Analyse des chiffres de l aide à la jeunesse des 13 arrondissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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1 Analyse des chiffres de l aide à la jeunesse des 13 arrondissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles Chiffres 2011 Publication - Décembre 2013 TOME 1 Françoise MULKAY Direction des méthodes, recherches, formations et statistiques de la Direction générale de l aide à la jeunesse A l initiative de la Direction générale de l aide à la jeunesse Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles

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3 Avec la collaboration de Monsieur Andres SAAVEDRA ULLOA Madame Stéphanie DE PAEPE

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5 SOMMAIRE Avant-propos 5-6 Remarques préliminaires 7-8 Arrondissement d Arlon 9-46 Arrondissement de Bruxelles Arrondissement de Charleroi Arrondissement de Dinant Arrondissement Huy Arrondissement de Liège Annexes

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7 AVANT-PROPOS Avec cette analyse des chiffres de l aide à la jeunesse sur les 13 arrondissements judiciaires de la Fédération Wallonie Bruxelles, la Direction générale de l aide à la jeunesse poursuit le travail entamé en Cette publication s inscrit dans la volonté de la DGAJ d accroitre les connaissances sur les jeunes pris en charge par l aide à la jeunesse et leurs familles. Il s agit d une étape supplémentaire sur le chemin qui nous conduira à la construction d indicateurs permettant de piloter le secteur de l aide à la jeunesse. Sur base des données statistiques 2011, la présente publication propose une analyse détaillée des chiffres par arrondissement judiciaire. Ces chiffres sont complétés par quelques données de cadrage permettant de mieux situer les arrondissements d un point de vue socioéconomique. Conçue comme un outil de travail, cette publication a l ambition de fournir aux acteurs de terrain des informations pertinentes et contextualisées au niveau local afin qu elles servent de point d appui à la construction des politiques de prévention et à une véritable interrogation sur leur pratique. Restituer aux arrondissements les données qu ils fournissent pour mieux s en emparer et en faire un véritable outil de pilotage au niveau local, tel est notre objectif. Arriver à un tel résultat requiert des compétences statistiques et techniques dans la gestion de la base de données et une connaissance approfondie de l aide à la jeunesse qui permet des commentaires pertinents et nuancés quant à leur interprétation. Ce travail serait cependant impossible sans tous ceux qui, au jour le jour, transmettent et encodent les données qui servent de base à ces analyses. Notre objectif n est pas de produire une masse de chiffres pour la beauté des statistiques mais de produire des chiffres qui ont du sens Je citerai notre Secrétaire général, Monsieur Frédéric DELCOR, lors de la présentation des chiffres de l aide à la jeunesse le 8 novembre 2011 : «Nous avons besoin de chiffres pour objectiver les intuitions que nous pouvons avoir à partir de notre vécu de terrain, pour convaincre à chaque niveau les décideurs des solutions que nous préconisons, pour adapter nos propres pratiques. Et nous avons chaque fois besoin de confronter ces chiffres à nos expériences, à nos réalités, à notre contexte pour leur donner leur véritable portée. Pas plus qu il n y a de vérité absolue à déduire d une expérience de terrain, il n y a de vérité absolue à déduire des chiffres. L une et l autre se complètent. On peut faire dire n'importe quoi à des chiffres placés hors contextes. On peut déduire n'importe quoi de réalités de terrain si on n'essaie pas de les objectiver.». Un chiffre ne dit rien par lui-même, il ne parle qu à travers celui qui l interprète, qui lui donne sens. 5

8 Je vous invite à vous emparer des chiffres mis à votre disposition afin de leur donner un sens et surtout d en faire des outils pour l action. Et je vous invite à le faire collectivement, à mettre en débat vos interprétations avec l ensemble de vos partenaires au sein des arrondissements. Ces chiffres gagneront en puissance grâce à l éclairage de vos expériences croisées. C est tout l enjeu de cette publication et de la restitution des données qu elle organise : vous rendre acteurs des analyses et des interprétations de vos données. Ces chiffres ne disent cependant pas tout de la réalité des jeunes et des familles. Nous en sommes pleinement conscients. Ils ne remplacent pas le dialogue ou une nécessaire approche qualitative, tout comme ils ne peuvent se substituer aux relations tissées avec les jeunes, les familles et les intervenants et à la connaissance que ce travail relationnel engendre. Je vous invite à conjuguer l objectivation que propose une approche davantage quantitative à l apport de vos observations de praticiens. Il s agit là de deux approches complémentaires, toutes deux nécessaires pour appréhender pleinement la complexité des situations. Tout ce travail n aurait cependant que peu de sens s il ne débouchait pas sur des actions concrètes. Si les chiffres sont utiles pour mettre en lumière les difficultés des jeunes et des familles, ils doivent avant tout nous permettre de construire une politique de prévention adaptée et nous aider à mettre en place les dispositifs et les pratiques les mieux à même de répondre aux besoins des jeunes et des familles. Un tel défi va bien au delà des chiffres et nous comptons le relever ensemble. Liliane BAUDART Directrice générale 6

9 REMARQUES PRELIMINAIRES L objectif de ce document est de présenter un ensemble d informations et de données relatives aux arrondissements. Ces informations sont mises en perspective avec les données relatives à l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce dossier complète les données publiées dans le «Rapport de l aide à la jeunesse Numéro 0 (année 2011 publication mai 2013)» et dans «Les chiffres 2010 Les statistiques de l aide à la jeunesse». Les données sur la prise en charge des jeunes dans l aide à la jeunesse portent sur l année 2011 et sont issues de la base de données Sigmajed (extraction 1er juin 2012). Avertissement L analyse de la réalité des services et des arrondissements ne peut se limiter à une simple comparaison du nombre de jeunes pris en charge. Ainsi, un travail de prévention efficace et des protocoles de collaboration avec les services de première ligne peuvent aboutir à diminuer le nombre de jeunes effectivement pris en charge par l aide spécialisée à la jeunesse. Les présentes données n enregistrent pas le travail de prévention qui se réalise en amont des prises en charge ici répertoriées. De même, un certain nombre de SAJ ont mis sur pied en leur sein des sections spécialisées dans le travail de premier accueil et d orientation au niveau de la permanence sociale afin de faciliter les réorientations et de désengorger les sections sociales, ce qui peut influer sur le nombre de jeunes pris en charge. L équipement de l arrondissement en services de première ligne a aussi une influence sur le nombre de jeunes pris en charge dans le cadre de l aide spécialisée à la jeunesse. Enfin, le présent travail est tributaire de la qualité des encodages. Remarques méthodologiques Lorsque les données sont présentées sous forme de pourcentage, le lecteur se référera également aux données brutes (nombres de jeunes) afin de les nuancer. En effet, 10 jeunes sur une population de 100 jeunes = 10 %, 10 jeunes sur une population de jeunes = 1 %. 7

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11 I Arrondissement d Arlon

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13 Table des matières 1. Données de cadrage Données de population Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse Les services partenaires Les jeunes pris en charge Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en Le genre Les jeunes pris en charge pour la première fois en L âge au moment de la première prise en charge L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les demandeurs Les demandes Les motifs de prises en charge Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Les difficultés du jeune lui-même Les difficultés personnelles des parents Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental La maltraitance Les problèmes relationnels au sein de la famille Les difficultés matérielles et financières Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les difficultés personnelles des parents Les problèmes relationnels au sein de la famille Les difficultés du jeune lui-même La maltraitance Les difficultés matérielles et financières Les prises en charge Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires La durée totale de prise en charge Les judiciarisations Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture dans l aide consentie Les motifs de clôture dans l aide contrainte

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15 1. Données de cadrage 1.1 Données de population Tableau 1 : Population des jeunes de 0-17 ans par arrondissement judiciaire (1 er janvier 2011) 1 Arrondissement Nombre de Pourcentage jeunes Bruxelles % Liège % Charleroi % Mons % Nivelles % Tournai % Namur % Verviers % Dinant % Huy % Arlon % Neufchâteau % Marche-en-Famenne % FWB % Au 1 er janvier 2011, il y avait jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement judiciaire d Arlon. L arrondissement d Arlon est le 11ème arrondissement de la Fédération Wallonie- Bruxelles en nombre de jeunes de moins de 18 ans. 1 Tous les jeunes de l arrondissement judiciaire de Bruxelles sont ici pris en compte. 11

16 Tableau 2 : Population des jeunes de 0-17 ans par commune Arrondissement d Arlon (1 er janvier 2011) Commune Jeunes de 0-17 ans Population totale % de jeunes de 0-17 ans dans la population de la commune Arlon % Aubange % Virton % Habay % Messancy % Etalle % Attert % Chiny % Musson % Florenville % Tintigny % Saint-Léger % Meix-devant-Virton % Rouvroy % Martelange % Total Arlon % Les jeunes de moins de 18 ans représentent 23 % de la population de l arrondissement d Arlon, ce qui l arrondissement d Arlon au dessus de la moyenne de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les jeunes de moins de moins de 18 ans représentent 21 % de la population. C est à Florenville que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus petite (20 %). C est à Attert (28 %), à Habay (27%) et à Etalle (27 %) que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus élévée. 47 % de la population des jeunes de moins de 18 ans réside à Arlon, Aubange ou Virton. Près d un jeune sur quatre réside à Arlon (23 %). Un jeune sur sept habite à Aubange (14%). Un jeune sur dix vit à Virton (10 %). 1.2 Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) 2 Afin d évaluer le niveau socio-économique de l arrondissement, nous utiliserons l indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) élaboré par l Institut Wallon de l Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS). Cet indicateur est réalisé dans le 2 Source IWEPS (2008) 12

17 cadre du Plan de cohésion sociale des villes et communes de Wallonie (décret du 6 novembre 2008). Pour en savoir plus : et, notamment, la liste des variables et la manière de les calculer. Cet indice permet de classer les communes wallonnes en fonction du résultat de l indicateur. Les communes dont la situation est la plus favorable sont en tête de classement et ont un indice négatif. Les communes dont la situation est la moins favorable sont en fin de classement et ont un indice positif. L indice moyen est à zéro. Afin de décrire la situation de l arrondissement, on s intéressera au classement des différentes communes qui le composent. Cette analyse sera complétée par le poids en population de jeunes de moins de 18 ans de ces différentes communes. 13

18 Tableau 3 : Indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) Arrondissement d Arlon Indicateurs synthétiques d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Indicateur synthétique final communes Score de la commune Classement de la commune* Attert -12,316 2 Etalle -8, Messancy -6, St-Léger -4, Musson -4, Habay -4, Arlon -3, Meix-devant-Virton -3, Tintigny -2, Chiny -0, Virton 0, Rouvroy 0, Aubange 2, Martelange 3, Florenville 5, L arrondissement d Arlon est composé de 15 communes. 5 des 15 communes de l arrondissement d Arlon font partie de la moitié des communes ayant la situation la moins favorable (131 dernières communes). Plus de trois jeunes sur dix de moins de 18 ans de l arrondissement d Arlon résident dans ces communes (31 %). 2 communes (Attert et Etalle) font partie des 10 % de communes ayant la situation la plus favorable (26 premières communes du classement). Ces communes représentent 11 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement d Arlon. 6 communes (Attert, Etalle, Messancy, St Léger, Musson et Habay) font partie des 25 % de communes ayant la situation la plus favorable (65 premières communes du classement). Ces communes représentent 34 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement d Arlon. 14

19 2 communes (Martelange et Florenville) font partie des 25 % de communes ayant la situation la moins favorable (65 dernières communes du classement). Ces communes représentent 5 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement d Arlon. Aucune commune ne figure parmi les 10 % de communes ayant la situation la moins favorable (26 dernières communes du classement). 1.3 Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse 15

20 Tableau 4 : Les services agréés par l aide à la jeunesse (janvier 2013) Arrondissement d Arlon (Source E service Direction de l agrément) Nombre d'amo Nombre de SAAE Capacité SAAE C o m m un e Nombre de SPF Capacité SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Arlon Attert Aubange Chiny Etalle Florenville 1 Habay 1 15 Martelange Meix-devant- Virton Messancy Musson 1 8,5 Rouvroy Saint-Léger Tintigny 1 15 Virton TOTAL , SPF Urg de Vance qui est en réalité agréé comme un PPP

21 1.3.2 Les services partenaires Nous reprenons ici certains types de services avec lequel l aide à la jeunesse travaille régulièrement tels les services de santé mentale, les centres d accueil pour adultes, les services spécialisés de la petite enfance (SASPE) qui relèvent de l ONE ou les internats scolaires. Nous avons également recensé des structures offrant des services aux jeunes comme les maisons de jeunes ou les centres d information pour jeunes. Tableau 5 : Les services partenaires Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT INTERNAT SPECIAL ET HACF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCHIATRIQUE SRJ EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES Arlon Attert Aubange 1 Chiny 1 Etalle 1 1 Florenville 1 Habay Martelange 1 Meix-devant- Virton Messancy 1 Musson Rouvroy Saint-Léger Tintigny Virton TOTAL SERVICE DE SANTE MENTALE 17

22 2. Les jeunes pris en charge 2.1 Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en 2011 Il s agit ici de compter tous les jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour dans l aide à la jeunesse, qu il s agisse d un jeune qui a été pris en charge à l occasion d une permanence sociale et a ensuite été réorienté vers un service de première ligne ou d un jeune qui a été pris en charge tout au long de l année et qui l était déjà la ou les années précédentes. Aide consentie 834 jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie dans l arrondissement d Arlon en 2011, ce qui représente 3,3 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement d Arlon se situe légèrement au-dessus de la moyenne communautaire. Aide contrainte 516 jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte dans l arrondissement de Liège en 2011, ce qui représente 2 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement d Arlon se situe nettement au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 3 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 1,1 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en 2011 Comme on l a vu plus haut, les interventions des SAJ/SPJ sont très variées. Certains jeunes sont immédiatement réorientés vers un service de première ligne adaptés à leurs besoins, tandis que d autres feront l objet d une aide spécialisée qui peut durer de quelques jours à quelques mois, voire quelques années dans les cas les plus difficiles. Afin d avoir une idée plus précise de ce que représentent réellement les jeunes pris en charge par l aide à la jeunesse, il y a lieu de prendre en compte le nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement au cours d une année de référence. Aide consentie En moyenne, 390 jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie dans l arrondissement d Arlon en 2011, ce qui représente 1,5 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement d Arlon se situe Aide contrainte En moyenne, 393 jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte dans l arrondissement d Arlon en 2011, ce qui représente 1,5 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement d Arlon se situe

23 légèrement au-dessus de la moyenne communautaire. nettement au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 1,2 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 0,8 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Le genre Aide consentie En 2011, le SAJ d Arlon est intervenu pour 417 filles (50 %) et 417 garçons (50 %). L arrondissement d Arlon ne diffère que peu de la FWB. Aide contrainte En 2011, le SPJ d Arlon est intervenu pour 227 filles (44 %) et 289 garçons (56 %). L arrondissement d Arlon ne diffère pas de la FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SAJ sont intervenu en 2011 pour filles (48 %) et garçons (52 %). En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SPJ sont intervenu en 2011 pour filles (46 %) et garçons (54 %) Les jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 Sont ici pris en compte les jeunes qui entrent dans l aide à la jeunesse parce qu ils sont en difficulté ou en danger. 285 jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011 dans l arrondissement d Arlon. 34 % des jeunes pris en charge en 2011 dans l arrondissement d Arlon l ont été pour la première fois, ce qui situe l arrondissement d Arlon nettement en-dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 42 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie. 19

24 L âge au moment de la première prise en charge Pourcentage de jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 par tranche d'âge (arrondissement d'arlon) 30% 25% 26% 20% 20% 21% 19% 20% 15% 14% 12% 14% 13% 13% 13% 14% ARLON FWB 10% 5% 0% 0-2 ans 3-5 ans 6-8 ans 9-11 ans ans ans Un jeune sur sept pris en charge pour la première fois en 2011 a moins de 3 ans (14 %, soit 42 enfants). La moitié de ces enfants (50 %) a moins d un an (21 enfants). La part des enfants de moins de 3 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement d Arlon est nettement moins élevée que pour l ensemble de la Communauté. En Fédération Wallonie-Bruxelles, enfants de moins de 3 ans ont été pris en charge pour la première fois en Un peu plus de la moitié de ces enfants (51 %) a moins d un an (1.285 enfants) Près de la moitié des jeunes pris en charge pour la première fois (47 %) a entre 12 et 17 ans (140 jeunes). La part des jeunes entre 12 et 17 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement d Arlon est supérieure à celle de la Communauté. C est particulièrement le cas pour les ans. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes de 12 à 17 ans ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 39 % des jeunes pris en charge pour la première fois en

25 2.1.5 L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Lors d une prise en charge via la permanence sociale du SAJ, le demandeur est reçu par un délégué avec lequel il a un entretien permettant d exposer la situation. Le délégué procède à une première analyse et à une première orientation sous la houlette d un délégué en chef et d un conseiller. Cet entretien peut aussi se faire par téléphone. Une spécialisation de certains délégués dans la prise en charge des premières demandes dans le cadre des permanences sociales existe depuis plusieurs années dans certains arrondissements (Liège, Bruxelles, Charleroi, Nivelles, Verviers) et se met progressivement en place dans d autres arrondissements (Namur, Dinant, Tournai). 279 jeunes ont été pris en charge par la permanence sociale en 2011 dans l arrondissement d Arlon, ce qui représente un tiers des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année (33 %). L arrondissement d Arlon se situe légèrement au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 30 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été par la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet 170 jeunes ont été pris en charge suite à un courrier ou à une apostille du Parquet en 2011 dans l arrondissement d Arlon, ce qui représente 20 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement d Arlon se situe nettement en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 31 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été suite à un courrier ou une apostille Les demandeurs Nous disposons des informations relatives aux personnes qui sollicitent l intervention de l aide à la jeunesse dans l arrondissement d Arlon pour 433 jeunes. Une demande d aide à l égard d un jeune peut être formulée par plusieurs demandeurs. Quatre types de demandeurs ont été identifiés : Le jeune ; La famille, c'est-à-dire, les parents, la famille élargie et les familiers au sens du décret du 4 mars 1991 ; 21

26 Les intervenants de la sphère judiciaire : le Parquet, la police, les juges de la jeunesse, les avocats, les services d aide aux victimes, etc. ; Les services de première ligne, lesquels font l objet de subdivisions : Les services de première ligne du secteur scolaire : Ecoles, centres PMS, services de promotion de la santé à l école (PSE), médiateurs scolaires, internats, services d accrochage scolaire ; Les services de première ligne relevant de l aide sociale générale : CPAS, centres d accueil pour adultes, les services d aides familiales ; Les services de première ligne du secteur de la petite enfance : TMS, consultations prénatales, crèches ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé physique : hôpitaux et médecins ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé mentale : service de santé mentale, thérapeutes, hôpitaux psychiatriques, SRJ ; Les services d aide en milieu ouvert (AMO) ; Les équipes SOS-Enfants. 22

27 Tableau 6 : Les personnes ou services qui ont fait une demande par rapport à un jeune en 2011 Arrondissement d Arlon La demande émane : Nombre de jeunes Pourcentage de concernés jeunes concernés Le jeune 27 6% Les parents, famille, familiers % Les intervenants judiciaires % Les services de première ligne 95 22% Plus d une fois sur deux, la demande émane des parents, de la famille élargie ou des familiers du jeune. Lorsque la demande provient des parents, de la famille élargie ou des familiers, quatre fois sur cinq la demande émane des parents (192 situations), ce qui se décline comme suit : - Plus de six fois sur dix (62 %), la demande vient de la mère seule (120 situations). - Près de trois fois sur dix, (29%), la demande émane du père seul (55 situations). Dans un cas sur quinze (6 %), c est le jeune qui demande l intervention du SAJ (27 situations). Ceci situe l arrondissement d Arlon en dessous de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des jeunes. Si on regroupe les demandes faites par la famille et par le jeune lui-même, six demandes sur dix (59 %) sont formulées par un bénéficiaire de l aide (256 situations). Près d une demande sur quatre (23 %) provient d un intervenant de la sphère judiciaire (101 situations). Ces demandes émanent essentiellement du Parquet (92%, 93 situations). Un peu plus d une demande sur cinq vient des services de première ligne (22%, 95 situations). Dans deux tiers des cas, la demande provient de la sphère scolaire (66 %, 63 situations), essentiellement des écoles (42 situations) et des centres PMS (23 situations). Ceci situe l arrondissement d Arlon nettement au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 52 % en ce qui concerne les demandes qui proviennent du secteur scolaire. Une fois sur huit, la demande vient du secteur de la santé physique (12 %, 11 situations), essentiellement des hôpitaux (10 situations). Ceci situe l arrondissement d Arlon dans la moyenne communautaire. Une fois sur douze, la demande provient du secteur de la santé mentale (8 %, 8 situations), majoritairement des services de santé mentale (4 situations). L arrondissement d Arlon se situe au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 6 % pour les demandes qui proviennent du secteur de la santé mentale. Une fois sur quinze, la demande émane du secteur de l aide sociale générale (7 %, 7 situations). Toutes ces demandes viennent des CPAS (7 situations). Ceci situe l arrondissement d Arlon en dessous de la moyenne communautaire qui est de 13 % de demandes venant du secteur de l aide sociale générale. 2 demandes émanent des équipes SOS-Enfants (2 %). Ceci situe l arrondissement d Arlon nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des équipes SOS-Enfants. 23

28 Une demande provient du secteur de la petite enfance, en l occurrence d une TMS, (1 %). L arrondissement d Arlon se situe nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est de 6 % pour les demandes venant du secteur de la petite enfance. Aucune demande ne provient des AMO. Pourcentage de jeunes pour lesquels une demande a été formulée par type de demandeurs- Arrondissement d'arlon 60% 56% 50% 45% 40% 34% 30% 23% 22% 25% Arlon FWB 20% 10% 6% 8% 0% Jeune Parents, famille, familliers Intervenants judiciaires Service de première ligne Ce graphique montre qu il y a dans l arrondissement d Arlon sensiblement plus de demandes provenant de la famille élargie et moins en provenance des intervenants judiciaires, comparativement à l ensemble de la FWB Les demandes Nous disposons de l information relative à la demande formulée pour 422 jeunes pris en charge par le SAJ d Arlon. Tableau 7 : Les demandes formulées au moment de la première demande en 2011 Arrondissement d Arlon Nature de la demande Nombre de jeunes % de jeunes concernés Aide dans le milieu de vie % Conseils % Renseignements, informations 93 22% Placement 31 7% Coordination 12 3% Aide financière 6 1% Mise en autonomie 2 0% 24

29 Dans près de trois quart des cas (73 %, soit 307 jeunes), la demande porte sur un suivi dans le milieu de vie, ce qui situe l arrondissement d Arlon nettement au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 58 % de demande d aide dans le milieu de vie. Près de trois fois sur dix (29 %, soit 121 jeunes), il s agit d une demande de conseils ce qui situe également l arrondissement d Arlon au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 24 % de demandes de conseils. Une fois sur cinq (22 %, soit 93 jeunes), la demande est une demande d informations ou de renseignements, ce qui situe l arrondissement d Arlon en dessous de la moyenne communautaire qui est de 25 % de demandes de renseignements et d informations. Une demande de placement est formulée dans un cas sur quinze (7 %, soit 31 jeunes), ce qui est inférieur à la proportion communautaire des jeunes pour lesquels la demande porte sur un placement (qui est de 10 %). Dans 3 % des cas (12 jeunes), la demande porte sur la coordination de l aide, ce qui situe l arrondissement d Arlon légèrement au-dessous de la moyenne communautaire qui est de 4 % de demandes de coordination Les demandes d aide financière et de mise en autonomie sont marginales comme on l observe à l échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles Les motifs de prises en charge Les motifs de prise en charge sont encodés par les SAJ et SPJ : d une part, pour chaque prise en charge de jeune dans le cadre de la permanence sociale du SAJ, ou suite à l ouverture d un dossier sur base d un courrier ou d une apostille du Paquet, ainsi qu au terme des investigations sociales, si celles-ci ne débouchent pas sur un programme d aide. d autre part, pour chaque programme d aide 4 (proposition d aide faite par le conseiller de l aide à la jeunesse et décidée en accord avec les parents et le jeune de plus de 14 ans) et pour chaque application de mesures (décision prise par le directeur de l aide à la jeunesse en application d un jugement du Tribunal de la jeunesse sur base de l article 38 du décret du 4 mars 1991). N.B. La même demande a été adressée au SPJ de Bruxelles lors de la réception d une ordonnance du Juge de la jeunesse ou d un jugement du Tribunal de la jeunesse pris en application de l article 8 de l ordonnance bruxelloise du 29 avril Les différents motifs d intervention ont été organisés sous la forme d un arbre hiérarchique de motifs. Cet arbre reprend toute la gamme de motifs les plus communément utilisés. Le principe n est pas d identifier tout ce qui peut poser problème dans la situation du jeune mais bien de focaliser l attention sur les composantes principales de la problématique traitée au moment de la prise en charge, sur les motifs d intervention sur lesquels la proposition ou la décision de prise en charge repose. On notera que la description des motifs de prise en charge nous renseigne sur la manière dont l intervenant perçoit la situation. Cette perception influencera sa manière d intervenir auprès du jeune et de la famille. L arbre des motifs est divisé en plusieurs grandes catégories qui décrivent les problématiques suivantes : Difficultés du jeune lui-même 4 Ou renouvellement de programme d aide 25

30 Difficultés liées aux problèmes personnels des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Problèmes relationnels entre adultes au sein de la famille Difficultés financières et matérielles Maltraitance Chaque catégorie est elle-même subdivisée. Pour bien comprendre l idée de la structure hiérarchique des motifs d intervention, voici un exemple : Parmi les motifs d intervention, on trouve les «Difficultés du jeune lui-même» (code 11000). Ce type de difficultés est détaillé de la manière suivante : PROBLEMES DE SANTE PHYSIQUE DU JEUNE PROBLEMES LIES AU DEVELOPPEMENT DU JEUNE DIFFICULTES PSYCHOLOGIQUES DU JEUNE ASSUETUDES DU JEUNE PROBLEMES DE COMPORTEMENTS PROBLEMES LIES A LA SCOLARITE FUGUE AUTRES DIFFICULTES LIEES A LA SITUATION DU JEUNE LUI-MEME La catégorie «Problèmes liés à la scolarité» est détaillée comme suit : ABSENTEISME SCOLAIRE RENVOI SCOLAIRE REFUS D'INSCRIPTION SCOLAIRE PHOBIE SCOLAIRE AUTRES DIFFICULTES EN LIEN AVEC LA SCOLARITE De plus, chaque fois que cela s est avéré nécessaire, la catégorie est expliquée dans la grille des motifs. L intervenant peut choisir le niveau de précision souhaité pour décrire la problématique du jeune. De même, il peut choisir dans la liste autant de motifs que nécessaire. L arbre des motifs d intervention est présenté en annexe. 26

31 Il est important de comprendre qu en raison de la structure de l arbre des motifs 5 et de la possibilité de choisir le niveau de précision dans la mention du motif, il n est pas possible à ce stade de faire une comparaison entre niveaux de motifs. Cela veut dire que chaque fréquence d utilisation de motifs ne peut être mise en comparaison qu avec la fréquence de motifs de même niveau. Exemple : la fréquence de la famille «Difficultés personnelles des parents» (code 12000) ne peut être mise en comparaison qu avec les fréquences des motifs de code (difficultés du jeune lui-même) ou de code (difficultés des parents à assumer leur rôle parental) Il n est donc pas possible de comparer cela avec les motifs 11100, ni même les motifs 12100, L analyse se fera donc toujours pallier par pallier. Remarque : étant donné que plusieurs motifs peuvent être attribués à chaque prise en charge d un même jeune, la plupart des totaux que nous pourrions effectuer sur les chiffres observés ne font pas 100%. Cette variation est normale et dépend non seulement de la complexité des données mais aussi de la fiabilité des encodages. Dans nos analyses comparatives des résultats, le point de repère principal sera presque toujours le total du nombre de jeunes qui se sont vus attribuer au moins un des motifs de la famille étudiée lors de leur prise en charge en Ainsi, lorsque nous parlons du total des jeunes en difficulté ou en danger en 2011, il s agira toujours, ici, du nombre de jeunes pour lesquels la prise en charge en 2011 est accompagnée d au moins un motif de prise en charge. Sont ici pris en compte les motifs d intervention pour les jeunes ayant eu au moins une mesure débutant dans l année Hiérarchie non symétrique 27

32 Aide consentie Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SAJ d Arlon pour 630 jeunes pris en charge dans l aide consentie, soit pour 99 % des 635 jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 1,7 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide consentie, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 81 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 ( jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,1 motifs par jeune. Aide contrainte Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SPJ d Arlon pour 82 jeunes pris en charge dans l aide contrainte soit pour 19 % des 441 jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,4 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide contrainte, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 37 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 (9.165 jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,5 motifs par jeune Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Pourcentage de jeunes pris en charge dans l'aide consentie selon le type de motifs de prise en charge - Arrondissement d'arlon- 50% 45% 44% 40% 35% 34% 37% 30% 25% 27% 25% 27% 30% 30% 24% 24% ARLON FWB 20% 15% 10% 11% 14% 5% 0% Difficultés de jeunes Difficultés personnelles des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Maltraitance Relations conflictuelles au sein de la famille Difficultés matérielles et financières Parmi les 630 jeunes pris en charge dans l aide consentie dans l arrondissement d Arlon, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : 28

33 Un tiers des jeunes est pris en charge notamment 6 en raison de difficultés personnelles (34 %, soit 216 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon en dessous de la moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (44 %, soit jeunes). Près de trois jeunes sur dix sont pris en charge notamment en raison de difficultés personnelles de leurs parents (27 %, soit 167 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon en dessous de la norme communautaire (37 %, soit jeunes). Un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (25 %, 159 jeunes), ce qui place l arrondissement d Arlon légèrement en dessous de la moyenne communautaire (27 %, soit jeunes). Un peu moins d un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (24 %, soit 153 jeunes), ce qui place l arrondissement d Arlon en dessous de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). 24 % des jeunes sont pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de leur famille (soit 153 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon en dessous de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Un jeune sur dix est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles, (11 %, 70 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon en dessous de la moyenne communautaire (14 %, soit jeunes) LES DIFFICULTES DU JEUNE LUI-MEME 34 % des jeunes pris en charge par le SAJ d Arlon rencontrent des difficultés personnelles (216 jeunes). Près d une fois sur deux, le jeune présente des problèmes de comportement (48 %, soit 103 jeunes). Parmi ces jeunes, Six sur dix sont pris en charge parce qu ils refusent l autorité des adultes et ne respectent pas les limites qui leur sont mises (62 %, soit 64 jeunes) ; Un tiers des jeunes fait preuve de violence physique (35 %, soit 36 jeunes) ; Deux fois sur cinq, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (43 %, soit 92 jeunes). Pour plus de trois jeunes sur cinq, il s agit d absentéisme scolaire (68 %, soit 63 jeunes). Un peu plus d un tiers des jeunes rencontre des difficultés psychologiques (27 %, 59 jeunes). Un peu plus d un jeune sur dix est pris en charge pour des fugues (11 %, soit 24 jeunes). 6 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 29

34 Un jeune sur quinze présente des problèmes d assuétudes (7 %, soit 16 jeunes) Parmi ces jeunes, Pour sept sur dix, il s agit de toxicomanie (69 %, soit 11 jeunes) ; Dans un quart des cas, il s agit d alcoolisme (25 %, 4 jeunes). 3 jeunes ont été pris en charge car leurs difficultés résultaient de leur situation de MENA, ce qui représente 1 % des jeunes pris en charge en raison de leurs difficultés personnelles, et 1 jeune fille a été prise en charge car sa difficulté résultait d une grossesse LES DIFFICULTES PERSONNELLES DES PARENTS 27 % des jeunes pris en charge par le SAJ d Arlon sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (167 jeunes). Un jeune sur deux a des parents qui présentent des problèmes d assuétudes (51 %, soit 86 jeunes). Parmi ces jeunes, Sept sur dix sont confrontés à des parents alcooliques (69%, soit 59 jeunes); Trois sur dix ont des parents qui ont un problème de toxicomanie (29 %, soit 25 jeunes). Dans près de deux cas sur cinq, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (37 %, soit 61 jeunes). Parmi ces jeunes, Trois sur dix sont confrontés à des parents présentant un mal-être à connotation dépressive (31%, soit 19 jeunes); Pour un jeune sur cinq, le parent profère des menaces de suicide ou a tenté de se suicider (21 %, soit 13 jeunes). Un jeune sur huit voit ses parents aux prises avec des problèmes qualifiés de trouble du lien par les intervenants (13 %, soit 8 jeunes); Pour près d un jeune sur cinq, la difficulté identifiée est l absence de parent (18%, soit 30 jeunes). Parmi ces jeunes ; Un sur deux a vu un parent disparaitre de sa vie et cette disparition est la cause de la difficulté (47 %, soit 14 jeunes) Un jeune sur trois a été confronté au décès d un parent (33 %, soit 10 jeunes) 30

35 Pour un jeune sur dix, une des difficultés identifiées est en lien avec des problèmes de comportement de ses parents (comportements violents du parent, intolérance à la frustration) (10 %, soit 16 jeunes) LES DIFFICULTES DES PARENTS A ASSUMER LEUR ROLE PARENTAL 25 % des jeunes pris en charge par le SAJ d Arlon sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (159 jeunes). Près de trois jeunes sur cinq voient leurs parents dépassés par leur rôle éducatif (58 %, soit 93 jeunes). Deux jeunes sur cinq ont des parents qui les mettent en difficulté par des attitudes éducatives inadéquates (43 %, soit 68 jeunes) LA MALTRAITANCE 24 % des jeunes pris en charge par le SAJ d Arlon sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (153 jeunes). Trois jeunes sur quatre sont confrontés à de la négligence grave (73 %, soit 112 jeunes) Pour un jeune sur cinq, il s agit de suspicion de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (22 %, soit 34 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions. Pour un jeune sur cinq, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (20 %, soit 31 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions. Pour près d un jeune sur dix, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (9 %, soit 14 jeunes). Parmi ces jeunes, Quatre sur cinq sont confrontés à une maltraitance sexuelle intrafamiliale (79 %, soit 11 jeunes) LES PROBLEMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 24 % des jeunes pris en charge par le SAJ d Arlon sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (153 jeunes). Trois jeunes sur cinq sont confrontés à la séparation conflictuelle des parents (61 %, 93 jeunes). Près de trois jeunes sur dix sont aux prises avec des conflits au sein de la famille. (28 %, 43 jeunes) Dans plus d un quart des cas, le jeune est aux prises avec de la violence intrafamiliale (27 %, soit 42 jeunes). 31

36 Parmi ces jeunes, Sept sur 10 sont aux prises avec des situations de violence conjugale dans leur famille (71 %, soit 30 jeunes) LES DIFFICULTES MATERIELLES ET FINANCIERES 11 % des jeunes pris en charge par le SAJ d Arlon le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (70 jeunes). Dans deux cas sur cinq, il s agit de problèmes de logement (43 %, soit 30 jeunes) Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Pourcentage de jeunes pris en charge dans l'aide contrainte selon le type de motifs de prise en charge - Arrondissement d'arlon 60% 50% 52% 49% 51% 41% 44% 40% 36% 38% 37% 34% 30% 26% ARLON FWB 20% 14% 10% 10% 0% Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Difficultés personnelles des parents Relations conflictuelles au sein de la famille Difficultés de jeunes Maltraitance Difficultés matérielles et financières Parmi les 82 jeunes pris en charge dans l aide contrainte dans l arrondissement d Arlon, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : Plus d un jeune sur deux est pris en charge notamment 7 en raison des difficultés de ses parents à assumer leur rôle parental (52 %, 43 jeunes), ce qui place l arrondissement d Arlon nettement au-dessus de la moyenne communautaire (36 %, soit jeunes). Un peu moins de la moitié des jeunes est prise en charge notamment en raison de difficultés personnelles de leurs parents (49 %, soit 40 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon 7 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 32

37 légèrement en dessous de la moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (51 %, soit jeunes). Deux jeunes sur cinq sont pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de leur famille (41 %, 34 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon au-dessus de la moyenne communautaire (26 %, soit 784 jeunes). 38 % des jeunes sont pris en charge en raison de leurs difficultés personnelles (soit 31 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon au-dessous de la moyenne communautaire (44 %, soit jeunes). Plus d un tiers des jeunes est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (37 %, soit 30 jeunes), ce qui place l arrondissement d Arlon au-dessus de la moyenne communautaire (34 %, soit jeunes). Un jeune sur dix est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles, (10 %, 8 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon en dessous de la moyenne communautaire (14 %, soit 487 jeunes) LES DIFFICULTES DES PARENTS A ASSUMER LEUR ROLE PARENTAL 52 % des jeunes pris en charge par le SPJ d Arlon sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (43 jeunes). Neuf jeunes sur dix voient leurs parents dépassés par leur rôle éducatif (93 %, soit 40 jeunes) essentiellement des difficultés à faire preuve d autorité. Un jeune sur sept a des parents qui le mettent en danger par des attitudes éducatives inadéquates (14 %, soit 6 jeunes), essentiellement par de l incohérence éducative LES DIFFICULTES PERSONNELLES DES PARENTS 49 % des jeunes pris en charge par le SPJ d Arlon sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (40 jeunes). Dans près de trois cas sur cinq, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (58 %, soit 23 jeunes), essentiellement des troubles du lien. Un jeune sur quatre rencontre des difficultés suite à des problèmes de comportement des parents (25 %, soit 10 jeunes). Près d un jeune sur cinq a rencontré des difficultés issues de l immaturité de ses parents (18 %, soit 7 jeunes) LES PROBLEMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 41 % des jeunes pris en charge par le SPJ d Arlon sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (34 jeunes). Plus de la moitié des jeunes est confrontée à la séparation conflictuelle de leurs parents (53 %, 18 jeunes). 33

38 Dans près de deux cas sur cinq, le jeune est aux prises avec des conflits au sein de la famille (38 %, soit 13 jeunes) LES DIFFICULTES DU JEUNE LUI-MEME 38 % des jeunes pris en charge par le SPJ d Arlon rencontrent des difficultés personnelles (31 jeunes). Trois fois sur cinq, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (65 %, soit 20 jeunes), essentiellement des problèmes d absentéisme scolaire (80 %, soit 16 jeunes). Dans près de la moitié des cas, le jeune présente des problèmes de comportement (45 %, soit 14 jeunes). Parmi ces jeunes, Neuf sur dix sont pris en charge parce qu ils refusent l autorité (93 %, soit 13 jeunes) ; Deux sur cinq font preuve de violence physique (43 %, soit 6 jeunes) ; Deux fois sur cinq, ces jeunes rencontrent des difficultés psychologiques (42 %, 13 jeunes), LA MALTRAITANCE 37 % des jeunes pris en charge par le SPJ d Arlon sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (30 jeunes). Deux tiers des jeunes sont confrontés à de la négligence grave (67 %, soit 20 jeunes) Pour un jeune sur cinq, il s agit de suspicion de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (20 %, soit 6 jeunes). Pour un jeune sur dix, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (10 %, soit 3 jeunes). Pour un jeune sur quinze, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (7 %, soit 2 jeunes) LES DIFFICULTES MATERIELLES ET FINANCIERES 10 % des jeunes pris en charge par le SPJ d Arlon le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (8 jeunes). Neuf fois sur dix, il s agit de problèmes de logement (88 %, soit 7 jeunes). 34

39 2.1.7 Les prises en charge Par prise en charge, on entend toute décision ou intervention d un conseiller de l aide à la jeunesse ou d un directeur de l aide à la jeunesse : prise en charge dans le cadre de la permanence sociale, investigations sociales, suivi délégué, collaboration avec un service de première ligne, coordination, aide dans le milieu de vie et hébergement. Ne sont pas prises en compte ici les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Sont ici pris en considération : - les jeunes qui ont été pris en charge uniquement dans le cadre des permanences sociales des SAJ, - les jeunes qui ont fait l objet d investigations sociales sans qu elles aboutissent à un programme d aide, - les jeunes qui ont fait l objet d un programme d aide prévoyant un suivi d un délégué et/ou la collaboration avec des services de première ligne sans intervention d un service agréé par l aide à la jeunesse, d une famille d accueil ou d un autre prestataire, - les jeunes qui sont en attente d une prise en charge par un service agréé par l aide à la jeunesse, une famille d accueil ou un autre prestataire. Aide consentie 499 jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide consentie dans l arrondissement d Arlon en 2011, ce qui représente 60 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 dans l arrondissement. L arrondissement d Arlon se situe audessus de la moyenne communautaire. Aide contrainte 60 jeunes ont été pris en charge en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide contrainte dans l arrondissement d Arlon en 2011, ce qui représente 12 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en 2011 de l arrondissement. L arrondissement d Arlon se situe audessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 52 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en FWB en En Fédération Wallonie-Bruxelles, 836 jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide contrainte, ce qui représente 7 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en FWB en Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement d Arlon, 159 jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille Aide contrainte Dans l arrondissement d Arlon, 305 jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille 35

40 d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement d Arlon ont pris, en 2011, 288 mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 2 % des mesures de ce type prises dans l aide consentie en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,8 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide consentie confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. Les directeurs de l aide à la jeunesse de l arrondissement d Arlon ont pris, en 2011, 536 mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 4 % des mesures de ce type prises dans l aide contrainte en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,8 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide contrainte confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Par aide dans le milieu de vie, on entend toute forme d aide apportée aux jeunes sans qu ils soient retirés de leur milieu de vie. Exemple : prise en charge réalisée par les délégués seuls (permanence sociale, coordination, ), prise en charge en internat scolaire, interventions des services agréés qui apportent une aide aux jeunes dans leur milieu de vie, Par aide hors du milieu de vie, on entend toute forme d hébergement du jeune en dehors de son milieu familial. Exemple : hébergement dans les services agréés par l aide à la jeunesse (centre d accueil d urgence, centre d observation et d orientation, ), les prises en charge en famille d accueil suivie ou non par un service de placement familial, Aide consentie Dans l arrondissement d Arlon, en moyenne quotidienne, 43 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 11 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. Aide contrainte Dans l arrondissement d Arlon, en moyenne quotidienne, 163 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 41 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le 36

41 SPJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 27 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 56 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement d Arlon, en moyenne quotidienne, 46 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 50 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 53 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. Aide contrainte Dans l arrondissement d Arlon, en moyenne quotidienne, 146 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 64 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 62 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. 37

42 Tableau 8 : Les prises en charge en moyenne quotidienne selon le type de prise en charge Arrondissement d Arlon Aide consentie Aide contrainte Type de prise en charge Nbre moyen de jeunes faisant l'objet d'au moins une de ces mesures Famille d accueil encadrée ou non encadrée Prise en charge de frais Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. Arlon % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. Arlon % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge 25 27% 52 23% 23 24% 17 7% ponctuels SAAE 9 10% 88 38% SAIE 12 13% 10 4% Internat scolaire 9 10% 15 7% COE 18 19% 31 14% PPP 1 1% 4 2% SASPE 1 1% 8 3% SRJ 3 3% 14 6% Hôpitaux 0 0% 2 1% Service non agréé 2 2% 2 1% Maison maternelle 0 0% 1 0,4% Famille d accueil urgence et 1 1% 0 0% court terme CAU 1 1% 1 0,4% Centre de jour 0 0% 0 0% COO 0 0% 0 0% CAEVM 0 0% 0 0% CAS 0 0% 0 0% CPA 0 0% 0 0% Pour rappel, les prises en charge des jeunes sont tributaires de l offre de services disponibles et de la répartition de celle-ci dans l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 38

43 Aide consentie Dans l arrondissement d Arlon, en moyenne quotidienne, Près de trois jeunes sur dix jeunes sont confiés à une famille d accueil (27%, soit 25 jeunes). Dans un cas sur cinq, cette famille est encadrée par un service de placement familial (20 %, soit 5 jeunes), ce qui place l arrondissement d Arlon nettement en dessous de la moyenne communautaire. Un jeune sur quatre est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (24 %, soit 23 jeunes) Un jeune sur cinq est pris en charge par un COE (19 %, soit 18 jeunes). Le conseiller de l aide à la jeunesse de l arrondissement d Arlon a proportionnellement plus recours aux COE que l ensemble des conseillers en FWB. Un jeune sur huit est aidé par un SAIE (13 %, soit 12 jeunes). Un jeune sur dix est confié à un SAAE (10%, soit 9 jeunes). Le conseiller de l aide à la jeunesse de l arrondissement d Arlon a proportionnellement moins recours aux COE que l ensemble des conseillers en FWB. 10 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (10%, soit 9 jeunes). Le conseiller de l arrondissement d Arlon a proportionnellement moins recours aux internats scolaires que l ensemble des conseillers en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Un quart de jeunes (26 %) est confié à une famille d accueil (1.524 jeunes). Dans près d un cas sur deux, cette famille est encadrée par un service de placement familial (48 %, soit 733 jeunes). Près d un jeune sur cinq est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (1.119 jeunes). Un jeune sur six est confié à un SAAE (993 jeunes). 13 % est aidé par un SAIE (724 jeunes). 12 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (691 jeunes). Aide contrainte Dans l arrondissement d Arlon, en moyenne quotidienne, Près de deux jeunes sur cinq sont confiés à un SAAE (38%, soit 88 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon nettement au dessus de la moyenne communautaire. Près d un jeune sur quatre est confié à une famille d accueil (23%, soit 52 jeunes). Dans près d un quart des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (23 %, soit 12 jeunes). Un jeune sur sept est pris en charge par un COE (14 %, soit 31 jeunes), ce qui situe l arrondissement d Arlon nettement au dessus de la moyenne communautaire. Un jeune sur quinze est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (7 % soit 17 jeunes). Le directeur de l arrondissement d Arlon a proportionnellement moins recours à ce type de mesures que l ensemble des directeurs en FWB. 7 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (15 jeunes). 6 % des jeunes sont pris en charge par un SRJ (14 jeunes). 4 % sont aidés par un SAIE (10 jeunes). Le directeur de l arrondissement d Arlon a proportionnellement moins recours à ce type de mesures que l ensemble des directeurs en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Trois jeunes sur dix (31 %) sont confiés à une famille d accueil (1.898 jeunes). Dans plus de la moitié des cas,, cette famille est encadrée par un service de placement familial (56 %, soit jeunes). Plus d un quart des jeunes (28 %) est confié à un SAAE (1.725 jeunes). Un jeune sur dix est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (629 jeunes). 9 % des jeunes sont pris en charge par un SRJ (542 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un 39

44 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (472 jeunes). COE (519 jeunes). 7 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (414 jeunes). 7 % sont aidés par un SAIE (407 jeunes) La durée totale de prise en charge Par durée totale de prise en charge, on entend la durée entre le début de la première prise en charge du jeune et la fin de sa dernière prise en charge encodée. Les périodes pour lesquelles il n y a aucune prise en charge (encodées) sont neutralisées. Exemple : Jeune 1 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2009 Fin de la prise en charge : 1 er mars Durée totale de la prise en charge = 365 jours Jeune 2 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2007 Fin de cette prise en charge : 1 er avril Nouvelle prise en charge : 1 er juin 2009 Fin de la prise en charge : 31 août Durée totale de la prise en charge : 31 jours + 92 jours = 123 jours La durée totale de prise en charge a été calculée pour l ensemble des jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour en Aide consentie Dans l arrondissement d Arlon, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 25 mois, soit 2 ans et 1 mois, ce qui situe l arrondissement d Arlon en dessous de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge un mois ou moins. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 8 mois. Un jeune sur deux est pris en charge moins de 16 mois 8, soit un an et quatre mois. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 31 mois, soit plus de 2 ans et 7 mois. Aide contrainte Dans l arrondissement d Arlon, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 63 mois, soit 5 ans et 3 mois, ce qui situe l arrondissement d Arlon au-dessus de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 18 mois, soit un 1 an et demi. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 29 mois, soit 2 ans et 5 mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 53 mois, soit 4 ans et 5 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 84 mois, soit plus de 7 8 Cette valeur représente également la médiane, c'est-à-dire la valeur qui sépare l ensemble des observations en deux. Cette valeur exprime mieux que la moyenne la tendance centrale d une distribution asymétrique. 40

45 Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 54 mois, soit plus de 4 ans et demi. Dans l aide consentie, la durée de prise en charge est globalement plus longue dans l arrondissement d Arlon que dans l ensemble de la FWB, sauf en ce qui concerne le dernier décile. ans. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 125 mois, soit plus de 10 ans et cinq mois. Dans l aide contrainte, la durée de prise en charge est globalement plus longue dans l arrondissement d Arlon que dans l ensemble de la FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 24 mois, soit 2 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge moins de 8 jours. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 88 jours, soit moins de 3 mois Un jeune sur deux est pris en charge moins d un an. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 30 mois, soit plus de 2 ans et demi. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 62 mois, soit plus de 5 ans et 2 mois. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 60 mois, soit 5 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 17 mois, soit un 1 an et 5 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 28 mois, soit 2 ans et 4 mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 4 ans. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 80 mois, soit plus de 6 ans et 8 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 121 mois, soit plus de 10 ans et 1 mois Les judiciarisations Aide consentie 108 jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 13 % des jeunes pris en charge par le SAJ d Arlon En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 9 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie Aide contrainte Ces 108 jeunes représentent 21 % des jeunes pris en charge par le SPJ d Arlon en Ces jeunes représentent 25 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte. 41

46 Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture, c'est-à-dire la raison pour laquelle il est mis fin à l intervention de l aide à la jeunesse, sont encodés au moment de l encodage de la décision de clôture du dossier. Un jeune peut voir son dossier s ouvrir et se clôturer plusieurs fois au cours de la même année. Aide consentie 371 jeunes pris en charge par le SAJ d Arlon ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 44 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SAJ d Arlon en Ceci situe l arrondissement d Arlon en dessous de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour 366 jeunes, soit 99 % des jeunes pris en charge par le SAJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SAJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 55 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SAJ en Nous disposons des motifs de clôture pour jeunes, soit 93 % des jeunes pris en charge par les SAJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. Aide contrainte 61 jeunes pris en charge par le SPJ d Arlon ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 12 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SPJ d Arlon en Ceci situe l arrondissement d Arlon au-dessus de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour 40 jeunes, soit 66 % des jeunes pris en charge par le SPJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SPJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 10 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SPJ en Nous disposons des motifs de clôture pour 720 jeunes, soit 63% des jeunes pris en charge par les SPJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste Les motifs de clôture dans l aide consentie Nous disposons des motifs de clôture dans l aide consentie pour 366 jeunes, soit pour 99 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. 42

47 Tab 9 Les motifs de clôture aide consentie Arrondissement d Arlon Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger (grave) % Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté % Orientation vers des intervenants judiciaires 76 21% Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener 47 13% à bien les investigations Pas d'état de danger ou de difficultés 27 7% Majorité 26 7% Dans deux cas sur cinq, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ. Parmi ces jeunes, Une fois sur cinq, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (21 %, soit 32 jeunes), très majoritairement vers le centre PMS (90 %, soit 29 jeunes) ; Un jeune sur six est orienté vers le secteur de la santé mentale (18 %, soit 27 jeunes). Trois fois sur cinq, ils sont orientés vers un thérapeute (63%, soit 14 jeunes) ; Un sur six est orienté vers une AMO (17 %, soit 26 jeunes) ; Dans un cas sur dix, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (15 jeunes), presqu à chaque fois vers le CPAS (93 %, 14 jeunes) ; 5 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (7 jeunes) ; 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (4 enfants) ; 1 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (1 jeunes). Dans un tiers des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (33%, soit 122 jeunes). Trois fois sur dix, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (29 %, soit 106 jeunes). 43

48 Une fois sur cinq, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (76 jeunes). Pour ces jeunes, Plus d une fois sur deux, il s agit d une orientation vers le juge civil (53 %, soit 40 jeunes) ; Une fois sur cinq, le jeune et sa famille sont orientés vers un avocat (20 %, soit 15 jeunes) ; Dans 15 % des cas, le jeune et ses parents sont orientés vers le Parquet (11 jeunes) ; 8 % des jeunes et des familles sont orientées vers un médiateur familial (6 jeunes). Dans 13 % des cas, le dossier est clôturé en raison d une impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les investigations (47 jeunes) Dans 7 % des cas, l intervention se termine parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger qui la justifie (27 jeunes) Tab 10 Les motifs de clôture aide consentie FWB Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger % (grave) Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté % Orientation vers des intervenants judiciaires % Pas d'état de danger ou de difficultés % Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les % investigations Majorité 858 5% Trois fois sur dix, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ. Parmi ces jeunes, Un tiers est orienté vers une AMO (33 %, soit jeunes) ; 44

49 Près d un jeune sur cinq est orienté vers le secteur de la santé mentale (19 %, soit 935 jeunes). Trois fois sur cinq, ils sont orientés vers un service de santé mentale (58%, soit 544 jeunes) et une fois sur quatre vers un thérapeute (28%, soit 261 jeunes) ; Une fois sur six, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (17 %, soit 819 jeunes) : vers le centre PMS une fois sur deux (52 %, soit 424 jeunes) et une fois sur quatre vers l école (25 %, soit 206 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (12 %, soit 587 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (68 %, 402 jeunes) ; 4 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (212 jeunes ; 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (153 enfants), dans trois quart des cas vers une TMS de l ONE ; 2 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (96 jeunes). Dans un quart des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (25%, soit jeunes). Un peu plus d une fois sur cinq, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (22 %, soit jeunes) Une fois sur six, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (2.501 jeunes). Pour ces jeunes, Plus de deux fois sur cinq, il s agit d une orientation vers le juge civil (43 %, soit jeunes) ; Dans plus d un tiers des situations, le jeune et ses parents sont orientés vers Parquet (36 %, soit 890 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un avocat (13 %, soit 318 jeunes) ; Une orientation vers la police intervient près d une fois sur dix (9%, soit 220 jeunes) ; 5 % des jeunes et des familles sont orientées vers un médiateur familial (116 jeunes). Près d une fois sur six, l intervention se termine parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger qui la justifie (15 %, soit jeunes). 45

50 Les motifs de clôture dans l aide contrainte Nous disposons des motifs de clôture dans l aide contrainte pour 40 jeunes, soit pour 66 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. Dans deux tiers des cas, l intervention prend fin en raison de la majorité du jeune (65 %, soit 26 jeunes). Dans un tiers des cas, l intervention se termine parce qu il n y a plus de danger qui la justifie (35 %, soit 14 jeunes). 46

51 II Arrondissement de Bruxelles

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53 Table des matières 1. Données de cadrage Données de population Situation socio-économique de l arrondissement Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse Les services partenaires Les jeunes pris en charge Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en Le genre Les jeunes pris en charge pour la première fois en L âge au moment de la première prise en charge L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les demandeurs Les demandes Les motifs de prises en charge Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Les difficultés du jeune lui-même Les problèmes relationnels au sein de la famille Les difficultés personnelles des parents La maltraitance Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les difficultés matérielles et financières Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Les prises en charge Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires La durée totale de prise en charge Les judiciarisations Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture dans l aide consentie Les motifs de clôture dans l aide contrainte

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55 1. Données de cadrage 1.1 Données de population Tableau 1 : Population des jeunes de 0-17 ans par arrondissement judiciaire (1 er janvier 2011) 1 Arrondissement Nombre de Pourcentage jeunes Bruxelles % Liège % Charleroi % Mons % Nivelles % Tournai % Namur % Verviers % Dinant % Huy % Arlon % Neufchâteau % Marche-en-Famenne % FWB % Au 1 er janvier 2011, il y avait jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement judiciaire de Bruxelles. L arrondissement de Bruxelles est le 1er arrondissement de la Fédération Wallonie- Bruxelles en nombre de jeunes de moins de 18 ans. 1 Tous les jeunes de l arrondissement judiciaire de Bruxelles sont ici pris en compte. 49

56 Tableau 2 : Population des jeunes de 0-17 ans par commune Arrondissement de Bruxelles (1 er janvier 2011) Commune Jeunes de 0-17 ans Population totale % de jeunes de 0-17 ans dans la population de la commune Bruxelles % Schaerbeek % Anderlecht % Molenbeek-Saint-Jean % Uccle % Ixelles % Forest % Jette % Saint-Gilles % Woluwe-Saint-Lambert % Evere % Etterbeek % Woluwe-Saint-Pierre % Saint-Josse-ten-Noode % Auderghem % Berchem-Sainte-Agathe % Koekelberg % Ganshoren % Watermael-Boitsfort % TOTAL BRUXELLES % Les jeunes de moins de 18 ans représentent 22 % de la population de l arrondissement de Bruxelles, ce qui ne différencie guère la population de l arrondissement de Bruxelles de celle de l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. On observe cependant de grande variation entre les communes. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les jeunes de moins de moins de 18 ans représentent 21 % de la population. C est à Ixelles (15%), Etterbeek (18 %) et Woluwe Saint Lambert (19%) que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus faible. C est à Molenbeek (28 %), à Koekelberg (25 %), à Schaerbeek (25 %), Saint Josse (25 %) et Anderlecht (25 %) que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus élévée. En lien avec la natalité dans l arrondissement de Bruxelles, on observe une part importante de jeunes enfants dans les communes de Bruxelles, Schaerbeek, Anderlecht, Molenbeek, Ixelles, Saint Gilles et Etterbeek. 50

57 49 % de la population des jeunes de moins de 18 ans résident à Bruxelles, Schaerbeek, Anderlecht ou Molenbeek. Un peu plus d un jeune sur sept réside à Bruxelles (15 %). Un jeune sur huit habite à Schaerbeek (13 %). 11 % des jeunes vivent à Anderlecht (11 %). Un jeune sur dix habite à Molenbeek (10 %). 1.2 Situation socio-économique de l arrondissement Afin d évaluer le niveau socio-économique de l arrondissement, nous utiliserons différentes données issues des chiffres-clés par commune présentés par l institut bruxellois de statistique et d analyse (IBSA) ( On consultera aussi le monitoring des quartiers Pour présenter le niveau socio-économique des communes de l arrondissement de Bruxelles, nous retiendrons 3 données : le revenu médian, le pourcentage de personnes bénéficiaires du RIS et le taux de chômage. 51

58 C est à Saint Josse, Saint Gilles et Molenbeek que le revenu médian est le plus faible. C est à Saint Josse et Molenbeek qu il y a le plus grand pourcentage de femmes et d hommes bénéficiaires du RIS. 52

59 C est à nouveau à Saint Josse et Molenbeek que les taux de chômage sont les plus importants. Ces deux communes sont donc particulièrement défavorisées. Il s agit de communes dans lesquelles il y a un grand pourcentage de jeunes de moins de 18 ans (28 % à Moolenbeek et 28 % à Saint Josse). A elles deux, ces communes représentent 13 % de la population des jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement de Bruxelles. Au surplus, Moolenbeek est une des communes bruxelloises ayant un fort taux de jeunes enfants. 1.3 Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse 53

60 Tableau 3 : Les services agréés par l aide à la jeunesse (janvier 2013) Arrondissement de Bruxelles (Source E service Direction de l agrément) Nombre d'amo Nombre de SAAE Capacité SAAE Nombre de SPF C o m m un e Capacit é SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Anderlecht 3 Auderghem Berchem-Sainte- Agathe Bruxelles Etterbeek Evere Forest Ganshoren Ixelles Jette Koekelberg Molenbeek-Saint- Jean Saint-Gilles Saint-Josse-ten- Noode Schaerbeek Uccle Watermael-Boitsfort

61 Nombre d'amo Nombre de SAAE Capacité SAAE Nombre de SPF C o m m un e Capacit é SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Woluwe-Saint- Lambert Woluwe-Saint- Pierre Rhode Ste Genèse 1 15 Wezembeel Oppem 1 36 TOTAL BXL

62 1.3.2 Les services partenaires Nous reprenons ici certains types de services avec lequel l aide à la jeunesse travaille régulièrement tels les services de santé mentale, les centres d accueil pour adultes, les services spécialisés de la petite enfance (SASPE) qui relèvent de l ONE ou les internats scolaires. Nous avons également recensé des structures offrant des services aux jeunes comme les maisons de jeunes ou les centres d information pour jeunes. Tableau 4 : Les services partenaires Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT INTERNAT SPECIAL ET HOME D'ACCUEIL CF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCH SRJ EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES SSM Anderlecht Auderghem Berchem-Sainte- Agathe Bruxelles Etterbeek Evere Forest Ganshoren Ixelles Jette Koekelberg Molenbeek-Saint-Jean Saint-Gilles Saint-Josse-ten- Noode

63 Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT INTERNAT SPECIAL ET HOME D'ACCUEIL CF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCHIATRIQUE SRJ EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES SSM Schaerbeek Uccle Watermael-Boitsfort Woluwe-Saint- Lambert Woluwe-Saint-Pierre Rhode Ste Genèse Wezembeel Oppem Everberg TOTAL

64 2. Les jeunes pris en charge 2.1 Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en 2011 Il s agit ici de compter tous les jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour dans l aide à la jeunesse, qu il s agisse d un jeune qui a été pris en charge à l occasion d une permanence sociale et a ensuite été réorienté vers un service de première ligne ou d un jeune qui a été pris en charge tout au long de l année et qui l était déjà la ou les années précédentes. Aide consentie jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie dans l arrondissement de Bruxelles en 2011, ce qui représente 2,1 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Bruxelles se situe nettement en dessous de la moyenne communautaire. Aide contrainte jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte dans l arrondissement de Bruxelles en 2011, ce qui représente 0,9 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Bruxelles se situe en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 3 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 1,1 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en 2011 Comme on l a vu plus haut, les interventions des SAJ/SPJ sont très variées. Certains jeunes sont immédiatement réorientés vers un service de première ligne adaptés à leurs besoins, tandis que d autres feront l objet d une aide spécialisée qui peut durer de quelques jours à quelques mois, voire quelques années dans les cas les plus difficiles. Afin d avoir une idée plus précise de ce que représentent réellement les jeunes pris en charge par l aide à la jeunesse, il y a lieu de prendre en compte le nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement au cours d une année de référence. Aide consentie En moyenne, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie dans l arrondissement de Bruxelles en 2011, ce qui représente 0,7 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Bruxelles se situe nettement en dessous de la Aide contrainte En moyenne, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte dans l arrondissement de Bruxelles en 2011, ce qui représente 0,7 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Bruxelles se situe légèrement en dessous de la

65 moyenne communautaire. moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 1,2 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 0,8 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Le genre Aide consentie En 2011, le SAJ de Bruxelles est intervenu pour filles (45 %) et garçons (55 %). Par rapport à l aide consentie en FWB, il y a proportionnellement un peu plus de garçons pris en charge dans l aide consentie dans l arrondissement de Bruxelles. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SAJ sont intervenu en 2011 pour filles (48 %) et garçons (52 %). Aide contrainte En 2011, le SPJ de Bruxelles est intervenu pour filles (47 %) et garçons (53 %). L arrondissement de Bruxelles ne diffère guère de l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SPJ sont intervenu en 2011 pour filles (46 %) et garçons (54 %) Les jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 Sont ici pris en compte les jeunes qui entrent dans l aide à la jeunesse parce qu ils sont en difficulté ou en danger jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011 dans l arrondissement de Bruxelles. 48 % des jeunes pris en charge en 2011 dans l arrondissement de Bruxelles l ont été pour la première fois, ce qui situe l arrondissement de Bruxelles nettement au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 42 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie. 59

66 L âge au moment de la première prise en charge Pourcentage de jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 par tranche d'âge (arrondissement de Bruxelles) 25% 20% 21% 20% 18% 19% 21% 20% 15% 14% 13% 13% 13% 13% 14% BRUXELLES FWB 10% 5% 0% 0-2 ans 3-5 ans 6-8 ans 9-11 ans ans ans Un jeune sur cinq pris en charge pour la première fois en 2011 a moins de 3 ans (545 enfants). Plus de la moitié de ces enfants (55 %) a moins d un an (300 enfants). La part des enfants de moins de 3 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Bruxelles se situe dans la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, enfants de moins de 3 ans ont été pris en charge pour la première fois en Un peu plus de la moitié de ces enfants (51 %) a moins d un an (1.285 enfants) Deux jeunes sur cinq pris en charge pour la première fois (38 %) a entre 12 et 17 ans (973 jeunes). La part des jeunes entre 12 et 17 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Bruxelles est légèrement inférieure à celle de la Communauté. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes de 12 à 17 ans ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 39 % des jeunes pris en charge pour la première fois en

67 2.1.5 L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Lors d une prise en charge via la permanence sociale du SAJ, le demandeur est reçu par un délégué avec lequel il a un entretien permettant d exposer la situation. Le délégué procède à une première analyse et à une première orientation sous la houlette d un délégué en chef et d un conseiller. Cet entretien peut aussi se faire par téléphone. Une spécialisation de certains délégués dans la prise en charge des premières demandes dans le cadre des permanences sociales existe depuis plusieurs années dans certains arrondissements (Liège, Bruxelles, Charleroi, Nivelles, Verviers) et se met progressivement en place dans d autres arrondissements (Namur, Dinant, Tournai) jeunes ont été pris en charge par la permanence sociale en 2011 dans l arrondissement de Bruxelles, ce qui représente 26 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Bruxelles se situe en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 30 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été par la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet jeunes ont été pris en charge suite à un courrier ou à une apostille du Parquet en 2011 dans l arrondissement de Bruxelles, ce qui représente 35 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Bruxelles se situe au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 31 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été suite à un courrier ou une apostille du Parquet Les demandeurs Nous disposons des informations relatives aux personnes qui sollicitent l intervention de l aide à la jeunesse dans l arrondissement de Bruxelles pour jeunes. Une demande d aide à l égard d un jeune peut être formulée par plusieurs demandeurs. Quatre types de demandeurs ont été identifiés : Le jeune ; La famille, c'est-à-dire, les parents, la famille élargie et les familiers au sens du décret du 4 mars 1991 ; 61

68 Les intervenants de la sphère judiciaire : le Parquet, la police, les juges de la jeunesse, les avocats, les services d aide aux victimes, etc. ; Les services de première ligne, lesquels font l objet de subdivisions : Les services de première ligne du secteur scolaire : Ecoles, centres PMS, services de promotion de la santé à l école (PSE), médiateurs scolaires, internats, services d accrochage scolaire ; Les services de première ligne relevant de l aide sociale générale : CPAS, centres d accueil pour adultes, les services d aides familiales ; Les services de première ligne du secteur de la petite enfance : TMS, consultations prénatales, crèches ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé physique : hôpitaux et médecins ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé mentale : service de santé mentale, thérapeutes, hôpitaux psychiatriques, SRJ ; Les services d aide en milieu ouvert (AMO) ; Les équipes SOS-Enfants. 62

69 Tableau 5 : Les personnes ou services qui ont fait une demande par rapport à un jeune en 2011 Arrondissement de Bruxelles La demande émane : Nombre de jeunes Pourcentage de concernés jeunes concernés Le jeune 183 6% Les parents, famille, familiers % Les intervenants judiciaires % Les services de première ligne % Dans un tiers des cas, la demande émane des parents, de la famille élargie ou des familiers du jeune, ce qui situe l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire. Lorsque la demande provient des parents, de la famille élargie ou des familiers, près de neuf fois sur dix, la demande émane des parents (87%, soit situations), ce qui se décline comme suit : - Dans deux tiers des cas (66%), la demande vient de la mère seule (655 situations). - Dans un quart des cas (28%), la demande émane du père seul (281 situations). Dans 6 % des cas, c est le jeune qui demande l intervention du SAJ (183 situations). Ceci situe l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des jeunes. Si on regroupe les demandes faites par la famille et par le jeune lui-même, deux demandes sur cinq (40 %) sont formulées par un bénéficiaire de l aide (1.332 situations). Trois demandes sur dix (31 %) proviennent d un intervenant de la sphère judiciaire (1.022 situations). Ces demandes émanent dans la plupart des cas du Parquet (90%, soit 924 situations). Plus d un quart des demandes viennent des services de première ligne (28%, soit 909 situations), ce qui situe l arrondissement de Bruxelles au dessus de la moyenne communautaire. Trois fois sur cinq, la demande provient de la sphère scolaire (59 %, soit 539 situations), essentiellement des écoles (419 situations) et des centres PMS (79 situations). Ceci situe l arrondissement de Bruxelles au-dessus de la moyenne communautaire. Dans 15 % des cas, la demande vient du secteur de la santé physique (134 situations), essentiellement des hôpitaux (120 situations). Ceci situe l arrondissement de Bruxelles nettement au dessus de la moyenne communautaire qui est de 12 % de demandes provenant du secteur de la santé physique. 7 % des demandes émanent des équipes SOS-Enfants (60 situations). Ceci situe l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des équipes SOS-Enfants. 7 % des demandes émanent du secteur de l aide sociale générale (60 situations), essentiellement des centres d accueil pour adultes (25 situations) et des CPAS (20 situations). Ceci situe l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire. 63

70 Dans 6 % des cas, la demande provient du secteur de la santé mentale (56 situations). L arrondissement de Bruxelles se situe dans la moyenne communautaire. Dans 5 % des cas, la demande provient du secteur de la petite enfance (41 situations), essentiellement des consultations prénatale de l ONE (24 situations) et des TMS (14 situations). L arrondissement de Bruxelles se situe en dessous de la moyenne communautaire qui est 6% de demandes provenant du secteur de la petite enfance. 12 demandes viennent des AMO (1 %). Pourcentage de jeunes pour lesquels une demande a été formulée par type de demandeurs - Arrondissement de Bruxelles 70% 60% 50% 45% 40% 30% 35% 31% 34% 28% 25% Bruxelles FWB 20% 10% 6% 8% 0% Jeune Parents, famille, familliers Intervenants judiciaires Service de première ligne Ce graphique montre que, comparativement à l ensemble de la FWB, il y a dans l arrondissement de Bruxelles sensiblement plus de demandes qui proviennent des parents, de la famille et des familiers des jeunes et sensiblement plus de demandes provenant des services de première ligne, Les demandes Nous disposons de l information relative à la demande formulée pour jeunes pris en charge par le SAJ de Bruxelles. 64

71 Tableau 6 : Les demandes formulées au moment de la première demande en 2011 Arrondissement de Bruxelles Nature de la demande Nombre de % de jeunes jeunes concernés Aide dans le milieu de vie % Placement % Renseignements, informations 169 5% Conseils 96 3% Aide financière 65 2% Mise en autonomie 33 1% Coordination 30 1% Dans trois quart des cas, la demande porte sur un suivi dans le milieu de vie, ce qui situe l arrondissement de Bruxelles nettement au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 58 % de demande d aide dans le milieu de vie. Une fois sur huit, une demande de placement est formulée (13 %), ce qui est supérieur à la proportion des jeunes pour lesquels la demande porte sur un placement au niveau de la FWB dans son ensemble (10 %). Dans 5 % des cas, la demande est une demande d informations ou de renseignements, ce qui situe l arrondissement de Bruxelles nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est de 25 % de demandes de renseignements et d informations. Dans 3 % des cas, il s agit d une demande de conseils ce qui situe l arrondissement de Bruxelles très en dessous de la moyenne communautaire qui est de 24 % de demandes de conseils. Dans 1 % des cas, la demande porte sur la coordination de l aide 2, ce qui situe à nouveau l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire qui est de 4 % de demandes de coordination. Les demandes d aide financière et de mise en autonomie sont marginales comme on l observe à l échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles Les motifs de prises en charge Les motifs de prise en charge sont encodés par les SAJ et SPJ : d une part, pour chaque prise en charge de jeune dans le cadre de la permanence sociale du SAJ, ou suite à l ouverture d un dossier sur base d un courrier ou d une apostille du Parquet, ainsi qu au terme des investigations sociales, si celles-ci ne débouchent pas sur un programme d aide. d autre part, pour chaque programme d aide 3 (proposition d aide faite par le conseiller de l aide à la jeunesse et décidée en accord avec les parents et le jeune de plus de 14 ans) et pour chaque application de mesures (décision prise par le directeur de l aide à la jeunesse en application d un jugement du Tribunal de la jeunesse sur base de l article 38 du décret du 4 mars 1991). NB. La même demande a été adressée au SPJ de Bruxelles lors de la réception d une ordonnance du Juge de la jeunesse ou d un jugement du Tribunal de la jeunesse pris en application de l article 8 de l ordonnance bruxelloise du 29 avril En référence à l article 36 4 du décret du 4 mars Ou renouvellement de programme d aide 65

72 Les différents motifs d intervention ont été organisés sous la forme d un arbre hiérarchique de motifs. Cet arbre reprend toute la gamme de motifs les plus communément utilisés. Le principe n est pas d identifier tout ce qui peut poser problème dans la situation du jeune mais bien de focaliser l attention sur les composantes principales de la problématique traitée au moment de la prise en charge, sur les motifs d intervention sur lesquels la proposition ou la décision de prise en charge repose. On notera que la description des motifs de prise en charge nous renseigne sur la manière dont l intervenant perçoit la situation. Cette perception influencera sa manière d intervenir auprès du jeune et de la famille. L arbre des motifs est divisé en plusieurs grandes catégories qui décrivent les problématiques suivantes : Difficultés du jeune lui-même Difficultés liées aux problèmes personnels des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Problèmes relationnels entre adultes au sein de la famille Difficultés financières et matérielles Maltraitance Chaque catégorie est elle-même subdivisée. 66

73 Pour bien comprendre l idée de la structure hiérarchique des motifs d intervention, voici un exemple : Parmi les motifs d intervention, on trouve les «Difficultés du jeune lui-même» (code 11000). Ce type de difficultés est détaillé de la manière suivante : PROBLEMES DE SANTE PHYSIQUE DU JEUNE PROBLEMES LIES AU DEVELOPPEMENT DU JEUNE DIFFICULTES PSYCHOLOGIQUES DU JEUNE ASSUETUDES DU JEUNE PROBLEMES DE COMPORTEMENTS PROBLEMES LIES A LA SCOLARITE FUGUE AUTRES DIFFICULTES LIEES A LA SITUATION DU JEUNE LUI-MEME La catégorie «Problèmes liés à la scolarité» est détaillée comme suit : ABSENTEISME SCOLAIRE RENVOI SCOLAIRE REFUS D'INSCRIPTION SCOLAIRE PHOBIE SCOLAIRE AUTRES DIFFICULTES EN LIEN AVEC LA SCOLARITE De plus, chaque fois que cela s est avéré nécessaire, la catégorie est expliquée dans la grille des motifs. L intervenant peut choisir le niveau de précision souhaité pour décrire la problématique du jeune. De même, il peut choisir dans la liste autant de motifs que nécessaire. L arbre des motifs d intervention est présenté en annexe. Il est important de comprendre qu en raison de la structure de l arbre des motifs 4 et de la possibilité de choisir le niveau de précision dans la mention du motif, il n est pas possible à ce stade de faire une comparaison entre niveaux de motifs. Cela veut dire que chaque fréquence d utilisation de motifs ne peut être mise en comparaison 4 Hiérarchie non symétrique 67

74 qu avec la fréquence de motifs de même niveau. Exemple : la fréquence de la famille «Difficultés personnelles des parents» (code 12000) ne peut être mise en comparaison qu avec les fréquences des motifs de code (difficultés du jeune lui-même) ou de code (difficultés des parents à assumer leur rôle parental) Il n est donc pas possible de comparer cela avec les motifs 11100, ni même les motifs 12100, L analyse se fera donc toujours pallier par pallier. Remarque : étant donné que plusieurs motifs peuvent être attribués à chaque prise en charge d un même jeune, la plupart des totaux que nous pourrions effectuer sur les chiffres observés ne font pas 100%. Cette variation est normale et dépend non seulement de la complexité des données mais aussi de la fiabilité des encodages. Dans nos analyses comparatives des résultats, le point de repère principal sera presque toujours le total du nombre de jeunes qui se sont vus attribuer au moins un des motifs de la famille étudiée lors de leur prise en charge en Ainsi, lorsque nous parlons du total des jeunes en difficulté ou en danger en 2011, il s agira toujours, ici, du nombre de jeunes pour lesquels la prise en charge en 2011 est accompagnée d au moins un motif de prise en charge. Sont ici pris en compte les motifs d intervention pour les jeunes ayant eu au moins une mesure débutant dans l année

75 Aide consentie Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SAJ de Bruxelles pour jeunes pris en charge dans l aide consentie, soit pour 69 % des jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 1,7 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide consentie, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 81 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 ( jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,1 motifs par jeune. Aide contrainte Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SPJ de Bruxelles pour 186 jeunes pris en charge dans l aide contrainte, soit pour 10 % des jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,4 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide contrainte, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 37 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 (9.165 jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,5 motifs par jeune Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Pourcentage de jeunes pris en charge dans l'aide consentie selon le type de motifs de prise en charge - Arrondissement de BRUXELLES 100% 90% 80% 70% 60% 50% 51% 44% BRUXELLES FWB 40% 37% 30% 20% 10% 25% 30% 30% 25% 20% 27% 12% 11% 14% 0% Difficultés de jeunes Relations conflictuelles au sein de la famille Difficultés personnelles des parents Maltraitance Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Difficultés matérielles et financières Parmi les jeunes pris en charge dans l aide consentie dans l arrondissement de Bruxelles, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : 69

76 La moitié des jeunes est prise en charge notamment 5 en raison de difficultés personnelles (51 %, soit jeunes), ce qui situe l arrondissement de Bruxelles au-dessus de la moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (44 %, soit jeunes). Un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de la famille (25 %, soit 828 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison de difficultés personnelles des parents (25 %, soit 825 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire (37 %, soit jeunes). Un jeune sur cinq est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (20 %, soit 636 jeunes), ce qui place l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Un jeune sur huit est pris en charge notamment en raison des difficultés des parents à assumer leur rôle parental (12 %, soit 383 jeunes), ce qui place l arrondissement de Bruxelles nettement en dessous de la moyenne communautaire (27 %, soit jeunes). Un peu plus d un jeune sur dix est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles, (11 %, soit 359 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire (14 %, soit jeunes) LES DIFFICULTES DU JEUNE LUI-MEME 51 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Bruxelles rencontrent des difficultés personnelles (1.666 jeunes). Plus de deux fois sur cinq, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (44 %, soit 730 jeunes). Parmi ces jeunes, Pour sept sur dix, il s agit d absentéisme scolaire (70 %, soit 512 jeunes). Dans un tiers des cas, le jeune présente des problèmes de comportement (35 %, soit 583 jeunes). 15 % des jeunes rencontrent des difficultés psychologiques (256 jeunes). Un jeune sur dix est pris en charge pour des fugues (10 %, soit 173 jeunes). 83 jeunes ont été pris en charge car leurs difficultés résultaient de leur situation de MENA, ce qui représente 5 % des jeunes pris en charge en raison de leurs difficultés personnelles et 12 jeunes filles ont été prises en charge car leurs difficultés résultaient 5 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 70

77 d une grossesse, ce qui représente 0,7 % des jeunes pris en charge en raison de difficultés personnelles LES PROBLEMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 25 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Bruxelles sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (828 jeunes). La moitié des jeunes est confrontée à la séparation conflictuelle de ses parents (52 %, soit 432 jeunes). Deux jeunes sur cinq sont aux prises avec de la violence intrafamiliale (39 %, soit 326 jeunes). Parmi ces jeunes, Plus de la moitié sont aux prises avec des situations de violence conjugale dans leur famille (55 %, soit 180 jeunes). Un jeune sur cinq est aux prises avec des conflits au sein de la famille (19 %, soit 154 jeunes) LES DIFFICULTES PERSONNELLES DES PARENTS 25 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Bruxelles sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (825 jeunes). Dans deux cas sur cinq, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques ou psychiatrique de ses parents (41 %, soit 339 jeunes). Un peu plus d un quart des jeunes a des parents qui présentent des problèmes d assuétudes (28 %, soit 227 jeunes). Parmi ces jeunes, Trois sur cinq sont confrontés à des parents alcooliques (62%, soit 141 jeunes) ; Un quart a des parents qui ont un problème de toxicomanie (27 %, soit 61 jeunes). 43 jeunes rencontrent des difficultés suite au décès d un de leurs parents, ce qui représente 5 % des jeunes pris en charge en raison d une difficulté personnelle de leurs parents, et 32 jeunes sont en difficulté suite à l incarcération d un de leurs parents, ce qui représente 4 % des jeunes pris en charge en raison d une difficulté personnelle de leurs parents. 71

78 LA MALTRAITANCE 20 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Bruxelles sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (636 jeunes). Un peu plus de deux jeunes sur cinq sont confrontés à de la négligence grave (44 %, soit 282 jeunes). Dans un quart des cas, il est précisé qu il s agit de négligence physique (23 %, soit 64 jeunes). Dans 17% des cas, il est précisé qu'il s agit de négligence éducative (48 jeunes). Dans 8 % des cas, il est précisé qu il s agit de négligence affective (8%, soit 22 jeunes). Pour deux jeunes sur cinq, il s agit de suspicion de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (42 %, soit 267 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions. Pour un jeune sur sept, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (14 %, soit 88 jeunes). Dans plus de la moitié des cas, il est précisé qu il s agit d une maltraitance sexuelle intrafamiliale (58 %, soit 51 jeunes). Dans 5 % des cas, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (33 jeunes) LES DIFFICULTES DES PARENTS A ASSUMER LEUR ROLE PARENTAL 12 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Bruxelles sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (383 jeunes). Sept fois sur dix, les parents sont dépassés par leur rôle éducatif (69 %, soit 264 jeunes). Un tiers des jeunes a des parents qui les mettent en difficulté par des attitudes éducatives inadéquates (32 %, soit 123 jeunes) LES DIFFICULTES MATERIELLES ET FINANCIERES 11 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Bruxelles le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (359 jeunes). Dans la moitié des cas, il s agit de problèmes de logement (50 %, soit 178 jeunes) ; 72

79 Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Le faible taux d enregistrement des motifs de prise en charge par le SPJ de Bruxelles (pour 10 % des jeunes seulement) ne permet pas une analyse des motifs de prise en charge dans l aide contrainte à Bruxelles Les prises en charge Par prise en charge, on entend toute décision ou intervention d un conseiller de l aide à la jeunesse ou d un directeur de l aide à la jeunesse : prise en charge dans le cadre de la permanence sociale, investigations sociales, suivi délégué, collaboration avec un service de première ligne, coordination, aide dans le milieu de vie et hébergement. Ne sont pas prises en compte ici les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Sont ici pris en considération : - les jeunes qui ont été pris en charge uniquement dans le cadre des permanences sociales des SAJ, - les jeunes qui ont fait l objet d investigations sociales sans qu elles aboutissent à un programme d aide, - les jeunes qui ont fait l objet d un programme d aide prévoyant un suivi d un délégué et/ou la collaboration avec des services de première ligne sans intervention d un service agréé par l aide à la jeunesse, d une famille d accueil ou d un autre prestataire, - les jeunes qui sont en attente d une prise en charge par un service agréé par l aide à la jeunesse, une famille d accueil ou un autre prestataire. Aide consentie jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide consentie dans l arrondissement de Bruxelles en 2011, ce qui représente 52 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 dans l arrondissement. L arrondissement de Bruxelles se situe au niveau de la moyenne communautaire. Aide contrainte 108 jeunes ont été pris en charge en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide contrainte dans l arrondissement de Bruxelles en 2011, ce qui représente 5 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en 2011 de l arrondissement. L arrondissement de Bruxelles se situe en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 52 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en FWB en En Fédération Wallonie-Bruxelles, 836 jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide contrainte, ce qui représente 7 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en FWB en

80 Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Bruxelles ont pris, en 2011, mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 21 % des mesures de ce type prises dans l aide consentie en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 2 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide consentie confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide contrainte Dans l arrondissement de Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. Les directeurs de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Bruxelles ont pris, en 2011, mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 23 % des mesures de ce type prises dans l aide contrainte en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 2 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide contrainte confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Par aide dans le milieu de vie, on entend toute forme d aide apportée aux jeunes sans qu ils soient retirés de leur milieu de vie. Exemple : prise en charge réalisée par les délégués seuls (permanence sociale, coordination, ), prise en charge en internat scolaire, interventions des services agréés qui apportent une aide aux jeunes dans leur milieu de vie, Par aide hors du milieu de vie, on entend toute forme d hébergement du jeune en dehors de son milieu familial. 74

81 Exemple : hébergement dans les services agréés par l aide à la jeunesse (centre d accueil d urgence, centre d observation et d orientation, ), les prises en charge en famille d accueil suivie ou non par un service de placement familial, Aide consentie Dans l arrondissement de Bruxelles, en moyenne quotidienne, 571 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 32 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 27 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. Aide contrainte Dans l arrondissement de Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 59 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 56 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Bruxelles, en moyenne quotidienne, 513 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 48 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 53 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. Aide contrainte Dans l arrondissement de Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 70 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 62 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. 75

82 Tableau 7 : Les prises en charge en moyenne quotidienne selon le type de prise en charge Arrondissement de Bruxelles Aide consentie Aide contrainte Type de prise en charge Nbre. moyen de jeunes faisant l'objet d'au moins une de ces mesures Famille d accueil encadrée ou non encadrée Prise en charge de frais Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. de Bruxelles % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. de Bruxelles % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge % % % % ponctuels SAAE % % SAIE 59 6% 76 5% Internat scolaire % 69 5% COE 82 8% % PPP 55 5% 55 4% SASPE 32 3% 55 4% SRJ 44 4% 116 8% Hôpitaux 19 2% 53 4% Service non agréé 1 0% 1 0% Maison maternelle 14 1% 6 0% Famille d accueil urgence et 8 1% 8 1% court terme CAU 6 1% 4 0% Centre de jour 0 0% 0 0% COO 7 1% 16 1% CAEVM 0 0% 0 0% CAS 6 1% 5 0% CPA 1 0% 0 0% Pour rappel, les prises en charge des jeunes sont tributaires de l offre de services disponibles et de la répartition de celle-ci dans l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 76

83 Aide consentie Dans l arrondissement de Bruxelles, en moyenne quotidienne, Un jeune sur cinq est confié à une famille d accueil (22 %, soit 234 jeunes). Dans la moitié des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (59 %, soit 137 jeunes), ce qui place l arrondissement de Bruxelles au-dessus de la moyenne communautaire. Les conseillers de l arrondissement de Bruxelles ont proportionnellement moins recours aux familles d accueil que l ensemble des conseillers en FWB. 15 % des jeunes sont confiés à un SAAE (160 jeunes). Les conseillers de l arrondissement de Bruxelles ont proportionnellement un peu moins recours aux SAAE que l ensemble des conseillers en FWB. Près de 3 jeunes sur dix sont aidés par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (28 %, soit 297 jeunes). Les conseillers de l arrondissement de Bruxelles prennent davantage de frais en charge que l ensemble des conseillers en FWB. Un jeune sur dix est pris en charge par un internat scolaire (11 %, soit 123 jeunes). 6% des jeunes sont aidés par un SAIE (59 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Bruxelles ont proportionnellement moins recours aux SAIE que dans l ensemble des conseillers en FWB. 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (82 jeunes). En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Un quart de jeunes (26 %) est confié à une famille d accueil (1.524 jeunes). Dans près d un cas sur deux, cette famille est encadrée par un service de placement familial (48 %, soit 733 jeunes). Près d un jeune sur cinq est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (1.119 jeunes). Un jeune sur six est confié à un SAAE (993 jeunes). 13 % est aidé par un SAIE (724 jeunes). Aide contrainte Dans l arrondissement de Bruxelles, en moyenne quotidienne, Un quart des jeunes est confié à un SAAE (25 %, soit 364 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Bruxelles un peu en dessous de la moyenne communautaire. Trois jeunes sur dix sont confiés à une famille d accueil (28%, soit 406 jeunes). Dans trois quart des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (74 %, soit 302 jeunes). 14 % des jeunes sont aidés par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (197 jeunes). Les juges de la jeunesse de l arrondissement de Bruxelles ont davantage recours à ce type de mesure que les directeurs en FWB. 5 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (69 jeunes). Les juges de la jeunesse de l arrondissement de Bruxelles ont moins recours à ce type de mesure que les directeurs en FWB. 8 % des jeunes sont pris en charge par un SRJ (116 jeunes). 5 % des jeunes sont aidés par un SAIE (76 jeunes). Les juges de la jeunesse de l arrondissement de Bruxelles ont moins recours à ce type de mesure que les directeurs en FWB. 13 % des jeunes sont pris en charge par un COE (195 jeunes). Les juges de la jeunesse de l arrondissement de Bruxelles ont proportionnellement beaucoup plus souvent recours à ce type de mesure que les directeurs en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Trois jeunes sur dix (31 %) sont confiés à une famille d accueil (1.898 jeunes). Dans plus de la moitié des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (56 %, soit jeunes). Plus d un quart des jeunes (28 %) est confié à un SAAE (1.725 jeunes). Un jeune sur dix est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (629 jeunes). 9 % des jeunes sont pris en charge par un 77

84 12 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (691 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (472 jeunes). SRJ (542 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (519 jeunes). 7 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (414 jeunes). 7 % sont aidés par un SAIE (407 jeunes) La durée totale de prise en charge Par durée totale de prise en charge, on entend la durée entre le début de la première prise en charge du jeune et la fin de sa dernière prise en charge encodée. Les périodes pour lesquelles il n y a aucune prise en charge (encodées) sont neutralisées. Exemple : Jeune 1 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2009 Fin de la prise en charge : 1 er mars Durée totale de la prise en charge = 365 jours Jeune 2 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2007 Fin de cette prise en charge : 1 er avril Nouvelle prise en charge : 1 er juin 2009 Fin de la prise en charge : 31 août Durée totale de la prise en charge : 31 jours + 92 jours = 123 jours La durée totale de prise en charge a été calculée pour l ensemble des jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour en Aide consentie Dans l arrondissement de Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 20 mois, soit 1 an et 8 mois, ce qui situe l arrondissement de Bruxelles en dessous de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 1 jour. Un quart des jeunes a été pris en charge moins d un mois et demi. Un jeune sur deux est pris en charge moins de 9 mois 6. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 25 mois, soit plus de 2 Aide contrainte Dans l arrondissement de Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 65 mois, soit 5 ans et 5 mois, ce qui situe l arrondissement de Bruxelles au-dessus de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 20 mois, soit un 1 an et huit mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 33 mois, soit 2 ans et 7 mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 53 mois, soit 4 ans et sept 6 Cette valeur représente également la médiane, c'est-à-dire la valeur qui sépare l ensemble des observations en deux. Cette valeur exprime mieux que la moyenne la tendance centrale d une distribution asymétrique. 78

85 ans et 1 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 51 mois, soit plus de 4 ans et 3 mois. Dans l aide consentie, la durée de prise en charge est globalement plus courte dans l arrondissement de Bruxelles que dans l ensemble de la FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 24 mois, soit 2 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge moins de 8 jours. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 88 jours, soit moins de 3 mois Un jeune sur deux est pris en charge moins d un an. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 30 mois, soit plus de 2 ans et demi. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 62 mois, soit plus de 5 ans et 2 mois. mois. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 86 mois, soit plus de 7 ans et 2 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 128 mois, soit plus de 10 ans et 8 mois. Dans l aide contrainte, la durée de prise en charge est globalement plus longue dans l arrondissement de Bruxelles que dans l ensemble de la FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 60 mois, soit 5 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 17 mois, soit un 1 an et 5 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 28 mois, soit 2 ans et 4 mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 4 ans. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 80 mois, soit plus de 6 ans et 8 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 121 mois, soit plus de 10 ans et 1 mois. 79

86 2.1.9 Les judiciarisations Aide consentie 364 jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 7 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Bruxelles. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 9 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie. Aide contrainte Ces 364 jeunes représentent 16 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Bruxelles en Ces jeunes représentent 25 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture, c'est-à-dire la raison pour laquelle il est mis fin à l intervention de l aide à la jeunesse, sont encodés au moment de l encodage de la décision de clôture du dossier. Un jeune peut voir son dossier s ouvrir et se clôturer plusieurs fois au cours de la même année. Aide consentie jeunes pris en charge par le SAJ de Bruxelles ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 48 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SAJ de Bruxelles en Ceci situe l arrondissement de Bruxelles en dessous de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour jeunes, soit 96 % des jeunes pris en charge par le SAJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SAJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 55 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SAJ en Nous disposons des motifs de clôture pour jeunes, soit 93 % des jeunes pris en charge par les SAJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. Aide contrainte 573 jeunes pris en charge par le SPJ de Bruxelles ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 25 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SPJ de Bruxelles en Ceci situe l arrondissement de Bruxelles au-dessus de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour 484 jeunes, soit 85 % des jeunes pris en charge par le SPJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SPJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 10 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SPJ en Nous disposons des motifs de clôture pour 720 jeunes, soit 63% des jeunes pris en charge par les SPJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. 80

87 Les motifs de clôture dans l aide consentie Nous disposons des motifs de clôture dans l aide consentie pour 823 jeunes, soit pour 45 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. Tab 8 Les motifs de clôture aide consentie Arrondissement de Bruxelles Motifs de clôture Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger (grave) Orientation vers les services de première ligne Orientation vers des intervenants judiciaires Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % % % Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté % Majorité 132 5% Pas d'état de danger ou de difficultés 105 4% Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les investigations 96 4% Dans près de la moitié des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (45%, soit jeunes). Dans un cas sur cinq, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ (58 %, soit 454 jeunes). Parmi ces jeunes, Dans un quart des cas, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (25 % soit 121 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (62 %, 75 jeunes) ou vers un centre d accueil pour adultes (18 %, soit 22 jeunes) ; Un jeune sur cinq est orienté vers le secteur de la santé mentale (21 %, soit 104 jeunes). Quatre fois sur cinq, ils sont orientés vers un service de santé mentale (80 %, soit 83 jeunes) ; 81

88 Un jeune sur cinq est orienté vers une AMO (20 %, soit 95 jeunes) ; Une fois sur cinq, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (19 %, soit 92 jeunes). Près d une fois sur deux, il s agit d une orientation vers un médiateur scolaire (48 %, soit 44 jeunes) ; 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (14 jeunes) ; 2 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (9 enfants) ; Aucun jeune n a été orienté vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier. Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (13%, soit 326 jeunes), essentiellement vers le Parquet. Une fois sur dix, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (11 %, soit 270 jeunes). Tab 9 Les motifs de clôture aide consentie FWB Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger % (grave) Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté % Orientation vers des intervenants judiciaires % Pas d'état de danger ou de difficultés % Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les % investigations Majorité 858 5% Trois fois sur dix, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ. Parmi ces jeunes, Un tiers est orienté vers une AMO (33 %, soit jeunes) ; 82

89 Près d un jeune sur cinq est orienté vers le secteur de la santé mentale (19 %, soit 935 jeunes). Trois fois sur cinq, ils sont orientés vers un service de santé mentale (58%, soit 544 jeunes) et une fois sur quatre vers un thérapeute (28%, soit 261 jeunes) ; Une fois sur six, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (17 %, soit 819 jeunes) : vers le centre PMS une fois sur deux (52 %, soit 424 jeunes) et une fois sur quatre vers l école (25 %, soit 206 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (12 %, soit 587 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (68 %, 402 jeunes) ; 4 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (212 jeunes) ; 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (153 enfants), dans trois quart des cas vers une TMS de l ONE ; 2 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (96 jeunes). Dans un quart des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (25%, soit jeunes). Un peu plus d une fois sur 5, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (22 %, soit jeunes) Une fois sur six, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (2.501 jeunes). Pour ces jeunes, Plus de deux fois sur cinq, il s agit d une orientation vers le juge civil (43 %, soit jeunes) ; Dans plus d un tiers des situations, le jeune et ses parents sont orientés vers le Parquet (36 %, soit 890 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un avocat (13 %, soit 318 jeunes) ; Une orientation vers la police intervient près d une fois sur dix (9%, soit 220 jeunes) ; 5 % des jeunes et des familles sont orientés vers un médiateur familial (116 jeunes). Près d une fois sur six, l intervention se termine parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger qui la justifie (15 %, soit jeunes). 83

90 Les motifs de clôture dans l aide contrainte Nous disposons des motifs de clôture dans l aide contrainte pour 484 jeunes, soit pour 85 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. Neuf fois sur dix, l intervention se termine parce qu il n y a plus de danger qui la justifie (87 %, soit 423 jeunes). 84

91 III Arrondissement de Charleroi

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93 Table des matières 1. Données de cadrage Données de population Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse Les services partenaires Les jeunes pris en charge Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en Le genre Les jeunes pris en charge pour la première fois en L âge au moment de la première prise en charge L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les demandeurs Les demandes Les motifs de prises en charge Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Les difficultés du jeune lui-même Les difficultés personnelles des parents Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les problèmes relationnels au sein de la famille La maltraitance Les difficultés matérielles et financières Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte La maltraitance Les difficultés du jeune lui-même Les difficultés personnelles des parents Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les difficultés matérielles et financières Les problèmes relationnels au sein de la famille Les prises en charge Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires La durée totale de prise en charge Les judiciarisations Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture dans l aide consentie Les motifs de clôture dans l aide contrainte

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95 1. Données de cadrage 1.1 Données de population Tableau 1 : Population des jeunes de 0-17 ans par arrondissement judiciaire (1 er janvier 2011) 1 Arrondissement Nombre de Pourcentage jeunes Bruxelles % Liège % Charleroi % Mons % Nivelles % Tournai % Namur % Verviers % Dinant % Huy % Arlon % Neufchâteau % Marche-en-Famenne % FWB % Au 1 er janvier 2011, il y avait jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement judiciaire de Charleroi. L arrondissement de Charleroi est le 3ème arrondissement de la Fédération Wallonie- Bruxelles en nombre de jeunes de moins de 18 ans. 1 Tous les jeunes de l arrondissement judiciaire de Bruxelles sont ici pris en compte. 87

96 Tableau 2 : Population des jeunes de 0-17 ans par commune Arrondissement de Charleroi (1 er janvier 2011) Commune Jeunes de 0-17 ans Population totale % de jeunes de 0-17 ans dans la population de la commune Charleroi % Châtelet % Courcelles % Binche % Manage % Fleurus % Morlanwelz % Pont-à-Celles % Fontaine-l'Evêque % Chapelle-lez-Herlaimont % Thuin % Farciennes % Ham-sur-Heure-Nalinnes % Seneffe % Anderlues % Gerpinnes % Aiseau-Presles % Erquelinnes % Chimay % Les Bons Villers % Montigny-le-Tilleul % Estinnes % Beaumont % Momignies % Lobbes % Sivry-Rance % Merbes-le-Château % Froidchapelle % TOT CHARLEROI % Les jeunes de moins de 18 ans représentent 21 % de la population de l arrondissement de Charleroi, ce qui ne différencie pas la population de l arrondissement de Charleroi de celle de l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les jeunes de moins de moins de 18 ans représentent 21 % de la population. C est à Montigny-le-Tilleul que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus petite (18 %). C est à Farciennes, à Beaumont, à Momignies et à Merbes-le-Château (23 %) que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus élevée. 53 % de la population des jeunes de moins de 18 ans résident à Charleroi, Châtelet, Courcelles ou Binche. Plus d un tiers des jeunes réside à Charleroi (36 %). 88

97 6 % des jeunes de l arrondissement habitent à Châtelet. 5 % des jeunes vivent à Courcelles. 5 % à des jeunes habitent Binche. 1.2 Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) 2 Afin d évaluer le niveau socio-économique de l arrondissement, nous utiliserons l indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) élaboré par l Institut Wallon de l Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS). Cet indicateur est réalisé dans le cadre du Plan de cohésion sociale des villes et communes de Wallonie (décret du 6 novembre 2008). Pour en savoir plus : et, notamment, la liste des variables et la manière de les calculer. Cet indice permet de classer les communes wallonnes en fonction du résultat de l indicateur. Les communes dont la situation est la plus favorable sont en tête de classement et ont un indice négatif. Les communes dont la situation est la moins favorable sont en fin de classement et ont un indice positif. L indice moyen est à zéro. Afin de décrire la situation de l arrondissement, on s intéressera au classement des différentes communes qui le composent. Cette analyse sera complétée par le poids en population de jeunes de moins de 18 ans de ces différentes communes. 2 Source IWEPS (2008) 89

98 Tableau 3 : Indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) Arrondissement de Charleroi Indicateurs synthétiques d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Indicateur synthétique final communes Score de la commune Classement de la commune* Ham-sur-Heure -7, Gerpinnes -4, Montigny-le-Tilleul -3, Pont-à-Celles -2, Les Bons Villers -1, Lobbes -1, Thuin -0, Seneffe 0, Sivry-Rance 2, Merbes-le-Château 2, Estinnes 3, Beaumont 3, Chimay 5, Aiseau-Presles 5, Erquelinnes 6, Froidchapelle 6, Fleurus 7, Chapelle-lez-Herlaimont 7, Morlanwelz 7, Binche 7, Manage 8, Courcelles 8, Momignies 8, Anderlues 8, Fontaine-l'Evêque 9, Châtelet 12, Charleroi 14, Farciennes 15, L arrondissement de Charleroi est composé de 28 communes. 21 des 28 communes de l arrondissement de Charleroi font partie de la moitié des communes ayant la situation la moins favorable (131 dernières communes). Plus de quatre jeunes sur cinq de l arrondissement de Charleroi résident dans ces communes (87 %). 90

99 1 commune (Ham-sur-Heure) fait partie des 10 % de communes ayant la situation la plus favorable (26 premières communes du classement). Cette commune représente 2 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Charleroi. 3 communes (Ham-sur-Heure, Gerpinnes et Montignies-le-Tilleul) font partie des 25 % de communes ayant la situation la plus favorable (65 premières communes du classement). Ces communes représentent 5 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Charleroi. 17 communes (Beaumont, Chimay, Aiseau-Preles, Erquelinnes, Froidchapelle, Fleurus, Chapelle-Lez-Herlaimont, Morlanwez, Binche, Manage, Courcelles, Momignies, Anderlues, Fontaine-L Evêque, Châtelet, Charleroi, Farcienne) font partie des 25 % de communes ayant la situation la moins favorable (65 dernières communes du classement). Ces communes représentent 82 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Charleroi. 8 communes (Manage, Courcelles, Momignies, Anderlues, Fontaine-L Evêque, Châtelet, Charleroi, Farcienne) font partie des 10 % des communes ayant la situation la moins favorable (26 dernières communes du classement). Ces communes représentent 60 % de la population des jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement de Charleroi. 1.3 Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse 91

100 Nombre d'amo Nombre de SAAE Capacité SAAE Nombre de SPF Capacité SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO C o m m un e IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Aiseau-Presles Anderlues Beaumont 1 15 Binche 1 10 Chapelle-lez- Herlaimont Charleroi Châtelet Chimay Courcelles 1 Erquelinnes Estinnes Farciennes Fleurus 1 Fontaine-l'Evêque Froidchapelle Gerpinnes Ham-sur-Heure- Nalinnes Les Bons Villers 1 20 Lobbes Dont une AMO 24h/24

101 93 Nombre d'amo Nombre de SAAE Capacité SAAE Nombre de SPF Capacité SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO C o m m un e IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Manage 1 35 Merbes-le-Château Momignies Montigny-le-Tilleul Morlanwelz Pont-à-Celles Seneffe 1 Sivry-Rance 1 Thuin 1 Total

102 1.3.2 Les services partenaires Nous reprenons ici certains types de services avec lequel l aide à la jeunesse travaille régulièrement tels les services de santé mentale, les centres d accueil pour adultes, les services spécialisés de la petite enfance (SASPE) qui relèvent de l ONE ou les internats scolaires. Nous avons également recensé des structures offrant des services aux jeunes comme les maisons de jeunes ou les centres d information pour jeunes. Tableau 4 : Les services partenaires Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT INTERNAT SPECIAL ET HACF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCH SRJ EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES SSM Aiseau-Presles 0 1 Anderlues Beaumont Binche Chapelle-lez- Herlaimont 1 Charleroi Châtelet 1 Chimay Courcelles 1 1 Erquelinnes 1 Estinnes 1 Farciennes Fleurus Fontaine-l'Evêque 2 1 Froidchapelle 94

103 Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT INTERNAT SPECIAL ET HACF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCH SRJ EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES SSM Gerpinnes 1 Ham-sur-Heure- Nalinnes Les Bons Villers Lobbes 1 1 Manage 1 Merbes-le-Château Momignies 1 Montigny-le-Tilleul 2 1 Morlanwelz 1 1 Pont-à-Celles Seneffe Sivry-Rance Thuin 1 1 Total

104 2. Les jeunes pris en charge 2.1 Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en 2011 Il s agit ici de compter tous les jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour dans l aide à la jeunesse, qu il s agisse d un jeune qui a été pris en charge à l occasion d une permanence sociale et a ensuite été réorienté vers un service de première ligne ou d un jeune qui a été pris en charge tout au long de l année et qui l était déjà la ou les années précédentes. Aide consentie jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie dans l arrondissement de Charleroi en 2011, ce qui représente 4,2 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Charleroi se situe au-dessus de la moyenne communautaire. Aide contrainte jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte dans l arrondissement de Charleroi en 2011, ce qui représente 1,8 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Charleroi se situe au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 3 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 1,1 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en 2011 Comme on l a vu plus haut, les interventions des SAJ/SPJ sont très variées. Certains jeunes sont immédiatement réorientés vers un service de première ligne adaptés à leurs besoins, tandis que d autres feront l objet d une aide spécialisée qui peut durer de quelques jours à quelques mois, voire quelques années dans les cas les plus difficiles. Afin d avoir une idée plus précise de ce que représentent réellement les jeunes pris en charge par l aide à la jeunesse, il y a lieu de prendre en compte le nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement au cours d une année de référence. Aide consentie En moyenne, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie dans l arrondissement de Charleroi en 2011, ce qui représente 1,6 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Charleroi se situe au-dessus de la moyenne Aide contrainte En moyenne, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte dans l arrondissement de Charleroi en 2011, ce qui représente 1,3 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Charleroi se situe au-dessus de la moyenne

105 communautaire. communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 1,2 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 0,8 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Le genre Aide consentie En 2011, le SAJ de Charleroi est intervenu pour filles (48 %) et garçons (52 %). L arrondissement de Charleroi ne diffère pas de la FWB. Aide contrainte En 2011, le SPJ de Charleroi est intervenu pour filles (47 %) et garçons (53 %). Il y a proportionnellement un peu plus de filles prises en charge dans l aide contrainte dans l arrondissement de Charleroi. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SAJ sont intervenu en 2011 pour filles (48 %) et garçons (52 %). En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SPJ sont intervenu en 2011 pour filles (46 %) et garçons (54 %) Les jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 Sont ici pris en compte les jeunes qui entrent dans l aide à la jeunesse parce qu ils sont en difficulté ou en danger jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011 dans l arrondissement de Charleroi. 37 % des jeunes pris en charge en 2011 dans l arrondissement de Charleroi l ont été pour la première fois, ce qui situe l arrondissement de Charleroi en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 42 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie. 97

106 L âge au moment de la première prise en charge Pourcentage de jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 par tranche d'âge (arrondissement de Charleroi) 25% 20% 20% 20% 19% 19% 20% 20% 15% 13% 14% 14% 13% 13% 14% CHARLEROI FWB 10% 5% 0% 0-2 ans 3-5 ans 6-8 ans 9-11 ans ans ans Un jeune sur cinq pris en charge pour la première fois en 2011 a moins de 3 ans (403 enfants). Près de la moitié de ces enfants (45 %) a moins d un an (180 enfants). La part des enfants de moins de 3 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Charleroi est la même que pour l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En Fédération Wallonie-Bruxelles, enfants de moins de 3 ans ont été pris en charge pour la première fois en Un peu plus de la moitié de ces enfants (51 %) a moins d un an (1.285 enfants) Deux jeunes sur cinq pris en charge pour la première fois (40 %) ont entre 12 et 17 ans (762 jeunes). La part des jeunes entre 12 et 17 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Charleroi est légèrement supérieure à celle de la Communauté. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes de 12 à 17 ans ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 39 % des jeunes pris en charge pour la première fois en

107 2.1.5 L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Lors d une prise en charge via la permanence sociale du SAJ, le demandeur est reçu par un délégué avec lequel il a un entretien permettant d exposer la situation. Le délégué procède à une première analyse et à une première orientation sous la houlette d un délégué en chef et d un conseiller. Cet entretien peut aussi se faire par téléphone. Une spécialisation de certains délégués dans la prise en charge des premières demandes dans le cadre des permanences sociales existe depuis plusieurs années dans certains arrondissements (Liège, Bruxelles, Charleroi, Nivelles, Verviers) et se met progressivement en place dans d autres arrondissements (Namur, Dinant, Tournai) jeunes ont été pris en charge par la permanence sociale en 2011 dans l arrondissement de Charleroi, ce qui représente 26 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Charleroi se situe en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 30 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été par la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet 401 jeunes ont été pris en charge suite à un courrier ou à une apostille du Parquet en 2011 dans l arrondissement de Charleroi, ce qui représente 8 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Charleroi se situe nettement en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 31 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été suite à un courrier ou une apostille du Parquet Les demandeurs Nous disposons des informations relatives aux personnes qui sollicitent l intervention de l aide à la jeunesse dans l arrondissement de Charleroi pour jeunes. Une demande d aide à l égard d un jeune peut être formulée par plusieurs demandeurs. Quatre types de demandeurs ont été identifiés : Le jeune ; La famille, c'est-à-dire, les parents, la famille élargie et les familiers au sens du décret du 4 mars 1991 ; 99

108 Les intervenants de la sphère judiciaire : le Parquet, la police, les juges de la jeunesse, les avocats, les services d aide aux victimes, etc. ; Les services de première ligne, lesquels font l objet de subdivisions : Les services de première ligne du secteur scolaire : Ecoles, centres PMS, services de promotion de la santé à l école (PSE), médiateurs scolaires, internats, services d accrochage scolaire ; Les services de première ligne relevant de l aide sociale générale : CPAS, centres d accueil pour adultes, les services d aides familiales ; Les services de première ligne du secteur de la petite enfance : TMS, consultations prénatales, crèches ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé physique : hôpitaux et médecins ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé mentale : service de santé mentale, thérapeutes, hôpitaux psychiatriques, SRJ ; Les services d aide en milieu ouvert (AMO) ; Les équipes SOS-Enfants. 100

109 Tableau 5 : Les personnes ou services qui ont fait une demande par rapport à un jeune en 2011 Arrondissement de Charleroi La demande émane : Nombre de jeunes Pourcentage de concernés jeunes concernés Le jeune % Les parents, famille, familiers % Les intervenants judiciaires % Les services de première ligne % Une fois sur deux (49%), la demande émane des parents, de la famille élargie ou des familiers du jeune. Lorsque la demande provient des parents, de la famille élargie ou des familiers, quatre fois sur cinq la demande émane des parents (1.079 situations), ce qui se décline comme suit : - Plus d une fois sur deux (56%), la demande vient de la mère seule (605 situations). - Dans un quart des cas, (25%), la demande émane du père seul (274 situations). Dans un cas sur huit (12 %), c est le jeune qui demande l intervention du SAJ (337 situations). Ceci situe l arrondissement de Charleroi au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des jeunes. Si on regroupe les demandes faites par la famille et par le jeune lui-même, une demande sur deux (52 %) est formulée par un bénéficiaire de l aide (1.427 situations). Trois demandes sur dix (31 %) proviennent d un intervenant de la sphère judiciaire (861 situations). Ces demandes émanent essentiellement du Parquet (90%, soit 777 situations). Un quart des demandes vient des services de première ligne (26%, soit 707 situations). Trois fois sur cinq, la demande provient de la sphère scolaire (61 %, soit 432 situations), essentiellement des centres PMS (104 situations) et des écoles (100 situations). Ceci situe l arrondissement de Charleroi nettement au-dessus de la moyenne communautaire. Un peu plus d une fois sur dix, la demande émane du secteur de l aide sociale générale (11%, soit 79 situations), essentiellement des CPAS (52 situations) et des centres d accueil pour adultes (18 situations). Ceci situe l arrondissement de Charleroi en dessous de la moyenne communautaire. Une fois sur dix, la demande provient du secteur de la petite enfance (10 %, soit 68 situations), essentiellement des TMS de l ONE (48 situations). L arrondissement de Charleroi se situe au-dessus de la moyenne communautaire. Dans 7 % des cas, la demande vient du secteur de la santé physique (52 situations), essentiellement des hôpitaux (39 situations). Ceci situe l arrondissement de Charleroi en dessous de la moyenne communautaire. Dans 5 % des cas, la demande provient du secteur de la santé mentale (34 situations), essentiellement des services de santé mentale (15 situations) et des SRJ (12 situations). L arrondissement de Charleroi se situe dans la moyenne communautaire. 4 % des demandes viennent des AMO (31 situations). Ceci situe l arrondissement de Charleroi au-dessus de la moyenne communautaire. 101

110 2 % des demandes émanent des équipes SOS-Enfants (16 situations). Ceci situe l arrondissement de Charleroi nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des équipes SOS-Enfants. Pourcentage de jeunes pour lesquels une demande a été formulée par type de demandeurs - Arrondissement de Charleroi 70% 60% 50% 49% 45% 40% 30% 31% 34% 26% 25% Charleroi FWB 20% 10% 12% 8% 0% Jeune Parents, famille, familliers Intervenants judiciaires Service de première ligne Ce graphique montre qu il y a dans l arrondissement de Charleroi proportionnellement plus de demandes provenant des jeunes, de la famille et dans une moindre mesure des services de première ligne. Par contre, il y a moins de demandes qui proviennent du Parquet Les demandes Nous disposons de l information relative à la demande formulée pour jeunes pris en charge par le SAJ de Charleroi. 102

111 Tableau 6 : Les demandes formulées au moment de la première demande en 2011 Arrondissement de Charleroi Nature de la demande Nombre de jeunes % de jeunes concernés Aide ou suivi dans le milieu de vie % Conseils % Renseignements, informations % Placement % Coordination 121 4% Mise en autonomie 34 1% Aide financière 28 1% Sept fois sur dix, la demande porte sur un suivi dans le milieu de vie, ce qui situe l arrondissement de Charleroi nettement au-dessus de la moyenne communautaire qui est 58 % de demande d aide dans le milieu de vie. Trois fois sur dix, il s agit d une demande de conseils, ce qui situe également l arrondissement de Charleroi nettement au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 24 % de demandes de conseils. Une fois sur cinq, la demande est une demande d informations ou de renseignements, ce qui situe l arrondissement de Charleroi en dessous de la moyenne communautaire qui est de 25 % de demandes de renseignements et d informations. Une demande de placement est formulée dans un cas sur huit, ce qui est supérieur à la proportion des jeunes pour lesquels la demande porte sur un placement qui est de 10 %. Dans 4 % des cas, la demande porte sur la coordination de l aide, ce qui situe à nouveau l arrondissement de Charleroi dans la moyenne communautaire qui est de 4 % de demandes de coordination. Les demandes d aide financière et de mise en autonomie sont marginales comme on l observe à l échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles Les motifs de prises en charge Les motifs de prise en charge sont encodés par les SAJ et SPJ : d une part, pour chaque prise en charge de jeune dans le cadre de la permanence sociale du SAJ, ou suite à l ouverture d un dossier sur base d un courrier ou d une apostille du Parquet, ainsi qu au terme des investigations sociales, si celles-ci ne débouchent pas sur un programme d aide. d autre part, pour chaque programme d aide 4 (proposition d aide faite par le conseiller de l aide à la jeunesse et décidée en accord avec les parents et le jeune de plus de 14 ans) et chaque application de mesures (décision prise par le directeur de l aide à la jeunesse en application d un jugement du Tribunal de la jeunesse sur base de l article 38 du décret du 4 mars 1991). N.B. La même demande a été adressée au SPJ de Bruxelles lors de la réception d une ordonnance du Juge de la jeunesse ou d un jugement du Tribunal de la jeunesse pris en application de l article 8 de l ordonnance bruxelloise du 29 avril Ou renouvellement de programme d aide 103

112 Les différents motifs d intervention ont été organisés sous la forme d un arbre hiérarchique de motifs. Cet arbre reprend toute la gamme de motifs les plus communément utilisés. Le principe n est pas d identifier tout ce qui peut poser problème dans la situation du jeune mais bien de focaliser l attention sur les composantes principales de la problématique traitée au moment de la prise en charge, sur les motifs d intervention sur lesquels la proposition ou la décision de prise en charge reposent. On notera que la description des motifs de prise en charge nous renseigne sur la manière dont l intervenant perçoit la situation. Cette perception influencera sa manière d intervenir auprès du jeune et de la famille. L arbre des motifs est divisé en plusieurs grandes catégories qui décrivent les problématiques suivantes : Difficultés du jeune lui-même Difficultés liées aux problèmes personnels des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Problèmes relationnels entre adultes au sein de la famille Difficultés financières et matérielles Maltraitance Chaque catégorie est elle-même subdivisée. 104

113 Pour bien comprendre l idée de la structure hiérarchique des motifs d intervention, voici un exemple : Parmi les motifs d intervention, on trouve les «Difficultés du jeune lui-même» (code 11000). Ce type de difficultés est détaillé de la manière suivante : PROBLEMES DE SANTE PHYSIQUE DU JEUNE PROBLEMES LIES AU DEVELOPPEMENT DU JEUNE DIFFICULTES PSYCHOLOGIQUES DU JEUNE ASSUETUDES DU JEUNE PROBLEMES DE COMPORTEMENTS PROBLEMES LIES A LA SCOLARITE FUGUE AUTRES DIFFICULTES LIEES A LA SITUATION DU JEUNE LUI-MEME La catégorie «Problèmes liés à la scolarité» est détaillée comme suit : ABSENTEISME SCOLAIRE RENVOI SCOLAIRE REFUS D'INSCRIPTION SCOLAIRE PHOBIE SCOLAIRE AUTRES DIFFICULTES EN LIEN AVEC LA SCOLARITE De plus, chaque fois que cela s est avéré nécessaire, la catégorie est expliquée dans la grille des motifs. L intervenant peut choisir le niveau de précision souhaité pour décrire la problématique du jeune. De même, il peut choisir dans la liste autant de motifs que nécessaire. L arbre des motifs d intervention est présenté en annexe. Il est important de comprendre qu en raison de la structure de l arbre des motifs 5 et de la possibilité de choisir le niveau de précision dans la mention du motif, il n est pas possible à ce stade de faire une comparaison entre niveaux de motifs. Cela veut dire que chaque fréquence d utilisation de motifs ne peut être mise en comparaison 5 Hiérarchie non symétrique 105

114 qu avec la fréquence de motifs de même niveau. Exemple : la fréquence de la famille «Difficultés personnelles des parents» (code 12000) ne peut être mise en comparaison qu avec les fréquences des motifs de code (difficultés du jeune lui-même) ou de code (difficultés des parents à assumer leur rôle parental) Il n est pas possible de comparer cela avec les motifs 11100, ni même les motifs 12100, L analyse se fera donc toujours pallier par pallier. Remarque : étant donné que plusieurs motifs peuvent être attribués à chaque prise en charge d un même jeune, la plupart des totaux que nous pourrions effectuer sur les chiffres observés ne font pas 100%. Cette variation est normale et dépend non seulement de la complexité des données mais aussi de la fiabilité des encodages. Dans nos analyses comparatives des résultats, le point de repère principal sera presque toujours le total du nombre de jeunes qui se sont vus attribuer au moins un des motifs de la famille étudiée lors de leur prise en charge en Ainsi, lorsque nous parlons du total des jeunes en difficulté ou en danger en 2011, il s agira toujours, ici, du nombre de jeunes pour lesquels la prise en charge en 2011 est accompagnée d au moins un motif de prise en charge. Sont ici pris en compte les motifs d intervention pour les jeunes ayant eu au moins une mesure débutant dans l année

115 Aide consentie Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SAJ de Charleroi pour jeunes pris en charge dans l aide consentie, soit pour 69 % des jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 4,1 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide consentie, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 81 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 ( jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,1 motifs par jeune. Aide contrainte Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SPJ de Charleroi pour 486 jeunes pris en charge dans l aide contrainte soit pour 27 % des jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,8 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide contrainte, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 37 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 (9.165 jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,5 motifs par jeune Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Pourcentage de jeunes pris en charge dans l'aide consentie selon le type de motifs de prise en charge - Arrondissement de CHARLEROI 100% 90% 80% 70% 60% 57% 50% 40% 30% 44% 43% 37% 41% 27% 34% 32% 30% 30% CHARLEROI FWB 20% 10% 19% 14% 0% Difficultés de jeunes Difficultés personnelles des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Relations conflictuelles au sein de la famille Maltraitance Difficultés matérielles et financières 107

116 Parmi les jeunes pris en charge dans l aide consentie dans l arrondissement de Charleroi, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : Plus de la moitié des jeunes est pris en charge notamment 6 en raison de difficultés personnelles (57 %, soit jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi nettement au-dessus de la moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (44 %, soit jeunes). Pour cette catégorie de motifs, le SAJ de Charleroi se distingue fortement de l ensemble de la FWB. Deux jeunes sur cinq sont pris en charge notamment en raison de difficultés personnelles de leurs parents (43 %, soit jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi audessus de la moyenne communautaire (37 %, soit jeunes). Deux jeunes sur cinq sont pris en charge notamment en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (41 %, soit jeunes), ce qui place l arrondissement de Charleroi nettement au-dessus de la moyenne communautaire (27 %, soit jeunes). Pour cette catégorie de motifs aussi, le SAJ de Charleroi se distingue fortement de l ensemble de la FWB. Un tiers des jeunes est pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de la famille (34 %, soit jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi audessus de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Un tiers des jeunes est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (32 %, soit 957 jeunes), ce qui place l arrondissement de Charleroi légèrement audessus de moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Près d un jeune sur cinq est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles, (19 %, soit 558 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi audessus de la moyenne communautaire (14 %, soit jeunes) LES DIFFICULTES DU JEUNE LUI-MEME 57 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Charleroi rencontrent des difficultés personnelles (1.712 jeunes). Une fois sur deux, le jeune présente des problèmes de comportement (51 %, soit 876 jeunes). Parmi ces jeunes, Plus de deux tiers est pris en charge pour de l intolérance à la frustration (69 %, soit 604 jeunes) ; Trois jeunes sur dix font preuve de violence physique (16 %, soit 95 jeunes) ; 6 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 108

117 Un peu moins d un quart fait usage de menaces verbales (23 %, soit 198 jeunes). Un jeune sur deux est pris en charge pour des problèmes liés à la scolarité (51 %, soit 869 jeunes). Parmi ces jeunes, Pour près de sept jeunes sur dix, il s agit d absentéisme scolaire (69 %, soit 601 jeunes). Trois fois sur dix, l intervenant signale qu il s agit d autres problèmes en lien avec la scolarité sans autre précision (31 %, soit 269 jeunes). Pour l avenir, il serait dès lors intéressant de mieux identifier les problèmes évoqués ici sachant qu il ne s agit pas de renvoi scolaire, de refus d inscription, ni de phobie scolaire. Trois jeunes sur dix rencontrent des difficultés psychologiques (30 %, 509 jeunes). Parmi ces jeunes, Un sur deux traverse un épisode de mal-être à connotation dépressive (51%, 262 jeunes) Un peu plus d un jeune sur dix est pris en charge pour des fugues (12 %, soit 202 jeunes). Un jeune sur quinze présente des problèmes d assuétudes (6 %, soit 101 jeunes). Parmi ces jeunes, Dans deux tiers des cas, il s agit de toxicomanie (65 %, soit 66 jeunes) ; Un jeune sur cinq présente une assuétude aux jeux ou à internet (19 %, soit 19 jeunes) ; Un jeune sur six est pris en charge pour un problème d alcoolisme (16 %, soit 16 jeunes). 14 jeunes ont été pris en charge car leurs difficultés résultaient leur situation de MENA, ce qui représente 1 % des jeunes pris en charge en raison de leurs difficultés personnelles, et 8 jeunes filles ont été prises en charge car leurs difficultés résultaient d une grossesse, ce qui représente 0,5 % des jeunes pris en charge en raison de difficultés personnelles LES DIFFICULTES PERSONNELLES DES PARENTS 43 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Charleroi sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (1.294 jeunes). Dans près de la moitié des cas, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (48 %, soit 617 jeunes). 109

118 Parmi ces jeunes, Plus de la moitié est confrontée à des parents présentant un mal-être à connotation dépressive (56%, soit 343 jeunes); Pour un jeune sur cinq, le parent présente une instabilité affective (20 %, soit 126 jeunes). Un sur huit voit ses parents aux prises avec des problèmes de nature psychiatrique (13%, soit 81 jeunes); Un tiers des jeunes a des parents qui présentent des problèmes d assuétudes (33 %, soit 429 jeunes). Parmi ces jeunes, Trois quart sont confrontés à des parents alcooliques (75%, soit 320 jeunes); Trois jeunes sur dix ont des parents qui ont un problème de toxicomanie (30 %, soit 127 jeunes). Pour un jeune sur six, une des difficultés identifiées est en lien avec des problèmes de comportement de ses parents (comportements violents du parent, intolérance à la frustration) (16 %, soit 207 jeunes). 186 jeunes souffrent du fait qu un de leur parent a disparu de leur vie, ce qui représente 14 % des jeunes pris en charge en raison d une difficulté personnelle de leurs parents, et 114 jeunes ont des difficultés en lien avec le décès d un de leur parent, ce qui représente 9 % des jeunes pris en charge en raison d une difficulté personnelle de leurs parents 43 jeunes rencontrent des difficultés suite à l incarcération d un de leurs parents, ce qui représente 3 % des jeunes pris en charge en raison d une difficulté personnelle de leurs parents LES DIFFICULTES DES PARENTS A ASSUMER LEUR ROLE PARENTAL 41 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Charleroi sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (1.231 jeunes). Quatre jeunes sur cinq voient leurs parents dépassés par leur rôle éducatif (81 %, soit 998 jeunes). Un tiers des jeunes a des parents qui les mettent en difficulté par des attitudes éducatives inadéquates (35 %, soit 314 jeunes). Parmi ces jeunes, Deux tiers sont confrontés à de l incohérence éducative (68 %, soit 275 jeunes) 110

119 LES PROBLEMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 34 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Charleroi sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (1.010 jeunes). Plus d un jeune sur deux est confronté à la séparation conflictuelle de ses parents (54 %, soit 544 jeunes). Un tiers des jeunes est aux prises avec des conflits au sein de la famille. (34 %, soit 343 jeunes) Parmi ces jeunes, Un sur deux est aux prises avec des conflits entre les membres de la famille élargie, (51 %, soit 176 jeunes). Le plus souvent, il s agit de conflits entre les parents et les grands-parents. Dans un quart des cas, le jeune est aux prises avec de la violence intrafamiliale (2 %, soit 245 jeunes). Parmi ces jeunes, Plus de 8 sur 10 sont aux prises avec des situations de violence conjugale dans leur famille (84%, soit 205 jeunes) LA MALTRAITANCE 32 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Charleroi sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (957 jeunes). Sept jeunes sur dix sont confrontés à de la négligence grave (69 %, soit 662 jeunes). Parmi ces jeunes, Deux tiers sont victimes de négligence éducative (65%, soit 443 jeunes) ; Plus de deux jeunes sur cinq sont victimes de négligence physique (44%, soit 291 jeunes ; Un quart des jeunes est victime de négligence affective (26 %, soit174 jeunes). Pour un quart des jeunes, il s agit de suspicion de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (24 %, soit 227 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions. 111

120 Pour un jeune sur cinq, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (20 %, soit 191 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions. Pour un jeune sur huit, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (12 %, soit 117 jeunes). Parmi ces jeunes, Sept sur dix sont confrontés à une maltraitance sexuelle intrafamiliale (71 %, soit 84 jeunes). Un quart des jeunes a été victime de maltraitance sexuelle extrafamiliale (25 %, soit 29 jeunes) LES DIFFICULTES MATERIELLES ET FINANCIERES 19 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Charleroi le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (558 jeunes). Dans trois cas sur cinq, il s agit de problèmes de logement (61 %, soit 342 jeunes) ; Dans un quart des cas, il s agit d une insuffisance de revenus (26%, soit 144 jeunes). 112

121 Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Pourcentage de jeunes pris en charge dans l'aide contrainte selon le type de motifs de prise en charge - Arrondissement de CHARLEROI 100% 90% 80% 70% 60% 50% 52% 49% 48% 44% 51% CHARLEROI FWB 40% 34% 38% 36% 30% 20% 23% 14% 21% 26% 10% 0% Maltraitance Difficultés de jeunes Difficultés personnelles des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Difficultés matérielles et financières Relations conflictuelles au sein de la famille Parmi les 486 jeunes 7 pris en charge dans l aide contrainte dans l arrondissement de Charleroi, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : Un jeune sur deux est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (52 %, soit 225 jeunes), ce qui place l arrondissement de Charleroi nettement audessus de la moyenne communautaire (34 %, soit jeunes). Près de la moitié des jeunes est prise en charge en raison de leurs difficultés personnelles (49 %, soit 237 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi au-dessus de la moyenne communautaire (44 %, soit jeunes). Près de la moitié des jeunes est prise en charge notamment 8 en raison de difficultés personnelles de leurs parents (48 %, soit 232 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi en dessous de moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (51 %, soit jeunes). Plus d un tiers des jeunes est pris en charge notamment en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (38 %, soit 187 jeunes), ce qui place l arrondissement de Charleroi au-dessus de la moyenne communautaire (36 %, soit jeunes). 7 Ces jeunes ne représentent que 27 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Charleroi. 8 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 113

122 Près d un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles, (23 %, soit 113 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi nettement au-dessus de la moyenne communautaire (14 %, soit 487 jeunes). Un jeune sur cinq est pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de la famille (21 %, soit 102 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi en dessous de la moyenne communautaire (26 %, soit 784 jeunes) LA MALTRAITANCE 52 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Charleroi sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (255 jeunes). Neuf jeunes sur dix sont confrontés à de la négligence grave (90 %, soit 230 jeunes). Pour un jeune sur huit, il s agit de suspicion de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (12 %, soit 30 jeunes). Pour un jeune sur huit, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (12 %, soit 30 jeunes). Parmi ces jeunes, Plus de 9 sur dix sont confrontés à une maltraitance sexuelle intrafamiliale (97 %, soit 29 jeunes). Pour 8% des jeunes, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (20 jeunes) LES DIFFICULTES DU JEUNE LUI-MEME 49 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Charleroi rencontrent des difficultés personnelles (237 jeunes). Près d une fois sur deux, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (48 %, soit 113 jeunes), essentiellement des problèmes d absentéisme scolaire (89 %, soit 101 jeunes). Deux fois sur cinq, le jeune présente des problèmes de comportement (39 %, soit 92 jeunes). Parmi ces jeunes, Près de trois sur cinq sont pris en charge parce qu ils refusent l autorité (57 %, soit 52 jeunes) ; Deux sur cinq font preuve de violence physique (40 %, soit 37 jeunes) ; Un tiers de ces jeunes rencontre des difficultés psychologiques (39 %, soit 92 jeunes). 114

123 Un jeune sur sept est pris en charge pour des problèmes liés à leur développement intellectuel et cognitif (14 %, soit 32 jeunes). 8 % des jeunes présentent des problèmes d assuétudes (18 jeunes). Il s agit essentiellement de toxicomanie LES DIFFICULTES PERSONNELLES DES PARENTS 48 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Charleroi sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (232 jeunes). Près de deux jeunes sur cinq sont confrontés aux problèmes d assuétudes de leurs parents (38 %, 88 jeunes). Dans trois quart des cas, il s agit d alcoolisme (77 %, soit 68 jeunes). Dans un quart des cas, il s agit de toxicomanie (28 %, soit 25 jeunes). Dans un quart des cas, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (24 %, soit 56 jeunes), essentiellement des problèmes psychiatriques et un mal-être à connotation dépressive. 21 jeunes sont en danger suite au décès d un de leur parent, ce qui représente 9 % des jeunes pris en charge en raison d une difficulté personnelle de leurs parents LES DIFFICULTES DES PARENTS A ASSUMER LEUR ROLE PARENTAL 38 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Charleroi sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (187 jeunes). Un jeune sur deux voit ses parents dépassés par leur rôle éducatif (50 %, soit 94 jeunes). Un peu moins d un jeune sur deux a des parents qui le mettent en danger par des attitudes éducatives inadéquates (45 %, soit 85 jeunes) LES DIFFICULTES MATERIELLES ET FINANCIERES 23 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Charleroi le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (113 jeunes). Dans trois quart des cas, il s agit de problèmes de logement (76 %, soit 86 jeunes). 115

124 LES PROBLEMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 21 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Charleroi sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (102 jeunes). Un jeune sur deux est confronté à la séparation conflictuelle de ses parents (47 %, soit 48 jeunes). Un jeune sur deux vit dans une situation de conflits entre les membres de sa famille (45 %, soit 46 jeunes) Les prises en charge Par prise en charge, on entend toute décision ou intervention d un conseiller de l aide à la jeunesse ou d un directeur de l aide à la jeunesse : prise en charge dans le cadre de la permanence sociale, investigations sociales, suivi délégué, collaboration avec un service de première ligne, coordination, aide dans le milieu de vie et hébergement. Ne sont pas prises en compte ici les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Sont ici pris en considération : - les jeunes qui ont été pris en charge uniquement dans le cadre des permanences sociales des SAJ, - les jeunes qui ont fait l objet d investigations sociales sans qu elles aboutissent à un programme d aide, - les jeunes qui ont fait l objet d un programme d aide prévoyant un suivi d un délégué et/ou la collaboration avec des services de première ligne sans intervention d un service agréé par l aide à la jeunesse, d une famille d accueil ou d un autre prestataire, - les jeunes qui sont en attente d une prise en charge par un service agréé par l aide à la jeunesse, une famille d accueil ou un autre prestataire. Aide consentie jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide consentie dans l arrondissement de Charleroi en 2011, ce qui représente 54 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 dans l arrondissement. L arrondissement de Charleroi se situe au-dessus de la moyenne communautaire. Aide contrainte 159 jeunes ont été pris en charge en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide contrainte dans l arrondissement de Charleroi en 2011, ce qui représente 7 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en 2011 de l arrondissement. L arrondissement de Charleroi se situe au niveau de la moyenne communautaire. 116

125 En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 52 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en FWB en En Fédération Wallonie-Bruxelles, 836 jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide contrainte, ce qui représente 7 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en FWB en Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Charleroi, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Charleroi ont pris, en 2011, mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 13 % des mesures de ce type prises dans l aide consentie en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,7 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide consentie confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide contrainte Dans l arrondissement de Charleroi, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. Les directeurs de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Charleroi ont pris, en 2011, mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 17 % des mesures de ce type prises dans l aide contrainte en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,7 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide contrainte confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Par aide dans le milieu de vie, on entend toute forme d aide apportée aux jeunes sans qu ils soient retirés de leur milieu de vie. Exemple : prise en charge réalisée par les délégués seuls 117

126 (permanence sociale, coordination, ), prises en charge en internat scolaire, interventions des services agréés qui apportent une aide aux jeunes dans leur milieu de vie, Par aide hors du milieu de vie, on entend toute forme d hébergement du jeune en dehors de son milieu familial. Exemple : hébergement dans les services agréés par l aide à la jeunesse (centre d accueil d urgence, centre d observation et d orientation, ), les prises en charge en famille d accueil suivie ou non par un service de placement familial, Aide consentie Dans l arrondissement de Charleroi, en moyenne quotidienne, 572 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 29 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 27 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. Aide contrainte Dans l arrondissement de Charleroi, en moyenne quotidienne, 932 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 60 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 56 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Charleroi, en moyenne quotidienne, 501 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 61 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 53 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. Aide contrainte Dans l arrondissement de Charleroi, en moyenne quotidienne, 654 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 57 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 62 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. 118

127 Tableau 7 : Les prises en charge en moyenne quotidienne selon le type de prise en charge Arrondissement de Charleroi Aide consentie Aide contrainte Type de prise en charge Nbre moyen de jeunes faisant l'objet d'au moins une de ces mesures Famille d accueil encadrée ou non encadrée Prise en charge de frais Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement Arrondissement de Charleroi % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement Arrondissement de Charleroi % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge % % 95 12% 75 7% ponctuels SAAE % % SAIE 76 9% 54 5% Internat scolaire 54 7% 81 7% COE 72 9% 68 6% PPP 14 2% 9 1% SASPE 33 4% 43 4% SRJ 15 2% % Hôpitaux 23 3% 30 3% Service non agréé 7 1% 2 0% Maison maternelle 3 0% 5 0% Famille d accueil urgence et 2 0% 3 0% court terme CAU 5 1% 4 0% Centre de jour 0 0% 0 0% COO 1 0% 2 0% CAEVM 2 0% 7 1% CAS 1 0% 0 0% CPA 0 0% 0 0% Pour rappel, les prises en charge des jeunes sont tributaires de l offre de services disponibles et de la répartition de celle-ci dans l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 119

128 Aide consentie Dans l arrondissement de Charleroi, en moyenne quotidienne, Plus d un tiers des jeunes est confié à une famille d accueil (36 %, soit 298 jeunes). Dans près de la moitié des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (49 %, soit 146 jeunes), ce qui place l arrondissement de Charleroi au niveau de la moyenne communautaire. Un peu plus d un jeune sur cinq est confié à un SAAE (181 jeunes). Un jeune sur huit est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (95 jeunes). 7 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (54 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Charleroi ont proportionnellement moins recours aux internats scolaires que l ensemble des conseillers de la FWB. Près d un jeune sur dix est aidé par un SAIE (9%, soit 76 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Charleroi ont moins recours aux SAIE que dans l ensemble de la FWB. Près d un jeune sur dix est pris en charge par un COE (9 %, soit 72 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Charleroi ont un peu plus souvent recours aux COE que leurs collègues dans l ensemble de la FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Un quart de jeunes (26 %) est confié à une famille d accueil (1.524 jeunes). Dans près d un cas sur deux, cette famille est encadrée par un service de placement familial (48 %, soit 733 jeunes). Près d un jeune sur cinq est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (1.119 jeunes). Un jeune sur six est confié à un SAAE (993 jeunes). 13 % sont aidés par un SAIE (724 jeunes). 12 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (691 jeunes). Aide contrainte Dans l arrondissement de Charleroi, en moyenne quotidienne, Plus d un quart des jeunes est confié à un SAAE (27 %, soit 307 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi dans la moyenne communautaire. Plus d un tiers des jeunes est confié à une famille d accueil (37 %, soit 422 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi au-dessus de la moyenne communautaire. Dans près de la moitié des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (47 %, soit 198 jeunes) 7 % des jeunes sont aidés par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (75 jeunes). 7 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (81 jeunes). Un jeune sur dix est pris en charge par un SRJ (11 %, soit 122 jeunes). Les directeurs de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Charleroi ont proportionnellement plus recours aux SRJ que l ensemble des directeurs de la FWB. 5 % sont aidés par un SAIE (54 jeunes). 6 % des jeunes sont pris en charge par un COE (68 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Charleroi un peu en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Trois jeunes sur dix (31 %) sont confiés à une famille d accueil (1.898 jeunes). Dans plus de la moitié des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (56 %, soit jeunes). Plus d un quart des jeunes (28 %) sont confiés à un SAAE (1.725 jeunes). Un jeune sur dix est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (629 jeunes). 9 % des jeunes sont pris en charge par un SRJ (542 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un 120

129 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (472 jeunes). COE (519 jeunes). 7 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (414 jeunes). 7 % sont aidés par un SAIE (407 jeunes) La durée totale de prise en charge Par durée totale de prise en charge, on entend la durée entre le début de la première prise en charge du jeune et la fin de sa dernière prise en charge encodée. Les périodes pour lesquelles il n y a aucune prise en charge (encodées) sont neutralisées. Exemple : Jeune 1 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2009 Fin de la prise en charge : 1 er mars Durée totale de la prise en charge = 365 jours Jeune 2 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2007 Fin de cette prise en charge : 1 er avril Nouvelle prise en charge : 1 er juin 2009 Fin de la prise en charge : 31 août Durée totale de la prise en charge : 31 jours + 92 jours = 123 jours La durée totale de prise en charge a été calculée pour l ensemble des jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour en Aide consentie Dans l arrondissement de Charleroi, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 25 mois, soit 2 ans et un mois, ce qui situe l arrondissement de Charleroi légèrement au-dessus de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 24 jours ou moins. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 3 mois. Un jeune sur deux est pris en charge moins de 13 mois 9, soit un an et un mois. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 29 mois, soit plus de 2 Aide contrainte Dans l arrondissement de Charleroi, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 57 mois, soit 4 ans et 9 mois, ce qui situe l arrondissement de Charleroi en dessous de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 16 mois, soit un 1 an et 4 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 25 mois, soit 2 ans et un mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 41 mois, soit 3 ans et 5 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 78 mois, soit plus de 6 9 Cette valeur représente également la médiane, c'est-à-dire la valeur qui sépare l ensemble des observations en deux. Cette valeur exprime mieux que la moyenne la tendance centrale d une distribution asymétrique. 121

130 ans et 5 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 64 mois, soit plus de 5 ans et 4 mois. La durée de prise en charge dans l aide consentie dans l arrondissement de Charleroi est globalement plus longue que pour l ensemble des jeunes pris en charge en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 24 mois, soit 2 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge moins de 8 jours. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 88 jours, soit moins de 3 mois Un jeune sur deux est pris en charge moins d un an. Un quart des jeunes aété pris en charge plus de 30 mois, soit plus de 2 ans et demi. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 62 mois, soit plus de 5 ans et 2 mois. ans et demi. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 121 mois, soit plus de 10 ans et un mois. La durée de prise en charge pour les jeunes ayant fait l objet de mesures d aide contrainte est globalement plus courte dans l arrondissement de Charleroi. L arrondissement de Charleroi rejoint la moyenne communautaire en ce qui concerne le dernier décile. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 60 mois, soit 5 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 17 mois, soit un 1 an et 5 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 28 mois, soit 2 ans et 4 mois. Un jeune sur deux est pris en charge plus de 4 ans. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 80 mois, soit plus de 6 ans et 8 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 121 mois, soit plus de 10 ans et 1 mois. 122

131 2.1.9 Les judiciarisations Aide consentie 578 jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 11 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Charleroi. Aide contrainte Ces 578 jeunes représentent 27 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Charleroi en Le taux de judiciarisation dans l arrondissement de Charleroi est plus élevé que dans l ensemble de la FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 9 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie Ces jeunes représentent 25 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture, c'est-à-dire la raison pour laquelle il est mis fin à l intervention de l aide à la jeunesse, sont encodés au moment de l encodage de la décision de clôture du dossier. Un jeune peut voir son dossier s ouvrir et se clôturer plusieurs fois au cours de la même année. Aide consentie jeunes pris en charge par le SAJ de Charleroi ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 58 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SAJ de Charleroi en Ceci situe l arrondissement de Charleroi un peu audessus de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour jeunes, soit 93 % des jeunes pris en charge par le SAJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SAJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 55 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SAJ en Nous disposons des motifs de clôture pour jeunes, soit 93 % des jeunes Aide contrainte 340 jeunes pris en charge par le SPJ de Charleroi ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 16 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SPJ de Charleroi en Ceci situe l arrondissement de Charleroi au-dessus de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour 213 jeunes, soit 63 % des jeunes pris en charge par le SPJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SPJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 10 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SPJ en Nous disposons des motifs de clôture pour 720 jeunes, soit 63% des jeunes pris 123

132 pris en charge par les SAJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. en charge par les SPJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed Les motifs de clôture dans l aide consentie Nous disposons des motifs de clôture dans l aide consentie pour jeunes, soit pour 93 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. Tab 8 Les motifs de clôture aide consentie Arrondissement de Charleroi Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les investigations Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté Pas d'état de danger ou de difficultés Orientation vers des intervenants judiciaires Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger (grave) Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % % % % 220 8% 63 2% Majorité 50 2% Dans plus de la moitié des cas, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ. Parmi ces jeunes, Plus d un quart est orienté vers une AMO (27 %, soit 416 jeunes) ; Un jeune sur sept est orienté vers le secteur de la santé mentale (14 %, soit 211 jeunes). Dans près de la moitié des cas, ils sont orientés vers un service de santé mentale (47 %, soit 99 jeunes), tandis qu un peu plus d un tiers des jeunes est orienté vers un thérapeute (37 % ; soit 79 jeunes). Un jeune sur sept est orienté, au terme de l intervention du SAJ, vers un SRJ (14 %, soit 29 jeunes). 124

133 Une fois sur huit, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (13 %, soit 193 jeunes). Deux fois sur cinq, il s agit soit d une orientation vers l école (39 %, soit 76 jeunes), soit d une orientation vers le entre PMS (39 %, soit 76 jeunes) ; Dans 7 % des cas, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (87 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (56 %, soit 61 jeunes) ; 4 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (63 enfants), essentiellement vers les TMS de l ONE ; 2 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (32 jeunes) ; 1 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (11 jeunes). Dans un quart des cas, le dossier est clôturé en raison d une impossibilité à apporter de l aide dans le cadre volontaire ou d une impossibilité à mener les investigations sociales à bien (24%, soit 670 jeunes). Dans un quart des cas, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (23 %, soit 624 jeunes). Dans un cas sur sept, l intervention se termine parce qu il n y a pas de difficulté ou de danger qui la justifie (14 %, soit 386 jeunes). Dans 8 % des cas, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (220 jeunes). Près de sept fois sur dix, il s agit d une orientation vers le juge civil (68 %, soit 150 jeunes). Dans 2 % des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (63 jeunes). Tab 9 Les motifs de clôture aide consentie FWB Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger (grave) Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté Orientation vers des intervenants judiciaires Pas d'état de danger ou de difficultés Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % % % % % 125

134 Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les % investigations Majorité 858 5% Trois fois sur dix, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ. Parmi ces jeunes, Un tiers est orienté vers une AMO (33 %, soit jeunes) ; Près d un jeune sur cinq est orienté vers le secteur de la santé mentale (19 %, soit 935 jeunes). Trois fois sur cinq, ils sont orientés vers un service de santé mentale (58%, soit 544 jeunes) et une fois sur quatre vers un thérapeute (28%, soit 261 jeunes) ; Une fois sur six, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (17 %, soit 819 jeunes) : vers le centre PMS une fois sur deux (52 %, soit 424 jeunes) et une fois sur quatre vers l école (25 %, soit 206 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (12 %, soit 587 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (68 %, soit 402 jeunes) ; 4 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (212 jeunes) ; 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (153 enfants), dans trois quart des cas vers une TMS de l ONE ; 2 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (96 jeunes). Dans un quart des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (25%, soit jeunes). Un peu plus d une fois sur, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (22 %, soit jeunes) Une fois sur six, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (2.501 jeunes). Pour ces jeunes, Plus de deux fois sur cinq, il s agit d une orientation vers le juge civil (43 %, soit jeunes) ; Dans plus d un tiers des situations, le jeune et ses parents sont orientés vers le Parquet (36 %, soit 890 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un avocat (13 %, soit 318 jeunes) ; Une orientation vers la police intervient près d une fois sur dix (9%, soit 220 jeunes) ; 126

135 5 % des jeunes et des familles sont orientées vers un médiateur familial (116 jeunes). Près d une fois sur six, l intervention se termine parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger qui la justifie (15 %, soit jeunes) Les motifs de clôture dans l aide contrainte Nous disposons des motifs de clôture dans l aide contrainte pour 213 jeunes, soit pour 63 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. Dans près de deux tiers des cas, l intervention se termine parce qu il n y a plus de danger qui la justifie (65 %, soit 138 jeunes) ; Dans un tiers des cas, le dossier a été clôturé en raison de la majorité du jeune (33 %, soit 71 jeunes). 127

136 128

137 IV Arrondissement de Dinant

138

139 Table des matières 1. Données de cadrage Données de population Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse Les services partenaires Les jeunes pris en charge Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en Le genre Les jeunes pris en charge pour la première fois en L âge au moment de la première prise en charge L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les demandeurs Les demandes Les motifs de prises en charge Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Les difficultés du jeune lui-même Les problèmes relationnels au sein de la famille Les difficultés personnelles des parents La maltraitance Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les difficultés matérielles et financières Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Les difficultés du jeune lui-même Les difficultés personnelles des parents Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les problèmes relationnels au sein de la famille La maltraitance Les difficultés matérielles et financières Les prises en charge Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires La durée totale de prise en charge Les judiciarisations Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture dans l aide consentie Les motifs de clôture dans l aide contrainte

140

141 1. Données de cadrage 1.1 Données de population Tableau 1 : Population des jeunes de 0-17 ans par arrondissement judiciaire (1 er janvier 2011) 1 Arrondissement Nombre de Pourcentage jeunes Bruxelles % Liège % Charleroi % Mons % Nivelles % Tournai % Namur % Verviers % Dinant % Huy % Arlon % Neufchâteau % Marche-en-Famenne % FWB % Au 1 er janvier 2011, il y avait jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement judiciaire de Dinant. L arrondissement de Dinant est le 9ème arrondissement de la Fédération Wallonie- Bruxelles en nombre de jeunes de moins de 18 ans. 1 Tous les jeunes de l arrondissement judiciaire de Bruxelles sont ici pris en compte. 131

142 Tableau 2 : Population des jeunes de 0-17 ans par commune Arrondissement de Dinant (1 er janvier 2011) Commune Jeunes de 0-17 ans Population totale % de jeunes de 0-17 ans dans la population de la commune Walcourt % Ciney % Dinant % Couvin % Rochefort % Florennes % Yvoir % Beauraing % Philippeville % Hamois % Anhée % Havelange % Cerfontaine % Viroinval % Somme-Leuze % Hastière % Houyet % Gedinne % Onhaye % Bièvre % Doische % Vresse-sur-Semois % TOT DINANT % Les jeunes de moins de 18 ans représentent 21 % de la population de l arrondissement de Dinant, ce qui ne différencie pas la population de l arrondissement de Dinant de celle de l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les jeunes de moins de moins de 18 ans représentent 21 % de la population. C est à Vresse-sur-Semois que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus petite (19 %). C est à Havelange (25 %), à Cerfontaine (24%) et à Hamois (24 %) que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus élévée. 42 % de la population des jeunes de moins de 18 ans réside à Walcourt, Ciney, Dinant, Couvin ou Rochefort. Un jeune sur dix réside à Walcourt (10 %). 9% des jeunes habitent à Ciney. Un jeune sur douze vit soit à Dinant (8%), soit à Couvin (8%), soit à Rochefort (8%). 132

143 1.2 Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) 2 Afin d évaluer le niveau socio-économique de l arrondissement, nous utiliserons l indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) élaboré par l Institut Wallon de l Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS). Cet indicateur est réalisé dans le cadre du Plan de cohésion sociale des villes et communes de Wallonie (décret du 6 novembre 2008). Pour en savoir plus : et, notamment, la liste des variables et la manière de les calculer Cet indice permet de classer les communes wallonnes en fonction du résultat de l indicateur. Les communes dont la situation est la plus favorable sont en tête de classement et ont un indice négatif. Les communes dont la situation est la moins favorable sont en fin de classement et ont un indice positif. L indice moyen est à zéro. Afin de décrire la situation de l arrondissement, on s intéressera au classement des différentes communes qui le composent. Cette analyse sera complétée par le poids en population de jeunes de moins de 18 ans de ces différentes communes. 2 Source IWEPS (2008) 133

144 Tableau 3 : Indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) Arrondissement de Dinant Indicateurs synthétiques d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Indicateur synthétique final communes Score de la commune Classement de la commune* Yvoir -5, Hamois -5, Walcourt -2, Havelange -2, Somme-Leuze -1, Rochefort 0, Onhaye 0, Cerfontaine 0, Ciney 1, Anhée 1, Houyet 1, Florennes 1, Gedinne 2, Beauraing 2, Doische 2, Philippeville 3, Bièvre 3, Vresse-sur-Semois 5, Dinant 5, Couvin 7, Viroinval 10, Hastière 11, L arrondissement de Dinant est composé de 22 communes. 17 des 22 communes de l arrondissement de Dinant font partie de la moitié des communes ayant la situation la moins favorable (131 dernières communes). Près des trois quart des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Dinant résident dans ces communes (72 %). Aucune commune ne fait partie des 10 % de communes ayant la situation la plus favorable (26 premières communes du classement). 134

145 2 communes (Yvoir et Hamois) font partie des 25 % de communes ayant la situation la plus favorable (65 premières communes du classement). Ces communes représentent 10 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Dinant. 7 communes (Philippeville, Bièvre, Vresse-sur-Semois, Dinant, Couvin, Viroinval, et Hastières) font partie des 25 % de communes ayant la situation la moins favorable (65 dernières communes du classement). Ces communes représentent 29 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Dinant. 3 communes (Couvin, Viroinval, et Hastières) font partie des 10 % des communes ayant la situation la moins favorable (26 dernières communes du classement). Ces communes représentent 14 % de la population des jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement de Dinant. 1.3 Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse 135

146 Tableau 4 : Les services agréés par l aide à la jeunesse (janvier 2013) Arrondissement de Dinant (Source E service Direction de l agrément) Nombre d'amo Nombre de SAAE Capacité SAAE Nombre de SPF C o m m un e Capacité SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Anhée 1 48 Beauraing Bièvre Cerfontaine Ciney 1 Couvin 1 Dinant Doische Florennes Gedinne Hamois Hastière Havelange 1 Houyet Onhaye Philippeville Rochefort 1 6 Somme-Leuze

147 137 Nombre d'amo Nombre de SAAE Capacité SAAE Nombre de SPF C o m m un e Capacité SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Viroinval Vresse-sur- Semois Walcourt Yvoir Total

148 1.3.2 Les services partenaires Nous reprenons ici certains types de services avec lequel l aide à la jeunesse travaille régulièrement tels les services de santé mentale, les centres d accueil pour adultes, les services spécialisés de la petite enfance (SASPE) qui relève de l ONE ou les internats scolaires. Nous avons également recensé des structures offrant des services aux jeunes comme les maisons de jeunes ou les centres d information pour jeunes. Tableau 5 : Les services partenaires Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT INTERNAT SPECIAL ET HACF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCH SRJ EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES SSM Anhée Beauraing Bièvre Cerfontaine Ciney Couvin Dinant Doische Florennes Gedinne Hamois Hastière Havelange Houyet Onhaye

149 Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT INTERNAT SPECIAL ET HACF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCH SRJ EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES SSM Philippeville Rochefort Somme-Leuze Viroinval Vresse-sur- Semois Walcourt Yvoir Total

150 2. Les jeunes pris en charge 2.1 Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en 2011 Il s agit ici de compter tous les jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour dans l aide à la jeunesse, qu il s agisse d un jeune qui a été pris en charge à l occasion d une permanence sociale et a ensuite été réorienté vers un service de première ligne ou d un jeune qui a été pris en charge tout au long de l année et qui l était déjà la ou les années précédentes. Aide consentie jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie dans l arrondissement de Dinant en 2011, ce qui représente 5 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Dinant se situe nettement au-dessus de la moyenne communautaire. Aide contrainte 473 jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte dans l arrondissement de Dinant en 2011, ce qui représente 1,3 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Dinant se situe au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 3 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 1,1 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en 2011 Comme on l a vu plus haut, les interventions des SAJ/SPJ sont très variées. Certains jeunes sont immédiatement réorientés vers un service de première ligne adaptés à leurs besoins, tandis que d autres feront l objet d une aide spécialisée qui peut durer de quelques jours à quelques mois, voire quelques années dans les cas les plus difficiles. Afin d avoir une idée plus précise de ce que représentent réellement les jeunes pris en charge par l aide à la jeunesse, il y a lieu de prendre en compte le nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement au cours d une année de référence. Aide consentie En moyenne, 859 jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie dans l arrondissement de Dinant en 2011, ce qui représente 2,3 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Dinant se situe nettement au-dessus de la moyenne Aide contrainte En moyenne, 330 jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte dans l arrondissement de Dinant en 2011, ce qui représente 0,9 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Dinant se situe légèrement au-dessus de la moyenne

151 communautaire. communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 1,2 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 0,8 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Le genre Aide consentie En 2011, le SAJ de Dinant est intervenu pour 926 filles (50 %) et 917 garçons (50 %). Par rapport à l aide consentie en FWB, il y a proportionnellement un peu plus de filles prises en charge dans l aide consentie dans l arrondissement de Dinant. Aide contrainte En 2011, le SPJ de Dinant est intervenu pour 226 filles (48 %) et 247 garçons (52 %). Par rapport à l aide contrainte en FWB, il y a proportionnellement un peu plus de filles prises en charge dans l aide contrainte dans l arrondissement de Dinant. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SAJ sont intervenu en 2011 pour filles (48 %) et garçons (52 %). En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SPJ sont intervenu en 2011 pour filles (46 %) et garçons (54 %) Les jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 Sont ici pris en compte les jeunes qui entrent dans l aide à la jeunesse parce qu ils sont en difficulté ou en danger. 629 jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011 dans l arrondissement de Dinant. 34 % des jeunes pris en charge en 2011 dans l arrondissement de Dinant l ont été pour la première fois, ce qui situe l arrondissement de Dinant nettement en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 42 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie. 141

152 L âge au moment de la première prise en charge Pourcentage de jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 par tranche d'âge (arrondissement de Dinant) 25% 20% 20% 20% 20% 19% 20% 17% 15% 14% 14% 13% 13% 14% 15% DINANT FWB 10% 5% 0% 0-2 ans 3-5 ans 6-8 ans 9-11 ans ans ans Un jeune sur cinq pris en charge pour la première fois en 2011 a moins de 3 ans (124 enfants). Près de la moitié de ces enfants (49 %) a moins d un an (61 enfants). La part des enfants de moins de 3 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Dinant se situe dans la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, enfants de moins de 3 ans ont été pris en charge pour la première fois en Un peu plus de la moitié de ces enfants (51 %) a moins d un an (1.285 enfants) Plus d un tiers des jeunes pris en charge pour la première fois (35 %) a entre 12 et 17 ans (222 jeunes). La part des jeunes entre 12 et 17 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Dinant est inférieure à celle de la Communauté. Il y a, dans l arrondissement de Dinant, proportionnellement moins de jeunes de 15 à 17 ans pris en charge pour la première fois que dans le reste de la FWB. Dans l arrondissement de Dinant, il y a proportionnellement plus de jeunes pris en charge pour la première fois dans la tranche d âge 9-11 ans. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes de 12 à 17 ans ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 39 % des jeunes pris en charge pour la première fois en

153 2.1.5 L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Lors d une prise en charge via la permanence sociale du SAJ, le demandeur est reçu par un délégué avec lequel il a un entretien permettant d exposer la situation. Le délégué procède à une première analyse et à une première orientation sous la houlette d un délégué en chef et d un conseiller. Cet entretien peut aussi se faire par téléphone. Une spécialisation de certains délégués dans la prise en charge des premières demandes dans le cadre des permanences sociales existe depuis plusieurs années dans certains arrondissements (Liège, Bruxelles, Charleroi, Nivelles, Verviers) et se met progressivement en place dans d autres arrondissements (Namur, Dinant, Tournai). 468 jeunes ont été pris en charge par la permanence sociale en 2011 dans l arrondissement de Dinant, ce qui représente 25 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Dinant se situe nettement en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 30 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été par la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet 595 jeunes ont été pris en charge suite à un courrier ou à une apostille du Parquet en 2011 dans l arrondissement de Dinant, ce qui représente 32 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Dinant se situe au niveau de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 31 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été suite à un courrier ou une apostille du Parquet Les demandeurs Nous disposons des informations relatives aux personnes qui sollicitent l intervention de l aide à la jeunesse dans l arrondissement de Dinant pour 984 jeunes. Une demande d aide à l égard d un jeune peut être formulée par plusieurs demandeurs. Quatre types de demandeurs ont été identifiés : Le jeune ; 143

154 La famille, c'est-à-dire, les parents, la famille élargie et les familiers au sens du décret du 4 mars 1991 ; Les intervenants de la sphère judiciaire : le Parquet, la police, les juges de la jeunesse, les avocats, les services d aide aux victimes, etc. ; Les services de première ligne, lesquels font l objet de subdivisions : Les services de première ligne du secteur scolaire : Ecoles, centres PMS, services de promotion de la santé à l école (PSE), médiateurs scolaires, internats, services d accrochage scolaire ; Les services de première ligne relevant de l aide sociale générale : CPAS, centres d accueil pour adultes, les services d aides familiales ; Les services de première ligne du secteur de la petite enfance : TMS, consultations prénatales, crèches ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé physique : hôpitaux et médecins ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé mentale : service de santé mentale, thérapeutes, hôpitaux psychiatriques, SRJ ; Les services d aide en milieu ouvert (AMO) ; Les équipes SOS-Enfants. 144

155 Tableau 6 : Les personnes ou services qui ont fait une demande par rapport à un jeune en 2011 Arrondissement de Dinant La demande émane : Nombre de jeunes Pourcentage de concernés jeunes concernés Le jeune 38 4% Les parents, famille, familiers % Les intervenants judiciaires % Les services de première ligne % Dans plus de la moitié des cas, la demande émane des parents, de la famille élargie ou des familiers du jeune. Lorsque la demande provient des parents, de la famille élargie ou des familiers, quatre fois sur cinq la demande émane des parents (78%, soit 417 situations), ce qui se décline comme suit : - Dans plus deux tiers des cas (68%), la demande vient de la mère seule (284 situations). - Dans un quart des cas, (26%), la demande émane du père seul (108 situations). Dans 4 % des cas, c est le jeune qui demande l intervention du SAJ (38 situations). Ceci situe l arrondissement de Dinant nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des jeunes. Si on regroupe les demandes faites par la famille et par le jeune lui-même, plus d une demande sur deux (56 %) est formulée par un bénéficiaire de l aide (554 situations). Un quart des demandes (26 %) provient d un intervenant de la sphère judiciaire (255 situations). Ces demandes émanent dans deux tiers des cas du Parquet (65%, soit 166 situations) et dans un quart des cas, de la police (27 %, soit 70 situations). Une demande sur cinq vient des services de première ligne (19%, soit 184 situations), ce qui situe l arrondissement de Dinant en dessous de la moyenne communautaire. Plus d une fois sur deux, la demande provient de la sphère scolaire (57 %, soit 105 situations), essentiellement des écoles (58 situations) et des centres PMS (40 situations). Ceci situe l arrondissement de Dinant au-dessus de la moyenne communautaire. 15 % des demandes émanent des équipes SOS-Enfants (31 situations). Ceci situe l arrondissement de Dinant nettement au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des équipes SOS-Enfants. Une fois sur huit, la demande émane du secteur de l aide sociale générale (13%, soit 24 situations), essentiellement des centres d accueil pour adultes (14 situations) et des CPAS (10 situations). Ceci situe l arrondissement de Dinant au niveau de la moyenne communautaire. Dans 8 % des cas, la demande provient du secteur de la petite enfance (15 situations), essentiellement des TMS de l ONE (11 situations). L arrondissement de Dinant se situe au-dessus de la moyenne communautaire qui est 6% de demandes provenant du secteur de la petite enfance. Dans 7 % des cas, la demande vient du secteur de la santé physique (7 %, soit 13 situations), essentiellement des hôpitaux (9 situations). Ceci situe l arrondissement de 145

156 Dinant nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est de 12 % de demandes provenant du secteur de la santé physique. Dans 3 % des cas, la demande provient du secteur de la santé mentale (5 situations). L arrondissement de Dinant se situe en dessous de la moyenne communautaire qui est de 6% de demandes provenant du secteur de la santé mentale. Aucune demande ne vient des AMO. Pourcentage de jeunes pour lesquels une demande a été formulée par type de demandeurs - Arrondissement de Dinant 70% 60% 54% 50% 45% 40% 30% 26% 34% 25% Dinant FWB 20% 19% 10% 4% 8% 0% Jeune Parents, famille, familliers Intervenants judiciaires Service de première ligne Ce graphique montre qu il y a dans l arrondissement de Dinant sensiblement plus de demandes provenant des parents, de la famille et des familiers du jeune, comparativement à l ensemble de la FWB Les demandes Nous disposons de l information relative à la demande formulée pour 982 jeunes pris en charge par le SAJ de Dinant. 146

157 Tableau 7: Les demandes formulées au moment de la première demande en 2011 Arrondissement de Dinant Nature de la demande Nombre de jeunes % de jeunes concernés Aide dans le milieu de vie % Conseils % Renseignements, informations 85 9% Coordination 55 6% Placement 40 4% Mise en autonomie 4 0% Aide financière 3 0% Dans deux tiers des cas, la demande porte sur un suivi dans le milieu de vie, ce qui situe l arrondissement de Dinant au-dessus de la moyenne communautaire qui est 58 % de demande d aide dans le milieu de vie. Une fois sur cinq, il s agit d une demande de conseils, ce qui situe l arrondissement de Dinant en dessous de la moyenne communautaire qui est de 24 % de demandes de conseils. Une fois sur dix, la demande est une demande d informations ou de renseignements, ce qui situe l arrondissement de Dinant nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est de 25 % de demandes de renseignements et d informations. Dans 6 % des cas, la demande porte sur la coordination de l aide 3, ce qui situe à nouveau l arrondissement de Dinant au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 4 % de demandes de coordination. Une demande de placement est formulée dans 4 % des cas, ce qui est nettement inférieur à la proportion des jeunes pour lesquels la demande porte sur un placement, qui est de 10 % au niveau de la FWB dans son ensemble. Les demandes d aide financière et de mise en autonomie sont marginales comme on l observe à l échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles Les motifs de prises en charge Les motifs de prise en charge sont encodés par les SAJ et SPJ : d une part, pour chaque prise en charge de jeune dans le cadre de la permanence sociale du SAJ, ou suite à l ouverture d un dossier sur base d un courrier ou d une apostille du Parquet, ainsi qu au terme des investigations sociales, si celles-ci ne débouchent pas sur un programme d aide. d autre part, pour chaque programme d aide 4 (proposition d aide faite par le conseiller de l aide à la jeunesse et décidée en accord avec les parents et le jeune de plus de 14 ans) et pour chaque application de mesures (décision prise par le directeur de l aide à la jeunesse en application d un jugement du Tribunal de la jeunesse sur base de l article 38 du décret du 4 mars 1991). NB. La même demande a été adressée au SPJ de Bruxelles lors de la réception d une ordonnance du Juge de la jeunesse ou d un jugement du Tribunal de la jeunesse pris en application de l article 8 de l ordonnance bruxelloise du 29 avril En référence à l article 36 4 du décret du 4 mars Ou renouvellement de programme d aide 147

158 Les différents motifs d intervention ont été organisés sous la forme d un arbre hiérarchique de motifs. Cet arbre reprend toute la gamme de motifs les plus communément utilisés. Le principe n est pas d identifier tout ce qui peut poser problème dans la situation du jeune mais bien de focaliser l attention sur les composantes principales de la problématique traitée au moment de la prise en charge, sur les motifs d intervention sur lesquels la proposition ou la décision de prise en charge repose. On notera que la description des motifs de prise en charge nous renseigne sur la manière dont l intervenant perçoit la situation. Cette perception influencera sa manière d intervenir auprès du jeune et de la famille. L arbre des motifs est divisé en plusieurs grandes catégories qui décrivent les problématiques suivantes : Difficultés du jeune lui-même Difficultés liées aux problèmes personnels des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Problèmes relationnels entre adultes au sein de la famille Difficultés financières et matérielles Maltraitance Chaque catégorie est elle-même subdivisée. 148

159 Pour bien comprendre l idée de la structure hiérarchique des motifs d intervention, voici un exemple : Parmi les motifs d intervention, on trouve les «Difficultés du jeune lui-même» (code 11000). Ce type de difficultés est détaillé de la manière suivante : PROBLEMES DE SANTE PHYSIQUE DU JEUNE PROBLEMES LIES AU DEVELOPPEMENT DU JEUNE DIFFICULTES PSYCHOLOGIQUES DU JEUNE ASSUETUDES DU JEUNE PROBLEMES DE COMPORTEMENTS PROBLEMES LIES A LA SCOLARITE FUGUE AUTRES DIFFICULTES LIEES A LA SITUATION DU JEUNE LUI-MEME La catégorie «Problèmes liés à la scolarité» est détaillée comme suit : ABSENTEISME SCOLAIRE RENVOI SCOLAIRE REFUS D'INSCRIPTION SCOLAIRE PHOBIE SCOLAIRE AUTRES DIFFICULTES EN LIEN AVEC LA SCOLARITE De plus, chaque fois que cela s est avéré nécessaire, la catégorie est expliquée dans la grille des motifs. L intervenant peut choisir le niveau de précision souhaité pour décrire la problématique du jeune. De même, il peut choisir dans la liste autant de motifs que nécessaire. L arbre des motifs d intervention est présenté en annexe. Il est important de comprendre qu en raison de la structure de l arbre des motifs 5 et de la possibilité de choisir le niveau de précision dans la mention du motif, il n est pas possible à ce stade de faire une comparaison entre niveaux de motifs. Cela veut dire que chaque fréquence d utilisation de motifs ne peut être mise en comparaison 5 Hiérarchie non symétrique 149

160 qu avec la fréquence de motifs de même niveau. Exemple : la fréquence de la famille «Difficultés personnelles des parents» (code 12000) ne peut être mise en comparaison qu avec les fréquences des motifs de code (difficultés du jeune lui-même) ou de code (difficultés des parents à assumer leur rôle parental) Il n est donc pas possible de comparer cela avec les motifs 11100, ni même les motifs 12100, L analyse se fera donc toujours pallier par pallier. Remarque : étant donné que plusieurs motifs peuvent être attribués à chaque prise en charge d un même jeune, la plupart des totaux que nous pourrions effectuer sur les chiffres observés ne font pas 100%. Cette variation est normale et dépend non seulement de la complexité des données mais aussi de la fiabilité des encodages. Dans nos analyses comparatives des résultats, le point de repère principal sera presque toujours le total du nombre de jeunes qui se sont vus attribuer au moins un des motifs de la famille étudiée lors de leur prise en charge en Ainsi, lorsque nous parlons du total des jeunes en difficulté ou en danger en 2011, il s agira toujours, ici, du nombre de jeunes pour lesquels la prise en charge en 2011 est accompagnée d au moins un motif de prise en charge. Sont ici pris en compte les motifs d intervention pour les jeunes ayant eu au moins une mesure débutant dans l année

161 Aide consentie Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SAJ de Dinant pour jeunes pris en charge dans l aide consentie, soit pour 96 % des jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 2,4 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide consentie, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 81 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 ( jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,1 motifs par jeune. Aide contrainte Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SPJ de Dinant pour 296 jeunes pris en charge dans l aide contrainte soit pour 78 % des 381 jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 5,3 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide contrainte, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 37 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 (9.165 jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,5 motifs par jeune Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Pourcentage de jeunes pris en charge dans l'aide consentie selon le type de motifs de prise en charge - Arrondissement de DINANT 100% 90% 80% 70% 60% 50% 44% DINANT FWB 40% 37% 30% 20% 10% 29% 30% 30% 25% 24% 24% 21% 27% 12% 14% 0% Difficultés de jeunes Relations conflictuelles au sein de la famille Difficultés personnelles des parents Maltraitance Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Difficultés matérielles et financières Parmi les jeunes pris en charge dans l aide consentie dans l arrondissement de Dinant, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : 151

162 Trois jeunes sur dix sont pris en charge notamment 6 en raison de difficultés personnelles (29 %, soit 451 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Dinant nettement en dessous de la moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (44 %, soit jeunes). Un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de leur famille (25 %, soit 384 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Dinant en dessous de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison de difficultés personnelles de leurs parents (24 %, soit 377 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Dinant en dessous de la moyenne communautaire (37 %, soit jeunes). Un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (24 %, soit 362 jeunes), ce qui place l arrondissement de Dinant en dessous de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Un jeune sur cinq est pris en charge notamment en raison des difficultés des parents à assumer leur rôle parental (21 %, soit 326 jeunes), ce qui place l arrondissement de Dinant légèrement au-dessous de la moyenne communautaire (27 %, soit jeunes). Un jeune sur huit est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles (12 %, soit 182 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Dinant dans la norme communautaire (14 %, soit jeunes) LES DIFFICULTES DU JEUNE LUI-MEME 29 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Dinant rencontrent des difficultés personnelles (451 jeunes). Deux fois sur cinq, le jeune présente des problèmes de comportement (41 %, soit 186 jeunes). Parmi ces jeunes, Deux tiers sont pris en charge parce qu ils refusent l autorité des adultes et ne respectent pas les limites qui leurs sont mises (65 %, soit 120 jeunes) ; Un jeune sur cinq fait preuve de violence physique (20 %, soit 37 jeunes) ; Un jeune sur cinq fait preuve d intolérance à la frustration (19%, soit 35 jeunes). Un tiers des jeunes rencontre des difficultés psychologiques (33 %, 149 jeunes). Quatre fois sur cinq, il s agit de mal-être à connotation dépressive (80%, soit 119 jeunes). 6 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 152

163 Dans un quart des cas, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (26 %, soit 117 jeunes). Parmi ces jeunes, Près de neuf fois sur dix, il s agit d absentéisme scolaire (88 %, soit 103 jeunes). Un jeune sur dix est pris en charge pour des fugues (10 %, soit 45 jeunes). Dans 6 % des cas, le jeune présente des problèmes d assuétudes (27 jeunes). Parmi ces jeunes, Dans la moitié des cas, il s agit de toxicomanie (56 %, soit 15 jeunes) ; Dans un tiers des cas, il s agit d alcoolisme (33%, soit 9 jeunes). 9 jeunes filles ont été prises en charge car leurs difficultés résultaient d une grossesse, ce qui représente 2 % des jeunes pris en charge en raison de difficultés personnelles, et 5 jeunes ont été pris en charge car leurs difficultés résultaient de leur situation de MENA, ce qui représente 1 % des jeunes pris en charge en raison de leurs difficultés personnelles LES PROBLEMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 25 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Dinant sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (384 jeunes). Trois quart des jeunes sont confrontés à la séparation conflictuelle de leurs parents (74 %, soit 285 jeunes). Un jeune sur six est aux prises avec de la violence intrafamiliale (16 %, soit 61 jeunes). Parmi ces jeunes, Deux tiers sont aux prises avec des situations de violence conjugale dans leur famille (67 %, soit 41 jeunes). Un jeune sur dix est aux prises avec des conflits au sein de la famille (11 %, soit 44 jeunes) LES DIFFICULTES PERSONNELLES DES PARENTS 24 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Dinant sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (377 jeunes). Un tiers des jeunes a des parents qui présentent des problèmes d assuétudes (34 %, soit 127 jeunes). 153

164 Parmi ces jeunes, Neuf sur dix sont confrontés à des parents alcooliques (86%, soit 109 jeunes) ; Un jeune sur six a des parents qui ont un problème de toxicomanie (17 %, soit 21 jeunes). Dans un tiers des cas, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (33 %, soit 124 jeunes). Parmi ces jeunes, Un sur deux est confronté à des parents présentant un mal-être à connotation dépressive (50%, soit 62 jeunes) ; Un quart des jeunes voit leurs parents aux prises avec des problèmes de nature psychiatrique (27%, soit 33 jeunes) ; Pour un jeune sur huit, l intervenant signale une instabilité affective des parents (12 %, soit 15 jeunes). Une fois sur huit, les difficultés du jeune sont liées à un problème de santé physique de ses parents (12%, soit 45 jeunes). 20 jeunes rencontrent des difficultés suite au décès d un de leurs parents, ce qui représente 5 % des jeunes pris en charge en raison d une difficulté personnelle de leurs parents LA MALTRAITANCE 24 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Dinant sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (362 jeunes). Un jeune sur deux est confronté à de la négligence grave (55 %, soit 199 jeunes). Deux fois sur cinq, il s agit de négligence physique (41 %, soit 81 jeunes). Dans plus d un tiers des cas, il s agit de négligence éducative (37 %, soit 74 jeunes). Une fois sur cinq, il s agit de négligence affective (20%, soit 39 jeunes). Pour un tiers des jeunes, il s agit de suspicion de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (32 %, soit 116 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions. Pour un jeune sur six, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (15 %, soit 55 jeunes). 154

165 Parmi ces jeunes, Trois quart sont confrontés à une maltraitance sexuelle intrafamiliale (76 %, soit 42 jeunes). Pour un jeune sur huit, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (12 %, soit 43 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions LES DIFFICULTES DES PARENTS A ASSUMER LEUR ROLE PARENTAL 21 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Dinant sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (326 jeunes). Quatre jeunes sur cinq voient leurs parents dépassés par leur rôle éducatif (79 %, soit 259 jeunes). Un quart des jeunes a des parents qui les mettent en difficulté par des attitudes éducatives inadéquates (24 %, soit 77 jeunes) LES DIFFICULTES MATERIELLES ET FINANCIERES 12 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Dinant le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (182 jeunes). Dans trois quart des cas, il s agit de problèmes d insuffisance de revenus (71 %, soit 129 jeunes) ; Les problèmes de logement sont évoqués une fois sur cinq (19 %, soit 34 jeunes). 155

166 Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Pourcentage de jeunes pris en charge dans l'aide contrainte selon le type de motifs de prise en charge - Arrondissement de DINANT 100% 90% 80% 75% 70% 66% 66% 60% 50% 40% 44% 51% 36% 40% 35% 34% DINANT FWB 30% 20% 26% 19% 14% 10% 0% Difficultés de jeunes Difficultés personnelles des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Relations conflictuelles au sein de la famille Maltraitance Difficultés matérielles et financières Parmi les 296 jeunes pris en charge dans l aide contrainte dans l arrondissement de Dinant, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : Trois quart des jeunes sont pris en charge en raison de leurs difficultés personnelles (75 %, soit 211 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Dinant nettement au-dessus de la moyenne communautaire (44 %, soit jeunes). Deux tiers des jeunes sont pris en charge notamment 7 en raison de difficultés personnelles de leurs parents (66 %, soit 194 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Dinant nettement au-dessus de la moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (51 %, soit jeunes). Deux tiers des jeunes sont pris en charge notamment en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (66 %, soit 194 jeunes), ce qui place l arrondissement de Dinant nettement au-dessus de la moyenne communautaire (36 %, soit jeunes). Deux jeunes sur cinq sont pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de leur famille (40 %, soit 119 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Dinant audessus de la moyenne communautaire (26 %, soit 784 jeunes). 7 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 156

167 Un tiers des jeunes est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (35 %, soit 104 jeunes), ce qui place l arrondissement de Dinant au niveau de la moyenne communautaire (34 %, soit jeunes). Un jeune sur cinq est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles (19 %, soit 57 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Dinant au-dessus de la moyenne communautaire (14 %, soit 487 jeunes) LES DIFFICULTES DU JEUNE LUI-MEME 75 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Dinant rencontrent des difficultés personnelles (221 jeunes). Un jeune sur deux rencontre des difficultés psychologiques (53 %, soit 117 jeunes). Deux fois sur cinq, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (42 %, soit 93 jeunes), essentiellement des problèmes d absentéisme scolaire (56 %, soit 52 jeunes) et des problèmes de scolarité non spécifié (26 %, soit 24 jeunes). Deux fois sur cinq, le jeune présente des problèmes de comportement (40 %, soit 88 jeunes). Parmi ces jeunes, Deux sur cinq sont pris en charge parce qu ils ne tolèrent pas la frustration (41 %, soit 36 jeunes) ; Deux sur cinq refusent l autorité des adultes (41 %, soit 36 jeunes) ; Deux sur cinq font preuve de violence physique (41 %, soit 36 jeunes). Près d un jeune sur cinq est pris en charge pour des problèmes liés à son développement intellectuel et cognitif (18 %, soit 39 jeunes). 7% des jeunes sont pris en charge pour des problèmes de fugues (16 jeunes). Le plus souvent, il s agit de fugues répétitives LES DIFFICULTES PERSONNELLES DES PARENTS 66 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Dinant sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (194 jeunes). Dans trois cas sur cinq, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (60 %, soit 117 jeunes). Un quart des jeunes est confronté aux problèmes d assuétudes de leurs parents (24 %, soit 47 jeunes). Il s agit massivement de problèmes d alcoolisme (94 %, soit 44 jeunes). 157

168 10 % des jeunes ont vu un de leurs parents disparaître de leur vie (19 jeunes) LES DIFFICULTES DES PARENTS A ASSUMER LEUR ROLE PARENTAL 66 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Dinant sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (194 jeunes). Deux tiers des jeunes voient leurs parents dépassés par leur rôle éducatif (63 %, soit 131 jeunes). Près d un jeune sur deux a des parents qui les mettent en danger par des attitudes éducatives inadéquates (45 %, soit 87 jeunes), essentiellement de l incohérence éducative LES PROBLEMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 40 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Dinant sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (119 jeunes). Un jeune sur deux vit dans une famille traversée par des conflits qui le mettent en danger (50 %, soit 60 jeunes). Un jeune sur deux est confronté à la séparation conflictuelle de ses parents (50 %, soit 59 jeunes) LA MALTRAITANCE 35 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Dinant sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (104 jeunes). Sept jeunes sur dix sont confrontés à de la négligence grave (71 %, soit 74 jeunes). Pour un jeune sur cinq, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (20 %, soit 21 jeunes). Pour un jeune sur huit, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (13 %, soit 13 jeunes). Parmi ces jeunes, Près de quatre sur cinq sont confrontés à une maltraitance sexuelle intrafamiliale (85 %, soit 11 jeunes). Pour un jeune sur huit, il s agit de suspicion de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (12 %, soit 12 jeunes). 158

169 LES DIFFICULTES MATERIELLES ET FINANCIERES 19 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Dinant le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (57 jeunes). Une fois sur deux, il s agit de problèmes de logement (54 %, soit 31 jeunes) Les prises en charge Par prise en charge, on entend toute décision ou intervention d un conseiller de l aide à la jeunesse ou d un directeur de l aide à la jeunesse : prise en charge dans le cadre de la permanence sociale, investigations sociales, suivi délégué, collaboration avec un service de première ligne, coordination, aide dans le milieu de vie et hébergement. Ne sont pas prises en compte ici les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Sont ici pris en considération : - les jeunes qui ont été pris en charge uniquement dans le cadre des permanences sociales des SAJ, - les jeunes qui ont fait l objet d investigations sociales sans qu elles aboutissent à un programme d aide, - les jeunes qui ont fait l objet d un programme d aide prévoyant un suivi d un délégué et/ou la collaboration avec des services de première ligne sans intervention d un service agréé par l aide à la jeunesse, d une famille d accueil ou d un autre prestataire, - les jeunes qui sont en attente d une prise en charge par un service agréé par l aide à la jeunesse, une famille d accueil ou un autre prestataire. Aide consentie 885 jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide consentie dans l arrondissement de Dinant en 2011, ce qui représente 48 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 dans l arrondissement. L arrondissement de Dinant se situe en dessous de la moyenne communautaire. Aide contrainte 26 jeunes ont été pris en charge en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide contrainte dans l arrondissement de Dinant en 2011, ce qui représente 5 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en 2011 de l arrondissement. L arrondissement de Dinant se situe en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 52 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en FWB en En Fédération Wallonie-Bruxelles, 836 jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide contrainte, ce qui représente 7 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en FWB en

170 Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Dinant, 513 jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Dinant ont pris, en 2011, 961 mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 6 % des mesures de ce type prises dans l aide consentie en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide consentie confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide contrainte Dans l arrondissement de Dinant, 301 jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. Les directeurs de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Dinant ont pris, en 2011, 658 mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 5 % des mesures de ce type prises dans l aide contrainte en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 2,2 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide contrainte confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Par aide dans le milieu de vie, on entend toute forme d aide apportée aux jeunes sans qu ils soient retirés de leur milieu de vie. Exemple : prise en charge réalisée par les délégués seuls (permanence sociale, coordination, ), prise en charge en internat scolaire, interventions des services agréés qui apportent une aide aux jeunes dans leur milieu de vie, Par aide hors du milieu de vie, on entend toute forme d hébergement du jeune en dehors de son milieu familial. 160

171 Exemple : hébergement dans les services agréés par l aide à la jeunesse (centre d accueil d urgence, centre d observation et d orientation, ), les prises en charge en famille d accueil suivie ou non par un service de placement familial, Aide consentie Dans l arrondissement de Dinant, en moyenne quotidienne, 152 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 18 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 27 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. Aide contrainte Dans l arrondissement de Dinant, en moyenne quotidienne, 170 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 51 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 56 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Dinant, en moyenne quotidienne, 191 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 53 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 53 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. Aide contrainte Dans l arrondissement de Dinant, en moyenne quotidienne, 163 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 72 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 62 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. 161

172 Tableau 8 : Les prises en charge en moyenne quotidienne selon le type de prise en charge Arrondissement de Dinant Aide consentie Aide contrainte Type de prise en charge Nbre moyen de jeunes faisant l'objet d'au moins une de ces mesures Famille d accueil encadrée ou non encadrée Prise en charge de frais Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. de Dinant % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. de Dinant % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge 67 19% 46 23% 81 22% 28 14% ponctuels SAAE 69 19% 88 44% SAIE 49 14% 19 10% Internat scolaire 77 21% 18 9% COE 32 9% 12 6% PPP 3 1% 7 4% SASPE 1 0% 7 4% SRJ 5 1% 20 10% Hôpitaux 3 1% 1 1% Service non agréé 0 0% 1 1% Maison maternelle 5 1% 1 1% Famille d accueil urgence et 2 1% 1 0% court terme CAU 1 0% 1 1% Centre de jour 0 0% 0 0% COO 0 0% 0 0% CAEVM 1 0% 5 3% CAS 0 0% 2 1% CPA 0 0% 1 1% Pour rappel, les prises en charge des jeunes sont tributaires de l offre de services disponibles et de la répartition de celle-ci dans l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 162

173 Aide consentie Dans l arrondissement de Dinant, en moyenne quotidienne, Un jeune sur cinq est confié à une famille d accueil (19 %, soit 67 jeunes). Dans la moitié des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (52 %, soit 35 jeunes), ce qui place l arrondissement de Dinant au-dessus de la moyenne communautaire. Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Dinant ont proportionnellement moins recours aux SAAE que l ensemble des conseillers en FWB. Un jeune sur cinq est confié à un SAAE (19 %, soit 69 jeunes). Les conseillers de l arrondissement de Dinant ont davantage recours aux SAAE que l ensemble des conseillers en FWB. Un jeune sur cinq est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (22 %, soit 81 jeunes). Les conseillers de l arrondissement de Dinant se situent dans la moyenne de la FWB. Il s agit de la mesure la plus souvent utilisée dans l aide consentie à Dinant. Un jeune sur cinq est pris en charge par un internat scolaire (21 % soit 77 jeunes). Les conseillers de l arrondissement de Dinant ont nettement plus recours aux internats scolaires que l ensemble des conseillers de la FWB. 14 % des jeunes sont aidés par un SAIE (49 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Dinant ont davantage recours aux SAIE que dans l ensemble des conseillers en FWB. Près d un jeune sur dix est pris en charge par un COE (9 %, soit 32 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Dinant se situent dans la moyenne de la FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Un quart de jeunes (26 %) est confié à une famille d accueil (1.524 jeunes). Dans près d un cas sur deux, cette famille est encadrée par un service de placement familial (48 %, Aide contrainte Dans l arrondissement de Dinant, en moyenne quotidienne, Plus de deux jeunes sur cinq sont confiés à un SAAE (44%, soit 88 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Dinant largement au-dessus de la moyenne communautaire. Un quart des jeunes est confié à une famille d accueil (23%, soit 46 jeunes). Dans presque deux tiers des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (63 %, soit 29 jeunes). 14 % des jeunes sont aidés par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (28 jeunes). Les directeurs de l arrondissement de Dinant ont davantage recours à ce type de mesure que leurs collègues en FWB. Un jeune sur dix est pris en charge par un internat scolaire (9%, soit 18 jeunes). Les directeurs de l arrondissement de Dinant ont davantage recours à ce type de mesure que leurs collègues en FWB. Un jeune sur dix est pris en charge par un SRJ (20 jeunes). Les directeurs de l arrondissement de Dinant ont davantage recours à ce type de mesure que leurs collègues en FWB. Un jeune sur dix est aidé par un SAIE (19 jeunes). Les directeurs de l arrondissement de Dinant ont davantage recours à ce type de mesure que leurs collègues en FWB. 6 % des jeunes sont pris en charge par un COE (12 jeunes). Les directeurs de l arrondissement de Dinant ont moins recours à ce type de mesure que leurs collègues en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Trois jeunes sur dix (31 %) sont confiés à une famille d accueil (1.898 jeunes). Dans plus de la moitié des cas,, cette famille est encadrée par un service de placement 163

174 soit 733 jeunes). Près d un jeune sur cinq est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (1.119 jeunes). Un jeune sur six est confié à un SAAE (993 jeunes). 13 % est aidé par un SAIE (724 jeunes). 12 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (691 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (472 jeunes). familial (56 %, soit jeunes). Plus d un quart des jeunes (28 %) est confié à un SAAE (1.725 jeunes). Un jeune sur dix est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (629 jeunes). 9 % des jeunes sont pris en charge par un SRJ (542 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (519 jeunes). 7 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (414 jeunes). 7 % sont aidés par un SAIE (407 jeunes) La durée totale de prise en charge Par durée totale de prise en charge, on entend la durée entre le début de la première prise en charge du jeune et la fin de sa dernière prise en charge encodée. Les périodes pour lesquelles il n y a aucune prise en charge (encodées) sont neutralisées. Exemple : Jeune 1 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2009 Fin de la prise en charge 1 er mars Durée totale de la prise en charge = 365 jours Jeune 2 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2007 Fin de cette prise en charge : 1 er avril Nouvelle prise en charge : 1 er juin 2009 Fin de la prise en charge : 31 août Durée totale de la prise en charge : 31 jours + 92 jours = 123 jours La durée totale de prise en charge a été calculée pour l ensemble des jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour en Aide consentie Dans l arrondissement de Dinant, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 29 mois, soit 2 ans et 5 mois, ce qui situe l arrondissement de Dinant au-dessus de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 41 jours, soit moins d 1 mois et demi. Aide contrainte Dans l arrondissement de Dinant, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 51 mois, soit 4 ans et 3 mois, ce qui situe l arrondissement de Dinant en dessous de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 8 Cette valeur représente également la médiane, c'est-à-dire la valeur qui sépare l ensemble des observations en deux. Cette valeur exprime mieux que la moyenne la tendance centrale d une distribution asymétrique. 164

175 Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 6 mois. Un jeune sur deux est pris en charge moins de 19 mois 8, soit moins d 1 an et 7 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 39 mois, soit plus de 3 ans et 3 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 66 mois, soit plus de 5 ans et demi. La durée de prise en charge est globalement plus longue dans l arrondissement de Dinant que dans l ensemble de la FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 24 mois, soit 2 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge moins de 8 jours. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 88 jours, soit moins de 3 mois Un jeune sur deux est pris en charge moins d un an. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 30 mois, soit plus de 2 ans et demi. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 62 mois, soit plus de 5 ans et 2 mois. 18 mois, soit un 1 an et demi. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 28 mois, soit 2 ans et 4 mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 42 mois, soit 3 ans et demi. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 63 mois, soit plus de 5 ans et 3 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 94 mois, soit plus de 7 ans et 10 mois. Si pour les premières tranches, l arrondissement de Dinant est proche de la durée de prise en charge des jeunes en FWB, globalement, la durée de prise en charge dans l aide contrainte à Dinant est plus courte, surtout pour les 50 % des jeunes ayant les prises en charge les plus longues. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 60 mois, soit 5 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 17 mois, soit un 1 an et 5 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 28 mois, soit 2 ans et 4 mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 4 ans. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 80 mois, soit plus de 6 ans et 8 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 121 mois, soit plus de 10 ans et 1 mois. 165

176 2.1.9 Les judiciarisations Aide consentie 153 jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 8 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Dinant. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 9 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie. Aide contrainte Ces 153 jeunes représentent 32 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Dinant en Ces jeunes représentent 25 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture, c'est-à-dire la raison pour laquelle il est mis fin à l intervention de l aide à la jeunesse, sont encodés au moment de l encodage de la décision de clôture du dossier. Un jeune peut voir son dossier s ouvrir et se clôturer plusieurs fois au cours de la même année. Aide consentie 823 jeunes pris en charge par le SAJ de Dinant ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 45 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SAJ de Dinant en Ceci situe l arrondissement de Dinant au-dessus de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour 789 jeunes, soit 96 % des jeunes pris en charge par le SAJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SAJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 55 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SAJ en Nous disposons des motifs de clôture pour jeunes, soit 93 % des jeunes pris en charge par les SAJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. Aide contrainte 50 jeunes pris en charge par le SPJ de Dinant ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 11 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SPJ de Dinant en Ceci situe l arrondissement de Dinant en dessous de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour 24 jeunes, soit 48 % des jeunes pris en charge par le SPJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SPJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 10 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SPJ en Nous disposons des motifs de clôture pour 720 jeunes, soit 63% des jeunes pris en charge par les SPJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. 166

177 Les motifs de clôture dans l aide consentie Nous disposons des motifs de clôture dans l aide consentie pour 823 jeunes, soit pour 45 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. Tab 9 Les motifs de clôture aide consentie Arrondissement de Dinant Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger (grave) Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % % % Orientation vers des intervenants judiciaires % Majorité 42 5% Pas d'état de danger ou de difficultés 17 2% Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les investigations 8 1% Dans trois cas sur cinq, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ (58 %, soit 454 jeunes). Parmi ces jeunes, Trois sur cinq sont orientés vers une AMO (59 %, soit 124 jeunes) ; Un jeune sur deux est orienté vers le secteur de la santé mentale (49 %, soit 103 jeunes). Une fois sur deux, ils sont orientés vers un service de santé mentale (53%, soit 54 jeunes) et dans un tiers des cas vers un thérapeute (35 %, soit 36 jeunes) ; Une fois sur cinq, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (20 %, soit 92 jeunes), le plus souvent vers le centre PMS - trois fois sur cinq - (60 %, soit 55 jeunes) ou l école (40 %, soit 37 jeunes) ; Dans 15 % des cas, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (31 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (51 %, 16 jeunes) ; 167

178 12 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (26 enfants), dans la plupart des cas vers les TMS de l ONE ; 5% des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (11 jeunes) ; 4% des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (9 jeunes). Dans plus d un quart des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (27%, soit 211 jeunes). Une fois sur cinq, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (20 %, soit 157 jeunes). Près d une fois sur cinq, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (18%, soit 142 jeunes). Pour ces jeunes, Dans près d un cas sur deux, le jeune et ses parents sont orientés vers le Parquet (45 %, soit 64 jeunes) ; Dans un quart des cas, il s agit d une orientation vers le juge civil (23 %, soit 33 jeunes) ; Tab 10 Les motifs de clôture aide consentie FWB Motifs de clôture Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés Orientation vers les services de première ligne % Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger (grave) % Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté % Orientation vers des intervenants judiciaires % Pas d'état de danger ou de difficultés % Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les investigations % Majorité 858 5% Trois fois sur dix, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention 168

179 du SAJ. Parmi ces jeunes, Un tiers est orienté vers une AMO (33 %, soit jeunes) ; Près d un jeune sur cinq est orienté vers le secteur de la santé mentale (19 %, soit 935 jeunes). Trois fois sur cinq, ils sont orientés vers un service de santé mentale (58%, soit 544 jeunes) et une fois sur quatre vers un thérapeute (28%, soit 261 jeunes) ; Une fois sur six, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (17 %, soir 819 jeunes) : vers le centre PMS une fois sur deux (52 %, soit 424 jeunes) et une fois sur quatre vers l école (25 %, soit 206 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (12 %, soit 587 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (68 %, 402 jeunes) ; 4 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (212 jeunes) ; 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (153 enfants), dans trois quart des cas vers une TMS de l ONE ; 2 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (96 jeunes). Dans un quart des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (25%, soit jeunes). Un peu plus d une fois sur 5, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (22 %, soit jeunes) Une fois sur six, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (2.501 jeunes). Pour ces jeunes, Plus de deux fois sur cinq, il s agit d une orientation vers le juge civil (43 %, soit jeunes) ; Dans plus d un tiers des situations, le jeune et ses parents sont orientés vers le Parquet (36 %, soit 890 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un avocat (13 %, soit 318 jeunes) ; Une orientation vers la police intervient près d une fois sur dix (9%, soit 220 jeunes) ; 5 % des jeunes et des familles sont orientés vers un médiateur familial (116 jeunes). Près d une fois sur six, l intervention se termine parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger qui la justifie (15 %, soit jeunes). 169

180 Les motifs de clôture dans l aide contrainte Nous disposons des motifs de clôture dans l aide contrainte pour 24 jeunes, soit pour 48 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. Une fois sur deux, l intervention se termine parce qu il n y a plus de danger qui la justifie (50 %, soit 14 jeunes). 170

181 V Arrondissement de Huy

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183 Table des matières 1. Données de cadrage Données de population Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse Les services partenaires Les jeunes pris en charge Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en Le genre Les jeunes pris en charge pour la première fois en L âge au moment de la première prise en charge L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les demandeurs Les demandes Les motifs de prises en charge Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Les difficultés personnelles des parents Les difficultés du jeune lui-même Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les problèmes relationnels au sein de la famille La maltraitance Les difficultés matérielles et financières Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Les difficultés du jeune lui-même Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les difficultés personnelles des parents Les problèmes relationnels au sein de la famille La maltraitance Les difficultés matérielles et financières Les prises en charge Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires La durée totale de prise en charge Les judiciarisations Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture dans l aide consentie Les motifs de clôture dans l aide contrainte

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185 1. Données de cadrage 1.1 Données de population Tableau 1 : Population des jeunes de 0-17 ans par arrondissement judiciaire (1 er janvier 2011) 1 Arrondissement Nombre de Pourcentage jeunes Bruxelles % Liège % Charleroi % Mons % Nivelles % Tournai % Namur % Verviers % Dinant % Huy % Arlon % Neufchâteau % Marche-en-Famenne % FWB % Au 1 er janvier 2011, il y avait jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement judiciaire de Huy. L arrondissement de Huy est le 10ème arrondissement de la Fédération Wallonie- Bruxelles en nombre de jeunes de moins de 18 ans. 1 Tous les jeunes de l arrondissement judiciaire de Bruxelles sont ici pris en compte. 173

186 Tableau 2 : Population des jeunes de 0-17 ans par commune Arrondissement de Huy (1 er janvier 2011) Commune Jeunes de 0-17 ans Population totale % de jeunes de 0-17 ans dans la population de la commune Huy % Hannut % Amay % Wanze % Villers-Le-Bouillet % Braives % Saint-Georges-sur-Meuse % Engis % Héron % Comblain-au-Pont % Nandrin % Marchin % Clavier % Ferrières % Modave % Verlaine % Anthisnes % Hamoir % Lincent % Burdinne % Wasseiges % Tinlot % Ouffet % TOTAL HUY % Les jeunes de moins de 18 ans représentent 22 % de la population de l arrondissement de Huy, ce qui ne différencie pas la population de l arrondissement de Huy de celle de l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les jeunes de moins de moins de 18 ans représentent 21 % de la population. C est à Saint-Georges-sur-Meuse et à Nandrin que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus petite (20 %) C est à Wasseiges (25 %), à Héron (24%), à Modave (24%) et à Villers-Le-Bouillet (24 %) que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus élevée. 41 % de la population des jeunes de moins de 18 ans résident à Huy, Hannut, Amay ou Wanze. Plus d un jeune sur huit réside à Huy (13 %). Un jeune sur dix habite à Hannut (10%). Un jeune sur onze vit à Amay ou Wanze (9 %). 174

187 1.2 Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) 2 Afin d évaluer le niveau socio-économique de l arrondissement, nous utiliserons l indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) élaboré par l Institut Wallon de l Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS). Cet indicateur est réalisé dans le cadre du Plan de cohésion sociale des villes et communes de Wallonie (décret du 6 novembre 2008). Pour en savoir plus : et, notamment, la liste des variables et la manière de les calculer. Cet indice permet de classer les communes wallonnes en fonction du résultat de l indicateur. Les communes dont la situation est la plus favorable sont en tête de classement et ont un indice négatif. Les communes dont la situation est la moins favorable sont en fin de classement et ont un indice positif. L indice moyen est à zéro. Afin de décrire la situation de l arrondissement, on s intéressera au classement des différentes communes qui le composent. Cette analyse sera complétée par le poids en population de jeunes de moins de 18 ans de ces différentes communes. 2 Source IWEPS (2008) 175

188 Tableau 3 : Indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) Arrondissement de Huy Indicateurs synthétiques d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Indicateur synthétique final communes Score de la commune Classement de la commune* Verlaine -7, Nandrin -7, Tinlot -6, Anthisnes -6, Modave -5, Ferrières -4, Héron -4, Burdinne -3, Clavier -3, Wasseiges -3, Braives -2, Hannut -2, Ouffet -2, Wanze -2, Villers-le-Bouillet -2, Lincent -1, Marchin -1, Hamoir 0, St-Georges-sur-Meuse 3, Amay 3, Comblain-au-Pont 4, Huy 5, Engis 7, L arrondissement de Huy est composé de 23 communes. 6 des 23 communes de l arrondissement de Huy font partie de la moitié des communes ayant la situation la moins favorable (131 dernières communes). Près de deux jeunes sur cinq (37 %) de l arrondissement de Huy résident dans ces communes. 2 communes (Verlaine et Nandrin) font partie des 10 % de communes ayant la situation la plus favorable (26 premières communes du classement). Ces communes représentent 6 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Huy. 176

189 7 communes (Verlaine, Nandrin, Tinlot, Anthisnes, Modave Ferrières, et Héron ) font partie des 25 % de communes ayant la situation la plus favorable (65 premières communes du classement). Ces communes représentent 14 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Huy. 4 communes (Amay, Comblain-au-Pont, Huy et Engis) font partie des 25 % de communes ayant la situation la moins favorable (65 dernières communes du classement). Ces communes représentent 30 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Huy. Aucune commune ne fait partie des 10 % de communes ayant la situation la moins favorable (26 dernières communes du classement). 1.3 Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse 177

190 Tableau 4 : Les services agréés par l aide à la jeunesse (janvier 2013) Arrondissement de Huy (Source E service Direction de l agrément) Nombre d'amo Nombre de SAAE Capacité SAAE C o m m un e Nombre de SPF Capacité SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Amay Anthisnes Braives 1 15 Burdinne Clavier Comblain-au-Pont 1 Engis Ferrières Hamoir 1 15 Hannut Héron Huy Lincent 1 15 Marchin Modave Nandrin Ouffet Saint-Georges-sur-Meuse Tinlot

191 Nombre d'amo Nombre de SAAE Capacité SAAE Nombre de SPF Capacité SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Commune Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Verlaine Villers-Le-Bouillet 1 30 Wanze 1 15 Wasseiges TOTAL HUY

192 1.3.2 Les services partenaires Nous reprenons ici certains types de services avec lequel l aide à la jeunesse travaille régulièrement tels les services de santé mentale, les centres d accueil pour adultes, les services spécialisés de la petite enfance (SASPE) qui relèvent de l ONE ou les internats scolaires. Nous avons également recensé des structures offrant des services aux jeunes comme les maisons de jeunes ou les centres d information pour jeunes. Tableau 5 : Les services partenaires Arrondissement de Huy Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT Amay 1 Anthisnes Braives Burdinne Clavier INTERNAT SPECIAL ET HOME D'ACCUEIL CF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCHIATRIQUE SRJ EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES Comblain-au-Pont Engis 1 1 Ferrières 1 Hamoir Hannut Héron 1 Huy Lincent Marchin 1 Modave Nandrin 1 SERVICE DE SANTE MENTALE 180

193 Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT INTERNAT SPECIAL ET HOME D'ACCUEIL CF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCHIATRIQUE SRJ Ouffet Saint-Georges-sur- Meuse 1 1 Tinlot 1 Verlaine Villers-Le-Bouillet Wanze 1 1 Wasseiges EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES TOTAL HUY SERVICE DE SANTE MENTALE 181

194 2. Les jeunes pris en charge 2.1 Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en 2011 Il s agit ici de compter tous les jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour dans l aide à la jeunesse, qu il s agisse d un jeune qui a été pris en charge à l occasion d une permanence sociale et a ensuite été réorienté vers un service de première ligne ou d un jeune qui a été pris en charge tout au long de l année et qui l était déjà la ou les années précédentes. Aide consentie 993 jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie dans l arrondissement de Huy en 2011, ce qui représente 3 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Huy se situe dans la moyenne communautaire. Aide contrainte 375 jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte dans l arrondissement de Huy en 2011, ce qui représente 1,1 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Huy se situe dans la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 3 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 1,1 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en 2011 Comme on l a vu plus haut, les interventions des SAJ/SPJ sont très variées. Certains jeunes sont immédiatement réorientés vers un service de première ligne adaptés à leurs besoins, tandis que d autres feront l objet d une aide spécialisée qui peut durer de quelques jours à quelques mois, voire quelques années dans les cas les plus difficiles. Afin d avoir une idée plus précise de ce que représentent réellement les jeunes pris en charge par l aide à la jeunesse, il y a lieu de prendre en compte le nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement au cours d une année de référence. Aide consentie En moyenne, 353 jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie dans l arrondissement de Huy en 2011, ce qui représente 1,1 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Huy se situe dans la moyenne communautaire. Aide contrainte En moyenne, 254 jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte dans l arrondissement de Huy en 2011, ce qui représente 0,8 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Huy se situe dans la moyenne communautaire.

195 En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 1,2 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 0,8 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Le genre Aide consentie En 2011, le SAJ de Huy est intervenu pour 462 filles (47 %) et 531 garçons (53 %). L arrondissement de Huy ne se différencie pas de l ensemble de la FWB. Aide contrainte En 2011, le SPJ de Huy est intervenu pour 161 filles (43 %) et 214 garçons (57 %). Il y un part plus importante de garçons pris en charge dans l aide contrainte à Huy, par rapport à la répartition générale dans les SPJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SAJ sont intervenu en 2011 pour filles (48 %) et garçons (52 %). En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SPJ sont intervenu en 2011 pour filles (46 %) et garçons (54 %) Les jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 Sont ici pris en compte les jeunes qui entrent dans l aide à la jeunesse parce qu ils sont en difficulté ou en danger. 438 jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011 dans l arrondissement de Huy. 44 % des jeunes pris en charge en 2011 dans l arrondissement de Huy l ont été pour la première fois, ce qui situe l arrondissement de Huy au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 42 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie. 183

196 L âge au moment de la première prise en charge Pourcentage de jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 par tranche d'âge (arrondissement de Huy) 25% 22% 20% 20% 19% 19% 20% 20% 15% 15% 13% 13% 13% 11% 14% HUY FWB 10% 5% 0% 0-2 ans 3-5 ans 6-8 ans 9-11 ans ans ans Un peu plus d un jeune sur cinq pris en charge pour la première fois en 2011 a moins de 3 ans (96 enfants). La moitié de ces enfants (50 %) a moins d un an (48 enfants). La part des enfants de moins de 3 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Huy est plus élevée que pour l ensemble de la Communauté. En Fédération Wallonie-Bruxelles, enfants de moins de 3 ans ont été pris en charge pour la première fois en Un peu plus de la moitié de ces enfants (51 %) a moins d un an (1.285 enfants) Deux jeunes sur cinq pris en charge pour la première fois (39 %) ont entre 12 et 17 ans (176 jeunes). La part des jeunes entre 12 et 17 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Huy est semblable à celle de la Communauté. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes de 12 à 17 ans ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 39 % des jeunes pris en charge pour la première fois en

197 2.1.5 L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Lors d une prise en charge via la permanence sociale du SAJ, le demandeur est reçu par un délégué avec lequel il a un entretien permettant d exposer la situation. Le délégué procède à une première analyse et à une première orientation sous la houlette d un délégué en chef et d un conseiller. Cet entretien peut aussi se faire par téléphone. Une spécialisation de certains délégués dans la prise en charge des premières demandes dans le cadre des permanences sociales existe depuis plusieurs années dans certains arrondissements (Liège, Bruxelles, Charleroi, Nivelles, Verviers) et se met progressivement en place dans d autres arrondissements (Namur, Dinant, Tournai). 430 jeunes ont été pris en charge par la permanence sociale en 2011 dans l arrondissement de Huy, ce qui représente 43 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Huy se situe au nettement au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 30 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été par la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet 255 jeunes ont été pris en charge suite à un courrier ou à une apostille du Parquet en 2011 dans l arrondissement de Huy, ce qui représente 26 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Huy se situe en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 31 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été suite à un courrier ou une apostille du Parquet Les demandeurs Nous disposons des informations relatives aux personnes qui sollicitent l intervention de l aide à la jeunesse dans l arrondissement de Huy pour 609 jeunes. Une demande d aide à l égard d un jeune peut être formulée par plusieurs demandeurs. Quatre types de demandeurs ont été identifiés : Le jeune ; 185

198 La famille, c'est-à-dire, les parents, la famille élargie et les familiers au sens du décret du 4 mars 1991 ; Les intervenants de la sphère judiciaire : le Parquet, la police, les juges de la jeunesse, les avocats, les services d aide aux victimes, etc. ; Les services de première ligne, lesquels font l objet de subdivisions : Les services de première ligne du secteur scolaire : Ecoles, centres PMS, services de promotion de la santé à l école (PSE), médiateurs scolaires, internats, services d accrochage scolaire ; Les services de première ligne relevant de l aide sociale générale : CPAS, centres d accueil pour adultes, les services d aides familiales ; Les services de première ligne du secteur de la petite enfance : TMS, consultations prénatales, crèches ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé physique : hôpitaux et médecins ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé mentale : service de santé mentale, thérapeutes, hôpitaux psychiatriques, SRJ ; Les services d aide en milieu ouvert (AMO) ; Les équipes SOS-Enfants. 186

199 Tableau 6 : Les personnes ou services qui ont fait une demande par rapport à un jeune en 2011 Arrondissement de Huy La demande émane : Nombre de jeunes Pourcentage de concernés jeunes concernés Le jeune 53 9% Les parents, famille, familiers % Les intervenants judiciaires % Les services de première ligne % Dans plus d un cas sur deux, la demande émane des parents, de la famille élargie ou des familiers du jeune. Lorsque la demande provient des parents, de la famille élargie ou des familiers, quatre fois sur cinq la demande émane des parents (262 situations), ce qui se décline comme suit : - Trois fois sur cinq (60%), la demande vient de la mère seule (157 situations). - Dans un peu plus d un quart des cas, (27%), la demande émane du père seul (70 situations). Dans un peu moins d un cas sur dix (9 %), c est le jeune qui demande l intervention du SAJ (53 situations). Ceci situe l arrondissement de Huy un peu au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des jeunes. Si on regroupe les demandes faites par la famille et par le jeune lui-même, plus d une demande sur deux (57 %) est formulée par un bénéficiaire de l aide (345 situations). Près d une demande sur quatre (24 %) provient d un intervenant de la sphère judiciaire (149 situations). Ces demandes émanent essentiellement du Parquet (89%, soit 132 situations). Plus d un quart des demandes provient des services de première ligne (27%, soit 162 situations). Trois fois sur dix, la demande provient de la sphère scolaire (31 %, soit 51 situations), essentiellement des centres PMS (22 situations) et des écoles (16 situations). Ceci situe l arrondissement de Huy nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est de 52 % de demandes émanant du secteur scolaire. Un peu moins d une fois sur quatre, la demande émane du secteur de l aide sociale générale (23%, soit 37 situations), essentiellement des CPAS (30 situations). Ceci situe l arrondissement de Huy nettement au-dessus de la moyenne communautaire, qui est de 13 % de demandes provenant du secteur de l aide sociale. 17 % des demandes émanent des équipes SOS-Enfants (28 situations). Ceci situe l arrondissement de Huy nettement en dessus de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des équipes SOS-Enfants. Un peu moins d une demande sur six vient du secteur de la santé physique (15 %, soit 25 situations), essentiellement des hôpitaux (17 situations). Ceci situe l arrondissement de Huy au-dessus de la moyenne communautaire, qui est de 12 % de demandes émanant du secteur de la santé physique. 187

200 Une fois sur sept, la demande provient du secteur de la santé mentale (14%, soit 23 situations) ; dans plus de la moitié des cas, des services de santé mentale (12 situations). L arrondissement de Huy se situe nettement au-dessus de la moyenne communautaire qui est 6 % de demandes émanant du secteur de la santé mentale. Une fois sur douze, la demande provient du secteur de la petite enfance (8 %, soit 13 situations), essentiellement des TMS de l ONE (12 situations). L arrondissement de Huy se situe au-dessus de la moyenne communautaire, qui est 6 % de demandes provenant du secteur de la petite enfance. 8 % des demandes viennent des AMO (13 situations). Ceci situe l arrondissement de Huy nettement au-dessus de la moyenne communautaire, qui est de 3% de demandes provenant des AMO. Pourcentage de jeunes pour lesquels une demande a été formulée par type de demandeurs- Arrondissement de Huy 60% 53% 50% 45% 40% 34% 30% 24% 27% 25% Huy FWB 20% 10% 9% 8% 0% Jeune Parents, famille, familliers Intervenants judiciaires Service de première ligne Ce graphique montre que, rapporté à la moyenne communautaire, il y a, dans l arrondissement de Huy, plus de demandes provenant de la famille élargie et sensiblement moins en provenance des intervenants judiciaires Les demandes Nous disposons de l information relative à la demande formulée pour 584 jeunes pris en charge par le SAJ de Huy. 188

201 Tableau 7 : Les demandes formulées au moment de la première demande en 2011 Arrondissement de Huy Nature de la demande Nombre de jeunes % de jeunes concernés Aide dans le milieu de vie % Conseils % Renseignements % Placement 86 15% Coordination 86 15% Aide financière 18 3% Mise en autonomie 8 1% Près d une fois sur deux (47 %, soit 272 jeunes), la demande porte sur un suivi dans le milieu de vie, ce qui situe l arrondissement de Huy en dessous de la moyenne communautaire qui est de 58 % de demande d aide dans le milieu de vie. Dans un tiers des cas (34 %, soit 199 jeunes), il s agit d une demande de conseils, ce qui situe l arrondissement de Huy nettement au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 24 % de demandes de conseils Dans un tiers des cas (32 %, soit 187 jeunes), la demande est une demande d informations ou de renseignements, ce qui situe également l arrondissement de Huy nettement audessus de la moyenne communautaire qui est de 25 % de demandes de renseignements et d informations. Une demande de placement est formulée dans plus d un cas sur six (15 %, soit 86 jeunes), ce qui est supérieur à la proportion des jeunes pour lesquels la demande porte sur un placement (moyenne communautaire : 10%). Dans 15% des cas (86 jeunes), la demande porte sur la coordination de l aide, ce qui situe à nouveau l arrondissement de Huy très au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 4 % de demandes de coordination. Les demandes d aide financière dans l arrondissement de Huy (3%) sont ici aussi plus nombreuses que la moyenne communautaire (1%) Les motifs de prises en charge Les motifs de prise en charge sont encodés par les SAJ et SPJ : d une part, pour chaque prise en charge de jeune dans le cadre de la permanence sociale du SAJ, ou suite à l ouverture d un dossier sur base d un courrier ou d une apostille du Parquet, ainsi qu au terme des investigations sociales, si celles-ci ne débouchent pas sur un programme d aide. d autre part, pour chaque programme d aide 3 (proposition d aide faite par le conseiller de l aide à la jeunesse et décidée en accord avec les parents et le jeune de plus de 14 ans) et pour chaque application de mesures (décision prise par le directeur de l aide à la jeunesse en application d un jugement du Tribunal de la jeunesse sur base de l article 38 du décret du 4 mars 1991). N.B. La même demande a été adressée au SPJ de Bruxelles lors de la réception d une ordonnance du Juge de la jeunesse ou d un jugement du 3 Ou renouvellement de programme d aide 189

202 Tribunal de la jeunesse pris en application de l article 8 de l ordonnance bruxelloise du 29 avril Les différents motifs d intervention ont été organisés sous la forme d un arbre hiérarchique de motifs. Cet arbre reprend toute la gamme de motifs les plus communément utilisés. Le principe n est pas d identifier tout ce qui peut poser problème dans la situation du jeune mais bien de focaliser l attention sur les composantes principales de la problématique traitée au moment de la prise en charge, sur les motifs d intervention sur lesquels la proposition ou la décision de prise en charge repose. On notera que la description des motifs de prise en charge nous renseigne sur la manière dont l intervenant perçoit la situation. Cette perception influencera sa manière d intervenir auprès du jeune et de la famille. L arbre des motifs est divisé en plusieurs grandes catégories qui décrivent les problématiques suivantes : Difficultés du jeune lui-même Difficultés liées aux problèmes personnels des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Problèmes relationnels entre adultes au sein de la famille Difficultés financières et matérielles Maltraitance Chaque catégorie est elle-même subdivisée. 190

203 Pour bien comprendre l idée de la structure hiérarchique des motifs d intervention, voici un exemple : Parmi les motifs d intervention, on trouve les «Difficultés du jeune lui-même» (code 11000). Ce type de difficultés est détaillé de la manière suivante : PROBLEMES DE SANTE PHYSIQUE DU JEUNE PROBLEMES LIES AU DEVELOPPEMENT DU JEUNE DIFFICULTES PSYCHOLOGIQUES DU JEUNE ASSUETUDES DU JEUNE PROBLEMES DE COMPORTEMENTS PROBLEMES LIES A LA SCOLARITE FUGUE AUTRES DIFFICULTES LIEES A LA SITUATION DU JEUNE LUI-MEME La catégorie «Problèmes liés à la scolarité» est détaillée comme suit : ABSENTEISME SCOLAIRE RENVOI SCOLAIRE REFUS D'INSCRIPTION SCOLAIRE PHOBIE SCOLAIRE AUTRES DIFFICULTES EN LIEN AVEC LA SCOLARITE De plus, chaque fois que cela s est avéré nécessaire, la catégorie est expliquée dans la grille des motifs. L intervenant peut choisir le niveau de précision souhaité pour décrire la problématique du jeune. De même, il peut choisir dans la liste autant de motifs que nécessaire. L arbre des motifs d intervention est présenté en annexe. Il est important de comprendre qu en raison de la structure de l arbre des motifs 4 et de la possibilité de choisir le niveau de précision dans la mention du motif, il n est pas possible à ce stade de faire une comparaison entre niveaux de motifs. Cela veut dire que chaque fréquence d utilisation de motifs ne peut être mise en comparaison 4 Hiérarchie non symétrique 191

204 qu avec la fréquence de motifs de même niveau. Exemple : la fréquence de la famille «Difficultés personnelles des parents» (code 12000) ne peut être mise en comparaison qu avec les fréquences des motifs de code (difficultés du jeune lui-même) ou de code (difficultés des parents à assumer leur rôle parental) Il n est donc pas possible de comparer cela avec les motifs 11100, ni même les motifs 12100, L analyse se fera donc toujours pallier par pallier. Remarque : étant donné que plusieurs motifs peuvent être attribués à chaque prise en charge d un même jeune, la plupart des totaux que nous pourrions effectuer sur les chiffres observés ne font pas 100%. Cette variation est normale et dépend non seulement de la complexité des données mais aussi de la fiabilité des encodages. Dans nos analyses comparatives des résultats, le point de repère principal sera presque toujours le total du nombre de jeunes qui se sont vus attribuer au moins un des motifs de la famille étudiée lors de leur prise en charge en Ainsi, lorsque nous parlons du total des jeunes en difficulté ou en danger en 2011, il s agira toujours, ici, du nombre de jeunes pour lesquels la prise en charge en 2011 est accompagnée d au moins un motif de prise en charge. Sont ici pris en compte les motifs d intervention pour les jeunes ayant eu au moins une mesure débutant dans l année

205 Aide consentie Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SAJ de Huy pour 793 jeunes pris en charge dans l aide consentie, soit pour 90 % des 881 jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,6 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide consentie, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 81 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 ( jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,1 motifs par jeune. Aide contrainte Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SPJ de Huy pour 120 jeunes pris en charge dans l aide contrainte soit pour 41 % des 291 jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,5 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide contrainte, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 37 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 (9.165 jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,5 motifs par jeune Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Parmi les 793 jeunes pris en charge dans l aide consentie dans l arrondissement de Huy, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : 193

206 Un jeune sur deux est pris en charge notamment 5 en raison de difficultés personnelles de ses parents (50 %, soit 398 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Huy nettement audessus de la norme communautaire (37 %, soit jeunes). C est pour cette catégorie de motifs que le SAJ de Huy se distingue le plus de l ensemble de la FWB. Dans près de la moitié des situations, les jeunes sont pris en charge notamment en raison de difficultés personnelles (49 %, soit 389 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Huy au-dessus de la moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (44 %, soit jeunes). Près de deux jeunes sur cinq sont pris en charge notamment en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (37 %, soit 295 jeunes), ce qui place l arrondissement de Huy nettement au-dessus de la moyenne communautaire (27 %, soit jeunes). 291 jeunes (37 %) ont été pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de leur famille, ce qui situe l arrondissement de Huy au-dessus de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Plus d un tiers des jeunes est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (35 %, soit 277 jeunes), ce qui place l arrondissement de Huy audessus de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Un jeune sur sept (15%, soit 118 jeunes) a été pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles, ce qui situe l arrondissement de Huy dans la norme communautaire (14 %, soit jeunes) LES DIFFICULTÉS PERSONNELLES DES PARENTS 50 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Huy sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (398 jeunes). Deux fois sur cinq, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (40 %, soit 160 jeunes). Parmi ces jeunes, Deux sur cinq sont confrontés à des parents présentant un mal-être à connotation dépressive (41%, soit 66 jeunes) ; Un sur six voit ses parents aux prises avec des problèmes d instabilité affective (17%, soit 27 jeunes) ; Pour un jeune sur six, le parent profère des menaces de suicide ou a tenté de se suicider (16 %, soit 26 jeunes). Un tiers des jeunes a des parents qui présentent des problèmes d assuétudes (34 %, soit 136 jeunes). 5 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 194

207 Parmi ces jeunes, Trois sur cinq sont confrontés à des parents alcooliques (60%, soit 82 jeunes); Un tiers des jeunes a des parents qui ont un problème de toxicomanie (32 %, soit 43 jeunes). Pour trois jeunes sur dix, une des difficultés identifiées est en lien avec l absence des parents (31%, soit 123 jeunes). Parmi ces jeunes, Deux sur cinq (41%, 51 jeunes) sont confrontés au décès d un parent. Un sur trois (29%, soit 36 jeunes) a vu un de ses parents disparaître de sa vie. Pour un jeune sur six, la difficulté identifiée est l immaturité de ses parents (16%, soit 64 jeunes) LES DIFFICULTÉS DU JEUNE LUI-MÊME 49 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Huy rencontrent des difficultés personnelles (389 jeunes). Plus d une fois sur deux, le jeune présente des problèmes de comportement (55 %, soit 214 jeunes). Parmi ces jeunes, La moitié est prise en charge parce que le jeune refuse l autorité des adultes et ne respecte pas les limites qui lui sont mises (51 %, soit 110 jeunes). Plus d un jeune sur cinq fait preuve de violence physique (22 %, soit 48 jeunes). Plus de deux jeunes sur cinq rencontrent des difficultés psychologiques (43 %, soit 166 jeunes). Parmi ces jeunes, Trois sur dix connaissent un mal-être à connotation dépressive (29%, 48 jeunes). Dans un tiers des cas, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (33 %, soit 129 jeunes). 195

208 Parmi ces jeunes, Pour près de trois sur cinq, il s agit d absentéisme scolaire (57 %, soit 73 jeunes). Un peu plus d un jeune sur dix est pris en charge pour des fugues (11 %, soit 41 jeunes). Un jeune sur vingt présente des problèmes d assuétudes (5 %, soit 53 jeunes). Parmi ces jeunes, Pour trois sur cinq, il s agit de toxicomanie (58 %, soit 11 jeunes). 10 jeunes ont été pris en charge car leurs difficultés résultaient de leur situation de MENA, ce qui représente 2,6 % des jeunes pris en charge en raison de leurs difficultés personnelles et 4 jeunes filles ont été prises en charge car leurs difficultés résultaient d une grossesse, ce qui représente 1% des jeunes pris en charge en raison de difficultés personnelles LES DIFFICULTÉS DES PARENTS À ASSUMER LEUR RÔLE PARENTAL 37 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Huy sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (295 jeunes). Trois quart des jeunes voient leurs parents dépassés par leur rôle éducatif (77 %, soit 227 jeunes). Deux jeunes sur cinq ont des parents qui les mettent en difficulté par des attitudes éducatives inadéquates (42 %, soit 124 jeunes) LES PROBLÈMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 37 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Huy sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (291 jeunes). Près de six jeunes sur dix sont confrontés à la séparation conflictuelle des parents (58 %, soit 169 jeunes). Trois jeunes sur dix sont aux prises avec des conflits au sein de la famille (31 %, soit 91 jeunes). Dans un quart des cas, le jeune est aux prises avec de la violence intrafamiliale (24 %, soit 71 jeunes). 196

209 Parmi ces jeunes, Plus de huit sur dix sont aux prises avec des situations de violence conjugale dans leur famille (83 %, soit 59 jeunes) LA MALTRAITANCE 35 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Huy sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (277 jeunes). Trois jeunes sur cinq sont confrontés à de la négligence grave (62 %, soit 171 jeunes) Pour près d un jeune sur deux, il s agit de négligence éducative (47 %, soit 80 jeunes) Pour plus de deux jeunes sur cinq, il s agit de négligence physique (42 %, soit 72 jeunes) Pour près d un quart des jeunes, il s agit de maltraitance affective (23%, soit 40 jeunes) Pour un quart des jeunes, il s agit de suspicions de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (25 %, soit 68 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions. Pour un jeune sur cinq, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (19 %, soit 53 jeunes). Trois fois sur dix, le jeune est témoin de violence conjugale (30 %, soit 16 jeunes). Pour un peu moins d un jeune sur six, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (15 %, soit 42 jeunes). Parmi ces jeunes, Trois sur cinq sont confrontés à une maltraitance sexuelle intrafamiliale (62 %, soit 26 jeunes) LES DIFFICULTÉS MATÉRIELLES ET FINANCIÈRES 15 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Huy le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (118 jeunes). Près d une fois sur deux, il s agit de problèmes de logement (47 %, soit 55 jeunes). 197

210 Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Parmi les 120 jeunes pris en charge dans l aide contrainte dans l arrondissement de Huy, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : Près de la totalité des jeunes est prise en charge en raison de leurs difficultés personnelles (97 %, soit 116 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Huy nettement au-dessus de la moyenne communautaire (44 %, soit jeunes). Près d un jeune sur deux est pris en charge notamment 6 en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (48 %, soit 58 jeunes), ce qui place l arrondissement de Huy nettement au-dessus de la moyenne communautaire (36 %, soit jeunes). Près de deux jeunes sur cinq sont pris en charge notamment en raison de difficultés personnelles de leurs parents (38 %, soit 46 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Huy nettement en-dessous de la moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (51 %, soit jeunes). Un jeune sur trois est pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de leur famille (32 %, soit 38 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Huy au-dessus de la moyenne communautaire (26 %, soit 784 jeunes). 6 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 198

211 Un peu moins d un jeune sur cinq est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (18 %, soit 22 jeunes), ce qui place l arrondissement de Huy sensiblement en dessous de la moyenne communautaire (34 %, soit jeunes). Un jeune sur quinze est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles (6%, soit 7 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Huy en dessous de la moyenne communautaire (14 %, soit 487 jeunes) LES DIFFICULTÉS DU JEUNE LUI-MÊME 97% des jeunes pris en charge par le SPJ de Huy rencontrent des difficultés personnelles (116 jeunes). Neuf fois sur dix, ces jeunes rencontrent des difficultés psychologiques (91 %, soit 105 jeunes), qualifiées essentiellement d enfant victime par les intervenants (90 %, soit 94 jeunes). Une fois sur six, le jeune présente des problèmes de comportement (17 %, soit 20 jeunes). Un jeune sur six présente des problèmes d assuétudes (16 %, soit 19 jeunes) Plus d une fois sur dix, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (11 %, soit 13 jeunes) LES DIFFICULTÉS DES PARENTS À ASSUMER LEUR RÔLE PARENTAL 48 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Huy sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (58 jeunes). Plus de la moitié des jeunes voit leurs parents dépassés par leur rôle éducatif (55 %, soit 32 jeunes). Trois jeunes sur dix ont des parents qui les mettent en danger par des attitudes éducatives inadéquates (29 %, soit 17 jeunes), essentiellement de l incohérence éducative LES DIFFICULTÉS PERSONNELLES DES PARENTS 38% des jeunes pris en charge par le SPJ de Huy sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (46 jeunes). Près de la moitié des jeunes est confrontée aux problèmes d assuétudes de leurs parents (46 %, soit 21 jeunes). Dans deux tiers des cas, il s agit d alcoolisme (67 %, soit 14 jeunes). Dans deux cas sur cinq, il s agit de toxicomanie (43 %, soit 9 jeunes). 199

212 Dans plus de deux cas sur cinq, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (41 %, soit 19 jeunes), essentiellement des problèmes psychiatriques et des troubles du lien. 26 % des jeunes ont vu un de leurs parents disparaître de leur vie (12 jeunes) LES PROBLÈMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 32 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Huy le sont suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (58 jeunes). Près de trois jeunes sur cinq sont confrontés à la séparation conflictuelle de ses parents (58 %, soit 22 jeunes). Deux fois sur cinq, le jeune est aux prises avec de la violence intrafamiliale (39 %, soit 15 jeunes) LA MALTRAITANCE 18 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Huy sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (22 jeunes). Près de trois quart de ces jeunes sont confrontés à de la négligence grave (73 %, soit 16 jeunes). Pour un jeune sur cinq, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (23 %, soit 5 jeunes). Il s agit dans tous les cas d une maltraitance sexuelle intrafamiliale LES DIFFICULTÉS MATÉRIELLES ET FINANCIÈRES 6 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Huy le sont en raison de difficultés matérielles et financières de leur famille (7 jeunes). Près de trois fois sur cinq, il s agit de problèmes de logement (57 %, soit 4 jeunes) Les prises en charge Par prise en charge, on entend toute décision ou intervention d un conseiller de l aide à la jeunesse ou d un directeur de l aide à la jeunesse : prise en charge dans le cadre de la permanence sociale, investigations sociales, suivi délégué, collaboration avec un service de première ligne, coordination, aide dans le milieu de vie et hébergement. Ne sont pas prises en compte ici les entrées par courrier ou apostille du Parquet. 200

213 Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Sont ici pris en considération : - les jeunes qui ont été pris en charge uniquement dans le cadre des permanences sociales des SAJ, - les jeunes qui ont fait l objet d investigations sociales sans qu elles aboutissent à un programme d aide, - les jeunes qui ont fait l objet d un programme d aide prévoyant un suivi d un délégué et/ou la collaboration avec des services de première ligne sans intervention d un service agréé par l aide à la jeunesse, d une famille d accueil ou d un autre prestataire, - les jeunes qui sont en attente d une prise en charge par un service agréé par l aide à la jeunesse, une famille d accueil ou un autre prestataire. Aide consentie 485 jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide consentie dans l arrondissement de Huy en 2011, ce qui représente 49 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 dans l arrondissement. L arrondissement de Huy se situe en dessous de la moyenne communautaire. Aide contrainte 15 jeunes ont été pris en charge en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide contrainte dans l arrondissement de Huy en 2011, ce qui représente 1,6 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en 2011 de l arrondissement. L arrondissement de Huy se situe nettement en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 52 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en FWB en En Fédération Wallonie-Bruxelles, 836 jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide contrainte, ce qui représente 7 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en FWB en Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Huy, 296 jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Huy ont pris, en 2011, 555 mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 3 % des mesures de ce type prises dans l aide consentie en FWB en Aide contrainte Dans l arrondissement de Huy, 235 jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. Les directeurs de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Huy ont pris, en 2011, 480 mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 3 % des mesures de ce type prises dans l aide contrainte en FWB en 201

214 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide consentie confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 2 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide contrainte confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Par aide dans le milieu de vie, on entend toute forme d aide apportée aux jeunes sans qu ils soient retirés de leur milieu de vie. Exemple : prise en charge réalisée par les délégués seuls (permanence sociale, coordination, ), prises en charge en internat scolaire, interventions des services agréés qui apportent une aide aux jeunes dans leur milieu de vie, Par aide hors du milieu de vie, on entend toute forme d hébergement du jeune en dehors de son milieu familial. Exemple : hébergement dans les services agréés par l aide à la jeunesse (centre d accueil d urgence, centre d observation et d orientation, ), les prises en charge en famille d accueil suivie ou non par un service de placement familial, Aide consentie Dans l arrondissement de Huy, en moyenne quotidienne, 92 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 26 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 27 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. Aide contrainte Dans l arrondissement de Huy, en moyenne quotidienne, 135 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 53 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 56 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ. 202

215 Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Huy, en moyenne quotidienne, 93 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 45 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 53 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. Aide contrainte Dans l arrondissement de Huy, en moyenne quotidienne, 130 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 66 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 62 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. 203

216 Tableau 8 : Les prises en charge en moyenne quotidienne selon le type de prise en charge Arrondissement de Huy Type de prise en charge Nbre. moyen de jeunes faisant l'objet d'au moins une de ces mesures Famille d accueil encadrée ou non encadrée Prise en charge de frais Aide consentie Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. de Huy % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. de Huy Aide contrainte % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge 55 27% 56 28% 57 28% 43 22% ponctuels SAAE 11 5% 53 27% SAIE 20 10% 10 5% Internat scolaire 27 13% 21 11% COE 27 13% 22 11% PPP 6 3% 2 1% SASPE 5 2% 10 5% SRJ 12 6% 11 6% Hôpitaux 5 2% 3 2% Service non agréé 0 0% 0 0% Maison maternelle 0 0% 1 1% Famille d accueil urgence et 0 0% 0 0% court terme CAU 1 0% 0 0% Centre de jour 0 0% 0 0% COO 0 0% 0 0% CAEVM 0 0% 0 0% CAS 1 0% 2 1% CPA 1 0% 1 1% Pour rappel, les prises en charge des jeunes sont tributaires de l offre de services disponibles et de la répartition de celle-ci dans l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 204

217 Aide consentie Dans l arrondissement de Huy, en moyenne quotidienne, Près de trois jeunes sur dix sont aidés par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (28%, soit 57 jeunes). Plus d un quart de jeunes est confié à une famille d accueil (55 jeunes). Dans près de la moitié des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (47 %, soit 27 jeunes), ce qui place l arrondissement de Huy dans la moyenne communautaire. Un jeune sur huit est pris en charge par un internat scolaire (27 jeunes). 13 % des jeunes sont pris en charge par un COE (27 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Huy ont plus recours aux COE que leurs collègues dans l ensemble de la FWB. Un jeune sur dix est aidé par un SAIE (20 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Huy ont davantage recours aux SAIE que dans l ensemble de la FWB. Un jeune sur vingt est confié à un SAAE (11 jeunes). En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Un quart de jeunes (26 %) est confié à une famille d accueil (1.524 jeunes). Dans près d un cas sur deux, cette famille est encadrée par un service de placement familial (48 %, soit 733 jeunes). Près d un jeune sur cinq est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (1.119 jeunes). Un jeune sur six est confié à un SAAE (993 jeunes). 13 % est aidé par un SAIE (724 jeunes). 12 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (691 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (472 jeunes). Aide contrainte Dans l arrondissement de Huy, en moyenne quotidienne, Trois jeunes sur dix sont confiés à une famille d accueil (28 %, soit 56 jeunes). Dans presque trois quart des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (73 %, soit 41 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Huy audessus de la moyenne communautaire. Plus d un quart des jeunes (27 %) est confié à un SAAE (53 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Huy dans la moyenne communautaire. Plus d un jeune sur cinq est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (22 %, soit 43 jeunes). Plus d un jeune sur dix jeunes est pris en charge par un COE (11%, soit 22 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Huy audessus de la moyenne communautaire. 11 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (21 jeunes). 6 % des jeunes sont pris en charge par un SRJ (11 jeunes). 5 % sont aidés par un SAIE (10 jeunes). En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Trois jeunes sur dix (31 %) sont confiés à une famille d accueil (1.898 jeunes). Dans plus de la moitié des cas,, cette famille est encadrée par un service de placement familial (56 %, soit jeunes). Plus d un quart des jeunes (28 %) est confié à un SAAE (1.725 jeunes). Un jeune sur dix est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (629 jeunes). 9 % des jeunes sont pris en charge par un SRJ (542 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (519 jeunes). 7 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (414 jeunes). 7 % sont aidés par un SAIE (407 jeunes). 205

218 2.1.8 La durée totale de prise en charge Par durée totale de prise en charge, on entend la durée entre le début de la première prise en charge du jeune et la fin de sa dernière prise en charge encodée. Les périodes pour lesquelles il n y a aucune prise en charge (encodées) sont neutralisées. Exemple : Jeune 1 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2009 Fin de la prise en charge : 1 er mars Durée totale de la prise en charge = 365 jours Jeune 2 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2007 Fin de cette prise en charge : 1 er avril Nouvelle prise en charge : 1 er juin 2009 Fin de la prise en charge : 31 août Durée totale de la prise en charge : 31 jours + 92 jours = 123 jours La durée totale de prise en charge a été calculée pour l ensemble des jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour en Aide consentie Dans l arrondissement de Huy, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 23 mois, soit 1 an et 11 mois, ce qui situe l arrondissement de Huy en dessous de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 2 jours ou moins. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 3 mois. Un jeune sur deux est pris en charge moins de 13 mois 7, soit un an et un mois. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 31 mois, soit plus de 2 ans et 7 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 56 mois, soit plus de 4 ans et 8 mois. La durée de prise en charge dans l arrondissement de Huy est légèrement en Aide contrainte Dans l arrondissement de Huy, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 58 mois, soit 4 ans et 10 mois, ce qui situe l arrondissement de Huy en dessous de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 15 mois, soit un 1 an et 3 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 26 mois, soit 2 ans et 4 mois. Un jeune sur deux est pris en charge plus de 47 mois, soit 3 ans et 11 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 76 mois, soit plus de 6 ans et 4 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 124 mois, soit plus de 10 ans et 4 mois. La durée de prise en charge dans l arrondissement de Huy est légèrement en 7 Cette valeur représente également la médiane, c'est-à-dire la valeur qui sépare l ensemble des observations en deux. Cette valeur exprime mieux que la moyenne la tendance centrale d une distribution asymétrique. 206

219 dessous de la durée de prise en charge dans l aide consentie en FWB (à l exception du dernier décile). En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 24 mois, soit 2 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge moins de 8 jours. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 88 jours, soit moins de 3 mois Un jeune sur deux est pris en charge moins d un an. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 30 mois, soit plus de 2 ans et demi. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 62 mois, soit plus de 5 ans et 2 mois. dessous de la durée de prises en charge dans l aide contrainte en FWB (à l exception du dernier décile). En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 60 mois, soit 5 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 17 mois, soit un 1 an et 5 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 28 mois, soit 2 ans et 4 mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 4 ans. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 80 mois, soit plus de 6 ans et 8 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 121 mois, soit plus de 10 ans et 1 mois. 207

220 2.1.9 Les judiciarisations Aide consentie 135 jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 14 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Huy. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 9 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie Aide contrainte Ces 135 jeunes représentent 53 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Huy en Ces jeunes représentent 25 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture, c'est-à-dire la raison pour laquelle il est mis fin à l intervention de l aide à la jeunesse, sont encodés au moment de l encodage de la décision de clôture du dossier. Un jeune peut voir son dossier s ouvrir et se clôturer plusieurs fois au cours de la même année. Aide consentie 573 jeunes pris en charge par le SAJ de Huy ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 58 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SAJ de Huy en Ceci situe l arrondissement de Huy au-dessus de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour 519 jeunes, soit 91 % des jeunes pris en charge par le SAJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SAJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 55 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SAJ en Nous disposons des motifs de clôture pour jeunes, soit 93 % des jeunes pris en charge par les SAJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. Aide contrainte 30 jeunes pris en charge par le SPJ de Huy ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 8 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SPJ de Huy en Ceci situe l arrondissement de Huy en dessous de la moyenne communautaire. Nous ne disposons pas des motifs de clôture pour les jeunes pris en charge par le SPJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SPJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 10 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SPJ en Nous disposons des motifs de clôture pour 720 jeunes, soit 63% des jeunes pris en charge par les SPJ qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. 208

221 Les motifs de clôture dans l aide consentie Nous disposons des motifs de clôture dans l aide consentie pour 519 jeunes, soit pour 91 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. Tab 9 Les motifs de clôture aide consentie Arrondissement de Huy Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Orientation vers des intervenants judiciaires Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger (grave) Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les investigations Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % % % 81 16% 68 13% Pas d'état de danger ou de difficultés 55 11% Majorité 21 4% Dans un cas sur deux, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ. Parmi ces jeunes, Trois jeunes sur dix sont orientés vers le secteur de la santé mentale (29 %, soit 74 jeunes). Dans deux tiers des cas, ils sont orientés vers un service de santé mentale (66%, soit 49 jeunes). Dans 15 % des cas, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (38 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (71 %, 27 jeunes). Une fois sur huit, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (12 %, soit 32 jeunes) ; dans la moitié des cas, vers le centre PMS (50 %, soit 16 jeunes). 5 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (14 jeunes). Un jeune sur vingt est orienté vers une AMO (5 %, soit 12 jeunes). 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (8 jeunes). 209

222 2 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (5 enfants). Dans plus d un tiers des cas, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (185 jeunes). Pour ces jeunes, Près d une fois sur deux, il s agit d une orientation vers le juge civil (48 %, soit 88 jeunes). Près de trois fois sur dix, le jeune et sa famille sont orientés vers un avocat (28 %, soit 52 jeunes). Dans une situation sur dix, le jeune et ses parents sont orientés vers le Parquet (9 %, soit 16 jeunes). Trois fois sur dix, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (30 %, soit 156 jeunes). Dans 16 % des cas, l intervention s achève suite à l impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les investigations (81 jeunes). Une fois sur huit, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (13 %, soit 68 jeunes). Tab 10 Les motifs de clôture aide consentie FWB Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger % (grave) Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté % Orientation vers des intervenants judiciaires % Pas d'état de danger ou de difficultés % Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les % investigations Majorité 858 5% 210

223 Trois fois sur dix, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ. Parmi ces jeunes, Un tiers est orienté vers une AMO (33 %, soit jeunes). Près d un jeune sur cinq est orienté vers le secteur de la santé mentale (19 %, soit 935 jeunes). Trois fois sur cinq, ils sont orientés vers un service de santé mentale (58%, soit 544 jeunes) et une fois sur quatre vers un thérapeute (28%, soit 261 jeunes). Une fois sur six, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (17 %, soit 819 jeunes) : vers le centre PMS une fois sur deux (52 %, soit 424 jeunes) et une fois sur quatre vers l école (25 %, soit 206 jeunes). Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (12 %, soit 587 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (68 %, 402 jeunes). 4 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (212 jeunes). 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (153 enfants) ; dans trois quart des cas vers une TMS de l ONE. 2 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (96 jeunes). Dans un quart des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (25%, soit jeunes). Un peu plus d une fois sur cinq, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (22 %, soit jeunes) Une fois sur six, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (2.501 jeunes). Pour ces jeunes, Plus de deux fois sur cinq, il s agit d une orientation vers le juge civil (43 %, soit jeunes). Dans plus d un tiers des situations, le jeune et ses parents sont orientés vers le Parquet (36 %, soit 890 jeunes). Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un avocat (13 %, soit 318 jeunes). Une orientation vers la police intervient près d une fois sur dix (9%, soit 220 jeunes). 5 % des jeunes et des familles sont orientés vers un médiateur familial (116 jeunes). Près d une fois sur six, l intervention se termine parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger qui la justifie (15 %, soit jeunes). 211

224 Les motifs de clôture dans l aide contrainte Nous ne disposons pas des informations relatives aux motifs de clôture concernant le SPJ de Huy. 212

225 VI Arrondissement de Liège

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227 Table des matières 1. Données de cadrage Données de population Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse Les services partenaires Les jeunes pris en charge Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en Le genre Les jeunes pris en charge pour la première fois en L âge au moment de la première prise en charge L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet Les demandeurs Les demandes Les motifs de prises en charge Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Les difficultés du jeune lui-même Les difficultés personnelles des parents La maltraitance Les problèmes relationnels au sein de la famille Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les difficultés matérielles et financières Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Les difficultés personnelles des parents Les difficultés du jeune lui-même La maltraitance Les difficultés des parents à assumer leur rôle parental Les problèmes relationnels au sein de la famille Les difficultés matérielles et financières Les prises en charge Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires La durée totale de prise en charge Les judiciarisations Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture dans l aide consentie Les motifs de clôture dans l aide contrainte

228

229 1. Données de cadrage 1.1 Données de population Tableau 1 : Population des jeunes de 0-17 ans par arrondissement judiciaire (1 er janvier 2011) 1 Arrondissement Nombre de Pourcentage jeunes Bruxelles % Liège % Charleroi % Mons % Nivelles % Tournai % Namur % Verviers % Dinant % Huy % Arlon % Neufchâteau % Marche-en-Famenne % FWB % Au 1 er janvier 2011, il y avait jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement judiciaire de Liège. L arrondissement de Liège est le 2ème arrondissement de la Fédération Wallonie- Bruxelles en nombre de jeunes de moins de 18 ans. 1 Tous les jeunes de l arrondissement judiciaire de Bruxelles sont ici pris en compte. 215

230 Tableau 2 : Population des jeunes de 0-17 ans par commune Arrondissement de Liège (1 er janvier 2011) Commune Jeunes de 0-17 ans Population totale % de jeunes de 0-17 ans dans la population de la commune Liège % Seraing % Herstal % Ans % Flémalle % Saint-Nicolas % Oupeye % Grâce-Hollogne % Chaudfontaine % Soumagne % Visé % Fléron % Sprimont % Blégny % Waremme % Beyne-Heusay % Aywaille % Esneux % Neupré % Bassenge % Juprelle % Awans % Trooz % Dalhem % Remicourt % Faimes % Geer % Oreye % Berloz % Crisnée % Fexhe-le-Haut-Clocher % Donceel % TOT LIEGE % Les jeunes de moins de 18 ans représentent 20 % de la population de l arrondissement de Liège, ce qui ne différencie pas la population de l arrondissement de Liège de celle de l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les jeunes de moins de moins de 18 ans représentent 21 % de la population. C est à Liège et à Chaudfontaine que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus petite (18 %). C est à Geer (25 %), à Faimes (23%) et à Berloz (23 %) que la proportion de jeunes de moins de 18 ans est la plus élévée. 216

231 44 % de la population des jeunes de moins de 18 ans réside à Liège, Seraing ou Herstal. Plus d un jeune sur quatre réside à Liège (28 %). Un jeune sur dix habite à Seraing (10%). Un jeune sur quinze vit à Herstal (6 %). 1.2 Indicateur synthétique d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) 2 Afin d évaluer le niveau socio-économique de l arrondissement, nous utiliserons l indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) élaboré par l Institut Wallon de l Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS). Cet indicateur est réalisé dans le cadre du Plan de cohésion sociale des villes et communes de Wallonie (décret du 6 novembre 2008). Pour en savoir plus : et, notamment, la liste des variables et la manière de les calculer. Cet indice permet de classer les communes wallonnes en fonction du résultat de l indicateur. Les communes dont la situation est la plus favorable sont en tête de classement et ont un indice négatif. Les communes dont la situation est la moins favorable sont en fin de classement et ont un indice positif. L indice moyen est à zéro. Afin de décrire la situation de l arrondissement, on s intéressera au classement des différentes communes qui le composent. Cette analyse sera complétée par le poids en population de jeunes de moins de 18 ans de ces différentes communes. 2 Source IWEPS (2008) 217

232 Tableau 3 : Indicateur synthétique d accès aux droits fondamentaux (2008) Arrondissement de Liège Indicateurs synthétiques d'accès aux droits fondamentaux (ISADF) Indicateur synthétique final communes Score de la commune Classement de la commune* Neupré -9,956 7 Donceel -8, Dalhem -8, Faimes -6, Crisnée -6, Juprelle -5, Remicourt -5, Chaudfontaine -5, Geer -5, Sprimont -5, Fexhe-le-Haut-Clocher -4, Blégny -4, Berloz -3, Esneux -3, Awans -2, Soumagne -1, Oreye -0, Bassenge -0, Waremme -0, Trooz 0, Aywaille 2, Oupeye 2, Visé 3, Ans 3, Fléron 4, Beyne-Heusay 5, Grâce-Hollogne 8, Flémalle 9, Herstal 9, St-Nicolas 11, Seraing 13, Liège 14,

233 L arrondissement de Liège est composé de 32 communes. 13 des 32 communes de l arrondissement de Liège font partie de la moitié des communes ayant la situation la moins favorable (131 dernières communes). Près de trois quart des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Liège résident dans ces communes 3 communes (Neupré, Donceel et Dalhem) font partie des 10 % de communes ayant la situation la plus favorable (26 premières communes du classement). Ces communes représentent 3 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Liège. 12 communes (Neupré, Donceel, Dalhem, Faismes, Crisnée, Juprelle, Remicourt, Chaudfontaine, Geer, Sprimont, Fexhe-le-Haut-Clocher, Blégny) font partie des 25 % de communes ayant la situation la plus favorable (65 premières communes du classement). Ces communes représentent 15 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Liège. 10 communes (Visé, Ans, Fléron, Beyne-Heusay, Grâce-Hollogne, Flémalle, Herstal, Saint Nicolas, Seraing, Liège) font partie des 25 % de communes ayant la situation la moins favorable (65 dernières communes du classement). Ces communes représentent 67 % de la population des jeunes de moins de 18 ans de l arrondissement de Liège. 6 communes (Grâce-Hollogne, Flémalle, Herstal, Saint Nicolas, Seraing, Liège) font partie des 10 % des communes ayant la situation la moins favorable (26 dernières communes du classement). Ces communes représentent 56 % de la population des jeunes de moins de 18 ans dans l arrondissement de Liège. 1.3 Equipement de l arrondissement Les services agréés par l aide à la jeunesse 219

234 Tableau 4 : Les services agréés par l aide à la jeunesse (janvier 2013) Arrondissement de Liège (Source E service Direction de l agrément) Nombre d'amo Nombre de SAAE C o m m un e Capacit é SAAE Nombre de SPF Capacité SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Ans 1 16,5 Awans Aywaille Bassenge Berloz Beyne-Heusay Blégny Chaudfontaine 1 15 Crisnée Dalhem Donceel Esneux 2 31,5 Faimes Fexhe-le-Haut- Clocher Flémalle 1 Fléron Geer

235 Grâce-Hollogne Nombre d'amo Nombre de SAAE C o m m un e Capacit é SAAE Nombre de SPF Capacité SPF Nombre de COE Capacité COE Nombre de SAIE Capacité SAIE Nombre de CAU Capacité CAU Nombre de SPF CT URG capacité SPF CT URG Nombre de CAS Capacité CAS Nombre de CAEVM Capacité CAEVM Nombre de Centre de jour Capacité Centre de jour Nombre de PPP Capacité PPP Nombre de CPA capacité CPA Nombre de COO Capacité COO IPPJ et CFF Nombre de SPEP Capacité SPEP Nombre de service de PROTUTELLE Capacité PROTUTELLE Herstal 1 20 Juprelle Liège , Neupré 1 15 Oreye Oupeye 1 12 Remicourt Saint-Nicolas Seraing , Soumagne Sprimont 4 64,5 Trooz 1 Visé Waremme 1 Total ,

236 1.3.2 Les services partenaires Nous reprenons ici certains types de services avec lequel l aide à la jeunesse travaille régulièrement tels les services de santé mentale, les centres d accueil pour adultes, les services spécialisés de la petite enfance (SASPE) qui relèvent de l ONE ou les internats scolaires. Nous avons également recensé des structures offrant des services aux jeunes comme les maisons de jeunes ou les centres d information pour jeunes. Tableau 5 : Les services partenaires Arrondissement de Liège Commune CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT Ans Awans INTERNAT SPECIAL ET HACF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCH SRJ EQ SOS Aywaille 2 1 Bassenge Berloz Beyne-Heusay Blégny 1 Chaudfontaine 1 Crisnée Dalhem 1 Donceel Esneux 1 Faimes Fexhe-le-Haut- Clocher MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES SSM Flémalle 1 1 Fléron

237 Commune Geer Grâce-Hollogne CENTRE ACC ADULTES (FEMMES ET ENFANTS OU FAMILLES) SASPE INTERNAT INTERNAT SPECIAL ET HACF IMPLANTATION HOSPITALIERE IMPLANTATION HOSPITALIERE PSYCH SRJ EQ SOS MAISON DE JEUNES CENTRE D'INFORMATION POUR JEUNES SSM Herstal Juprelle Liège Neupré Oreye Oupeye 1 1 Remicourt Saint-Nicolas Seraing Soumagne 2 1 Sprimont 2 Trooz Visé 1 2 Waremme Total

238 2. Les jeunes pris en charge 2.1 Nombre de jeunes pris en charge en Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour en 2011 Il s agit ici de compter tous les jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour dans l aide à la jeunesse, qu il s agisse d un jeune qui a été pris en charge à l occasion d une permanence sociale et a ensuite été réorienté vers un service de première ligne ou d un jeune qui a été pris en charge tout au long de l année et qui l était déjà la ou les années précédentes. Aide consentie jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie dans l arrondissement de Liège en 2011, ce qui représente 3,3 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Liège se situe légèrement au-dessus de la moyenne communautaire. Aide contrainte jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte dans l arrondissement de Liège en 2011, ce qui représente 0,9 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Liège se situe légèrement en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 3 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge au moins un jour dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 1,1 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Nombre de jeunes pris en charge quotidiennement en 2011 Comme on l a vu plus haut, les interventions des SAJ/SPJ sont très variées. Certains jeunes sont immédiatement réorientés vers un service de première ligne adaptés à leurs besoins, tandis que d autres feront l objet d une aide spécialisée qui peut durer de quelques jours à quelques mois, voire quelques années dans les cas les plus difficiles. Afin d avoir une idée plus précise de ce que représentent réellement les jeunes pris en charge par l aide à la jeunesse, il y a lieu de prendre en compte le nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement au cours d une année de référence. Aide consentie En moyenne, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie dans l arrondissement de Liège en 2011, ce qui représente 1,1 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Liège se situe légèrement en dessous de la moyenne Aide contrainte En moyenne, 923 jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte dans l arrondissement de Liège en 2011, ce qui représente 0,7 % des jeunes de l arrondissement. L arrondissement de Liège se situe légèrement en dessous de la moyenne

239 communautaire. communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 1,2 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge quotidiennement dans l aide contrainte en 2011, ce qui représente 0,8 % de la population des jeunes de moins de 18 ans en FWB Le genre Aide consentie En 2011, le SAJ de Liège est intervenu pour filles (49 %) et garçons (51 %). L arrondissement de Liège ne diffère pas de la FWB. Aide contrainte En 2011, le SPJ de Liège est intervenu pour 544 filles (44 %) et 681 garçons (56 %). Il y a proportionnellement un peu plus de garçons pris en charge dans l aide contrainte dans l arrondissement de Liège. En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SAJ sont intervenu en 2011 pour filles (48 %) et garçons (52 %). En Fédération Wallonie-Bruxelles, les SPJ sont intervenu en 2011 pour filles (46 %) et garçons (54 %) Les jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 Sont ici pris en compte les jeunes qui entrent dans l aide à la jeunesse parce qu ils sont en difficulté ou en danger jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011 dans l arrondissement de Liège. 43 % des jeunes pris en charge en 2011 dans l arrondissement de Liège l ont été pour la première fois, ce qui situe l arrondissement de Liège légèrement au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 42 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie. 225

240 L âge au moment de la première prise en charge Pourcentage de jeunes pris en charge pour la première fois en 2011 par tranche d'âge (arrondissement de Liège) 25% 22% 20% 20% 19% 19% 19% 20% 15% 13% 13% 13% 12% 14% 14% LIEGE FWB 10% 5% 0% 0-2 ans 3-5 ans 6-8 ans 9-11 ans ans ans Un peu plus d un jeune sur cinq pris en charge pour la première fois en 2011 a moins de 3 ans (410 enfants). Plus de la moitié de ces enfants (54 %) ont moins d un an (222 enfants). La part des enfants de moins de 3 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Liège est plus élevée que pour l ensemble de la Communauté. En Fédération Wallonie-Bruxelles, enfants de moins de 3 ans ont été pris en charge pour la première fois en Un peu plus de la moitié de ces enfants (51 %) ont moins d un an (1.285 enfants) Deux jeunes sur cinq pris en charge pour la première fois (38 %) ont entre 12 et 17 ans (706 jeunes). La part des jeunes entre 12 et 17 ans pris en charge pour la première fois dans l arrondissement de Liège est légèrement inférieure à celle de la Communauté. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes de 12 à 17 ans ont été pris en charge pour la première fois en 2011, ce qui représente 39 % des jeunes pris en charge pour la première fois en

241 2.1.5 L entrée dans l aide consentie Les entrées via la permanence sociale Lors d une prise en charge via la permanence sociale du SAJ, le demandeur est reçu par un délégué avec lequel il a un entretien permettant d exposer la situation. Le délégué procède à une première analyse et à une première orientation sous la houlette d un délégué en chef et d un conseiller. Cet entretien peut aussi se faire par téléphone. Une spécialisation de certains délégués dans la prise en charge des premières demandes dans le cadre des permanences sociales existe depuis plusieurs années dans certains arrondissements (Liège, Bruxelles, Charleroi, Nivelles, Verviers) et se met progressivement en place dans d autres arrondissements (Namur, Dinant, Tournai) jeunes ont été pris en charge par la permanence sociale en 2011 dans l arrondissement de Liège, ce qui représente 32 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Liège se situe au dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 30 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été par la permanence sociale Les entrées par courrier ou apostille du Parquet jeunes ont été pris en charge suite à un courrier ou à une apostille du Parquet en 2011 dans l arrondissement de Liège, ce qui représente 46 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie au cours de l année. L arrondissement de Liège se situe nettement au-dessus de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 31 % jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 l ont été suite à un courrier ou une apostille du Parquet Les demandeurs Nous disposons des informations relatives aux personnes qui sollicitent l intervention de l aide à la jeunesse dans l arrondissement de Liège pour jeunes. Une demande d aide à l égard d un jeune peut être formulée par plusieurs demandeurs. Quatre types de demandeurs ont été identifiés : Le jeune ; La famille, c'est-à-dire, les parents, la famille élargie et les familiers au sens du décret du 4 mars 1991 ; 227

242 Les intervenants de la sphère judiciaire : le Parquet, la police, les juges de la jeunesse, les avocats, les services d aide aux victimes, etc. ; Les services de première ligne, lesquels font l objet de subdivisions : Les services de première ligne du secteur scolaire : Ecoles, centres PMS, services de promotion de la santé à l école (PSE), médiateurs scolaires, internats, services d accrochage scolaire ; Les services de première ligne relevant de l aide sociale générale : CPAS, centres d accueil pour adultes, les services d aides familiales ; Les services de première ligne du secteur de la petite enfance : TMS, consultations prénatales, crèches ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé physique : hôpitaux et médecins ; Les services ou intervenants de première ligne du secteur de la santé mentale : service de santé mentale, thérapeutes, hôpitaux psychiatriques, SRJ ; Les services d aide en milieu ouvert (AMO) ; Les équipes SOS-Enfants. 228

243 Tableau 6 : Les personnes ou services qui ont fait une demande par rapport à un jeune en 2011 Arrondissement de Liège La demande émane : Nombre de jeunes Pourcentage de concernés jeunes concernés Le jeune % Les parents, famille, familiers % Les intervenants judiciaires % Les services de première ligne % Plus de deux fois sur cinq, la demande émane des parents, de la famille élargie ou des familiers du jeune. Lorsque la demande provient des parents, de la famille élargie ou des familiers, quatre fois sur cinq la demande émane des parents (992 situations), ce qui se décline comme suit : - Plus d une fois sur deux (55%), la demande vient de la mère seule (548 situations). - Dans un peu plus d un quart des cas, (27%), la demande émane du père seul (266 situations). Dans un cas sur six (16 %), c est le jeune qui demande l intervention du SAJ (451 situations). Ceci situe l arrondissement de Liège nettement au dessus de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des jeunes. Si on regroupe les demandes faites par la famille et par le jeune lui-même, près d une demande sur deux (48 %) est formulée par un bénéficiaire de l aide (1.358 situations). Près de deux demandes sur cinq (38 %) proviennent d un intervenant de la sphère judiciaire (1.058 situations). Ces demandes émanent essentiellement du Parquet (94%, soit 994 situations) Un peu plus d un quart des demandes vient des services de première ligne (28%, soit 787 situations). Près d une fois sur deux, la demande provient de la sphère scolaire (46 %, soit 360 situations), essentiellement des écoles (223 situations) et des centres PMS (113 situations). Ceci situe l arrondissement de Liège en dessous de la moyenne communautaire. Plus d une demande sur six vient du secteur de la santé physique (17 %, soit 134 situations), essentiellement des hôpitaux (122 situations). Ceci situe l arrondissement de Liège au dessus de la moyenne communautaire. Une fois sur douze, la demande émane du secteur de l aide sociale générale (8%, soit 65 situations), essentiellement des CPAS (30 situations) et des centres d accueil pour adultes (17 situations). Ceci situe l arrondissement de Liège en dessous de la moyenne communautaire. Une fois sur quinze, la demande provient du secteur de la santé mentale (6%, soit 49 situations), essentiellement des services de santé mentale (29 situations). L arrondissement de Liège se situe dans la moyenne communautaire. Une fois sur quinze, la demande provient du secteur de la petite enfance (6 %, soit 46 situations), essentiellement des TMS de l ONE (22 situations) et des consultations prénatales (12 situations). L arrondissement de Liège se situe dans la moyenne communautaire. 229

244 Près de 5 % des demandes viennent des AMO (37 situations). Ceci situe l arrondissement de Liège au dessus de la moyenne communautaire. Près de 4 % des demandes émanent des équipes SOS-Enfants (31 situations). Ceci situe l arrondissement de Liège nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est de 8 % de demandes provenant des équipes SOS-Enfants. Pourcentage de jeunes pour lesquels une demande a été formulée par type de demandeurs - Arrondissement de Liège 70% 60% 50% 44% 45% 40% 38% 30% 34% 28% 25% Liège FWB 20% 16% 10% 8% 0% Jeune Parents, famille, familliers Intervenants judiciaires Service de première ligne Ce graphique montre qu il y a dans l arrondissement de Liège sensiblement plus de demandes provenant des jeunes, des intervenants judiciaires et des services de première ligne, comparativement à l ensemble de la FWB Les demandes Nous disposons de l information relative à la demande formulée pour jeunes pris en charge par le SAJ de Liège. 230

245 Tableau 7 : Les demandes formulées au moment de la première demande en 2011 Arrondissement de Liège Nature de la demande Nombre de jeunes % de jeunes concernés Renseignements, informations % Conseils % Aide ou suivi dans le milieu de % vie Coordination % Placement 224 8% Aide financière 39 1% Mise en autonomie 38 1% Trois fois sur cinq, la demande est une demande d informations ou de renseignements, ce qui situe l arrondissement de Liège nettement au dessus de la moyenne communautaire qui est de 25 % de demandes de renseignements et d informations. Deux fois sur cinq, il s agit d une demande de conseils ce qui situe également l arrondissement de Liège nettement au dessus de la moyenne communautaire qui est de 24 % de demandes de conseils. Une fois sur cinq, la demande porte sur un suivi dans le milieu de vie, ce qui situe l arrondissement de Liège nettement en dessous de la moyenne communautaire qui est 58 % de demande d aide dans le milieu de vie. Une fois sur dix, la demande porte sur la coordination de l aide, ce qui situe à nouveau l arrondissement de Liège très au-dessus de la moyenne communautaire qui est de 4 % de demandes de coordination. Une demande de placement est formulée dans un cas sur douze, ce qui est un peu inférieur à la proportion des jeunes pour lesquels la demande porte sur un placement qui est de 10 % au niveau de la FWB dans son ensemble. Les demandes d aide financière et de mise en autonomie sont marginales comme on l observe à l échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles Les motifs de prises en charge Les motifs de prise en charge sont encodés par les SAJ et SPJ : d une part pour chaque prise en charge de jeune dans le cadre de la permanence sociale du SAJ, ou suite à l ouverture d un dossier sur base d un courrier ou d une apostille du Parquet, ainsi qu au terme des investigations sociales, si celles-ci ne débouchent pas sur un programme d aide. d autre part, pour chaque programme d aide 3 (proposition d aide faite par le conseiller de l aide à la jeunesse et décidée en accord avec les parents et le jeune de plus de 14 ans) et pour chaque application de mesures (décision prise par le directeur de l aide à la jeunesse en application d un jugement du Tribunal de la jeunesse sur base de l article 38 du décret du 4 mars 1991). NB. La même demande a été adressée au SPJ de Bruxelles lors de la réception d une ordonnance du Juge de la jeunesse ou d un jugement du Tribunal de la jeunesse pris en application de l article 8 de l ordonnance bruxelloise du 29 avril Ou renouvellement de programme d aide 231

246 Les différents motifs d intervention ont été organisés sous la forme d un arbre hiérarchique de motifs. Cet arbre reprend toute la gamme de motifs les plus communément utilisés. Le principe n est pas d identifier tout ce qui peut poser problème dans la situation du jeune mais bien de focaliser l attention sur les composantes principales de la problématique traitée au moment de la prise en charge, sur les motifs d intervention sur lesquels la proposition ou la décision de prise en charge reposent. On notera que la description des motifs de prise en charge nous renseigne sur la manière dont l intervenant perçoit la situation. Cette perception influencera sa manière d intervenir auprès du jeune et de la famille. L arbre des motifs est divisé en plusieurs grandes catégories qui décrivent les problématiques suivantes : Difficultés du jeune lui-même Difficultés liées aux problèmes personnels des parents Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Problèmes relationnels entre adultes au sein de la famille Difficultés financières et matérielles Maltraitance Chaque catégorie est elle-même subdivisée. 232

247 Pour bien comprendre l idée de la structure hiérarchique des motifs d intervention, voici un exemple : Parmi les motifs d intervention, on trouve les «Difficultés du jeune lui-même» (code 11000). Ce type de difficultés est détaillé de la manière suivante : PROBLEMES DE SANTE PHYSIQUE DU JEUNE PROBLEMES LIES AU DEVELOPPEMENT DU JEUNE DIFFICULTES PSYCHOLOGIQUES DU JEUNE ASSUETUDES DU JEUNE PROBLEMES DE COMPORTEMENTS PROBLEMES LIES A LA SCOLARITE FUGUE AUTRES DIFFICULTES LIEES A LA SITUATION DU JEUNE LUI-MEME La catégorie «Problèmes liés à la scolarité» est détaillée comme suit : ABSENTEISME SCOLAIRE RENVOI SCOLAIRE REFUS D'INSCRIPTION SCOLAIRE PHOBIE SCOLAIRE AUTRES DIFFICULTES EN LIEN AVEC LA SCOLARITE De plus, chaque fois que cela s est avéré nécessaire, la catégorie est expliquée dans la grille des motifs. L intervenant peut choisir le niveau de précision souhaité pour décrire la problématique du jeune. De même, il peut choisir dans la liste autant de motifs que nécessaire. L arbre des motifs d intervention est présenté en annexe. Il est important de comprendre qu en raison de la structure de l arbre des motifs 4 et de la possibilité de choisir le niveau de précision dans la mention du motif, il n est pas possible à ce stade de faire une comparaison entre niveaux de motifs. Cela veut dire que chaque fréquence d utilisation de motifs ne peut être mise en comparaison 4 Hiérarchie non symétrique 233

248 qu avec la fréquence de motifs de même niveau. Exemple : la fréquence de la famille «Difficultés personnelles des parents» (code 12000) ne peut être mise en comparaison qu avec les fréquences des motifs de code (difficultés du jeune lui-même) ou de code (difficultés des parents à assumer leur rôle parental) Il n est donc pas possible de comparer cela avec les motifs 11100, ni même les motifs 12100, L analyse se fera donc toujours pallier par pallier. Remarque : étant donné que plusieurs motifs peuvent être attribués à chaque prise en charge d un même jeune, la plupart des totaux que nous pourrions effectuer sur les chiffres observés ne font pas 100%. Cette variation est normale et dépend non seulement de la complexité des données mais aussi de la fiabilité des encodages. Dans nos analyses comparatives des résultats, le point de repère principal sera presque toujours le total du nombre de jeunes qui se sont vus attribuer au moins un des motifs de la famille étudiée lors de leur prise en charge en Ainsi, lorsque nous parlons du total des jeunes en difficulté ou en danger en 2011, il s agira toujours, ici, du nombre de jeunes pour lesquels la prise en charge en 2011 est accompagnée d au moins un motif de prise en charge. Sont ici pris en compte les motifs d intervention pour les jeunes ayant eu au moins une mesure débutant dans l année

249 Aide consentie Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SAJ de Liège pour jeunes pris en charge dans l aide consentie, soit pour 81 % des jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 2,5 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide consentie, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 81 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 ( jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,1 motifs par jeune. Aide contrainte Nous disposons des informations relatives aux raisons de l intervention du SPJ de Liège pour 507 jeunes pris en charge dans l aide contrainte soit pour 52 % des 965 jeunes dont au moins une prise en charge a débuté en motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,4 motifs par jeune. Pour la FWB, en ce qui concerne l aide contrainte, nous disposons de motifs d intervention pour jeunes, ce qui représente 37 % des jeunes qui ont eu une prise en charge débutant en 2011 (9.165 jeunes) motifs ont été renseignés, soit une moyenne de 3,5 motifs par jeune Les motifs de prises en charge dans l aide consentie Pourcentage de jeunes pris en charge dans l'aide consentie selon le type de motifs de prise en charge - Arrondissement de LIEGE 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 42% 44% 37% 37% 36% 32% 30% 30% 28% 27% LIEGE FWB 20% 10% 14% 14% 0% Difficultés de jeunes Difficultés personnelles des parents Maltraitance Relations conflictuelles au sein de la famille Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Difficultés matérielles et financières Parmi les jeunes pris en charge dans l aide consentie dans l arrondissement de Liège, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : 235

250 Plus de deux jeunes sur cinq sont pris en charge notamment 5 en raison de difficultés personnelles (42 %, soit jeunes), ce qui situe l arrondissement de Liège un peu en dessous de moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (44 %, soit jeunes). Plus d un tiers des jeunes est pris en charge notamment en raison de difficultés personnelles de leurs parents (37 %, soit jeunes), ce qui situe l arrondissement dans la norme communautaire (37 %, soit jeunes). Plus d un tiers des jeunes est pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (36 %, soit jeunes), ce qui place l arrondissement de Liège sensiblement au dessus de moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). C est pour cette catégorie de motifs que le SAJ de Liège se distingue le plus de l ensemble de la FWB. Près d un tiers des jeunes est pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de leur famille (32 %, jeunes), ce qui situe l arrondissement de Liège un peu au dessus de la moyenne communautaire (30 %, soit jeunes). Un peu plus d un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (28 %, 903 jeunes), ce qui place l arrondissement de Liège légèrement au dessus de la moyenne communautaire (27 %, soit jeunes). Un jeune sur sept est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles, (14 %, 453 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Liège dans la norme communautaire (14 %, soit jeunes) LES DIFFICULTES DU JEUNE LUI-MEME 42 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Liège rencontrent des difficultés personnelles (1.331 jeunes). Près d une fois sur deux, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (46 %, soit 610 jeunes). Parmi ces jeunes, Pour plus de trois jeunes sur cinq, il s agit d absentéisme scolaire (59 %, soit 361 jeunes). Près d une fois sur deux, le jeune présente des problèmes de comportement (45 %, soit 603 jeunes). 5 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 236

251 Parmi ces jeunes, Un tiers est pris en charge parce qu il refuse l autorité des adultes et ne respecte pas les limites qui lui sont mises (36 %, soit 220 jeunes) ; Un jeune sur six fait preuve de violence physique (16 %, soit 95 jeunes) ; Un peu plus d un tiers des jeunes rencontre des difficultés psychologiques (36 %, 477 jeunes). Un peu plus d un jeune sur dix est pris en charge pour des fugues (12 %, soit 164 jeunes). Un jeune sur vingt présente des problèmes d assuétudes (4 %, soit 53 jeunes) Parmi ces jeunes, Pour trois jeunes sur cinq, il s agit de toxicomanie (57 %, soit 30 jeunes) ; Trois fois sur dix, il s agit d alcoolisme (30%, 16 jeunes). 15 jeunes ont été pris en charge car leurs difficultés résultaient de leur situation de MENA, ce qui représente 1 % des jeunes pris en charge en raison de leurs difficultés personnelles et 21 jeunes filles ont été prises en charge car leurs difficultés résultaient d une grossesse, ce qui représente 1,6 % des jeunes pris en charge en raison de difficultés personnelles LES DIFFICULTES PERSONNELLES DES PARENTS 37 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Liège sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (1.181 jeunes). Dans un tiers des cas, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (35 %, soit 409 jeunes). Parmi ces jeunes, Un sur cinq est confronté à des parents présentant un mal-être à connotation dépressive (22%, soit 91 jeunes) ; Un sur cinq voit ses parents aux prises avec des problèmes de nature psychiatrique (19%, soit 76 jeunes) ; Pour un jeune sur six, le parent profère des menaces de suicide ou a tenté de se suicider (16 %, soit 64 jeunes). Trois jeunes sur dix ont des parents qui présentent des problèmes d assuétudes (29 %, soit 347 jeunes). 237

252 Parmi ces jeunes, Un sur deux est confronté à des parents alcooliques (51%, soit 176 jeunes) ; Un quart des jeunes a des parents qui ont un problème de toxicomanie (27 %, soit 94 jeunes). Pour un quart des jeunes, une des difficultés identifiées est en lien avec des problèmes de comportement de ses parents (comportements violents du parent, intolérance à la frustration) (24 %, soit 282 jeunes) Pour un jeune sur dix, la difficulté identifiée est l immaturité de ses parents (11%, soit 133 jeunes). 68 jeunes rencontrent des difficultés suite à l incarcération d un de leurs parents, ce qui représente 6 % des jeunes pris en charge en raison d une difficulté personnelle de leurs parents LA MALTRAITANCE 36 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Liège sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (1.141 jeunes). Trois jeunes sur cinq sont confrontés à de la négligence grave (63 %, soit 716 jeunes). Pour trois jeunes sur dix, il s agit de suspicion de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (30 %, soit 341 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions. Pour un jeune sur six, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (16 %, soit 181 jeunes). Parmi ces jeunes, Quatre jeunes sur cinq sont confrontés à une maltraitance sexuelle intrafamiliale (81 %, soit 147 jeunes) Pour un jeune sur dix, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (9 %, soit 106 jeunes). Le plus souvent, il s agit de suspicions LES PROBLEMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 32 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Liège sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (1.032 jeunes). Plus d un jeune sur deux est confronté à la séparation conflictuelle de ses parents (53 %, 542 jeunes). 238

253 Dans un quart des cas, le jeune est aux prises avec de la violence intrafamiliale (26 %, soit 267 jeunes). Parmi ces jeunes, Sept sur dix sont aux prises avec des situations de violence conjugale dans leur famille (70 %, soit 186 jeunes). Un jeune sur cinq est aux prises avec des conflits au sein de la famille (19 %, soit 199 jeunes) LES DIFFICULTES DES PARENTS A ASSUMER LEUR ROLE PARENTAL 28 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Liège le sont en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (903 jeunes). Trois jeunes sur cinq voient leurs parents dépassés par leur rôle éducatif (61 %, soit 552 jeunes). Un tiers des jeunes a des parents qui les mettent en difficulté par des attitudes éducatives inadéquates (35 %, soit 314 jeunes) LES DIFFICULTES MATERIELLES ET FINANCIERES 14 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Liège le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (453 jeunes). Dans près de deux tiers des cas, il s agit de problèmes de logement (64 %, soit 288 jeunes). 239

254 Les motifs de prises en charge dans l aide contrainte Pourcentage de jeunes pris en charge dans l'aide contrainte selon le type de motifs de prise en charge - Arrondissement de LIEGE 100% 90% 80% 70% 60% 57% 50% 51% 48% 44% LIEGE FWB 40% 30% 29% 34% 27% 36% 26% 20% 10% 17% 12% 14% 0% Difficultés personnelles des parents Difficultés de jeunes Maltraitance Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Relations conflictuelles au sein de la famille Difficultés matérielles et financières Parmi les 507 jeunes pris en charge dans l aide contrainte dans l arrondissement de Liège, qui présentent au moins un motif d intervention attaché à une ou des prises en charge ayant débuté en 2011 : Près de 3 jeunes sur cinq sont pris en charge notamment 6 en raison de difficultés personnelles de leurs parents (57 %, soit 291 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Liège nettement au dessous de moyenne communautaire pour cette catégorie de motifs (51 %, soit jeunes). Près de la moitié des jeunes est prise en charge en raison de leurs difficultés personnelles (48 %, 241 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Liège au dessus de la moyenne communautaire (44 %, soit jeunes). Trois jeunes sur dix sont pris en charge notamment en raison de maltraitance suspectée ou avérée (29 %, soit 147 jeunes), ce qui place l arrondissement de Liège sensiblement en dessous de la moyenne communautaire (34 %, soit jeunes). Un peu plus d un quart des jeunes est pris en charge notamment en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (27 %, 137 jeunes), ce qui place l arrondissement de Liège nettement en dessous de la moyenne communautaire (36 %, soit jeunes). 6 Pour rappel, un jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs ou catégorie de motifs. 240

255 Un jeune sur six est pris en charge notamment en raison de problèmes relationnels au sein de leur famille (17 %, 84 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Liège un peu en dessous de la moyenne communautaire (26 %, soit 784 jeunes). Un jeune sur huit est pris en charge notamment en raison de difficultés financières et matérielles (12 %, 60 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Liège en dessous de la moyenne communautaire (14 %, soit 487 jeunes) LES DIFFICULTES PERSONNELLES DES PARENTS 57 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Liège sont confrontés à des difficultés personnelles de leurs parents (291 jeunes). Dans plus d un tiers des cas, les difficultés du jeune sont liées aux problèmes psychologiques de ses parents (38 %, soit 110 jeunes), essentiellement des problèmes psychiatriques et des troubles du lien. 29 % des jeunes ont vu un de leurs parents disparaître de leur vie (86 jeunes). Trois jeunes sur dix sont confrontés aux problèmes d assuétudes de leurs parents (30 %, 88 jeunes). Dans trois cas sur cinq, il s agit d alcoolisme (58 %, 51 jeunes). Dans deux cas sur cinq, il s agit de toxicomanie (41 %, 36 jeunes) LES DIFFICULTES DU JEUNE LUI-MEME 48 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Liège rencontrent des difficultés personnelles (241 jeunes). Quatre fois sur cinq, ces jeunes rencontrent des difficultés psychologiques (79 %, 190 jeunes), qualifiées essentiellement de troubles du lien par les intervenants (72 %, 136 jeunes). Dans un tiers des cas, le jeune présente des problèmes de comportement (36 %, soit 76 jeunes). Parmi ces jeunes, Un sur deux est pris en charge parce qu il ne tolère pas la frustration (47 %, soit 36 jeunes) ; Deux sur cinq font preuve de violence physique (42 %, soit 36 jeunes). Près d une fois sur quatre, le jeune rencontre des problèmes liés à la scolarité (24 %, soit 56 jeunes), essentiellement des problèmes d absentéisme scolaire (88 %, soit 51 jeunes). Un jeune sur sept est pris en charge pour des problèmes liés à leur développement intellectuel et cognitif (14 %, 34 jeunes). 241

256 Un jeune sur vingt présente des problèmes d assuétudes (5 %, soit 11 jeunes) LA MALTRAITANCE 29 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Liège sont pris en charge pour des raisons de maltraitance (147 jeunes). Quatre jeunes sur cinq sont confrontés à de la négligence grave (81 %, soit 119 jeunes). Pour un jeune sur six, il s agit de suspicion de maltraitance physique ou de maltraitance physique avérée (16 %, soit 23 jeunes). Pour un jeune sur huit, il s agit de suspicion de maltraitance sexuelle ou de maltraitance sexuelle avérée (12 %, soit 18 jeunes). Parmi ces jeunes, Près de trois quart sont confrontés à une maltraitance sexuelle intrafamiliale (72 %, soit 13 jeunes). Pour un jeune sur vingt, il s agit de suspicion de maltraitance psychologique ou de maltraitance psychologique avérée (5 %, soit 8 jeunes) LES DIFFICULTES DES PARENTS A ASSUMER LEUR ROLE PARENTAL 27 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Liège sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (137 jeunes). Deux tiers des jeunes ont des parents qui les mettent en danger par des attitudes éducatives inadéquates (63 %, soit 86 jeunes), essentiellement de l incohérence éducative. Un tiers des jeunes voit leurs parents dépassés par leur rôle éducatif (36 %, soit 50 jeunes) LES PROBLEMES RELATIONNELS AU SEIN DE LA FAMILLE 17 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Liège sont pris en charge suite à des problèmes relationnels au sein de la famille (84 jeunes). Deux tiers des jeunes sont confrontés à la séparation conflictuelle de ses parents (64 %, soit 54 jeunes). Dans un tiers des cas, le jeune est aux prises avec de la violence intrafamiliale (31 %, soit 26 jeunes). 242

257 LES DIFFICULTES MATERIELLES ET FINANCIERES 12 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Liège le sont en raison des difficultés matérielles et financières de leur famille (60 jeunes). Dans un tiers des cas, il s agit de problèmes de logement (33 %, soit 20 jeunes) Les prises en charge Par prise en charge, on entend toute décision ou intervention d un conseiller de l aide à la jeunesse ou d un directeur de l aide à la jeunesse : prise en charge dans le cadre de la permanence sociale, investigations sociales, investigations sociales, suivi délégué, collaboration avec un service de première ligne, coordination, aide dans le milieu de vie et hébergement. Ne sont pas prises en compte ici les entrées par courrier ou apostille Les jeunes pris en charge uniquement par un délégué Sont ici pris en considération : - les jeunes qui ont été pris en charge uniquement dans le cadre des permanences sociales des SAJ, - les jeunes qui ont fait l objet d investigations sociales sans qu elles aboutissent à un programme d aide, - les jeunes qui ont fait l objet d un programme d aide prévoyant un suivi d un délégué et/ou la collaboration avec des services de première ligne sans intervention d un service agréé par l aide à la jeunesse, d une famille d accueil ou d un autre prestataire, - les jeunes qui sont en attente d une prise en charge par un service agréé par l aide à la jeunesse, une famille d accueil ou un autre prestataire. Aide consentie jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide consentie dans l arrondissement de Liège en 2011, ce qui représente 53 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en 2011 dans l arrondissement. L arrondissement de Liège se situe légèrement au dessus de la moyenne communautaire. Aide contrainte 76 jeunes ont été pris en charge en charge uniquement par un délégué en 2011 dans l aide contrainte dans l arrondissement de Liège en 2011, ce qui représente 6 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en 2011 de l arrondissement. L arrondissement de Liège se situe légèrement en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide consentie en 2011, ce qui représente 52 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie en FWB en En Fédération Wallonie-Bruxelles, 836 jeunes ont été pris en charge uniquement par un délégué dans l aide contrainte, ce qui représente 7 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte en FWB en

258 Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Liège, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Liège ont pris, en 2011, mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 14 % des mesures de ce type prises dans l aide consentie en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide consentie. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide consentie confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide contrainte Dans l arrondissement de Liège, 789 jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. Les directeurs de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Liège ont pris, en 2011, mesures confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire, ce qui représente 10 % des mesures de ce type prises dans l aide contrainte en FWB en 2011 Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont fait l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire décidée en 2011 dans le cadre de l aide contrainte. En Fédération Wallonie-Bruxelles, mesures d aide contrainte confiant un jeune à un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataire ont été prises en Chaque jeune a en moyenne fait l objet de 1,9 prises en charge décidées en Aide dans le milieu de vie et aide hors du milieu de vie Par aide dans le milieu de vie, on entend toute forme d aide apportée aux jeunes sans qu ils soient retirés de leur milieu de vie. Exemple : prise en charge réalisée par les délégués seuls (permanence sociale, coordination, ), prise en charge en internat scolaire, interventions des services agréés qui apportent une aide aux jeunes dans leur milieu de vie, Par aide hors du milieu de vie, on entend toute forme d hébergement du jeune en dehors de son milieu familial. 244

259 Exemple : hébergement dans les services agréés par l aide à la jeunesse (centre d accueil d urgence, centre d observation et d orientation, ), les prises en charge en famille d accueil suivie ou non par un service de placement familial, Aide consentie Dans l arrondissement de Liège, en moyenne quotidienne, 503 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 37 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 27 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SAJ. Aide contrainte Dans l arrondissement de Liège, en moyenne quotidienne, 556 jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 60 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge en dehors de leur milieu de vie, ce qui représente 56 % des jeunes pris en charge quotidiennement par le SPJ Les prises en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires Aide consentie Dans l arrondissement de Liège, en moyenne quotidienne, 471 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 55 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide consentie, ce qui représente 53 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. Aide contrainte Dans l arrondissement de Liège, en moyenne quotidienne, 482 jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 68 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. En Fédération Wallonie-Bruxelles, en moyenne quotidienne, jeunes sont pris en charge par un service agréé ou une famille d accueil encadrée par un service de placement familial dans le cadre d une mesure d aide contrainte, ce qui représente 62 % des jeunes faisant l objet d une prise en charge par un service agréé, une famille d accueil ou un autre type de prestataires. 245

260 Tableau 8 : Les prises en charge en moyenne quotidienne selon le type de prise en charge Arrondissement de Liège Aide consentie Aide contrainte Type de prise en charge Nbre moyen de jeunes faisant l'objet d'au moins une de ces mesures Famille d accueil encadrée ou non encadrée Prise en charge de frais Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. de Liège % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement arr. de Liège % par rapport au nombre de jeunes faisant au moins l objet d une de ces prises en charge % % % 72 10% ponctuels SAAE % % SAIE 88 10% 51 7% Internat scolaire % 67 9% COE 32 4% 16 2% PPP 23 3% 45 6% SASPE 47 5% 38 5% SRJ 31 4% 58 8% Hôpitaux 15 2% 7 1% Service non agréé 5 1% 0 0% Maison maternelle 2 0% 2 0% Famille d accueil urgence et 9 1% 1 0% court terme CAU 1 0% 2 0% Centre de jour 0 0% 0 0% COO 0 0% 0 0% CAEVM 0 0% 0 0% CAS 2 0% 5 1% CPA 9 1% 4 1% Pour rappel, les prises en charge des jeunes sont tributaires de l offre de services disponibles et de la répartition de celle-ci dans l ensemble de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Aide consentie Dans l arrondissement de Liège, en moyenne quotidienne, Plus d un quart des jeunes est confié à une famille d accueil (242 jeunes). Dans deux tiers des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (67 %, soit 161 jeunes), ce qui place l arrondissement de Liège nettement au dessus de la moyenne communautaire. Un jeune sur six est confié à un SAAE Aide contrainte Dans l arrondissement de Liège, en moyenne quotidienne, Trois jeunes sur dix sont confiés à un SAAE (220 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Liège un peu au dessus de la moyenne communautaire. Trois jeunes sur dix sont confiés à une famille d accueil (218 jeunes). Dans presque deux tiers des cas, cette famille est encadrée par un service de placement familial (63 %, soit 138 jeunes). 246

261 (146 jeunes). Un jeune sur six est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (147 jeunes). 15 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (128 jeunes). Les conseillers de l arrondissement de Liège ont moins recours aux internats scolaires que l ensemble des conseillers de la FWB. Un jeune sur dix est aidé par un SAIE (88 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Liège ont davantage recours aux SAIE que dans l ensemble de la FWB. 4 % des jeunes sont pris en charge par un COE (44 jeunes). Les conseillers de l aide à la jeunesse de l arrondissement de Liège ont moins recours aux COE que leurs collègues dans l ensemble de la FWB. En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Un quart de jeunes (26 %) est confié à une famille d accueil (1.524 jeunes). Dans près d un cas sur deux, cette famille est encadrée par un service de placement familial (48 %, soit 733 jeunes). Près d un jeune sur cinq est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (1.119 jeunes). Un jeune sur six est confié à un SAAE (993 jeunes). 13 % est aidé par un SAIE (724 jeunes). 12 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (691 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (472 jeunes). Un jeune sur dix est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (72 jeunes). 9 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (67 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un SRJ (58 jeunes). 7 % sont aidés par un SAIE (51 jeunes). 2 % des jeunes sont pris en charge par un COE (16 jeunes), ce qui situe l arrondissement de Liège nettement en dessous de la moyenne communautaire. En Fédération Wallonie-Bruxelles (voir tableau en annexe), en moyenne quotidienne, Trois jeunes sur dix (31 %) sont confiés à une famille d accueil (1.898 jeunes). Dans plus de la moitié des cas,, cette famille est encadrée par un service de placement familial (56 %, soit jeunes). Plus d un quart des jeunes (28 %) est confié à un SAAE (1.725 jeunes). Un jeune sur dix est aidé par le biais d une prise en charge de frais ponctuels (629 jeunes). 9 % des jeunes sont pris en charge par un SRJ (542 jeunes). 8 % des jeunes sont pris en charge par un COE (519 jeunes). 7 % des jeunes sont pris en charge par un internat scolaire (414 jeunes). 7 % sont aidés par un SAIE (407 jeunes) La durée totale de prise en charge Par durée totale de prise en charge, on entend la durée entre le début de la première prise en charge du jeune et la fin de sa dernière prise en charge encodée. Les périodes pour lesquelles il n y a aucune prise en charge (encodées) sont neutralisées. 247

262 Exemple : Jeune 1 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2009 Fin de la prise en charge : 1 er mars Durée totale de la prise en charge = 365 jours Jeune 2 : Début de la prise en charge : 1 er mars 2007 Fin de cette prise en charge : 1 er avril Nouvelle prise en charge : 1 er juin 2009 Fin de la prise en charge : 31 août Durée totale de la prise en charge : 31 jours + 92 jours = 123 jours La durée totale de prise en charge a été calculée pour l ensemble des jeunes qui ont été pris en charge au moins un jour en Aide consentie Dans l arrondissement de Liège, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 22 mois, soit 1 an et 10 mois, ce qui situe l arrondissement de Liège en dessous de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 6 jours ou moins. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 40 jours, soit moins d 1 mois et demi. Un jeune sur deux est pris en charge moins de 6 mois 7. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 27 mois, soit plus de 2 ans et 3 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 66 mois, soit plus de 5 ans et demi. Pour la dernière tranche (dernier décile), la durée de prise en charge est plus longue que pour l ensemble de la FWB alors que pour toutes les tranches précédentes, la durée de prise en charge est plus courte. Aide contrainte Dans l arrondissement de Liège, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 64 mois, soit 5 ans et 4 mois, ce qui situe l arrondissement de Liège au dessus de la durée moyenne de prise en charge de la FWB. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 16 mois, soit un 1 an et 4 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 29 mois, soit 2 ans et 5 mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 52 mois, soit 4 ans et 2 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 86 mois, soit plus de 7 ans et 2 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 126 mois, soit plus de 10 ans et demi. La moitié des jeunes a une durée de prise en charge plus longue que l ensemble de la population et l écart s accroît nettement pour le dernier quartile (les 25 % des jeunes ayant les durées de prises en charge les plus longues). 7 Cette valeur représente également la médiane, c'est-à-dire la valeur qui sépare l ensemble des observations en deux. Cette valeur exprime mieux que la moyenne la tendance centrale d une distribution asymétrique. 248

263 En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide consentie est de 24 mois, soit 2 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide consentie. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge moins de 8 jours. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 88 jours, soit moins de 3 mois Un jeune sur deux est pris en charge moins d un an. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 30 mois, soit plus de 2 ans et demi. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 62 mois, soit plus de 5 ans et 2 mois. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la durée moyenne de prise en charge pour les jeunes pris en charge dans l aide contrainte est de 60 mois, soit 5 ans. On observe une dispersion dans les durées de prises en charge dans l aide contrainte. Ainsi : Un jeune sur dix a été pris en charge 17 mois, soit un 1 an et 5 mois. Un quart des jeunes a été pris en charge moins de 28 mois, soit 2 ans et 4 mois Un jeune sur deux est pris en charge plus de 4 ans. Un quart des jeunes a été pris en charge plus de 80 mois, soit plus de 6 ans et 8 mois. Un jeune sur dix a été pris en charge plus de 121 mois, soit plus de 10 ans et 1 mois Les judiciarisations Aide consentie 304 jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 7 % des jeunes pris en charge par le SAJ de Liège. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes ont vu leur situation judiciarisée en 2011, ce qui représente 9 % des jeunes pris en charge dans l aide consentie. Aide contrainte Ces 304 jeunes représentent 25 % des jeunes pris en charge par le SPJ de Liège en Ces jeunes représentent 25 % des jeunes pris en charge dans l aide contrainte Les clôtures et motifs de clôture Les motifs de clôture, c'est-à-dire la raison pour laquelle il est mis fin à l intervention de l aide à la jeunesse, sont encodés au moment de l encodage de la décision de clôture du dossier. Un jeune peut voir son dossier s ouvrir et se clôturer plusieurs fois au cours de la même année. Aide consentie jeunes pris en charge par le SAJ de Liège ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 65 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SAJ de Liège en Ceci situe Aide contrainte 88 jeunes pris en charge par le SPJ de Liège ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 7 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par le SPJ de Liège en Ceci situe 249

264 l arrondissement de Liège au dessus de la moyenne communautaire. Nous disposons des motifs de clôture pour jeunes, soit 98 % des jeunes pris en charge par le SAJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SAJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 55 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SAJ en Nous disposons des motifs de clôture pour jeunes, soit 93 % des jeunes pris en charge par les SAJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. l arrondissement de Liège en dessous de la moyenne communautaire. Nous ne disposons pas des motifs de clôture pour les jeunes pris en charge par le SPJ de Liège qui ont fait l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed. En Fédération Wallonie-Bruxelles, jeunes pris en charge par les SPJ ont vu leur dossier clôturé, ce qui représente 10 % des jeunes ayant été pris en charge au moins un jour par les SPJ en Nous disposons des motifs de clôture pour 720 jeunes, soit 63% des jeunes pris en charge par les SPJ qui ont l objet d une décision de clôture encodée dans l application Sigmajed Les motifs de clôture dans l aide consentie Nous disposons des motifs de clôture dans l aide consentie pour jeunes, soit pour 98 % des jeunes dont les dossiers ont été clôturés. Un même jeune peut voir son dossier clôturé pour plusieurs motifs repris dans cette liste. 250

265 Tab 9 Les motifs de clôture aide consentie Arrondissement de Liège Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % Pas d'état de danger ou de difficultés % Orientation vers des intervenants judiciaires Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger (grave) Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les investigations % % % 60 2% Majorité 56 2% Dans près de la moitié des cas, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ. Parmi ces jeunes, Deux sur cinq sont orientés vers une AMO (39 %, soit 487 jeunes) ; Un jeune sur six est orienté vers le secteur de la santé mentale (16 %, soit 201 jeunes). Dans deux tiers des cas, ils sont orientés vers un service de santé mentale (68%, soit 138 jeunes) ; Une fois sur huit, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (13 %, soit 164 jeunes), le plus souvent vers le centre PMS : trois fois sur cinq (59 %, soit 97 jeunes) ; Dans 7 % des cas, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (87 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (82 %, soit 72 jeunes) ; 3 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (39 jeunes) ; 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (37 jeunes). 2 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (24 enfants) ; 251

266 Dans un tiers des cas, l intervention se termine parce qu il n y a pas ou plus de difficulté ou de danger qui la justifie (36 %, soit 977 jeunes). Trois fois sur dix, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (819 jeunes). Pour ces jeunes, Plus de deux fois sur cinq, il s agit d une orientation vers le juge civil (43 %, soit 350 jeunes) ; Dans une situation sur cinq, le jeune et ses parents sont orientés vers le Parquet (22 %, soit 178 jeunes) ; Une orientation vers la police intervient près d une fois sur huit (12 %, soit 101 jeunes) ; Une fois sur neuf, le jeune et sa famille sont orientés vers un avocat (11 %, soit 95 jeunes) ; 4 % des jeunes et des familles sont orientés vers un médiateur familial (32 jeunes). Dans un quart des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (24%, soit 656 jeunes). Une fois sur cinq, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (21 %, soit 573 jeunes). Tab 10 Les motifs de clôture aide consentie FWB Motifs de clôture Orientation vers les services de première ligne Pas ou plus de demande/non collaboration et pas de danger (grave) Plus de difficulté ou de danger/fin état de danger ou de difficulté Orientation vers des intervenants judiciaires Pas d'état de danger ou de difficultés Nombre de jeunes concernés % de jeunes concernés % % % % % 252

267 Impossibilité d'apporter de l'aide dans le cadre volontaire ou impossibilité de mener à bien les % investigations Majorité 858 5% Trois fois sur dix, le jeune est orienté vers un service de première ligne au terme de l intervention du SAJ. Parmi ces jeunes, Un tiers est orienté vers une AMO (33 %, soit jeunes) ; Près d un jeune sur cinq est orienté vers le secteur de la santé mentale (19 %, soit 935 jeunes). Trois fois sur cinq, ils sont orientés vers un service de santé mentale (58%, soit 544 jeunes) et une fois sur quatre vers un thérapeute (28%, soit 261 jeunes) ; Une fois sur six, il s agit d une orientation vers un acteur du secteur scolaire (17 %, soit 819 jeunes) : vers le centre PMS une fois sur deux (52 %, soit 424 jeunes) et une fois sur quatre vers l école (25 %, soit 206 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un service social de l aide générale (12 %, soit 587 jeunes), le plus souvent vers le CPAS (68 %, 402 jeunes) ; 4 % des jeunes sont orientés vers une équipe SOS-Enfants au moment de la clôture du dossier (212 jeunes) ; 3 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la petite enfance (153 enfants), dans trois quart des cas vers une TMS de l ONE ; 2 % des jeunes sont orientés vers le secteur de la santé physique (96 jeunes). Dans un quart des cas, le dossier est clôturé en raison d une absence de demande d aide de la part du bénéficiaire dans des situations où le jeune n est pas en danger grave (25%, soit jeunes). Un peu plus d une fois sur 5, le jeune voit son dossier clôturé parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger au terme de l intervention (22 %, soit jeunes) Une fois sur six, le jeune et sa famille sont orientés vers les intervenants judiciaires (2.501 jeunes). Pour ces jeunes, Plus de deux fois sur cinq, il s agit d une orientation vers le juge civil (43 %, soit jeunes) ; Dans plus d un tiers des situations, le jeune et ses parents sont orientés vers le Parquet (36 %, soit 890 jeunes) ; Une fois sur huit, le jeune et sa famille sont orientés vers un avocat (13 %, soit 318 jeunes) ; Une orientation vers la police intervient près d une fois sur dix (9%, soit 220 jeunes) ; 253

268 5 % des jeunes et des familles sont orientés vers un médiateur familial (116 jeunes). Près d une fois sur six, l intervention se termine parce qu il n y a plus de difficulté ou de danger qui la justifie (15 %, soit jeunes) Les motifs de clôture dans l aide contrainte Nous ne disposons pas des informations relatives aux motifs de clôture concernant le SPJ de Liège. 254

269 ANNEXES

270 256

271 Annexe 1 : Grille des motifs d intervention Difficultés du jeune lui-même Difficultés J Problèmes de santé physique de l'enfant Prob santé phys J Maladie grave, handicap physique, retard staturo-pondéral, nécessité de sevrage de l'enfant à la naissance,... La négligence dans les soins, voir négligence (13210) Problèmes liés au développement intellectuel et cognitif de l'enfant Prob intellectuel J Handicap mental, retard mental, limites intellectuelles. Ces difficultés affectent la compréhension de l'enfant ou du jeune de la situation qu'il vit. Les troubles du comportement se trouve dans une autre catégorie (11500) Difficultés psychologiques de l'enfant Diff psychol J Menace ou tentative de suicide Tentative suicide J Autres Comportements d'autoagression Cpt auto-agressif J Comportement d'auto-destruction auto-mutilation, auto-scarification,... Le jeune brise toute relation, met en échec tout projet dès qu'il devient positif pour lui, décrochage social, Mal-être à connotation dépressive Dépression J Problèmes de nature psychiatrique Prob psychiatrique J Anxiété, angoisse, sentiment dépressif, tristesse souffrance psychologique mal-être Les problèmes de l'enfant ou du jeune nécessitent une prise en charge par un pédopsychiatre, une hospitalisation, l'intervention d'un service thérapeutique spécialisé (service K, For K,...) trouble du contact à la réalité (autisme, troubles psychotiques, schizophrénie, paranoïa,...), borderline au sens psychiatrique du terme. Troubles alimentaires (anorexie, boulimie,... ),TOC Phobie (autre que scolaire,...) 257

272 11350 Trouble du lien Trouble du lien J Enfant victime Enfant victime Enfant ne peut s'attacher aux parents ou aux adultes en général L'enfant ou le jeune a été victime de rackett, harcèlement moral,... A l'exception de la maltraitance (voir 16000) Autres difficultés psychologiques Autre diff psychol J Assuétudes du jeune Assuetudes J Toxicomanie Toxicomanie J Toxicomanie douce et occasionnelle Toxico douce J Prise de drogues illicites ou suspicion de prise de drogues illicites Consommation occasionnelle de haschich, extacy Toxicomanie dure ou quotidienne de drogue douce Toxico dure J Héroïne, cocaïne, consommation quotidienne de haschich, d'extacy, Alcoolisme Alcoolisme J Assuétude aux médicaments Ass Médicaments J Assuétude à internet, aux jeux vidéos, au GSM,... Ass internet J Le jeune manifeste une assuétude à internet (chat,...) aux jeux vidéos, aux jeux en ligne, Autre forme d' assuétude Autres ass J Problèmes de comportements Prob cpt J Intolérance à la frustration Intolérance frustration J Refus de l'autorité Refus autorité J Menaces verbales Menaces Verb J Le jeune, l'enfant ne supporte pas la frustration ce qui entraîne des problèmes de comportement, éventuellement avec orientation vers l'enseignement spécial Le refus de l'autorité des parents ou des adultes le jeune ne respecte pas les limites, (A différencier du parent qui a des difficultés à faire preuve d'autorité) Harcèlement, abus d'autorité, Violence psychologique, abus d'autorité exercé par le jeune 258

273 11531 Menaces verbales vis-à-vis des parents Men verb J vers parents Parents, compris au sens large, toute personne jouant un rôle d'autorité parentale Menaces verbales vis-à-vis de la fratrie Men verb J vers fratrie Y compris les conflits au sein de la fratrie Menaces verbales vis-à-vis des pairs Men verb J vers pairs Y compris dans le contexte scolaire, y compris le racket Violence physique Violence phys J Violence physique à l'égard des parents Violence phys J vers parents Violence physique à l'égard de la fratrie Violence phys J vers fratrie Violence physique à l'égard de pairs Violence phys J vers pairs Attouchements sexuels entre enfants Att sex entre enf Jeux de nature "sexuelle" entre enfants Comportements en conflit avec la loi, non qualifié infraction Cpt conflit loi J Autres problèmes de comportement Aut prob cpt J Problèmes liés à la scolarité Prob scolaire J Absentéisme scolaire Abst scol J C'est l'absentéisme scolaire ou le décrochage scolaire qui est la cause de la difficulté ou du danger. Si le problème est davantage lié au parent qui ne conduit pas l'enfant à l'école, voir négligence éducative (13220) Renvoi scolaire Renvoi scol J Refus d'inscription scolaire Refus inscrip scol J Phobie scolaire Phobie scol J Autres difficultés en lien avec la scolarité Aut prob scol J Fugue Fugue J Fugue occasionnelle Fugue occas J 259

274 11720 Fugues répétitives Fugues répét J C'est la répétition des fugues qui est la cause du problème Autres difficultés liées à la situation de l'enfant Aut diff J MENA MENA MENA n'appartenant pas à la CEE SMEV SMEV "MENA" appartenant à la CEE Prostitution Prostitution J Ou suspicion de prostitution, à l'exception du jeune qui agit sous la contrainte d'un proxénète --> devient de la traite des êtres humains Mineur victime de la traite des êtres humains Traite J Y compris pour de la prostitution en cas de participation à un réseau Le jeune fait partie d'une secte Secte J Mineure enceinte Mineure enceinte Ou suspicion de grossesse Abandon Abandon J L'enfant ou le jeune n'a plus de contact significatif avec ses parents ou sa famille. C'est l'abandon qui est la cause de la difficulté ou du danger Difficultés liées aux problèmes personnels des parents Difficultés P Ou des personnes qui jouent le rôle parental Problèmes de santé physique du ou des parents Prob santé phys P Handicap physique du ou des parents, maladie grave d'un ou des parents, hospitalisation d'un des parents (en dehors des hospitalisations pour des problèmes psychiatriques) Difficultés intellectuelles et cognitives d'un ou des parents Prob intellectuel P Handicap mental, limites intellectuelles, difficultés intellectuelles de compréhension Immaturité des parents Immaturité P Difficultés psychologiques du parent Diff psychol P Menace ou tentative de suicide Tentative suicide P 260

275 12420 Autres Comportements d'autoagression Cpt auto-agressif P Comportement d'auto-destruction, auto-mutilation, auto-scarification, Mal-être à connotation dépressive Dépression P Dépression, anxiété, angoisse, souffrance psychologique, malêtre Trouble du lien Trouble du lien P Problèmes de nature psychiatrique Prob psychiatrique P Trouble du contact à la réalité (autisme, troubles psychotiques, schizophrénie, paranoïa,...), borderline au sens psychiatrique du terme, troubles alimentaires (anorexie, boulimie,...), TOC, phobie, syndrôme post-partum. Problème nécessitant une hospitalisation en psychiatrie (à l'exception de la dépression --> voir 12330). Autre que la toxicomanie (Sentiment) de solitude, d'isolement, Solitude P Instabilité affective Instab affective P Changements de partenaires, Autres difficultés psychologique du parent Autre diff psychol P Problème de comportements du parent Prob cpt P A l'exception des situations de maltraitance et de la violence conjugale Intolérance à la frustration Intolérance frustration P Refus de l'autorité Refus autorité P Comportements violents du parent Cpt violents P Comportements délictueux Delits P Notamment, absence de collaboration avec les intervenants en général à l'exception du conseiller A l'exception de la maltraitance (16000) et la violence conjugale parent poursuivi pour des infractions à l'exception de la maltraitance, de la violence conjugale et de la toxicomanie 261

276 12600 Assuétudes du parent Assuetudes P Toxicomanie Toxicomanie P Toxicomanie douce et occasionnelle Toxico douce P Prise de drogues illicites ou suspiçion de prise de drogues illicites Consommation occasionnelle de hashich, extacy Toxicomanie dure ou quotidienne de drogue douce Toxico dure P Héroïne, cocaïne, consommation quotidienne de haschih, d'extacy, Alcoolisme Alcoolisme P Assuétude aux médicaments Ass Médicaments P Assuétude à internet, aux jeux vidéos, au GSM, Ass internet P Autres formes d' assuétude Autres ass P Parents absents P absent Absence physique du parent Parent incarcéré P incarcéré Parent mis sous protection P sous protection psy Mise sous protection psychiatrique Parent décédé P DCD Parent a disparu de la vie de l'enfant P disparu vie enf Pour une autre raison que le décès, le parent a disparu de la vie de l'enfant et cette disparition est la cause de la difficulté Autres difficultés des parents Aut diff P Illetrisme P illetrés Une des causes de la difficulté ou du danger réside dans le fait que le parent ne sait pas ou pas bien lire et écrire Parent ne parle pas, ne comprend pas le français P ne parle pas français Une des causes de la difficulté ou du danger réside dans le fait que le parent ne parle pas ou ne comprend pas le français 262

277 12830 Conflits de valeurs culturelles P difficultés culturelles Une des causes de la difficulté ou du danger réside dans le fait que le parent est pris dans un conflit entre sa culture d'origine et la culture de son pays d'accueil Le parent fait partie d'une secte Secte P Parent déchu P déchu Difficultés des parents à assumer leur rôle parental Diff éducatives P Parents dépassés P dépassés Difficulté à faire preuve d'autorité, à mettre des limites Diff autorité P Abandon du rôle d'autorité P démissionne Le parent démissionne Négligence Négligence Négligence physique Négl physique Négligence éducative Negl éducative Négligence affective Negl affective Négligence au niveau des soins, négligence au niveau de l'alimentation, problème d'hygiène, y compris un habillement inadéquat, les poux, Manque de suivi scolaire, enfants présents irrégulièrement à l'école, Défaut de surveillance, manque de vigilance, de surveillance par rapport à des situations dangereuses, enfant laissé seul, argent pas utilisé pour l'enfant Ne pas accorder une attention suffisante à l'enfant Attitudes éducatives inadéquates Att éduc inadéquate Attentes inadaptées par rapport à l'enfant Attentes inadaptées Mauvaise perception des capacités de l'enfant Parentification Parentification 263

278 13330 Incohérence éducative Incohérence éd P Investissement en dents de scie, attitudes éducatives changeantes, conflits éducatifs entre les parents, Problèmes relationnels entre les adultes au sein de la famille Prob relat fam Conflits au sein de la famille conflits fam Conflits entre les parents non séparés conflits P non séparés Conflit verbal entre les parents non séparés, à l'exception de la violence conjugale Conflits au sein de la famille élargie Conflits fam élargie Conflits entre les parents et les grandparents Conflits entre les parents et d'autres membres de la famille élargie Conflits P-GP Conflits P-fam élargie Séparation parentale conflictuelle Séparation P conflict Enfant otage de la séparation de ses parents, aliénation parentale Violence intra-familiale Violence intra-fam Violence conjugale Violence conjugale Violence au sein de la famille élargie Violence fam élargie Difficultés financières et matérielles Diff fin et mat Problèmes de logement Prob logement Les problèmes de logement sont une des causes des difficultés ou du danger, logement insalubre, logement inadapté, expulsion du logement, SDF/absence de logement, logement dans une caravanne, Surendettement Surendettement 264

279 Notamment les mineurs dont les parents sont en situation irrégulière Absence de statut Pas de statut Revenus insuffisants Revenu insuff Isolement géographique Isolement géo L'insuffisante ( ou l'absence) du revenu de la famille est un des causes de la difficulté ou du danger. Ce qui entraine une difficulté d'accès aux services, difficulté de déplacement en cas d'absence de voiture, lieu mal désservi par les transports en commun Autres problèmes financiers aut prob fin Autres difficultés matérielles aut diff fin Maltraitance Maltraitance Maltraitance physique Maltr phys Suspicion de la maltraitance physique Susp malt phys Maltraitance physique avérée Malt phys avérée Maltraitance psychologique Malt psychologique Suspicion de la maltraitance psychologique Susp malt psy Maltraitance psychologique avérée Malt psy avérée Enfant témoin de violence conjugale Enf témoin violence conjugale La difficulté ou le danger se situe dans le fait que l'enfant est témoin de violence conjugale Maltraitance sexuelle Malt sexuelle Abus sexuel intra-familial Abus sex intra fam 265

280 16311 Suspicion d'inceste Susp inceste Suspicion d'abus sexuel par le conjoint du parent Suspicion abus sexuel par un jeune de la fratrie Suspicion d'abus sexuel par un adulte de la famille élargie Susp abus sex b-parent Susp abus sex fam frat Susp abus sex fam élargie Inceste avéré Inceste avéré Abus sexuel par le conjoint du parent avéré Abus sex b-parent Abus sexuel par un jeune de la fratrie Abus sex fam frat Abus sexuel par un adulte de la famille élargie avéré Abus sex fam élargie Abus sexuel extra-familial Abus sex extra fam Suspicion d' abus sexuel par un abuseur connu de l'enfant Suspicion d'abus sexuel de la part d'un pair Suspicion d'abus sexuel par un abuseur inconnu de l'enfant Abus sexuel avéré commis par un abuseur adulteconnu de l'enfant Supc abus sex aut connu enf Susp abus sex pair Susp abus sex aut inconn Abus sex aut connu enf Abus sexuel de la part d'un pair Abus sex pair Abus sexuel avéré par un abuseur inconnu de l'enfant Abus sex aut inconn 266

281 Annexe 2 : Les prises en charge en moyenne quotidienne selon le type de prise en charge FWB Type de prise en charge Aide consentie Aide contrainte Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement - FWB Nombre moyen de jeunes pris en charge quotidiennement - FWB Nbre moyen de jeunes faisant l'objet d'au moins une de ces mesures Famille d accueil encadrée ou non encadrée % % Prise en charge de frais ponctuels % % SAAE % % SAIE % 407 7% Internat scolaire % 414 7% COE 472 8% 519 8% PPP 168 3% 208 3% SASPE 145 3% 235 4% SRJ 129 2% 542 9% Hôpitaux 113 2% 133 2% Service non agréé 43 1% 13 0% Maison maternelle 34 1% 34 1% Famille d accueil urgence et court terme 33 1% 18 0% CAU 27 0% 22 0% Centre de jour 23 0% 3 0% COO 22 0% 30 0% CAEVM 17 0% 22 0% CAS 13 0% 26 0% CPA 11 0% 6 0% 267

282 268

283 Editeur responsable : Liliane BAUDART, Directrice générale de l aide à la jeunesse Direction générale de l aide à la jeunesse Espace 27 septembre Boulevard Léopold II 44 B-1080 Bruxelles ISSN / Numéro vert :

OCTOBRE 2010. Editeur responsable Liliane Baudart Direction générale de l aide à la jeunesse Boulevard Léopold II, 44 1080 Bruxelles

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