RAPPORT DE REALISATION 2015 ET SUITES DU PROGRAMME

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1 INNO CIDRE AB : TECHNIQUES INNOVANTES ISSUES DE L AGRICULTURE BIOLOGIQUE EN VERGER DE POMMES A CIDRE (Fiche action n Convention EDP ) RAPPORT DE REALISATION 2015 ET SUITES DU PROGRAMME Avec la contribution des producteurs de pommes à cidre du Service Vergers et Produits Cidricoles de la Chambre régionale d agriculture de Normandie Juin 2016

2 SOMMAIRE IDENTIFICATION DE L'ACTION 6 1. Organisme demandeur 6 2. Coordination technique 6 3. Organismes partenaires 6 4. Partenaires scientifiques 6 5. Partenaires financiers 6 DESCRIPTION DU PROGRAMME 7 1. Contexte 7 2. Objectifs 8 3. Presentation generale des actions menees en Diffusion et valorisation du programme 10 DETAIL DES ACTIONS MENEES EN ACTION 1 : contrôle des bioagresseurs par des methodes alternatives 11 Action 1.1 : Contrôle de l anthonome par des méthodes alternatives 11 Action 1.2 : Contrôle de l hoplocampe par des méthodes alternatives 22 Action 1.3 : Contrôle du puceron cendré par des méthodes alternatives 35 Action 1.4 : contrôle du carpocapse par des méthodes alternatives 41 Action 1.5 : contrôle de la tavelure par des méthodes alternatives 44 Action 1.6 : contrôle du monilia sur fleur par des méthodes alternatives 57 ACTION 2 : alternatives au desherbage chimique 59 SYNTHESE ET PERSPECTIVES 81 DIFFUSION ET VALORISATION 87 ANNEXES 89 3 Rapport d'activités 2015

3 Techniques innovantes issues de l agriculture biologique en verger de pommes à cidre PREMIERE PARTIE : RAPPORT DE REALISATION Rapport d'activités 2015

4 IDENTIFICATION DE L'ACTION 1. ORGANISME DEMANDEUR Chambre Régionale d Agriculture de Normandie - Comité Normand Cidricole (CNC) : instance des Chambres d Agriculture de Normandie réunissant les partenaires professionnels et techniques de la filière cidricole - 6 rue des Roquemonts CS CAEN Cedex 4 2. COORDINATION TECHNIQUE Chambre Régionale d'agriculture de Normandie - Service Vergers et Produits Cidricoles (SVPC) 6 rue des Roquemonts BP CAEN Cedex 4 Contact : Nathalie CORROYER - mail : nathalie.corroyer@normandie.chambagri.fr 3. ORGANISMES PARTENAIRES Chambre Régionale d'agriculture de Normandie - Service Vergers et Produits Cidricoles (SVPC) 6 rue des Roquemonts BP CAEN Cedex 4 Contact Basse-Normandie : Jean-Charles CARDON Contact Haute-Normandie : Bruno CORROYER Conseillers : Matthieu BENOIT, Alice DENIS et Gaël LEBON IFPC - Station Cidricole - La Rangée Chesnel SEES - Contacts : Marie-Cécile DALSTEIN et Jean LE MAGUET GRAB de Haute-Normandie - 9 rue de la Petite Cité - CS EVREUX Cedex - Contact : Amélie VIAN GRAB de Basse-Normandie - 6 rue des Roquemonts CAEN Cedex 4 - Contact : Claire BOUDEAU-BLANCHARD 4. PARTENAIRES SCIENTIFIQUES Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) à Avignon ITAB : Institut Technique de l Agriculture Biologique Fredon Nord Pas de Calais à Loos en Gohelle (62) Réseau arbo-ab coordonné par Nathalie RIVIERE de la CA82 pour l APCA Unité Eco-Dev de l INRA PACA et le groupe vergers durables bio Station La Morinière à St Epain (37) Centre wallon de Recherches Agronomiques à Gembloux, Belgique 5. PARTENAIRES FINANCIERS France Agri Mer - CasDAR UNICID Participations professionnelles Note : la responsabilité du ministère chargé de l'agriculture ne saurait être engagée Rapport d'activités

5 DESCRIPTION DU PROGRAMME 1. CONTEXTE Ce projet s appuie sur un contexte de forte demande de la profession pour les recherches et la mise au point de solutions techniques innovantes et viables permettant de réduire les intrants chimiques dans l itinéraire de conduite du verger de pomme à cidre. Il s inscrit : Au niveau économique : dans une dynamique de besoins en fruits labellisés AB en croissance depuis plusieurs années, en particulier pour l élaboration de jus (marché en très forte évolution ces dernières années). Au niveau de la filière : dans une croissance significative des surfaces de verger biologique ces dernières années. D après l Agence Bio, en 2014, la part du verger biologique en pommes transformées serait de + de 10 % et représenterait 2139 ha sur la Normandie (cependant ces données doivent être considérées avec prudence car certains chiffres ne peuvent pas être expliquées). Le Programme Ambition Bio 2017 vise le doublement des surfaces en bio d ici fin 2017, associé à un objectif ambitieux de développement de la consommation. Parmi les six axes d actions concrètes préconisées par le Programme, l un vise spécifiquement le renforcement des programmes de recherche et de développement pour et sur l agriculture biologique, leur pilotage et la diffusion des résultats. Au niveau règlementaire : dans la nécessaire adaptation des pratiques afin de répondre à l objectif Ecophyto v2 de réduction des produits phytosanitaires à l horizon 2020 puis Ce nouveau plan Ecophyto réaffirme un objectif de diminution du recours aux produits phytosanitaires de 50 % selon une trajectoire en deux temps : une réduction de 25 % d ici à 2020 reposant sur l optimisation des systèmes de production et une de 2 5% supplémentaires à l horizon 2025 qui sera atteinte grâce à des mutations plus profondes. Ce plan se décline en 6 axes dont l'axe 2 "amplifier les efforts de recherche, développement et innovation : la réorientation des efforts de recherche sur le biocontrôle en sera l un des éléments capitaux" est la base de ce projet Au niveau sociétal : une demande de plus en plus forte des consommateurs pour les produits biologiques qui se retrouve au niveau de la consommation du cidre et des jus surtout. Sur le terrain, cela se traduit par un nombre toujours croissant de producteurs biologiques adhérents au service technique du SVPC (Service Verger et Produits Cidricoles de la CRA Normandie) et aux groupements régionaux d agriculteurs biologiques. En 2015, environ 15 % des adhérents du SVPC étaient notifiés en AB, ce qui représente une proportion très importante en comparaison avec d autres services techniques similaires. Par ailleurs, la demande des producteurs conventionnels pour des solutions alternatives est de plus en plus présente. Pour autant, les données disponibles sont insuffisantes pour inclure dès à présent ces techniques dans les itinéraires de culture, d autant plus que leur effet est souvent partiel. Le programme précédent de recherche de références en production de pommes à cidre en agriculture biologique avait permis d appréhender certaines problématiques de la conduite d un verger cidricole en AB, de les prioriser tout en fournissant certaines références qui sont exploitées dans le présent programme. Les techniques testées depuis plusieurs années apportent des améliorations partielles, mais sur un certain nombre de problématiques dont la maitrise de certains ravageurs et la gestion du sol, les problèmes rencontrés par les producteurs restent importants. L enjeu pour la filière est donc bien de poursuivre la recherche de solutions efficaces pour permettre un maintien et un développement de l AB dans la filière, ce qui passe par une production durablement viable pour les exploitations mais aussi pour aider à l évolution des itinéraires techniques en conventionnel vers une réduction des produits chimiques en adéquation avec le plan Ecophyto v2. Ce programme est mené en relation étroite avec les producteurs adhérents du SVPC, l IFPC (Institut Français des Productions Cidricoles) et les GRAB de Haute et Basse-Normandie. Les thématiques étudiées sont décidées en étroite relation avec les producteurs et les résultats sont largement diffusés sous forme de fiches techniques, notes dans les messages d avertissement, articles, journées techniques et interventions lors de colloques. 7 Rapport d'activités 2015

6 2. OBJECTIFS Les objectifs de ce projet sont de proposer pour l ensemble des producteurs de la filière des alternatives plus respectueuses de l environnement et qui doivent également être performantes d un point de vue technicoéconomique. Pour cela, le projet pluriannuel Inno Cidre AB a été mis en place en 2015 en associant les partenaires techniques de la filière compétents dans ce domaine : la CRAN, l IFPC et les Groupements d'agriculture biologique de Haute et Basse-Normandie. Les essais sont réalisés à la fois sur les vergers de l IFPC et chez les producteurs pour permettre une adéquation au terrain ainsi que le choix de problématiques ciblées. Ce projet s articule autour de deux actions qui sont la clef de voute pour la réduction des intrants chimiques et la conduite de vergers en AB : 1- l alternative aux traitements chimiques : action 1 «maîtrise des bioagresseurs» et 2- la réduction des herbicides : action 2 «alternatives au désherbage chimique». Chaque action est déclinée en plusieurs sous actions complémentaires. 3. PRESENTATION GENERALE DES ACTIONS MENEES EN 2015 Action 1 : contrôle des bio agresseurs par des méthodes alternatives Sous action 1.1 Contrôle de l Anthonome par des méthodes alternatives Ce ravageur inféodé aux vergers de la zone nord de la France cause localement des dégâts très importants dans certains vergers biologiques où il peut anéantir la quasi-totalité de la récolte. Il n existe pas d alternative durable aux produits chimiques en terme de produit biologique efficace sur ce ravageur. Le Spinosad, produit biologique qui a obtenu une dérogation d usage en 2015, devrait disparaître des usages en verger en 2018 (source DGAL). Les résultats des essais de produits biologiques à action insecticide menés dans le précédent programme de recherche de références en production de pommes à cidre en agriculture biologique en Normandie ont donné des résultats très variables et globalement insuffisants. Nous avons donc choisi de tester une nouvelle approche : créer une barrière physique à l aide d un produit qui recouvre les bourgeons afin d empêcher les pontes des femelles d anthonome. Ce n est pas un effet insecticide qui est recherché mais un effet répulsif de barrière mécanique. L hydroxyde de calcium (BNA) a été retenu en raison des bons résultats observés à la station d expérimentation La Pugère. En 2014, le BNA avait montré des résultats encourageants avec une efficacité de 25 à 78 % en comparaison au témoin non traité sur 3 essais. Ce produit a été mis en essais sur plusieurs sites en 2015 pour vérifier son efficacité. Sous action 1.2 Contrôle de l Hoplocampe par des méthodes alternatives Ce ravageur cause des dégâts importants dans les vergers cidricoles, surtout en verger biologique. Il n existe à ce jour aucun produit biologique homologué sur l hoplocampe du pommier. En l absence de contrôle, le niveau de population de ce ravageur ne fait qu augmenter d année en année en raison de son cycle biologique (ravageur pluriannuel faisant tout son cycle en verger). Le piégeage massif testé dans le précédent programme «recherche de références en production de pommes à cidre en agriculture biologique en Normandie» a montré une efficacité très partielle et cette technique s est révélée trop compliquée à mettre en œuvre par les producteurs : les essais ont donc été arrêtés fin Grâce à une meilleure connaissance de la biologie de ce ravageur acquise dans les essais du programme précédent et aux résultats de nos collègues allemands (J. Kienzle, Föko), nous avons testé en 2015 de nouveaux extraits de plantes à base d extraits de quassine : extraction à la ferme à partir d écorces et produit industriel à base d extraits naturels de quassine. L autre nouvelle approche de 2015 (Canada 2013 non publié) concerne des nématodes du sol enthomopathogènes qui seraient susceptibles d exercer un rôle pendant la phase d hivernation de l hoplocampe dans le sol. Sous action 1.3 Contrôle du Puceron cendré par des méthodes alternatives Le puceron cendré reste un ravageur préoccupant en AB où il peut occasionner des pertes de rendement significatives et limiter fortement le développement des arbres en jeune verger. Il n existe à ce jour pas de solution applicable pour limiter le puceron cendré en verger biologique. Les travaux menés les années précédentes avec le Pyrèthre naturel montrent un intérêt limité de ce produit qui ne permet pas de contenir les populations à un niveau acceptable. L argile calcinée qui est conseillée en verger de pomme de table biologique dans diverses régions françaises pour limiter la dispersion des colonies en saison a été testée en 2014 dans nos conditions sur 2 essais sans résultat probant. Le Prev B2 également conseillé pour ses effets secondaires sur ce ravageur (car il réduit les populations en provoquant des pertes en eau des pucerons), n avait pas donné des résultats satisfaisants en 2014 sur les 2 essais menés. En 2015, nous avons testé le Rapport d'activités

7 NeemAzal, insecticide biologique étudié et utilisé en agriculture biologique dans de nombreux pays européens et qui a obtenu une dérogation d usage de 120 jours en France en En tenant compte de notre contexte cidricole normand (conditions météorologies souvent peu favorables au puceron au printemps ainsi qu une relative moindre sensibilité du pommier à cidre à ce ravageur), nous avons testé une stratégie de protection «allégée» par rapport aux préconisations suisses et allemandes pour les vergers de pomme de table biologiques. En complément, les essais de 2015 ont porté sur une approche globale sur la régulation naturelle du puceron cendré par la faune auxiliaire qui avait semblé jouer un rôle important dans les régulations observées dans les essais des années précédentes. Sous action 1.4 Contrôle du Carpocapse par des méthodes alternatives Le carpocapse cause des dégâts qui peuvent être relativement importants certaines années. Les piqûres sur les fruits sont des sources de pourritures pouvant entraîner la présence de patuline. La lutte contre le carpocapse est par conséquent essentielle dans le cadre des mesures prophylactiques à mettre en place au verger. Parmi les nouvelles pistes issues de travaux en pomme de table, le sucre à très faible dose pourrait avoir un rôle éliciteur des défenses du pommier et diminuer les dégâts (travaux de l INRA et du GRAB). Les essais réalisés en 2013 et 2014 n ont pas permis de valider l intérêt de cette technique en raison de la présence trop faible de carpocapse due au climat estival peu favorable au carpocapse. L essai a donc été reconduit en 2015 sur une variété particulièrement sensible et sur un site à forte pression. Sous action 1.5 Contrôle de la Tavelure par des méthodes alternatives La tavelure, principale maladie du pommier, est une cause d interventions souvent assez répétées au printemps (période à risques) en raison de la pluviométrie marquée des régions à vocation cidricole. Des travaux belges en pomme de table ont montré un intérêt des interventions «stop» avec les produits biologiques classiques (Cuivre, Soufre) et de nouveaux produits biologiques (Curatio, Armicarb) en combinaison avec une stratégie basée sur la modélisation avec un nouvel outil : le modèle Rimpro. Ceci permet d espérer une réduction du nombre de traitements en agriculture biologique et une intégration de cette technique en verger conventionnel où le risque d apparition de résistances aux produits chimiques est avéré (races de tavelure résistantes aux triazoles). L approche testée en 2015 a consisté à intégrer certaines données issues du précédent programme de recherche de références en production de pommes à cidre biologiques en Normandie (positionnement en «stop» des produits biologiques) et d y intégrer des innovations comme l utilisation d un nouveau modèle de la tavelure «Rimpro» et l utilisation d un nouveau produit biologique le bicarbonate de potassium. Par ailleurs, plusieurs études en pomme de table (GRAB Avignon, CRAW Gembloux) ont montré un intérêt du broyage des feuilles en hiver pour réduire le niveau d inoculum de tavelure présent sur les feuilles au sol. Les essais de broyage des feuilles commencés dans le cadre du programme de recherche de références en production de pommes à cidre biologiques en Normandie en En 2014, la modalité broyée a commencé à se distinguer de la modalité non broyée avec une réduction de l infestation de tavelure. Ces essais ont donc été reconduits en 2015 afin de vérifier si cette tendance se confirme ou non. Sous action 1.6 «Contrôle du Monilia sur fleur par des méthodes alternatives» Certaines variétés de pommier à cidre sont très sensibles au Monilia sur fleur, ce qui se traduit en année favorable (forte humidité pendant la floraison) par la destruction des bouquets floraux et donc l absence de production. Depuis quelques années, à la faveur de printemps humides, les dégâts de Monilia ont augmenté dans les vergers cidricoles, conduisant parfois à des impasses techniques en verger biologique. De récentes études réalisées en Suisse sur Monilia fleur en cerisier et abricotier ont montré que le bicarbonate de potassium permettrait de diminuer la présence de Monilia. En 2015, un essai a donc été mis en place pour quantifier l efficacité combinée de produits alternatifs aux fongicides chimiques. 9 Rapport d'activités 2015

8 Action 2 : alternatives au désherbage chimique En verger cidricole, l'entretien du rang (ligne de plantation) est une problématique fortement liée à la récolte mécanique des pommes au sol. Les fruits doivent tomber sur un sol nivelé et tassé, le plus sain possible. Les blessures et souillures sur fruits sont à limiter au maximum car elles entraînent des problèmes de conservation dont certains sont vecteurs de mycotoxine dans les cidres (patuline). En alternative au désherbage chimique, des essais ont montré que l'enherbement du rang est une solution intéressante qui améliore la conservation des fruits au sol et facilite la récolte (données IFPC). Cela est valable en verger adulte lorsque les arbres ont une vigueur suffisante permettant de supporter une certaine concurrence de l herbe sur le rang. Cependant, cette technique doit être adaptée pour la phase de jeunesse des vergers durant laquelle le développement de l arbre est une priorité incontournable (concurrence à éviter absolument). Ceci est d autant plus important dans un contexte de «nouvelle vague» de plantation du verger cidricole. Les essais menés dans le programme de recherche de références en verger de pommes à cidre en agriculture biologique de 2009 à 2014 ont permis d obtenir un certain nombre d informations sur la comparaison de différents modes d entretien du rang sur un essai en jeune verger conduit en agriculture biologique : impact positif des mulchs et de la bâche tissée sur la croissance et le développement des arbres mais effet concurrentiel de l enherbement sur le rang avec le pâturin. Un essai conduit dans le précédent programme a dû été prolongé en 2015 car différents facteurs n avaient pas permis de conclure (productivités 2013 et 2014 très faibles sur toutes les modalités en raison d un problème d alimentation azotée couplé à la présence d un lépidoptère ravageur non déterminé ayant entraîné une forte défoliation). Par ailleurs, en se basant sur ces enseignements, de nouveaux essais ont été mis en place en 2015 pour tester d autres types de couverts. 4. DIFFUSION ET VALORISATION DU PROGRAMME Ce programme comprend un volet important de diffusion/valorisation auprès des producteurs adhérents du SVPC, de l IFPC et des GRAB afin de favoriser la dynamique créée par ce programme autour des acteurs de la filière cidricole. Des visites, des formations et des journées d échanges sont organisées afin de restituer les résultats des essais et de favoriser l échange des pratiques des producteurs entre eux. De nombreux documents sont réalisés et diffusés à la fois auprès des adhérents des structures partenaires mais aussi auprès d un plus large public, notamment par la mise en ligne de toutes les informations et documents issus de ce programme sur le site internet de la chambre d agriculture de Normandie. Rapport d'activités

9 DETAIL DES ACTIONS MENEES EN 2015 ACTION 1 : CONTROLE DES BIOAGRESSEURS PAR DES METHODES ALTERNATIVES Contexte Action 1.1 : Contrôle de l anthonome par des méthodes alternatives L anthonome du pommier est un ravageur préoccupant dans notre région en verger cidricole en agriculture biologique et dans certains vergers conventionnels. Depuis plusieurs années, la pression de ce ravageur est importante et cela occasionne des pertes de récolte dans certains vergers par destruction des bourgeons floraux. Il n existe à ce jour aucun produit alternatif biologique pour diminuer les populations. La régulation naturelle par les auxiliaires et les oiseaux est insuffisante sur ce ravageur dont les populations croissent de façon importante d année en année. Des essais réalisés à la station La Pugère ont montré une bonne efficacité du lait de chaux (BNA = Badigeon Naturel à l Ancienne) en barrière physique sur le psylle du poirier dont le mode de dégât est semblable à celui de l anthonome. Le BNA (Blanc Naturel Arboricole) Pro est un hydroxyde de calcium liquide formulé pour être facilement appliqué. L hydroxyde de calcium est approuvé comme substance de base selon le règlement d exécution (UE) 2015/762 de la commission du 12 mai Ce produit génère un film de couleur blanche sur les arbres qui pourrait empêcher la reconnaissance par les insectes ; par ailleurs il aurait une action directe sur le bois en raison de son ph très basique (ph = 12). Les premiers tests du BNA sur l anthonome du pommier en 2014 ont montré une certaine efficacité qui doit être vérifiée car les résultats ont été hétérogènes selon les parcelles. Objectif Tester l efficacité du lait de chaux (BNA = Badigeon Naturel à l Ancienne) en barrière physique pour limiter les piqûres et les dégâts sur fleur causés par l anthonome du pommier. Partenaire Société Lhoist. 11 Rapport d'activités 2015

10 Parcelle Essai 1 Lieu : Ferme du Lavoir à Formigny (Calvados) Superficie : 1,5 ha Variétés : Kermerrien Porte-greffe : MM 106 Pression anthonome : assez élevée Modalités étudiées Trois modalités T0 = Témoin non traité T1 = BNA le 06/04/2015 T2 = 2 passages BNA le 06/04/2015 et le 15/04/2015 Interventions réalisées Date Conditions climatiques Stade T0 T1 T2 06/04/ /04/2015 Temps frais et nuageux Temp moy = 8,1 C Temps frais mais ensoleillé Temp moy : 11,6 C Remarque : 24,5 mm dans les 5 jours suivants, dont 9 mm le lendemain du traitement B - BNA à 20 % BNA à 20 % C3 - BNA à 20 % Volume d eau l/ha 1000 l/ha Remarque : l application homogène du produit n a pas été aisée d après le producteur. Dispositif expérimental Essai sur des blocs de 5 rangs/modalité (sauf arbres témoins laissés en bout de rang). Déclenchement des applications par suivi des populations d anthonome sur le verger par frappages. Méthode de frappage : 100 frappages à raison de 2 frappages/arbre sur 50 arbres choisis au hasard (frappage = frapper une branche 3 à 5 fois avec une matraque en caoutchouc pour récupérer les insectes qui tombent sur une plaque blanche). Seuil d intervention : 10 adultes sur 100 frappages; période de frappage de début à fin avril ; fréquence : 1 fois/semaine environ. Observations Nombre d anthonomes recueillis par frappage et détermination du pic de présence. Contrôle visuel sur 1000 bourgeons à la floraison : nombre de corymbes atteints. Rapport d'activités

11 Résultats Frappages (Nombre d'anthonomes / 100 frappages) T0 T1 T2 04-avr 0 06/04/2015 (stade B) 1er traitement 1er traitement 07/04/15 : pic de présence avr /04/2015 (stade C3) 2ème traitement 16/04/ Observations le 30/04/2015 T0 T1 T2 Différence marquée entre haut et bas de l'arbre (+ blanc en bas) dans BNA*2. Recouvrement plus homogène dans T1 que dans T2. Contrôle visuel de 1000 corymbes Les comptages de dégâts ont été réalisés le 19/05/2015. % de bouquets atteints (comptages sur 1000 bouquets) % de bouquets atteints (comptages sur 1000 bouquets) Témoin (proche T1) 18 % Témoin (proche T2) 57 % T1 22 % Efficacité par rapport au témoin* = nulle T2 63 % Efficacité par rapport au témoin* = nulle * Efficacité par rapport au Témoin selon la formule de Abbott : Efficacité = (Résultat Témoin Résultat Produit ) / Résultat Témoin 13 Rapport d'activités 2015

12 Commentaires Dans cet essai, les niveaux de populations du ravageur sont importants : entre 50 et 100 % de présence à chaque contrôle dans le témoin, sauf celui du 4 avril (météo non favorable). Le 1 er traitement BNA paraît produire son effet 6 jours après application (30 % de présence au contrôle contre 50 % dans le témoin). La seconde intervention amplifie l action avec une disparition totale du ravageur le 16 avril, alors qu il est encore fortement présent dans les modalités témoin et 1 seule application Pour autant, les évaluations des dégâts attestent d une absence totale d action du BNA que ce soit en 1 ou 2 applications. Les résultats encourageants obtenus en 2014 ne peuvent ainsi pas être confirmés. Parcelle Essai 2 Lieu : Criquiers (76) Variétés : Judor et Binet Rouge Porte-greffe : MM 106 Pression anthonome : moyenne, plus élevée sur Judor que Binet Rouge (car plus tardif) Modalités étudiées Trois modalités T0 = Témoin non traité T1 = 2 passages BNA le 07/04/2015 et le 30/04/2015 Interventions réalisées Date Conditions climatiques Judor Stade Binet Rouge T0 T1 07/04/ C B A-B - BNA à 20 % 30/04/ C 11 mm en cumulé depuis le traitement précédent E D3 BNA à 20 % Volume d eau 1000 l/ha Remarque : l application du produit n a pas été aisée d après le producteur. Le 1er passage de BNA n a pas suffi à blanchir suffisamment les arbres. La décision a donc été prise de ne pas se limiter qu à ce seul passage car l efficacité de la barrière physique risquait d être insuffisante d où le déclenchement d une seconde intervention mais qui a été réalisée trop tardivement (stades phénologiques trop avancés par rapport au cycle de l anthonome) Dispositif expérimental Essai sur des blocs de 2 rangs/modalité et par variété (sauf arbres témoin laissés en bout de rang). Déclenchement des applications par suivi des populations d anthonome sur le verger par frappages. Méthode de frappage : 100 frappages à raison de 2 frappages/arbre sur 50 arbres choisis au hasard (frappage = frapper une branche 3 à 5 fois avec une matraque en caoutchouc pour récupérer les insectes qui tombent sur une plaque blanche). Seuil d intervention : 10 adultes sur 100 frappages; période de frappage de début à fin avril ; fréquence : 1 fois/semaine environ. Observations Nombre d anthonomes recueillis par frappage et détermination du pic de présence. Contrôle visuel sur 1000 bourgeons à la floraison : nombre de corymbes atteints. Rapport d'activités

13 Résultats Frappages (Nombre d'anthonomes / 100 frappages) Sur Judor T0 T1 01/04/2015 (stade A) 10 07/04/2015 1er traitement sur T1 08/04/2015 (stade B) /04/2015 (stade B-C) /04/2015 2e traitement sur T1 Sur Binet Rouge T0 T1 23/03/2015 (stade A) 0 01/04/2015 (stade A) 10 07/04/2015 1er traitement sur T1 08/04/2015 (stade A-B) /04/2015 (stade B) /04/2015 (stade D-D3) /04/2015 2e traitement sur T1 Contrôle visuel de 1000 corymbes Les comptages de dégâts ont été réalisés le 18/05/2015, voici les % de bouquets atteints : Variété T0 T1 Judor 15,8 % Binet Rouge 9,6 % 14,8 % Efficacité* = 6 % 11,8 % Efficacité = nulle * Commentaires * Efficacité par rapport au Témoin selon la formule de Abbott : Efficacité = (Résultat Témoin Résultat Produit ) / Résultat Témoin Dans la parcelle Judor, la présence du ravageur était moyennement forte dans le témoin (T0) avec 30 anthonomes pour 100 frappages le 8 et 14 avril. Elle était 3 fois plus faible le lendemain du 1er traitement le 8/04, mais elle est remontée le 14 avril à un seuil presque identique à T0. Dans la parcelle Binet Rouge, les frappages dans les parties témoins indiquaient des seuils de présence quasi nuls. Les évaluations des dégâts ont révélé que l application de 2 passages de BNA sur les arbres n a pas permis de réduire les dégâts d anthonomes, que ce soit pour Judor ou Binet Rouge. Comme dans l essai précédent, les résultats encourageants obtenus en 2014 ne sont pas confirmés. Ceci peut s expliquer par un 1 er traitement qui n a pas assez recouvert les bourgeons et par un second traitement trop tardif. 15 Rapport d'activités 2015

14 Essai 3 Parcelle Lieu : Brémontiers Merval (Seine-Maritime) Variétés : Douce de l avent, Judor et Dabinett Porte-greffe : MM 106 Pression anthonome : moyenne sur Douce de l avent, à élevée sur Dabinett/Judor Modalités étudiées Trois modalités T1 = BNA le 08/04/2015 T2 = Success 4 le 09/04/2015 Interventions réalisées Date Conditions climatiques Stade DDA Stade Dab/Jud T1 T2 08/04/ C C C3 B - C BNA à 20 % 09/04/ C C C3 B - C Success 4(**) à 0,2 l/ha Volume d eau 1000 l/ha 1000 l/ha (**) produit en dérogation d usage pour 120 j sur Anthonome à compter du 13 mars 2015 Le BNA ayant été bien appliqué avec une bonne couverture, l application n a pas été renouvelée. Dispositif expérimental Essai sur des blocs de 3 rangs/modalité et par variété Déclenchement des applications par suivi des populations d anthonome sur le verger par frappages. Méthode de frappage : 100 frappages à raison de 2 frappages/arbre sur 50 arbres choisis au hasard (frappage = frapper une branche 3 à 5 fois avec une matraque en caoutchouc pour récupérer les insectes qui tombent sur une plaque blanche). Seuil d intervention : 10 adultes sur 100 frappages; période de frappage de début à fin avril ; fréquence : 1 fois/semaine environ. Observations Nombre d anthonomes recueillis par frappage et détermination du pic de présence. Contrôle visuel sur 1000 bourgeons à la floraison : nombre de corymbes atteints. Rapport d'activités

15 Résultats Frappages (Nombre d'anthonomes / 100 frappages) Douce de l Avent T1 T2 10/03/2015 (B) /03/2015 (B) /03/2015 (B-C) /03/2015 (C) /04/2015 (C-C3) /04/2015 Traitement sur T1 08/04/ (après BNA) 24 09/04/2015 Traitement sur T2 Sur Dabinett et Judor T1 T2 08/04/2015 (B) /04/2015 Traitement sur T1 09/04/2015 Traitement sur T2 15/04/2015 (C-C3) 0 0 Contrôle visuel de 1000 corymbes Résultats exprimés en % de bouquets atteints : Variété T1 T2 Douce de l'avent le 28/04/15 Judor le 11/05/15 Dabinett le 20/05/15 8 % (1,3 fois plus que dans T2) 5 % (2 fois plus que dans T2) 15 % (10 fois plus que dans T2) 6 % 2,5 % 1,5 % Commentaires Globalement la pression de l anthonome a été forte sur cette parcelle en Dans ces conditions, le Success a montré une bonne efficacité. Le BNA est moins efficace que le Success mais donne quand même des niveaux de dégâts tolérables dans un contexte de forte population. 17 Rapport d'activités 2015

16 Parcelle Essai 4 Lieu : Brémontiers Merval (Seine-Maritime) Variétés : Douce Moën Porte-greffe : MM 106 Pression anthonome : moyenne Modalités étudiées Trois modalités T0 : Témoin Non Traité T1 = BNA le 8/04/2015 Interventions réalisées Date Conditions climatiques Stade T0 T1 08/04/ C B - BNA à 20 % Dispositif expérimental Essai sur des blocs de 5 rangs/modalité. Volume d eau l/ha Déclenchement des applications par suivi des populations d anthonome sur le verger par frappages. Méthode de frappage : 100 frappages à raison de 2 frappages/arbre sur 50 arbres choisis au hasard (frappage = frapper une branche 3 à 5 fois avec une matraque en caoutchouc pour récupérer les insectes qui tombent sur une plaque blanche). Seuil d intervention : 10 adultes sur 100 frappages; période de frappage de début à fin avril. Observations Nombre d anthonomes recueillis par frappage et détermination du pic de présence. Contrôle visuel sur 1000 bourgeons à la floraison : nombre de corymbes atteints. Résultats Frappages (Nombre d'anthonomes / 100 frappages) Contrôle visuel de 1000 corymbes T0 6/04/2015 (stade A-B) 24 08/04/2015 Traitement sur T1 14/04/2015 (stade B) 10 3 Les comptages de dégâts réalisés le 12/05/2015 ont indiqué les % de bouquets atteints suivants : T1 % corymbes avec dégâts d anthonome le 12/05/2015 T0 5,6 % T1 3,7 % Efficacité* = 34 % * Efficacité par rapport au Témoin selon la formule de Abbott : Efficacité = (Résultat Témoin Résultat Produit ) / Résultat Témoin Rapport d'activités

17 Commentaires La présence du ravageur était moyenne dans cet essai (jusqu à 24 anthonomes pour 100 frappages le 6 avril avant traitement). 4 jours après traitement la présence du ravageur est 3 fois supérieure dans la partie non traitée. Les évaluations des dégâts montrent que l application du BNA (1 passage) n a pas permis d obtenir une efficacité suffisante. Parcelle Essai 5 Le verger choisi pour conduire l expérimentation est situé sur la station cidricole de Sées. Il remplit les caractéristiques demandées pour la conduite de l essai anthonome : homogénéité d âge, de vigueur, de mode de conduite et de variété. La station cidricole de Sées étant située à proximité immédiate de zones boisées et proche d un large massif forestier (Forêt d Ecouves), le verger est particulièrement sensible à ce ravageur ré-émergent. Lieu : Station IFPC de Sées 61 (parcelle S11) Variété : Binet Rouge (variété douce-amère) sur porte-greffe MM106 plantation 2000 (15 e feuille) Distances de plantation : 5 m x 1,70 m Parcelle élémentaire : 6 arbres Nombre de répétitions par modalité : 3 Suivis sur 3 x 4 arbres par modalité Quatre modalités étudiées (détails dans le Tableau 1): Volume d eau : 250 l/ha pour T1, 1000 l/ha pour T7 et T8 Traitement réalisé avec atomiseur KWH tracté (Société Chabas). Tableau 1 : produits et doses étudiés de l essai Modalité Produit Dose bouillie/ha Dose de produit par ha T1 Témoin non traité T2 Référence chimique 250 l/ha 0,11 l/ha T7 1 application BNA 1000 l/ha 200 l/ha T8 2 applications BNA 1000 l/ha 200 l/ha 19 Rapport d'activités 2015

18 Plan de l essai Observations réalisées Frappages des arbres dans la parcelle d essai afin de déterminer la date d application des produits Frappages réalisés au moment le plus chaud de la journée avant débourrement 30 frappages sur la parcelle S11 à raison de 2 frappages par arbre 70 frappages supplémentaires sur les parcelles en bordure de zone boisée pour anticiper la future intervention Seuil d intervention fixé à 30 adultes (adaptation pour les variétés à cidre) Enregistrements des dates et des conditions d applications Notation d efficacité de chaque produit : dénombrement des fleurs attaquées sur 200 fleurs par parcelle élémentaire Suivi de la phénologie de la variété Binet Rouge Notes de floraison (de 1 à 5) sur chaque arbre des parcelles élémentaires Données météorologiques : station Agribase sur le site de l IFPC de Sées Résultats Frappages Les frappages ont débuté le 5 mars et ont été réalisés au moment les plus chauds de la journée. Les conditions sèches et ensoleillées de la période pour l année 2015 ont été favorables au vol des adultes d Anthonomus pomorum (Tableau 2). Rapport d'activités

19 Tableau 2 : dénombrement des adultes capturés sur 100 frappages Dates des frappages TOTAL anthonomes par date de frappage Interventions réalisées 05-mars 0 17-mars 0 23-mars 2 26-mars 1 01-avr avr Déclenchement traitements Date de traitement Modalité Heures de traitement Température / humidité relative 07/04/15 T2 14h00 13,5 C/ 49 % 07/04/15 T7 14h20 13,5 C/ 49 % 07/04/15 T8 15h20 14 C/ 42 % 29/04/2015 T8 10h00 13,5 C/ 46 % Evaluation de l efficacité des traitements L évaluation de l efficacité des applications des produits a été mesurée 3 semaines après la dernière intervention sur 250 fleurs par parcelle élémentaire, soit 1000 fleurs observées pour chaque modalité. Le dénombrement des fleurs attaquées s est basé sur l aspect caractéristique en «clou de girofle» de ces dernières. 42 Commentaires Dans les conditions de l essai, seule l efficacité du traitement T2 est significativement différente par rapport aux autres modalités. L application de BNA (T7 et T8) n a ainsi ici pas d effet sur les dégâts de l anthonome du pommier. La charge en fruits sur la parcelle étudiée variait entre 4 (forte charge) et 5 (très forte charge). L année 2015 s est caractérisée par une forte floraison suivie d une bonne nouaison sur la plupart des variétés cidricoles. Même si le seuil d adulte a été atteint lors des observations par frappages, les dégâts occasionnés sur des années de forte floraison comme 2015 paraissent sans conséquence au regard de l abondance de fleurs. Le niveau de dégâts dans le témoin non traité de notre essai atteint en effet 9,3%, ce qui, dans l échelle de notation utilisée dans le cadre du BSV ne correspond qu à la catégorie 1 : «faibles dégâts». Aussi, en année de forte production, une attaque de 10 % des fleurs par l Anthonome du pommier occasionne un léger éclaircissage qui ne sera pas préjudiciable sur le rendement à la récolte. Pour autant, la lutte contre de ce ravageur demeure indispensable dans les zones à risque car il s agit de contrôler la population de manière durable. 21 Rapport d'activités 2015

20 Action 1.2 : Contrôle de l hoplocampe par des méthodes alternatives Contexte L hoplocampe est un des ravageurs les plus préoccupants pour le pommier à cidre en contexte de réduction des insecticides chimiques car c est un insecte souvent peu présent en verger traité chimiquement mais qui apparaît et se multiplie ensuite très rapidement dès que l on diminue les applications d insecticides sur le verger. On atteint alors en 1 ou 2 ans un niveau de population très élevé qui cause des pertes de récolte incompatibles avec la pérennité économique de l exploitation, de l ordre de 50 % de pertes mais cela peut atteindre 80 à 100 %.Longtemps considéré comme un ravageur dit «secondaire» car peu présent dans un contexte de pression insecticide globale du verger français, ce ravageur n a pas fait l objet d études très approfondies et de nombreuses informations manquaient sur sa biologie. Après plusieurs années d étude de ce ravageur ayant permis d avoir une meilleure connaissance de la biologie de l hoplocampe dans notre région, nous avons étudié en 2015 l effet de la quassine ainsi que l effet secondaire possible du neem et l impact de nématodes entomopathogènes. 1. Essais de préparations à base d extraits de quassine et/ou de neem Contexte La quassine Il existe quelques données bibliographiques allemandes et tchèques montrant une bonne efficacité de préparations à base de bois d un arbre tropical, le Quassia amara, sur l hoplocampe. La quassine figure à l annexe II du règlement européen de l agriculture biologique. Le dossier d inscription comme substance de base est en cours. La quassine provient du Quassia amara (bois amer de Surinam) qui est un arbre tropical de la famille des Simaroubaceae, originaire d Amérique du sud et du littoral des Guyanes. Il est souvent apparenté à un autre arbre Picrasma excelsa (quassia de la Jamaïque de la famille des Simaroubaceae), contenant des principes proches des quassines, nommés picrasmines. Il est cultivé pour le bois et utilisé en médecine traditionnelle. Il sert à fabriquer la quinquina de Cayenne, ou tisane de Quassia, pour lutter contre le paludisme. Il est utilisé dans de nombreux pays du monde comme quinine naturelle. Il a également des propriétés appétantes et toniques. Le composé amer qu il contient, la quassine est utilisée par l industrie agroalimentaire comme additif dans certaines boissons gazeuses amères. La quassine s est révélée avoir un effet neurotoxique sur les larves et les adultes d hoplocampe par ingestion. Une étude en Allemagne montre une absence d effet néfaste sur auxiliaires de ce produit. Les essais ont été réalisés avec des préparations de bois de Quassia, soit avec des extractions réalisées à la ferme, soit avec des extraits provenant de l agroalimentaire. Le neem Voir les détails sur le NeemAzal T/S dans le paragraphe puceron cendré. Le NeemAzal T/S a montré un effet secondaire sur hoplocampe dans certains essais allemands qui pourrait être intéressant en permettant de coupler les traitements puceron cendré et hoplocampe en un seul passage. Objectif Tester l efficacité de produits à base d écorce de bois de Quassia amara sur l hoplocampe du pommier ainsi que l effet secondaire possible du NeemAzal. Partenaire Indena Rapport d'activités

21 Parcelle Essai 1 Lieu : Maël JOUAULT à Brécey (Manche) Variété : Goldrush sur Pajam 2 en 10e feuille Distances de plantation : 4,50 x 1,4 m Remarque : pression hoplocampe forte depuis 2 à 3 ans Modalités étudiées T0 = Témoin Non Traité T1 = Quasselect à 30 g/ha : extraction agroalimentaire de bois de quassia T2 = Quassol à 300 g/ha : extraction agroalimentaire de bois de quassia Applications avec l atomiseur du producteur Interventions réalisées Date Conditions climatiques Stade T0 T1 T2 01/05/2015 Après-midi 07/05/2015 Matin Observations Temps frais et nuageux voire pluvieux Temp moy = 9,9 C Remarque : 36 mm entre les 2 traitements Temps frais mais non pluvieux Temp moy : 10,4 C Remarque : pas de pluie après le 2 e traitement G3 - H-I (fruits à 6mm de diamètre) - Quasselect à 30 g/ha + mouillant à 2 l/ha Quasselect à 30 g/ha + mouillant à 2 l/ha Quassol à 300 g/ha + mouillant à 2 l/ha Quassol à 300 g/ha + mouillant à 2 l/ha Volume d eau 700 l/ha 700 l/ha Suivis d un piège Rebell pour un suivi du vol par le producteur Pose au stade bouton rose Relevés des pièges au moins 2 fois par semaine Observations dégâts sur fruits fin mai- début juin Sur 1000 fruits par modalités pris aléatoirement sur les rangs Notation du % de fruits présentant des dégâts d hoplocampe Autres Observer si phytotoxicité ou autre réaction éventuelles du feuillage après traitements Résultats Indications vol (suivi pièges Rebell) : nombre de prises supplémentaires par relevé 15/04 17/04 21/04 24/04 28/04 pose ravageurs piégés au total entre le 15 et le 24 avril 2015 : le seuil de 10 captures par piège est largement dépassé. 23 Rapport d'activités 2015

22 Comptage sur 1000 fruits par modalités : pourcentage de dégâts sur fruits le 29/05/2015 T0 T1 T2 Dégâts primaires 0,8 0,6 Efficacité par rapport au témoin* = 25 % 0 Efficacité par rapport au témoin* = 100 % Dégâts secondaires 16,2 0,2 Efficacité par rapport au témoin* = 99 % 0 Efficacité par rapport au témoin* = 100 % Total dégâts 17 % 0,8 % 0 % * Efficacité par rapport au Témoin selon la formule de Abbott : Efficacité = (Résultat Témoin Résultat Produit ) / Résultat Témoin Commentaires Dans cet essai, la présence du ravageur est très importante avec 400 individus piégés en moins de 10 jours. Le premier traitement a été réalisé dans un contexte climatique difficile, le jour même de l intervention et les suivants : 36 mm de précipitations entre les deux passages. Les soupçons de lessivage sont forts. Pour autant, les deux produits testés ont permis une très bonne régulation du ravageur, en particulier en ce qui concerne les dégâts secondaires. L efficacité est de 99 % pour la modalité T1 et de 100 % pour la modalité T2, les résultats sont excellents. A noter, qu aucun effet phytotoxique n a été observé. Remarque : avec de très gros piégeages, le niveau d attaque attendu sur le témoin était fort. Il ne s élève en fait qu à 17 %. Dans une année à forte floraison et nouaison comme c était le cas pour 2015, cela peut poser la question du seuil d intervention actuellement fixé à 10 hoplocampes/piège. Parcelle Essai 2 Lieu : Saint Aubin le Guichard (Eure) Variété : Fréquin Rouge sur M106 Historique : pression hoplocampes élevée Distances de plantation : 5,50 x 2,5 m Modalités testées Cinq modalités T0 = témoin non traité T1 = Quasselect à 30 g/ha + Héliosol à 2 l/ha. Le Quasselect est un extrait agroalimentaire de bois de quassia contenant 55 % de quassine. Le traitement à 30 g/ha apporte donc 16,5 g/ha de quassine T2 = Quassol à 300 g/ha + Héliosol à 2 l/ha. Le Quasselect est un extrait agroalimentaire de bois de quassia contenant 5 % de quassine. Le traitement à 300 g/ha apporte donc 15 g/ha de quassine T3 = décoction de bois de Quassia à 16 kg/ha T4 = décoction de bois de Quassia à 8 kg/ha T5 = NeemAzal T/S à 2 l/ha Applications au pulvérisateur à dos. Rapport d'activités

23 Interventions réalisées Tous les produits sont appliqués 2 fois pour couvrir la période des éclosions : 1 er traitement le 07/05/2015 : début de chute des pétales 2 e traitement le 12/05/2015 : fin de chute des pétales Volume d eau : 400 l/ha le 07/05 et 700 l/ha le 12/05 Détails de préparation de solutions de traitement pour les modalités T3 et T4 La modalité T3 est obtenue de la façon suivante 1 er traitement réalisé avec 16 kg/ha de copeaux de bois de Quassia : trempage 24 h puis ébullition 1 h 2 e traitement réalisé avec de 16 kg/ha de copeaux de bois de Quassia auxquels on ajoute les 16 kg déjà utilisés pour le 1 er traitement : trempage 24 h puis ébullition 1 h La modalité T4 est obtenue en réalisant une dilution par 2 des solutions de la modalité T3. Observations réalisées Suivi du vol : piège Rebell. Pose le 21 avril 2015 au stade E2 Evaluation des dégâts : comptages sur 1000 fruits/ modalité, pris aléatoirement Dosage de la quassine (Quassine + Néoquassine) des solutions obtenues à partir de l extraction à la ferme du bois de Quassia à 16 kg/ha sur la modalité T3 Résultats Piégeage : nombre de captures cumulées 22 avril 29 mai 07 mai 12 mai Piège Rebell Stade phénologique E2 F2 G H Le suivi du piège montre une présence importante de l hoplocampe en 2015 sur cet essai avec un pic de vol centré sur la floraison de la variété (stade F2). Evaluation des dégâts sur fruits : le 6 juin 2015 Dans des conditions de pression élevées (fort piégeage et dégâts importants sur le témoin non traité T0), tous les produits testés à base de quassine (T1, T2, T3 et T4) présentent une très bonne efficacité proche de 100 %. Le NeemAzal T/s présente une très bonne efficaicté de 92 % mais cette valeur est à prendre avec prudence car le NeemAzalT/S a été réalisé sur une partie du verger où la pression de l hoplocampe est moindre. 25 Rapport d'activités 2015

24 Dosages de quassine dans les solutions de la modalité T3 (analyses HPLC Indena) Concentrations en quassina et calcul de la dose/ha apportée pour la modalité T3 Quantité de bois de Quassia utilisée à l hectare Concentration en quassine totale (quassine + néoquassine) dans les solutions de traitement Volume d eau Quantité totale de quassine apportée à l hectare T3 1er traitement 16 kg 62 mg 400 l/ha 25 g T3 2e traitement 32 kg = 16 kg + 16 kg du 1 er traitement 41.5 mg 700 l/ha 29 g Comparaison des apports en quassine totaux entre les différentes modalités en g/ha Modalité 1er traitement 2e traitement T0 0 0 T T T3 16,6 43,4 T4 (= T3/2) 8,3 21,7 T5 0 0 L extraction à la ferme de 16 kg/ha de bois de Quassia (T3) permet d obtenir une dose/ha de quassine d environ 25 g, supérieure à celle apportée par les extraits de l agroalimentaire. Cependant, la secondre extraction est moins riche en quassine alors qu elle contient le double de quantité de bois de Quassia. Cela met en évidence la forte variablité de de l extarction à la ferme. Commentaires La pression de l hoplocampe a été élevée sur cet essai avec un fort niveau de piégeage et de dégâts sur le témoin non traité. Dans ces conditions, tous les produits testés ont donné de bons résultats. L extaction à la ferme de bois de Quassia est une technique efficace puisqu elle a permis d obtenir une dose de quassine supérieure à celle fournie par les extraits de l agroalimentaire. Mais cet essai a montré que le taux d extraction est très variable alors qu il s agit du même lot décorces et avec exactement le même protocole d extartction. De plus, ce type d extraction à la ferme est très lourd à mettre en oeuvre dans la pratique car il faut faire tremper et bouillir de gros vulumes de bois de Quassia et d eau. Les extraits de l agroalimentaire (Quasselect et Quassol) constituent donc une alternative à la fois très effciacé et très pratique. En conclusion, les produits à base de bois de Quassia permettent d obtenir près de 100 % d efficacité. Le dosage de la quassine montre qu une dose de quassine équivalente de 15 g/ha est suffisante pour contrôler l hoplocampe. Le NeemAzal a montré une bonne efficaicté mais ce résultat doit être nuancé par la pression moins forte de l hoplocampe sur la zone de la parcelle où ce produit a été appliqué. Rapport d'activités

25 Parcelle Essai 3 Lieu : verger de D. Plessis (L Hermitière, Orne) Variété : Fréquin Rouge sur M106 Distances de plantation : 2 m 50 x 5 m Interventions réalisées Positionnement des traitements : déclenchement du traitement si le seuil de 20 individus cumulés capturés par le piège Rebell est atteint et/ou au plus tard au stade début de chute des pétales Volumes d eau : 800 l/ha (atomiseur tracté) Modalités testées M1 : témoin non traité (TNT) (450 m²) 700 l/ha (atomiseur à dos) M2 : traitement n 1 et 2 (T1 et T2) : décoction de quassia 25 kg/ha appliquée par le producteur (1 extraction sera réalisée pour chacun des 2 traitements, à partir du même lot d écorce, les mêmes écorces seront donc réutilisées pour la deuxième extraction/deuxième traitement). M3 : traitement n 1 (T1) : dilution au ½ de la décoction utilisée pour le traitement n 1 du T2 Traitement n 2 (T2) : même décoction (non diluée) que celle pour le traitement n 2 du T2 M4 : Quasselect (30 g/ha) + adjuvant appliqué par le producteur (4400 m² environ) M5 : Quassol (300 g/ha) + adjuvant appliqué par l IFPC au pulvérisateur à dos (450 m²) M6 : Quassaq (600 g/ha) + adjuvant appliqué par l IFPC au pulvérisateur à dos (450m²) M7 : Neemazal T/S (2l/ha) appliqué par l IFPC au pulvérisateur à dos (450 m²) Pour chaque modalité, l application du traitement est répétée une fois (T1 et T2). Pour les modalités M4, M5 et M6, les échantillons de produits sont fournis par la société INDENA. Le mouillant utilisé est l Héliosol à 0,2 %. Observations réalisées Suivi de la phénologie de la variété Données météo : Préaux du Perche (petite dizaine de kms) Suivis des 2 pièges de type Rebell Pose au stade bouton rose Relevés des pièges au moins 2 fois par semaine (plus si captures importantes) Observations dégâts sur fruits fin mai-début juin sur 1000 fruits pris aléatoirement dans chaque modalité notation du % de fruits présentant des dégâts (primaire et/ou secondaire) d hoplocampe Après les traitements Conserver un échantillon du fond de cuve au frais pour dosage de la quassine dans la bouillie de traitement auprès d INDENA Observer si phytotoxicité ou autres réactions éventuelles du feuillage après traitements 27 Rapport d'activités 2015

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