les tendances observées au premier semestre 21 à partir des déclarations mensuelles faites au SNIA, laissent présager une augmentation significative des tonnages produits pour l'année 21. Pour accompagner le développement de ces filières, des productions de grandes cultures bio sont indispensables, notamment avec des grains riches en protéines comme les protéagineux ou des coproduits de la trituration des graines d oléagineux comme les tourteaux (soja, tournesol, colza, autres), ainsi que des céréales qui apportent l énergie nécessaire au développement équilibré de l animal. Part des surfaces des différentes espèces de grandes cultures biologiques cultivées en 29 Autres oleoprotéagineux,6% Blé tendre 23,2% Mélanges céréaliers 9,8% Orge 9,5% Maïs grain 8,5% Lupin, Autres oléagineux Pois % protéagineux Lin 1,8%,4% Féverole 4,8% 88 Triticale 7,6% Soja 5, Avoine 4,3% Colza 1,5% Tournesol 9, Riz Seigle 1,7% Blé dur 1,7% Sarrasin 2,5% Epeautre 2,7% Mélanges céréales-pois 3,3% Autres céréales,4% Sorgho,87% Répartition par catégorie d'animaux des aliments du bétail produits en bio par les FAB durant l'année 29 (en pourcentage du tonnage annuel total) Poulets de chair 27,8% * hors pisciculture Autres volailles 2,6% 89 Ruminants 11,9% Poules pondeuses 45,7% Porcins 11,8% Autres espèces*,2% Source SNIA / Coop de France NA Recensement de la production nationale d'aliments composés bio - Cumul de Janvier 29 à Décembre 29

3 Les filières céréalières biologiques ha de céréales bio en 29 et quasi doublement des surfaces en conversion en 29 par rapport à 28 dans le total des céréales produites selon le mode biologique était en progression en 29 par rapport à 28. Ces céréales représentaient 15,6% des surfaces. Elles ont progressé, en moyenne, de 17,5% par rapport à 28. Certaines d entre elles ont progressé plus que d autres, stimulées par le développement de la gamme des pains bio et des meuneries spécialisées. C est le cas notamment du seigle (+37%) et de l épeautre (+7%). En exploitations ont produit des céréales biologiques, tant pour l alimentation humaine qu animale, y compris l autoconsommation, soit une augmentation de 1 par rapport à 28 (+6% en 28 et 27). Les cultures de céréales bio s étendaient sur ha, soit une croissance de 1,2% par rapport à l année précédente. Les surfaces en conversion, qui avaient progressé de 34% en 28/27, ont augmenté de 84% en 29/28 conduisant presque au doublement des surfaces en conversion avec 9 99 ha supplémentaires. Cette tendance est surtout portée par les surfaces en première année de conversion qui représentaient ha en 29, soit un triplement par rapport à l année précédente. Répartition des surfaces céréalières biologiques par espèce en 29 Seigle Sorgho Triticale Autres céréales 1 % Avoine 6% Blé dur 2% 2% Seigle Sarrasin 3% Sarrasin Riz 2% Riz % Répartition des surfaces céréalières en conversion par espèce en 29 Sorgho Triticale 14% Autres céréales 1 % Avoine 6% Blé dur 3% Orge 12% Blé tendre 3% Blé tendre Orge 2% 2% Surfaces certifiées Bio 79, Surfaces en conversion 2,9% Surfaces C1 71,6% Surfaces C2 28,4% % Surfaces en conversion Mélanges céréaliers 13% Mélanges céréales-pois 4% Maïs grain 1 Source: Agence Bio Epeautre 4% Mélanges céréaliers 9% Mélanges céréales-pois 3% Maïs grain Source: Agence Bio Epeautre Source: Agence Bio Le blé tendre, première céréale cultivée en bio devant l orge Avec ha, les surfaces emblavées en blé tendre, qui représentaient 3% des surfaces en céréales bio, étaient stables en 29 par rapport à 28 après avoir enregistré une hausse de 7% l année précédente. Néanmoins, les surfaces en conversion qui avaient progressé en 28 de 22% par rapport à 27, ont doublé en moyenne nationale en 29. La tendance à la hausse des surfaces en orge bio enregistrée en 28 a été confirmée en 29 avec + 24%. L orge est ainsi devenue la deuxième céréale produite en bio avec ha, soit 12,3% des surfaces en céréales bio. Les surfaces en première année de conversion représentaient plus du quart des surfaces en mode de production biologique. Avec ha, le maïs grain a progressé moins vite (+5,5%) que l orge. Il est ainsi passé au troisième rang avec 1 des surfaces en céréales bio. Les surfaces en première année de conversion ont néanmoins triplé par rapport à 28, en vue de répondre à la demande grandissante des FAB. Avec ha, le triticale a progressé de 15%. Les surfaces en conversion ont doublé et les surfaces en première année de conversion représentaient 2% des surfaces bio. Avec 2 33 ha, le blé dur était en repli de 17%. Cependant, les surfaces en C1 ont triplé par rapport à 28, atteignant 64 ha. La part des céréales dites secondaires telles que l avoine, l épeautre, le sarrasin 1, le seigle et le riz Pays de la Loire, première région française productrice de céréales biologiques en 29 Les surfaces en céréales bio ont progressé en 28/29 dans toutes les régions françaises, à l exception de l Aquitaine, Poitou-Charentes, Midi- Pyrénées et PACA (quatre régions où les surfaces en oléoprotéagineux ont augmenté). Grâce à un fort engagement en C1, la région Pays de la Loire est devenue la première région en nombre d hectares de céréales cultivées en bio avec ha, dépassant ainsi la région Midi-Pyrénées en léger repli. Avec la Bourgogne, ces deux régions représentaient 1/3 des surfaces françaises en céréales bio et 3 des exploitations productrices. La forte dynamique de conversion s est étendue sur tout le territoire, même dans des régions de polyculture comme la Lorraine, la Franche-Comté, la Bretagne, le Centre, l Auvergne, la Basse-Normandie et le Limousin ou encore dans des régions céréalières où le développement de l agriculture biologique est plus lent (Centre et Haute-Normandie). Seule la région Nord-Pas-de- Calais semble être en retrait. (1) Le sarrasin ou «blé noir» n est pas une espèce appartenant au groupe botanique des céréales (graminées) mais à celui des polygonacées. 9 91

4 Collecte 28/9 : 113 collecteurs actifs de céréales bio en 28/29, dont 3% de coopératives et 28% de meuniers La collecte 28/9 de céréales issues de l agriculture biologique, y compris les grains d exploitations en 2 ème année de conversion, s'est élevée à tonnes, soit 27% d augmentation par rapport à 27/28, approchant ainsi le niveau de la collecte 26/27. Les céréales collectées en deuxième année de conversion ont doublé par rapport à la campagne 26/27, représentant environ 7% de la collecte totale en céréales bio. Fin mai 21, d après les premières estimations, la collecte 29/21 est en hausse, vers un niveau proche, voire supérieur, à celui de la campagne 24/5. En 28/29, la hausse de 27% de la collecte nationale s est traduite par une augmentation de l activité de collecte des FAB (+29%), des moulins (+19%) et des négociants (+34%). Part des acteurs dans la collecte de céréales biologiques en volume en 29 Négociants 25% Moulins 9% FAB 8% Autres utilisateurs 9% Coopératives 49% Milliers Evolution de la collecte de céréales biologiques par campagne et par espèce (milliers de tonnes) blé tendre orge riz blé dur avoine autres CE maïs grain triticale Collecte CE Milliers Une collecte de céréales biologiques très diversifiée : plus de quinze espèces collectées en France fortement liées aux spécificités régionales Avec tonnes collectées en 28/29 (+14%), le blé tendre était en première position parmi les céréales bio. La collecte est néanmoins très en dessous de celle de la campagne 26/27 malgré la progression de 27/28. Le maïs est la deuxième céréale bio collectée. Sa collecte est en hausse de 23% après une campagne sans évolution significative en 27/28, confortée par des utilisations croissantes des FAB. Le triticale, peu présent en conventionnel, a progressé de plus de 5% et représentait 8% de la collecte des céréales biologiques, le plaçant en troisième position. 6 3 Evolution des volumes de céréales biologiques et en deuxième année de conversion, collectés par espèce de 26/27 à 28/ Collecte totale bio (tonnes) dont collecte 2 ème année de conversion (tonnes) /7 27/8 28/9 Evolution 26/7 27/8 28/9 Evolution catégories de collecteurs 24/25 25/26 26/27 27/28 28/29 Part des différentes catégories de collecteurs de céréales biologiques en 28/29 Coopératives FAB Moulins Négociants Autres utilisateurs TOTAL nombre de collecteurs collecte (tonnes) évolution collecte % 29% 19% 34% 32% 27% Avoine % Blé dur % % Blé tendre % % Epeautre % NC NC 23 /// Maïs % % Millet % NC NC NC /// Orge % % Riz demi long NC /// NC NC NC /// Riz long A % NC NC NC /// Riz long B % NC NC NC /// Riz rond % NC NC NC /// Sarrasin* % % Seigle % Sorgho % NC 13 NC /// Triticale Total % % 92 93

5 La collecte de l orge a progressé de près de 5%, après une campagne en repli de 3% en 27/28. La collecte de blé dur a également progressé. Les céréales dites secondaires comme l épeautre, le seigle et le sarrasin, destinées à l alimentation humaine étaient en progression. Elles représentaient en 28/29 plus de 5% des céréales collectées. Collecte de céréales biologiques en volume par région durant la campagne 28/29 Les collectes d avoine et de sorgho ont doublé. Pour la campagne 29/21, les premières estimations de collecte de céréales bio laissent présager un très léger repli, qui devrait être en partie compensé par une augmentation des niveaux de collecte en maïs grain et triticale. Sorties de farine de blé tendre biologique en 29 et répartition par utilisateur volumes (tonnes) 26/7 27/8 28/9 Evolution Panification Boulangerie et pâtisserie artisanale % Boulangerie et pâtisserie industrielle % Atelier GMS % Secteur public % Sachets % Conditionneurs en sachets % Ventes de sachets % Autres secteurs Industries utilisatrices alimentaires % Utilisations diverses alimentaires % Fabricants de mixes ou de pré-mixes % Fabrications de mixes ou de pré-mixes % Négociants en farine % Cessions à moulin % Autres % Alimentation animale % Livraison UE et exportations Pays tiers directes % Ventes à exportateurs % TOTAL % Source : Agence Bio d après FranceAgriMer Les céréales bio utilisées à quasi parité en alimentation humaine et animale En 28/9, 84 moulins actifs ont écrasé tonnes de blé tendre bio et ont ainsi produit tonnes de farine. Le nombre de moulins actifs a augmenté de 24% par rapport à la campagne précédente. Les utilisations des meuniers ont augmenté de 1. 94% de céréales écrasées étaient constitués de blé tendre En 28/29 les sorties totales de farine de blé tendre étaient au même niveau qu en 27/28. Elles avaient augmenté de 18% lors de la campagne précédente. Les utilisations de farines destinées à la boulangerie et pâtisserie industrielle (+25%) ainsi qu aux industries utilisatrices alimentaires (+ 28%) reflètent l intérêt des secteurs industriels et de la grande distribution pour les farines biologiques. Les sorties en sachet à destination des particuliers ont continué à augmenter, en moyenne, de 14%. Les informations concernant l amidonnerie (sucres, amidons natifs, amidons modifiés) et la biscuiterie ne sont pas disponibles. Localisation des sièges sociaux des préparateurs s étant notifiés en 29 avec une activité principale de transformation de céréales et plantes industrielles Principales espèces de céréales bio utilisées en meunerie volumes (tonnes) 26/7 27/8 28/9 Evolution Blé tendre Epeautre % Sarrasin % Seigle % 56537, ,2 727,1 1 Source : Agence Bio / Notifications 29 Source : Agence Bio d après FranceAgriMer 94 95

6 En 28/9, 13 fabricants d aliments du bétail (FAB) ont utilisé tonnes de céréales biologiques Les utilisations de céréales bio pour l alimentation du bétail ont globalement augmenté de 13% par rapport à la campagne précédente et de 22% par rapport à la campagne 26/7. volumes (tonnes) 26/7 27/8 28/9 Evolution Avoine % Blé dur NC 227 NC NC Blé tendre % Epeautre % Maïs % Orge % Sarrasin 3 NC NC NC Seigle NC Sorgho % Triticale % TOTAL % En 28/29, grâce à une augmentation de la collecte en blé tendre de 14%, les opérateurs FAB ont eu moins de mal qu en 27/28 à couvrir leurs besoins en blé tendre malgré l augmentation des utilisations des meuniers. Outre la poursuite de la progression du maïs utilisé par les FAB, la croissance des céréales dites Localisation des sièges sociaux des préparateurs s étant notifiés en 29 avec une activité principale de production d aliments pour animaux de ferme secondaires, en surface comme en collecte, destinées à l alimentation animale comme l avoine, le triticale et le sorgho, a permis de répondre en partie à la demande grandissante des ateliers d élevages bio. Tourteaux et mélanges céréales-légumineuses Les informations présentées concernent les graines et ne tiennent pas compte de l utilisation des tourteaux, majoritairement incorporés dans les fabrications d aliments. La gestion des données concernant les mélanges céréaliers ne permet pas de connaître le tonnage utilisé par les FAB dans la composition d aliments. Ces mélanges, très pertinents dans les rotations, sont très largement autoconsommés dans les exploitations. Le maïs était la première céréale utilisée en alimentation animale avec 56% des volumes en 28/29 : tonnes ont été incorporées par les FAB, soit 15% de plus qu en 27/8. Les utilisations du maïs ont progressé dans la composition des rations pour animaux par rapport aux deux campagnes précédentes (+1 points). Représentant 18% des volumes de céréales bio utilisés, le blé tendre était en recul en 29 par rapport à la campagne précédente. Les incorporations de blé tendre par les FAB étaient déjà en forte baisse Une augmentation du stock de fin de campagne de céréales biologiques mais toujours une insuffisance de l offre pour satisfaire tous les besoins La gestion des stocks en cours et en fin de campagne permet d étaler les approvisionnements et de disposer mensuellement, ainsi que d une campagne à l autre, des quantités nécessaires pour répondre aux besoins du marché. Un stock de fin de campagne équivalent à deux mois d utilisations est nécessaire pour assurer une bonne gestion de l offre et une anticipation de la demande en début de campagne notamment, sachant que les meuniers ont plutôt tendance à couvrir leurs besoins rapidement après la récolte alors que les FAB se couvrent de manière plus étalée tout au long de la campagne. Après s être situé en à son niveau le plus bas depuis 6 ans, le stock de fin de campagne a successivement augmenté en moyenne de 38% en /8 puis de 48% en 28/9. Chez les collecteurs, principaux organismes stockeurs avec tonnes, il a augmenté de 88% ; chez les meuniers, il a augmenté de 27% alors qu il a diminué chez les FAB de 37%. La première espèce concernée par les stocks de fin de campagne chez les collecteurs est le blé tendre, céréale la plus utilisée et pour laquelle les stocks ont été multipliés par 2,5. Pour les autres céréales alimentaires, les progressions des surfaces et de la collecte ont entrainé des reports de stocks afin de couvrir les besoins grandissants des opérateurs. En alimentation animale, le maïs grain et l avoine ainsi que l orge et le triticale ont augmenté. Evolution des ressources et utilisations principales (meunerie, FAB) de céréales biologiques et taux de couverture de 23/24 à 28/29 stock fin de campagne année précédente 118 % utilisations FAB 143 % utilisations Meunerie (-3%) lors de la campagne 27/8, obligeant les FAB à élargir leur approvisionnement. La baisse s est ralentie en 28/9 du fait d une plus grande disponibilité en blé tendre. Aboutissant à une perte de 5 88 tonnes sur 3 campagnes, compensée en grande partie sur cette même période par une augmentation des utilisations en orge ( tonnes) et de céréales secondaires destinées à l alimentation animale comme l avoine (+914 tonnes), le triticale(+ 93 tonnes) et le sorgho (+ 66 tonnes). 136 % stock de report 84 % Collecte CE taux de couverture 93 % Source : Agence Bio / Notifications /25 25/26 26/ /28 28/29 5

7 Un déficit a été observé entre les utilisations et les ressources en céréales biologiques pour la première et deuxième transformation. Cette situation était principalement liée au bilan de la récolte précédente dont le niveau de ressources était insuffisant pour couvrir les besoins des opérateurs de première et deuxième transformation, qui n a donc pas permis de reconstituer des stocks suffisants après deux années de collecte assez moyennes. De ce fait, en raison d un faible niveau de collecte et d un stock de fin de campagne 26/7 insuffisant, les meuniers et FAB ont eu recours à des approvisionnements hors France qui ont progressé de 13%, passant de tonnes en fin de campagne 27/8 à 2 39 tonnes en 28/9 d après FranceAgriMer. Evolution des stocks de céréales biologiques de fin de campagne de 26/27 à 28/29 Volumes (tonnes) 26/7 27/8 28/9 % Evol. Avoine % Blé dur Blé tendre % Epeautre % Maïs % Millet 35 NC NC /// Orge % Riz % Sarrasin* % Seigle % Sorgho /// Triticale % Les prix et impacts économiques Des initiatives sont prises pour recueillir de plus en plus d informations sur les rendements par culture ainsi que sur leurs évolutions dans le temps et dans les différents territoires. De plus, les performances technicoéconomiques des exploitations biologiques sont à analyser en tenant compte de la diversité des cultures pratiquées dans le cadre des rotations culturales afin d appréhender la rentabilité sur l ensemble de la % 98 Ces approvisionnements hors de nos frontières ont surtout concerné les trois céréales principales à savoir le blé tendre pour les meuniers (+85%) et, bien qu en baisse par rapport à la campagne précédente, le maïs et l orge pour les FAB (-36%). rotation. Sur un plan général, la différence de rendements entre bio et conventionnel est faible dans les zones à potentiel agricole faible ou moyen, beaucoup plus grande dans les autres régions mais à apprécier sur le long terme et en tenant compte des autres paramètres, en particulier des bénéfices environnementaux. Les filières oléoprotéagineuses biologiques exploitations cultivant ha d oléagineux dont ha en conversion 1 82 exploitations cultivant ha de protéagineux dont ha en conversion En 29, La surface totale en oléoprotéagineux cultivés selon le mode biologique s est élevée à ha (dont 7 d'oléagineux). Elle a progressé de 29% par rapport à 28 après avoir enregistré un léger repli de 3% en 28 par rapport à 27. Les oléoprotéagineux ont été intégrés dans les rotations de exploitations, soit 13% de plus qu en 28. Les surfaces d oléoprotéagineux en conversion ont plus que doublé en 29 totalisant ha, soit près de 17% des surfaces totales bio tonnes d oléoprotéagineux bio ont été collectées durant la campagne 28/29 (+16%). Elle n a toutefois pas retrouvé le niveau de la campagne 26/ /6 Evolution de la collecte d oléoprotéagineux biologiques par espèce de 23/24 à 28/29 26/7 99 colza tournesol pois fèves et féveroles 27/8 soja lin oléagineux Lupin Collecte OL-PR 28/ Milliers de tonnes

8 OLEAGINEUX BIO Avec ha cultivés par exploitations, les surfaces en oléagineux ont significativement augmenté de 36% par rapport à 28. Les surfaces en conversion ont été multipliées par 2,5 en 29 par rapport à % de ces surfaces étaient en première année de conversion, soit ha sur les ha en conversion. Globalement, pour les oléagineux, la tendance était au développement des surfaces après une année de repli en 28 (sauf pour le tournesol). Le tournesol est la principale espèce oléagineuse avec ha en 29, dont 2 46 ha en conversion. Il représentait 56% des surfaces emblavées en oléagineux bio en conversion. Les surfaces en soja ont augmenté de 55% alors qu elles avaient reculé de 14% en 28. Elles représentaient 32% des emblavements en oléagineux en 29. Les surfaces en conversion ont été multipliées par trois. Répartition des surfaces d oléagineux en conversion par espèce en 29 Répartition des surfaces d oléagineux par espèce en 29 Autres oléagineux,2% Colza 22,9% Lin 1,5% Autres oléagineux,2% Colza 9,5% Lin 2,5% Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes comptabilisaient 49% des surfaces en tournesol bio de France en 29. Midi-Pyrénées et Aquitaine regroupaient 77% des surfaces en soja bio de France en 29. Tournesol 61,9% Soja 13,5% Soja 31,6% Tournesol 56,3% Source: Agence Bio Avec tonnes, la collecte en oléagineux bio était en baisse (-4%), mais beaucoup moins que durant la campagne précédente (-19%), situant le niveau de collecte au plus bas depuis la campagne 23/4. Contrairement à celles de colza et de soja, la collecte de tournesol a progressé (+2%). Le développement des surfaces en oléagineux bio devrait amener une reprise de la collecte ainsi qu observé en début de campagne 29/1 pour le soja, qui devrait dépasser le niveau de la campagne 27/8 comme le tournesol qui continue de progresser régulièrement durant la campagne actuelle. La culture des oléagineux est surtout localisée dans 3 régions, avec une prédominance du tournesol Midi-Pyrénées (+38%) : C est la plus importante région française productrice d oléagineux bio avec : Le tournesol : 55% du territoire régional d oléagineux bio Le soja : en quantité et en diversité d espèces Aquitaine (+46%) : Le soja : espèce majoritaire avec 5 des surfaces en oléagineux bio et une croissance forte des surfaces de 6 par rapport à 28, Le tournesol : 45% du territoire régional d oléagineux bio Poitou-Charentes (+14%) : Le tournesol : 8% du territoire régional d oléagineux bio Evolution de la collecte d oléagineux biologiques et en deuxième année de conversion par espèce de 26/27 à 28/29 (tonnes) Collecte totale bio (tonnes) dont collecte 2 ème année de conversion (tonnes) 26/7 27/8 28/9 Evolution 26/7 27/8 28/9 Evolution Colza % % Lin oléagineux % 2 3 NC /// Soja % % Tournesol % % % 1 11

9 Collecte d oléagineux biologiques en volume par région durant la campagne 28/29 PROTÉAGINEUX BIO Avec ha en 29 cultivés par 1 82 exploitations, les surfaces en protéagineux étaient en progression de 17%, après la baisse de 28. Les féveroles sont la principale espèce protéagineuse dans les emblavements des exploitations (7% des surfaces) avec ha en 29 (+23% par rapport à 28). Les surfaces en conversion ont progressé de 22%. Les surfaces en pois protéagineux ont progressé de 8% après la baisse de 28% entre 27 et 28. La moitié de la collecte d oléagineux est réalisée dans le Sud-Ouest. Cette région est suivie par l Ouest et le Centre-Est de la France. Pois protéagineux 27% Répartition des surfaces de protéagineux bio par espèce en 29 Autres protéagineux Répartition des surfaces de protéagineux en conversion par espèce en 29 Pois protéagineux 3 Source : Agence Bio d après FranceAgriMer Fin 29, 51 collecteurs d'oléagineux ont déclaré une activité de collecte bio, en majorité des coopératives. Dans un contexte de baisse de la collecte générale, celles-ci ont enregistré une stabilité par rapport à 27/28. Lupin 2% Lupin 2% Féverole 7% Source: Agence Bio Féverole 67% Part des différentes catégories de collecteurs d oléagineux biologiques en 28/29 Catégories Coopératives Moulins Négociants Autres TOTAL de collecteurs de collecte utilisateurs dont 1 FAB Nombre de collecteurs Collecte (tonnes) Evolution collecte 27/28 % -4% -17% % -4% Négociants 2 Autres utilisateurs 7% Poids des différentes catégories de collecteurs d'oléagineux biologiques en volume en 29 Moulins 2% FAB Coopératives 69% 12 13

10 La répartition des surfaces de protéagineux bio sur le territoire français est relativement équilibrée Collecte de protéagineux biologiques en volume par région durant la campagne 28/29 La première région productrice était en 29 Pays de la Loire avec ha. Elle a devancé la région Midi-Pyrénées (1 179 ha) en léger repli en 29. Les régions Poitou-Charentes, Bourgogne et Centre totalisaient 1 ha chacune. Pays de la Loire, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Bourgogne et Centre représentaient 2/3 des surfaces en protéagineux bio de France en 29. Avec tonnes, la collecte de protéagineux bio a progressé de 7% par rapport à l année précédente notamment avec le doublement de la collecte de fèves et féveroles. Celles-ci occupent une place plus importante dans la collecte bio que dans la collecte conventionnelle, contrairement au pois. Ainsi, pour 28/9, 8 49 tonnes de fèves et féveroles ont été collectées, contre tonnes de pois, soit des hausses respectives de 15% et 26%. Plus de 6% de la collecte nationale de protéagineux bio étaient réalisée dans le Centre- Ouest de la France. Evolution de la collecte de protéagineux biologiques et en dernière année de conversion par espèce de à Collecte totale de protéagineux dont collecte protéagineux 2 ème année bio (tonnes) de conversion (tonnes) 26/7 27/8 28/9 Evolution 26/7 27/8 28/9 Evolution Fèves et féveroles % % Lupin % NC NC NC /// Pois % % % % Source : Agence Bio d après FranceAgriMer 52% des collecteurs de protéagineux étaient des coopératives en 29. La campagne 28/29 a été marquée par une augmentation générale de la collecte pour toutes les catégories de collecteurs Répartition des différentes catégories de collecteurs de protéagineux biologiques en 28/29 catégories Coopératives FAB Moulins Négociants Autres de collecteurs de collecte utilisateurs TOTAL nombre de collecteurs collecte (tonnes) évolution collecte 27/28 59% 8 7% 85% 7% 7% Poids des différentes catégories de collecteurs de protéagineux biologiques en volume en 29 Négociants 24% Autres utilisateurs 12% Moulins FAB 16% Coopératives 47% 14 15

11 Les utilisations pour l alimentation humaine En 29, les graines d'oléagineux biologiques ont été triturées en France par une quinzaine d'huileries. Six entreprises ont traité 95% des volumes d'huiles bio conditionnées en France. Elles sont essentiellement situées dans la Vallée du Rhône, dans le Sud-Est, le Sud-Ouest et en région Centre. Une très grande variété de fruits et de graines est utilisée dans le secteur des huileries bio. Actuellement, comme l ensemble du marché des produits bio, le secteur des huiles et des produits à base d huiles biologiques est en fort développement en dépit de la faiblesse de l approvisionnement français. D après FranceAgriMer, les utilisations de soja pour l alimentation humaine seraient de l ordre de 8 tonnes pour la campagne 28/9. En alimentation humaine, le soja biologique est utilisé pour fabriquer du filtrat de soja (tonyu) et ses dérivés, comme le tofu. Les utilisations en alimentation humaine ont dépassé celles des fabricants d aliments du bétail. Quelques entreprises fabriquent des produits à base d huile : margarine, mayonnaise, sauces, etc. Localisation des sièges sociaux des préparateurs s étant notifiés en 29 avec une activité principale de transformation de produits à base d huile Les utilisations pour l alimentation animale : une évolution contrastée suivant les familles En 28/9, les fabricants d aliments du bétail (FAB) ont utilisé tonnes d'oléoprotéagineux contre tonnes en 27/8, soit 2% de moins qu en 26/7. Oléagineux Bio Volumes de grains incorporés dans les aliments du bétail par les FAB de 26/27 à 28/29 (tonnes) Utilisations FAB 26/7 27/8 28/9 Evolution Colza 14 NC NC NC Lin oléagineux NC 2 NC NC Soja % Tournesol % total oléagineux bio % Protéagineux Bio Fèves et fèveroles % Lupin % Pois % total protéagineux bio % TOTAL OLEOPROTEAGINEUX BIO ,4% Source : Agence Bio / Notifications 29 Les utilisations de protéagineux ont progressé de 9% alors que les utilisations d oléagineux bio ont baissé de 15% en 28/29. Les fèves et féveroles ont conservé leur position de premier oléoprotéagineux utilisé en alimentation animale avec 6 53 tonnes incorporées par les FAB, soit 57% des oléoprotéagineux. Représentant 29% des utilisations (3 294 tonnes), le soja était en seconde position. Les volumes utilisés par les FAB étaient en baisse de 19%. Le bassin de production est plutôt situé dans le Sud-Ouest de la France. En 29, le pois, troisième oléoprotéagineux, a représenté 12% des utilisations avec tonnes. La baisse de 33% des incorporations par les FAB a été compensée par l augmentation des utilisations de féveroles (+25%). Il n est pas rare que les FAB reportent leurs achats sur l une ou l autre des deux espèces en fonction des disponibilités de campagne. Les incorporations par les FAB de tournesol, bien que très modestes, ont augmenté de 95%. Viennent ensuite les lupins qui ont progressé mais restent très minoritaires avec 75 tonnes utilisées en raison de rendements variables. Les données enregistrées ne concernent que la collecte des graines et non les co-produits comme les tourteaux. De plus, 4 à 5% 1 des graines de protéagineux produites sont autoconsommées dans les exploitations agricoles en plus des luzernes, fourrages et mélanges céréaliers. Elles ne sont donc pas collectées. Bien évidemment, elles n apparaissent pas dans la collecte bien que ces cultures tiennent une place essentielle dans les rotations. Ainsi, les tourteaux, co-produits des entreprises de trituration des oléagineux, sont l une des principales sources d apports de protéines dans les rations des animaux, surtout monogastriques. Ils constituent une alternative à l usage de graines de protéagineux chez les FAB mais ne sont pas quantifiés pour l instant. (1) Donnée moyenne FranceAgriMer 16 17

12 Les filières laitières biologiques en France 3 Evolution de la collecte de lait de vache biologique de 1998 à 29 En 29, la France comptait producteurs de lait biologique (livreurs et vendeurs directs) : avaient des vaches laitières biologiques (dont producteurs livreurs), 145 des brebis biologiques et 45 des chèvres biologiques, soit 2 32 ateliers laitiers (sachant qu un producteur peut avoir un ou plusieurs élevages laitiers sur son exploitation). D'après les résultats de l enquête annuelle laitière réalisée par le Service de la statistique et de la prospective (SSP) du Ministère de l alimentation, de l'agriculture et de la pêche, plus de 2 établissements étaient engagés dans le secteur du lait biologique en 29, soit : - 16 établissements étaient collecteurs de lait biologique. 8% du lait étaient collectés par 2% des entreprises, spécialisées bio, ou pas établissements, dont 16 étaient spécialisés bio, conditionnaient ou transformaient le lait biologique. 1/5 des établissements de collecte ou de transformation était spécialisé en bio. Parmi l ensemble des établissements, 1/3 exerçait une double activité de collecte et de transformation de lait biologique. Millions de litres Le lait biologique est transformé en 7 familles de produits laitiers : lait de consommation, yaourts, crèmes dessert, fromages frais, beurres, crèmes fraîches et fromages affinés Source : Enquête annuelle laitière SSP et enquête mensuelle laitière FranceAgriMer millions de litres de lait de vache biologique ont été collectés en 29-1, de la collecte nationale de lait de vache, - De 1998 à 22, le volume de lait de vache biologique collecté par les entreprises a quasiment quadruplé. Le taux de croissance s'est ensuite substantiellement ralenti, avant de diminuer de 2,8% en 25 par rapport à 24. L'augmentation amorcée en 26 (+ 1,8%), s'est poursuivie en 27 (+5,4%), mais pas en 28 (-,3%). De 28 à 29, la collecte a significativement augmenté (+9,7%) : Avec 143 millions de litres de lait de vache, au cours du 1er semestre de l année 21, la collecte est en progression de 4,7% par rapport à la même période de 29. Répartition du lait de vache collecté et valorisé en bio par famille de produits laitiers transformés depuis 22 (millions de litres pour les laits conditionnés et tonnes pour les autres produits) En 29, les livraisons de lait de vache bio ont été réalisées essentiellement dans quatre régions Pays de Loire (66 millions de litres, soit 26 % du total en augmentation de par rapport à 28), Bretagne (57 millions de litres, soit 22 % du total en augmentation de 7% par rapport à 28), Basse-Normandie (32 millions de litres, soit 13 % du total en augmentation de 3% par rapport à 28), en tonnes en millions de litres Autres fromages bio Fromages frais bio Beurre bio Crème conditionnée bio Desserts lactés frais bio Yaourts et laits fermentés bio Laits liquides conditionnés bio Franche-Comté (29 millions de litres, soit 11 % du total en augmentation de 16% par rapport à 28). Source : Agence Bio d'après l'enquête annuelle laitière SSP 18 19

13 Evolution 29/23 Total collecte bio % (millions litres) Laits liquides % conditionnés bio (millions litres) Yaourts et laits % fermentés bio (tonnes) Desserts lactés % frais bio (tonnes) Crème conditionnée % bio (tonnes) Beurre bio (tonnes) % Fromages frais % de vache bio (tonnes) Autres fromages de vache bio (tonnes) Source : Enquête annuelle laitière SSP Evolution de la collecte de lait de vache biologique et des utilisations de 22 à 29 (hors vente directe) Laits volume de lait de brebis (en milliers de litres) volume de lait de chèvre (en milliers de litres) Source : Enquête annuelle laitière SSP Collectes de lait de brebis et de chèvre biologiques (hors vente directe) En 29, 15 établissements ont collecté du lait de brebis biologique, 9 du lait de chèvre biologique. Les laits biologiques de brebis et de chèvre représentaient respectivement 2,4% et,2% de la collecte nationale en 29. Le principal département de collecte du lait de brebis biologique est l'aveyron (3/4 de la collecte). Les principales régions de collecte du lait de chèvre biologique sont la Bretagne et Poitou-Charentes. La transformation de laits de brebis et de chèvre biologiques (hors vente directe) La valorisation du lait est liée à la teneur en matière protéique et en matière grasse, constituant la matière sèche utile ou MSU. D'après les déclarations des entreprises auprès de FranceAgriMer, le volume de lait de vache valorisé en bio en 29 équivaut à environ tonnes de matière sèche utile dont 53% étaient utilisés pour fournir du lait conditionné et 28% pour fabriquer du beurre et des fromages. Les yaourts, desserts lactés et crèmes occupaient une place relativement modeste avec, au total, 19% de la matière sèche utile. D après le CNIEL, les volumes de produits laitiers bio fabriqués au cours du 1er semestre 21, par rapport à la même période de 29, sont stables ou à la hausse. Les taux de croissance les plus élevés ont concerné les yaourts et laits fermentés (+17%). Les conditionnements de lait ont progressé de 8, et les fromages de 6,6%. Dans un tel contexte, une part très importante du lait est valorisée en bio. Dans certaines régions, l'offre est même insuffisante. Dans certains cas, l'isolement des élevages et les contraintes techniques expliquent la commercialisation en circuit conventionnel devenue de plus en plus rare au cours des 3 dernières années. Fromages (en tonnes) Fromages frais de brebis Autres fromages de brebis Fromages frais de chèvre Autres fromages de chèvre * en 29, les données concernant le détail des fromages de chèvre sont indisponibles (secret statistique) Source : Enquête annuelle laitière SSP Les fromages de brebis (696 tonnes) et de chèvre (253 tonnes) représentaient, respectivement, 7% et 3% des fabrications totales de fromages biologiques (9 927 tonnes en 29). Répartition des ventes de lait biologique au stade du détail en 29 (24 millions d'euros) Magasins spécialisés bio 16% Vente directe 4% Vente directe 15% Crémiers 253* Répartition des ventes de produits laitiers biologiques au stade du détail en 29 (235 millions d'euros) En 29 par rapport à 28, les fabrications des produits laitiers bio étaient globalement en augmentation. Les taux de croissance ont été spécialement élevés s agissant des desserts lactés frais bio et de l ensemble des fromages bio avec respectivement +53,4% et +4,. Les yaourts et laits fermentés sont en hausse de 38,, la crème conditionnée augmente de 35,5% et le beurre bio progresse de 16,5%. GSA 8% Magasins spécialisés bio 26% GSA 58% Source : Evaluation de la consommation alimentaire biologique AND-international / Agence Bio

14 Evolution de la part du lait bio dans la consommation totale de lait longue conservation en GSA (hors hard discount) Le secteur des viandes bovine, ovine et porcine biologiques 12 1 part de marché valeur bio part de marché volume bio 9,9 1, ,4 4,7 4 3,5 2,8 2 2,8 3,1 2,2 1, Source : Panel distributeurs IRI-CNIEL 5,3 3,5 23 5,7 3,8 24 6,3 6,4 4,2 4, ,8 7, 4,8 5, ,6 6,8 29 premier semestre éleveurs de bovins, ovins et/ou porcins biologiques en France, en avaient des vaches allaitantes, des vaches laitières, 1 7 des ovins et 263 des porcins certifiés, soit ateliers avec une production bovine, ovine ou porcine (sachant qu un producteur peut combiner sur son exploitation plusieurs ateliers de production). 111 abattoirs de viandes bovines, ovines et porcines étaient identifiés pour abattre des animaux bio en 29, répartis dans l ensemble du territoire, à l exception des régions du nord de la France et de l Ile-de-France. A dire d experts, environ 7% des premières mises en marché des animaux sont effectués par l intermédiaire de structures économiques de producteurs, toutes espèces confondues. Chaque année, la part des ventes de lait biologique par rapport au total des ventes de lait longue conservation augmente. En 29, le lait biologique en Grandes Surfaces Alimentaires (hors hard discount) représentait 6,6% du volume de lait longue conservation commercialisé et 9,9% en valeur. En 29, l'introduction de produits laitiers bio en restauration collective a progressé. Les produits laitiers ont été le 2 ème groupe de produits les plus introduits en restauration collective, derrière les fruits. Selon les informations recueillies par le CNIEL, au cours du 1er semestre 21, par rapport au 1er semestre 29, les ventes de lait liquide biologique en GMS ont augmenté de 7,3% en volume et de 4,4% en valeur. En 1 ans, la part de marché du lait bio en GSA a plus que triplé en volume et en valeur. Localisation des abattoirs de viandes bovines, ovines et porcines certifiés en 29 Source: Observatoire des viandes biologiques de la Commission Bio d'interbev

15 Une croissance globale de près de 8% du nombre d animaux abattus en 29 par rapport à 28 en filières organisées Une croissance globale de 16% du tonnage d animaux abattus en 29 par rapport à 28 en filières organisées Evolution du nombre de têtes d animaux abattus en bio par espèce et par an en filières organisées de 26 à Agneaux Brebis Gros bovins laitiers Gros bovins allaitants Porcs Source : Observatoire des viandes biologiques de la Commission Bio d'interbev 687 Truies Veaux Evolution du tonnage d'animaux abattus dans le cadre de filières organisées de 26 à 29 1 Brebis 9 Agneaux 8 Laitiers Allaitants 7 Porcs Truies 6 Veaux Total ovins Total gros bovins Total porcins Veaux Source : Observatoire des viandes biologiques de la Commission Bio d'interbev Le nombre d animaux bio abattus a augmenté de près de 8% en 29 par rapport à 28 en moyenne pour l ensemble des gros bovins laitiers et allaitants, de veaux, des agneaux et des porcs. Le taux de valorisation des animaux engraissés en bio dans des filières biologiques a augmenté en 29. Toutefois, en élevage allaitant, une majorité de jeunes mâles élevés en bio est encore actuellement vendue dans les filières conventionnelles. Un programme d expérimentation est en cours pour identifier la possibilité et les meilleures voies de création et de structuration de filières de jeunes mâles entiers appelés «Baron Bio». L augmentation de 25% du nombre de têtes de gros bovins abattus en 29 par rapport à 28 est à relativiser, en race allaitante, du décalage des sorties de fin 28 vers le début 29. Ce décalage est lié aux conséquences de la fièvre catarrhale sur les élevages et plus largement à l évolution des cours en conventionnel qui ont encouragé les éleveurs à garder leurs animaux. Le nombre de veaux bio commercialisés a continué de progresser avec de croissance par rapport à 28. La qualité de l offre s est améliorée avec des prix qui sont restés attractifs pour les bons animaux. En ovins, 29 est une année de relative stabilisation par rapport à 28. Cette situation est principalement liée aux conséquences de la fièvre catarrhale ovine, qui a fortement perturbé les plannings de sortie des animaux depuis 2 ans. Le déficit d offre observé à Pâques était voisin de 4%, les sorties d agneaux ont été importantes à partir de la mi-juillet dans un marché plutôt calme. Les rythmes de croissance diffèrent selon les filières : Répartition du tonnage d'animaux abattus dans les filières organisées en 29 Porcins 28% Veaux 4% Ovins 4% Bovins allaitants 37% Source : Observatoire des viandes biologiques de la Commission Bio d'interbev Bovins laitiers 27% Evolution des tonnages d'animaux abattus dans les filières organisées de 25/26 à 28/29 25/26 26/27 27/28 28/29 Gros bovins laitiers Maintien près de 5% 4% 26% Gros bovins allaitants 12% 3% 9% 25% Veaux de boucherie 6% 9% 28% Porcs,3% 14% 3% Agneaux 37% 22% -8% - Moyenne toutes espèces 15% 8% 6% 16% Source : Observatoire des viandes biologiques de la Commission Bio d'interbev

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