LE 7 AVRIL QUAND UN CERTAIN RWANDA PLEURE D UN ŒIL OU DE LA CONFISCATION POLITICIENNE DE LA MEMOIRE.

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1 LE 7 AVRIL QUAND UN CERTAIN RWANDA PLEURE D UN ŒIL OU DE LA CONFISCATION POLITICIENNE DE LA MEMOIRE. Par Albanel Simpemuka 6 avril 2014 Le mois d avril est devenu, aussi bien au Rwanda qu au Burundi, le mois des tristes souvenirs. En effet, c est le 29 avril 1972 qu a été déclenché au Burundi, par le régime de Michel Micombero, le génocide contre les Hutu. Au Rwanda, c est le 7 avril 1994, au lendemain de l attentat contre le Falcon 50 qui transportait les Présidents Juvénal Habyarimana du Rwanda et son homologue burundais, Cyprien Ntaryamira, qui est célébré en souvenir du génocide rwandais. Mais, s agissant particulièrement du Rwanda, sur lequel nous allons nous appesantir, une série de questions se posent, qui ne manquent pas de jeter le trouble dans l esprit, au regard de la différence des statuts, de l occultation de la vérité historique, du manquement à une justice équitable, et de l instrumentalisation politicienne de la mémoire pour dénier ses droits à tout un peuple. Et si «le génocide» dans la bouche du FPR de Kagame n était qu un masque d hyène, masque destiné à nous empêcher de penser aux morts, à tous les morts, et surtout aux vivants? Pouvons-nous, vingt ans après, supporter une mémoire au service du mensonge, de la vengeance et de l exclusion? De la différence des statuts Autant le monde se joint diplomatiquement et médiatiquement à la célébration du génocide rwandais, appelé abusivement génocide des Tutsi, autant le génocide qui a frappé les Hutu du Burundi et du Rwanda est méconnu, oublié. Pour le Burundi, on peut invoquer l argument de la distance chronologique, mais il ne tient pas debout, car le génocide des Juifs est de loin antérieur à celui des Hutus, mais il est toujours commémoré avec ferveur. Est-ce la réminiscence de l idéologie hamitique qui inhibe toujours un certain inconscient? Cette idéologie raciste, colportée aussi bien par des hommes d Eglise que par des «intellectuels», faisait des Tutsis des Blancs à peau noire, naturellement supérieurs et nés pour gouverner les Hutus, appelés Bantous. En octobre 1993, le Président hutu Melchior Ndadaye est mort, assassiné par l armée mono ethniquetutsidu Burundi. Quelques six mois après, mourraient deux présidents Hutu, le Burundais Cyprien Ntaryamira et le Rwandais Juvénal Habyarimana, dans un attentat contre l avion du Président rwandais. Trois Présidents Hutus assassinés en l espace d à peine six mois. Cela devrait provoquer l émoi et pousser à faire rapidement des investigations sur l attentat afin de punir les coupables! Au lieu de cela, les puissants de ce monde ont déclaré qu il n y avait pas d argent. Pourtant, un tribunal spécial à caractère international sur l assassinat lors d un attentat, le 2 février 2005, de l ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, qui n était plus en fonction, a bel et bien été mis en place le 10 juin 2007, conformément à la résolution 1757 du Conseil de sécurité. Qui a dit que nous sommes égaux devant la justice de ce monde? Du problème de la vérité Pas d enquête donc de la part de l ONU sur l attentat du 6 avril déclencheur du génocide. Mais pourquoi le régime de Kigali ne s est pas empressé de mener cette enquête, en se faisant aider s il le fallait, par la communauté internationale? Pourquoi a-t-il attendu si longtemps avant de nommer une commission d enquête aux ordres et sans aucune indépendance? Soit la vérité était connue, soit elle ne servait à rien ou était dangereuse à ses yeux. Il y a donc un problème, pour ne pas dire un scandale : Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda-TPIR, mis en place par le Conseil de sécurité des Nations Unies a jugé les acteurs d événements tragiques, sans chercher à savoir son élément

2 déclencheur : l attentat contre l aéronef du Président Habyarimana. De nombreuses commissions ont été nommées au sujet du génocide rwandais, divers témoins se sont exprimés, certains se sont contredits ou rétractés. Il reste toujours deux versions majeures face à face : celle qui incrimine le FPR, et celle qui charge les radicaux ou extrémistes hutus, qui, fâchés de voir Habyarimana faire des concessions inacceptables à leurs yeux, auraient commandité l attaque contre son avion. Outre le fait que les jugements, le 18 décembre 2008, des militaires censés avoir conspiré en vue de commettre le génocide, ont rejeté cette accusation 1, et l on peut se poser les questions suivantes : 1. Le camp du Président Habyarimana avait-il intérêt à l assassiner, dès lors qu après le gouvernement de transition qui donnait d énormes avantages à l opposition, le parti MRND du Présidentavait la certitude qu il gagnerait les élections démocratiques, prévues par l Accord d Arusha pour le Rwandadu 4 août 1993? 2. Qui, du FPR ou du MRND, avait intérêt à faire échouer cet Accord? Après avoir imposé au pays des années de guerre atroce et impopulaire, ayant fait des milliers de morts et de déplacés, près d un million s entassant aux alentours de Kigali en février 1993, le FPR pouvait-il gagner les élections? 3. Pourquoi le FPR, qui était accusé d avoir déclenché l attentat n a-t-il jamais voulu, par respect pour eux,associer les Burundais à une enquête sur la mort de leur Président, afin de dissiper tout soupçon injuste à son égard? Pourquoi Kagame ne cessait pas de répéter avec la«délicatesse diplomatique» inouïe qui le caractérise, que cette enquête n était pas son problème et ne constituait pour lui une priorité? 4. Pourquoi les gouvernements qui se sont succédés au Burundi jusqu'à présent n'ont jamais exigé une enquête internationale au Conseil de Sécurité sur l'assassinat du président Cyprien Ntaryamira, puisque le Burundi n'était pas en guerre contre le Rwanda? Pourquoi l'assemblée Nationale burundaise a-t-elle refusé le débat sur cette question malgré l'insistance de quelques parlementaires, qui avaient posé des questions orales en rapport avec l'assassinat du président Cyprien Ntaryamira? Pourquoi ce silence complice de l'onu, sur le massacre par le FPR des milliers de burundais hutu réfugiés au Rwanda? 5. Le FPR peut-il être exonéré de toute responsabilité dans le génocide, alors qu il savait qu en forçant la prise du pouvoir il y aurait des massacres à large échelle?sa base ethnique se ne donnait-elle pas à lire comme une organisation fondée sur l exclusion? Voici en effet ce que dit Jean-Baptiste Mberabahizi, un politicien rwandais qui fut membre du FPR avant de devenir opposant : «J'ai discuté avec des officiers au quartier général à Mulindi, quelques semaines avant le déclenchement du génocide. Je leur ai dit: "vous n'êtes pas en Ouganda, il faut savoir à qui vous avez à faire. Si vous mettez en œuvre une stratégie de guerre totale, de prise totale du pouvoir, vous devez savoir que si vous mettez du temps à prendre le pouvoir, dans toutes les zones contrôlées par les forces gouvernementales, vous n'allez rencontrer que des cadavres. Quand on mène une guerre et qu on met en œuvre une stratégie, on doit prévoir le comportement de l'ennemi." J'étais bien placé pour le dire. Lors de l'offensive que le FPR avait mené en février 93, c'est comme ça que les choses se sont passées. Donc c'était bien connu. Le FPR savait très bien qu'en forçant la prise du pouvoir, il y aurait des massacres à grande échelle[ ] En tant que chef militaire et politique Kagame est objectivement complice 1 Accordingly, the chamber is not satisfied that the Prosecution has proven beyond reasonable doubt that the four accused conspired among themselves or with others to commit genocide before it unfolded on 7 April Sans doute, des politiciens ont été condamnés pour génocide, mais des doutes subsistent quant à la planification de celui-ci.

3 du génocide, son choix de stratégie de prise du pouvoir d'une façon militaire excluant des bases d'appui au sein des masses rwandaises hutu, cela a permis au pouvoir en place de prendre en otage des paysans et de la classe moyenne tutsi. Le FPR aurait dû mettre en place les moyens qu'il faut pour être un mouvement populaire, présent dans les villes et la campagne, parmi les masses hutu et tutsi. Mais ce travail d'implantation n'a jamais été fait. Il n'y a jamais eu un discours ethniste 2,mais de facto, il y a eu une sélection et le FPR était pratiquement une organisation ethnique. Le noyau de l'armée du FPR étaient des enfants de réfugiés tutsi d¹ouganda. A partir de ce noyau, ils ont recruté parmi les réfugiés tutsi dans les autres pays de la région. Au Congo, par exemple, ils auraient pu travailler et recruter parmi les Hutus présents au Kivu, mais ils recrutaient seulement chez les tutsi et ils ont même recruté parmi des congolais, non réfugiés, comme les Banyamulenge parce que ceux-ci sont considérés des Tutsi. 3» 6. Pourquoi le conseil de sécurité a-t-il ordonné le retrait des troupes de l ONU, au moment où le Secrétaire général des Nations Unies, Boutros Boutros Ghali, ne cessait de demander l augmentation des effectifs afin d éviter les massacres 4? Au 9 avril 1994, on a 300 parachutistes français qui débarquent à l aéroport de Kigali, 600 paras belges qui partent, et 300 marines américains qui débarquent à Bujumbura Mais rien ne fut fait pour séparer les belligérants. 7. Pourquoi, alors que des rapports alarmants sur le risque de massacres et de génocide étaient régulièrement envoyés à quatre pays, dont les Etats-Unis, ont-ils refusé l emploi du mot génocide lors de la résolution du conseil de sécurité du 30 avril 1994?Mberabahizi nous donne la réponse : «Les américains ont compris qu'ils avaient l'occasion à travers certains dirigeants du FPR de prendre pied définitive[ment] et à l'exclusion de certaines autres puissances dans la région. Il fallait donc que le FPR prenne le pouvoir et toute tentative d'envoyer des troupes d'interposition aurait eu pour conséquence la possibilité pour le gouvernement lié à la France de reprendre du souffle et de se réorganiser. Donc, les Etats-Unis ont laissé faire jusqu'à ce que le FPR ait définitivement gagné 5.» 8. Pourquoi les grandes puissances, qui pressaient le Président Habyarimana de mettre en place les organes prévus par l Accord d Arusha, parfois avec un langage discourtois, qu un ministre, fût-il de l ancienne puissance coloniale, ne doit pas tenir à un chef de l Etat, fût-il africain, n ont rien fait pour sauver c et Accord, en faisant pression sur le FPR dans ce sens? 9. Pourquoi commémore-t-on le génocide des Tutsi en passant souvent sous silence les Hutus? Pourquoi ne parle-t-on pas simplement de génocide rwandais? Est-ce parce que c est politiquement moins rentable pour Kagame et ses mentors? 10. Pourquoi parle-t-on particulièrement du génocide Tutsi alors que dans ces massacres il y a eu plus de Hutus morts que de Tutsi. Ceux qui ne sont pas morts «par génocide» n ont-ils pas souffert? n ont-ils connu ni angoisse ni souffrance? Ne sont-ils pas morts? N ont-ils pas droit à une place dans la mémoire des vivants? Pourquoi la communauté internationale se focalise-t-elle sur le génocide des Tutsi et n examine pas sérieusement les allégations qui 2 Sans doute qu en examinant minutieusement les émissions de Radio Muhabura du FPR, on verrait des messages ethnistes codés, qu un étranger ne pouvait saisir au premier degré. La langue et la culture rwandaise se prêtent admirablement à jeu. «Bibarirwabenshibikumvabenebyo». On s adresse à beaucoup, mais comprennent les concernés. 3 Voir 4 Dans le rapport annuel de 1994, Boutros Ghali souligna avoir fait trois propositions au Conseil de sécurité, dont le renforcement immédiat et massif de la MINUAR «investie de pouvoirs de coercition au titre du chapitre VII de la charte des Nations unies», afin «de contraindre au cessez-le-feu les forces en présence» 5 Mberabahizi, article cité.

4 estiment à 6 ou 8 millions le nombre de morts, Hutus réfugiés et congolais, des suites de l agression rwando-ougandaise contre le Congo? 11. Pourquoi le régime FPR a-t-il manipulé les chiffres sur le nombre de morts? Par calcul politicien? En effet, en 1991, un recensement officiel dénombrait Tutsis rwandais. Et l on a estimé, notamment avec L Association pour la survie Ibuka, le nombre de Tutsis rescapés à personnes. Ceci laisse supposer que des à un million de morts, entre et tués étaient des Hutu. Et c est à cette conclusion qu ont abouti les universitaires américains, Christian Davenport (de l université Notre-Dame, Indiana) et Allan C. Stam (Université du Michigan) qui ont effectué des recherches sur la question 6. Ils ont écrit, en effet : «Mais il apparut soudain très nettement que les massacres étaient intervenus non seulement dans les territoires contrôlés par les FAR, les forces gouvernementales, mais également dans des territoires occupés par le FPR 7» Et plus loin : «A certains égards, plusieurs massacres du FPR furent, selon toute vraisemblance, des représailles spontanés. En d autres cas, en revanche, le FPR fut directement impliqué dans des massacres à grande échelle, associés aux camps de réfugiés ainsi qu au sein des foyers 8.» Et les chercheurs de trancher clairement : «Si nous accordons foi à l estimation d un million de morts civiles au total durant la guerre et le génocide, cela nous laisse alors, en meilleure approximation, sur un chiffre compris entre cinq cent et sept cent mille victimes hutu : la majorité des victimes fut donc en fait des Hutu et non des Tutsi. Cette conclusion, qui a suscité de nombreuses critiques de la part du régime de Kagame et de ses défenseurs, est étayée par les cartes que nous avons laborieusement reconstituées à partir des meilleures données disponibles, et qui montrent qu un nombre significatif de personnes furent tuées dans des zones contrôlées par le FPR tutsi 9.» 12. Pourquoi l administration du FPR a-t-il revu à la baisse ses estimations des victimes du génocide, passant d environ de morts à entre et un million de morts? En effet, c était le chiffre donné, en décembre 1994, par la division du recensement du Ministère de l Intérieur et du développement communal 10. Est-ce parce que le premier chiffre risquait de faire apparaître cette vérité : «Il y a eu plus de Hutu morts que de Tutsi»? Du génocide sur les Hutu commis au Congo par l APR-Armée patriotique Rwandaise Jetons un coup d œil sur le «Rapport du Projet Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la République démocratique du Congo» de 2010, notamment les pages 264 à 288 ( paragraphes 462 à 520). Au paragraphe 494, il est écrit : «L Équipe d enquête du Secrétaire général en RDC en 1997/1998 a conclu que le massacre systématique des réfugiés hutu par les forces de l AFDL/APR était un crime contre l humanité, mais s est réservée sur la question de l intention relative à cette série de massacres 11. Les informations recueillies à ce jour permettent de confirmer fermement qu il s agit bien de crimes contre l humanité: le nombre très élevé de crimes graves 6 Voirhttp:// news.bbc.co.uk/2/hi/ stm 7 Cité par Pierre Péan dans Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Fayard, 2010, p Voir le témoignage des chercheurs intitulé WhatReallyHappend in Rwanda? sur : news.bbc.co.uk/2/hi/ stm 8 Cité par Pierre Péan, op.cit, p Ibidem, p Voir James K. Gasana dans Rwanda : du parti-etat à l Etat-Garnison, L Harmattan, Se voyant gravement handicapée dans son travail par les autorités zaïroises, l Équipe n a pas pu rassembler suffisamment d éléments pour tirer une conclusion sur cette question, mais elle n a pas exclu la possibilité que les massacres puissent être qualifiés de génocide en droit. Voir rapport de l Équipe d enquête du Secrétaire général (S/1998/581), annexe, par. 96.

5 répertoriés commis par l AFDL/APR à l encontre des réfugiés hutu indique la nature généralisée de ces attaques. La nature systématique, planifiée et généralisée de ces attaques est également démontrée par une véritable traque des réfugiés qui s est déroulée d est en ouest à travers tout le territoire de la RDC, et le fait que ces attaques ont été lancées contre des populations majoritairement civiles malgré la présence d éléments des ex-far/interahamwe confirmée en plusieurs endroits.» Au paragraphe 512, on lit : «Les attaques systématiques, notamment les meurtres et les massacres perpétrés à l encontre des membres du groupe ethnique hutu font l objet de nombreuses descriptions dans la section I du rapport. Ces attaques ont fait un très grand nombre de victimes, probablement des dizaines de milliers de membres du groupe ethnique hutu, toutes nationalités confondues. Dans la grande majorité des cas rapportés, il s agissait non pas de personnes tuées involontairement au cours de combats, mais bien de personnes ciblées principalement par les forces de l AFDL/APR/FAB, et exécutées par centaines, souvent à l arme blanche. Parmi les victimes, il y avait une majorité d enfants, de femmes, de personnes âgées et de malades qui ne posaient aucun risque pour les forces attaquantes. De nombreuses atteintes graves à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ont été également commises, un nombre très élevé de Hutu ayant été blessés par balle, violés, brûlés ou battus. De très nombreuses victimes ont été obligées de fuir et de parcourir de longues distances pour échapper à leurs poursuivants qui voulaient les tuer. Cette traque a duré des mois, entraînant la mort d un nombre indéterminé de personnes livrées à des conditions d'existence cruelles, inhumaines et dégradantes, sans nourriture et médicaments. À plusieurs occasions, l aide humanitaire qui leur était destinée a été sciemment bloquée, notamment dans la province Orientale, les privant de l assistance indispensable à leur survie 12.» Au paragraphe 513, on lit : «Au moment des incidents couverts par le présent rapport, la population hutu au Zaïre, y compris les réfugiés venus du Rwanda, constituait un groupe ethnique au sens de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.par ailleurs, comme il a été démontré précédemment, l intention de détruire un groupe en partie est suffisante pour être qualifiée de crime de génocide.finalement les tribunaux ont également confirmé que la destruction d un groupe peut être limitée à une zone géographique particulière 13. On peut donc affirmer que, même si seulement une partie du groupe ethnique hutu présent au Zaïre a été ciblée et détruite, cela pourrait néanmoins constituer un crime de génocide si telle était l intention des auteurs. Finalement, plusieurs incidents répertoriés semblent également confirmer que les multiples attaques visaient les membres du groupe ethnique hutu comme tel. Si à certains moments les agresseurs disaient rechercher les criminels responsables du génocide commis à l égard des Tutsi au Rwanda en 1994, la majorité des incidents rapportés indiquent que les Hutu étaient visés comme tels, sans procéder à aucune discrimination entre eux. Les multiples attaques contre les Hutu établis au Zaïre qui ne faisaient pas partie des réfugiés semblent confirmer que c étaient tous les Hutu, comme tels, qui étaient visés. Les crimes commis notamment à Rutshuru (30 octobre 1996) et Mugogo (18 novembre 12 L Équipe d enquête du Secrétaire général a conclu que le blocage de l aide humanitaire était de nature systématique et constituait un crime contre l humanité; voir Rapport de l Équipe d enquête du Secrétaire général (S/1998/581), annexe, par Brdjanin, TPIY, Chambre de première instance, 1 er septembre 2004, par. 703; Krstić, TPIY, Chambre de première instance, 2 août 2001, par. 590 et Krstić, Chambre d appel, 19 avril 2004, par. 13; Jelisić, TPIY, Chambre de première instance, 14 décembre 1999, par. 8, qui accepte qu une zone géographique puisse être limitée «à une région ou une municipalité».

6 1996) 14, dans le Nord Kivu, mettent en lumière le ciblage spécifique des Hutu, puisque des personnes ayant pu convaincre les agresseurs de leur appartenance à un autre groupe ethnique ont été libérées juste avant ces massacres. L utilisation systématique de barrières par l AFDL/APR/FAB, particulièrement au Sud- Kivu, leur permettait d identifier les personnes d origine hutu par leur nom ou par leur village d origine et ainsi de les éliminer. Des centaines de personnes d origine hutu auraient ainsi arrêtées à une barrière érigée en novembre 1996 à Ngwenda, dans le territoire de Rutshuru, et exécutées par la suite à coups de pilon dans un endroit appelé Kabaraza. Au Sud-Kivu, les militaires de l AFDL/APR/FAB ont érigé de nombreuses barrières sur la plaine de la Ruzizi pour arrêter les réfugiés rwandais et burundais dispersés après le démantèlement de leurs camps.» Du problème de la justice internationale. Après qu on ait refusé d établir la vérité sur l élément déclencheur, la justice ne pouvait que prêter à caution. Une justice des vainqueurs à l intérieur comme à l extérieur allait être mise en place, pour ne juger qu un seul camp, dans une guerre déclenchée par l autre camp depuis un pays voisin. Dans des prisons bondées, véritables camps de concentration des Hutus qui n avaient pas fui, et qui étaient tous présumés génocidaires, on a fabriqué des témoins, on les a menacés, on leur a promis des avantages, leur a fait répéter leur «version», comme des leçons à des écoliers, avant de les acheminer à Arusha pour témoigner à charge. Et quand la Procureure Carla Del Ponte a voulu juger les membres du FPR, les parrains du FPR lui ont intimé l ordre de s en abstenir, avant de la limoger et de la remplacer par le gambien Jallow, plus docile, et «ami d un ami» de Kagame. Carla Del Ponte, successeur de Louise Arbour et procureure du TPIR de 1999 à 2002, ainsi que sa porte-parole, Florence Hartmann, ont écrit des livres où elles témoignent sur la transformation de ce tribunal en théâtre de marionnettes, sous influence de Kigali, Washington et Londres. Pierre Péan fait remarquer que «Les problèmes de Carla Del Ponte ont commencé quand elle a décidé de mener une enquête sur le Front Patriotique Rwandais, «parce que le président Kagame et d autres leaders tutsi ont basé une grande partie de leur prétention à la légitimité sur la victoire du FPR sur les génocidaires en 1994[ ] Ils ont présenté leur conquête du pays comme une lutte juste pour mettre fin à un génocide.» 15». Del Ponte témoigne du contrôle du TPIR par Kigali: «Les autorités rwandaises tenaient déjà sous contrôle chaque étape de nos enquêtes. Nous savions que le service du renseignement du Rwanda avait reçu des Etats-Unis un équipement de surveillance qui était utilisé pour les appels téléphoniques, le fax et le trafic Internet. Nos suspections que les autorités avaient aussi infiltré notre réseau informatique et placé des agents parmi les interprètes rwandais et d autres membres de l équipe à Kigali. Walpen[Laurent Walpen, alors chef des enquêtes du parquet] savait aussi que les Etats-Unis, pour d évidentes raisons, ne voulaient pas que les enquêteurs puissent être équipés avec des téléphones suisses de dernière génération à transmission cryptée. En d autres termes, les Rwandais savaient en temps réel ce que 14 Entretiens avec l Équipe Mapping, Nord-Kivu, février et mars 2009; Entretiens avec l Équipe Mapping, Nord- Kivu, décembre 2008 et février et avril 2009; Entretiens avec la Division des droits de l homme de la MONUC, Nord-Kivu, octobre 2005; CREDDHO, «Appel urgent sur la découverte des fosses communes en territoire de Rutshuru», octobre 2005; APREDECI, Mission d enquête sur la situation des droits de l homme dans la province du Nord-Kivu, p. 11 et 12; Entretiens avec l Équipe Mapping, janvier, mars et avril 2009; Entretiens avec l Équipe Mapping, Nord-Kivu, novembre 2008 et février 2009; Rapport situation des droits de l homme au Zaïre (E/CN.4/1997/6/Add.2),7; Didier KamunduBatundi, «Mémoire des crimes impunis, la tragêdie du Nord- Kivu», 2006, p. 76; Luc de l Arbre, «Ils étaient tous fidèles, martyrs et témoins de l amour en RDC», novembre 2005, p. 177; Entretiens avec l Équipe Mapping, décembre 2008 et février/avril 2009; Témoignage recueilli par l Équipe d enquête du Secrétaire général en RDC en 1997/1998; APREDECI, «Mission d enquête sur la situation des droits de l homme dans la province du Nord-Kivu», p. 13; CEREBA, Rapport de mission en territoire de ushuru, octobre 2005, p. 19; Didier KamunduBatundi, «Mémoire des crimes impunis, la tragédie du Nord-Kivu», 2006, p. 101 et Pierre Péan, op.cit. p.87.

7 faisaient les enquêteurs de la Cour 16.» L ambassadeur américain pour les crimes de guerre, Pierre Prosper, a tenté en vain de soumettre la procureure aux points de vue du gouvernement rwandais: «Il prévoit l abandon de toutes les enquêtes à l encontre des suspects de l Armée Patriotique Rwandaise(APR) par le parquet du TPIR, et leur renvoi devant la juridiction rwandaise, sans aucune garantie de résultat. Il exige du parquet d Arusha qu il communique les sites répertoriés des massacres. Mais aussi qu «il partage tout élément de preuve avec le gouvernement rwandais», malgré l interdiction de transmettre les dépositions de témoins à une autre juridiction sans leur accord 17.» Le refus de Carla Del Ponte signera son renvoi du TPIR. C est Jack Straw, secrétaire d Etat au Foreign Office qui aurait contacté le Secrétaire général des Nations Unies pour lui proposer un nouveau procureur pour le TPIR. «Kigali et Washington s entendirent sur le gambien Boubacar Hassan Jallow, qui présentait toutes les garanties de dépendance aux yeux de Paul Kagame. C est en effet Jean Mutsinzi, membre fondateur du FPR et proche de Kagame, qui lui avait présenté cet ami très proche. Mutsinzi et Jallow s étaient connus à Banjoul (Gambie) alors que le premier était ministre de la Justice, et le second, secrétaire de la commission africaine des droits de l homme et des peuples 18». Au regard de l intervention anglo-américaine pour soustraire le FPR à la justice internationale, on peut s interroger sur l impartialité et la crédibilité de cette justice. Le 7 octobre 2010, lors de la prestation de serment des ministres de son gouvernement, Paul Kagame ironisait en ces termes : «Il y a des pays qui veulent me juger pour avoir été au Congo, pour avoir pillé le Congo, alors qu ils étaient présents à nos côtés. Maintenant, ils veulent nous juger!» Vers la fin du chapitre intitulé «Agresseurs transformés en victimes», Pierre Péan écrit : «Pour protéger les boys et les supplétifs africains qui l ont aidé à remodeler l Afrique centrale au mieux de ses «intérêts stratégiques», Washington, soutenu par Londres, a ainsi réussi à contourner les termes du mandat délivré par le Conseil de sécurité au Tribunal pénal international pour le Rwanda installé à Arusha(Tanzanie). Au lieu de poursuivre tous les auteurs des crimes, le TPIR, censé rendre la justice au nom de la communauté internationale sur ce qui s est passé au Rwanda en 1994, est devenu une monstrueuse machine partiale et ethniciste, fonctionnant avec des faux témoins envoyés déposer sous la contrainte par des responsables rwandais manipulateurs. Monstrueuse, parce qu elle fabrique des jugements truqués. Partiale parce qu elle garantit l impunité de l appareil dirigeant du FPR- qui est cependant poursuivi pour crimes de génocide par la justice espagnole. Ethniciste, parce qu elle ne juge que des Hutu et oublie les criminels Tutsi du FPR et de l APR 19.» Le génocide : un mot pour semer la terreur, culpabiliser et refuser la démocratie à tout un peuple? Les puissants protecteurs du régime FPR, parce qu ils entendaient se servir de lui pour avoir accès aux richesses du Congo, l ont aidé massivement, ont fermé les yeux sur ses crimes et ne lui ont rien exigé en matière de démocratie et de droits de l homme. Chaque opposant rwandais qu'il soit Hutu ou Tutsi est vite catalogué divisionniste, négationniste ou génocidaire. Les célébrations du génocide, outre le fait qu elles se déroulent sur fond de mensonge, sont un moyen pour le régime, de culpabiliser la communauté internationale «qui a laissé massacrer les Tutsis», de traumatiser collectivement les Hutu, empêchés, eux, de pleurer les leurs. Selon des témoignages récurrents, les Hutus seraient sommés de construire les maisons des rescapés du génocide et n ont pas le droit de 16 Carla Del Ponte, en collaboration avec ShuckSuderic, La traque, les Criminels de guerre et moi, éditions Héloïse d Ormesson, Hartmann Florence, Paix et Châtiment, Paris, éditions Flammarion, Pierre Péan, op.cit. p Pierre Péan, op.cit, p.101

8 couper leurs arbres pour leurs besoins domestiques ou de disposer librement de leurs récoltes qu ils sont obligés de vendre à des prix imposés. L armée rwandaise est monopolisée par les Tutsis. L éducation subit, d après des témoignages crédibles un véritable apartheid. Ainsi par exemple, les bourses d études à l étranger sont accordées essentiellement aux Tutsis, ainsi qu en témoigne le tableau ci-dessous. Tableau de répartition ethnique des étudiants boursiers à l étranger pour l année Pays Tutsi Hutu Twa Total UK USA Canada China Russia E.U Uganda Ghana Nigeria Kenya South Africa Totaux Pourcentage 169 : 79,71% ,92 % 2,35 % % Source : La Lettre du Nord : «L APARTEID» dans le système éducation du FPR. 26 août Le tableau a été réaménagé, mais les données chiffrées sont identiques. Dans un pays où le taux de scolarisation secondaire brut est d environ 36 %, on comprend les ravages pour les Hutu de cette discrimination. Le rapport sur l indice de développement humain(idh) de 2013 indique que le Rwanda perd 29,4% de son IDH en raison de l inégalité dans l éducation 21. Selon, HumanRights Watch«Le mouvement national des droits humains du Rwanda a été presque détruit par une combinaison d'intimidations, de menaces, de manipulations, d'infiltrations et d obstacles administratifs de la part de l'état. La plupart des militants des droits humains les plus en vue ont fui le pays. Les actions du gouvernement pour réduire au silence les groupes de défense des droits humains s inscrivent dans une tendance plus générale d'intolérance à la critique, qui s'étend aux journalistes indépendants et aux partis d'opposition 22.» Conclusion. Quelle mémoire pour quel avenir? Kagame et son régime prétendent qu en réécrivant l histoire de façon à culpabiliser uniquement les Hutu, qu en interdisant les vocables Hutu, Tutsi et Twa, on résout le problème. Pourtant, on sait qu au Burundi, ces noms n ont jamais figuré dans les cartes d identité. Cela avait-il empêché l exclusion et le génocide des Hutu en 1972? On sait qu ici, le voisinage et l oralité suffisent pour savoir qui est qui. Il faut donc une réelle justice sociale, une mémoire et une histoire fondées sur la vérité. Le FPR en est 20 Voir : 21 Voir août 2013

9 hélas incapable. Les morts, les victimes du génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l humanité : hutu et tutsi, ont tous droit à la justice et à notre pensée. Aimer les Rwandais, quelle que soit leur ethnie, ce n est pas enfoncer un coin de mensonges dans la mémoire du peuple rwandais. Parce que le génocide est devenu un fonds de commerce pour le régime tyrannique de Kigali, parce que la vérité est délibérément cachée par l écran de fumée de l hypermédiatisation manipulatrice, parce que les vrais coupables ont travesti la justice : se souvenir comme il faut, ce n est pas simplement s abandonner au pathos compassionnel mais stérile, ni culpabiliser rituellement, massivement toute une ethnie, mais démonter les ressorts du crime, revendiquer le droit pour les rwandais de connaître la vérité, de vivre en démocratie, et de se réconcilier. Dans ce sens, commémorer le génocide aux côtés de Kagame n est pas recommandable, quand on n est ni naïf, ni complice. A tous les morts, Hutus et Tutsis, victimes des FAR, des Interahamwe et du FPR, notre pensée et notre sympathie.

Interview du journaliste Phocas Fashaho de la Voix de l Amérique avec Abdul Ruzibiza ancien officier de l Armée du FPR, Dimanche le 2 mai 2004.

Interview du journaliste Phocas Fashaho de la Voix de l Amérique avec Abdul Ruzibiza ancien officier de l Armée du FPR, Dimanche le 2 mai 2004. Interview du journaliste Phocas Fashaho de la Voix de l Amérique avec Abdul Ruzibiza ancien officier de l Armée du FPR, Dimanche le 2 mai 2004. (traduit du kinyarwanda par E. Shimamungu) Phocas Fashaho

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